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Nous étudions dans cet exercice l’inversibilité de la matrice M . On détermine lorsque c’est possible l’inverse de M .
Donc la matrice U est de rang 1 ; elle n’est pas inversible car elle n’est pas de rang n (si n > 1).
3. Nous avons la relation :
M =I +U
M 2 = I + 2U + U 2 .
M 2 = I + (n + 2) U
M N = (n + 1) I
1
6. Comme n + 1 6= 0, la relation précédent nous indique que la matrice n+1 I est un inverse (à droite, donc aussi à
gauche) de M .
Ainsi M −1 = n+1
1
((n + 2) I − M ) donc :
1
M −1 = I − U
n+1
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f (x) ≥ f (S).
Mais sachant que f (S) > x, on trouve f (x) > x. Autrement dit x ∈ A et donc [S, f (S)[⊂ A. Le résultat
obtenu contredit clairement le fait que S est un majorant de A. À titre d’exemple, S+f2(S) ∈ A et S+f2(S) > S.
(b) Supposons f (S) < S.
Considérons x ∈ [f (S), S]. Puisque f est croissante, on a
f (x) ≤ f (S).
Mais sachant que f (S) ≤ x, on trouve f (x) ≤ x. Autrement dit x 6∈ A et donc [f (S), S] ∩ A = ∅. Le résultat
obtenu contredit clairement le fait que S est la borne supérieure de A. En effet, la caractérisation de la
borne supérieure entraı̂ne que [f (S), S] ∩ A 6= ∅.
(c) On a donc f (S) = S. Nous avons donc montré que si f (0) 6= 0, alors la borne supérieure de A est un point
fixe de f. On a donc établi le résultat formulé dans l’énoncé.
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2. Pour tout n ∈ N, on a
n
X
u2n+1 = uk
k=0
n−1
X .
= uk + un
k=0
= u2n + un
Cette identité nous suggère une nouvelle fonction Python plus efficace pour le calcul des termes de la suite :
def suitebis(u0,n) :
u=u0
for k in range(1,n+1) :
u=u**2 + u
return u
√
3. Soit f : [0, +∞[→ R définie par f (x) = x2 + x.
(a) On a les équivalences suivantes :
√f (x) = x
⇔ x2 + x = x
⇔ x2 + x = x2 car x > 0
⇔ x = 0
Soit x > 0.√On a l’inégalité x2 + x > x2 . Comme la fonction racine carrée est croissante sur R+ , il vient
(b) √
x2 + x > x2 = x car x est positif. On a donc l’inégalité f (x) > x pour tout x > 0.
4. On remarque que pour tout entier n ≥ 0, un+1 = f (un ) . Donc, avec l’inégalité montrée dans la question
précédente, on obtient :
un+1 = f (un ) > un .
Ansi (un ) est une suite croissante.
5. Comme la suite (un ) est croissante : soit elle converge vers l ∈]0, +∞[ (on a u0 > 0), soit elle diverge vers +∞.
Si (un ) converge vers l alors, comme la fonction f est continue et un+1 = f (un ), le réel l est un point fixe de f
Or, dans la question 3 (a), on a montré que le seul point fixe de f est 0. En conlucion la suite (un ) n’est pas
convergente et :
lim un = +∞.
n→+∞
6. Comme un > 0, on a
q
1
|un | 1 +
p r
un+1 u2n + un un 1
= = = 1+ , car un > 0.
un un un un
1
D’après de la question 5 (Partie 1), lim = 0. Donc
n→+∞ un
r
un+1 1
lim = lim 1+ = 1.
n→+∞ un n→+∞ un
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n−1 ε −1
nX n
X 1 1 X 1
Mais par ailleurs : |vk − | = |vk − | + |vk − |.
2 2 n
2
k=0 k=0 ε
n−1
X 1 ε
Or d’après la question précédente |vk − | ≤ (n − nε ) . On a donc l’inégalité
nε
2 4
ε −1
nX
n 1 ε
|Sn − |≤ |vk − | + (n − nε ) .
