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Droit des contentieux

Réforme de 1998 : Réforme à cause d’un changement de physionomie du surendettement. Les


évènements à l’origine du surendettement deviennent le divorce et le chômage. Instauration
de la notion de reste à vivre. Dans le cadre des ressources du débiteur, une quotité de ses
ressources sera gelé et ne rentrera pas dans le remboursement des dettes. Enfin un pouvoir
renforcé est octroyé à une commission de surendettement qui peut décider d’un moratoire de
3 ans maximum. Autre pouvoir : possibilité d’effacer partiellement ou totalement certaines
dettes sans que les créanciers ne puissent le contester. Lorsque la commission est saisie d’une
demande de prise en charge de surendettement elle peut mettre en œuvre une procédure dite
contradictoire c'est-à-dire d’entendre le créancier ou le débiteur qui en fait la demande. Pour
être admis au surendettement les mêmes conditions sont requises notamment la bonne foi.
Malgré ces moyens, même s’il on constate une amélioration en nombre de dossiers admis, le
flux ininterrompu des nouveaux surendettés n’enraye pas le dit flux. C’est pourquoi loi
BORLOO le 1er Août 2003 ou loi de redressement personnel ou faillite civile. Les familles se
déclarant au surendettement, doivent faire l’objet dans un premier temps d’une tentative de
plan amiable de surendettement. Lorsque la commission constate que la situation du débiteur
est dans un état tel qu’il n’y a aucune possibilité de trouver un plan, si la commission constate
une situation irrémédiablement compromise alors cette commission va proposer au juge de
l’exécution de prononcer l’annulation des dettes à travers la procédure BORLOO. Décision
judiciaire. Les premières données montrent que la moitié des dossiers est refusée. Si la faillite
civile est prononcée les biens meubles du débiteur sont vendus et les fruits de la vente sont
partagés entre les créanciers. Ce n’est qu’après la réalisation de cette vente que les dettes sont
annulées. Le débiteur va être fiché à la banque de France pour une durée de 8 ans. Fichage
mis à la disposition de l’ensemble des établissements de crédit en France. Plus d’accès au
crédit possible. La loi BORLOO précise qu’il est possible de bénéficier de 2 faillites civiles
dans sa vie.

Début  sur droit du crédit 2ème année:


Les entreprises qui veulent exercer une activité bancaire devront obtenir un agrément. Les
textes et la loi du 24 janvier 1984 va déterminer les activités que peuvent exercer ou
qu’exercent les établissements de crédit.

Partie II : Le crédit

Chapitre 1 : L’environnement bancaire

L’activité bancaire est aujourd’hui encadrée et fait l’objet de sources particulièrement variées
ayant entraîné un développement international des établissements de crédit. Le droit bancaire
est un droit des activités parce que les textes déterminent précisément les activités exercées
par ces établissements mais c’est aussi un droit des acteurs car pour exercer une activité
bancaire seuls les établissements agrées pourront les exercer.

I) LES SOURCES

 Les textes législatifs et réglementaires : loi bancaire du 24 janvier 1984 qui


détermine précisément les activités que peuvent exercer les banques. Il y a aussi les
textes professionnels qui émanent d’autorités : 2 catégories de textes. Il y a des textes
réglementaires qui vont avoir une autorité sur les établissements de crédit , ie les
règlements du comité de la réglementation bancaire et financières appelé la
commission bancaire.
 Il y a des textes non réglementaires (qui n’ont pas d’autorité à s’appliquer aux
banques) tels que les avis de la banque de France qui informent les banques d’un
certain nombre d’événements (escompte et réescompte) 
 Il y a aussi les usages bancaires. Usages très nombreux qui se situent à 2 niveaux :
les usages entre banques qui sont totalement opposables entre elles et les usages entre
les banques et leurs usagers. Ces usages sont opposables aux clients que si ces
derniers ont été préalablement informés non seulement de leur existence et aussi de
leurs coûts (découvert bancaires, frais générales de banque).
 Le droit communautaire : le règlement s’applique d’autorité dans tous les pays
membres, la directive doit être transposée par une loi nationale. 2 grandes catégories
de textes : la directive (grand cadre, grande stratégie, il faut la décliner en détails
dans le pays) doit avoir une loi de transposition nationale, si le pays ne transposent
pas il aura des amendes et le règlement européen qui s’applique d’autorité, texte
de précision.
 Les sources internationales : concerne le comité de Bâle, il ne représente aucune
autorité institutionnelle, elle regroupe les gouverneurs des banques centrales et
certaines personnalités, c’est une autorité reconnue qui va proposer des règles de
surveillance de ces établissements de crédit, ces règles sont reconnues par le milieu
prof et on fait l’objet d’une réglementation émanant du comité de la réglementation
bancaire ( qui elle a une autorité), ainsi par exemple a été créé le ratio Cook qui
impose de conserver en permanence un niveau de liquidité suffisant pour répondre
aux besoins de leur clientèle (8% sur les encours crédits de la clientèle), c’est devenue
une réglementation. Le comité a fait évoluer ce ratio en MAC DONOUGH (=Bâle 2)
autour de 10%. Il ya eu aux EU des dépôts de bilan des établ de crédit a cause des
insuffisances de TRE.
 La jurisprudence.

