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Partie1 : Electromagnétisme

Détermination de la charge massique d’un ion (2009) corrigé

On considère le dispositif expérimental schématisé


ci-contre, comportant 4 zones notées 1, 2, 3, 4.

zone 1 : chambre d’accélération entre P1 et P2.

zone 2 : sélecteur de vitesse entre P2 et P3.

zone 3 : chambre de déviation de largeur l.

zone 4 : région où il ne règne ni un champ électrique, ni un champ magnétique.

F est un écran placé à une distance D de la plaque P3, perpendiculairement à l’axe horizontal x’x.

C est une chambre d’ionisation qui émet des ions sodium Na+ de masse m et de charge q.

P1, P2, P3 sont des plaques métalliques verticales percées de trous T1, T2, T3 alignés sur l’axe
horizontal x’x.

A1 et A2 sont des plaques métalliques horizontales séparées par une distance d ; elles n’ont aucun
contact électrique avec P2 et P3.

Le dispositif est placé dans le vide. On néglige le poids des ions devant les autres forces.

4.1

Les ions Na+ sortent du trou T1, avec une vitesse supposée nulle. Accélérés par une différence de

potentiel U = VP1 – VP2 entre les plaques P1 et P2, ils franchissent le trou T2 avec une vitesse .

Par application du théorème de l’énergie cinétique, montrer que le rapport (charge massique) pour

1
un ion Na+ est donné par l’expression : (0,5 pt)

4.2

Dans la zone 2, règnent simultanément un champ électrique uniforme de vecteur vertical et un

champ magnétique uniforme dont le vecteur est perpendiculaire au plan de la figure.

4.2.1 Sur votre feuille de copie, faire un schéma où sera représentée la force électrique qui
s’exerce sur un ion se trouvant dans la zone 2. (0,5 pt)

4.2.2 Sur le même schéma, représenter, justification à l’appui, la force magnétique qui doit
s’appliquer sur le même ion pour qu’il suive une trajectoire rectiligne jusqu’au trou T 3. (0,5 pt)

4.2.3 En déduire le sens du vecteur champ magnétique dans la zone 2. Compléter le schéma en

mettant le sens de .(0,5 pt)

4.2.4 : Exprimer le rapport en fonction de U, E et B. Faire l’application numérique. (0,75 pt)

U = 3,9 kV ;

E = 9.103 V.m-1 ;

B = 5.10-2 T.

4.3 Après le trou T3, les ions arrivent dans la zone 3 où règne le champ magnétique uniforme de

vecteur représenté sur la figure. A la sortie de la zone 3, le vecteur vitesse d’un ion Na + fait un
angle θ faible avec l’axe x’x.

4.3.1 Représenter, justification à l’appui, la trajectoire d’un ion de T 3 à l’écran. (0,5 pt)

4.3.2 Le point M est le point d’impact des ions Na+ sur l’écran, I est le point d’intersection de l’axe
(x’x) avec l’écran.

Etablir l’expression de la déflexion magnétique Y = IM en fonction de q, m, V0, B’, l et D puis en

2
fonction de q, m, U, B’, l et D.

Peut-on en déduire une détermination expérimentale de ? Expliquer. (0,75 pt)

Corrigé détermination de la charge massique d’un ion (2009) retour

4.1 :

On applique le théorème de l’énergie cinétique sur un ion entre T1 et

T2 :

4.2.1 :

avec q > 0 → et ont la même direction et le même sens.

4.2.2 :

ont la même direction, la même intensité et des sens contraires.

4.2.3 :

est rentrant.

4.2.4 :

qE = qv0B → v0B = E → v20B2 = E2 →

4.3.1 :

3
Dans la zone 3, l’ion est soumis à un champ magnétique uniforme donc
sa trajectoire est circulaire.

Dans la zone 4 l’ion n’est soumis à aucune force donc sa trajectoire est rectiligne. La direction de la
trajectoire dans la zone 4 est celle du vecteur vitesse de l’ion à la sortie de la zone 3

4.3.2 :

et

aussi sin θ tan θ → avec donc

On avait à la question 4.1 :

d’où l’on tire v0 soit :

Les valeurs de U, l, D et B’ étant données, cette expression permet de déterminer après la mesure
de IM.

4
exo 4 04 points (2004) corrigé

Un solénoïde de résistance R = 4 , comprend N = 2 000 spires jointives réparties sur une longueur
L = 60 cm.

Dans un premier temps les extrémités du solénoïde sont branchées aux bornes d’un générateur G0 de
f.e.m E0 = 24 V et de résistance interne r = 2 .

4.1.1 : Préciser les caractéristiques du vecteur champ magnétique à l’intérieur du solénoïde.

Faire un schéma du solénoïde où on indiquera clairement le sens du courant et où on représentera le


vecteur champ magnétique à l’intérieur. (0,5 point)

On donne : perméabilité du vide =4 .10–7 S.I

4.1.2 : On introduit à l’intérieur du solénoïde une bobine plate d’aire s = 5 cm2 (par spire) comportant
n = 50 spires. L’axe du solénoïde est orthogonal au plan de la bobine.

Calculer le flux d’induction magnétique à travers la bobine. (0,5 point)

4.2 : On remplace le générateur G0 par un autre générateur G qui débite dans le solénoïde un courant
d’intensité périodique. (figure ci-dessous).

On relie ensuite les extrémités de la bobine intérieure à un oscillographe.

La base de temps est sur la graduation 0,5 ms/cm.

La sensibilité verticale est sur la graduation 0,25 V/cm

4.2.1 : Expliquer pourquoi la bobine est le siège d’un phénomène d’induction. Calculer la f.e.m
d’induction. (0,5 point)

4.2.2 : Représenter la tension observée sur l’écran de l’oscillographe. On fera un schéma clair où
seront représentées l’orientation choisie sur la bobine et ses connexions à l’oscillographe. (0,75
point)

4.3 : Cette fois - ci on considère une bobine plate formée de n’ = 500 spires. Chaque spire a une

5
surface de s’ = 100 cm2. La bobine tourne à une vitesse angulaire constante autour d’un axe ( )

diamétral et vertical dans un champ magnétique uniforme horizontal de vecteur .

Des contacts électriques mobiles permettent de relier les extrémités A et C du conducteur


respectivement à l’entrée Y et à la masse M d’un oscillographe (figure ci-dessous).

Le balayage horizontal étant réglé sur 10 ms/div et la sensibilité verticale sur 1 V/div. On observe la
courbe de la figure ci - dessous (figure 5) à l’oscillographe.

4.3.1 : Justifier qualitativement l’existence d’une tension entre A et C lors de la rotation de la


bobine. (0,25 point)

4.3.2 : Montrer que la bobine est le siège d’une force électromotrice induite donnée par l’expression e
= K sin( t + ) où K et sont des constantes. Exprimer K en fonction de , n’, s’et B. (0,75 point)

4.3.3 : En déduire l’expression de la tension uAC. (0,25 point)

4.3.4 : Déterminer alors, en utilisant l’oscillogramme de la figure 5 la vitesse angulaire de la


bobine ainsi que l’intensité B du champ magnétique. (0,5 point

corrigé exo 4 (2004) retour

4.1 :

6
4.1.1 :

Les caractéristiques du vecteur champ magnétique à l’intérieur du solénoïde :

 direction : parallèle à l’axe du solénoïde


 sens : du pôle sud au pôle nord d’une aiguille aimantée placée au centre du solénoïde

Soit

4.1.2 :

Le flux d’induction magnétique à travers la bobine :

4.2 :

4.2.1 :

La variation du courant au cours du temps à travers le solénoïde provoque une variation de flux à
travers la bobine ; ce qui donne naissance au phénomène d’induction au niveau de la bobine.

 si alors

 si alors

Donc :

7
 si alors

 si alors

4.2.2 : représentations

4.3 :

4.3.1 :

La rotation de la bobine provoque une variation de flux qui est à l’origine d’un phénomène
d’induction au niveau de la bobine ; c’est ce phénomène qui produit une différence de potentiel entre
les bornes A et C de la bobine.

4.3.2 :

On sait que

8
exo 5 04 points (2004) corrigé

Dans toute la suite on néglige le poids de la particule devant la force magnétique. Les mouvements
sont rapportés au référentiel du laboratoire supposé galiléen.

5.1 : Une particule de charge q de masse m, pénètre dans un champ magnétique uniforme avec

une vitesse perpendiculaire à .

inserer image

5.1.1 : Montrer que le mouvement de la particule est à vitesse constante dans la région ou règne le

champ magnétique .(0,5 point)

5.1.2 : Montrer que la trajectoire est circulaire et située dans un plan que l’on précisera. Donner
l’expression littérale du rayon R de cette trajectoire. (0,5 point)

5.2 : Une chambre d’ionisation C produit des ions de masse m, de charge q, accélérés par une tension
appliquée entre la chambre d’ionisation C et l’électrode K horizontal percée d’un trou O.

Passant en O avec une vitesse verticale , les ions pénètrent dans une région de l’espace où règne

un champ magnétique uniforme horizontal . La trajectoire décrite par les ions est telle qu’ils
viennent frapper en T0 la plaque photographique P située dans le plan horizontal passant par K (figure
6).

5.2.1 : Exprimer en fonction de q, m, v0, et B la distance d0 = OT0. (0,5 point)

5.2.2 : A l’entrée dans le champ la valeur de la vitesse de l’ion est v = v0 + v. L’ion frappe la
plaque P en T. Exprimer en fonction de d0, v0, et v la distance D = TT0. (0,5 point)

5.2.3 : En réalité le faisceau d’ions n’est pas homocinétique, les valeurs des vitesses des ions sont
comprises entre v0 - v et v0 + v.

Exprimer littéralement les rayons R1 et R2 des trajectoires correspondant aux vitesses limites en
fonction de q, m, v0 et v.

