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Démontrons que ∣z 1+ z 2+…+z n∣=∣z 1∣+∣z 2∣+…+∣z n∣ si et seulement s' il existe des réels
λ k ≥0, 2≤k ≤n tels que: z k =λ k z1 .
C'est une généralisation du cas d'égalité de l'inégalité triangulaire avec plusieurs nombres
complexes.
Si z 1≠0 ∣z 1+ z 2+…+z n∣=∣z 1∣+∣z 2∣+…+∣z n∣⇔ ∃λ k ≥0, 2≤k≤n , tel que z k =λ k z 1
Soient z 1, z 2, …, z n , z n+1 n+1 nombres complexes tels que z 1≠0 . Montrons que :
∣z 1+ z 2+…+z n+ z n+1∣=∣z 1∣+∣z 2∣+…+∣z n∣+∣z n+1∣⇔∃ λ k ≥0, 2≤k ≤n+1, tel que z k =λ k z 1
On suppose maintenant que : ∣z 1+ z 2+…+z n+ z n+1∣=∣z 1∣+∣z 2∣+…+∣z n∣+∣z n+1∣ (n+1)
De l'égalité (n+1) on en déduit que : ∣z 1∣+∣z 2 +…+z n+1∣=∣z 1∣+…+∣z n∣+∣z n +1∣ (2)
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PCSI Corrigé devoir maison n°3 Mardi 18 Octobre 2011
En en déduit que z 2 (1+λ 3+...+λn +1)=λ z 1 z 1≠0 ⇒1+λ 3+...+λ n+1≠0 . On pose :
λ 2= λ
1+λ3+...+λ n +1 et le résultat est démontré.
∣z 1+ z 2+…+z n∣=∣z 1∣+∣z 2∣+…+∣z n∣ si et seulement si il existe des réels λ k ≥0, 2≤k ≤n tels
que: z k =λ k z1
n
2- Montrons que ∑k =1 āk (z k z) est un réel strictement positif indépendant de z.
n n n n n z̄ n
∑k =1 āk (z k z)=∑k=1 (āk z k āk z)=∑k=1 āk z k∑k=1 āk z =∑k=1 ∣z k∣ z k z ∑k=1 āk
k
n ∣z k∣2
n n
n n
n n
∑k =1 āk (z k z)=∑k=1 ∣z k∣ Les points A k , d'affixe z k ,1≤k ≤n sont supposés distincts de O.
k =n
Donc ∀1≤k ≤n , z k≠0⇒ ∑ ∣z k∣>0 et ce réel ne dépend pas de z.
k=1
n
∑k =1 āk ( z k z) est un réel strictement positif indépendant de z.
n n
3- Déduisons que : ∀ z , ∑ k=1 ∣z k∣≤∑k =1 ∣zz k∣ .
n
∑k =1 āk ( z k z) est un réel strictement positif donc :
n n n n
∑k =1 āk (z k z)=∣∑k =1 āk (z k z)∣≤∑k=1 ∣āk ( z k z)∣≤∑k=1 ∣āk∣∣z k z∣ et :
∣z k∣
∣a k∣= =1 Et donc :
∣z k∣
n n n n
∑k =1 āk ( z k z)≤∑k=1 ∣z k z∣ et d'après la première question ∑k =1 āk (z k z)=∑k=1 ∣z k∣
n n
On en déduit que : ∀ z , ∑ k=1 ∣z k∣≤∑k =1 ∣zz k∣
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4-a- On suppose n≥3 et z≠z1 . Montrer que l'inégalité précédente est une égalité si et seulement
si :
∗ z k z zk
∃λ k ∈ℝ + , =λk avec k ∈ℕ, 2≤k ≤n
z 1 z z1
n n
L'inégalité précédente est une égalité si et seulement si ∣∑k =1 āk ( z k z)∣≤∑k=1 ∣āk ( z k z)∣ est
une égalité. On pose Z k =āk ( z k z) . On a Z 1≠0 , et d'après la première question :
z k z ā z z z̄ ∣z ∣
∃αk ≥0 tel que , Z k =α k Z 1 ⇔ āk ( z k z )=αk ā1 (z k z) ⇔ =α k 1 ⇔ k =α k 1 k
z k z 1 āk z k z 1 ∣z 1∣ z̄k
∗ z k z zk
∃λ k ∈ℝ + , =λk avec k ∈ℕ, 2≤k ≤n
z 1 z z1
b-Si on suppose que ∀ 2≤k≤n les points A1, Oet A k ne sont pas alignés., déduire qu'en cas