II] LES MUTATIONS DU SECTEUR BANCAIRE :

Il a fallu attendre l’après 2nd GM, loi du 2 décembre 1945, pour voir apparaître des textes sur
la nationalisation de certaines banques, avant il y avait aucune réglementation bancaire
particulière.
Ainsi nationalisation du crédit lyonnais, de la BNP et du crédit agricole pour financer la
reconstruction.

Mais dans les années 80, on assiste a une période de déréglementation, ou dérégulation =
allègement des contraintes dans le domaine commercial.

CONSEQUENCES :

 L’élargissement du marché monétaire (= marché de l’argent a court terme,


interbancaire), désormais peuvent intervenir sur ce marché des agents économiques non
bancaires, des grandes sociétés non bancaires peuvent intervenir, des emprunts de TRE en
fonction des besoins et des excédents des uns et des autres.
Le développement du marché financier  (= marché de l’argent a moyen et long terme),
les entreprises peuvent désormais créer leur propre valeur mobilière leur permettant de
trouver des moyens de financement.
 il y a suppression du contrôle des changes dans les pays membres ( conséquence de la
suppression des frontières géographiques).

Toute cette déréglementation est intervenue à la suite d’une construction européenne qui pose
3 grandes libertés au profit des banques :

- la libre circulation des capitaux 


- la liberté d’établissement : chaque établissement de crédit peut
s’implanter librement dans un autre pays membre.
- Libre prestation de service : quelque soit l’origine de la banque,
toute banque peut développer tous les services possible dans un état
membre.

III] LES OPERATIONS DES BANQUE :

Loi de 1984  détermine 3 grandes catégories d’opération de banque :

1. la réception des fonds du public :

c est les fonds qu’une personne recueille d’un tiers, du public au sens large sous forme de
dépôt avec le droit d’en disposer sur son propre compte, mais a charge pour elle de les
restituer.
Sont concernés : les établissements accomplissant les opérations de banque a titre habituel.
Ainsi seront exclus les entreprises qui proposent a leurs salariés de l’épargne salariale,
entreprise dont l’objet est totalement différent et qui ne fait que rendre un service a ces
collaborateurs.

2. les opérations de crédits :

il s’agit d’un acte par lequel une personne agissant a titre onéreux met ou promet de mettre
des fonds a la disposition d’une autre personne.

3. la mise a disposition et la gestion des moyens de paiement :

Moyens de paiement = tous les instruments qui permettent a toute personne de transférer les
fonds.

IV LE STATUT DES ETABLISSEMENT DE CREDIT :

Pour pouvoir être établissement de crédit il faut :


- être constitué sous forme de société de capitaux
- être agrée par le comité des établissements de crédit (CEC).

Si agrément est délivré alors l’établissement de crédit pourra exercer sous forme
monopolistique les opérations de banque déterminées dans III, sans cet agrément il sera
totalement interdit a l’entreprise de démarrer l’exploitation d’un établissement de crédit.

Certaines opérations effectuées par les établissements de crédits ne se situent pas dans ujne
activité monopolistique (peuvent etre exercées par des entreprises privées) ex : location de
coffre ou change.

PROCEDURE POUR ETRE AGREE :

 Présentation d’un dossier qui précise la forme juridique de l’entreprise et les dirigeants et
associés, car CEC accorde une grande importance a la qualité des associés surtout en terme de
garantie financière.

 L’établissement doit présenter un dossier stratégique de développement ainsi qu’un


business plan.

Le CEC a alors 12 mois pour statuer sur la demande.


