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Département SNV

Université Alger 1 Cours de Zoologie L2 2020/2021

Embranchement des ARTHROPODES


(Arthron = Articulation ; podos = pied)

L’Embranchement des Arthropodes ou Animaux à pattes articulées est, de loin, le groupe le


plus vaste et le plus diversifié du règne animal; il constitue environ 80 % du règne animal et
parmi eux 90 % sont des Insectes. Ils présentent un type d’organisation bien défini qui
toutefois les apparente aux annélides.

CARACTERES GENERAUX
 Cœlomates, protostomiens, hyponeuriens à symétrie bilatérale.
Cœlome extrêmement réduit chez les Arthropodes, il disparaît secondairement et n’est plus
représenté chez l’adulte que par des lacunes sanguines.
 Invertébrés terrestres, aquatiques et aériens.
 Corps segmenté (métamérisé), recouvert d’une cuticule (chitine+sclérotine+cuticuline) plus
ou moins rigide et épaisse constituant l’exosquelette. La chitine peut s’imprégner de calcaire
formant une croûte (cas des Crustacés).
 Le corps porte de nombreux appendices = expansions articulées, mobiles, de formes
variées et à rôles multiples:
- sensoriel (antennules, antennes),
- masticateur (pièces buccales, pattes-mâchoires),
- préhensile (chélicères, pattes thoraciques),
- locomoteur (pattes),
- défensif (chélicères, uropodes),
- respiratoire (branchies externes)
- reproducteur (gonopodes).
 Comme la carapace est rigide, la croissance ne peut se faire que grâce à des mues successives
discontinues (changement d’exosquelette). La dépouille rejetée est appelée exuvie.
 Les organes sensoriels les plus caractéristiques sont les yeux dont il existe deux sortes :
a) Yeux simples ou ocelles.
 Yeux composés (Crustacés et Insectes) : comprennent plusieurs milliers d’éléments appelés
ommatidies ou facettes.
 Le corps d’un Arthropode est formé de 3 régions :
1. La tête : Partie antérieure indivise qui comprend une petite région = Acron ou
Prostomium comparable au lobe céphalique des Annélides auquel s’est ajouté un
certain nombre de segments fusionnés. La première paire d’appendices peut avoir soit
un rôle sensitif (olfactif-tactile) : les antennes, soit un rôle d’organes préhensiles
(pinces ou crochets): les chélicères. Les autres appendices sont disposés au niveau de
la bouche et servent de pièces masticatrices.
2. Le tronc : divisé en thorax (vers l’avant) et abdomen (vers l’arrière). Il y a parfois fusion
des premiers segments thoraciques à la tête; si la fusion est complète on a un
céphalothorax.