Exprimer littéralement la distance entre les deux traces T1 et T2, puis calculer numériquement cette

9
distance pour v = 5.103 m.s-1. (0,5 point)

Données : |q| = 3,2.10-19 C ; masse de l’ion m = 232 u ; 1 u = 1,66.10-27 kg ; v0 = 105 m/s ; B = 0,20 T

5.2.4 : On superpose au champ un champ électrique uniforme . Déterminer les caractéristiques

de pour recueillir sur la plaque M en N seulement les ions animés de la vitesse v 0 du faisceau non
homocinétique précédent (N est sur la même verticale que O). (0,5 point)

Qu’arrivent – ils aux particules de vitesse v0 - v ? de vitesse v0 + v ? Le dispositif convient-il


aussi bien pour les charges positives que pour les charges négatives ? (0,5 point

Séparation des isotopes par le spectographe de masse (2001) Corrigé

On donne

On envisage la séparation des isotopes de l’uranium à l’aide d’un spectrographe de masse. On

négligera le poids des ions devant les autres forces. Une chambre d’ionisation produit des ions

et de masses respectives et . Ces ions sont ensuite accélérés dans le vide entre
deux plaques métalliques P1 et P2. La tension accélératrice a pour valeur = 4 KV. On suppose que les
ions sortent de la chambre d’ionisation en avec une vitesse nulle.

1.1. Quelle est la plaque qui doit être portée au potentiel le plus élevé ? Justifier.

1.2. Montrer que l’énergie cinétique est la même pour les deux types d’ions arrivant en . En est-il de
même pour les vitesses ? Justifier.

1.3. Calculer la vitesse des ions 238U+ lorsqu’ils arrivent en . Les ions pénètrent dans une région où

10
règne un champ magnétique d’intensité B = 0,1T.

2.1. Indiquer sur un schéma le sens du vecteur B pour que les ions parviennent en C’, et les ions en C
. Justifier la construction.

2.2. Montrer que les trajectoires des ions sont planes ; établir la nature du mouvement ainsi que la
forme de ces trajectoires.

2.3. Calculer le rayon de courbure R1 de la trajectoire des ions Exprimer le rayon de courbure R2 de
la trajectoire des ions en fonction de et de A.

On donne CC’ = 1,77 cm. Calculer A. En déduire V’0Le courant d’ions issu de la source
correspondante à une intensité de 10 µA, sachant que l’uranium naturel contient en nombre d’atomes
0,7% d’isotope léger, calculer la masse de cet isotope recueilli en 24 heures.

Corrigé Séparation des isotopes par le spectographe de masse (2001) Retour

3.1.1. C est la plaque qui doit tre port au potentiel le plus car les ions tant charg s

positivement doivent être attir s par une plaque polaris e n gativement.

3.1.2. Appliquons le theoreme de l energie cinetique :

3.1.3.

3.1.4.

11
3.2.1. Le vecteur est sortant car le tri dre est direct .

3.2.2. Voir cours pour le caract re plan des trajectoires et la nature circulaire et uniforme.

3.2.3.

3.24 .

3.3.masse de l isotope

12
Bobines d’Helmholtz (1998)
Bobines d’Helmholtz (1998)

On étudie le champ magnétique crée par les bobines de Helmholtz. Ce sont deux bobines plates
circulaires,

identiques,

de même axe, de centre et , de rayon R, distantes l’une de l’autre de d = R, comportant chacune


N spires.

On désigne par O le milieu de . (Voir figure ). On donne R = 6,5 cm ; N = 100 spires.

Les deux bobines sont parcourues par des courants de même sens et d e même intensité 1.1.Recopier

la figure 2 et représenter le vecteur champ magnétique résultant , crée par les bobines au point O.
Justifier cette représentation.

1.2. On fait varier l’intensité du courant i et on mesure., à chaque fois, la valeur du champ
magnétique B aupoint O. On obtient le tableau de mesures suivants :

13
Tracer la courbe avec les échelles suivantes 1 cm pour 0,25 A et 1 cm pour 0,4 mT Déduire
de l’allure de la courbe, la relation entre B et i.

1.3Dans le vide, la valeur du champ magnétique résultant crée par les bobines, en O est donné
par :

Dans cette relation représente la perméabilité magnétique du vide. En utilisant la relation établie
plus haut déterminer la valeur de .

3.Au point O on place une aiguille aimantée, mobile autour d’un pivot vertical. En l’absence de
courant dans les bobines, l’aiguille s’oriente comme l’indique la figure 3. L’axe de l’aiguille est alors
parallèle aux plans

des bobines. La valeur de la composante horizontale du champ magnétique terrestre vaut :


T

On fait passer dans les bobines un courant d’intensité I = 50 mA, l’aiguille aimantée dévie alors d’un
angle .

3.1. Faire un schéma indiquant clairement le sens du courant dans les bobines, les vecteurs champs
magnétiques au point O et l’angle a de rotation de l’aiguille aimantée.

3.2 Déterminer la valeur de l’angle de rotation a de l’aiguille aimantée.

4.Sans modifier le courant traversant les bobines (I = 50 mA ) on place un aimant droit suivant une
direction

perpendiculaire à O1O2 et confondue avec la direction initiale de l’aiguille ( voir figure 4 ).

14
L’aiguille accuse

alors une déviation =45°C par rapport à sa position en présence de courant. Préciser les
caractéristiques du

vecteur champ magnétique crée par l’aimant droit au point O.

15
Partie 2 : Mécanique

jeu de plongeon » à la piscine (2009) corrigé

Des élèves se fixent comme objectif d’appliquer leurs connaissances en mécanique au « jeu de
plongeon ».

Ce jeu, réalisé à la piscine, consiste à passer au dessus d’une corde puis atteindre la surface de l’eau
en un point le plus éloigné possible du point de départ avant de commencer la nage. Le bassin d’eau a
pour longueur L = 20 m et est suffisamment profond. Le plongeur doit quitter un tremplin ; à ce
moment son centre d’inertie G est à une hauteur h1 = 1,5 m au dessus de la surface de l’eau. La corde,
tendue horizontalement, est attachée à une distance l = 1,6 m du tremplin. Elle est à une hauteur h2 =
2 m du niveau de l’eau (voir figure ci-dessous).

Au cours d’une simulation, les élèves font plusieurs essais en lançant, avec un dispositif approprié, un
solide ponctuel à partir du point G. Les essais diffèrent par la valeur du vecteur-vitesse initial du
solide ou par l’angle dudit vecteur avec l’horizontale.

Le mouvement du solide est étudié dans le repère . Le point O est le point d’intersection
entre la verticale passant par la position initiale de G et la surface de l’eau.

La direction de l’axe est perpendiculaire au plan vertical contenant la corde, comme indiqué sur la
figure.

16
On néglige les frottements et on prendra g = 10 m.s-2.

1. Lors d’un premier essai, le solide est lancé du point G, à la date t = 0, avec une vitesse faisant un

angle α = 45° avec l’horizontale, de valeur = 8 m.s-1 et appartenant au plan vertical défini par
.

1.1. Établir les équations paramétriques du mouvement du solide. En déduire l’équation cartésienne
de sa trajectoire. (01 pt)

1.2. Le solide passe-t-il au dessus de la corde ? Justifier la réponse. (0,75 pt)

1.3. Au cas où le solide passe au-dessus de la corde, quelle distance le sépare-t-il de la ligne d’arrivée
lorsqu’il touche l’eau ? (0,75 pt)

1.4 Calculer la norme du vecteur vitesse et l’angle β que ce vecteur forme avec la verticale
descendante lorsque le solide touche l’eau. (01 pt)

2. Dans un second essai, les élèves voudraient que le solide touche l’eau en un point distant de 8 m de
la ligne d’arrivée. Quelle doit être alors la valeur de la vitesse initiale pour α = 45° ? (0,5 pt)

Corrigé « jeu de plongeon » à la piscine (2009) retour

3.1.1 :

z = - 0,156 x2 + x + 1,5

3.1.2 :

x = l = 1,6 m → zl = - 0,156 (1,6)2 + 1,6 + 1,5 = 2,7 m

Or h2 = 2 m et zl > h2 donc le ballon passe au dessus de la corde.

3.1.3 :

z = 0 → - 0,156 x2 + x + 1,5 = 0

17
Δ = 1 + 4 × 1,5 × 0,156 = 1,94

x= = 7,7 m

La distance qui sépare le solide de la ligne d’arrivée lorsqu’il touche l’eau est : L – x = 20 – 7,7 =
12,3 m

3.1.4 :

On applique le théorème de l’énergie cinétique au solide entre l’instant initial et l’instant où il touche
l’eau :

= 9,7 m.s-1

sin β = = 0,58 → β = 35,7°

3.2 :

x3 = 12 m → z3 = 0

= 10,3 m.s-1

exo 3 04 points (2004) gravitation corrigé

L’un des grands succès de la théorie de la gravitation universelle d’Isaac Newton est de pouvoir
déterminer la masse d’un astre à partir d’observations astronomiques du mouvement de l’un de ses
satellites.

On se propose de déterminer la masse du Soleil à partir de l’observation du mouvement de l’un de ses


satellites le plus connu : la Terre.

On supposera que le Soleil et la Terre ont une distribution de masse à symétrie sphérique.

On admettra également que le centre de la Terre décrit autour du Soleil une orbite circulaire de rayon
r avec une période T.

3.1.1 : Représenter sur un schéma la force gravitationnelle exercée par le Soleil sur la Terre. (0,25

18
point)

3.1.2 : En tenant compte des hypothèses ci-dessus montrer que le mouvement du centre d’inertie de la
Terre est uniforme.(0,5 point)

3.1.3 : Exprimer la vitesse v du centre d’inertie de la Terre en fonction de la constante de gravitation


universelle G, du rayon r de l’orbite et de la masse MS du Soleil.

