Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
FEDOUA TAGHZOULTI
EL-KHALFAOUY SOUKAYNA
1
PLAN
Introduction
1. La notion RSE
2. Evaluation de RSE
3. Les enjeux de RSE
1. Définition de La QVT
2. Les principes de la qualité de vie au travail
3. Les dimensions de la QVT
Conclusion
2
Introduction
La responsabilité sociétale des entreprises définit l’intégration des problématiques sociales
et environnementales des entreprises au cœur de leurs activités.
On dit d’une entreprise qu’elle a une démarche RSE efficiente lorsque celle ci intègre les
préoccupations liées à l’environnement et à l’aspect social au sein de sa stratégie de
développement et notamment au travers des interactions entre les diverses parties
prenantes. Il s’agit ici de prendre en compte les acteurs externes, principalement dans un
soucis d’image et de réputation, mais également d’accorder une importance particulière au
personnel en interne, salariés et collaborateurs.
En effet, il est bien connu que le bien être au travail est un vecteur de performance, lorsque
les salariés adhèrent à la culture d’entreprise et se sentent à l’aise dans leur environnement
de travail. Pour éviter les risques de surmenage et de dépression, les responsables RSE des
entreprises, en collaboration avec les responsables RH, doivent veiller à améliorer les
conditions de vie au travail afin de motiver les salariés, et ainsi augmenter l’efficacité au
travail par la même occasion.
Ainsi, il est primordial d’appréhender la RSE comme une démarche de performance globale,
qui a pour objectif l’équilibre entre rendement économique, égalité sociale et sauvegarde de
l’environnement notamment par le biais du développement durable.
En ce qui concerne la dimension sociale/ sociétale qui nous intéresse tout particulièrement,
la RSE permet de faire le lien avec la qualité de vie au travail dans la mesure où elle soulève
des questionnements et encourage des actions en rapport avec le respect des droits
humains, l’égalité au travail, les relations et conditions de travail ainsi que le dialogue et
la motivation des salariés.
Il est alors question de chercher de nouvelles techniques dans le but de concilier
performance et organisation du travail qui ensemble favorisent des conditions de travail
optimales, grâce auxquelles chacun des salariés pourra se sentir bien au travail et pourra de
la sorte réaliser un travail efficace et afficher des résultats positifs qui ne feront qu’améliorer
le succès et la rentabilité de l’entreprise.
3
Section 1 : Généralité sur la RSE
1. la notion RSE
La notion de responsabilité sociétale des entreprises est apparue dans les années 1960 dans
la littérature anglo-américaine consacrée aux entreprises. Elle est la conséquence des
demandes émanant d'associations écologiques et humanitaires de mieux prendre en compte
les impacts sociaux et environnementaux des activités des entreprises. Elle est la déclinaison
à l'entreprise des concepts de développement durable.
En d'autres termes, la RSE c'est « la contribution des entreprises aux enjeux du
développement durable ».
Une entreprise qui pratique la RSE va donc chercher à avoir un impact positif sur la société
tout en étant économiquement viable. Il s'agit d'intégrer les préoccupations sociales et
environnementales dans les stratégies des entreprises et dans leurs activités
opérationnelles.
- La responsabilité économique ;
- La responsabilité légale ;
- La responsable morale.
Responsabilité économique
4
En effet, une entreprise à même d'enregistrer des bénéfices peut demeurer active et
employer des travailleurs.
Dans le cadre du cours de politique d'entreprise, la mission d'entreprise est de produire les
biens et/ou services et de les mettre à la disposition de la société humaine, la maximisation
de la richesse des actionnaires, n'est qu'objectif spécifique parmi tant d'autres qui concours
à la réalisation de l'objectif ultime de l’entreprise.
Responsabilité légale
La responsabilité morale
Celle-ci concerne ce que l'on juge bon ou approprié. Elles vont au-delà de la loi et amènent
les gestionnaires à prendre leurs décisions en s'appuyant sur ce qu'il convient de faire. Les
employés d'une entreprise se laissent guider par la politique et les normes écrites de leur
organisation, lesquelles leur indiquent la bonne manière d'agir. Nous faisons ici allusion à
l'éthique d'une organisation, c'est-à-dire à un code de conduite qui s'applique à tous ses
membres.
Une démarche RSE implique de mettre en place des actions et des outils spécifiques qui
touchent tous les volets de l’activité de l’entreprise et comportent des enjeux économiques,
sociaux, environnementaux mais aussi liés à la gouvernance et aux parties prenantes
Les actions menées dans le cadre d’une politique RSE, notamment en matière d’achats
responsables, participent également à la construction d’une relation saine et équilibrée avec
les fournisseurs et les sous-traitants de l’entreprise.
