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Les rapports de l'architecture avec l'anthropologie sont anciens et ils engagent aussi
des outils respectifs qu'il est utile de rappeler.
Après cette rétrospective, il sera question des domaines les plus importants pour
lesquels l'anthropologie a produit des connaissances intéressant l'architecture :
l'habitat, les techniques et l'urbain.
Nous verrons alors comment, dans la discipline de l'architecture, ils ont aidé à sa
connaissance et à la production d'une architecture pensée autrement.
Enfin nous insisterons sur l'intérêt des expériences où l'enseignement de
l'architecture donne une place à l'anthropologie et en associe les connaissances à la
conception des projets.
Chapitre 1
LA DIFFERENCE
1- Exaltante
2- Décevante
EXALTANTE
DECEVANTE
INDICATIONS D’AIDE :
CLASSEMENT ET INDEX
L’UNIVERS DU VIRTUEL
Rien ne vaut une cure d’anthropologie de l’espace qui nous apprend que des
sociétés, vivent encore, dans des espaces différents, l’exemple des gens qui croient,
encore, que la Terre est plate, …, etc.
Sachant qu’une part de ce merveilleux du monde est dans l’anthropologie de
l’espace, il suffit de l’y chercher.
Chapitre 2
L’ESPACE HABITE
L’espace habité est évidemment une construction sociale, l’idée est souvent
employée comme une métaphore pour dire qu'un fait social est produit par les êtres
humains en société, dans lequel se révèle, comment, son organisation est cohérente
avec leur économie, d’une part, mais aussi, de leurs relations de parenté, d’autre
part, selon la répartition des tâches à base de sexes et plus généralement leur
rapport au cosmos.
DEMARCHE ANTHROPOLOGIQUE
C’est ce que met en évidence une démarche anthropologique qui derrière la banalité
trompeuse de configurations apparemment proches, fait ressurgir des univers entiers
qui participent des identités collectives.
DIMENSIONS IDENTITAIRES
1- Ouvert/fermé
2- Dehors/dedans
3- Devant/derrière
4- Haut/bas
5- Clair/obscur
6- Proche/lointain
SIGNIFICATIONS SPATIALES
Mais aussi, propre/sale, pur/impur, public/privé, qui ont des significations qui n’en
finissent pas de se décliner selon les cultures.
Les anthropologues collectent ainsi des masses d’informations à partir desquelles ils
forgent des clés d’interprétation sur l’influence réciproque de l’espace et des
hommes…
CHAPITRE 3
L’ESPACE CONSTRUIT
Vaste paysage est celui l’espace – société, qui s’assoit sur une pléiade des
contributions disciplinaires, à longueur de la variable grille historique.
Sauf que l’objectif se focalise, principalement, autour d’une revue éclectique.
Ce qu’offre la possibilité de revaloriser les quelques jalons significatifs dans le cours
de compréhension des modes de construction des évènements relationnels
qu’incarne l’environnement : Sciences Sociales et Architecture.
L’APPORT RELATIONNEL
C’est dans la seconde moitié du xx e siècle, dans les années 1960 que se formalise
progressivement une relation – plus claire _ entre sciences sociales et architecture.
CHEMINEMENT DE L’ARCHITECTURE
1- Fonctionnalisme
2- Universalité
3- Architecture moderne
SECURITE ET MOBILITE
1- L’ensemble de logements
2- Les aéroports
3- Les hôtels de luxe
4- Les immeubles de bureaux
5- Les centres commerciaux
Ils font apparaître une uniformité sécurisante pour des individus de plus en plus
mobiles.
L’IMPACT DE L’ENVIRONNEMENT
POST-MODERNISME
INDUSTRIALISATION ET GLOBALISATION
HABITER
Intimement liée à la notion d’habitation, son apparition n’a cessé de puiser ses forces
argumentaires de son sens constructif.
En tant que telle, elle s’est fait traverser par le cours historique de son propre
épaississement riche, de technicité, principale cause de son existence, d’abstraction,
minutieusement élaborée.
Etant une entité complexe composée de nombreuses parties comme sujet de
disposition contextuelle.
1- Traités
2- Relevés ethnographiques, etc.
Et moins systématiques :
1- Récits
2- Descriptions de voyages
3- Manuels de savoir-vivre
ENVELOPPEMENT SOCIOLOGIQUE
Ce n’est en effet qu’au cours du xix e siècle et au xx e siècle que l’on voit se
construire la notion d’habiter.
Elle sera introduite en sociologie et utilisée comme un indicateur culturel à partir des
années 1960.
Il s’exprime à travers les activités pratiques dans des objets meubles et immeubles ;
il se saisit par l’observation et par le langage :
1- La parole de l’habitant.
1- Les cultures
2- Les genres
3- Les âges de la vie.