En déduire l’expression de la période de révolution de la Terre en fonction de G, r et M S. (1 point)

3.1.4 : Montrer que la 3ème Loi de Képler est bien vérifiée et en déduire la masse MS du Soleil. (0,75
point)

On donne : r = 1,50.108 km ; T = 365,25 jours G = 6,67.10-11 N.m2.kg-2.

3.2 : Dans notre univers le Soleil joue le rôle d’un énorme radiateur qui rayonne de l’énergie dans
toutes les directions en particulier sur la Terre, ce qui a permis le développement de la vie.

Cette énergie rayonnée par le Soleil trouve son origine dans les réactions de fusion nucléaire dont le
Soleil est le siège

L’équation bilan de ces réactions s’écrit :

3.2.1 : Calculer l’énergie libérée par cette réaction globale. (0,5 point)

3.2.2 : Si le Soleil rayonne une puissance constante de 3,9.1026 W, quel est le nombre de réactions
globales qui s’y produit par seconde ? Quelle est la perte de masse que subit le Soleil par
seconde ? (01 point)

On donne :

1 u = 1,67.10-27 kg = 931,5 MeV.c-2 ;

célérité de la lumière dans le vide c = 3.108 m/s-1.

particule
Masse en u 0,00055 1,0073 4,0015

corrigé exo 3 (2004) retour

3.1.1 :

19
3.1.2 :

Système matériel : Terre

Référentiel : héliocentrique

Bilan des forces : (1)

Théorème du centre d’inertie : (2)

Repère de Frenet

(1) et (2) → →

Donc → → v est constante

Le mouvement du centre d’inertie de la Terre est uniforme.

3.1.3 :

On sait que

20
Soit

3.1.4 :

Donc la troisième loi de Képler est bien vérifiée.

3.2 :

3.2.1 :

L’énergie libérée par cette réaction globale est :

Avec

Soit

Application numérique :

3.2.2 :

Perte de masse

21
exo 4 04,5 points (2005) corrigé

On étudie le mouvement d’une bille B en verre de rayon r, de masse m, tombant sans vitesse initiale

dans du glycérol. Sur la bille B en mouvement s’exercent son poids ou force de pesanteur, la force

de résistance du fluide et la poussée d’Archimède due également au fluide :

 la résistance est une force colinéaire et de sens opposé au vecteur vitesse instantanée de la
bille, et de valeur ; relation où V représente la valeur de la vitesse instantanée de la
bille, r son rayon et η une constante caractéristique du fluide (viscosité),

 la poussée d’Archimède est une force verticale dirigée de bas en haut dont l’intensité est
égale au poids du fluide déplacé par la bille ; soit On donne : accélération de la
-2
pesanteur : g = 9,8 m.s ; masse volumique du verre = 2,45 g.cm-3 ; masse volumique du
glycérol = 1,26 g.cm-3 ; viscosité du glycérol = l,49 Pa.s

 volume d’une sphère de rayon r :

4.1. Représenter sur un schéma les forces appliquées à la bille à un instant où sa vitesse est . (0,25
point)

4.2. Montrer, par application de la deuxième loi de Newton dans un repère que l’on précisera, que
l’équation différentielle du mouvement de la bille s’écrit :

(01 point)

4.3. Montrer l’existence d’une vitesse limite. Préciser son expression en fonction de , g et m
puis en fonction de et g. (0,75 point)

4.4. Le graphique de la figure ci - dessous représente l’évolution au cours du temps de la vitesse de la


bille B abandonnée sans vitesse initiale dans le glycérol.

22
a. A partir du graphique, déterminer la valeur de la vitesse limite de la bille B. En déduire le rayon de
la bille et sa masse(0,75 point)

b. Calculer la vitesse limite qu’atteindrait une bille en verre C de rayon 2 r abandonnée sans vitesse
initiale dans le glycérol(0,5 point)

c. Au bout de combien de temps peut-on estimer que la bille B a atteint sa vitesse limite ? (0,25point)

5. Quelle serait la loi de variation de la vitesse de la bille B lâchée sans vitesse initiale dans le vide ?
Recopier la figure 3 et ébaucher la courbe traduisant la variation de cette vitesse en fonction du
temps. (01 point)

corrigé exo 4 (2005) retour

1. Représentation des forces appliquées à la bille

2. Application de la deuxième loi de Newton ou théorême du centre d’inertie

23
En projetant la relation vvectorielle suivant l’axe x’x on obtient

or

3. Vitesse limite dela bille

Puisque la vitesse limite est constante

or

A.N :

4.a. Graphiquement il faut prolonger la partie horizontale de la courbe sur l’axe des ordonnées pour
avoir la valeur de la vitesse limite.

24
On sait que

On en déduit la masse m de la bille est

A.N : et

4.b Vitesse limite d’une bille de rayon 2r

4.c. Durée d’atteinte de la vitesse limite

D’aprés le graphe la vitesse limite est atteinte au bout de

5. La loi de variation de la vitesse de la bille, lachée dans le vide est

car la bille tombe en chute libre selon la loi

La courbe de variation de V est une droite passant par l’origine.

25
exo 5 4 points (2006) corrigé

Dans toute la suite on supposera que le mouvement des ions a lieu dans le vide et que leur poids est
négligeable

5.1 : Des ions Mg2+, sortant d’une chambre d’ionisation, pénètrent, avec une vitesse négligeable, par
un trou O1, dans l’espace compris entre deux plaques verticales P1 et P2. Lorsqu’on applique entre ces
deux plaques une tension positive U0, les ions atteignent le trou O2 avec la vitesse .

5.1.1 : Quelle plaque (P1 ou P2) doit-on porter au potentiel le plus élevé ? Pourquoi ? (0,25 point)

5.1.2 : Donner la valeur de v0 en fonction de la charge q et de la masse m d’un ion, ainsi que
U0. (0,25 point)

2+
5.1.3 : Calculer la valeur de v0 pour les ions dans le cas où U0 = 4000 V. (0,25 point)

2+
On prendra : m( ) = 24 u ; u = 1,67.10-27 kg ; e = 1,60.10-19 C.

5.2 : A la sortie de O2, les ions ayant cette vitesse horizontale pénètrent entre les armatures P et Q
d’un condensateur. On applique entre ces armatures une différence de potentiel positive UPQ que l’on
notera U, créant entre elles un champ électrique uniforme vertical orienté vers le haut.

5.2.1 : Préciser les caractéristiques de la force électrique à laquelle chaque ion est soumis ; on
exprimera son intensité en fonction de q, U et de la distance d entre les plaques P et Q. (0,75 point)

5.2.2 : Déterminer la nature de la trajectoire d’un ion à l’intérieur de ce condensateur lorsque U garde
une valeur constante. (0,5 point)

5.2.3 : On dispose d’un écran vertical E à la distance D du centre des plaques de longueur l, trouver
en fonction de q, m, U, v0, l, D et d, l’expression de la distance z = OM, M étant le point d’impact
d’un ion sur l’écran. La distance OM dépendra t-elle des caractéristiques des ions positifs utilisés ?
(On admet que la tangente à la trajectoire au point de sortie S du condensateur passe par le milieu de
celui-ci). (0,75 point)

26
5.2.4 : Calculer la durée de la traversée du condensateur dans le cas où l =10 cm. (0,5 point)

5.2.5 : On applique entre P et Q une tension sinusoïdale u = Umax.sin t, de fréquence f = 50 Hz.

2+
Montrer qu’avec un pinceau d’ions , on obtient sur l’écran E un segment de droite verticale,
dont on calculera la longueur dans le cas où Umax = 230 V, D = 40 cm, d = 4 cm.

(On peut considérer que, durant toute la traversée du condensateur, chaque ion est soumis à une
tension pratiquement constante).(0,75 point)

corrigé exo 5 (2006) retour

5.1.1. Plaque ayant le potentiel le plus élevé :

Les ions Mg étant chargés positivement, la plaque P doit être chargée négativement, pour attirer
les ions et la plaque P positivement pour repousser ces mêmes ions.

Conclusion : P doit être portée au potentiel le plus élevé

5.1.2. Valeur V de la vitesse des ions en P

En appliquation du théorême de l’énergie cinétique à un ion sur lequel agit la seule force électrique
on peut écrire :

5.1.3.Calcul de la valeur de V

5.2.1. Caractéristiques de la force électrique agissant sur un ion dans le condensateur.

Vectoriellement la force électrique a pour expression en foction du champ électrique régnant dans le
condensateur :

=q or q > 0 et ont la même direction et le même sens : la verticale ascendante car

27
U >0, le champ est dirigé de la plaque P vers la plaque Q.

L’intensité de la force électriques s’écrit : F = q E or E =

5.2.2. Nature de la trajectoire d’un ion Mg à l’intérieur du condensateur.

En appliquant le théorême du centre d’inertie à un ion isolé dans le repère de laboratoire ( O’

, , ),

O’ étant le point d’entrée de l’ion dans le condensateur, et étant respectivement parall èle et
perpendiculaire aux plaques, on a :

, m est la masse de l’ion et puisqu’on néglige le poids de l’ion devant la force é

lectrique \

Ainsi, or

Les cordonnées de dans le reprère ( O’ , , ) sont : or =0

et donc

or à t = 0 et

Les coordonnées du vecteur vitesse dans le condensateur sont à l’instant t

or à on a =0

28
or à on a

Les coordonnées du centre d’inertie de l’ion dans le condensateur à l’instant t sont :G

Par élimination du temps t dans les coordonnées da G on a

Cette équation est celle d’une parabole. La trajectoire de l’ion est une branche de parabole dans le
condensateur

5.2.3.Distance verticale OM sur l’écran.

Les triangles COM et CAS sont en position de Thales.

