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Joseph Campbell publie Le Héros aux mille et un visages en 1949.

Dans son
ouvrage, il reprend de nombreuses histoires classiques européennes et montre
que toutes partagent un schéma similaire avec en leur cœur un héros principal
qui traverse des dangers. Dans ce premier épisode de dragon ball on trouve ce
même type de schéma qui commence à se dérouler : le personnage d’abord
seul dans un lieux paisible qui est amené à partir vers le danger par un élément
déclencheur, en l’occurrence ici l’arrivée de Bulma (+ prophétie et objet
magique (ici la dragon ball, mais par exemple la toison d’or (objet de quête)
+aspect quête initiatique (se promet de devenir fort comme son grand père, ne
sait rien donc va devoir apprendre)).
Ce qui fait l’interêt de cet épisode est qu’il permet de comprendre que de
considérer la préhistoire comme une simple période historique pour les arts est
une erreur. Le préhistorique est devenu un genre à part entière dont on peut
extraire des codes transposables à l’univers et aux histoires que l’on souhaite.
Ici, Akira Toriyama transpose ces codes pour servir son histoire. Son but n’est
pas de se questionner sur la préhistoire, pas de se projeter dans une
préhistoire probable mais de reprendre les codes de la préhistoire en tant que
matière d’imaginaire purement artistique et non scientifique.

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