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3. Le telson ou pygidium : Dépourvu d’appendices; il est percé par l’orifice anal visible
ventralement.
 Le tube digestif est constitué de 3 régions:
1. La région antérieure ou stomodéum, d’origine ectodermique, Le stomodéum présente
fréquemment des zones spécialisées (œsophage, pharynx, jabot, gésier, moulin
gastrique etc.); des cœcums et glandes lui sont annexés.
2. La région moyenne ou mésentéron, d’origine endodermique constitue un lieu de
sécrétion d’enzymes digestives dont le rôle est d’absorber les produits de la digestion.
3. La région postérieure ou proctodéum, d’origine ectodermique est tapissée par une
enveloppe cuticulaire. Des muscles lui assurent les mouvements péristaltiques.
 L’appareil respiratoire :
a. Arthropodes aquatiques : Chez les Crustacés, la respiration est assurée par des branchies.
Chez les petites formes la respiration est cutanée.
b. Arthropodes terrestres : Ils respirent à l’aide de trachées, de poumons et parfois,
possèdent une respiration cutanée.
- Les trachées: Cas des Myriapodes, Arachnides et Insectes. Ce sont des invaginations
tubulaires du tégument avec épiderme et cuticule. Elles s’ouvrent à l’extérieur par des
stigmates qui présentent souvent un dispositif d’occlusion.
- Les « poumons » ou poches pulmonaires, propres aux Arachnides sont des poches sous
forme de lames feuilletées empilées dans lesquelles arrive le sang; ils communiquent avec
l’extérieur par un orifice situé souvent à la base d’appendices vestigiaux.
 Appareil circulatoire : non clos, représenté par un long tube contractile ou «cœur présentant
des perforations à disposition métamérique: les ostioles; puis le sang tombe dans des
lacunes où baignent les organes.
 Le système nerveux : Il est construit sur le plan Annélidien et c’est là une raison essentielle
pour rapprocher les deux embranchements. Il comporte 3 parties :
- le « cerveau » divisé en 3 régions : le protocérébron, le deutocérébron et le tritocérébron.
- La chaine nerveuse ventrale : possède, en principe, une paire de ganglions par métamère
(d’où partent 3 nerfs) réunis par de courtes commissures transversales.
- Le système sympathique : issu du tritocérébron, innerve la région antérieure du tube
digestif et le système intestinal en rapport avec la chaîne nerveuse ventrale. Ce système
est réduit chez les Myriapodes et surtout chez les Chélicérates.
 Reproduction : gonochorisme (sexes séparés) chez les Hexapodes, hermaphrodisme fréquent
chez les Crustacés, rarement par parthénogénèse.

TEGUMENT ET CUTICULE
L’épiderme (cellules épithéliales=cellules ectodermiques) des Arthropodes sécrète une
cuticule plus ou moins molle et parfois rigide riche en chitine dont l’épaisseur et la consistance
varient selon les régions du corps.
1. Structure de la cuticule : Dans les zones les plus dures et rigides du tégument, cette cuticule
comprend trois couches qui sont de l’extérieur vers l’intérieur :
a) l’épicuticule : couche externe mince, inextensible et imperméable; c’est une couche qui
s’oppose à la perte d’eau par évaporation.
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b) l’exocuticule : couche colorée (brune) homogène dure représente le tiers ou la moitié de
la cuticule. Elle est formée par une quantité réduite de chitine et par une protéine tannée :
la sclérotine, qui présente quelques ressemblances avec la kératine des vertébrés.
c) l’endocuticule : couche épaisse, élastique incolore représente la partie inférieure de la
cuticule.
2. Les cellules épithéliales (épiderme) : cellules jamais ciliées disposées en une seule couche
régulière. Elles participent à la constitution des soies, d’épines, d’écailles de formes variées.
Certaines de ces cellules deviennent glandulaires.

Evolution de la cuticule au cours de la mue :


Le rejet périodique de l’ancienne cuticule ou exuvie est un phénomène physiologique
complexe ou mue dont le développement peut être scindé en 4 étapes :
- 1ère étape : décollement de la cuticule de l’épiderme.
- 2ème étape : sécrétion de la nouvelle cuticule; d’abord l’épi, puis l’exo et ensuite
l’endocuticule.
- 3ème étape: digestion partielle de l’ancienne cuticule : l’organisme secrète un liquide
exuvial riche en enzyme qui s’insinue entre les 2 couches cuticulaires et digère les parties
profondes d’abord (endocuticule) tout en respectant la nouvelle cuticule.
- 4ème étape: exuviation : au terme de ce processus de digestion, l’animal quitte son
ancienne dépouille grâce à des contractions des muscles et dégage une exuvie.

Les recherches ont conduit à admettre que le déterminisme de la croissance et de la mue est
d’origine hormonale.

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Classe des Insectes


Arthropodes, antennifères, hexapodes, trachéates à sexes séparés, dont les orifices génitaux
sont situés à la partie postérieure du corps.
Leur corps comprend trois régions : la tête, le thorax et l’abdomen.