C est le centre du condensateur, S est le point de sortie de l’ion du condensateur et A le projeté de S


sur l’axe O’O

avec

ou

; Z est indépendant des caractéristiques de l’ion Mg

5.2.4. Durée de traversée du condensateur

De l’équation horaire si x=l on a

5.2.5. Longueur du segment dans le cas d’une tension sinusoïdale : u(t) = U sin

Si u(t) = +U

29
Si u(t) = -U

Si on a un point d’impact sur l’écran dont l’ordonnée est comprise

entre

La logueur du segment

Hommage aux lions du football (2002)

On néglige l’action de l’air sur le mouvement du ballon et on prendra g = 9,81 m/s²

Lors d’un match de football, pour marquer un but, il faut que le ballon passe dans
un cadre rectangulaire.

Ce cadre est constitué de deux montants verticaux réunis au sommet par une barre
transversale qui est à une hauteur h = 2,44 m du sol.

Pour simplifier, on remplacera le ballon par un point matériel dont la masse m =


430 g et son mouvement s’effectue dans le plan vertical XOY. Le ballon est posé
au point O sur le sol horizontal face au cadre à une distance d = 25 m. (figure 1)

Cas : tir sans obstacle.

3.1 Un joueur, non gêné par un adversaire, tire le ballon avec une vitesse

initiale contenue dans le plan vertical XOY. Sa direction fait un


angle avec le plan horizontal.

30
3.1.1 Etablir l’équation de la trajectoire du mouvement du ballon dans le système
d’axes indiqué.(01 pt)

3.1.2 Entre quelles valeurs doit se situer la norme de pour que le but soit réussi ?
(01 pt)

Cas : tir avec obstacle.

3.2 Le joueur effectue à nouveau son tir mais un mur vertical de direction
perpendiculaire à l’axe ox et pouvant arrêter le ballon est placé à une distance
d’=9,15 m du ballon. Ce mur est constitué par des joueurs de l’équipe adverse et sa

hauteur est h’ = 1,75 m. Le joueur tire sur le ballon avec vitesse ,


d’intensité et faisant un angle 3.3.1 Montrer que le ballon passe
au dessus du mur.(01pt)

3.2.2 Quelle est la durée du trajet du mouvement du ballon entre O et le but. (0,5pt)

3.2.3 Déterminer les caractéristiques du vecteur vitesse du ballon à l’instant où il


franchit le but. (01pt)

Retour à
Corrigé : Hommage aux lions du football (2002) l’énoncé

Corrigé : Hommage aux lions du football (2002)

3.1. Tire sans obstacle

3.1.1. Appliquons le th or me du centre d inertie au ballon choisi comme syst me dans le r f


rentiel terrestre.

est l quation du plan dans lequel s effectue le mouvement du ballon.

Equation de la trajectoire du ballon :

31
En liminant le param tre temps t dans les % quations horaires, on obtient :

3.1.2. Valeurs de pour que le but soit r ussi :

Le but est r ussi ssi avec

A.N :

3.2. Tir avec obstacle

3.2.1. Montrons que le ballon passe au dessus du mur

Cherchons pour , la valeur de Y

donc le ballon n est pas .

3.2.2. Durée du mouvement entre O et le but :

3.2.3. Caractéristique du vecteur vitesse à l’instant où le ballon franchit le but :

32
Quand le ballon franchit le but, le vecteur vitesse fait un angle de — 30° avec l horizontale.

Satellite géostationnaire (2001) Corrigé

Satellite geostationnaire (2001)

Données : la Terre et la Lune sont considérées comme des corps sphériques homogènes.

Masse de la Terre : Rayon de la Terre

Masse de la Lune Rayon de la Lune

Distance des surfaces de la Lune et de la Terre :

Durée du jour solaire , Durée du jour sidéral N.B : On ne travaillera qu’avec


les données de l’exercice.

1. Montrer que le mouvement du satellite est uniforme.

2. Donner l’expression g du champ de gravitation de la terre en un point A à l’altitude h en fonction


de sa valeur au sol, de R et de h

3. 1. Déterminer pour le satellite l’expression de sa période et de son énergie cinétique en fonction


de , R, h et m éventuellement.

3. 2. Application numérique : . Calculer son énergie


33
cinétique.

3. 3 .Donner la définition d’un satellite géostationnaire en précisant son lieu d’évolution. Déterminer
la valeur de h pour un tel satellite.

4. La Lune est un satellite « naturel » de la Terre qui gravite autour de cette dernière à une orbite de
rayon .

4.1. Déterminer sa période de révolution et vérifier que ce résultat est conforme à vos connaissances.

4.2. Sachant que le point d’équigravitation du système Terre-Lune (point où le champ gravitationnel
terrestre est égal au champ gravitationnel lunaire) est à la distance x = 38287 km de la Lune,
déterminer la masse de la Lune.

Retour à
Corrigé Satellite geostationnaire (2001) l’énoncé

Corrigé Satellite geostationnaire (2001)

5.1. Théorème du centre d’inertie

centripète donc \ centripète ainsi donc :le mouvement est uniforme

5.2.Expression de en

5.3.1. Période et énergie cinétique du satellite

5.3.3.

34
géostationnaire = fixe par rapport à un observateur terrestre

lieu d’évolution = plan équatorial.

Altitude

5.4.1.Période de révolution

cette valeur est conforme au mois lunaire.

5.4.2. Masse de la Lune

Au point d’équi -gravitation

Soit Lune- Objet

35
Loi de Kepler (1998) Corrigé

Loi de Kepler (1998)

La constante de gravitation universelle est .On considère une planète p de masse M.

Le mouvement de l’un de ses satellites S assimilable à un point matériel, de masse m, est étudié dans
un référentiel considéré comme galiléen, muni d’un repère dont l’origine coïncide avec le centre O de
la planète P et les trois axes dirigés vers trois étoiles fixes.

On admet que la planète a une distribution de masse à symétrie sphérique et que l’orbite de son
satellite est un cercle de centre O et de rayon r.

1. Donner les caractéristiques de la force de gravitation exercée par la planète P sur le satellite S. faire
un schéma.

2. Donner l’expression du vecteur champ de gravitation créé par la planète P au point où se trouve le
satellite S.Représenter le vecteur champ sur le schéma précédent.

3. Déterminer la nature du mouvement du satellite S dans le référentiel d’étude précisé.

4. Exprimer le module de la vitesse linéaire V et la période révolution T du satellite S en fonction de


la constante de gravitation G, du rayon r de la trajectoire du satellite et de la masse M de la planète P.

Montrer que le rapport est une constante.

5. Sachant que l’orbite de satellite S a un rayon r = 185500 km et que la période de révolution T =


22,6 heures, déterminer la masse M de la planète P.

6. Un autre satellite S’ de la planète P a une période de révolution T’ = 108,4 heures. Déterminer le

rayon r’ de son orbite.

Retour à
Corrigé Loi de kepler (1998) l’énoncé

Corrigé Loi de kepler (1998)

3.1. Caractéristique de la force gravitationnelle exercée par la planéte sur le satellite.

36
Direction : perpendiculaire à la trajectoire

Sens : centripète

\textperiodcentered\ Norme

3.2. Expression du vecteur champ de gravitation :

3.3. Nature du mouvement du satellite :

Appliquons le théorème du centre d’inertie au satellite dans le référentiel géocentrique

Dans la base de Fr\’enet :

La relation (1) montre que la vitesse est constante : le mouvement du satellite est uniforme.

Le mouvement est alors circulaire

3.4.

3.4.a. Expression de la vitesse.

37
3.4.b Expression de la période

Montrons que le rapport est constant :

est contant.

3.5. Masse de la planéte :

3.6. période du satellite :

Pendule conique et ressort (2000) Corrigé

Pendule conique et ressort (2000)

1/ Un ressort à spires non jointives de masse négligeable, de constante de raideur K = 32 N/m,de


longueur à vide , retient un solide ponctuel S de masse m = 200 grammes.

L’ensemble est mis en mouvement de rotation uniforme autour d’un axe vertical(D).

Au cours du mouvement l’axe du ressort forme un angle avec la verticale (on prendra g = 9,8
m/s²)

1.1 Représenter les forces qui s’exercent sur le solide S en rotation et calculer leurs intensités
respectives.

1.2 Evaluer la vitesse de rotation , de l’ensemble autour de l’axe (D), et la vitesse linéaire V du
solide ponctuel S.

2/ A une date t = 0, le solide S passant par la verticale d’un point O se décroche. O est le point origine

du repère étant un axe horizontal, au niveau du sol.

38
2.1 Etablir l’équation cartésienne de la trajectoire du solide S sachant qu’à la date t = 0, il se trouve à
la hauteur h = 3 mètres du sol

2.2 Représenter l’allure de cette trajectoire.

3/ Au sol et sur l’axeon dispose convenablement un réceptacle circulaire de rayon R = 10 cm.

Le centre M du réceptacle se trouve à 80 cm de l’origine O du repère.

3.1 Le solide S sera-t-il recueilli par le réceptacle ? (Réponse à justifier).

3.2 Sinon à quelle distance du centre M du réceptacle le solide S tombe-t-il ?

Retour à
Corrigé Pendule conique et ressort (2000) l’énoncé

Corrigé Pendule conique et ressort (2000)

1.1 Représentation des forces et calcul des intensités.

Théorème du centre d’inertie

Suivant l’axe des :

39
1.2. Vitesse angulaire et linéaire.

Suivant l’axe des : avec

\qquad

2.

2.1. Equation de la trajectoire

Théorème du centre d’inertie :

2.2. allure de la trajectoire

40
3.1. Impact sur le réceptacle.

Le réceptacle est défini par l’intervalle

au

conclusion=

3.2. distance au centre

Goutte d’eau dans le champ de pesanteur (1999) Corrigé

Goutte d’eau dans le champ de pesanteur(1999)

On néglige la résistance de l’air sur les gouttes d’eau ; g = 9,81 m/s²

Votre lycée ayant décidé d’installer une fontaine ornementale, il s’agit d’en déterminer les
caractéristiques afin de déterminer son encombrement spatial, à l’entrée de l’établissement. L’eau
sera lancée d’une hauteur de 2 m par rapport au sol, par un ajutage* multiple, dans cinq directions
formant chacune un angle avec l’axe vertical Oy, et situées dans un même plan vertical :

On donne pour les valeurs suivantes : - 60° ; - 30° ; 0° ; +30° ; +60°

L’eau sort de chaque ajutage avec la même valeur de la vitesse que l’on déterminera par la suite.