d'égalité, M appartient au cercle circonscrit du triangle A1 O A k . ∀2≤k≤n
∗ z k z zk
De la relation ∃λ k ∈ℝ + , =λk , on en déduit que :
z 1 z z1
Arg
( ) ( )
z k z
z 1 z ( )
= Arg λ k
zk
z1
= Arg ( λ k )+ Arg
zk
z1
[2 π] Or λ k ≥0 ⇒ Arg (λ k )=0 [2 π]
Arg
( ) () ( )
z k z
z 1 z
z
z1
z 0
= Arg k = Arg k
z 10
[2 π]
. Et on en déduit que ̂ ̂
⃗ K , MA
MA ⃗ 1=OA
⃗ K , OA
⃗1
Et les points O, A 1 et A k n'étant pas alignés, cela signifie que M appartient au cercle circonscrit au
triangle O A1 A k . On peut même préciser que M et O sont sur le même arc de cercle par rapport à
la corde [A1 A k ] .
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n n
c- L'inégalité ∀ z , ∑k=1 ∣z k∣≤ ∑k =1 ∣zz k∣ est un égalité pour z=0 .
1er cas : on suppose z≠z1 , d'après la question 4-a, quelque soit 2≤k ≤n , M appartient au cercle
Ck circonscrit du triangle O A1 A k .
Si parmi les cercles Ck , deux au moins d'entre eux sont différents, l'intersection de tous les cercles
C k est {O , A1 } On suppose z≠z1 donc M=O et z=0.
Si tous les cercles Ck sont identiques, cela veut dire que les points O A1 … A n appartiennent à un
même cercle C. Ils sont cocycliques. Soit Ω le centre de ce cercle, on considère un repère
orthonormé ayant la droite (O Ω) comme axe des abscisses. L'axe des ordonnées est tangent au
cercle, tous les points A k appartiennent à un même demi-plan. Si on considère les points Bk
intersection des droites (OA k ) avec le cercle de module 1 et de centre O. Les points Bk ont pour
affixe a k .
Ils appartiennent aussi à un même demi-plan. Et les vecteurs O⃗Bk ont tous une abscisse
k =n n
strictement positive et le vecteur ∑ O⃗Bk ≠0 . Ce qui contredit la relation ∑ a k=0 . Tous les
k =1 k =1
cercles Ck ne peuvent être identiques.
n n
On a démontré que si on a l'égalité ∑k =1 ∣z k∣=∑k=1 ∣zz k∣ avec z≠z1 alors z=0 .
2ième cas : z=z1 . Les nombres complexes z 1, z 2, …. z n sont deux à deux distincts. Donc on a: z≠z 2
. Le raisonnement précédent où z 2 remplace z 1 montre que nécessairement z=0 .
n n
z=0 est l'unique valeur pour laquelle ∑k =1 ∣z k∣=∑k=1 ∣zz k∣
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5- Application géométrique :
2π
b) Étant donné un triangle ABC, dont les angles sont inférieurs à
, trouver le(s) point(s) M du
3
plan réalisant le minimum de MA+MB+MC, et en donner une construction géométrique à la règle
et au compas.
n n
On a démontré que ∀ z , ∑ k=1 ∣z k∣≤∑k =1 ∣zz k∣ et qu'on a égalité seulement si z=0 .
n n
Cette inégalité peut s'écrire ∀ M , ∑ k =1 OA k≤∑k=1 MA k .
