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z
I- Description générale :
z3Max
3 z3
2
Citerne
H refo
Vanne de réglage
Fig 1
2 z2
H aspi
1 Pompe Clapet de retenu
Crépine + Clapet de pied z1
Puits
104
Pompes hydrodynamiques
Pompes volumétriques (ou non volumétriques)
qv : Débit volumique [m3 / h]
10
Fig 2
1 10 105
II.2. Constitution :
- Une pompe centrifuge est constituée de :
➢ Une roue à aubes tournante autour de son axe, appelée impulseur.
➢ Un distributeur dans l'axe de la roue.
➢ Un collecteur de section croissante, en forme de spirale appelée volute.
Fig 3 Fig 4
II.4. Caractéristique :
- Une caractéristique dépend uniquement de la construction de la pompe. Elle est donnée en
fonction du débit (souvent en [m3/h])
II.4.1. La hauteur manométrique totale Hmt :
- La hauteur manométrique permette de choisir la pompe pour une courbe de réseau imposée.
a. La hauteur géométrique : (HG)
- La hauteur géométrique HG est la somme verticale de la hauteur de refoulement et la hauteur
d’aspiration.
HG = H refoulement + H aspiration
pc
Hc = pc = 0.6 bar
g
Fig 5
pu
HG
HC
HG
Pompe en aspiration pC
Pompe immergée
Fig 6 Fig 7
H mt = HG + Hu + H H mt = HG + Hu + H − HC
Hmt : en mCE (mètres colonne d’eau)
II.4.3. Le rendement :
P g H mt qv
p = hyd D’où p =
Pm Pm
II.4.4. Le N.P.S.H. : Net Positive Succion Head ; (hauteur de charge nette d’aspiration) :
- Le N.P.S.H.est une notion qui permet de contrôler par le calcul, la pression à l’entrée d’une
pompe et de vérifier qu’elle est suffisante en tenant compte de la chute de pression
complémentaire entre la bride d’aspiration et la pompe.
- Donc l'aspiration de l'eau par une pompe ne sera possible à 20°C qu'à une profondeur
maximale de 10.33 m. Il s'agit d'une limite physique qui ne dépend absolument pas de la
qualité de la pompe.
Remarque : La pression atmosphérique diminue de 1.16 mm (ou 0.016 m) par mètre
d’élévation.
➔ Exemple : Si une installation se trouve à 1500 m d’altitude, le calcul de la hauteur
d’aspiration ne se fera pas sur une base de 10.33 m, mais sur :
10.33 – (1500 x 0.0016) = 8.59 m de pression atmosphérique
- Pratiquement, lorsque la pression d’aspiration se rapproche de la pression du vide
absolu ( p2 g → 0) , il se produit un phénomène appelé CAVITATION.
b. Phénomène de cavitation :
- Le phénomène de cavitation correspond à une vaporisation du liquide qui se traduit par
l'apparition de bulles de gaz au sein du liquide ou contre les parois. La cavitation apparaîtra
donc dans les zones où la pression est minimale. Ces zones se situent à l'entrée de la roue au
voisinage du bord d'attaque des aubes.
➔ Effets : - Une baisse des performances de la pompe.
- Une érosion des pièces métalliques.
- Fortes vibrations très préjudiciables à la longévité de la pompe.
- La condition de non-cavitation entraîne : H [m] : élévation (signe +) ou charge (signe –) depuis le niveau
du liquide dans le réservoir d’alimentation jusqu’à
N.P.S.HDisponible > N.P.S.HRequis . l’orifice d’aspiration de la pompe,
pr [Pa] : pression effective régnant à la surface libre du réservoir
Avec : d’alimentation ouvert ou fermé, dans lequel la pompe
aspire, (pr + patm = pression absolu).
pV [Pa] : pression de vapeur saturante du liquide pompé mesurée
par rapport au vide absolu.
ΔΗasp [m] : pertes de charge à l’aspiration entre le niveau libre
pr + patm p dans le bassin ou le réservoir d’alimentation et la bride
N .P.S .H disp = H + − v − H asp d’entrée de la pompe,
.g .g
d. Elévation maximale de la pompe : Hmax
Auteur maximale d’ aspiration ha
NPSH
NPSH T [°C]
de la pompe 100
Pertes de
ΔH
charge
Tension
Hs HV
de vapeur
Marge de Courbe d’ébullition de
sécurité
l’eau
20
H max
pv [bar]
max
0.02 Fig 9 1
Détermination de pv
HV = pV /ρ.g
Marge de sécurité Hs = 1mCE ≈ 0.1 bar au moins.
Fig 8
II.4.5. Courbes caractéristiques d’une pompe centrifuge :
- Les caractéristiques d’une pompe centrifuge sont présentées pour une vitesse de rotation
constante et en fonction du débit Q en [m3/h ou l/s] et qui sont :
Exemple : Pompe centrifuge de type VLX2-32 dont la vitesse de rotation de l’arbre moteur est : N = 2850 tr/min.
L v ² L v ² .D ²
H = a a + k a . a + r r + k r . r Or : Q = va .S a = vr .S r et S =
Da 2 g Dr 2g 4
Donc : H = 8 a La + k a . 1 + r Lr + k r . 1 .Q ²
².g Da D 4 D D 4
a r r
8 La 1 L 1
On pose : A= a + ka . 4 + r r + kr . 4
².g Da Da Dr Dr
- Donc H mt = H G + Hu + A.Q ² avec A est une constante pour un circuit donné (caractéristique d’un
circuit).
- Le point de fonctionnement est l’intersection de la courbe caractéristique du circuit
H mt = H G + Hu + A.Q ² avec la courbe caractéristique de la pompe H m = f (Q ) .
