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MÉMOIRE
En vue de l’obtention du
Diplôme de MASTER
Intitulé
Interconnexion au réseau d’une centrale
photovoltaïque
Département : Electrotechnique
Spécialité : Electrotechnique
Option : Electrotechnique industrielle
Nous remercions en premier lieu Dieu qui nous a donné ce bien là et la force et
la patience pour terminer ce travail.
Nous remercions monsieur le président de jury, ainsi que les membres de jury
d’avoir accepté de juger ce travail.
Enfin, nous remercions toutes les personnes, qui ont contribué de près ou de
loin, directement ou indirectement à l’aboutissement de ce travail.
Dédicaces
Benkrama Ibrahim
Sommaire
I
Liste des figures
II
Liste des figures
III
Liste des tableaux
IV
Liste des abréviations
V
Liste des abréviations
Se ........................................................................................................... Sélénium
Si .............................................................................................................. Silicium
Ge ........................................................................................................ Germanium
CdS ......................................................................................... Sulfure de Cadmium
CdTe ..................................................................................... Tellurure de cadmium
GaAs ...................................................................................... Arséniure de gallium
N .................................................Couche avec porteurs des charges libres négative s
P .................................................. Couche avec porteurs des charges libres positives
K ............................................................................................. Couche conductrice
Eg .................................................................................... Énergie du « bonde gap »
EV ..................................................................................................... Électron-volt
𝜂 ........................................................................................................... Rendement
S ............................................................................ Surface du panneau solaire (m2)
Vmpp ......................................................................................... Tension maximale
Impp ............................................................................................ Courant maximal
Ppv .............................................................. Puissance disponible en sortie du GPV
Pm ........................................................................................... Puissance maximale
Ki ....................................................... Coefficient de la température de court-circuit
G .....................................................L’éclairement absorbé par la cellule en (W/m2)
G0................................................................ Eclairement de référence (1000 W/m2)
Top ....................................... Température de fonctionnement de la cellule en kelvin
Tref ................................................ Température de référence de la cellule en kelvin
Ns ............................................................................... Nombre des cellules en série
Nsh ....................................................................... Nombre des cellules en parallèle
FF ................................................................................................ Facteur de forme
Isc ...................................................................................... Courant de court-circuit
Vco .................................................................................. Tension de circuit ouvert
Rs .................................................................................................. Résistance série
Rsh ............................................................................................... Résistance shunt
Iph ....................................................................................................Photo-courant
Isc0 ........................................................................................Courant de saturation
A ........................................................................... Facteur d’idéalité de la jonction
VI
Liste des abréviations
VII
Introduction générale
Introduction générale
Aujourd’hui, le défi mondial est tourné vers les énergies renouvelables telles que
l'énergie éolienne, l'énergie solaire, l’énergie biomasse et l’énergie hydroélectrique qui sont
des solutions prometteuses pour concurrencer les sources d’énergies à grande échelle telle que
l’énergie fossile et nucléaire.
Contrairement aux énergies fossiles, les énergies renouvelables sont des énergies liées
aux cycles du soleil, du vent, de la chaleur de la terre, de l’eau ou encore de la biomasse et qui
sont des énergies à ressource illimitée.
Le but de cette étude est de trouver des modèles mathématiques les plus représentatifs
afin d’injecter de manière optimale la puissance du système Photovoltaïque au réseau (Grid-
Connected).
Pour cette raison, nous nous s’intéressons aux modèles des composants de la chaine
énergétique, c’est à dire le champ photovoltaïque, le dispositif de conversion et d’adaptation
(hacheurs, onduleur, transformateurs) et le réseau public de distribution. Par conséquent, ce
travail est réalisé en trois chapitres :
Dans le premier chapitre nous allons voir des notions sur l'énergie et principe de
fonctionnement d’une cellule photovoltaïque au silicium ainsi que les différents types de
Cellule et le principe de fonctionnement des systèmes photovoltaïques avec le réseau.
2
Introduction générale
Finalement, nous terminerons cette étude par une conclusion générale qui résume les
travaux réalisés.
3
Chapitre I :
Production d’énergie
photovoltaïque
Chapitre I Production d’énergie photovoltaïque
I.1. Introduction :
Le soleil est une source d'énergie presque illimitée, il peut couvrir des milliers de fois
notre consommation énergétique mondiale [1]. C'est pourquoi l'humanité tente depuis
longtemps d'exploiter pleinement cette importante énergie distribuée sur toute la planète et elle
a réussi à atteindre cet objectif grâce à des cellules dites photovoltaïques.
Le nom de PV vient du grec et se compose de deux parties :
Photo : grain de lumière.
Volt : Une unité de tension, appelée Alexandrov. Ce phénomène fut découvert au 19ème
siècle par le physicien Alexandre Edmond Becquerel.
I.2. Type de sources de l’énergie électrique :
Il existe deux principaux types d’énergie : les énergies fossiles et les énergies
renouvelables. Par conséquent, le pétrole, le charbon et le gaz naturel sont classés dans la
première catégorie, tandis que l'énergie solaire, la biomasse, l'hydroélectrique et l'énergie
géothermique sont classées dans la deuxième catégorie. Chacun a ses propres caractéristiques,
avantages et inconvénients [1].
L’Algérie s'est engagée sur la voie des énergies renouvelables afin d'apporter des
solutions globales et durables aux défis environnementaux et à la conservation des énergies
fossiles en lançant un plan de développement ambitieux qui a été approuvée par le
gouvernement en février 2011 et révisée en mai 2015 et placé comme priorité nationale en
février 2016.
Le programme des énergies renouvelables dans sa version actualisée, consiste à installer
une puissance d’origine renouvelable de l’ordre de 22 000 MW à l’horizon 2030 pour le marché
national, avec le maintien de l’option de l’exportation comme objectif stratégique, si les
conditions du marché le permettent.