2 2 4
k=0
(c) À nε fixé, on a
ε −1
nP
|vk − 12 |
k=0
lim = 0.
n→+∞ n
En conséquence, il existe un entier n0ε ≥ nε tel que pour tout entier n ≥ n0ε ,
ε −1
nP
|vk − 21 |
k=0 ε
≤ .
n 4
(d) En utilisant les inégalités montrées dans les deux questions précédentes, il vient pour tout entier n ≥ n0ε ,
n ε ε ε ε n
|Sn − | ≤ n + (n − nε ) ≤ 2n − nε ≤ ε .
2 4 4 4 4 2
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9. D’après la question précédente, pour tout ε > 0, il existe un entier n0ε tel que pour tout entier n ≥ n0ε , on a
Sn Sn
l’inégalité | n − 1| ≤ ε. Donc lim n = 1 et
n→+∞
2 2
n
Sn ∼ .
n→+∞ 2
n−1
X
10. Nous avons par télescopage Sn = (uk+1 − uk ) = un − u0 . Ainsi
k=0
un Sn 2u0
lim = lim + = 1.
n→+∞ n n→+∞ n
n
2 2
1. Question de cours.
2. Question de cours.
n ikπ o n √ √ √ √ o
3. On a : U6 = e 3 : k ∈ J0, 5K = 1, 12 + i 23 , − 21 + i 23 , −1, − 21 − i 23 , 21 − i 23 .
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et que l’égalité se produit si et seulement si les nombres complexes ont le même argument.
On admettra sans avoir à le justifier l’inégalité triangulaire, soit :
∀(z, z 0 ) ∈ C2 , |z + z 0 | ≤ |z| + |z 0 |. (0.2)
4. Supposons que l’inégalité (0.1) soit vraie à un rang n ≥ 2.
Soient z1 , · · · , zn , zn+1 des nombres complexes non nuls. L’inégalité triangulaire (0.2) appliquée à z1 + · · · + zn
et zn+1 conduit à :
|z1 + · · · + zn + zn+1 | ≤ |z1 + · · · + zn | + |zn+1 |.
D’après l’hypothèse de récurrence, on en déduit que :
|z1 + · · · + zn + zn+1 | ≤ |z1 | + · · · + |zn | + |zn+1 |.
L’inégalité demandée étant vraie au rang n = 2 (inégalité (0.2)) et ayant établi la propriété d’hérédité, on en
déduit que l’inégalité (0.1) est vraie pour tout entier n ≥ 2 par principe de récurrence.
5. Cas d’égalité pour n = 2.
(a) Soient z1 et z2 des nombres complexes non nuls. L’égalité |z1 + z2 | = |z1 | + |z2 | est équivalente en élevant
au carré à
(z1 + z2 ) (z1 + z2 ) = |z1 |2 + 2 |z1 | |z2 | + |z2 |2 .
En développant le premier membre, cette dernière égalité s’écrit :
|z1 |2 + 2 Re(z1 z2 ) + |z2 |2 = |z1 |2 + 2 |z1 | |z2 | + |z2 |2 .
Ce qui établit que |z1 + z2 | = |z1 | + |z2 | est équivalent à Re(z1 z2 ) = |z1 | |z2 | après simplifications.
(b) Puisque z1 et z2 sont non nuls, on peut écrire z1 = ρ1 eiθ1 avec ρ1 > 0 et θ1 ∈ R et z2 = ρ2 eiθ2 avec ρ2 > 0
et θ2 ∈ R. L’égalité Re(z1 z2 ) = |z1 | |z2 | s’écrit alors :
ρ1 ρ2 cos(θ2 − θ1 ) = ρ1 ρ2 .
Elle est donc équivalente à cos(θ2 − θ1 ) = 1 donc équivalente à θ2 − θ1 = 2 kπ avec k ∈ Z.
