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Chapitre III 

: Cycle d’hystérésis d’un transformateur


III.1. Introduction :
L’effet des pertes Hystérésis sur le phénomène. A vrai dire, cette courbe a une grande influence
sur les points de fonctionnement du transformateur puisqu’elle diminue l’amplitude de la
surtension dans le régime transitoire.
L'hystérésis et les pertes par courants de Foucault constituent ensemble la perte à vide selon à la
théorie classique. La perte due à l'absence de charge le courant circulant dans l'enroulement
primaire est négligeable. Aussi, au flux nominal condition de densité à vide, puisque la majeure
partie du flux est confinée au cœur, des pertes négligeables sont produites dans les parties
structurelles en raison de la quasi-absence de parasites flux. L'hystérésis et les pertes de Foucault
surviennent en raison des inversions successives de la magnétisation dans le noyau de fer excitée
par une source de tension sinusoïdale à un fréquence particulière f (cycles/seconde).
Dans cette parte de travaille en en va voire la relation entre la variation de surface de cycle
hystérésis dans régime le transitoire et le courant d’appelle

III.2. Cycle hystérésis :


Lorsque le matériau magnétique subit un cycle complet de magnétisation et démagnétisation, les
résultats sont illustrés à la figure III.1. Cela commence par un matériau magnétique neutre
traversant la boucle BH à l'origine X. Au fur et à mesure que Haugmente la densité de flux B
augmente le long de la ligne en pointillés ligne jusqu'au point de saturation Bs . Lorsque H est
maintenant diminué et B est tracé la boucle BH traverse un chemin vers Br où Hest nul et le noyau
est toujours magnétisé. Le flux à ce point est appelé flux rémanent et a une densité de flux Br . La
force magnétisante Hest maintenant inversée en polarité pour donner une valeur négative. La
force magnétisante nécessaire pour réduire le flux Br à zéro s'appelle la force coercitive H c .
Lorsque le noyau est forcé dans saturation la rémanence Brs est le flux restant après saturation et
la coercivité H cs, est la magnétisation force nécessaire pour remettre à zéro. Le long de la courbe
de magnétisation initiale au point X, la ligne pointillée sur la figure III.1, B augmente à partir de
l'origine de manière non linéaire avec H jusqu'à ce que le matériau se sature. En pratique
l'aimantation d'un noyau dans un transformateur excité ne suit jamais cette courbe car le noyau
n'est jamais dans l’état totalement démagnétisé, lorsque la force magnétisante est appliquée pour
la première fois. La boucle d'hystérésis représente l'énergie perdue dans le noyau. La meilleure
façon d'afficher la boucle d'hystérésis est d'utiliser un courant continu, car l'intensité de la force
magnétisante doit être modifiée si lentement qu'aucun courant de Foucault sont générés dans le
matériau. Ce n'est que dans cette condition que la zone à l'intérieur de la boucle fermée BH
indique l'hystérésis. La zone fermée est une mesure de l'énergie perdue dans le matériau du noyau
au cours de ce cycle. En courant alternatif applications ce processus est répété en continu et la
perte totale d'hystérésis dépend de la fréquence.
(Electrical and Computer Engineering) S.V. Kulkarni, S.A. Khaparde - Transformer and Inductor
Design Handbook-CRC Press, Marcel Dekker (2004)

Figure III.1 : Cycle hystérésis.