1/ Le jet vertical (c) lance l’eau à la hauteur h = 12 m par rapport au sol. Après avoir énoncé le
théorème de l’énergie cinétique, déterminer , vitesse de sortie de l’eau de chaque ajutage.

2/ Exprimer l’équation cartésienne de la trajectoire moyenne des gouttes d’eau éjectées en A à la

41
vitesse formant un angle

avec l’axe Oy, dans le repère ..

3/ Quel diamètre minimum devra avoir le bassin supposé circulaire, recevant l’eau des cinq jets ?

4/ Pour le jet (a), déterminer le temps mis par une goutte d’eau pour atteindre le bassin, et donner les
caractéristiques du vecteur vitesse à l’arrivée au sol. On précisera en particulier l’angle b formé par
le vecteur vitesse avec la verticale ascendante.

N.B : * un ajutage est un orifice percé dans la paroi d’un réservoir ou d’une canalisation pour
permettre l’écoulement de l’eau.
Retour à
Corrigé : Goutte d’eau dans le champ de pesanteur(1999) l’énoncé

Corrigé : Goutte d’eau dans le champ de pesanteur(1999)

3-1) a) Th or me de L E.C ( ) ou

b) vitesse de sortie de l eau

42
AN :

3-2) Expression de l quation cart sienne

 Syst me tude : la goutte

 Syst me d axes

 Bilan des forces : poids de la goutte

 T.C.I

Projection

3-3 Diam tre minimum.

le diam tre minimum est fix par la port e maximale

43
AN :

3-4 a) temps mis par la goutte d eau pour atteindre le bassin

AN :

b) Caract ristique de la vitesse

44
norme

Sens : Oblique ou vers

image absent

Direction : calcul de

or

Mouvement d’un skieur sur un plan incliné(1998) corrige

Un skieur glisse sur une piste horizontale DA, à vitesse constante. En A il aborde une portion de
piste circulaire de rayon r=BA (B est sur la verticale de A) voir figure. Les frottements sont

45
négligeables et le skieur est assimilable à un point matériel M dont la trajectoire suit la forme de la
piste.

1. Evaluer l’expression littérale de la vitesse du skieur en fonction de l’angle =(ABM) et de la


vitesse VA .

2. Le skieur quitte la piste en un point O tel que = ABO. Calculer l’angle ; VA =10m/s ; BA = R
= 20 m et g=10 m/s2

3. Au même point O commence une troisième piste rectiligne faisant un angle = 45° avec la
verticale.

3.1 Donner l’équation de la trajectoire de M dans le repére Oxz.

3.2 Le skieur arrive sur la piste de réception au point C. Calculer la distance OC.
Corrigé mouvement d’un skieur sur un plan incliné (1998) retour

1. Expression littérale de la vitesse du skieur en fonction de θ = et de la vitesse vA.

 Système matériel : M

 Bilan des forces : (poids du système) et (réaction du support)

 Appliquons le théorème de l’énergie cinétique sur le système entre A et

M (1)

avec :

car est toujours perpendiculaire au déplacement.

= mg(ZA - ZM) = mgr(1 - cos θ)

46
donc (1) donne :

= mgr(1 - cos θ)

d’où v =

2.

 Système matériel : M

 Référentiel : terrestre

 Bilan des forces : (poids du système) et (réaction du support)

 théorème du centre d’inertie : (2)

 Repère de Frénet : (M, , )

Projection de (2) sur l’axe normal : P cos θ - R = man

Le skieur quitte la piste si θ = θ0 donc à cette position R = 0 soit :

P cos θ0 = man → P cos θ0 = m → gcos θ0 = 2g(1 - cos θ0) +

donc : cos θ0 =

Application numérique :

47
cos θ0 = = 0,83 → θ0 = 33,6°

3.1 :

 Système matériel : M
 Référentiel : terrestre

 Bilan des forces : (poids du système)

 théorème du centre d’inertie : =m (3)


 Repère (O, x, z)

Projection de (3) sur :

→ → →

(4) → t =

(5) → z =

L’équation de la trajectoire de M dans le repère (O, x, z) est :

z=

Avec :

48
β = 90 - θ0 = 90 - 33,6 = 56,4°

v0 = = = 11,58 m/s

3.2 :

Soit M1 (x, z) un point de la piste de réception, on a :

donc z = x est l’équation du segment représentant la piste de réception.

Le point C (xC, zC) appartient à la trajectoire de M et à la piste de réception donc :

soit :

donc :

Aussi →

49
donc :

Application numérique :

Pendule simple-mouvement dans le champ de pesanteur avec une Corrigé


vitesse initiale (1998)
Pendule simple/ Mouvement dans le champ de pesanteur avec une vitesse initiale (1998)

Tous les frottements sont négligeables g = 10 S.I

5.1. Un solide ponctuel S de masse m est suspendu à un point O par l’intermédiaire d’un fil
inextensible

de longueur l = 50 cm. (figure 1 ). Le solide S étant initialement au repos en , on lui communique

une vitesse horizontale de telle sorte qu’il décrive un mouvement circulaire autour de O, dans le
plan vertical.

5.1.1- La position M du solide S au cours de son mouvement est repérée par

l’angle .(figure 2)

Montrer que l ‘intensité de la tension du fil en fonction de la vitesse V du solide , de , m, g et l


vérifie la relation :

5.1.2- En déduire la valeur minimale de la vitesse au point culminant H atteint par le solide, pour
que le fil reste tendu.

5.1.3- En déduire la valeur minimale de la valeur de la vitesse initialement communiquée au

50
solide.

5.2. La vitesse du solide S en , vaut . Il se détache à partir de la position E tel

que ; sa vitesse est alors .(figure 3)

5.2.1- Déterminer le module de la vitesse de S en E

5.2.2- En prenant comme origine des dates l’instant où le solide se détache en E, établir dans le

repère du plan vertical, les équations horaires du mouvement du solide S.

5.2.3- En déduire l’équation et la nature de sa trajectoire.

CorrigéPendule simple /Mouvement dans le champ de pesanteur Retour


avec une vitesse initiale (1998)

5.1.1 Expression de la tension T

Système étudié : solide S

Bilan des forces : (Poids du solide)

(Tension du fil)

Appliquons le théorème du centre d’inertie au solde S dans le referentiel galileen

51
Projetons ( 1 ) sur

5.1.2

Le fil reste tendu si

Appliquons le théorème de l’énergie cinétique en et

5.2

52
5.2.1

calcul de Système étudié : solide . Bilan des forces :

(Tension du fil)

Appliquons le théorème de l’énergie cinétique.

5.2.2 : Equation dans le repère

Système étudié : solide S

Bilan des forces :

Appliquons le th or me du centre d inertie au solde dans le .

53
projetons sur

ax = 0 mouvement rectiligne uniforme

Or

Projetons sur

ainsi mouvement rectiligne uniformément varié suivant

les eqations horaires sont :

5.2.3 Equation de la trajectoire

En combinant les équations horaires on a :

54
Oscillations mécaniques libres de deux ressorts montés en Corrigé
parallèles (1997)
Oscillations libres de 2 ressorts montés en paralléle (1997-s2)

Un solide ponctuel S de masse m = 0,2 kg mobile sur une table à coussin d’air horizontale, est
accroché à deux ressorts identiques et de masse négligeable tendus entre deux points A et B
comme l’indique la figure ci-après.

La longueur à vide de chaque ressort est lo = 15 cm et sa constante de raideur k = 10 N/m.

La distance des points d’attache A et B vaut L = 40 cm..

1. Déterminr à l’équilibre, l’allongement de chaque ressort.

2. S étant en équilibre, on l’écarte horizontalement de 3 cm vers B et on le lâche sans vitesse


initiale à la date t= 0.

Le centre d’inertie G du solide est repéré par l’axe horizontal X’OX ; l’rigine O des abscisses
coincidant avec la

position de G à l’équilibre. On néglige les frottements.

2.1.Etablir l’équation différentielle du mouvement du centre d’inertie G par application du


théorème du centre d’inertie.

2.2.Ecrire l’équation horaire du mouvement du centre d’inertie en précisant les valeurs


numériques de l’amplitude, de la pulsation et de la phase initiale.

2.3.A quellle(s) date(s) le mobile passe-t-il par l’abscisse 1,5 cm en allant dans le sens négatif des
élongations ? Quelle(s) valeur(s) prend sa vitesse .

3.1.Exprimer à la date t l’énergie mécanique totale Em du système (ressorts-solide) en fonction de

k , m , l’abscisse instantanée x du centre d’inertie du solide et sa dérivée première par rapport au


temps

x’ = dx/dt. En déduire l’expression de en fonction de k et l’amplitude du mouvement de S


et l’allongement initial de chaque ressort. L’énergie potentielle de chaque ressort est nulle

55
lorsqu’il n’est ni comprimé, ni tendu.

3.2 Retrouver l’équation différentielle du moivement de S établie à la question 2, en utilisant


l’expression de l’énergie mécanique.
Corrigé Oscillations libres de 2 ressorts montés en paralléle Retour à
(1997) l’énoncé

Corrigé Oscillations libres de 2 ressorts montés en paralléle (1997)

1 Allongement du chargement

Système étudié : ; Bilan des forces

étant en équilibre : . Projetons sur

3.2

L = 2 + cm 2.1.Equation différentielle. Systéme


étudié :

Bilan des forces :

( 1 ) sur

56
a

2.2 ; Pour

La solution est de la forme on a

ou

avec ainsi

57
Partie 3 : oscillations électriques

exo 3 04 points (2005) corrigé

Afin d’étudier la charge et la décharge d’un condensateur, on réalise le circuit ci-dessous (figure 1).

