Le réseau hydrographique est caractérisé par la confluence des trois principaux oueds à l’aval

de la ville de Guelmim : oued Oum Laâchar, oued Seyad et oued Noun, ces oueds débouchent
pour former oued Assaka qui constitue l’unique exutoire du réseau hydrographique vers
l’océan atlantique. Après avoir traversé des gorges étroites, les trois oueds précités
deviennent de grand pourvoyeurs en eaux de crues qui s’observent généralement pendant la
période Décembre-Mars.

Le contexte hydrologique et géomorphologique de la ville de Guelmim est à l’origine des

inondations des sites limitrophes de ces cours d’eau notamment l’oued Oum Laâchar, l’oued
Tayert et l’oued Assif Ouzrou.

Dans ce qui suit on s’intéressera plus aux oueds Oum Laâchar & Assif Ouzrou du fait du grand
risque qu’ils constituent pour la ville de Guelmim.

En effet, les eaux d’engorgement de l’oued Oum Laâchar prennent une anomalie
topographique et se répartissaient suivant deux lignes d’écoulement majeurs pour envahir,
par la suite, les quartiers El Mourabitine et Targa Oufella.

Aussi, d’autres quartiers de la ville sont menacés de submersion par les eaux de ruissellement
sur le réseau viaire. Il s’agit de la zone bordant le talweg Targa Oufella et certaines parties des
quartiers, Ellouh et Lalla Meriem. En effet, ces quartiers se trouvent sur des lignes
d’écoulement des eaux ruisselantes par ce qu’ils sont topographiquement situés en zones de
dépressions.

En outre, l’absence de caniveaux d’eaux pluviales dans le réseau d’assainissement et

l’imperméabilisation imputable à l’urbanisation, augmentent de façon conséquente la
vulnérabilité desdits quartiers aux eaux pluviales et les exposent au danger des inondations.