L’agrément va être donné pour une des deux catégories suivantes :
- soit pour être banque et donc exercer l’ensemble des opérations de
banque déterminé par la loi bancaire (cf.III).
- Soit pour être société financière : elles ne peuvent que distribuer des
crédits.

Une totale harmonisation c’est réalisée au niveau des pays de l’union : en effet, pour pouvoir
s’implanter dans un autre pays de l’union, la demande doit être faite auprès du CEC du pays
d’origine et si cet agrément est délivré le CEC d’origine informera le CEC du pays d’accueil
qu’une banque va s’implanter.
Le pays d’accueil ne peut rien dire.

Une fois délivré cet agrément l’établissement de crédit bénéficiera d’un délais de 12 mois
pour démarrer son activité, faut de quoi l’agrément ne serait plus valable.
En aucun cas l’établissement ne peut commencer son activité avant obtention de l’agrément.

V] LA COMISSION BANCAIRE :

C’est un organisme rattaché a la banque de France et chargé de contrôler la gestion des


établissements de crédit.

Elle a un pouvoir disciplinaire : elle peut mener des contrôles sur pièces ou sur place.
Elle peut a tout moment interroger les organes sociaux de l’entreprise.

Son contrôle ne se limite pas qu’au seul aspect comptable et financier, il porte aussi sur le
système d’information et les risques qui y sont liés mais aussi sur l’ensemble des services
opérationnels de l’entreprise.
Pour cela elle va imposer a ses établissements de crédits de se doter d’un audit interne ( =
contrôle interne, général…) ces auditeurs sont chargés d’intervenir potentiellement dans tous
les domaines d’établissement de crédit et les rapports réalisés devront faire l’objet d’une
déclaration auprès de la commission bancaire. Cette déclaration doit mettre en avant les
principaux constats ou recommandations.

Les sanctions :
- La mise en garde : simple alerte de la commission, qui ne nécessite
pas de réponse.

- La recommandation : l’établissement va disposer d’un délais de


deux mois pour répondre de manière détaillé a la commission
bancaire.

- L’injonction : elle va imposer à l’établissement de crédit un délais


pour prendre des mesures appropriés.

- Désignation d’un administrateur provisoire auquel seront


transférés les pouvoirs des mandataires sociaux et qui pourra être
amené a déclarer la cessation de paiement.

- Retrait d’agrément qui entraîne la mise en liquidation de


l’établissement de crédit, la protection des créanciers devant être
assurée, différentes possibilités vont être mises en œuvre :

 Si dans la mise en liquidation, l’état a une


responsabilité, il sera alors appelé en garantie.
 la commission incite les actionnaires a intervenir en
vue de renforcer les fonds propres.
 Loi bancaire fait obligation aux établissement de
crédit d’adhérer a un système de garantie des dépôts,
cette garantie est limitée a 70 000€ par déposant. Ce
fond de garantie est mis en œuvre par la commission
d’enquête.
 Le fond de garantie des dépôts : versement de
cotisations par l’ensemble des établissements de
crédits. ( today = environ 2 milliards)

VI] LES DEVOIRS PROFESSIONNELS :

Le devoir de secret :

Il a des limites, ce n’est pas un secret absolu puisque le banquier a l’obligation de ne pas
opposer devant les autorités judiciaires, fiscales, et devant le président du tribunal du
commerce en cas de redressement judiciaire, et devant la commission bancaire.

Le devoir d’information :

Il est lié au fait que l’établissement de crédits est le professionnel, il est donc la partie la plus
expérimentée.
Ainsi le banquier doit informer chaque année les cautions de prêts sur le déroulement de ce
dernier.

Le devoir de vigilance :

Le banquier n’a pas à se substituer a son client dans la conduite de ses affaires.
Il n’a pas a réclamer des justificatifs a son client, il doit simplement s’interroger lorsque des
opérations peuvent paraître disproportionnées.

Chapitre 2 : les moyens de paiement

Il existe différents moyens de paiement :


- Le cheque
- Les cartes
- Les virements
- Les effets de commerce ( pour les commerçants)

I] LE CHEQUE :

On distingue deux périodes :


- La création du chèque : moment où on l’écrit
- L’émission du chèque : moment où on le remet.

En effet : d’un point de vue juridique, c’est au moment de la création du chèque que la
provision (= le montant) est transférée au bénéficiaire indépendamment de l’encaissement.

C’est pourquoi il n’est possible de faire opposition a un cheque que dans 2 cas : le vol et la
perte.

Pour pouvoir émettre un chèque il faut être capable (pas mineurs, pas sous tutelle…).

