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générale
- L’absorption
- La distribution
- Le métabolisme
- L’élimination
Absorption
– du principe actif,
– de la forme galénique,
– de paramètres liés au patient (variabilité interindividuelle),
– des thérapeutiques ou aliments associés, …
Notions de pharmacocinétique
• L’absorption
Principales voies d’administration d’un médicament :
La voie orale
La voie intra veineuse (pas de résorption, biodisponibilité de 100%)
La voie sous cutanée (résorption lente)
La voie intra musculaire (résorption assez rapide)
La voie inhalée (absorption rapide)
La voie rectale
….
Principales voies d’administration des médicaments
Cinétiques des concentration plasmatiques d’un PA administré par voie orale et en IV
Notions de pharmacocinétique
• Biodisponibilité (F)
Fraction de la dose de médicament administré qui
atteint la circulation générale.
M + P ↔ M-P
Il existe un équilibre entre la forme libre active et la forme liée inactive
On peut avoir compétition entre deux PA vis-à-vis de leur liaison aux protéines
plasmatiques, l’un déplaçant l’autre, d’où augmentation de la ou des formes
libres actives d’un ou des PA → interactions médicamenteuses
Notions de pharmacocinétique
• La distribution
la liaison aux protéines plasmatiques est
caractérisée par :
- l’affinité du PA pour les protéines plasmatiques
(importance et solidité de la liaison PA-Protéine)
- le pourcentage de PA lié
(d’un % proche de 0 pour le paracetamol à 97% pour le previscan)
Notions de pharmacocinétique
• Le volume apparent de distribution
Volume fictif (en L) dans lequel se serait
distribué le médicament si sa concentration
tissulaire était homogène (càd concentration
tissulaire moyenne identique à celle du
plasma).
Concentration d’un PA à Demi-vie courte et/ou avec des administrations peu fréquentes
Notions de pharmacocinétique
• Administrations répétées
Lorsque la fréquence d'administration d'un médicament est suffisante ou
que sa demi-vie est suffisamment longue, il persiste une concentration
résiduelle du médicament lors de ses administrations ultérieures et ceci
jusqu'à atteindre une concentration maximale ou plateau.
-…
Notions de pharmacocinétique
• La distribution : phase tissulaire
Différents modes de transport au niveau cellulaire :
-Diffusion au travers de la
membrane cellulaire (PA
liposoluble)
- Transport passif (dans le sens
du gradient de concentration)
- Transport actif (via des
transporteurs, contre un
gradient de concentration)
-…
Notions de pharmacocinétique
• La distribution : phase tissulaire
Il existe des transporteurs membranaires dont le rôle est
d’expulser les xénobiotiques de la cellule (protection
cellulaire). La diffusion des PA, substrat de ces
transporteurs, est réduite.
Le premier transporteur
d’efflux identifié est la
glycoprotéine P (P-gp),
produit d’expression du
gène MDR1 (multidrug
resistance protein).
Notions de pharmacocinétique
• La distribution : phase tissulaire
La P-gp est particulièrement abondante au
niveau :
- des cellules de l’intestin,
- du foie (excrétion biliaire),
- du tubule contourné proximal du rein (élimination urinaire),
- de la barrière hémato encéphalique,
- de la barrière testiculaire et au niveau du placenta.
Notions de pharmacocinétique
• La distribution : phase tissulaire
la glycoprotéine-P :
- limite l’absorption,
- facilite l’élimination par la bile ou l’urine,
- réduit la pénétration de nombreux
médicaments au niveau du SNC, des
testicules et du placenta (effet barrière).
Notions de pharmacocinétique
Notions de pharmacocinétique
• La distribution : phase tissulaire
La distribution tissulaire d’un PA sera bonne si :
- Il a une forte affinité pour les tissus,
- Il a une forte proportion de forme non ionisée,
- Il est lipophile,
- l’irrigation des organes et tissus cibles est importante,
- Il n’est pas substrat de transporteurs d’efflux,
Notions de pharmacocinétique
• Le métabolisme (biotransformation)
- Modifications chimiques (réactions
enzymatiques, hydrolyse) que subit un PA
inhibiteur du CYP450
+
substrat à coefficient d’extraction hépatique élevé
(F faible)
=
↑ du pic de concentration plasmatique
(Cmax) du substrat
CL = Q x E,
- l’âge
(immaturité de nombreux systèmes enzymatiques chez le nouveau-né ou
diminution des activités enzymatiques chez la personne âgée),
- les maladies hépatiques (hépatites, cirrhose, …)
- les interactions médicamenteuses avec des
inducteurs ou des inhibiteurs enzymatiques.
