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La paix aux sept chemins des Esséniens était la somme suprême de leur
enseignement ésotérique. Leur arbre de vie et leurs communions enseignaient
à l’homme son rapport avec les quatorze forces des mondes visibles et
invisibles. La Paix au Sept Chemins lui expliquait sa relation avec lui-même et
avec ses prochains, et lui montrait comment créer la paix et l’harmonie dans les
sept catégories de la vie. L’harmonie pour les Esséniens signifiait la Paix, avant
tout. Ils considéraient que la vie humaine pouvait être divisée en sept
compartiments : compartiment physique, compartiment mental, compartiment
émotionnel, compartiment social, compartiment culturel, compartiment du
rapport avec la nature et compartiment du rapport avec le cosmos
entier. L’homme, dans leur conception, est doté de trois corps fonctionnant
dans chacun de ces départements : un corps agissant, un corps sensible et un
corps agissant. Le pouvoir le plus important du corps pensant est la sagesse. Le
pouvoir le plus important du corps sensible est l’amour. La fonction du corps
agissant est de traduire la sagesse du corps pensant et l’amour du corps
sensible, en action s’inscrivant dans les univers sociaux et culturels de chaque
individu, et aussi, de permettre à cet individu d’utiliser les forces terrestres et
célestes. La Paix aux Sept Chemins explique l’utilisation de ces puissances et de
ces forces avec la plus grande clarté. Chaque jour, à midi, on consacrait une
Contemplation de Paix ; et chaque Sabbat était collectivement consacré à la
paix unique, au cycle complet couvrant toutes les phases de la vie de l’homme
accomplies pendant une période de sept semaines.
I-LA PAIX AVEC LE CORPS
Le mot employé par les Esséniens pour désigner le corps physique, en araméen
et en hébreu, signifiait la fonction du corps, le fait d’agir et de se déplacer. Cela
constituait une différence notable par rapport à d’autres systèmes de
représentation. Les Grecs par exemple, exaltaient le corps pour ses qualités
esthétiques, ses proportions et sa beauté, et ne lui attribuaient pas de valeur
plus profonde. Les Romains ne voyaient dans le corps qu’un instrument de
Lives en P
force et de puissance pour la conquête des nations, un support pour aller
planter l’aigle de Rome dans le sol de terres lointaines. Les chrétiens
médiévaux dédaignaient le corps, le considérant comme la source de tous les
problèmes rencontrés par l’homme, comme une barrière entre l’homme et
Dieu. Les Esséniens avaient une compréhension beaucoup plus profonde. Ils
savaient que le corps agissant, un corps en évolution depuis des centaines de
milliers d’années, contenait toutes les lois de la vie et du cosmos; et qu’il
renfermait les clés de l’univers tout entier. Ils examinaient le rôle du corps par
rapport au rôle global de l’homme dans l’univers, et l’idée qu’ils
s’étaient forgés de ce rôle était largement plus grandiose que celles qu’on peut
retrouver dans les autres systèmes de représentation du monde. Ils
considéraient que l’homme avait trois rôles : en premier lieu, un rôle
d’évolution individuelle ; en deuxième lieu, une fonction au regard de la planète
sur laquelle il vit ; et en troisième lieu, un objectif en tant qu’unité du
cosmos. Le corps agissant a son rôle à jouer dans chacun de ces trois
rôles. C’est un produit divin, créé par la loi pour un dessein du Créateur,
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nullement subordonné à quelque autre instrument de l’homme, ni à rien de ce
qui est présent à l’univers. C’est un contenant dans l’expectative, dans
l’expectative que l’homme fasse un usage conscient de ses énergies terrestres
et spirituelles. Les Esséniens savaient que l’homme n’est pas un être isolé dans
l’univers, mais qu’il est au contraire un être parmi d’autres êtres présents sur la
terre et sur d’autres planètes, et que tous ces êtres ont des corps agissants qui
évoluent exactement comme celui de l’homme. Tous ces corps agissants sont
donc reliés entre eux et interagissent les uns sur les autres. La santé corporelle
et la vitalité de chaque individu est par conséquent primordiales à la fois pour
lui-même et pour tous les autres êtres sur la Terre et sur toutes les autres
La
planètes. Les pratiques quotidiennes des Esséniens dérivaient de cette
conception dynamique et multiforme du corps agissant en tant que partie
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intégrale de l’univers tout entier. Leur santé et leur vitalité extraordinaires
étaient un résultat de cette conception. Ceux qui rejoignaient leurs Fraternités
C'E