5
Accroître les revenus : Il existe un véritable marché de la RSE. En effet, de plus en plus
d’entreprises et de personnes sont soucieuses de ces dimensions sociales et
environnementales. De ce fait, intégrer la RSE au sein de son entreprise, permet d’attirer des
clients, des investisseurs qui partagent les mêmes valeurs et qui sont eux-aussi engagés mais
également de motiver ses collaborateurs.
Réduire les coûts : Les mesures liées à la RSE revoient l’utilisation des ressources et tentent
de réduire les impacts environnementaux. De ce fait, des économies peuvent être faites,
comme l’économie d’énergie par exemple, toutes ces choses qui participent à
l’endommagement de notre planète et représentent des coûts pour l’entreprise.
Gérer les risques et l’incertitude : Cet engagement volontaire de la part des entreprises met
en place des actions et des programmes sociaux qui assurent une plus grande indépendance
des entreprises vis-à-vis des gouvernements. Il y a une prise de conscience qui se met en
place et qui se généralise.
Maintien de la licence sociale d’exploitation : Selon les principes de la RSE, il est important
de maintenir des liens avec l’ensemble de la société (populations locales, employés et
gouvernements). Il s’instaure alors une véritable relation de confiance et d'entrain de entre
les différentes parties prenantes.
La RSE comporte un volet social important qui se traduit par des objectifs en matière de
conditions de travail, de bien-être et de motivation des collaborateurs. Les actions mises en
place visent à favoriser la qualité de vie au travail, à encourager le dialogue dans un cadre de
travail serein.
Déployer une politique RSE, c’est également l’opportunité pour l’entreprise de s’intéresser à
tout l’écosystème dans lequel elle évolue et aux conséquences de ses activités sur
l’environnement. Elle identifie ses principaux impacts (émissions de gaz à effet de serre,
consommation de ressources, production de déchets, pollutions...), définit et met en œuvre
un plan d’action pour les réduire et mesurer ses résultats.
La RSE est un enjeu prépondérant dans nos sociétés actuelles. Il est important que les
entreprises prennent conscience que s’engager au niveau social et environnemental est une
obligation envers les groupes constitutifs de la société. En effet, elles doivent contribuer à
l’amélioration de la qualité de vie de nos sociétés. L’activité des entreprises doit profiter à
l’ensemble des individus. C’est pourquoi, il est primordial que les entreprises s’engagent à
contribuer au développement économique durable.
6
Section 2 : La QVT comme pratique de la RSE
1. Définition
La qualité de vie au travail désigne et regroupe sous un même intitulé les actions qui
permettent de concilier à la fois l’amélioration des conditions de travail pour les salariés et la
performance globale des entreprises, d’autant plus quand leurs organisations se
transforment.»
« Les conditions dans lesquelles les salariés exercent leur travail et leur capacité à
s’exprimer et à agir sur le contenu de celui-ci déterminent la perception de la qualité de vie
au travail.»
La qualité de vie au travail est donc un sentiment subjectif, lui-même influencé par des
conditions objectives de travail et d’organisation dans l’entreprise (voir schéma 1).
Capacité Condition
d’expression d’emploi et
et d’action de travail
Contenu
du travail
Perception
de la qualité
de vie au
travail
7
professionnel…), Conditions de vie extraprofessionnelles en relation avec le travail
(temps de transport, problèmes de santé…).
La capacité à s’exprimer et d’agir : Participatif (groupe de résolution de problèmes,
débats sur le travail…), Partenariat social (concertation, dialogue social…), Soutien
managérial (clarté des objectifs, reconnaissance…). , Soutien des collectifs (solidarité
métier, travail en équipe, échanges sur les pratiques…).
Le contenu du travail :
Autonomie au travail : pouvoir d’agir sur des éléments de la tâche (rythme,
procédure, choix des moyens, accès aux ressources, outils…) et de les combiner de manière
variée et adaptée à la situation de sorte à procurer un sentiment de maîtrise.
Valeur du travail : le sens du travail ou sa valeur est d’abord perçu par autrui
(client, bénéficiaire, hiérarchie, pair…) et renvoie au sentiment d’utilité.
Travail apprenant : il renvoie à la possibilité de mobiliser dans son exercice
professionnel un ensemble de compétences (relationnelles, émotionnelles, physiques,
cognitives…). Un travail apprenant rend le travail intéressant.
Travail complet : réaliser une tâche complète non seulement au plan
organisationnel (maîtrise d’un processus ou d’une séquence de processus), mais aussi
pouvoir évaluer les effets de mon activité en regard des résultats que j’en attends, et pouvoir
réduire l’écart entre les deux. Et donc de « piloter » ma performance (sentiment de
responsabilité).
2. L’attention doit être mise autant sur les éléments protecteurs et facteurs de bien-être et
d’épanouissement que sur les facteurs de mal-être et des situations à risque (tels que les
risques psychosociaux ou RPS), pour un regard plus équilibré sur le travail.