* GBF est un générateur basse fréquence délivrant une tension rectangulaire ;

*R est un conducteur ohmique de résistance R=200 ;

* C est un condensateur de capacité C .

Grâce à un oscilloscope électronique, on obtient l’oscillogramme de la figure 2. Afin de mieux


distinguer chacune des courbes, l’une a été décalée vers le haut et l’autre vers le bas. Les réglages de
l’oscilloscope sont précisés ci-après :

 base de temps : 0,5 ms/div ;

 sensibilité verticale de la voie A et de la voie B : 2 V/div

 entrée B inversée.

3.1 :

3.1.1 : Quelles sont les courbes qui représentent la tension UAM aux bornes du conducteur ohmique et
la tension UBMaux bornes du condensateur ? Justifier les réponses. (01 point)

3.1.2 : En déduire celle qui permet de connaître les variations de l’intensité i du courant en fonction
du temps. (0,25 point)

3.1.3 : A quoi correspondent les deux parties de chaque courbe ? Justifier les réponses. (01 point)

3.2. Déterminer les grandeurs suivantes :

58
a) la fréquence f du générateur. (0,25 point)

b) la tension maximale aux bornes du condensateur. (0,25 point)

c) la tension maximale aux bornes du conducteur ohmique. (0,25 point)

d) la valeur maximale Imax de l’intensité du courant de charge. (0,25 point)

3.3. Pour les mêmes réglages du GBF et de l’oscilloscope on augmente la valeur de la résistance R.
Les grandeurs f et Imax sont-elles modifiées ? Si oui, dans quel sens et pourquoi ? Sinon
pourquoi ? (0,75 point)

corrigé exo 3 (2005) retour

3.1.La tension U est visualisée sur la voie A : cette tension s’annule après la charge complète du
condensateur car l’intensité du courant est nulle après cette date.

La tension U est visualisée sur la voie B car à l’instant initial, la charge du condensateur est nulle
et après le condensateur se charge jusqu’à sa valeur maximale : c’est ce que nous observons sur la
courbe de la voie B.

C’est la tension U qui permet de connaître les variations de l’intensité du courant i en fonction du
temps car d’après la loi d’ohm U = R.i

Pour chaque courbe :

La 1re partie correspond à la charge du condensateur : l’intensit é i du courant dans le circuit décroît et
tend vers zéro pendant que la tension U augmente et tend vers sa valeur maximale.

La 2e partie correspond à la décharge du condensateur : l’intensité du courant tend vers zéro par
valeur négative alors que la tension U tend vers zéro.

3.2.La fréquence du générateur est N = avec T = 9div 5.10 = 45. 10 s

N= alors

La tension maximale aux bornes du condensateur est U = 2div 2V/div

La tension maximale aux bornes du conducteur ohmique est U = 2div 2V/div .

59
La valeur I de l’intensité du courant de charge est I = =

3.3.Si R augmente, la valeur de la fréquence f reste inchangée, alors que I est modifiée.
L’intensité du courant décro ît.

exo 3 4 points (2006) corrigé

On considère un dipôle (D) de nature inconnue monté en série avec un conducteur ohmique de
résistance R = 100 et un générateur basse fréquence de tension sinusoïdale dont la fréquence et la
tension efficace sont réglables.

On utilise un oscillographe dont les réglages sont les suivants : balayage horizontal (5.10-2 ms / div),
déviation verticale (pour la voie 1 : 0,5 V / div ; pour la voie 2 : 1 V / div) On reproduit une
photographie de l’écran lorsque l’oscillographe est branché selon le schéma ci-dessous, (voir figures
1 et 2)

Inserer im1 et im2 exo3

3.1 En déduire :

3.1.1 la fréquence de la tension sinusoïdale (0,25 point)

3.1.2 les valeurs efficaces de l’intensité instantanée i(t) qui traverse le circuit et de la tension
instantanée uCA(t) aux bornes du générateur (0,5 point)

3.1.3 le déphasage cp de la tension uCA(t) par rapport à l’intensité i(t). Préciser s’il y’a avance ou
retard de uCA(t) par rapport à i(t). (0,75 point)

3.1.4 On envisage pour (D) certaines hypothèses :

(D) est un conducteur ohmique,

(D) est une bobine de résistance r et d’auto inductance L,

(D) est un condensateur,

(D) est une bobine de résistance r et d’auto inductance L en série avec un condensateur de capacité C.
Sans calcul et en justifiant les réponses, éliminer les hypothèses non vraisemblables.(0,75 point)

3.2 La tension aux bornes du générateur étant maintenue constante à la valeur U0 = 12V, on fait
varier la fréquence et on relève à chaque fois la valeur de l’intensité efficace.

Pour une fréquence N0 = 2150 Hz, on constate que l’intensité efficace passe par un maximum de

60
valeur I0 = 107 mA.

3.2.1 Quelle est la nature du dipôle (D) ? Justifier la réponse. (0,5 point)

3.2.2 En déduire toutes les valeurs numériques qui le caractérisent. (01,25 point)

corrigé exo 3 (2006) retour

3.1.Déduction de l’oscillogramme

3.1.1. De la fréquence de la tension sinusoïdale

La période est ; n est le nombre de divisions correspondant à une période n = 10

La fréquence est l’inverse de la période

3.1.2. Valeurs efficaces de l’intensité et de la tension

La tension maximale aux bornes de la résistance est

S est la sensibilité verticale sur la voie 1 et S = 0,5V/div

n est le nombre de divisions correspondant aux maximum de la tension sur la voie 1 ; n = 4,8 div

L’intensité maximale correspondante est

L’intensité efficace esi

La tension maximale aux bornes du générateuur

S est la sensibilité verticale sur la voie 2 et S = 1V/div

61
n est le nombre de divisions correspondant aux maximum de la tension sur la voie 2 ; n = 6 div

La tension efficace

3.1.3. Déphasage de la tension par rapport à l’intensité

Le déphasage

et

n nombre de divisions suivant l’horizontale, correspondant à l’écart temporel n = 2 div.

L’oscillogramme montre que la tension aux bornes de la résistance atteint son maximum avant que la
tension aux bornes du génarateur n’atteigne le sien. Donc l’intensité est en avance sur la tension ou

bien la tension est en retard sur l’intensité de

Avec

3.1.4.Hypothèses non vraissemblables

(D) est un conducteur ohmique car le cas echéant la tension et l’intensité seraient en phase

(D) est une bobine de résistance r et d’auto inductance L car le cas éch éant la tension serait en
avance sur l’intensité.

(D) est un condensateur car le cas écheant la tension serait en retard de

3.2. Nature du dipôle (D) inconnu

3.2.1. Le dipôle (D) est une bobine de résistance r et d’auto inductance L en série avec un
condensateur de capacité C car

62
Pour N = N = 2150 Hz, il se produit un phénomène de ré sonance.

3.2.2. Caractéristiques du dipôle (D)

A la résonance

A.N :

Pour

Pour N = 2150 Hz ,

De ce système on tire

et

Charge d’un condensateur (1997) Corrigé

Charge d’un condensateur (1997)

On considère le circuit électrique schématisé ci-contre :un condensateur (A,B) de capacité C = 1 µF

peut être chargé à l’aide d’un générateur de résistance interne négligeable et de force électromotrice

E = 10 V.Un résistor de protection de résistance ohm est placé en série avec le

63
condensateur.

A la date t = 0 ,le condensateur étant non chargé, on ferme K. L’intensité instantanée i du courant

est comptée positivement dans le sens qui pointe vers l’armature A (voir figure)

1) Etablir l’équation différentielle liant la charge q de l’armature A, sa dérivée première par rapport

au temps dq/dt et les constantes R, E et C.

2) Vérifier que :

est solution de cette équation différentielle. Recopier et compléter le tableau suivant :

3) Tracer, alors, la courbe q = f(t) avec les échelles suivantes :

abscisses : 1 cm pour 2 ms ordonnées : 1 cm pour 1 µC

4.1. Quelle est la grandeur électrique représentée par le coefficient directeur de la tangente

à cette courbe à la date t ? 4.2. Déterminer graphiquement la valeur de cette grandeur à la date t = 0.

4.3. Quelle valeur de cette grandeur obtient-on à t = 0 à partir de l’expression de la charge

q indiquée à la question 2 ? Comparer avec la valeur déterminée graphiquement.

5. Déterminer graphiquement puis par calcul la valeur de la constante de temps.

5.1. Exprimer la tension aux bornes du condensateur en fonction du temps.

64
Indiquer la limite supérieure de cette tension.

Retour à
Corrigé Charge d’un condensateur (1997) l’énoncé

Corrigé Charge d’un condensateur (1997)

1 : Equation diff rentielle.

or

, rempla\ccons et par leur expression

65
4.

4.1 : La pente de la tangente repr sente l intensit

4.2

4.3

5.D termination graphique de la constante de temps : c % est l abscisse au t = 0,01s, du point d

66
intersection de la tangente la courbe de charge, avec l asymptote horizontale.

Par le calcul

si

Résonance électrique (2002) Corrigé

Résonance électrique (2002)

Soit un dipôle R, L, C série formé d’un résistor de résistance R, d’une bobine d’inductance L et de
résistance et d’un condensateur de capacité C.

