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Magazine français 

2. Les critiques artistiques individuelles :

1) La lecture cursive : Corniche Kennedy de Kerangal

Corniche Kennedy est un roman écrit par Maylis de Kerangal le 25 août 2008, qui a été
adapté au cinéma en 2016. Cette histoire se déroule à Marseille pendant notre époque et
raconte la vie d’une bande d’adolescents qui se retrouve le soir sur La Plate, un bloc en
béton au bord de l’eau, où ils peuvent s’amuser et se baigner. On retrouve Eddy, le leader de
la bande qui vit dans les quartiers pauvres de Marseille avec son meilleur ami Mario,
Suzanne qui est une jeune fille des quartiers aisés qui veut s’intégrer dans ce groupe d’amis,
et du policier Sylvestre Opéra, un homme diabétique qui s’occupe des affaires de trafics de
drogue, mais qui les surveillent, en repensant à sa jeunesse.
On y retrouve des thèmes moderne comme l’adolescence, la romance et la drogue.
J’ai beaucoup aimé ce livre car il se passe dans la société d’aujourd’hui. J’ai aussi aimé le
couple de Suzanne et Eddy, même s’il était un peu prévisible, il reflète une image de liberté,
ils s’élèvent au-dessus d’une société qui les rejettent. J’ai aussi beaucoup aimé la façon dont
on peut analyser le livre par rapport aux différents plongeoirs de la corniche Kennedy et aux
problèmes qu’ils rencontrent avec la police. Pour commencer, il y a le plongeoir le plus
facile, qui n’a pas de nom. C’est là où l’histoire commence. Juste une bande d’adolescent qui
s’amuse et vivent leurs vies. Ensuite, le deuxième plongeoir, le plus effrayant : le « Just Do
It ». C’est à partir de ce moment-là que les problèmes avec la police arrivent. La bande
commence à se rebeller, ce qui fait venir le policier Sylvestre Opéra. Et enfin, le dernier
plongeoir, le « Face To Face », le plus dangereux, qui risque de donner la mort au plongeur
en se faisant emporter par le courant. C’est là que les adolescents vont arriver dans
l’illégalité en trouvant la drogue, en la gardant et en s’échappant. J’ai trouvé que c’était
plutôt facile et rapide à lire. On se prend rapidement dans l’histoire et le style d’écriture est
très facile à suivre.
En lisant ce texte, le passage qui m’a le plus marqué est :

2) Un film et une bande dessinée :

La belle personne est un film de Christophe Honoré qui a été réalisé en 2008. Il nous raconte
l’histoire de Junie, une jeune fille de 16 ans qui se retrouve dans un nouveau lycée. On va
suivre pendant tout le film ses histoires d’amour avec Otto, un jeune de sa classe. Mais aussi
avec Nemours, son professeur d’italien.
Cette histoire se rapproche beaucoup de celle de la Princesse de Clèves : Junie est
confrontée à deux passions amoureuse qui vont finalement, toute les deux, être voué à
l’échec. La fin de l’histoire est aussi très similaire : Otto ne va pas supporter de vivre sans
Junie et va donc se retirer la vie, comme le M. de Clèves qui va mourir de chagrin. Tandis que
Junie et la Princesse de Clèves vont se refuser le bonheur et l’amour, surtout avec les deux
Nemours. Il y a aussi beaucoup de scènes qui se rapproche entre les deux histoires. Comme
par exemple, le vol du portrait ou de la photo. En effet, dans le roman, le duc de Nemours va
voler chez la reine dauphine un portrait de la Princesse de Clèves. Et dans le film, Juni laisse
tomber une photo d’elle, que son professeur d’italien va récupérer et ne pas lui rendre. Ces
deux actes exprime le désir de possession qu’exprime les deux Nemours pour leurs amours
secrets.
Cependant, il y a aussi des différences, je dirais que les plus flagrantes que l’on peut observer
entre les deux œuvres sont l’époque dans lesquelles elles se déroulent. La belle personne est
réalisé pendant notre époque, tandis que La Princesse de Clèves se déroule au XIXème siècle.
Et l’âge des personnages, puisque nous sommes dans le film, nous sommes dans un lycée
avec des élèves d’environ 16 ans. Alors que dans le livre, on peut imaginer des personnages
plus âgés.
On peut donc conclure que ces deux œuvres se ressemble beaucoup : toutes les scènes
principales se retrouve dans les deux œuvres, on y étudie les mêmes thèmes, et les
personnages ont les mêmes rôles, ou encore les mêmes noms.
La rose la plus rouge s’épanouit est une bande dessinée réalisé par Liv Strömquist. Elle
commence son histoire avec une question, comment se fait-il que Leonardo DiCaprio ait
enchaîné des relations amoureuses avec des mannequins, sans jamais tomber amoureux
d’elles, qui va directement poser le sujet de toute la bande dessinée. Elle va parler des
relations actuelles par rapport à celle des autres époques. À l’aide de cet ouvrage, on peut
découvrir de nombreuses anecdotes sur les relations amoureuse qu’on put avoir les grands
personnages de l’Histoire. Comme par exemple, le fait que Socrate avait beaucoup de succès
ou encore de nouvelles personnes comme Lady Caroline Lamb.
De plus, l’auteur s’appuie sur des faits scientifiques pour répondre aux problématiques
posées.
J’ai beaucoup aimé cette bande dessinée, la réflexion qu’elle donne au lecteur sur les
relations amoureuses, le styles de dessin utilisé et la touche d’humour et d’ironie qu’elle
ajoute dans le texte.

3) BONUS : La princesse de Montpensier :

La Princesse de Montpensier est un film franco-allemand de Bertrand Tavernier sorti le 3


novembre 2010. Il s'agit d'un film historique inspiré de la nouvelle de Madame de La Fayette,
dont l'action se déroule à l'époque des guerres de religion. Le film raconte l'histoire d'amour
entre Henri de Guise et Mlle de Mézière, contrainte d'épouser le prince de Montpensier,
suite à un accord politique entre leurs pères, le marquis de Mézières et le duc de
Montpensier. On remarque aussi une grande ressemblance avec l’histoire de la Princesse de
Clèves. L’intrique et les thèmes étudiés sont les mêmes : l’amour interdit. Ici, la grande
différence et que la princesse de Montpensier ne s’interdit pas d’aimer le duc de Guise au
contraire de la princesse de Clèves, ou encore de Juni dans le film étudié, qui refuse toute
expression de ses sentiments envers le duc de Nemours.

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