CONSTAT
FONDER
VOLONTARISME
AUTORITARISME
1- Le site
2- Le commencement
3- Les origines
ATTRIBUTIONS SPATIALES
AUTORISATION
NOTION DE FONDATION
Cette relation est interactive dans la mesure où, une fois fondé, le lieu lui-même est
en même temps produit et producteur de symbolique et de social.
En effet, la fondation s’intéresse de très près au devenir de l’étendue, par ses
moments forts, principalement répartis entre ses modes organisationnels d’une part,
et ses modes distributifs d’autre part, afin de pouvoir :
1- Accueillir
2- Identifier
3- Légitimer
Une installation par le fondateur, il s’agit ainsi d’établir une relation inaugurale à
travers l’espace, avec autrui et/ou avec le cosmos – sacré –
QUESTION
REPONSE
DISTRIBUER ET CLASSER
CONCEPT DE DISTRIBUTION
ECOUMENE
Dans sa forme longue géographie économique et humaine, elle se rabat sur les
activités humaines et leurs appropriations spatiales relevant de la surface du globe.
Ce qui rend distinctes les régions habitées par l’homme, selon, leurs géographies
climatiques en premier s’ouvrant sur celles culturelles imprégnantes du temps en
dernier.
Ce qui renforce l’intention des auteurs respectifs Durkheim et Mauss, de montrer que
les hommes se sont partagés en groupes, selon leur paragraphe choisi :
PARAGRAPHE REFERENTIEL
CLASSIFICATION
CLANS ET TOTEMS
Ils constituent le matériau de base aux sources de la construction des classifications
développées à la fois autour des idées et des gouts communs, qui ont pour base la
consanguinité, lesquels se considèrent très souvent comme parents les uns des
autres en terme des clans d’un même peuple, chez certains autres :
1- Etre mythique : animal, végétal ou objet naturel est considéré comme l’ancêtre
éponyme d’un clan ainsi que son esprit protecteur et vénéré comme tel.
C'est là le temps historique avec lequel les historiens travaillent et en fonction duquel
ils produisent les résultats de leurs enquêtes, le texte historique.
Voyager dans le temps ne devrait connaître qu'une histoire cohérente lui permettant
de se repérer dans le temps, étant :
1- La reformulation reflet ou écho : elle est la plus simple. Elle consiste pour le
formateur à paraphraser le message de l’interlocuteur. Il ne change que la
formulation du message
2- La reformulation recentrage ; elle sélectionne les propos de l’émetteur en lien
avec l’objectif de l'échange, et dégage un point particulièrement important du
discours, par exemple ce qui est nouveau.
3- La reformulation résumé ou synthèse : consiste à résumer les propos de
l’interlocuteur.
4- La reformulation transformation : clarification ou élucidation, elle consiste à
reprendre le message de l'interlocuteur en le faisant apparaître sous un autre
jour, exemple, faire passer sous silence les éléments explicites pour s'attacher
aux éléments sous-entendus, ce qui amène l’interlocuteur à percevoir ce qu’il
a dit sous un autre angle, donc à préciser ou à rectifier ses idées.
Déchiffrage
Apparence
Prises comme des entités, il était assez aisé de voir quels étaient les effets sur
l’espace d’actions militaires et coloniales.
L’urbain généralisé participe à un effacement apparent des différences culturelles et
inscrit dans l’espace de nouveaux rapports ; ceux-ci apparaissent plus uniformes
mais aussi plus brouillés.
Uniformisation massive
Le mythe de la modernité
Année 1950-1960
Année 1954
Elle désigne littéralement une méthodologie d’analyse du social, mais elle recouvre
généralement aussi une conception théorique donnant aux acteurs sociaux des
marges non négligeables d’autonomie et justifiant la saisie compréhensive du sens
qu’ils donnent à leurs actions.
Utilitarisme et actionnisme
Constat final
Le rapport de l’homme à ses espaces subit les conséquences d’une révolution sans
précédent, accélérée au cours de la fin du dernier siècle.
L’ouverture généralisée des territoires, leur accessibilité, leur ubiquité, les rend en
quelque sorte contigus et poreux.
La société salariée a longtemps imposé ses rythmes et ses espaces dans la plupart
des sociétés industrielles.
Dans ce cadre dominant, l’espace quotidien des hommes, leurs espaces de vie,
s’organisent généralement du plus proche au plus lointain, dans des séquences
rythmées par les périodes de travail et de repos, l’alternance jour/nuit, etc.
Les espaces - temps familiers deviennent plus éclatés, moins prévisibles, jonglant
entre stabilité et mobilité.
Mais une spatialité dominante est en train de s’imposer, mettant la planète en coupe
réglée, lotissant les derniers archipels, pourvu qu’il y ait une piste d’atterrissage
opérationnelle.