recevaient un entraînement spécifique destiné à perfectionner leur corps
agissant dans chacun de ces trois rôles, et ils apprenaient à l’adapter aux
On
champs de forces en constant changement dans lequel ils vivaient et
agissaient. On leur enseignait les effets qu’ont sur l’organisme les différentes
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nourritures et les différentes forces naturelles de la terre, du soleil, de l’air et
de l’eau. On leur demandait de suivre certains rituels utilisant ces forces, par
exemple à démarrer chaque journée par une ablution d’eau froide et d’exposer
leur corps, une fois par jour, aux rayons solaires. C’est à travers des
expériences pratiques qu’ils apprenaient le pouvoir revitalisant de travailler Inscrip
dans les champs, les vergers et les jardins. On leur enseignait que les maladies
étaient causées par des déviations par rapport à la loi; ils apprenaient à soigner newslet
les maladies résultant de ces déviations. On leur enseignait les qualités et les
puissances curatives des différentes herbes et des différentes plantes ; ils * votre@em
apprenaient l’héliothérapie et l’hydrothérapie, et le régime approprié pour
chaque mal. On leur enseignait à respirer correctement ; ils apprenaient le
pouvoir de la pensée sur le corps agissant. Ils apprenaient la valeur matérielle M'abonne
et spirituelle de la modération en toute chose et que le jeûne est une technique
qui permet de régénérer le corps et de développer la volonté et, de cette Fin d’info
manière, augmenter la puissance spirituelle. Ces pratiques apportaient la paix
et l’harmonie au corps agissant. Mais jamais on y accordait une importance plus
grande que la normale. La considération et le soin qu’ils lui apportaient
n’étaient destinés qu’à maintenir le corps agissant en bonne santé, comme un
instrument par lequel il serait capable de mettre en œuvre des actes de sagesse
et d’amour pour leur prochain. De cette manière, le corps agissant participait à
l’évolution de l’individu, de la planète et du cosmos, permettant de ce fait à
l’individu de devenir un co-créateur, au côté de la loi et de Dieu. Voilà quelle
était la première paix pratiquée par les Esséniens, la paix avec le corps.
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II- LA PAIX AVEC L’ESPRIT
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La quintessence de l’enseignement de la Paix aux Sept Chemins était la Paix August 6
avec l’Esprit; l’esprit dans la terminologie essénienne, étant le créateur de la
pensée. Les Esséniens considéraient la pensée comme une force supérieure,
plus puissante que la force du sentiment ou de l’action, parce qu’à l’origine de
ces deux dernières. La totalité des pensées d’un individu était appelée son
corps pensant. La totalité des pensées contenues dans les centaines de millions
de corps pensants présents à la surface de la terre forme le corps pensant
planétaire; et la totalité de toutes les pensées supérieures présentes dans
l’univers forme le corps pensant cosmique, autrement dit un océan cosmique de
pensée. Les Esséniens considéraient que le corps pensant d’un individu, comme
son corps agissant, possède trois fonctions, une fonction individuelle, une Les déQod
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fonction planétaire et une fonction cosmique. Sa fonction individuelle est
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d’utiliser la puissance de la pensée afin de guider et de diriger les courants de
pensées dans le corps sensible de l’individu, et de guider et de diriger les https://lesd
actions du corps agissant de l’individu. Le corps pensant est capable d’exercer aout-2021-
cette fonction parce qu’il compénètre et passe à travers le corps sensible et le
corps agissant. La fonction planétaire est d’élaborer des pensées nobles et N'hésitez p
supérieures pour le compte du corps pensant planétaire. Les pensées d’un
individu forment un champ de force autour de lui, comparable au champ
magnétique qui s’étend autour d’un pôle magnétique. Prises dans un
mouvement centrifuge constant, les pensées de l’individu sont éjectées vers Articles ré
l’extérieur du champ magnétique, et à l’inverse, l’individu reçoit des courants
de pensée en provenance du corps pensant planétaire, auquel il participe. Live du 1
Chaque individu vit, se déplace, pense, sent et agit de cette manière dans cet L’échiqui
environnement planétaire de pensées, auquel il contribue lui-même
constamment. Il est responsable de toutes les pensées qu’il émet. La troisième
Dévoluti
fonction du corps pensant, sa fonction cosmique, n’est pas aisée à accomplir.