4. Les actions qui relèvent du contenu intrinsèque du travail (autonomie, variété des
tâches) et celles qui relèvent des conditions d’exercice (environnement de travail,
équilibre pro-perso, santé, mobilité) ont chacune leur place dans l’amélioration de la
QVT. La qualité et la fierté du travail bien fait doivent toutefois rester au coeur des
préoccupations.
8
5. La qualité relationnelle est un levier essentiel de la QVT. Les outils et méthodes
d’animation des séances de travail doivent viser le développement de l’intelligence
collective des équipes et l’acquisition de compétences relationnelles nouvelles tournées
vers la coopération.
6. Tout projet de QVT devrait s’inscrire dans un projet plus large de Responsabilité
Sociétale des Entreprises (RSE). L’attention portée au bien-être des salariés en interne
est un catalyseur puissant pour atteindre l’ensemble des parties prenantes, et agir
positivement et durablement sur l’écosystème de l’entreprise et la société .
L’ADN de l’entreprise
Définition : Cette première dimension désigne l’ensemble des caractéristiques propres à une
entreprise et définissent en grande partie l’expérience collaborateur au sein d’une société.
Sa démographie, sa culture et ses valeurs sont donc des éléments essentiels pour
développer une expérience employée.
9
Les enjeux de l’ADN de l’entreprise : Cette dimension influence directement la qualité de vie
au travail. Elle évalue les conditions qui contribuent à créer une atmosphère unique au sein
de l’entreprise. Elle permet également de faire rayonner l’image de marque d’une société.
Définition : Cette dimension rassemble les éléments clés composant le travail des
collaborateurs. Le travail est ici analyser dans son ensemble. La sécurité de l’emploi, les
opportunités de développement ou encore le sens donné à ce dernier permettent de
l’analyser en profondeur.
La santé et l’absentéisme
Définition : Ces deux concepts désignent à la fois la création d’un lieu de travail favorable au
bien-être physique et mental des employés ainsi que sa prévention continue pour le
pérenniser.
Les enjeux de la santé et de l’absentéisme : Un bon niveau de santé au travail reflétera une
bonne qualité de vie au travail et limitera au maximum les risques psychosociaux (RPS) ainsi
que leurs coûts pour l’entreprise.
Définition : Cette dimension représente les dynamiques collectives et relationnelles entre les
différentes personnes dans l’entreprise. La cohésion de groupe, le civisme ainsi que le
dialogue social sont des éléments favorisant l’épanouissement général des collaborateurs.
Les enjeux des relations au travail : Offrir une ambiance de travail agréable et saine favorise
l’épanouissement des collaborateurs et améliore la qualité de vie au travail perçu par ces
derniers.
Le management
10
Définition : C’est le cœur de la qualité de vie au travail ! Il s’agit des méthodes assurant le
fonctionnement opérationnel d’un collectif. Il permet de maintenir un esprit solidaire, de
promouvoir le meilleur de chacun et d’engager les collaborateurs sur le long terme.
Conclusion
11
La QVT et la RSE sont liées par un socle commun : le respect de l’humain. Une démarche QVT
efficace vient renforcer une stratégie de responsabilité sociétale. A l’inverse, en mettant en
place des pratiques RSE concrètes, l’entreprise contribue à une meilleure qualité de vie au
travail.
Prenons l’exemple de la crise sanitaire et économique du COVID-19 : une entreprise qui mise
sur la flexibilité au travail dans ses pratiques de RSE n’a pas de mal à favoriser le télétravail
lorsqu’il est nécessaire. Même en période de confinement, une entreprise peut participer au
maintien de la QVT.
Permettre le travail à distance, c’est réduire le stress et les risques psychosociaux liés aux
déplacements et à l’exposition d’un virus. C’est également réaliser que l’entreprise peut
participer à la réduction des émissions de CO2 en désengorgeant les routes et les transports
publics. Dans cette situation, RSE et QVT sont alignées !
12
Bibliographie
https://www.anact.fr/sites/anact/files/10questions-sur-la-qualite-de-vie-au-travail-
2016.pdf
https://www.humean.org/2018/05/15/principes-clefs-de-qualite-de-vie-travail-
jennifer-vignaud/#
http://www.movae.fr/2019/01/responsabilite-societale-des-entreprises-et-qualite-
de-vie-au-travail/
https://www.la-fabrique.fr/fr/publication/la-qualite-de-vie-au-travail-un-levier-de-
competitivite/
https://lekcio.com/management/la-qualite-de-vie-au-travail-et-la-rse-un-combo-
gagnant/
La responsabilité sociale de l'entreprise par Cédric ISUMO EKEMBE Université deKinshasa
https://www.memoireonline.com/08/10/3820/La-responsabilite-sociale-de lentreprise.html
Antoine PENNAFORTE, Jean-Louis GUIGNARD et Jean-Pierre HERBINIER
« les fondamentaux de la GRH » DUNOD 2018.
https://www.escadrille.org/fr/blog/environnement-social-responsabilite-
economique
13