Ce qui nous intéresse, c’est l’énergie solaire, ressource première utilisée dans les
centrales photovoltaïques.
5
Chapitre I Production d’énergie photovoltaïque
6
Chapitre I Production d’énergie photovoltaïque
b. Aspect géométrique :
Nous nous concentrerons ici sur les aspects géométriques du rayonnement solaire
Intercepté par la terre et utilisé pour calculer ultérieurement le flux reçu par le plan incliné à la
surface de la terre et orienté dans une direction fixe.la connaissance du flux est la base pour
déterminer le dimensionnement de tout système solaire [3].
i. Mouvement de la terre :
Le chemin de la terre autour du soleil est elliptique. Le plan de cette ellipse s'appelle
l'écliptique. L’excentricité de cette ellipse est faible ce qui fait que la distance Terre/Soleil ne
varie que de ±1,7% par rapport à la distance moyenne qui est de (149 675× 10 6 km). La Terre
tourne également sur elle-même autour d’un axe appelé l’axe des pôles. Le plan perpendiculaire
à l'axe des pôles et passant par le centre de la terre s'appelle l'équateur. L'axe du pôle n'est pas
perpendiculaire à l’écliptique : l'angle entre l'équateur et l'écliptique s'appelle l'angle
d'inclinaison, qui est de 23 ° 27 '. Le mouvement de la terre autour de son axe et autour du soleil
se schématise par la figure (I.2) [3].
7
Chapitre I Production d’énergie photovoltaïque
(l’angle entre le méridien du lieu et le plan vertical passant par le Soleil, compté négativement
vers l’est) (figure I.3). [3]
La figure I.4 retrace les trajectoires décrites par le Soleil pour un lieu donné (ici Genève). On
peut y lire la hauteur et l’azimut du Soleil à tout instant de l’année.
Figure I.4 : Trajectoires du Soleil à Genève (lat. 46° 12’ N, long. 6° 09’ E).
8
Chapitre I Production d’énergie photovoltaïque
Avec :
SH : Flux direct horizontal.
C(j) : La correction de la distance terre soleil.
h(i) : Hauteur du soleil.
TL : Facteur de trouble.
M(i) : Nombre d’aire masse.
ii. Rayonnement diffus : C’est la partie du rayonnement provenant du soleil, ayant subi
multiples réflexions (dispersions), dans l’atmosphère. Pour un observateur le
rayonnement diffus (D) par l’heur i est statistiquement donné par :
1367 𝑇c
DH (i) = .C (j)-Sin [h (i)-2].exp [-0.5.log²( )]
3 22.𝑀(𝑖)-0.65
iii. Rayonnement réfléchi : C’est la partie de l’éclairement solaire réfléchi par le sol, ce
rayonnement dépend directement de la nature du sol (nuage, sable...). Il se caractérise
par un coefficient propre de la nature de lien appelé Albédo (ξ)
0≤ξ≤1
iv. Rayonnement global (ᴓG) : un plan reçoit de la part du sol un rayonnement global
qui est le résultat de la superposition des trois compositions direct, diffus et réfléchi
: ᴓ
G =S+D+R
b. Rayonnement solaire sur un plan incliné :
Une surface incliné rapport à l’horizontale avec l’angle β reçoit une puissance énergétique
répartie entre le direct ; le diffus, et le réfléchi. [4]
i. Rayonnement direct :
Soit un lieu de latitude φ, le flux est défini par :
𝑆B cos(𝜑−𝛽).cos(𝛿).cos(𝜔)+sin(𝜑−𝛽).sin(𝛿)
Rb = =
𝑆H cos(𝜑).cos(𝛿).cos(𝜔)+sin(𝜑).sin(𝛿)
Avec :
Rb : Rapport de flux direct.
SB : Flux direct pour un plan d’inclinaison.
SH : Flux direct horizontale.
ω : Déclinaison du soleil.
δ : Angle horaire du soleil.
9
Chapitre I Production d’énergie photovoltaïque
SB = Rb.SH
𝑐𝑜𝑠(𝜑−𝛽).𝑐𝑜𝑠(𝛿).𝑐𝑜𝑠(𝜔)+𝑠𝑖𝑛(𝜑−𝛽).𝑠𝑖𝑛(𝛿)
Rb = .SH
𝑐𝑜𝑠(𝜑).𝑐𝑜𝑠(𝛿).𝑐𝑜𝑠(𝜔)+𝑠𝑖𝑛(𝜑).𝑠𝑖𝑛(𝛿)
ii. Rayonnement diffus : Le flux à une inclinaison β et latitude φ capté par une
surface orientée face au Sud-Est donne par le modèle suivant [4] :
Pour l’heure i : utilisons le modèle « WILLMOTT »
1+𝑐𝑜𝑠𝛽 𝑐𝑜𝑠𝜃(𝑖)
Db = DH.[𝐹 (𝑖 ). + (1 − 𝐹 (𝑖 )). ]
2 sinh(𝑖)
Avec:
𝑆H
F(i) = 1-KT(i).[1 − ]
𝐺H
[𝜃GH(𝑖)]
KT(i) =
𝜃(𝑖)
iii. Rayonnement réfléchi : la fraction du flux réfléchi par le sol sur la surface
inclinée est proportionnelle au flux global horizontal.
RB = ᴓGH.[𝜉. (
1−𝑐𝑜𝑠𝛽
)]
2
Avec :
iv. Rayonnement global incliné : il est la superposition des flux directe, réfléchi et
refus dont la somme des trois composantes :
ᴓGH = SB + Db + RB
On peut calculer le flux solaire global par la relation suivante pour un plan incline d’angle β
ᴓGB = R. ᴓGH
R : Rapport du flux solaire global.
