tionnelle à la «charge normale», c’est- à-dire à la composante perpendiculaire à l’interface des corps qui frottent l’un
contre l’autre. Ensuite, et contrairement
à ce que l’intuition suggère, l’intensité de la force de frottement ne dépend pas
de l’aire de contact : un petit pavé
glissant sur une surface subit autant de frottement qu’un pavé plus grand, mais
de poids égal. Une troisième loi a été
ajoutée par le physicien français
Charles-Augustin de Coulomb (plus connu pour ses travaux d’électrosta-
tique) : la force de frottement est indé-
pendante de la vitesse, une fois le mouvement commencé ; quelle que soit
la vitesse à laquelle on pousse un bloc,
la résistance ne change pas. Ces lois classiques d’Amontons et de Coulomb ont suscité de nombreuses études : les physiciens ont cherché à les expliquer en considérant la rugosité des
surfaces ou l’adhérence moléculaire (l’at-
traction entre les molécules des surfaces en contact). Toutefois, vers le milieu des
années 1950, les physiciens comprirent
que la rugosité n’expliquait pas la plu- part des frottements usuels. Les construc-