Il est tout a fait possible de créer un cheque soit même sur du papier A4, dans la mesure ou les
conditions de validité du cheque sont présentes : nom banque, bénéficiaire, n°compte…
( en droit valable, dans la réalité ne marche pas. :p )

Date sur cheque a une importance fondamentale :


o cheque étant valable un ans a partir de cette date.
o Permet d’apprécier la capacité du tireur (celui qui émet le chèque)

C’est pourquoi lorsqu’on accepte plusieurs chèque a déposer a des dates différentes il
convient de dater les chèques a même date afin de pouvoir les encaisser même si l’incapacité
atteint le tireur.

Le compte bancaire

Tableau de créances et de dettes de personnes l’un envers l’autre. C’est un instrument de


règlement qui permet le paiement des dettes réciproques par un mécanisme qui est proche de
la compensation. Pour ouvrir un compte bancaire il y a un certain nb de conditions :
-chaque personne est libre du teneur de son compte bancaire

En ce qui concerne les personnes physiques : le représentant légal ainsi que la banque
estiment que l’intéressé (le mineur) est suffisamment mature pour tenir son compte. En ce qui
concerne les incapables majeurs, les comptes doivent être sous le contrôle soit du tuteur soit
du curateur. En ce qui concerne le majeur sous sauvegarde de justice, conserve la totale liberté
de faire fonctionner son contrôle bancaire, le contrôle se fait a postériori. Les établissements
de crédit ont toute liberté pour accepter ou refuser l’ouverture d’un compte. Cette liberté
s’oppose à un grand principe qui est le droit en France d’avoir un compte bancaire. En cas de
refus d’ouverture de compte, l’intéressé pourra s’adresser directement à la banque de France
qui va désigner un établissement de crédit qui aura l’obligation d’ouvrir un compte, ce compte
peut être ouvert sans moyen de paiement (juste un RIB)

En cas de refus d’ouverture de compte, l’intéressé (la personne physique) pourra s’adresser
directement à la banque de France qui va désigner un Etablissement de crédit qui aura
l’obligation d’ouvrir un compte bancaire. Ce compte bancaire peut tout à fait être ouvert mais
sans moyen de paiement.
Concernant les personnes morales le principe est que pour pvoir prétendre un compte bancaire
ils doivent être immatriculés. Toutefois il existe une exception quand la sté est en cours
d’immatriculation et qu’elle n’a pas la personnalité morale il est possible d’ouvrir un compte
bancaire qui ne fonctionnera que sur la base du crédit pour que ces comptes ne puissent pas
être débités tant que la sté n’est pas immatriculée. Il existe aussi 2 exceptions :
- lorsque la sté est mis en redressement judiciaire : alors le compte ne peut
fonctionner qu’avec et sous le contrôle du mandataire de justice. Toute
société n’ayant pas la personnalité morale telle que la sté en participation
ne peut prétendre, ni ouvrir un compte.

D’un point de vue matériel, la banque devra vérifier un certain nombre de conditions pour
pouvoir ouvrir :
 s’assurer d’un contrôle d’identité : documents avec photos
 elle devra s’assurer d’un contrôle d’adresse, et la jurisprudence impose un
double contrôle d’adresse :
- contrôle d’adresse sur documents (facture EDF…)
- la banque adresse un courrier au client et en profite pour remplir une
seconde obligation qui va être d’insérer l’ensemble des obligations
- la banque consultera le fichier des interdits bancaire (FIB) tenu par la BDF
et cette consultation a pour objectif ou non de délivrer des moyens de
paiement (carte, chèque).
- La banque a pour obligation de déclarer aux services fiscaux l’ouverture de
compte.
- La banque recueil un spécimen de signature du titulaire du compte

Quand il s’agit d’une personne morale la banque réclamera un extrait de Kbis. Elle exigera
aussi pour les entreprises des signatures de compétence.