D’où
ᴓGB 𝐷H 𝐷H 1+𝑐𝑜𝑠 𝛽 1−𝑐𝑜𝑠 𝛽
R= = (1- ).RB + ( )+ξ( )
ᴓGH ᴓGH ᴓGH 2 2
Avec :
10
Chapitre I Production d’énergie photovoltaïque
ᴓG = R. ᴓGH
I.5. La production photovoltaïque :
a. Cellule photovoltaïque :
C’est l’élément de base qui grâce à lui la conservation est faite par l’assemblage de
plusieurs cellules, on peut atteindre la puissance que l’on veut. Les cellules solaires sont des
composants photovoltaïques capables de convertir directement la lumière du soleil en énergie
électrique grâce à un processus appelé « effet photovoltaïque » [5], car le soleil est la source
lumineuse la plus intense de notre planète, et la plupart des applications sont en plein air. Mais
certaines personnes préfèrent le terme énergie lumineuse pour souligner que toute source
lumineuse, même artificielle (ampoules, tubes fluorescents, etc.) peut générer de l'électricité à
partir de cellules solaires [6].
i. Principe de fonctionnement :
Le fonctionnement des cellules photovoltaïques est basé sur les caractéristiques des
semi-conducteurs, qui sont impactés par les photons pour déplacer le flux d'électrons. Les
photons sont des particules élémentaires qui transportent l'énergie solaire à une vitesse de 300
000 km / s, qu’Albert 'Einstein appelait « grain de lumière » dans les années 1920. Lorsqu'ils
frappent un élément semi-conducteur tel que le silicium, ils enlèvent les électrons de leurs
atomes. Ces électrons se déplacent de manière désordonnée, à la recherche d'autres « trous » à
repositionner en eux.
Mais pour avoir un courant électrique, ces électrons doivent se déplacer dans le même
sens. Pour les aider, nous allons combiner deux types de silicium. Le côté exposé à la lumière
du soleil est "dopé" avec des atomes de phosphore qui ont plus d'électrons que le silicium, et
l'autre côté est dopé avec des atomes de bore qui comportent moins d'électrons. La double face
devient une sorte de pile : le côté avec plus d'électrons devient l'électrode négative (N), et le
côté avec moins d'électrons devient l'électrode positive (P). Un champ électrique est généré
entre les deux.
11
Chapitre I Production d’énergie photovoltaïque
Lorsque les photons excitent des électrons, du fait du champ électrique, ils vont migrer
vers la zone N, tandis que les « trous » migrent vers la zone P et sont récupérés par des contacts
électriques déposés sur les surfaces des deux zones avant d’aller dans le circuit extérieur sous
forme d'énergie électrique en créant un courant continu. Une couche anti-reflet empêche la perte
de trop de photons lorsqu'ils sont réfléchis par la surface. [7]
a. Les cellules monocristallines : qui sont les plus proches du modèle théorique : ces cellules
sont effectivement composées d'un seul cristal divisé en deux couches (figureI.7 a), Les cellules
monocristallines peuvent atteindre des rendements élevés de l’ordre de15 à 22 % [8].
b. Les cellules poly-cristallines : elles sont composées d'un agglomérat de cristaux (figure I.7
b). Elles proviennent également du sciage de blocs de cristaux, mais ces blocs sont coulés et
sont donc hétérogènes [8].
12
Chapitre I Production d’énergie photovoltaïque
b. Module photovoltaïque :
Afin d'obtenir une tension générée utilisable, plusieurs cellules sont connectées en série
pour former une chaîne (ou String en anglais). Un module est composé de plusieurs chaînes.
[9]
L'association unité-module permet :
Obtenez suffisamment de tension.
Protéger les cellules et ses contacts métalliques de l'environnement extérieur
(humidité).
Protéger mécaniquement les cellules (choc électrique, etc.).
Les modules les plus courants (souvent appelés panneaux) comprennent généralement :
13
Chapitre I Production d’énergie photovoltaïque
b. Systèmes hybrides :
Un système hybride obtient de l'énergie d'une ou plusieurs autres sources, qui sont
également indépendantes du réseau de distribution. En pratique, les générateurs
photovoltaïques sont combinés avec des éoliennes ou des générateurs de carburant, ou avec des
batteries de stockage d'énergie. Les faits ont prouvé qu'un tel système est un bon choix pour les
applications qui nécessitent une alimentation continue en puissance plus élevée. Les systèmes
photovoltaïques hybrides peuvent optimiser l'utilisation combinée de plusieurs sources
d'énergie renouvelables et / ou fossiles et des méthodes de stockage associées [11].
14
Chapitre I Production d’énergie photovoltaïque
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Chapitre I Production d’énergie photovoltaïque
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Chapitre I Production d’énergie photovoltaïque
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Chapitre I Production d’énergie photovoltaïque
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Chapitre I Production d’énergie photovoltaïque
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Chapitre I Production d’énergie photovoltaïque
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Chapitre I Production d’énergie photovoltaïque
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Chapitre I Production d’énergie photovoltaïque
I.10. Conclusion
Dans ce 1er chapitre, nous nous sommes intéressés à la production photovoltaïque, nous
avons défini ce qu’est l’énergie photovoltaïque, présenté les différentes notions qui entrent dans
l'énergie solaire, rappelé quelques notions sur le rayonnement solaire, et son application dans
le domaine photovoltaïque et la constitution d’un système photovoltaïque, et nous avons
exploré le principe de la conversion photovoltaïque et les technologies utilisées ainsi que les
différents types des cellules photovoltaïques et quelques notions et définitions (les différentes
topologies, les avantages et inconvénients) relatives aux systèmes photovoltaïques connectés
au réseau électrique.