Et donc O est l'unique point du plan en lequel la fonction qui à M associe MA 1+MA 2+...+MA n
atteint son minimum.
Peut-on trouver un point O et un repère orthonormé tel que dans ce repère les affixes a 1 , a 2 et a 3
des points d'intersection B1 B2 et B3 de [OA1 ],[OA 2 ]et[OA 3 ] avec le cercle de centre O et de
rayon 1 vérifient a 1+a 2 +a 3=0 où a 1 et a 2 et a 3 sont trois nombres complexes de module 1 ?.
On peut chercher O tel que a 1=1, a 2= j et a 3= j2 . Dans ces conditions, B1 B2 B3 est un triangle
2π
équilatéral et le point O « voit » les points A1, A 2 et A3 sous un angle de .
3
2π 2π
On cherche O tel que ̂ A1 O A2= L'ensemble des points du plan tel que ̂ A1 M A2 = est un
3 3
π
arc de cercle. L'angle sous l'arc opposé est 3 . On construit les triangle équilatéraux A1 A '3 A2
A2 A '1 A3 et A3 A '2 A1 et les cercles circonscrits à ces triangles se rencontrent en un point O qui
minimise la somme des distances aux sommets du triangle.
Remarque : on pose O l'intersection de deux cercles. O voit les deux premiers segments sous un
2π 2π
angle de et donc le troisième sous un angle de et O appartient au troisième cercle.
3 3
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( )
m
1- Montrons que ∀ m ∈ℕ≥1et ∀ x ∈ℝ , sin (( 2m+1)x)= ∑ 2m+1 (1) sin
k 2k +1
(x)cos 2m2k ( x)
k=0 2k+1
On pose n=2m+1 .
K=0
() n a k b nK =
K
∑
K=0 K
()
n a nK b K .
K =0 K
()
(cos ( x )+isin( x)) = ∑ n cos (isin( x)) = ∑ n cos i sin ( x ) .
n n K K
K =0 K
n K k K
()
Pour avoir sin((2m +1) x) , on cherche la partie imaginaire de l'expression précédente.
En d'autres termes, à quelle condition i K est-il imaginaire pur? i K est imaginaire si et seulement si
K est impair, c'est-à-dire que K s'écrit : K=2k+1 i K =i 2k+1=i 2k i 1=(i 2)k i=(1)k i .
Quels sont les nombres impairs compris entre 0 et 2m+1 ? Ce sont les entier de la forme :
K=2k+1 avec k ∈ℕ, 0≤k≤m .
On en déduit que :
() ()
k=n k=n
sin((2m +1) x )=∑ n cos 2m+1(2k+1) (1) k sin 2k+1 ( x )=
∑ n cos 2m2k (1)k sin 2k+1 ( x )
k=0 k k=0 k
On a démontré que :
( )
m
∀ m ∈ℕ≥1et ∀ x ∈ℝ , sin (( 2m+1)x)= ∑ 2m+1 (1)k sin2k +1(x)cos 2m2k ( x)
k=0 2k+1
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rπ
2-a- Pour r ∈ℕ ,1≤r ≤m , on pose θ r = et x r =cot 2 (θ r ) où la fonction cotangente, notée
2m+1
cos( x)
cot, est définie sur ℝ/ {k π , k ∈ℤ} par : cot (x)= .
sin (x)
rπ rπ mπ
∀ r ∈ℕ, 1≤r≤m , θ r = r≤m ⇒ ≤
2m+1 2m+1 2m+1
1 1
2m<2m+1⇒ < car la fonction inverse est décroissante sur les nombres strictement
2m+1 2m
mπ mπ mπ π
positifs. Donc : < ⇒ <
2m+1 2m 2m +1 2
π
Donc : ∀ r ∈ℕ, 1≤r≤m , 0<θ r < 2 .
π
Étudions la fonction cot sur ]0, 2 [ .