II. Les moyens de paiement

Il y a le chèque, cartes, les effets de commerce

A. Le chèque

Il est tout à fait possible de créer n’importe quel chèque sur n’importe quel support dans la
mesure ou les conditions de validité sont respectées. Il faut bien distinguer la création du
chèque de l’émission. En effet d’un point de vue juridique le tireur qui crée le chèque sans
pour autant le transmettre va avoir l’obligation de le créer dans la mesure ou il doit exister la
provision sur le compte. Dès qu’on crée un chèque la provision est transférée au bénéficiaire
indépendamment de l’encaissement. C’est la raison d’ailleurs pour laquelle il est impossible
en France de faire une opposition sur chèque en dehors des cas de vol ou de perte. Par ailleurs
la banque n’a pas l’obligation de rejeter un chèque pour défaut de provision. Elle peut tout a
fait prendre ses responsabilité ou accepter le paiement. Mais par contre elle a l’obligation de
payer les chèques d’un montant jusqu’à 15€. Le chèque post daté n’empêche pas
l’encaissement immédiat du chèque. Car le chèque n’est pas un instrument de crédit. Par
contre post daté un chèque peut être dangereux. Il existe différent type de chèque :
- le chèque certifié (gratuit) et c’est un cachet à poser au verso ou la banque
certifie que la provision du chèque sera bloquée pour une durée de 8 jours à
compter de la date de certification.
- Le chèque de banque : émis par la banque : il a un encaissement certain
puisque la banque prélève simultanément sur le compte bancaire de son
client la provision du chèque qu’elle émet.
- Il existe aussi le VISA : c’est un numéro de garantie à poser sur une carte
délivrée par la banque que le client (titulaire) va apposer (ce numéro) au
dos du chèque et qui certifie que le chèque sera payé dans une limite
préalablement donnée par la banque. Le VISA est peu utilisé.

A ce jr le chèque est non endossable, cad que l’endossement translative de propriété est
interdit (inscrit sur le chèque). Par contre il existe un cas d’endossement utilisé appelé
« l’endossement de procuration », le bénéficiaire du chèque va endosser au profit de sa
banque en lui confiant un mandat de recouvrement lui donnant mission de rechercher les
fonds sur le compte du tireur.
Au moment de l’encaissement du chèque la banque qui doit le payer peut tout à fait refuser de
payer le chèque pour défaut de provision sur le compte bancaire. Ce rejet va entraîner la mise
en œuvre d’une procédure :
- le banquier va etre tenu de constater l’incident (le paiement) dans les deux
jours ouvrés qui suivent ce rejet. La banque du tiré (celui qui émet) va
émettre une lettre d’injonction=> pls conséquences :

1. le titulaire du compte ne peut plus émettre de chèque


2. Le titulaire du compte doit remettre son chéquier à la
banque
3. Le banquier devra déclarer cet incident de paiement auprès
de la banque de France et à partir de ce moment celui qui a fait
un chèque impayé aura un délai de 30 jrs pour régulariser le
chèque.
En pratique, le créancier va tenter de représenter le chèque au paiement et avec la probabilité
que ce chèque soit payé. Tout incident de paiement constaté sur un compte joint fera l’objet
que les deux comptes soient fichés.

B. Le virement

C’est une technique très utilisée qui permet de transférer sur simple ordre des fonds d’un
compte bancaire à un autre. C’est la technique la moins coûteuse aujourd’hui et l’ordre de
virement ne doit pas faire l’objet d’un formalisme particulier. L’ordre peut etre donné par
oral, mail si la banque accepte. Le virement posait un pb qui est celui du délai qui s’opère
entre le débit du compte (de celui qui a donné l’ordre) et le crédit du compte du bénéficiaire.
En effet il peut se passer 2 à 3 jours voir plus et la question qui se pose est de savoir dans ce
délai à qui appartient les fonds.
Sur le plan juridique :
Si les 2 comptes bancaires sont dans la meme banque, dès que l’ordre de virement est
donné, les fonds appartient au bénéficiaire du virement.
Si les deux comptes n’appartiennent pas a la meme banque : les fonds continuent a
appartenir au donneur d’ordre meme si son compte est déjà débité, cad il peut annuler son
ordre de virement tant que les fonds ne sont pas créditeur sur les comptes du bénéficiaire.

C. Les cartes
Il existe plusieurs catégories de carte :

- carte de paiement : la carte VISA et la carte Master Card : ce ne sont pas


des cartes de crédit même si on a opté pour la facilité paiement fin de mois. Ces 2 grands
réseaux VISA et Master se sont réunis au sein d’un groupement d’intérêt économique qu’on
appel le GIE carte bleu. Il va proposer un certain nbre de service au réseau de commerçant qui
les accepte. En effet le GIE carte bleu va transmettre au commerçant toutes les informations
sur les cartes en opposition pr vol ou perte. De même selon les commerçants, il peut être
négocié à partir de certains montant une confirmation immédiate et instantanée que le
paiement serait effectué. En contre partie de ce service rendu le commerçant adhérant versera
au GIE carte bleu une commission négociable qui est en moyenne de 1% du volume traité par
carte.