22
Chapitre II :
Modélisation d’un
système
photovoltaïque
connecté au réseau
Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
II.1 Introduction :
Il existe plusieurs types de système PV raccordé, le système que nous avons choisi pour
notre étude est représenté ci-dessous :
Figure II.1 : Schéma de principe d’un système photovoltaïque relié à un réseau électrique
24
Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
À partir de la loi de Kirchhoff, l’équation retenue est déduite d’une manière directe :
I = Iph - Id (II.1)
Iph : le photo courant est proportionnelle à l’éclairement et dépend aussi de la température. Son
expression est la suivante :
G
Iph = [Icc + Ki. (Top – Tref)]. G0 (II.2)
Avec :
25
Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
Is : courant de saturation qui dépend de la température, son expression est sous la forme :
𝑞.𝐸𝑔
𝑇𝑜𝑝 1 1
Is = 𝐼𝑠𝑐 (𝑇𝑟𝑒𝑓) ³. 𝑒 𝐴.𝐾 . (𝑇𝑟𝑒𝑓 − 𝑇𝑜𝑝) (II.4)
Avec :
Eg : énergie de seuil ((gap) (pour le silicium cristallin est égale à 1.12 eV).
A.K.Top
Vth : tension thermique à la température. Son expression est : Vth = (II.5)
q
A : Facteur d’idéalité de la photopile.
K : Constante de BOLTZMANN (1.381. 10−23 J/K).
q : Charge d’électron (1,602. 10−19 C).
26
Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
𝑉𝑐𝑒𝑙𝑙+𝑅𝑠.𝐼𝑐𝑒𝑙𝑙
𝑉𝑐𝑒𝑙𝑙+𝑅𝑠.𝐼𝑐𝑒𝑙𝑙
Icell =Iph - Is. (𝑒 ( 𝑉𝑡ℎ
)
− 1) - (II.10)
𝑅𝑠ℎ
27
Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
𝑅𝑠.𝐼𝑠𝑐
𝑅𝑠.𝐼𝑠𝑐
Icell =Iph - Is. (𝑒 ( 𝑉𝑡ℎ ) − 1) - 𝑅𝑠ℎ
(II.11)
Pour la plupart des cellules (dont la résistance série est faible), on peut négliger le terme
𝑅𝑠.𝐼𝑠𝑐
Is.(𝑒 ( 𝑉𝑡ℎ ) − 1) devant Iph. L’expression approchée du courant de court-circuit est alors :
𝐼𝑝ℎ
Isc = 𝑅𝑠 (II.12)
(1+𝑅𝑠ℎ)
D’où:
Iph
Vco =Vth.ln ( Is + 1) (II.14)
Avec :
Vmpp : Tension maximale.
Impp : Courant maximal.
G : éclairement solaire en (W/m2) égale à 1000 W/m2 à 25°C.
S : Surface du panneau solaire (m2).
28
Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
29
Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
Ppv = Ns.Vpv.Nsh.Ipv
30
Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
Avec :
D’une manière générale, un générateur photovoltaïque est formé par Nsh lignes
connectées en parallèle, chaque ligne est constituée de Ns modules photovoltaïques connectés
en série. En supposant que tous les modules sont soumis aux mêmes conditions
météorologiques (ensoleillement et température) [27], le courant et la tension en sortie du
groupement série-parallèle des modules seront liés par la relation (II.17) dérivée de la formule
(II.10)
𝑞 𝑉𝑝𝑣 𝐼𝑝𝑣 × 𝑅𝑠
𝐼𝑝𝑣 = 𝑁𝑠ℎ × 𝐼𝑝ℎ − 𝑁𝑠ℎ × 𝐼𝑠𝑜 × [exp ( ×( + )) − 1]
𝐴 × 𝐾 × 𝑇𝑜𝑝 𝑁𝑠 𝑁𝑠ℎ
𝑁𝑠ℎ 𝑉𝑝𝑣 𝐼𝑝𝑣 × 𝑅𝑠
− ×( + ) (II. 17)
𝑅𝑠ℎ 𝑁𝑠 𝑁𝑠ℎ
a. Caractéristique Courant-Tension :
Le modèle PV que nous avons choisis pour la simulation est le SPR-305E-WHT-D de
Sun Power, ce module fournit une puissance maximum 305 W avec une taille optimale.
La figure (II.9) représente la courbe I =f (V) d’un module photovoltaïque typique dans
des conditions constantes d’irradiation et de température. L’irradiation standard adoptée pour
mesurer la réponse des modules photovoltaïques est une intensité rayonnante de 1000 W/m2 et
une température de 25 C.
31
Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
b. Influence de l’Éclairement :
La figure (II.10) montre l'influence de l'éclairement sur la courbe caractéristique I = f
(V). À température constante de 25 c, on observe une variation significative du courant, mais
par contre, la tension varie légèrement. Parce que le courant de court-circuit est une fonction
linéaire de l’éclairement et que la tension en circuit ouvert est une fonction logarithmique [28].
c. Influence de la température :
La figure (II.12) montre l’influence de la température sur la caractéristique I=f(V). Il est
essentiel de comprendre l'effet de changement de la température d'une cellule solaire sur la
32
Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
33
Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
34
Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
Il existe plusieurs types de convertisseurs DC-DC. Parmi eux, nous allons introduire le
principe de trois types de convertisseurs à découpage (Buck, boost et Buck-Boost), qui sont
souvent utilisés dans les systèmes photovoltaïques pour générer la tension et le courant requis,
ainsi que pour l’adaptation des panneaux solaires avec les déférentes charges.
i. Hacheur abaisseur (Buck) :
La figure (II.16) présente le schéma de principe du convertisseur abaisseur ou
hacheur série [32]. Son application typique est de convertir la tension d’entrée en une
tension de sortie inférieure.