L’océan cosmique de la pensée, duquel l’atmosphère planétaire de pensée qui
entoure la Terre n’est qu’une partie infinitésimale, se compose de toutes les Les États
pensées qui se sont élevées assez haut pour se libérer des forces planétaires 52 dans u
les rattachant à leur planète particulière. Seuls ces courants de pensée, les plus désespér
élevés, ceux qui ont surmonté l’attraction universelle planétaire de leur talibans
atmosphère planétaire, alimentent l’océan cosmique infini de la pensée. L’océan clés afgh
1. S’isoler des lieux de vie chaotiques choisis par la grande majorité des
hommes, qui refusent d’obéir à la loi naturelle et cosmique.
Les Esséniens s’étaient retirés des villes et des villages où régnait la discorde.
Ils avaient formés des communautés de frères sur les bords des lacs et des
rivières, où ils pouvaient vivre et œuvrer en obéissent à la Loi. Ils y avaient
établi des système économiques et sociaux fondés intégralement sur la Loi. Il
n’y avait ni riche ni pauvre dans leurs fraternités. Nul n’éprouvait la nécessité
de posséder quelque chose qu’il ne possédait pas, et nul ne possédait en excès
des choses dont il ne faisait pas usage. Ils considéraient les deux situations
comme aussi nocives l’une que l’autre. Les Esséniens ont démontré à l’humanité
que le pain quotidien de l’homme, sa nourriture et ses besoins matériels,
peuvent être acquis sans excès d’effort à travers la connaissance de la Loi. Les
règles et les règlements stricts étaient inutiles puisque tous vivaient
conformément à la Loi. L’ordre, l’efficacité et la liberté individuelle coexistaient
toutes ensemble. Les Esséniens étaient extrêmement pratiques et en même
temps, extrêmement spirituels et extrêmement intellectuels. Ils ne faisaient
pas de politique et n’adhéraient à aucune faction politique, car ils savaient que
le désordre de la condition humaine ne pouvait être changé ni par des moyens
politiques ni par des moyens militaires. Ils montraient par l’exemple, que
l’exploitation et l’oppression des autres étaient complètement inutiles. Pour
beaucoup d’historiens spécialisés en histoire économique et sociale, les
Esséniens furent les premiers réformateurs sociaux du monde, au sens plein du
mot. Leurs fraternités étaient partiellement communautaires. Chaque membre
du groupe avait sa propre petite maison et un jardin assez grand pour y cultiver
ce qu’il voulait. Mais il participait également aux activités communautaires
chaque fois que sa participation était requise, par exemple pour mener le bétail
aux champs, planter ou récolter les culture, par ailleurs généralement
pratiquées de manière extensive. Ils avaient une grande compétence en
matière de techniques agricoles, et avaient rassemblé de vastes connaissances
sur la vie des plantes, les caractéristiques des sols et les conditions
climatiques. Dans des zones pratiquement désertiques, ils arrivaient à faire
pousser une grande quantité de fruits et de légumes de la plus haute qualité, et
de manière tellement abondante qu’ils dégageaient périodiquement un surplus
qu’ils distribuaient aux nécessiteux. Leurs connaissances scientifiques étaient
tellement étendues qu’ils pouvaient se permettre de faire tout cela en y
consacrant un nombre relativement réduit d’heures par jour, ce qui leur laissait
beaucoup de temps pour l’étude et pour leurs pratiques spirituelles. La nature
était leur bible. Pour eux, le jardinage était une manière d’étude, une clé pour
la compréhension de l’univers tout entier, une pratique qui recelait toutes ses
lois, tout comme le corps agissant. Ils lisaient et étudiaient le grand livre de la
nature durant toute leur vie, dans toutes leurs communautés, et cette nature
