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Objectifs :
- Définir une onde et la caractériser
- Décrire et interpréter le phénomène d’interférence mécanique
1. Les signaux
Définition
Un signal ou ébranlement, est un mouvement périodique rapide pouvant se propager dans des milieux
matériels élastiques (milieu qui a la propriété de reprendre sa forme initiale après avoir subit une
déformation).
types de signaux
On distingue trois types de signaux à savoir les signaux de torsion, les signaux transversaux et les
signaux longitudinaux, toute fois nous intéresserons au deux derniers.
Signaux transversaux
Un signal transversal est un signal dans lequel la direction de déformation est perpendiculaire à la
direction de propagation du signal Ex : ébranlement le long d’une corde ou à la surface d’un liquide.
DD
S
DS
DD
DS
Remarque :
- La propagation d’un signal nécessite un milieu élastique.
- La propagation d’un signal se fait sans transfert de matière mais avec transfert d’énergie, énergie
fournie par la source du signal.
S M N
x
x’
vibreur
L’éclairage du dispositif à un instant donné t à l’aide d’un stroboscope réglé à la fréquence du vibreur
nous montre une corde immobile. Elle présente l’aspect d’une sinusoïde dont la période est une longueur
appelé longueur d’onde noté (λ) on parle de sinusoïde d’espace.
On appelle longueur d’onde la distance parcourue par l’onde pendant une période T.
La représentation d’un point quelconque de la corde en fonction du temps montre une sinusoïde de
temps, de même amplitude que la sinusoïde espace.
Ys(t) = asin(ωt)
Δρ = 2π(d2 – d1)/ λ.
Remarque :
➢ la différence d2 – d1 notée δ est appelé différence de marche.
➢ L’ordre d’interférence noté p est donné par p = δ/λ = d2 – d1 /λ.
K= 2πi/λ.
vibreur
S1 S2
Eau
Observation.
Le vibreur étant mis en mouvement, on observe à l’aide d’un stroboscope, des rides ayant la forme d’arc
hyperbolique, symétriques de foyers S1 et S2 : Ce sont des franges d’interférences. Elles ne sont
observables que dans une zone bien précise appelé champ d’interférence.
Interprétation.
Principe de superposition.
Lorsque plusieurs ondes de faible amplitude se propagent dans la même direction, dans un même milieu,
l’élongation résultante est égale à la somme algébrique de chacune des ondes. Considérons un point M
du champ d’interférence précédent. Soit YS1 et YS2 les élongations issus des sources S1 etS2. Ces
élongations se superposent en M et l’élongation résultante YM à l’instant t est la résultante de YS1 et YS2
tel que :
Supposons que des sources S1 et S2 partent des ondes dont les élongations sont respectivement :
YS1(t) = asin(ωt + ρ1) et
YS1(t) = asin(ωt + ρ2).
Déterminons l’équation de vibration du point M situé à une distance d1 de S1 et d2 de S2, sachant que M
reproduit le mouvement de S1 avec un retard θ1 et celui de S2 avec un retard θ2, on a :
On a : YM(t) = YS1M(t) + YS2M(t).or,
Aux fonctions d’onde YS1M, YS2M et YM, associons les vecteurs de Fresnel :
a a A=?
OA1 OA2 OA
Φ1 = - 2πd1/λ + ρ1 Φ2 = - 2πd2/λ + ρ2 Φ=?
A =?
OA = 2a2 +2a2cos(Φ1 – Φ2) = 2a2[1 + cos(Φ1 – Φ2)] or [1 + cos(Φ1 – Φ2)] = 2cos2 [(Φ1 – Φ2)/2] d’ou
Φ =? D’après la construction, Φ = Φ2 + ε or
On a alors :
A =2acosπ/λ(d2 – d1).
Un point situé dans le champ d’interférence est un point d’amplitude maximale ssi la différence
de marche δ = k λ ou ssi l’ordre d’interférence p = δ/λ = k avec k Є Z. Dans ce cas on parle
d’interférence constructive.
Remarque :
Le nombre de point d’amplitude nulle ou d’amplitude maximale est limité car la différence de marche
est toujours comprise entre –S1S2≤ δ ≤ S1S2.
A chaque valeur de k correspond un point d’amplitude nulle. Leurs positions sont obtenues en résolvant
le système :
S1M + S2M = S1S2
S2M – S1M = (2k + 1)λ/2
Nombre de point d’amplitude maximale et leurs positions.
δ = k λ or –S1S2≤ δ ≤ S1S2.
–S1S2≤ k λ ≤ S1S2. ↔ –S1S2/ λ ≤ k ≤ S1S2/ λ.
A chaque valeur de k correspond un point d’amplitude maximale. Leurs positions sont obtenues en
résolvant le système :
S1M + S2M = S1S2
S2M – S1M = k λ
Exercice d’application :
Un vibreur muni d’une fourche frappe la surface libre d’un liquide en deux points O 1 et O2, le vibreur
est animé d’un mouvement sinusoïdal de fréquence 25Hz.la distance entre O 1O2 est d’= 72mm. Les
ondes propagent à la surface du liquide avec une vitesse c= 50cm/s.
1- Qu’observe-t-on à la surface libre du liquide ?déduire la longueur d’onde λ de l’onde crée entre
les deux points.