36
Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
Figure II.18 : Schémas équivalents du hacheur Buck, (a) : K fermé, (b) : K ouvert
Les commutateurs peuvent être des transistors MOSFET ou des IGBT, et ils peuvent
être rapidement commutés sur deux positions, à savoir marche ou arrêt. La tension
d'alimentation doit être supérieure à la tension aux bornes de charge. Le processus de
commutation est décrit par la position de l'interrupteur (K). Au premier D × Ts, le transistor est
en saturation, alors l'inductance (L) se charge avec l'augmentation du courant IL. Dans la
deuxième plage de temps (1-D) × Ts, l'inductance (L) libère l'énergie vers la charge et le courant
IL diminue
A l’état a :
Lorsqu’on applique la loi de Kirchhoff sur le circuit ci-dessus on aura les équations
suivantes :
dVi(t)
ic1(t) = C1 × = ii(t) − iL(t)
dt
dVo(t)
ic2(t) = C2 × = iL(t) − io(t) (II.18)
dt
diL(t)
{ VL(t) = 𝐿 × dt
= 𝑉𝑖(𝑡) − 𝑉𝑜(𝑡)
A l’état b :
Le système d’équations suivantes est :
dVi(t)
ic1(t) = C1 × = ii(t)
dt
dVo(t)
ic2(t) = C2 × = iL(t) − io(t) (II.19)
dt
diL(t)
{ VL(t) = 𝐿 × = −𝑉𝑜(𝑡)
dt
Pour trouver une représentation dynamique valable sur les deux laps de temps D x Ts et
(1-D) x Ts, on utilise généralement l’expression suivante [14] :
𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑥
〈 〉 × 𝑇𝑠 = × 𝑑𝑇𝑠 + × (1 − 𝐷) × 𝑇𝑠 (II.20)
𝑑𝑡 𝑑𝑡(𝐷𝑇𝑠) 𝑑𝑡((1−𝐷)×𝑇𝑠)
En appliquant la relation (II.20) sur les systèmes d’équations (II.18) et (II.19), on obtient les
équations qui régissent le système sur une période entière :
37
Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
dVi(t)
C1 × × Ts = dTs × (ii − iL) + (1 − 𝐷) × Ts × ii
dt
dVo(t)
C2 × × Ts = dTs × (iL − io) + (1 − D) × Ts × (iL − io) (II.21)
dt
diL(t)
{ 𝐿× = dTs × (𝑉𝑖 − 𝑉𝑜) + (1 − D) × Ts × (−Vo)
dt
Par simplification :
𝑑𝑉𝑜(𝑡)
𝑖𝑜(𝑡 ) = 𝑖𝐿(𝑡 ) − 𝐶2 ×
𝑑𝑡
1 𝑑𝑉𝑖(𝑡)
𝑖𝐿(𝑡 ) = × (𝑖𝐿(𝑡 )) − 𝐶1 × (II.22)
𝐷 𝑑𝑡
1 𝑑𝑖𝐿(𝑡)
{ 𝑉𝑖(𝑡 ) = 𝐷 × (𝐿 × 𝑑𝑡
+ 𝑉𝑜(𝑡 ))
La figure (II.21) montre les schémas des circuits équivalents d’un convertisseur
élévateur dans les deux cas :
Figure II.21: Schémas équivalents du hacheur Boost, (a) : K fermé, (b) : ouvert
Au premier temps D × Ts, le transistor (K) est fermé, le courant dans l’inductance croit
progressivement, et au fur et à mesure, elle emmagasine de l’énergie, jusqu'à la fin de la
première période.
À la deuxième période, le transistor (K) s’ouvre et l’inductance (L) s’opposant à la
diminution de courant (IL), génère une tension qui s’ajoute à la tension de source, qui s’applique
sur la charge (R) à travers la diode (D). [32]
A l’état a :
Lorsqu’on applique la loi de Kirchhoff sur le circuit ci-dessus on aura les équations suivantes :
dVi(t)
ic1(t) = C1 × = ii(t) − iL(t)
dt
dVo(t)
ic2(t) = C2 × = −io(t) (II.24)
dt
diL(t)
{ VL(t) = 𝐿 × = 𝑉𝑖(𝑡)
dt
A l’état b :
Le système d’équations suivantes est :
39
Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
dVi(t)
ic1(t) = C1 × = ii(t) − iL(t)
dt
dVo(t)
ic2(t) = C2 × = iL(t) − io(t) (II.25)
dt
diL(t)
{ VL(t) = 𝐿 × dt
= 𝑉𝑖(𝑡) − 𝑉𝑜(𝑡)
En appliquant la relation (II.20) sur les systèmes d’équations (II.24) et (II.25), Comme
pour le convertisseur dévolteur, on obtient après la simplification en régime continu :
𝑑𝑉𝑖(𝑡)
𝐼𝐿 = 𝐼𝑖 − 𝐶1 ×
𝑑𝑡
𝑑𝑉𝑖(𝑡)
𝐼𝑜 = (1 − 𝐷 ) × 𝐼𝐿 − 𝐶2 × (II.26)
𝑑𝑡
𝑑𝐼𝑙
{ 𝑉𝑖 = 𝐿 × 𝑑𝑡
+ (1 − 𝐷) × 𝑉𝑜
40
Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
n'importe quelle tension de sortie souhaitée ; son schéma de base est illustré à la figure (II.23)
[32].