était pour eux une source inépuisable de connaissance, aussi bien que
d’harmonie et d’énergie. Quand ils bêchaient leurs jardins et alignaient leurs
plantations, ils étaient en communion avec les choses qui poussent, avec les
arbres, avec le soleil, avec le sol, avec la pluie. C’est de toutes ces forces qu’ils
recevaient leur éducation, leur plaisir et leur divertissement. Une des raisons
qui explique leur grand succès était leur attitude envers leur travail. Ils ne le
considéraient pas comme travail en tant que tel mais comme un moyen
d’étudier les forces et les lois de la nature. C’est en cela que leur système
économique différait de tous les autres. Les légumes et les fruits qu’ils
produisaient étaient des résultats fortuits de leurs activités; leur vraie
récompense était la connaissance, l’harmonie et la vitalité qu’ils acquéraient
dans le but d’enrichir leurs vies. Le jardinage était pour eux comme un rituel;
un silence grand et impressionnant régnais tandis qu’ils oeuvraient, en
harmonie avec la nature, créant de véritable royaumes du ciel à l’échelle de
leurs fraternités. Leur organisation économique et sociale était seulement un
élément de leur système de vie et d’enseignement. Ils la considéraient comme
un moyen pour une fin, pas comme une fin en soi. Il y avait ainsi une unité et
une harmonie dynamiques dans toutes leurs activités, dans toutes leurs
pensées, dans tous leurs sentiments et dans toutes leurs actions. Tous
donnaient librement de leur temps et de leur énergie sans regarder les
contributions des autres. A travers cette harmonie acquise au sein de chaque
individu, l’évolution individuelle progressait de manière constante. Les
Esséniens savaient que faire changer les gens, autrement dit l’humanité dans
son ensemble, était une tâche qui requérait de nombreuses générations, mais
ils envoyèrent dans le monde des maîtres et des guérisseurs issus de leurs
fraternités, dont les vies et les actions manifesteraient les vérités qu’ils
professaient, et peu à peu, aboutiraient au progrès de la connaissance humaine
et du désir de vivre en accord avec la Loi. La fraternité de la Mer Morte, durant
des siècles, a ainsi envoyé dans le monde des maîtres tels que Saint Jean-
Baptiste, Jean le Bien-aimé et le très grand maître essénien que fut Jésus. Ces
maîtres allaient avertir les hommes, à de très nombreuses reprises, des
conséquences que pouvaient avoir les déviations de l’homme, en matière
économique et sociale, par rapport à la Loi. Des prophètes, l’un après l’autre,
furent envoyés pour avertir des dangers que faisaient encourir les injustices
sociales qui existaient autrefois comme elles existent aujourd’hui. Et ces
dangers ne menaçaient pas seulement les individus et les groupes coupables de
telles déviations, ils menaçaient aussi tous ceux qui aidaient ou , d’une manière
ou d’une autre, collaboraient avec les déviants. La masse des hommes n’a pas
écouté ces avertissements, car ils n’étaient pas disposés à lutter pour faire
progresser leur compréhension de la paix sociale et économique. Seuls les
quelques individus les plus évolués reçurent le message. Quelques-uns d’entre
eux furent choisis pour travailler dans les fraternités comme exemples de paix
et d’harmonie dans tous les aspects de l’existence. Les Esséniens savaient qu’à
travers l’effet cumulatif de l’exemple et de l’enseignement, la minorité des
hommes qui seraient capables de comprendre et d’obéir à la Loi grandirait à
travers les générations pour se convertir, finalement dans la majorité de
l’humanité. C’est alors, et seulement alors, que l’humanité connaîtrait la
quatrième paix des Esséniens, la Paix avec l’Humanité.