π
cot (x)=
cos( x)
sin ( x)
La fonction cosinus est dérivable sur ]0, 2 [ et la fonction sinus est dérivable
π
sur cet intervalle et ne s'annule pas, donc la fonction cot est dérivable sur ]0, 2 [ et :
u
Rappel : si u et v sont dérivables sur un intervalle I et que v ne s'annule pas sur I ; est dérivable
v
sur I et : ( uv )'= u ' vuv
2
v
'
On pose u( x)=cos( x) et v ( x)=sin ( x)
π
] [
La dérivée est strictement négative sur 0, 2 donc la fonction cot est strictement décroissante sur
0, π . Elle est donc injective sur cet intervalle.
] [2
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( )
m
b- Soit le P polynôme de degré m, P (t )= ∑ 2m+1 (1) t
k mk
.
k=0 2k+1
D'après la question 1-
( )
m
sin((2m +1) x)=∑ 2m+1 (1) sin
k 2k +1 2m2k
( x) cos (x )
k=0 2k+1
rπ
Appliquons cette égalité à θ r = , on a : sin((2m +1)θ r )=sin( r π)=0 car r ∈ℕ .
2m+1
2k+1
m
(θ r ) m
cos 2m2k (θ r )
∑
k =0
( 2k +1 )
2m +1 (1)k sin
sin 2m+1 (θ r )
cos 2m2k
(θr )=0 ⇔ ∑ 2m+1
k=0 2k+1
(1) k
( )
sin 2m+1(2k+1) (θ r )
=0
2m2k
m
(θ r ) m
∑
k =0
( 2k +1 )
2m +1 (1)k cos
sin
2m2k
(θ r )
=0 ⇔ ∑
k=0 2k+1
(
2m+1 (1) k cot 2m2k (θ )=0
r
)
( ) ( )
m m
2m +1 (1)k cot 2 (θ ) mk =0⇔
∑ 2k +1
r ∑ 2m+1 (1)k x mk =0 ⇔P (x )=0
r r
k =0 k =0 2k+1
Remarque : on a démontré que les x r sont m racines distinctes. Mais on n'a pas prouvé qu'il n'y en
a pas d'autres. On démontrera dans le cours les polynômes qu'un polynôme de degré n a au plus n
racines en les comptant avec leur ordre de multiplicité.
2m (2m1)
Montrons que x 1+x 2+x 3+…+x m = (1)
6
( )
m
P (t )= ∑ 2m+1 (1)k t mk
k=0 2k+1
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(
2m+1 =
3 )
( 2m+1) !
3 !(2m 2) !
=
( 2m+1)(2m )( 2m1)
6
En développant l'expression P (t )=
1
1
(
2m+1 (t x )( tx ) …(tx )
2
)
m , le coefficient du terme de
Et (2m+1
1 )=
( 2m+1)
1! (2m )!
=2m +1
( 2m +1)( 2m )( 2m1)
On en déduit que : =( 2m+1)(x 1+ x 2+...+ x r )
6
( 2m)(2m1)
Et donc : x 1+x 2+...+x m =
6
b
Remarque : la relation x 1+x 2= reste vraie pour des degrés supérieurs, si b désigne le
a
coefficient du terme de degré n1
1
4-On définit la fonction cosécante sur ℝ/ {k π , k ∈ℤ} , notée csc, par : csc( x)=
sin(x)
( ) ( )
2 2
2 1 1 cos2 ( x)+sin 2 ( x) cos2 (x) sin2 ( x) cos( x) 2
csc (x)= = 2 = 2
= 2 + 2 = +1=cot ( x)+1
sin( x) sin ( x) sin (x) sin ( x) sin ( x) sin( x)
2 2
∀x∈ℝ /{k π , k ∈ℤ}, csc (x)=cot (x)+1
m
kπ 2m( 2m+2)
b- Et en déduire que :. ∑ csc (
2
)=
k =1 2m+1 6
m
( 2m)( 2m1) 2m (2m1)
On a l'égalité x 1+x 2+...+x m =
6
donc : ∑ x r= 6
et x r =cot 2 (θ r ) donc :
k =1
m
2m (2m1) m 2m (2m1)
∑ x r= 6
⇒ ∑ cot 2 (θ r )=
6
k =1 k =1
m m m m m
( 2m)(2m1)
∑ csc2 (θr )=∑ (cot2 (θ r )+1)=∑ cot2 (θ r )+∑ 1=∑ cot2 (θ r )+m = 6
+m
k =1 k=1 k =1 k =1 k =1
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m
(2m )(2m1)+6m (2m)(2m1+3) (2m )(2m+2)
∑ csc2 (θr )= 6
=
6
=
6
.