Figure II.24 : Schémas équivalents du hacheur dévolteur-survolteur, (a) : K fermé, (b) : K ouvert
A l’état a :
Lorsqu’on applique la loi de Kirchhoff sur le circuit ci-dessus on aura les équations suivantes :
dVi(t)
ic1(t) = C1 × = ii(t) − iL(t)
dt
dVo(t)
ic2(t) = C2 × = −io(t) (II.27)
dt
diL(t)
{ VL(t) = 𝐿 × = −𝑉𝑖(𝑡)
dt
A l’état b :
Le système d’équations suivantes est :
dVi(t)
ic1(t) = C1 × = ii(t)
dt
dVo(t)
ic2(t) = C2 × = iL(t) − io(t) (II.28)
dt
diL(t)
{ VL(t) = 𝐿 × = 𝑉𝑜(𝑡)
dt
En appliquant la relation (II.20) sur les systèmes d’équations (II.27) et (II.28), on obtient après
la simplification en régime continu [32] :
41
Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
1 𝑑𝑉𝑖(𝑡)
𝐼𝐿 = × (𝐼𝑖 − 𝐶1 × )
𝐷 𝑑𝑡
𝑑𝑉𝑜(𝑡)
𝐼𝑜 = −(1 − 𝐷 ) × 𝐼𝐿 − 𝐶2 × (II.29)
𝑑𝑡
1 𝑑𝑖𝐿
𝑉𝑖 = × ((−1 − 𝐷) × 𝑉𝑜 + 𝐿 × )
𝐷 𝑑𝑡
42
Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
𝑉𝑖×𝐷×𝑇𝑠
IL (crête) =∆𝐼𝐿 ≈ (II.31)
2×𝐿
Les valeurs des ondulations crête à crête des tensions d’entrées Vi et de sorties Vo sont :
𝐼𝑖−𝐼𝐿
Vc1(crête) = 2 × ∆𝑉𝑐1 ≈ × 𝐷 × 𝑇𝑠
𝐶1
{ −𝐼𝑜 (II.33)
Vc2(crête) = 2 × ∆𝑉𝑐2 ≈ × 𝐷 × 𝑇𝑠
𝐶2
Figure II.26 : chaine de conversion d’énergie solaire comprenant une commande MPPT.
MPPT indirect :
Ces types de commandes MPPT utilise un lien entre les variables facilement déterminée
(Isc ou Voc) et la position approximative du MPP. Il compte aussi les commandes en se basant
sur une estimation du point de fonctionnement du GPV réalisée à partir d’un modèle
paramétrique défini au préalable. Il existe également des commandes qui permettent d’établir
une poursuite de la tension optimale en ne considérant que les changements de la température
de la cellule fournis par le capteur [34-35].
43
Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
L'avantage de ces commandes est qu'elles sont faciles à réaliser. Au lieu de cela, ils sont
conçus pour des systèmes peu coûteux et n’exige pas que de grande précision qui fonctionne
dans des zones géographiques avec peu de changement climatique.
MPPT directs :
Ces méthodes utilisent les mesures de tension et de courant des panneaux, et leurs
algorithmes sont basés sur les changements de ces mesures. L'avantage de ces algorithmes est
qu'ils ne nécessitent pas de connaissance préalable des caractéristiques du GPV. Parmi ces
méthodes [36] [37] :
Méthode basée sur la mesure de la tension en circuit ouvert.
Méthode basée sur la mesure du courant en court-circuit.
Perturbation et Observation (P&O, Perturb and Observe).
Incrémentation de la conductance (IncCond, Incremental Conductance).
On va présenter les deux méthodes les plus utilisé celle du Perturbation et Observation
(P&O, Perturb and Observe) et Incrémentation de la conductance (IncCond, Incremental
Conductance).
44
Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
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Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
Sachant que :
𝑃 =𝑉×𝐼
La dérivée du produit par rapport à la tension V donne la relation suivante :
𝑑𝑃 𝑑(𝑉×𝐼) 𝑑𝑉 𝑑𝐼 𝑑𝐼
= =𝐼× +𝑉× =𝐼+𝑉× (II.35)
𝑑𝑉 𝑑𝑉 𝑑𝐼 𝑑𝑉 𝑑𝑉
Si la relation (II.38) est vraie, le MPP est atteint et aucun changement de la tension V
(k) n’est nécessaire. Si la relation (II.39) est fausse, selon que V (k) est supérieur ou inférieure
à Vmp, la tension V (k) est ajustée en conséquence.
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Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
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Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
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Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
a. Modélisation de l’onduleur :
L’onduleur triphasé dit deux niveaux est illustré par son circuit de puissance de la figure
(II.33). On doit distinguer d’une part les tensions de branche VAN, VBN, VCN mesurées par
rapport à la borne négative de la tension continue Vs, d’autre part, il y a les tensions de phases
VAn, VBn et VCn mesurées par rapport à un point neutre flottant représentant une charge
équilibrée montée en étoile. Des tensions simples on peut tirer facilement les tensions
composées VAB, VBC et VCA. [42]
Il est important de noter que les états des interrupteurs d’un même bras sont
complémentaires. En utilisant ces états des interrupteurs, nous pouvons obtenir les tensions de
branche de sortie de l’onduleur mesurées par rapport à la borne négative de la tension du côté
continu comme suit [42] :
𝑉𝐴𝑁 = 𝑆1 × 𝑉𝑠
{𝑉𝐵𝑁 = 𝑆2 × 𝑉𝑠 (II.40)
𝑉𝐶𝑁 = 𝑆3 × 𝑉𝑆
Où S1, S2 et S3 sont les états des interrupteurs des phases A, B et C respectivement
49
Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
b. Onduleurs multiniveaux :
Lorsque l'onduleur produit une tension de sortie hachée composée d'au moins trois
niveaux, il est appelé « multiniveau ». Ce type de convertisseur présente deux avantages
principaux : la première est que la structure multi-niveau peut limiter les contraintes de tension
supportées par les interrupteurs de puissance car chaque composant, lorsqu’il est à l’état bloqué,
supporte une fraction d’autant plus faible de la pleine tension continue que le nombre de niveaux
est élevé. Deuxièmement, la tension de sortie fournie par les convertisseurs multi-niveaux
présente une qualité spectrale intéressante [43].
Les onduleurs de tension multi niveaux peuvent être implantés de différentes manières,
dans lesquelles la tension de sortie est synthétisée de plusieurs niveaux.
Les principales topologies de la conversion multi-niveaux sont :
La topologie à diode de bouclage (NPC).