Cette paix, la septième, inclut tous les autres aspects de paix. Le royaume du
Père Céleste est l’univers, le cosmos entier. Il est gouverné par la Loi Unique, la
somme de toutes les lois. Le Père Céleste est la Loi. La Loi est partout présente.
Elle est derrière tout ce qui est manifeste et tout ce qui est caché. Une pierre
tombe selon la Loi, une montagne s’élève selon la Loi, les mers fluctuent selon
la Loi. C’est conformément à la Loi que le système solaire est né, évolue et
disparaît. Les idées, les sensations, les intuitions vont et viennent dans la
conscience de l’homme, conformément à la Loi. Tout ce qui est concret ou
abstrait, matériel ou immatériel, visible ou invisible, est gouverné par la Loi,
par la Loi Unique. La Loi n’a pas plus de forme qu’une équation mathématique
n’a de forme. Pourtant elle contient toute la connaissance, l’amour, toute la
puissance. Elle manifeste éternellement toute la vérité et toute la réalité. Elle
est le maître et l’ami de l’homme, elle est ce qui lui montre tout ce qu’il doit
faire, tout ce qu’il doit savoir, tout ce qu’il doit être pour évoluer vers ce qu’il
devra être un jour. La Loi guide l’homme vers la solution de chaque problème,
elle l’aide à surmonter chaque obstacle, en lui donnant toujours la solution
parfaite. La paix avec la Loi signifie la paix et l’harmonie avec l’océan cosmique
de toutes les forces cosmiques présentes dans l’univers; C’est à travers cette
paix que l’homme entre en contact avec tous les courants et tous les
rayonnements supérieurs de toutes les planètes présentes dans l’espace
cosmique. C’est à travers elle qu’il devient capable de prétendre à la réalisation
de son unité avec toutes les forces présentes dans l’univers, celles présentes
sur la terre et celles présentes sur toutes les autres planètes du système
solaire et sur celles de tous les systèmes galactiques. C’est par cette paix qu’il
peut s’unir aux valeurs les plus élevées de l’univers. C’est cette paix qui éveille
l’intuition intérieure des mystiques et des prophètes. C’est par cette paix que
l’homme entre en contact avec son créateur. Cette paix accomplie l’évolution
de l’homme. Elle lui apporte le bonheur total. C’est son objectif final. L’homme
est une partie de la totalité de l’univers. Il forme une unité non séparé du tout.
Il se pense indépendamment de l’univers parce qu’il a pris conscience de lui-
même en tant qu’individu. Il est devenu conscient de lui-même et c’est centré
sur lui-même, mais cela n’a rien à voir avec l’égocentrisme lié à l’instinct de
conservation. Ce sentiment de séparation provoque la prise de conscience par
l’homme d’un manque, d’une limitation. En pensée, il s’est mis à l’écart de
l’abondance de l’univers, il s’est fermé à la Source de toutes les ressources. Or
ces ressources sont matérielles et immatérielles, elles satisfont les besoins
tangibles, visibles, de la vie quotidienne, elles fournissent les ressources
universelles en termes d’énergie, de vitalité et de puissance, dont la plus
importante reste l’amour. Les Esséniens considéraient que l’homme est pris
dans un champ des forces, à la fois terrestres et planétaires, et que son
évolution individuelle dépend du degré avec lequel il coopère avec ces forces.
Mais il y a d’autres forces d’un ordre supérieur avec lesquelles il est encore
plus important qu’il soit en harmonie. Il s’agit là des courants spirituels en
œuvre dans l’océan cosmique de la conscience cosmique. Ces courants plus
élevés ne se mélangent pas avec les courants terrestres et les courants
planétaires. C’est par ces propres efforts, par sa volonté propre, que l’homme
doit accéder à cet océan cosmique de la vie universelle. C’est ainsi et
seulement ainsi qu’il peut réaliser son unité avec la Loi. Pour comprendre
clairement ce que cela signifie, il faut considérer l’univers dans son ensemble
et comprendre qu’il s’agit d’une totalité qui englobe toutes ses parties, tout
l’amour, toute vie, toute la connaissance, toute la puissance, toute la substance.