Il est relié aux bornes d’un générateur qui délivre une tension sinusoïdale de valeur efficace constante
U = 1V. La fréquence f de cette tension est réglable. Le dipôle est parcouru par un courant d’intensité
efficace I. (voir figure 2)

Figure 2

4.1 Etablir l’équation différentielle qui fournit la valeur instantanée u (t) aux bornes du dipôle en
fonction de T, r, L, C et de la fréquence f. En déduire l’expression de l’intensité efficace I en fonction
de f.(01pt)

4.2 L’expérience donne le tableau de mesure de l’intensité efficace en fonction de la fréquence, soit :

67
Tracer la courbe

Indiquer la fréquence de résonance fo et l’intensité lo correspondante. En déduire R. (01pt)

4.3 A la résonance d’intensité la tension efficace aux bornes du condensateur est donnée
par où Q est le facteur de qualité et U la tension efficace aux bornes du circuit. En
déduire les deux expressions de Q, l’une en fonction de L, l’autre en fonction de C.Pourquoi
l’appelle-t-on facteur de surtension ? (0,75pt)

4.4 Déduire de la courbe les valeurs et des fréquences qui limitent la bande passante
usuelle.(0,5pt)

4.5 En admettant que . Calculer L et C pour ce circuit.(0,75pt)

Retour à
Corrigé : résonance électrique (oscillations élecriqures-2002) l’énocé

1. Equation diff rentielle

Avec on a

68
2. Courbe

La fr quence de r sonance est et l intensit correspondante est

3. A la résonance :

On l appelle facteur de surtension car la tension aux bornes du condensateur est

sup rieure la tension d livr e par le g n rateur.

Bande passante :

4. Pour cette valeur de l intensit on a deux valeurs de la fr quence :

69
et

et sont les valeurs limites de la bande passante.

5..

Dipole RLC :analyse d’oscillogrammes (2000) Corrigé

Dipole RLC : analyse d’ oscillogrammes (2000)

1. Un dipôle D comprend en série, une bobine d’inductance L et de résistance r, un résistor de


résistance

R = 20 ohm. On applique aux bornes de cette association une tension sinusoïdale u=U cosωt

Grâce à un oscillographe on observe les courbes de la figure (1). Le balayage est réglé à 2,5.10 s/cm
et la sensibilité des voies (1) et (2) est de 1 V/cm.

1.1. A partir des courbes déterminer la période (T), la pulsation et la fréquence (N) de la tension

70
sinusoïdale.

1.2. Déterminer l’amplitude (Umax) de la tension aux bornes du dipôle D et l’intensité maximale
(Imax) du courant traversant l’association.

1.3 Déterminer la différence de phase entre la tension aux bornes du dipôle D et le courant qui
le.traverse.

1.4. Déterminer les valeurs de l’impédance Z, du dipôle D, de r et de L de la bobine inductive.

2. On insère dans le circuit précédent et en série, un condensateur de capacité C = 112 µF. On


observe sur l’écran de l’oscillographe les courbes de la figure (2). Les réglages du balayage et des
sensibilités verticales ne sont pas modifiés.

2.1. Préciser l’état de fonctionnement du nouveau circuit. Quel est le nouveau déphasage entre le
courant et la tension aux bornes de ce circuit ?

2.2. L’état de fonctionnement de ce circuit est-il compatible avec la valeur de l’impédance Z trouvée
à la question 1.4.

2.3. A partir des grandeurs visualisées, dans la figure 2, retrouver la valeur de la résistance (r) de la
bobine

Retour à
Corrigé Dipole RLC : analyse d’ oscillogrammes (2000) l’énoncé

Corrigé Dipole RLC : analyse d’ oscillogrammes (2000)

1.1. P riode, fr quence et pulsation.

1.2 la tension maximale est mesuree sur la voie 2 :

L intensite meximale est mesuree sur la voie 1 :

71
1.3 la diference de phase

L ecart de temps

La difference de phase

1.4 Determination de et

2.1. L’état de fonctionnement du circuit est la résonance ;

2.2 l tat de fonctionnement est incompatible avec la valeur de Z trouvée à la question1.4.

2.3 A la résonance

Puissance d’un dipole(RLC) (1999) Corrigé

Puissance d’un dipole (RLC) (1999)

Un générateur basse fréquence (GBF) délivrant une tension sinusoïdale de valeur efficace constante

U = 10,0 V, est utilisé pour alimenté un conducteur ohmique de résistance R = 100 ohm, un
condensateur

de capacité C = 0,5 µF et une bobine de résistance et d’inductance L = 50 mH. Ces


trois

72
dipôles étant montés en série :

1/ Pour la fréquence du GBF, calculer :

1-1 L’impédance du montage.

1-2 La valeur efficace du courant i(t) débité par le GBF.

1-3 La puissance consommée par le montage.

1-4 La phase de la tension u(t) délivrée par le GBF par rapport au courant i(t) qu’il débité. Préciser
laquelle de ces deux grandeurs (tension ou courant) est en avance sur l’autre.

2/ Pour la fréquence , tracer à l’échelle le diagramme de FRESNEL du montage en utilisant les


résultats des questions précédentes.

3/ Calculer la valeur f0 de la fréquence du montage. Que deviennent les différentes valeurs calculées
à la question 1)

si on alimente le montage avec la fréquence , ? Comment s’appelle le phénomène particulier qui se


produit quand

on a

Retour à
Corrigé Puissance d’un dipole (RLC) (1999) l’énoncé

Corrigé Puissance d’un dipole (RLC) (1999)

1.

1.1- Imp dance :

1.2 — Intensit de

73
1.3 — Puissance consomm e

1.4— phase

est en avance sur car \TEXTsymbol<0

2 — Diagramme de Fresnel

digramme à faire

3 — Fréquence propre

si alors on a

74
On a le phénomène de résonance

Partie 4 : Physique atomique

exo 5 03,5 points (2005) corrigé

Masse des noyaux :

Uranium 235 : m(U) = 235,120 u

Xénon 140 : m(Xe) = 138,955 u

Strontium 94 : m(Sr) = 94,945 u

Masse du neutron : mn = 1,008 u

1 u = 1,6605.10-27 kg

1 eV = 1,6.10-19 J

Nom de l’élément Iode Xénon Césium Baryum Lanthane

Symbole I Xe Cs Ba La

Numéro atomique 53 54 55 56 57

Célérité de la lumière dans le vide : c = 3,00.108 m.s-1.

Dans une centrale nucléaire, une des réactions possibles est représentée par l’équation :

5.1 : Définir une réaction de fission nucléaire.(0,5 point)

5.2 : Calculer les valeurs de x et de y en précisant les règles utilisées.(0,5 point)

75
5.3 : Calculer en MeV l’énergie libérée lors de la fission d’un noyau d’uranium . (0,75 point)

5.4 : Sachant que 30% de l’énergie libérée par noyau sont transformés en énergie électrique, calculer
en kg la consommation journalière d’uranium d’une centrale qui fournit 1,5.108 MJ par jour. On
suppose qu’au niveau du réacteur toutes les réactions nucléaires sont identiques à la réaction
précédente. (0,75 point)

5.5 : Les produits de fission sont radioactifs et se transforment en d’autres produits, eux-mêmes
-
radioactifs. Parmi ces déchets on trouve le césium 137 radioactif .

5.5.1 : Écrire l’équation de la désintégration d’un noyau de césium 137.(0,5 point)

5.5.2 : La demi-vie t1/2 du césium est égale à 30 ans. Calculer sa constante radioactive , et donner sa
signification physique. (0,5 point)

corrigé exo 5 (2005) retour

5.1Définitin d’un réaction de fission

C’est une réaction nucléaire au cours de laquelle un noyau lourd subit une partition sous l’impact
d’un neutron.

5.2Pour calculer x et y on utilise les lois de conservation de Soddy

5.3Energie libérée lors de la fission d’un noyau d’uranium

76
5.4Consommation journalière en uranium d’une centrale nucléaire

Le rendement

or N étant le nombre de noyau de la masse m d’uranium

N=

E_élecr

5.5.1Equation de désintégration d’un noyau de césium 137

5.5.2Constante radioactive du césium

77
La constante radioactive est une constante propre au noyau

exo 4 4 points (2006) corrigé

4.1 Dans la théorie de Bohr de l’atome d’hydrogène, les énergies des différents niveaux sont données

par la formule En = (en eV) ; n est un nombre entier positif

Le spectre d’émission de l’atome d’hydrogène contient les raies visibles :

(orangée) : = 656,3 nm ;

(bleue) = 486,1 nm ;

(indigo) : = 434,1 nm.

On donne les niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène dans le diagramme énergétique simplifié ci-
contre :

4.1.1 Quel est le niveau correspondant à l’état fondamental ? (0,25 point)

4.1.2 Calculer, en eV, l’énergie d’un photon des radiations lumineuses de longueur d’onde , ,
78
. (0,5 point)

4.1.3 Montrer que chacune de ces trois raies correspond à une transition d’un niveau excité, que l’on
précisera, au niveau n = 2. (0,75 point)

4.1.4 Quelle est l’énergie d’ionisation de l’atome d’hydrogène ? (0,5 point)

Quelle est la longueur d’onde correspondant à l’ionisation de l’atome d’hydrogène (pris à l’état
fondamental) ? (0,25 point)

4.2 Une source de lumière composée de ces trois radiations , , est utilisée pour éclairer une
cellule photoélectrique au potassium. L’énergie d’extraction d’un électron du métal potassium est
W0 = 2,2 eV. A l’aide de filtres appropriés on peut isoler chacune des radiations précédentes pour
étudier leur effet.

4.2.1 Quelles sont parmi ces trois radiations celles qui provoquent une émission d’électrons ?

Justifier la réponse.(0,75 point)

4,2.2 Calculer la vitesse maximale d’émission des électrons pour chacun des cas où l’émission est
possible.(01 point)

Données numériques : 1 eV = 1.6.10-19 J ; constante de Planck : h = 6.62.10-34 J.s célérité de la


lumière dans le vide : c = 3.108m.s-1 ; masse de l’électron : m = 9.1.10-31 kg.

corrigé exo 4 (2006) retour

4.1.1 Niveau correspondant à l’état fondamental est \textbfn = 1

4.1.2. L’énergie d’un photon en eV ; s’écrit :

pour

pour

pour

4.1.3. Les raies visibles correspondent é la série de raies de Balmer c’est à dire aux transitions d’un
état excité vers le niveau 2

79
E - E = 1,89 E = 1,89 + E E = 1,89 - 3,4 E = -1,51 eV qui est l’énergie du niveau n
=3

La raie corrrespond à la transition du niveau 3 au niveau 2

E - E = 2,55 E = 2,55 + E E = 2,55 - 3,4 E = -0,85 eV qui est l’énergie du niveau n


=4

La raie corrrespond à la transition du niveau 4 au niveau 2

E - E = 2,86 E = 2,86 + E E = 2,86 - 3,4 E = - 0,54 eV qui est l’énergie du niveau


n=5

La raie corrrespond à la transition du niveau 5 au niveau 2.