Les pertes dans le noyau du transformateur peuvent être décomposées en deux catégories :
 Pertes en fonction de la carre de la fréquence comme les pertes par courants de Foucault.
 Pertes dépendantes de la fréquence comme les pertes par hystérésis.
III.2.1. Pertes par hystérésis :
On montre qu'un élément de matériau magnétique absorbe et dissipe, chaque fois qu'il décrit un
cycle d’hystérésis, une énergie proportionnelle à l'aire A de ce cycle et au volume de matériau.
A=k . Bm . H m (III.1)
Si le champ alternatif est à fréquence donnée f, la puissance Ph absorbée par les pertes sera de la
forme Ph=k . f . F (Bm ) (III.2)
où F (B m) est une fonction de l'induction maximale Bm.
En pratique, On adopte en général (formule de Steinmetz) : Ph ¿ k . f . B2m (III.3)
Ph s'exprime en watts/kilogramme. L'ordre de grandeur actuel est voisin de 0,5.
Pour montrer comment ces pertes se produisent.
 On suppose les pertes Joule négligeables
 On considère le trajet du point représentatif sur le cycle d'hystérésis

en pratique, les pertes sont de la forme : Ph η .V . f . B2max (III.4)


Les pertes sont, de façon évidente, proportionnelles à la fréquence f.
III.2.2. Pertes par courants de Foucault :
Les matériaux ferromagnétiques employés sont en général simultanément conducteurs du courant
électrique, même si leur résistivité est médiocre. Ils sont donc le siège, dans le cas d'un champ
alternatif, de courants induits dits courants de Foucault. Les lignes de Ces courants se
développent à l'intérieur de la masse même du matériau magnétique.
Pour limiter l'intensité de ces courants et les échauffements qui en résultent par effet Joule, on
augmente la résistivité du matériau, à réluctance magnétique pratiquement conservée, en
remplaçant les parties massives par des empilages de tôles. En effet cette disposition se traduit
par une légère réduction de la section offerte au passage du flux magnétique.
Les tôles de ces circuits dits feuilletés sont isolées électriquement entre elles.
On peut également réduire les pertes en faisant appel à des matériaux isolants (ferrites).
On constate que ces pertes Pf , avec les matériaux actuels, sont sensiblement proportionnelles
entre autres au carré de la fréquence et de l'induction maximale : Pf K f V e 2 B2max f 2 (III.5)

Figure III.2 : représenté feuilletage de matériau


-lectrotechnique-machines-et-r-seaux-

III.3. L’ATP-EMTP :
L'Alternative Transirent Program (ATP) est considérée comme l'un des programmes les plus
utilisés système de programme universel pour la simulation numérique des phénomènes
transitoires de l'électromagnétisme ainsi que la nature électromécanique dans les systèmes
d'alimentation électrique. Avec ce programme numérique, complexe des réseaux et des systèmes
de contrôle de structure arbitraire peuvent être simulés. ATP a une modélisation étendue
capacités et fonctionnalités supplémentaires importantes en plus du calcul des transitoires.
Le programme sur les transitoires électromagnétiques (EMTP) a été développé dans le domaine
public au Bonneville Power Administration (BPA) de Portland, Oregon avant l'initiative
commerciale en 1984 par l'EMTP Développement Coordination Group et l'Electric Power
Research Institute (EPRI) de Palo Alto, Californie. La naissance de l'ATP remonte au début de
1984, lorsque les Drs. Meyer et Liu n'a pas approuvé la commercialisation proposée de l'EMTP
de BPA et le Dr Meyer, en utilisant son personnel, a commencé un nouveau programme à partir
d'une copie de l'EMTP du domaine public de BPA. Depuis le programme ATP a été
continuellement développé grâce aux contributions internationales des Drs. W. Scott Meyer et
Tsu-huei Liu, les coprésidents du groupe canadien/américain d'utilisateurs EMTP.
Plusieurs experts du monde entier ont contribué à l'EMTP à partir de 1975 et plus tard à
ATP en étroite coopération avec les développeurs de programmes à Portland, aux États-Unis.
Alors que le travail de BPA sur EMTP reste dans le domaine public par la loi américaine, ATP
n'est pas dans le public domaine et l'octroi d'une licence est requis avant que l'accès aux
matériaux exclusifs ne soit accordé. La licence est, cependant, disponible gratuitement pour toute
personne dans le monde qui n'a pas participé volontairement dans la vente ou la tentative de vente
de tout programme de transitoires électromagnétiques, (ci-après dénommé « EMTP Commerce").
ATPDraw est un préprocesseur graphique piloté par la souris pour la version ATP du Programme
des transitoires électromagnétiques (EMTP). Dans ATPDraw, l'utilisateur peut construire le
modèle du circuit à simuler à l'aide de la souris et en sélectionnant des composants prédéfinis
parmi une palette étendue, de manière interactive.
ATPDraw et utilise un post processeur appelé plotXY. L’ATP prédits les variables d’intérêt du
réseau électrique comme étant fonction du temps, typiquement initie par des perturbations.
Principalement, la règle d’intégration trapézoïdale est utilisée pour la résolution des équations
différentielles du système dans le domaine temporel. Les conditions initiales non nulles peuvent
être déterminées automatiquement en utilisant les solutions du régime permanent ou peuvent
être données par l’utilisateur pour des composants simples.

