REACTIONS PARTICULIERES

DU PATIENT DANS LE SOIN

Pr. HOCINE .H
MCA PSYCHIATRIE
 Objectifs :
• Identifier leurs déterminants des réactions du patient

• Connaitre les types de réactions du patient et du

médecin dans le contexte de soin

• Situer la relation médecin malade dans le cadre de soin

• Reconnaître les déterminants de cette relation

 Pré test
Slido.com

Entretien2
# psy2
 INTRODUCTION :

• La maladie : atteinte de l’intégrité du sujet, entrave

l’exercice normal de sa vie et rompt un équilibre
antérieur.

• Bouleversement de la représentation de soi et du

sentiment de toute puissance.
• Corps désinvesti car perçu comme malade ou mutilé
• Atteinte narcissique
• Remise en cause des modes d’aménagement.
Les déterminants des réactions
psychologiques à la maladie:

LA MALADIE LE PATIENT

LE MÉDECIN
LA MALADIE
 Modèles de crise
Maladie = Stresseur
DÉSORGANISATION

État de crise

État de
vulnérabilité
État
d’équilibre
RECUPERATION
LES REACTIONS PSYCHOLOGIQUES LIEES A LA
MALADIE
Représentation dans la société

MORT
HANDICAP
 LES REACTIONS PSYCHOLOGIQUES LIEES A LA
MALADIE

Caractères communs: Réactions spécifiques

• Représentation
• Résurgence de l’angoisse de culturelle de la maladie
mort.
• Renommée de la
maladie dans la
population (bénigne ou
maligne, connue comme
maladie mortelle)
LES REACTIONS PSYCHOLOGIQUES
LIEES A LA MALADIE

MALADIE

AIGUE CHRONIQUE

BENIGNE GRAVE FONCTIONNEMENT POTENTIEL LETAL

 LES REACTIONS PSYCHOLOGIQUES
LIEES A LA MALADIE AIGUE

• Pleine santé antérieure

• Pas de temps d’adaptation à la nouvelle

situation.

• Réaction différée parfois

 LES REACTIONS PSYCHOLOGIQUES
LIEES A LA MALADIE AIGUE
Maladie grave ou réputée
Une maladie bénigne aiguë comme telle

• Pas de troubles • Pas de mobilisation des

psychologiques particuliers mécanismes de défense
chez un sujet équilibré. psychologique adéquats.

• Réactions dépressives
graves ( crise suicidaire)
 Une maladie chronique grave
• Temps pour la mobilisation des défenses
psychologiques.

• Pathologies silencieuses indolores: particularités

• Succession des phases différentes:

– Déni, désorganisation, adaptation
MALADE
LES REACTIONS PSYCHOLOGIQUES LIEES AU
MALADE
Personnalité
Déterminants
POSITION
SOCIALE, AGE
FAMILIALE

REACTIONS

ATCDS
MÉDICAUX
PERSO SEXE
FAMILIAUX

Représentations
du patient
 Inconvénients de la maladie :

 Atteinte de l'intégrité corporelle

 Atteinte de l'intégrité psychique
 Remise en cause de l’image idéale de soi
 Situation de faiblesse
 État de dépendance
 Remise en cause du soutien familial et social
 Inconvénients de la maladie :

MON
IMAGE INTÉGRITÉ
IDEALE DE PHYSIQUE
SOI

MON
Faiblesse Autonomie
Inconvénients de la maladie :

PERTE INTEGRITE PSYCHIQUE

Inconvénients de la maladie :

PERTE DU SOUTIEN FAMILIAL

 Bénéfices de la maladie :
Les bénéfices primaires

(rôle dans le déclenchement de la maladie)

Maladie = solution à une situation de tension interne ou de

souffrance narcissique.

Apaisement
 Bénéfices de la maladie :
Les bénéfices secondaires (pérennisent)

Retardent la guérison si > fonctionnement sain.

Conscients (arrêt de travail)/ inconscients :

• Soustraction à des relations frustrantes

• Evitement d’obligations familiales et sociales
• Fuite dans l’imaginaire et la pensée magique
• Etre reconnu comme malade par l’entourage, être materné
 Réactions du patient
Anxiété

Obsessionnalisa
Régression
tion

Sidération Dépression

Isolation Agressivité

Dénégation Déni
 Réactions en fonction du type de
maladie
Annonce Temps de Réactions Mécanismes Effet sur les
du soins de défense soins
diagnostic

Maladie À temps 2e Si équilibré Multiples et Selon

bénigne aucune adaptés expérience
aiguë antérieure

Maladie ou différée En Sidération puis Mobilisation Soins subis

décompens premier dépression différée puis discutés
ation
aiguë grave
Maladie À temps Après Déni, stupeur, Mobilisation Retard
chronique adhésion sidération, précoce possible
grave du patient désorganisation,
récupération
 Réactions anxieuses
La maladie perçue comme une menace à la vie et
à l’intégrité du Moi, entretient l’anxiété.
 Réactions anxieuses
• Souffrances fondamentales cognitions

• Les conséquences de la maladie renforçateurs

• Rechercher un mécanisme biologique.

