du développement
durable organisationnel
Problématique:
Quels sont les déterminants des pratiques de RSE
au sein des entreprises manufacturières implantées
à Alger ?
L’objet du présent article est d’identifier les principaux
facteurs encourageant la prise en compte des enjeux de
développement durable dans les entreprises de l’échantillon.
Les Concepts Clés
● Développement durable : « Un développement qui permet aux générations
présentes de satisfaire leurs besoins sans empêcher les générations futures
de faire de même » (définition proposée par la Commission Brundtland en
1987).
● RSE : désigne un ensemble de pratiques visant la prospérité économique, la
justice sociale et la protection de l’environnement (Cabagnols et Le Bas,
2008).
● Les pratiques de RSE : représentent toutes les activités qui visent à intégrer
des aspects économiques, sociaux et environnementaux dans les modèles de
gestion afin d’assurer la pérennité de l’entreprise (Jenkins, 2009).
● Parties prenantes : Connues en anglais sous le nom de stakeholders, les
parties prenantes de l’entreprise regroupent l’ensemble de ceux qui
participent à sa vie économique (salariés, clients, fournisseurs, actionnaires),
de ceux qui observent l’entreprise (syndicats, ONG), et de ceux qu’elle
influence plus ou moins directement (société civile, collectivité locale). Les
parties prenantes sont toutes les personnes ayant un intérêt dans les activités
de l’entreprise.
Plusieurs théories de management définissent les parties prenantes comme
suit : "Dans une corporation, les parties prenantes sont des individus et des
groupements qui contribuent, volontairement ou non, à la capacité de créer
de la valeur et de l’activité et qui en sont ses bénéficiaires potentiels et/ou en
assument les risques".
revue de littérature :
Bodet et Lamarche (2007): Les pratiques RSE que prônent parfois les dirigeants d’entreprise,
peuvent être motivé par la recherche du renforcement de leur pouvoir dans l’entreprise, et une meilleure
légitimité face aux consommateurs
Rebérioux (2007): la redistribution de la valeur se fait de plus en plus au profit du manager, ensuite
au profit de l’actionnaire et enfin, au détriment du salarié, dont le pouvoir de négociation est devenu limité
dans un contexte internationalisé de l’environnement de l’entrepris
Méthodologie de recherche :
Tout travail scientifique exige et fait appel à une méthodologie de travail, qui
justifie la validité scientifique des connaissances théoriques et empiriques
avancées par les auteurs, et le présent article ne constitue pas une exception.
Dans une logique de vérifier les hypothèses qui résultent de la partie théorique,
les auteurs ont choisi une étude quantitative qui se base sur un questionnaire
fondé sur des questions fermées diffusé au travers la méthode d'échantillonnage
stratifié auprès d’un échantillon représentatif de la population visée, soit 350 avec
un taux de réponse de 45 % (158)
Toutefois il importe de préciser que le questionnaire est basé sur les travaux
empiriques de DEPUIS et ALII (2006)
Résultats:
Au total 350 entreprises ont été approchées, le taux de réponse est de 45% soit 158 entreprises.
Ce taux est acceptable dans la mesure où l’analyse tend simplement à proposer une esquisse
des déterminants des pratiques RSE au sein des entreprises manufacturières implantées à
Alger.
Donc les principaux résultats dont ont abouti les auteurs du présent article sont les suivants:
- 75,2% des réponses des personnes interrogées affirment mener des actions dans une
perspective de responsabilité sociale;
- 86,5% des répondants estiment qu’il est du ressort des dirigeants d’entreprises de se
préoccuper des questions RSE;
- le niveau d'engagement des dirigeants en faveur des pratiques RSE est relativement
important;
- cependant, la majorité des managers (85%) ne connaît pas les institutions et les
référentiels qui aident à l'implantation de la RSE.
Avantages tirés de la RSE:
- L’effet de l’âge a un effet sur l’engagement de l’entreprise dans des pratiques RSE
mais qu’est globalement faible.