Morphologie externe d’un Insecte (Criquet)

1) La Tête : Composée de six segments fusionnés entre eux, ainsi qu’une courte région indivise =
Acron. Les appendices céphaliques sont représentés par :
- 1 seule paire d’antennes
- sur la face dorsale de la tête ou sur les côtés, il y a une paire d’yeux composé et trois ocellés
disposés en triangle (yeux de structure simple).
- 3 paires appendices buccaux :
L’architecture buccale fondamentale est la même pour tous les insectes : labre (lèvre
supérieure), labium (lèvre inférieure), mandibules, mâchoires.

 Le régime alimentaire des insectes est varié :


a. Omnivores : mangent tous les aliments, il est à constater que les omnivores sont généralement
associés à l’homme et à son habitat (ex. les Blattes).
b. Phytophages : - Mangeurs de feuilles chenilles de papillons sauterelles.
- Suceurs de sève : Puceron (Hémiptères)
- Buveurs de nectar : Abeille
- Mangeurs de pollen : Abeille
- Mangeurs de bois : insectes Xylophages (Termites, présence de levures ou de Flagellés
symbiotiques).
c. Saprophages : mangeurs de débris organiques. Asticots de mouches coprophages (se
nourrissent de bactéries qui pullulent dans les excréments).
d. Carnivores : mangeurs de chair. Carabe hématophage, Moustiques, Puces se nourrissent de
sang.

 Adaptation des pièces buccales au régime alimentaire

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a. Type broyeur : type primitif. (Omnivores et carnivores) : Coléoptères, Orthoptères, Odonates,
nombreuses larves d’insectes.
b. Type broyeurs lécheur (labial) Hyménoptères (Abeille) :
- mandibule faible
- allongement et soudure de la lacinia et de la galéa.
- allongement des gloses pour constituer une langue creusée d’une gouttière capillaire
utilisée pour pomper le nectar des fleurs.

c. Type suceur (maxillaire) : Lépidoptères (papillons) :


- mandibule absente
- allongement des maxilles pour former la trompe = tube aspirateur.
d. Type piqueur suceur (maxillaire)
- Hémiptères (punaise des champs)
- Homoptères (cigale)
- mandibules et maxilles transformées en stylets servant à perforer la peau des animaux
ou végétaux.
e. Type piqueur suceur (Labro - pharyngien)
- Diptères (Culicidés = moustiques, tabanidés = taon.)
- Mandibules, maxilles, hypopharynx, labre, épipharynx allongés en stylets contenus dans
le labium en forme de gouttière.
- Hypopharynx traversé par le canal des glandes salivaires (d’où possibilité de transmission
de maladies).

 Organes de la vision
- Trois ocelles disposés en triangle (ocelle = œil à structure simple)
- une paire d’yeux composés : formé par un ensemble d’éléments visuels (ommatidies),
comprenant chacun : un cristallin des cellules sensorielles et pigmentaires.

2) Thorax
- Trois segments : prothorax, mésothorax et métathorax. Chacun de ces segments est
muni d’une paire de pattes formées de : hanche ou Coxa, Trochanter, Fémur, Tibia et
Tarse (avec 5 articles au maximum).

Adaptation des pattes


o au saut : Orthoptères, allongement du tibia et du fémur.
o à la vie fouisseuse : (courtilière), tibia et tarse aplatis.
o à la nage : Coléoptères et Hémiptères aquatiques, Elargissement de l’appendice et garniture
soyeuse importante.
o à la récolte du pollen : Abeille, 3ème paire de pattes (Corbeille).
o au nettoyage de l’antenne : Abeille, 1ère paire de pattes.
o à la préhension : Mante religieuse, grand allongement de la hanche, fémur et tibia. Ce
dernier s’engage dans une gouttière du fémur.
o à la marche sur surface rugueuse (griffes) : Abeille.
o à la marche sur surface lisse (ventouse) : Abeille.