Courbe caractéristique
du circuit
H*mt
ΔH
Courbe caractéristique
de la pompe
HG+ Hu
Fig 14
Q* Q
II.5.3. Interprétation :
- Si le débit souhaité est inférieur à celui qui est
- Si le débit souhaité est supérieur à celui qui est
déterminé, on peut choisir un diamètre de conduite
déterminé, on doit choisir un diamètre de conduite
plus petit ou une pompe moins puissante ou bien on
plus grand pour diminuer les pertes de charge ou une
utilise une vanne de réglage de débit (augmenter les
pompe plus puissante.
pertes de charge dans le circuit).
η Fig 15
η Fig 16
ηmax ηmax
Q Q
Débit souhaité Q* Q* Débit souhaité
- Le point de fonctionnement doit ètre au voisinage et à droite du débit souhaité. Dans ce cas
on peut améliorer le rendement en agissant sur la vanne de réglage du débit.
Fig 20 Fig 21
Réseau non résistant Réseau non résistant
Hmt Hmt
Pompes en séries
Pompes en //
- Dans ce cas de figure, on constate que pour un - On constate parfois que, lorsque le réseau est très
réseau non résistant, le fait d’utiliser deux pompes en résistant, le fait de faire fonctionner une deuxième
série, peut ne pas apporter grand-chose en hauteur. pompe n’apportera pas grand-chose en débit.
refoulement
➔ Réglage en « canard » avec renvoi à l'aspiration
d'une partie du débit.
aspiration P Fig 23
Fig 24
Fig 25
Fig 26
Fig 27
II.9.1. Zone de pompage :
Fig 28
Fig 31 Fig 32
Lanterne
Presse-étoupe avec Lanterne
➔ Lanterne.
- Injection d’un liquide de barrage (pour produits corrosifs,
chargés ou dangereux).
- Injection d’un lubrifiant si nécessaire.
- Injection d’un fluide pour éviter les rentrées d’air.
➔ Pression d’injection.
Fig 33
- Supérieure de 0,5 à 1 bar à la pression dans le presse-étoupe
b. Les Garnitures mécaniques :
Garniture Garniture
Garniture Garniture
primaire secondaire
primaire secondaire
Fig 36 Fig 37
- Deux garnitures mécaniques simples sont montées - Deux garnitures mécaniques simples sont montées
l’une derrière l’autre. dos à dos.
Avantages : Avantages :
- En cas de défaillance de la garniture primaire, la - Garantit une fuite zéro du produit à étancher vers
garniture secondaire la supplée, le temps d’intervenir l’atmosphère.
sur le procès (sécurité). - Encombrement réduit en longueur.
- Limite la pollution atmosphérique. - Lubrification toujours réalisée.
- Pas de pollution du fluide à étancher par le fluide de Inconvénients :
barrage. - Pollution du fluide pompé par le fluide de barrage.
Propriétés du fluide à étancher : Propriétés du fluide à étancher :
- Contenant des particules abrasives – Très chargé. - Dangereux au contact de l’atmosphère (corrosif,
- Nécessitant la récupération des fuites. toxique, explosif, nucléaire).
- Ne tolérant pas de mélange avec un fluide extérieur. - Tension de vapeur élevée.
- Très fortement chargé.
- Peu lubrifiant.
pasp pref
Fig 42
Fig 44
(a) (d)
(b)
(c)
III.8. L’amorçage :
- Une faible quantité d’air arrivant dans le corps
d’une pompe peut la désamorcer, il faut donc
remplir d’eau toute la canalisation d’aspiration ainsi
que le corps de la pompe avant le premier
démarrage.
- Lorsque la pompe est en aspiration, un clapet anti
routeur est installé à la base de la tuyauterie et le
remplissage sera manuel. Clapet anti-routeur Fig 45
III.9. L’alignement :
- Le moteur et la volute sont fixés sur un
socle et séparés l’un de l’autre par un
accouplement semi-rigide constitué de
deux demi-accouplements reliés par une
pièce caoutchouteuse.
Fig 46
- Il faut toujours contrôler l’alignement
de l’arbre de la pompe sur l’arbre du
moteur avant la mise en rote.
III.10.2. Procédure :
1/- S’assurer tout d’abord que la pompe est en bonne état. Pour ce la, lorsque la pompe
fonctionne, fermer complètement la vanne coté refoulement et faire une mesure de Δp.
Comparer ensuite cette mesure avec la valeur donnée dans le document constructeur.
P4 g Q H
P2 = P3 = =
pompe pompe
P1 = P2 = P1 moteur
Fig 51
III.12. Erosion :
- Elle est produite par des particules solides contenues dans l’eau, véhiculées à grande vitesse,
et qui érodent le corps de pompe, la roue mobile et la bague d’étanchéité de la pompe. Elle
peut également provoquer une fuite à la garniture mécanique.
III.12.1. Diagnostique :
- L’érosion de la roue mobile et de sa bague d’étanchéité engendre une chute des
caractéristiques de la pompe, que l’on peut diagnostiquer en faisant une mesure de pression à
débit nul. Et comparer ensuite cette mesure avec la valeur donnée dans le document
constructeur.
III.12.2. Remède :
- lorsqu’une pompe subit régulièrement de l’érosion, le remède est simple et unique : il faut
supprimer les particules.
- On peut traiter par filtration ou lorsque les particules proviennent du tartre (calcaire), un
traitement antitartre résoudra le problème.
III.13. Exemples : Maintenance préventive d’un système motopompe :
III.13.1. Dessin d’ensemble :
Fig 52
Fig 53
Fig 54
ne