 Attitudes de régression et de dépendance
La régression: processus nécessaire à
l’adaptation à la situation thérapeutique
(observance du traitement).
La guérison doit s’accompagner d’une reprise
d’autonomie.
 Attitudes de régression et de dépendance
Régression pathologique si:
• une réduction des intérêts
• un égocentrisme,
• une dépendance vis à vis de l’entourage et des
soignants,
• un mode de pensée magique
• Persistante
• Absente.
 Minimisation, déni, dénégation
• Ces réactions sont courantes.
• Entraves à la consultation, au diagnostic et au
traitement.

• Attitudes de refus de la maladie: total (déni) et

partiel (dénégation)
• Dénégation, minimisation de la gravité et
rationalisation
• « C’est un surmenage passager ».
 Réactions d’ordre narcissique
- Narcissisme menacé « faille narcissique ». Réactions
de repli; d’égocentrisme, ou de dépression.
-
 Réactions d’ordre narcissique

- Narcissisme renforcé sentiment de toute puissance,

satisfaction de l’intérêt porté.
 Réactions dépressives
• Sentiment d’impuissance.

• Favorisées par des facteurs biologiques, lésionnels et

thérapeutiques.

• L’attitude de l’entourage influence +/-

• Exprimées (dévalorisation, incomplétude, fatalité ou masquées

(plaintes somatiques ou refus de soins).
 Autres réactions
• Attitude agressive et persécutrice
Mode réactionnel à la perception d’une menace.
Peut être passive, verbale , physique.
Sentiment d’injustice et de persécution: se traduit
par une révolte

• Résignation (capitulation)

• Soulagement (sinistrose).
LE MEDECIN :
 LE MEDECIN :

• Son rôle est essentiel en plus du soin « somatique »

• Aide à mobiliser ou gérer certaines réactions utiles

• Gestion de l’information (annonce de la maladie ou de

ses complications, l’explication des thérapeutiques )

Il doit savoir gérer ses propres mécanismes de

défense
 LE MEDECIN :
Quand le médecin devient pathogène:

• Gestion de ses angoisses insuffisante

• Effet d’expériences antérieures
• Cloisonné dans sa vision sans prendre acte du
vécu du patient
 LE MEDECIN :
• Comment le dépasser:

• Travailler sur l’amélioration de la qualité de la

relation médecin malade
Unité corps - psychisme
 Dichotomie Corps / Psychisme

 Dichotomie assure fausse sécurité.

 Dichotomie Corps / Psychisme
Médecins somaticiens:
Un esprit sain pour traiter un corps malade
 Dichotomie Corps / Psychisme

Psychiatres
Un corps sain pour traiter un psychisme blessé.
 Unité corps - psychisme
• L’abandon de ce clivage ébranle l’assurance du
soignant

• Renoncer au clivage, c’est penser l’Unité de

l’Etre.
 Maladie = Mort
Renoncer au clivage, c’est penser sa mort unique.
Relation médecin malade

La rencontre
 La rencontre

Plainte
Patient Médecin
 La rencontre

Contexte

Plainte
Patient Médecin
Vécu
Vécu
Personnalité Expérience
Attentes Personnalité
Peurs Savoir
Famille Moyens
Maladie… Maladie…
 La rencontre
Contexte

Plainte
Patient Médecin
Vécu Vécu
Personnalité Expérience
Attentes Personnalité
Peurs Savoir
Famille Moyens
Maladie…
 La rencontre
Contexte

Plainte
Patient Médecin
Vécu Vécu
Personnalité Expérience
Attentes Personnalité
Peurs Savoir
Famille Moyens
Maladie…
Relation médecin - malade

Transfert /Contre transfert

 Relation médecin - malade
Transfert /contre transfert
Transfert positif / Contre transfert positif

Relation
Patient Médecin
 Relation médecin - malade
Transfert contre transfert
Transfert positif/ Contre transfert négatif

Relation
Patient Médecin
 Relation médecin - malade
Transfert contre transfert
Transfert négatif / Contre transfert positif

Relation
Patient Médecin
 Relation médecin - malade
Transfert contre transfert
Transfert négatif / Contre transfert négatif

Patient Relation Médecin

 Résumé
• Maladie est une souffrance et un lien

• Elle répond aux représentations de chacun

• La maladie peut générer des réactions qui aident aux soins

ou gênent

• Le médecin doit prendre en compte ces réactions, celles du

patients et s’adapter à la maladie et au contexte.