4.1.4.L’énergie d’ionisation de l’atome d’hydrogène est l’é nergie qu’il faut fournir à l’atome
d’hydrogène dans son état fondamental pour l’amener à l’infini où son énergie est nulle.

A savoir E + E = 0 E =-E E = 13,6 eV

La longueur d’onde correspondante est donnée par la relation : E

4.2.1 Emission d’un courant photoélectrique

Il y a émission d’un courant photoélectrique lorsque E > W

Ce qui est vrai pour et car 2,55 et 2,86 sont supérieure à 2,2eV

4.2.2. Vitesse d’émisssion des électrons

D’après la conservation de l’énergie E = Ec + W E-W E-W

Avec

80
Avec

Niveaux d’énergies de l’atome d’hydrogéne (2002) Corrigé

Niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène (2002)

Les niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène sont donnés par la relation.

, où n est un entier non nul.

1) Evaluer, en nanomètre, les longueurs d’ondes des relations émises par l’atome d’hydrogène lors
des transitions :

a) Du niveau d’énergie au niveau ; (longueur d’onde : ).

b) Du niveau d’énergie au niveau ; (longueur d’onde : ).

c) Du niveau d’énergie au niveau d nergie ; (longueur d’onde ).

2) Une ampoule contenant de l’hydrogène est portée à la température de 2800°K. Les atomes sont
initialement dans leur état fondamental. Une lumière constituée des 3 radiations de longueurs d’onde

traverse ce gaz.

Quelles sont les radiations absorbées par l’hydrogène contenu dans cette ampoule. (Justifier). (0,5pt)

3) Montrer que pour une transition entre un état, de niveau d’énergie. , et un autre de niveau
d’énergie inférieur

, la relation donnant la longueur d’onde de la radiation émise

est : (0,75 pt)

Dans cette relation, est une constante appelée constante de RYDBERG.

3.2 Calculer la valeur de la constante .

4) La série de Lyman comprend des radiations émises par l’atome d’hydrogène

81
excité lorsqu’elle revient à son état fondamental .

Evaluer, en nm, l’écart , entre la plus grande et la plus petite longueur d’onde des raies de la série
de Lyman.(0,5pt)

Retour à
Corrigé : Niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène(2002) l’énoncé

Corrigé : Niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène(2002)

1. longueurs d ondes de transition :

a.

b.

c.

2. Les radiations absorb es sont :

Car elles correspondent aux transitions de l tat fondamental vers, respectivement le 1 tat excit

et le 2 tat excit .

3.

4.

82
fission de l’uranium (2001)
Fission de l’Uranium235 (2001)

On donne :

1 .L’uranium se désintègre avec ses « descendants » en émettant des particules ou . Calculer


le

nombre de désintégration alpha et béta - , sachant qu’on aboutit au . noyaux issus de

l’uranium (lui même compris) ?

2 le plomb peut être obtenu par désintégration alpha d’un noyau X avec une période T = 138
jours.

* Ecrire l’équation bilan de cette désintégration et identifier le noyau X.

*Calculer en MeV puis en Joule l’énergie libérée par la désintégration d’un noyau X.

3 on part d’un échantillon de 4,2 g de X.

3.1. Calculer l’activité de cet échantillon. L’exprimer en Becquel puis en Curie.

3.2. Quelle est l’activité de cet échantillon au bout de 69 jours ?

3.3. Quelle masse de cet échantillon se désintègre-t-il au bout de 552 jours ?

83
Energie cinetique des particules alpha (2000) Corrigé

Energie cinetique des particules -(2000)

Le polonium est radioactif alpha au cours de sa désintégration spontanée.

1. Ecrire l’équation de la désintégration nucléaire. Rappeler les lois de conservation aux quelles elle
obéit.

2. En admettant que toute l’énergie libérée au cours de la désintégration est transmise à la particule
alpha sous forme d’énergie cinétique, calculer la valeur de la vitesse d’émission des particules
alpha en admettant qu’elles ne sont pas relativistes.

3. Une source munie de diagramme émet des particules aipha de vitesses différentes.

Les particules alpha de vitesse pénétrant en O dans la région d’espace, comprise entre deux

plaques planes parallèles P et P’. L’espace est muni d’un repère orthonormé .

3.1.Entre P et P’ on établit un champ magnétique uniforme orienté suivant l’axe (O,z), d’intensité B =
0,01 T. Etudier la nature du mouvement d’une particule alpha pénétrant dans l’espace, avec la vitesse
Vo en O(voir schéma). Calculer la grandeur caractéristyique de la trajectoire.

On donne , charge élémentaire et

3.2. Dans la même région entre les plaques, où règne déjà le champ magnétique précédent, on
superpose un champ électrique uniforme orienté dans le sens de l’axe (O, y).

a.Déterminer la tension électrique U qu’il faut appliquer entre les plaques P et P’, distantes de d = 10

84
cm pour que les particules alpha de vitesse ne soient pas déviées.

b. Décrire comment seront déviées les particules de vittesse et celles de vitesse

Retour à
Corrigé Energie cinétique des particules alpha (2000) l’énoncé

Corrigé Energie cinétique des particules (2000)

1.Equation de la d sint gration du polonium

Les lois ayant permis d quilibrer cette % quations sont : la loi de conservation du nombre de
masse et la loi de conservation du nombre de charge .

2.Vitesse des particules d .

3.1. Etude du mouvement de la particule dans le champ magn tique

Le mouvement est plan, circulaire et uniforme. Le rayon de la trajectoire circulaire est :

3.2. a. Tension appliquer pour qu il n y est pas de d viation :

Pour cela il faut que les forces lectriques et magn % tiques se compensent.

85
b. Sens de déviation :

Si V<Vo , la particule dévie suivant la direction


du champ électrique : vers le haut.

Si , la particule dévie suivant la direction du champ magnétique : vers le bas.

Les raies d’absorption (1999) Corrigé

Les raies d’absorption (1999)

Le niveau d’énergie de l’atome d’hydrogène est donné par la relation : avec

et avec . L’atome d’hydrogène est dans son état fondamental.

1/ Déterminer l’énergie minimale pour ioniser l’atome d’hydrogène. En déduire la longueur d’onde

du seuil correspondante.

2.

2-1 Dire dans quel(s) cas la lumière de longueur d’onde est capable

 d’ioniser l’atome d’hydrogène

 d’exciter l’atome d’hydrogène sans l’ioniser.

2-2 Parmi les longueurs d’onde suivantes lesquelles sont susceptibles d’ioniser l’atome,

en déduire l’énergie cinétique de l’électron éjecté :

2-3 Quelles sont les longueurs d’onde absorbables par l’atome parmi les longueurs d’onde

3/ La lumière émise par certaines nébuleuses contenant beaucoup d’hydrogène gazeux chauffé mais à
basse

pression, est due à la transition électronique entre les niveaux 2 et 3. Déterminer la couleur d’une

86
telle nébuleuse.

Corrigé Les raies d’absorption (1999) 1 — Energie d ionisation

On a

 Longueur d onde limite

2. 1) ionisation

 Il y a aura ionisation si l’énergie du photon est telle que

 Il y aura excitation sans ionisation si l’énergie est telle que

2.2) longueur d’onde capable de produire l’ionisation

On a : est seule capable de produire l’ionisation

 Energie cinétique de l’électron éjecté

 2.3) longueurs d’ondes absorbées

87
\ pouvant produire l ionisation sera absorb e

sera absorb e car elle correspond

3- Couleur de la n buleuse

Niveaux d’énergies de l’atome d’hydrogéne (1997) Corrigé

Niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène (1997)

On s’intéresse dans ce qui suit aux niveaux d’énergie des atomes d’hydrogène et de sodium, tous
deux éléments de la

première colonne du tableau de classification périodique.

1/ Les niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène sont donnés par la relation : =-13,6/n² où en
eV et nun entier naturel non nul.

1-1 Déterminer l’énergie minimale en eV, qu’il faut fournir à l’atome d’hydrogène pour l’ioniser
dans les cas suivants :

1-1.1 L’atome d’hydrogène est initialement à son état fondamental (n = 1)

1-1.2 L’atome d’hydrogène est à l’état excité correspondant au niveau d’énergie(n = 2).

88
1-2 Faire le schéma du diagramme des niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène en utilisant
l’échelle :

1 cm pour 1 eV. On ne représentera que les six premiers niveaux.

2/ On donne ci-après le diagramme simplifié des niveaux d’énergie de l’atome de sodium (l’échelle
n’est pas respectée).

L’état fondamental correspond au niveau d’énergie . Les niveaux


d’énergie et correspondant à des états excités.

2-1 Lorsque l’atome passe de à il émet une radiation de longueur d’onde ;;

lorsqu’il passe de à , il émet une radiation de longueur d’onde .

En expliquant le raisonnement, calculer la différence d’énergie .

2-2 Lorsque l’atome, initialement dans son état fondamental, est éclairé par un faisceau
monochromatique de

longueur d’onde convenable, il peut directement passer du niveau d’énergie au niveau


d’énergie .

Exprimer la longueur d’onde de ce faisceau en fonction des longueur d d’onde et . Faire


l’application numérique.

Retour à
Corrigé Niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogéne(1997) l’énoncé

Corrigé Niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogéne(1997)

1.1

a)

b)

1.2

89
2.1

2.2

90

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