La topologie au condensateur flotteur (à cellule imbriquées).
La topologie en cascade.
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Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
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Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
Figure II.36 : Séquence de fonctionnement d’un bras d’onduleur NPC trois niveaux
Les trois états de commutation possibles sont résumés au Tableau II.1, l'état 1 représente
l’interrupteur fermé et l’état 0 représente l'interrupteur ouvert :
S1 S2 S3 S4 Vrm
1 1 0 0 Vdc/2
0 0 1 1 -Vdc/2
0 1 1 0 0
Par contre, cette topologie présente plusieurs difficultés techniques dans les cas de
grande puissance tel que :
Pour les topologies avec plus de trois niveaux, les diodes de bouclage (diodes
clamped) peuvent augmenter les contraintes en tension jusqu'à une valeur égale à Vdc (N-l) IN,
où N est le nombre de niveaux. Donc, les connexions des diodes en série pourraient être exigées
et cela complique la conception et soulève des questions de fiabilité et du coût de réalisation ;
L'exigence des diodes a fréquence de commutations élevée et qui doivent supporter
le courant maximale circulent dans le circuit.
Lorsque le nombre de niveaux est supérieur à trois, l'équilibre des tensions aux bornes
des condensateurs devient très complexe [46].
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Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
commandés. Elle a été proposée par Meynard et Foch en 1992. Dans cette topologie, les
capacités remplacent les diodes de blocage, il est donc nommé « onduleur à condensateur
flottant ». Cette structure est proposée pour équilibrer les problèmes des tensions, et réduire le
nombre excessif de diodes [47].
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Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
La tension de sortie Vs d'une telle structure est donnée par la somme des (N-l) /2
tensions en sortie de ces ponts. Chaque onduleur monophasé en pont est connecté à sa propre
source en courant continue. Le nombre de niveaux de tension de sortie dans un onduleur en
cascade est définie par : N = 2s + 1, Où s est le nombre des sources des tensions continues [47]
Comme toutes structures, l’onduleur multi-niveaux en cascade possède des avantages
et Inconvénients dont on peut citer :
Les avantages :
Qualité de forme d'onde d'escalier qui réduit la compactibilité électromagnétique.
Le contrôle modulaire peut être réalisé.
Nécessiter moins de composants que les autres topologies pour atteindre le même
nombre de niveaux de la tension de sortie.
Dessiner le courant d'entrée avec une faible distorsion.
Les inconvénients :
Pour un système à trois phases, il faudra plus de commutateurs que dans un onduleur
Traditionnel.
Nécessité d'équilibrer les sources DC entre les différents niveaux.
Besoin de plusieurs connecteurs/câbles pour connecter les sources DC. [47]
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Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
Le principe de contrôle des courants par hystérésis consiste à maintenir chaque courant
généré dans une bande enveloppant autour du courant de référence. Chaque violation de cette
bande donne un ordre de commutation.
En fait, c’est la technique schématisée sur la Figure II.39 que l’on utilise. La différence
entre le courant de référence et la valeur mesurée est appliquée à l’entrée d’un comparateur à
hystérésis, et la sortie fournit directement l’ordre de commande des interrupteurs du bras
correspondant de l’onduleur [49] :
La commande vectorielle :
La méthode basée sur la MLI implémente d’abord un régulateur qui détermine la tension
de référence de l’onduleur (modulatrice) à partir de l’écart entre le courant et sa référence, Cette
dernière est ensuite comparée avec un signal en dent de scie à fréquence élevée (porteuse).
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Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
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Chapitre II Modélisation d’un système photovoltaïque connecté au réseau
II.6. Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons présenté la modélisation mathématique de la cellule et
le générateur photovoltaïque, Ensuite Nous avons utilisé le logiciel MATLAB pour étudier le
comportement d’un générateur photovoltaïque (un module composé de 96 cellules connectées
en série) dans les conditions standard (G=1000 W/m², T=25°C). Nous avons étudié aussi
l’influence de l’association de cellule (série, parallèle et série / parallèle) sur l’énergie produite,
ainsi l’influence de la température et de l’éclairement sur l’énergie produite par le module PV,
pour le fonctionnement du générateur photovoltaïque à un rendement optimal nécessite
l'insertion des convertisseurs statiques (hacheur) entre le générateur et le récepteur (charge) à
une tension constante peut être optimisé en ajustant le rapport cyclique α afin que le générateur
puisse fonctionner à sa puissance maximale.
Nous avons brièvement exposé certaines topologies de base des alimentations à
découpage. Ces topologies ne sont que des convertisseurs DC-DC. Comme convertisseur Buck,
convertisseur Boost et convertisseur boost. Nous avons également introduit le contrôle MPPT
du convertisseur DC-DC pour rechercher le point où la puissance du générateur photovoltaïque
est maximale sous différentes conditions de fonctionnement. Nous avons étudié quelques
méthodes MPPT basées sur contre réaction de puissance, comme l’algorithme d’incrémentation
de l’inductance et méthode de perturbation et observation et pour la connexion avec le réseau
on a besoin d’un convertisseur de type onduleur de tension ainsi les filtre pour éliminer les
harmoniques.
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Chapitre III :
Décryptage d’un
système PV connecté
au réseau électrique
Chapitre III Décryptage d’un système PV connecté au réseau électrique
III. 1. Introduction
Ce chapitre est consacré à la simulation sous MATLAB/SIMULINK, d'un système PV
connecté au réseau électrique, sous différentes conditions ainsi qu'à l'analyse de chaque élément
de la structure séparément. Ceci nous permettra de bien comprendre le fonctionnement d'une
telle installation.
Les résultats de la simulation montrent les performances de contrôle et le comportement
du système PV connecté au réseau.
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Chapitre III Décryptage d’un système PV connecté au réseau électrique
Caractéristiques électriques
Mesurées dans des conditions de test standard : Irradiance de 1000 W/m² et 25 °C de température.