L’univers est la somme de toutes les substances, parce que c’est à partir de
l’univers que toutes les choses sont formées. C’est la somme de l’amour qui est
omniprésent, car l’amour est la source suprême et la force cohésive qui unit
l’univers dans toutes ses parties. L’homme ne peut pas plus s’extraire de cette
totalité qu’une cellule de son corps ne peut être indépendante de ce corps. Les
Esséniens distinguaient trois parties dans l’homme: le corps matériel, le corps
sensible et le corps pensant. Mais ils étaient conscients que ces trois parties ne
recouvraient pas une division réelle car elles sont les trois parties d’un tout. Et
le corps spirituel, d’une nature plus élevée, ne fait qu’un avec tout le reste de
l’univers. Si l’homme n’arrive pas à comprendre ce que cela signifie, cela
provoque un ensemble infiniment compliqué de limitations fallacieuses. Non
seulement il se met à lui-même des obstacles pour ce qui est de la satisfaction
de ses besoins, mais aussi pour ce qui est de ses capacités, de ses compétences,
de ses facultés de penser, de sentir et d’agir. Il vit une vie médiocre en raison
de ces limitations fallacieuses qu’il se fabrique à lui-même inutilement. La
science moderne, qui a montré que l’homme n’exploite qu’une partie de ses
capacités, ne fait que corroborer cet état de fait. Les enseignements Esséniens
contenaient déjà cette idée que la cause de cette situation était cette
séparation dans laquelle l’homme vivait vis-à-vis de l’univers, autrement dit, le
fait qu’il s’imposait à lui-même des limitations qui n’étaient qu’autant de
résultantes de ses déviations par rapport à la Loi. La Paix avec le royaume du
Père Céleste n’est donc possible que dans la mesure où l’homme élimine ces
déviations et apprend à coopérer avec la Loi, et établit la paix et l’harmonie
avec chacun des aspects de la Paix aux Sept Chemins, avec les corps agissant,
pensant et sensible, avec la famille, l’humanité, la culture et la nature. Ce n’est
qu’ainsi qu’il peut connaître la septième paix, la paix totale. Les Esséniens
prêchaient cette paix aux hommes afin qu’ils puissent surmonter toutes les
limitations et entrer en contact avec leur Source universelle, la même source à
laquelle les grands maîtres, tout au long de l’histoire, ont uni leur conscience,
en délivrant leurs messages intuitifs, en montrant aux hommes comment
devenir conscient de la loi, comment comprendre, comment travailler avec elle,
et comment la manifester dans l’action. L’histoire entière de l’humanité est
l’histoire des limitations que l’homme s’impose à lui-même et des efforts qu’il a
fournis pour les surmonter. Ces efforts ont été le fait d’individus, de groupes,
de nations, et cela, même à un niveau planétaire. Mais ils ont presque toujours
été fournis de manière négative, discordante, aboutissant à des conflits et à
d’autres déviations par rapport à la loi. Et en conséquences, ces efforts ont fini
par précipiter l’homme dans de nouvelles limitations, de nouvelles
discordances et de nouvelles césures mentales d’avec la Source. Le royaume du
Père Céleste est toujours ouvert à l’homme. Son retour à la conscience
universelle, à la source universelle, est toujours possible. Une fois qu’il prend
la décision d’effectuer ce retour et de s’y consacrer avec opiniâtreté, il peut
toujours revenir à la Source, au Père Céleste, dont il est issu et dont il n’a
jamais été en réalité séparé. La grande paix des Esséniens enseigne à l’homme
comment revenir en arrière, comment faire le dernier pas pour s’unir à l’océan
cosmique dans lequel sont venus se fondre les rayonnements supérieurs de
l’univers entier, et comment réaliser une union complète avec le Père Céleste,
avec la totalité de la Loi, la Loi Unique. Tel était le but dernier des Esséniens,
telle était la paix qui gouvernait chacune de leurs pensées, chacun de leurs
sentiments et chacune de leurs actions. Tel est le but dernier que l’humanité
entière, un jour, atteindra.
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