2- Rappeler la condition pour qu’un point à la surface libre du liquide soit :
-sur une ligne de vibration maximale.
-Sur une ligne de vibration nulle.
En éclairage normal, lorsque le vibreur fonctionne, la corde vibre très rapidement en présentant l’aspect
de fuseau. Le nombre de fuseau variant avec la tension de la corde.
Les points immobiles qui constituent les extrémités des fuseaux sont appelées nœuds et, les points qui
vibrent avec l’amplitude maximale sont appelés ventres.
Remarque.
- L’onde stationnaire ne peut s’établir dans le cas d’une extrémité fixe que si la longueur utile L
de la corde est L = n λ/2, n étant le nombre de fuseaux observé.
- Il est possible de réaliser des ondes stationnaires en utilisant une corde dont l’extrémité est
libre.das ce cas, l’extrémité libre est un ventre et la longueur utile de la corde est donnée par :
L = (2n + 1) λ/4.
Interprétation
La superposition d’une onde incidente et d’une onde réfléchie en un point M situé à la distance x de
l’extrémité permet d’établir l’équation de vibration de M tel que :
1-Lampe à vapeur
de sodium (source 3-Fentes (F1, F2) 4- Écran
monochromatique) 2-Fente (F)
1.2 Observations.
Lorsque la source émet de la lumière, celle-ci est d’abord diffractée par la fente F et ensuite par les
fentes F1 et F2 et on observe dans la zone éclairée simultanément par les sources F1 et F2 (synchrones
et cohérentes) des bandes brillantes, rectilignes et parallèles alternant avec des bandes sombres
(fig.2) : Ce sont les franges d’interférences. On observe aussi que la frange centrale est brillante.
La distance entre deux franges consécutives de même nature est la même : cette distance notée i est
appelée interfrange.
Frange sombre
i
Frange centrale
brillante
Champ
d’interférence
1.3 Interprétation
L’expérience montre que, la superposition des lumières émises par fentes sources F1 et F2 peut donner
soit de la lumière (franges brillantes), soit de l’obscurité (franges sombres). L’existence de ces franges
d’interférences ne peut s’expliquer qu’en admettant que la lumière à un caractère ondulatoire : Les
franges résultent de la superposition de deux ondes lumineuses issues de deux sources cohérentes
(différence de phase constante) et synchrones (même fréquence ou période).
Considérons un point M du champ d’interférences ou se rejoignent deux rayons lumineux issus des
sources F1 et F2 (fig.3). On est ramené à une étude semblable à celle faite sur les interférences
mécaniques.
M
d1
X
F1
d2 I
a
F O
F2
J
3/2
1
1/2
0
-1/2
-1
-3/2
Exercice d’application :
On éclaire le dispositif de Young avec une radiation monochromatique de longueur d’onde λ = 0,589µm.
Dire si les points correspondants aux différences de marches suivantes appartiennent à une frange
brillante ou une frange sombre :
• d2 – d1 = 4,123µm.
• d2 – d1 = 0
• d2 – d1 = 4,420µm
Solution : Calculer p = δ/λ dans chaque que puis conclure si p est entier ou demi-entier.
- Différence de marche.
Reprenons notre schéma de la figure 3. Soit a, la distance séparent les fentes sources F1 et F2, x la
distance entre le point M et le point central O, on a :
δ = (FF2 + F2M) – (FF1 + F1M) = FF2 + F2M – FF1 – F1M = F2M –F1M (car FF2 = FF1).
δ = (d2 – d1).
Dans le triangle F2JM, rectangle en J, le théorème de Pythagore se traduit par :
Alors,
d22 - d12= (d2 - d1)( d2 + d1) = (x+ a/2)2 - (x- a/2)2 = [(x+ a/2) + (x- a/2)][( x+ a/2) – (x- a/2)]
- Interfrange.
On appelle interfrange (fig.2), la distance qui sépare les milieux de deux franges
consécutives de même nature.
Considérons les franges brillantes consécutives de la fig.2.
Nous avons établis que pour une frange brillante, la position était donné par la relation
x k = kλD/a. Ainsi, la frange consécutive à xk peut être xk+1 = (k + 1) λD/a ou
(K – 1) λD/a. L’interfrange entre xk et xk+1 a pour expression
Remarque :
- Le phénomène d’interférence lumineux peut aussi être observé à partir du bimiroir de Fresnel,
du biprisme de Fresnel ou des demi-lentilles de Billet.
- Une lumière monochromatique et dûe à un phénomène vibratoire sinusoïdal de période T se
propageant à partir d’une source avec une vitesse V indépendante de la radiation. A chaque
radiation correspond une longueur d’onde λ tel que λ = VT or pour un milieu d’indice n,
V = C/n d’où λ = CT/n.
Exercice d’application
1- Rappeler les conditions d’obtention du phénomène d’interférences lumineuses.
2- Sachant que la distance entre les deux sources secondaires utilisées lors de la réalisation des
interférences lumineuses est a = 0,15mm, la distance entre la source et l’écran est
D = 140cm, la position du point M par rapport à O et x = 1,8cm et que la longueur d’onde de la
source utilisée est λ = 600nm, déterminer la différence de marche des rayons lumineux.
(δ = ax/D) en (m).
3- P appartient t-il à une frange brillante ou une frange sombre ? (p = δ/λ conclure).
4- Déterminer l’interfrange. (i= λD/a).