Notions de pharmacocinétique
• L’élimination fécale
→ La clairance hépatique
Concentration cible
Hypertension, tachycardie,
mouvements, laryngospasme, Sous-dosage
mémorisation, …
temps
D’après Sztark
Notion de pharmacodynamie
• Notion agoniste / antagoniste
Agoniste = molécule capable de stimuler un récepteur
et d’aboutir à une réponse cellulaire
• Définition :
– Injection d’un
anesthésique local au
contact des fibres
nerveuses afin de
bloquer la conduction
(bloc
supraclaviculaire,
axilaire, fémoral,
iliofascial, nerf
sciatique, ….)
L’anesthésie générale
• Mix entre hypnose, analgésie et myorelaxation
• Provoque :
– Une dépression neurologique
– Une dépression respiratoire
– Une dépression hémodynamique
– Une dépression thermique
• Implique de :
– Protéger les voies aériennes
– De contrôler la respiration (spontanée ou mécanique)
– De contrôler et compléter la volémie du patient
(maintien d’une normovolémie)
– De le réchauffer
– Contrôler la glycémie
L’anesthésie générale
• Objectifs :
– Hypnose / sédation (perte de
conscience, amnésie complète) :
hypnotiques
– Analgésie : morphiniques
– Relâchement musculaire ; absence de
réponse motrice ou végétative à la
stimulation chirurgicale : curares
L’anesthésie générale
• Les différentes étapes :
– Consultation d’anesthésie (> 30 jours avant la chirurgie)
– Visite préanesthésique (la veille de l’intervention)
– Prémédication (Hydroxyzine, midazolam, …)
– +/- anesthésie locorégionale
– Oxygène
– Anesthésie
• Induction (hypnotique (IV ou inhalé) + analgésique morphinique
+/- curare)
• Entretien (hypnotique (IV ou inhalé) + analgésique morphinique
+/- curare)
• Réveil (SSPI environ 1h; gestion des NVPO, gestion de la
douleur post opératoire)
– Post opératoire
• douleur, nausées/vomissement, transfusion, antibiotiques, …
Drogues utilisées en anesthésie
• Anesthésie générale (AG) :
– La recette est "anesthésiste-dépendante" et il en sera
toujours ainsi, forcément
– De grandes tendances :
• Sédation :
– Sévoflurane ou desflurane
– Propofol (grosses répercussions hémodynamiques)
– Kétamine
– Midazolam
• Curare :
– Atracurium
Drogues utilisées en anesthésie
Exemple n°1
Exemple n°2
Les hypnotiques
Anesthésie
générale
Objectif recherché : hypnose
• Hypnotiques IV non barbituriques
DCI Spécialité
Propofol Diprivan®
Etomidate Hypnomidate ®
Kétamine Kétalar®
Midazolam Hypnovel®
• Notion de pharmacodynamie :
– Puissance : CAM = Concentration alvéolaire minimale
• CAM 50 = concentration pour laquelle 50% des patients bougent à l ’incision
• CAM 50 à l’O2 pur : Desflurane 6 % < Sévoflurane 2,0 %
– Effet protecteur myocardique
– Potentialisation de l’effet des myorelaxants
– Hyperthermie maligne per-anesthesique (EI
grave) : Antidote = dantrolène IV
Les hypnotiques inhalés
Recommandations d’Experts pour le Risque d’HYPERTHERMIE MALIGNE en Anesthésie Réanimation SFAR - CRC 12 septembre
2013
Les morphiniques
• Généralités
– Objectif recherché :
• stabilité hémodynamique,
• analgésie (suppression de la douleur)
– Tronc cérébral
• Augmentation des contrôles descendants inhibiteurs)
– Thalamus
• (Modulation de la transmission nociceptive)
Les morphiniques
• Physiologie de la nociception
Les morphiniques
• Notion de pharmacocinétique :
• Différences principales : puissance, délai et durée d'action
• On distingue :
– Curares non-dépolarisants :
• Antagonistes compétitifs des récepteurs à l’acétylcholine (nicotiniques)
• Antagonisés / anticholinestérasiques ex néostigmine (Prostigmine®) +
atropine)
– Curares dépolarisants :
• Indication : induction séquence rapide estomac plein
• Agonistes non compétitifs des récepteurs à l’acétylcholine (nicotiniques)
• La succinylcholine est dégradée par des pseudocholinestérases plasmatiques, en un
temps beaucoup plus long que la dégradation de l'acétylcholine par l'acétylcholinestérase
d’où ouverture prolongée du canal ionique du récepteur nicotinique qui rend la fibre
musculaire inexcitable.
Salle de réveil post-interventionnelle (SSPI)