k =1
m
kπ 2m( 2m+2)
On a démontré que : ∑ csc2 ( 2m+1 )=
6
k =1
Partie B
π
[ ]
On pose f ( y)=ysin (y ) . f est dérivable sur 0, 2 et f '(y )=1cos( y) .
π π
[ ]
f ' est strictement positive sur 0, 2 , on en déduit que f est strictement croissante sur [0, 2 ] .
Et donc :
f (0)<f (y) et comme f (0)=0 alors : ∀ y ∈ℝ 0<y< π , on a sin y<y
2
π
Démontrons que sur l'intervalle ]0, 2 [ la fonction qui à y associe tan ( y)y est strictement
positive. On pose g ( y)=tan (y)y .
π
g est dérivable sur ]0, 2 [ et g '(y )=1+tan 2 (y )1=tan 2 (y)
π π
La dérivée de g est strictement positive sur ]0, 2 [
donc g est strictement croissante sur
π
]0, 2 [ .
g (0)<g ( y) et comme g (0)=0 . On a 0<g (y ) et : 0<y< 2 , on a y<tan (y )
La fonction carrée est croissante sur les nombres positifs, on en déduit que :
Et donc :
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1
∀ y , 0<y< π , cot 2 ( y)< 2 <csc2 (y)
2 y
( )( ) ( )
2
2 rπ 2m+1 2 rπ
∀ r ,1≤r <m , cot < <csc
2m+1 rπ 2m+1
( ) ( ) ( )
r=m r= m 2 r= m
rπ 2m+1 rπ
D'où : ∑ cot2 2m+1
<∑
r π
< ∑ csc 2
2m+1
r=1 r=1 r=1
( )
r=m 2
2m ( 2m1) 2m+1 2m( 2m+2)
<∑ <
6 r=1 rπ 6
b)
6
<∑
r=1 rπ
<
6( ⇒ )
2m( 2m1) r=m 2m+1 2 2m( 2m+2) 2m( 2m1) π2 r= m 1 2 2m (2m +2) π2
<∑
( 2m+1)2 6 r=1 r
<
(2m+1)2 6 ()
Propriété : la limite en +∞ d'une fraction rationnelle est la limite du quotient des termes de plus
haut degré.
2m ( 2m1) ( 2m )(2m )
lim m →+∞ 2
=lim m →+∞ 2
=1 De même :
( 2m+1) (2m )
1 1 1 1 π2
lim m →+∞ + + +…+ =
12 22 32 m2 6
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Euler « démontre » cette égalité en 1735. Il va plus loin et calcule les sommes :
+∞ 2k
1 ∣B 2k∣π
∑ n2k 2( 2k) ! où les B j désigne le jième nombre de Bernoulli.
=
k =1
Le mathématicien allemand Bernhard Riemann, introduit sa célèbre fonction zêta, définit sur les
+∞
1
nombres complexe différents de 1. ζ ( z )=∑ z . Quel est le lien entre la fonction de Riemann et
n=1 n
+∞
1 π2
le problème de Bâle ? Tout simplement ζ (2)=∑ 2 = .
n=1 n 6
En 1859, il affirme que tous les zéros (non triviaux) de cette fonction sont sur le droite d'équation
1
x= . Cette affirmation connue sous le nom d'hypothèse de Riemann n'est toujours pas démontrée.
2
L'institut américain Clay propose 1 million de dollars pour une démonstration de l'hypothèse de
Riemann.
Références :
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