La figure si dusse représenter le modèle de simulation dans ATP, de transformateur monophasé à


vide qui va utiliser dans ces essais .

Figure III.3 : modèle de simulation de transformateur monophasé à vide


III.4. Détermination des paramètres de transformateur d’essai :
La figure si dusse représente le transformateur monophasé utilisé dans si simulation et votre
plaque signalétique supplément avec un tableau présenté les défirent démontions de si
transformateur.

Figure III.3: Transformateur d’essai monophasé

Tableau III.1. Données de la plaque signalétique du transformateur.


Nombre Rapport Rapport Rapport de Classe
Puissance Fréquence
de phase de Tension de spire courant d’isolation
2 kVA 50 Hz 1 220/25 (V) 330/37 9.1/80 (A) E

Tableau III.2 : Essai à vide et en court-circuit.


Essai à vide Essai en court-circuit
Tension (V) 220 22
Courant (A) 0.369 5
Pertes (W) 17 87

D’âpre cette essai les équation (I.13), (I.14), (I.15), (I.16) en calcule la valeur de résistance et
l’inductance magnétisant, résistance et l’inductance ramené

La résistance magnétisant : Rm =2847.06Ω

La réactance magnétisant : X m=¿???

La résistance équivalent : Réq =3.48 Ω

La réactance équivalent : X éq=? ? ? ?


III.5. Caractéristiques de la branche magnétisante :
Nous avons présente la manier avec laquelle nous pouvons modéliser la branche magne-
taisant du circuit équivalent du transformateur de puissance, Cette branche est non linéaire, Le
tableau suivant va représenter les valeurs de caractéristique de branch magnétisent.

Tableau III.3 : Caractéristiques calculées en valeurs.

𝑽𝒎𝒂𝒙 (V) 𝒊𝒓 (A) 𝝀 (V.s) 𝒊𝒍 (A)


0 0 0 0
0.0036 14.001 0.0061 0.0446
0.0113 44.2649 0.0139 0.1409
0.0276 95.0352 0.0237 0.3025
0.0393 152.5936 0.045 0.4857
0.0622 215.9504 0.1271 0.6874
0.0965 274.4989 0.4319 0.8738
0.124 311.127 0.7668 0.9903
0.1863 359.6345 0.8384 1.0156
0.2169 376.3222 1.4873 1.1448
0.2451 389.7573 1.7384 1.1979
0.2717 404.7479 2.0274 1.2406
0.3139 431.7594 2.3863 1.2884
0.3376 447.5986 2.947 1.3343
0.3866 461.7407 3.6569 1.3743
0.6496 476.0243 5.0491 1.4248
8.9502 1.4698
20.7086 1.5152
Les résultats du tableau III.3 seront représentées graphiquement sous forme de
courbes. D’une part, la figure III.4 représente la variation de tension 𝑉𝑚𝑎𝑥 en fonction du
courant actif 𝑖𝑟 qui passe à travers la résistance de la branche magnétisante 𝑅𝑚. Cette courbe
𝑣 = 𝑓 (𝑖𝑟) représente la résistance non linéaire du modèle de la branche magnétisante. D'autre
part, la figure III.5 représente la variation du flux de liaison magnétique 𝜆 en fonction de
courant électrique 𝑖𝑙 qui traverse la bobine. Cette courbe 𝜆 = 𝑓(𝑖𝑙) représente l’inductance non
linéaire du modèle de la branche magnétisante.
Caracteristique de la resistance magnetisante
500

450

400

350
Tension (V)

300

250

200

150

100

50

0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7
Courant (A)

Figure III.4 : Caractéristique de la résistance magnétisant.