On a donc bien Re(z1 z2 ) = |z1 | |z2 | si et seulement si arg(z1 ) ≡ arg(z2 )[2 π].
Finalement le cas d’égalité dans l’inégalité (0.1) pour n = 2 se produit si et seulement si arg(z1 ) ≡
arg(z2 )[2 π].
6. On suppose avoir établi le cas d’égalité au rang n. Soient z1 , · · · , zn+1 des nombres complexes non nuls tels que
|z1 + · · · + zn + zn+1 | = |z1 | + · · · + |zn | + |zn+1 |.
(a) En appliquant l’inégalité (0.2) aux nombres complexes z = z1 + · · · + zn et z 0 = zn+1 , puis en appliquant
l’inégalité (0.1) à la famille (z1 , · · · , zn ), on trouve :
|z1 + · · · + zn + zn+1 | ≤ |z1 + · · · + zn | + |zn+1 | ≤ |z1 | + · · · + |zn | + |zn+1 |.
Sachant que |z1 + · · · + zn + zn+1 | = |z1 | + · · · + |zn | + |zn+1 |. On trouve :
|z1 + · · · + zn | + |zn+1 | = |z1 + · · · + zn | + |zn+1 |
|z1 + · · · + zn | + |zn+1 | = |z1 | + · · · + |zn | + |zn+1 |
La dernière égalité s’écrit :
|z1 + · · · + zn | = |z1 | + · · · + |zn |
(b) D’après la question précédente et l’hypothèse de récurrence, on sait déjà que
arg(z1 ) ≡ · · · ≡ arg(zn )[2π].
Soit θ un argument commun (donc) aux zk (1 ≤ k ≤ n). On peut alors écrire zk = ρk ei θ pour 1 ≤ k ≤ n.
Il en découle que
z1 + · · · + zn = (ρ1 + · · · + ρn ) eiθ .
Par conséquent θ est un argument de z = z1 + · · · + zn . La première égalité obtenue à la question précédente
est le cas d’égalité de l’inégalité (0.1) pour n = 2. D’après la question 5. (a), on en déduit que z et z 0 = zn+1
ont le même argument soit θ. D’où finalement :
arg(z1 ) ≡ · · · ≡ arg(zn ) ≡ arg(zn+1 )[2π].
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7. Dans cette question, on suppose que le polygone direct M1 · · · Mn est un polygone régulier
2 (k−1) π
iϕ i ϕ+
(a) En posant z1 = re on a zk = r e n
pour k ∈ J1, nK.
(b) D’après la question précédente, zk = ω k−1 z1 (attention ici à faire coincider z1 avec lui-même !) pour
k ∈ J1, nK. Par conséquent :
Xn Xn
ω n+1−k zk = z1 .
k=1 k=1
n
X
D’où ω n+1−k zk = n z1 .
k=1
n
X
8. Dans cette question, on suppose que ω n+1−k zk = n z1 .
k=1
n
X
(a) On a ω n+1−k zk = |n z1 | = n r. On remarque que cela signifie que
k=1
Xn X n
n+1−k
ω zk = |ω n+1−k zk |.
k=1 k=1
D’après le cas d’égalité dans l’inégalité (0.1) cela signifie que les nombres complexes ω n+1−k zk ont le même
argument. D’où :
arg(ω n+1−k zk ) ≡ arg(z1 ) [2π] pour k ∈ J2, nK,
puisque pour k = 1, le nombre complexe est égal à z1 .
2 (n + 1 − k)
(b) Un argument de ω n+1−k zk étant égal à + arg(zk ), on en déduit que :
nπ
2 (k − 1) π
arg(zk ) ≡ arg(z1 ) + ,
n
ce qui établit que le polygone direct M1 · · · Mn est régulier.
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Résultats
Moyenne Max Min
Exercice 1 5,98 12 1
Exercice 2 1,20 3,5 0
Problème 1 5,89 16,5 0
Problème 2 7,20 15 0
P-R 1,70 3 0,5