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Chapitre III Décryptage d’un système PV connecté au réseau électrique
Les résultats de la simulation du module PV sous les conditions standard (E=1000 W/m² et
T=25 °c) représentent les caractéristiques Courant-Tension (I-V) et Puissance-Tension (P-
V) et sont représentés par les figures ci-dessous (III.3 et III.4)
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Chapitre III Décryptage d’un système PV connecté au réseau électrique
Figure III.5 : Caractéristique I-V sous une température fixe et différentes valeurs d’irradiance
Figure III.6 : Caractéristique P-V sous une température fixe et différentes valeurs d’irradiance
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Chapitre III Décryptage d’un système PV connecté au réseau électrique
b) Influence de la température
Pour ce qui est de l’influence de la température, on fixe l’irradiation à 1000 W/m² et on varie
la température. Les résultats de cette simulation sont représentés par les figures (III.5 et III.6)
Figure III.7 : Caractéristique I-V sous une irradiance fixe et différentes valeurs de température
Figure III.8 : Caractéristique P-V sous une irradiance fixe et différentes valeurs de température
D’après les résultats de la simulation (figures III.5 et III.6), avec une irradiance
fixée à 1000W/m² et une variation de la température, on constate que la tension à vide du
module subit une importante diminution en augmentant la température, tandis que le courant de
court-circuit augmente légèrement pour une même valeur de température.
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Chapitre III Décryptage d’un système PV connecté au réseau électrique
Figure (III.9) : Schéma block d’un hacheur survolteur (BOOST) commandé par une MPPT
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Chapitre III Décryptage d’un système PV connecté au réseau électrique
Le rapport cyclique de ce convertisseur BOOST est commandé par une MLI, qui
elle aussi est commandée par une MPPT, la méthode utilisée étant celle de « L’inductance
incrémentielle » (voir chapitre II. XX), ceci permet de faire varier le rapport cyclique de façon
à ce que la tension de sortie du hacheur est égale à la tension de référence (500V), cela malgré
les perturbations extérieurs vues précédemment (variations de l’irradiation et de la
température).
Les figures qui suivent nous donnent un aperçu de la tension avant le hacheur
survolteur, subissant des variations de l’irradiance et de la température, la variation du rapport
cyclique pour s’adapter aux perturbations, ainsi que la tension à la sortie du hacheur, tout en
sachant que la tension de référence et de 500V.
65
Chapitre III Décryptage d’un système PV connecté au réseau électrique
66
Chapitre III Décryptage d’un système PV connecté au réseau électrique
Ces figures nous éclaircissent sur le rôle de la MPPT, puisqu’elle varie le rapport
cyclique en prenant compte des perturbations. Le hacheur remplit le rôle qui lui est assigné, c-
à-d fournir une tension de 500V, supérieure à la tension fournit par le générateur PV.
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Chapitre III Décryptage d’un système PV connecté au réseau électrique
L’onduleur utilisé ici est un onduleur triphasé à trois niveaux à structure NPC, sa
structure est décrite par la figure suivante :
Cet onduleur est contrôlé par un système décrit par la figure qui suit :
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Chapitre III Décryptage d’un système PV connecté au réseau électrique
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Chapitre III Décryptage d’un système PV connecté au réseau électrique
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Chapitre III Décryptage d’un système PV connecté au réseau électrique
Après simulation, la courbe de tension de sortie de l’onduleur est représentée par la figure
suivante :
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Chapitre III Décryptage d’un système PV connecté au réseau électrique
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Chapitre III Décryptage d’un système PV connecté au réseau électrique
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Chapitre III Décryptage d’un système PV connecté au réseau électrique
Dans notre système, on a utilisé un filtre LC, en injectant une batterie de condensateur de
10kVAR au circuit.
Après implémentation du filtre, la courbe de sortie est illustrée par les figures suivantes :
74
Chapitre III Décryptage d’un système PV connecté au réseau électrique
Ces figures nous montrent l’efficacité du filtre et que le filtrage à bien fonctionné.
75
Chapitre III Décryptage d’un système PV connecté au réseau électrique
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Chapitre III Décryptage d’un système PV connecté au réseau électrique
III. 8. Résultats
Les figures qui suivent nous donnent un aperçu de ce que le système injecte au réseau :
Figure (III.35) : Comparaison entre la courbe de puissance fournit par les modules PV et celle
injecté au réseau
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Chapitre III Décryptage d’un système PV connecté au réseau électrique
III. 9. Conclusion
En décortiquant la connexion d’un système PV sous conditions réelles interconnecté au
réseau électrique, et en simulant chaque partie à part, nous nous sommes rendus compte du
comportement de chaque élément sous des conditions optimales (1000 W/m² et 25°c) ainsi que
sur une période où les conditions sont minimales, à savoir, chute de l’irradiance et de la
température. Ces deux paramètres essentiels aux cellules PV (donc essentiels au générateur
PV), la rendent dépendante d’eux, donc les performances du générateur PV se dégradent, et le
convertisseur DC-DC, commandé par la MPPT, remplit son rôle et fournit une tension égale à
celle demandé (tension de référence supérieure à celle générée par les modules PV). L’onduleur
quant à lui fait en sorte de transformer le courant direct issu, en courant alternatif, pour être
injecté au réseau après filtrage des harmoniques, et un passage par le transformateur élévateur
de tension, pour égaler, celle du réseau.
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Conclusion générale
Conclusion générale
Il a fallu dans un premier temps définir l’énergie solaire, son aspect et ses vertus, ainsi
que comment est exploité cette richesse au mieux pour en tirer un maximum de profit, ce qui
nous a poussé à étudier les différentes topologies et structures d’un système photovoltaïque,
80
Références bibliographiques
Références bibliographiques
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