Ailes : portées par le mésothorax et le métathorax. Elles présentent des nervures longitudinales
et transversales.
o Coléoptères : 1ère paire d’ailes transformées en étui corné :
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ème
o Diptères : 2 paire d’ailes transformées en Balanciers = organe d’équilibration (Mouche,
Moustique).
o Hémiptères : la partie terminale de la 1ère aile est membraneuse, la base est cornée.
o Lépidoptères (ou papillons) : Ailes recouvertes d’écailles.
o Poux, Puces, Punaises des lits : disparition des ailes (parasitisme).
o Synchronisation des ailes durant le vol (dispositif d’accrochage) : Abeille.

3) Abdomen
- Au maximum 12 segments dépourvus d’appendices
- L’orifice génital est soutenu par des pièces chitinisées = armature génitale.
- Chez certaines femelles l’armature génitale s’allonge et constitue un appareil de ponte
appelé Oviscapte ou Tarière (Orthoptères). Chez l’Abeille ouvrière, la tarière se transforme
en un aiguillon (dard) en relation avec des glandes à venin.
- Chez certains insectes, l’abdomen porte latéralement une paire de cerques (Cafards). Chez
les Forficules (perce-oreille), les cerques sont transformés en pinces.
- Les segments abdominaux ainsi que les deux derniers segments thoraciques portent
latéralement les orifices respiratoires = stigmates.
- Les œufs des insectes sont généralement assez gros, du type centrolécithe (vitellus au
centre et le protoplasme à la périphérie).
- Les spermatozoïdes sont souvent réunis en spermatophores.

Développement post –Embryonnaire (larvaire) chez les insectes

La métamorphose est une caractéristique importante dans le développement des insectes. Elle
s’effectue de diverses manières et a lieu généralement après éclosion de l’œuf, selon des
modalités et à des degrés variés :
- Stade Larvaire : plusieurs stades, et diverses appellations: chenille, Asticot.
- Stade Nymphal (stade de repos), plusieurs appellations : Nymphe, chrysalide, pupe.
- Stade Imago ou jeune adulte.
A l’éclosion, le jeune peut être semblable à l’adulte ou avoir une forme voisine de celui-ci, il en
diffère par la taille et par des organes génitaux non fonctionnels.

1. Développement sans métamorphose = Amétabolie : c’est le cas de tous les insectes inférieurs
(insectes aptérygotes) et de certains insectes aptères (pou, punaise des lits).

Chez tous les autres insectes, à l’éclosion, l’insecte se présente sous une forme de Larve libre
qui grandit et complète son organisation par des mues successives. On distingue deux cas :

2. Développement à métamorphose incomplète = Hétérométabolie


a. Insectes Paurométaboles : La larve ne diffère de l’adulte que par sa taille, l’absence des
ailes et l’état des organes génitaux. Elle a le même régime alimentaire et la même
écologie que l’adulte ou imago.
A partir d’un stade larvaire, les ailes se présentent sous forme de deux fourreaux alaires
ou ptérothèques. Cas des Orthoptères et de la plupart des Hémiptères.

b. Insectes Hémimétaboles : La larve a une écologie différente de celle de l’adulte. La


dernière mue ou mue imaginale provoque des modifications importantes : perte des
caractères propres et adaptatifs au milieu dans lequel vit la larve. Cas des Odonates,
certains Hémiptères, Ephéméroptères.

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3. Développement à métamorphose complète = Holométabolie
La larve diffère de l’adulte par sa forme, son mode de vie et son régime alimentaire. Dans le
développement post-larvaire, il y a un stade particulier réalisé après une mue nymphale, stade
de repos (Nymphe) au cours duquel se déroulent des modifications importantes : destruction
de tissus larvaires et édification de certains tissus de l’adulte. Cas des Diptères, Coléoptères,
Hyménoptères, Lépidoptères.