- Carte de crédit : ce sont des cartes crées par le commerçant et qui


permettent à leur titulaire (leur client) de commander ou d’acheter dans les enseignes du
réseau. Elles sont en général adossées à du crédit (le plus souvent le crédit revolving).

- Carte de retrait : permettent de retirer des espèces dans la limite d’un


plafond au distributeur automatique.

III.Le revolving (qcm)

Le crédit revolving rentre dans le cadre des crédits à la consommation qui font l’objet d’une
réglementation très spécifique, très encadré par un loi qui date du 10/01/78 : la loi Scrivener.
Cette loi va encadrer un certain nbre de crédit à la consommation dans la limite de 22 500€
elle vise tous les crédits amortissables, crédits revolving, leasing (location avec option
d’achat), mais encore les crédits gratuit > 3 mois, découvert bancaire.
Sont exclus de la loi scrivener les frais notariés (hypothécaire), les prêts > 22 500€, et tous les
prêts immobiliers.

Il faut distinguer différents prêts à la consommation :


o crédit amortissable : crédit qui prévoit un échéancier de
remboursement qui a une première et dernière mensualité.
o crédit affecté et crédit non affecté
C’est le crédit qui prévoit dans le contrat de crédit lui-même l’objet, le bien qu’il va financer.
Si ce bien en question ne peut etre livrer, remis à son acquéreur, le contrat de crédit n’est pas
assuré. L’objet financé apparaît dans le contrat et donc le crédit ne peut être destiné qu’a ce
seul objet. Si pour une raison ou pour une autre l’objet en question ne peut être livré alors
automatiquement le crédit serait annulé ou ne pourra pas être affecté à un autre bien.

Le crédit non affecté de son côté ne prévoit pas dans le contrat, l’objet qu’il va financer ; ainsi
si le bien en question n’est pas livré, ce crédit peut etre reporté sur un autre objet.

o Crédit lié et crédit non lié


Le CL est un crédit qui va être commercialisé par la même personne qui a effectuée le contrat
de vente, il peut etre ou non affecté mais qu’il soit ou non affecté puisqu’il est lié, si le contrat
de vente ne se réalise pas, automatiquement le crédit sera annulé ; de plus la sté de crédit n’a
pas le droit de commencer a prélever les mensualités de remboursement tant que le bien n’a
pas totalement été livré. C’est la même enseigne qui commercialise 2 contrats
Ex  : carrefour fournit un crédit et en meme temps contrat de vente : meme sté qui effectue les
2.
Les conséquences : que ce crédit soit affecté ou non si le bien ne peut etre livré et bien le
crédit sera annulé.
De plus tant que le bien n’est pas livré la sté de crédit à l’interdiction de prélever à la sté.

Le crédit est dit non lié par contre lorsque le contrat de vente et le contrat de crédit lorsque ces
deux contrats sont commercialisés par 2 personne morale différentes (Auchan=> contrat de
vente et la banque => contrat de crédit).

Un titre exécutoire est valable combien de temps ?


le juge de proximité rend quoi ?
Un acte authentique émane de quoi ?
Pr obtenir un titre exécutoire il faut ?
Le chèque peut etre émis avec ou sans provision ?
L’avocat est obligatoire devant le juge de proximité ? oui ou non
Signification d’un acte peut se faire par un avocat ? par le procureur de la république ? par le
commissaire de police ?
La signification d’un acte peut se faire ?
L’escompte d’une lettre de change ?
L’enrôlement consiste a quoi ?
Réponses
Titre exécutoire valable 30ans
Le juge de proximité rend jugement et ordonnance
Ordonnance rendue par TI
Titre exécutoire permet : de se faire payer
Un acte authentique émane d’un officier ministériel
Pr obtenir un titre exécutoire il faut un préjudice
La faillite civile => 8ans
L’indemnité scrivener=> 8%
La dérégulation a eu lieu dans les années 80
Le comité des ets de crédit délivre l’agrément de crédit
Le droit cambiaire est le droit des effets de commerce
La grosse d’un jugement = original

Le crédit revolving est un crédit non affecté mais qui peut être lié ou non lié selon les modes
de commercialisation. Ce CR est le plus souvent adossé a une carte de crédit cad que lorsque
l’on règle avec une carte de crédit c’est sur le compte revolving que les débits s’effectueront.

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