Caracteristique de l'inductance magnetisante


1.6

1.4

1.2

1
Flux (Wb)

0.8

0.6

0.4

0.2

0
0 5 10 15 20 25
Courant (A)

Figure III.5 : Courbe de saturation de l’inductance magnétisante.

III.6. Les courbes de courant d’appel et le cycle d’hysteresis dans le regime etabli
Forme d'onde de courant en regime etabli
0.8

0.6

0.4

0.2
Courant(A)

-0.2

-0.4

-0.6

-0.8
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
Temps(s)

Figure III.6 :Forme d’onde du courant à vide


La forme d’onde de courant dans le regime etabli à vide est sinusoidale deformé du aux
harmoniques causé par la non linéarité de noyau du transformateur

Cycle d'hysterisis en regime etabli


1.5

0.5
Flux (Web)

-0.5

-1

-1.5
-0.8 -0.6 -0.4 -0.2 0 0.2 0.4 0.6 0.8
Courant (A)

Figure III.7 : Cycle d’hystérésis en régime établie a vide


Toujours dans le regime etabli à vide on remarque une forme tendue (presque linéaire ) des
bornes du cycle d’hysterisis pour les intervales de courant [] [] et s’elargi pour l’interval de
courant []
III.7. Model du transformateur avec le breaker
Pour le breaker a t=0.5808

Courbe de courant d'appel à vide


2.5

1.5
Courant (A)

0.5

-0.5

-1
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Temps (s)

Figure III.8 :Courbe de courant d’appel

Courbe du cycle d'hysterisis à vide


1.5

0.5
Flux (Wb)

-0.5

-1
-1 -0.5 0 0.5 1 1.5 2 2.5
Courant (A)

Figure III.9 : Cycle d’hystérésis


Commentaires :
Dans un premier temps à t=0,5808 (pour le breaker) on remarque que la courbe du
courant d’appel à une forme plus ou moins sinusoidale amortie sur l’intervalle de temps [0,59s
1,05s] avec un pic negatif -2,2A et le cycle d’hysterisis deformé à une surface reduite et le
sommet superieur est apointué , tandisque dans le model (direct) le courant d’appel est quasiment
sinusoidale à une amplitude de 0,53A et le cycle d’hysterisis a la meme forme que celle du
model contenant le breaker mais d’une surface superieure et pas de pointe au niveau du sommet
superieure

Regime etabli

Breaker à t=0,5828

20

15

10
Courant (A)

-5
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Temps (s)

Figure III.10 : Courbe de courant d’appel à t=0,5828


Cycle d’hysterisis
2

1.5

1
Flux (Wb)

0.5

-0.5

-1
-5 0 5 10 15 20
Courant (A)

Figure III.11 : Courbe de cycle d’hysterisis à t=0,5828

Breaker à t=0,5848

30

25

20
Courant (A)

15

10

-5
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Temps (s)

Figure III.12 : Courbe de courant d’appel à t=0,5848


Cycle d’hysterisis
2

1.5

1
Flux (Wb)

0.5

-0.5

-1
-5 0 5 10 15 20 25 30
Courant (A)

Figure III.13 : Courbe de cycle d’hysetrisis a t=0,5848

On constate que le cycle d’hysterisis est en relation contrversale avec le courant d’ appel
C’est-à-dire que qand le courant d’appel augmente la surface du cycle d’hysterisis diminue

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