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UDS - UFR Physique et Ingénierie - Lycée Couffignal

Licence QM2E
8 octobre 2009

Bases scientifiques – Contrôle continu n˚1 – Correction

1 Signal périodique
1. Il s’agit d’un signale de type cosinus redressé.

2. Pour une sinusoı̈de de pulsation ω, la période est T = ω
. Dans le cas présent, la
période est deux fois plus petite, soit T = ωπ .
3. Pour des raisons de symétrie, la valeur moyenne peut se calculer sur T2 , soit :

2 T /2
Z
< x(t) > = x(τ )dτ (1)
T 0
2 T /2
Z
= Xm cos(ωτ )dτ (2)
T 0
2 π/2
Z
= Xm cos(θ)dθ (3)
π 0
2Xm
= [sin(θ)]π/2
0 (4)
π
2Xm
= (sin(π/2) − sin(0)) (5)
π
2Xm
= (6)
π
p
4. La valeur efficace est Xeff = < x2 (t) >. Or on a x2 (t) = Xm2
cos2 (ωt), comme pour
une sinusoı̈de. Ainsi, on obtient :
Xm
Xeff = √ (7)
2

2 Réseau monophasé
2.1 Avec une source
1. Cf figure 1.
2. Différentes techniques permettent de retrouver le facteur de puissance. On peut
partir de la définition Fp = P/S et considérer que P = U 2 /Rc , puis que S =
p
P 2 + Q2 avec Q = U 2 /Xc . On obtient alors :
Xc
Fp = p = 0.89 (8)
Rc2 + Xc2

3. On peut déterminer le vecteur de Fresnel (nombre complexe) représentatif de la


tension aux bornes de la charge par une relation de type pont-diviseur :
Zc
Uc = E (9)
Zc + Zr

1
I
Zr

E Uc
Zc

Fig. 1 – Schéma du circuit à une source

où Zc = Rc //jXc = RjR c Xc


c +jXc
est l’impédance de la charge. On obtient la valeur
efficace Uc en prenant la veleur efficace. Avec E = E, on obtient Uc = 198 V.
4. Cela correspond à une chutte de tension de 41 V par rapport à la tension à vide1 .
U2
5. La puissance active est P = Rc
= 39 kW .

2.2 Avec deux sources

Ir I2
Zr Z2
I2

E Uc E2
Zc

Fig. 2 – Schéma du circuit à deux sources

Afin de compenser en partie la chute de tension, on place un second générateur en


parallèle avec le premier. On considère le générateur de Thévenin du générateur, de tension
à vide E2 (on suppose que les deux tensions à vide sont en phase) et d’impédance Z2 =
R2 + jX2 . On prendra E2 = 235 V, R2 = 0.2 Ω et X2 = 0.2 Ω.
1. Cf figure 2.
2. Différentes techniques peuvent être utilisées pour calculer la tension.
– Utilisation du théorème de séparation.
On peut considérer deux circuits dérivés du circuit à deux sources. Dans le pre-
mier, seule la première sources est considérée, la seconde source étant éteinte,
c’est-à-dire remplacée par un court-circuit. La tension aux bornes de la charge,
notée U 1c est alors :
Z c //Z 2
U 1c = E (10)
(Z c //Z 2 ) + Z r
1
Attention de ne pas donner comme réponse |E − U |. La différence des valeurs efficaces est |E| − |U |,
ce qui ne donne pas le même résultat.

2
Z Z
où Z c //Z 2 = Z c+Z2 Dans le second circuit dérivé, c’est la première source qui
c 2
est éteinte et remplacée par un court-circuit. On a alors la tension suivante aux
bornes de la charge :
Z c //Z r
U 2c = E (11)
(Z c //Z r ) + Z 2
Z Z
où Z c //Z r = Z c+Zr Numériquement, on obtient U 1c = 118−24j et U 2c = 213−13j.
c r
Finalement, la tension aux bornes de la charge est la somme des deux contribu-
tions, soit U c = U 1c + U 2c = 213 − 13j et la valeur efficace est Uc = 213 V .
– Résolution directe.
On peut écrire les équations données par les lois du circuit (deux lois de maille,
une lois de noeud et les lois de comportement). Cela donne par exmple :

E = ZrIr + U c (12)
E2 = Z 2I 2 + U c (13)
Uc = Z cI c (14)
Ir + I2 = Ic (15)

On réécrit d’abord les équations (12) et (13) :

E Uc
= Ir + (16)
Zr Zr
E2 Uc
= I2 + (17)
Z2 Z2
Uc
En ajoutant ces deux équations puis en remplaçant I r +I 2 par I c = Zc
, on obtient
une équation dont on tire :
E E2
Zr
+ Z2
Uc = 1 1 1 (18)
Zc
+ Zr
+ Z2

Cette équation peut aussi être retrouvée directement par le théorème de Millmann.
3. Les équations (16-17) permettent de déterminer le nombre complexe représentatif
des courants des deux sources. On peut alors utiliser la relation P = Re(U I ∗ ) pour
déterminer les puissances actives fournies par les sources.
On obtient les courants I r = 111 − 91j (en A) et I r = 93 − 28j (en A). On obtient
alors Pr = 27 kW et P2 = 22 kW. La puissance totale a augmenté de 24%.

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