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Classe des Crustacés


Généralités
 Animaux essentiellement marins ou dulcicoles, rarement terrestres (Cloporte).
 Plus de 30 000 espèces; leur taille oscille entre 1 mm (Copépodes du plancton marin) et 3 à 4m
(crabe géant du Japon : Macrocheira kœmpferi). Ils présentent une très grande variété de
formes. Le rôle qu’ils jouent dans la mer est comparable à celui des Insectes sur terre.
 Antennates (2 paires d’antennes) ; Mandibulates (1 paire de mandibules)
 Cuticule incrustée de sels minéraux (50 % de CaCO3 + 5 à 19 % de phosphates de Ca et de Mg
chez les formes supérieures formant une croûte (Crusta) d’ou le nom du groupe.
 Appendices construits sur le plan biramé et adaptés à diverses fonctions. La structure des
appendices est un élément important de la systématique des Crustacés.
 Deux groupes : Entomostracés = Crustacés inférieurs de petite taille ; Malascostracés =
Crustacés supérieurs de grande taille à exosquelette plus épais.
 Respiration branchiale : presque tous les Crustacés respirent l’O2 dissous dans l’eau et
l’absorbent par des branchies ou à travers leur tégument; le Cloporte, qui vit en milieu aérien et
les formes parasites font exception à la règle.
- Chez les Entomostracés : La respiration est généralement cutanée (quelque fois branchiale)
et les échanges respiratoires s’effectuent par toute la surface du corps qui est revêtu d’une
mince cuticule (ex. : Branchiopodes).
- Chez les Malacostracés : La respiration est branchiale et s’effectue au niveau des filaments
ou lamelles branchiales portés par des appendices différents selon les groupes.
 Appareil circulatoire: système lacunaire non clos. Le sang entre dans le cœur par des ostioles
paires et ressort par des artères antérieure, latérales et postérieure.
- Chez les Entomostracés : en général, pas de cœur (ou très petit). Les mouvements du corps
suffisent à entrainer le sang dans un système de lacunes hémocœliennes. (Copépodes et
Ostracodes).
 Appareil digestif : Le tube digestif comprend 3 parties: l’intestin antérieur (stomodéum),
l’intestin moyen (mésentéron) et l’intestin postérieur (proctodéum). Seul l’intestin moyen est
d’origine endodermique. Les intestins antérieur et postérieur, possèdent une cuticule chitineuse
qui se renouvelle au moment de la mue.
 Appareil excréteur: les Crustacés ont un cœlome réduit et comme chez tous les animaux à
cœlome réduit les métanéphridies sont hautement modifiées. Seules les métanéphridies
céphaliques demeurent et parmi celles-ci on ne trouve que celles qui sont situées sur les
segments antennaires ou maxillaires: donc chez les Crustacés, les organes excréteurs sont
représentés par deux paires de glandes: glande antennaire ou glande maxillaire qui s’ouvrent à
la base des appendices correspondants.
 Appareil génital: Les Crustacés sont gonochoriques (sexes séparés). Le dimorphisme sexuel est
très marqué, le mâle est généralement plus petit que la femelle (chez quelques formes
parasites c’est un organisme minuscule vivant attaché au corps de la femelle).
- Les organes génitaux ne s’ouvrent pas au niveau du dernier métamère : Les orifices génitaux
mâles sont situés à la base des dernières pattes locomotrices.
- Les orifices femelles sont situés à la base de la paire de pattes locomotrices correspondant
au 6ème segment thoracique.
- Larve des Crustacés caractéristique = larve nauplius.
- Chez la plupart des Crustacés, le développement se fait à partir des œufs pondus par la
femelle (oviparité) après accouplement et fécondation; mais certaines formes, comme les
daphnies, se reproduisent par parthénogenèse. Les œufs émis en quantité variable selon
l’espèce (jusqu’à 3 millions chez le tourteau = espèce de Pagure) restent portés par la
femelle, soit fixés aux pattes abdominales = pléopodes (squille) soit inclus dans une chambre
incubatrice (daphnie) ou encore suspendus à l’abdomen dans des sacs (Copépodes).
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