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CLASSE DE I3

Année scolaire 2012-2013

COURS
D’APPROVISIONNEMENT
EN EAU POTABLE
Par :
Djanhan Patrice KOUASSI
Ingénieur du Génie Rural
Enseignant au Département Infrastructures et
Transport
E-mail: dpat_kouassi@yahoo.fr
Pré-requis:
Hydrologie: Calcul des quantité d’eau disponible, drainage urbain;
Hydraulique: Ecoulement en surface libre, Ecoulement en charge,
Ecoulement en milieux poreux;
Economie: Calcul économique en hydraulique

Organisation du cours:
Masse horaire: 30 heures,

Méthodes d’enseignement: Cours magistraux – Travaux dirigés


d’application

Méthodes d’évaluation : Devoir surveillé (1); (1) Rapport de visite


PLAN DU COURS
********

Chap 0. Généralités sur l’AEP ;


Chap I. Evaluation des besoins;
Chap II. Choix de la ressource et des dispositions
de captage;
Chap III. Qualité de l’eau;
Chap IV. Adduction des eaux;
Chap V. Distribution des eaux;
CHAPITRE 0:
GENERALITES
I.3 CYCLE DE L’EAU EN MILIEU URBAIN
L'hydraulique urbaine est la branche des sciences hydraulique qui
concerne exclusivement la gestion des eaux en milieu urbain, que
ce soient les eaux liées à l'utilisation par la population ou bien les
effets des eaux de précipitation sur l'infrastructure urbaine.
I.4 SCHEMA TYPE D’UN RESEAU D’ALIMENTATION
EN EAU
Le système classique AEP, tel que nous le connaissons aujourd’hui
est le plus achevé en l’état de nos connaissances. Il comprend un
certain nombre d’installations qui vont de la prise d’eau au robinet
de l’usager. On distingue les installations suivantes :
- prise ou captage d’eau;
- l’adduction;
- la station de traitement;
- les stations de pompage;
- les réservoirs de stockage;
- Les réseaux de distribution avec des points de livraison divers : BF,
BP, bouches d’incendies etc.;
- les systèmes de mesures des indicateurs et de commande des
installations;
-le laboratoire de contrôle de la qualité de l’eau.
I.4 SCHEMA TYPE D’UN RESEAU D’ALIMENTATION
EN EAU
Un réseau d’alimentation en eau est un agencement d’ouvrages et
d’équipements capables de fournir une eau potable tant du point
de vue bactériologique que physico-chimique.

Deux types de réseaux d’alimentation en eau:

 Réseau comportant: Prise en rivière, traitement, reprise en


réservoir surélevé puis distribution gravitaire;

 Réseau comportant: Forage, pompage, stérilisation, distribution


en refoulement et distribution gravitaire.
I.4 SCHEMA TYPE D’UN RESEAU D’ALIMENTATION
EN EAU
I.4 SCHEMA TYPE D’UN RESEAU D’ALIMENTATION
EN EAU

Captage Potabilisation
ressources Protection
en eau Qualité Distribution
Collectivité
Divers

Installation
usagers
CHAPITRE I:
EVALUATION DES BESOINS EN EAU
II.1 TYPES DE CONSOMMATEURS
II.2 ESTIMATION DES BESOINS EN EAU
II.2.7 Pertes d’eau et besoins de production
Les pertes d’eau peuvent être calculées, annuellement,
mensuellement ou par jour suivant la nature des ressources
en eau. Il y a deux types de pertes :

- les pertes techniques durant le traitement et sur le réseau


de distribution;
- les pertes commerciales dues à l’eau consommée et non
facturée comme les erreurs de comptage, les branchements
clandestins et les prélèvements aux bouches d’incendies.
II.2 ESTIMATION DES BESOINS EN EAU
II.2.7 Pertes d’eau et besoins de production
-les pertes de traitement :
Les pertes de traitement sont de deux ordres, notamment
pour les stations de traitement d’eau de surface. C’est
d’abord l’eau perdue avec les boues lors des purges des
décanteurs. C’est ensuite l’eau de service utilisée pour le
lavage des filtres et des décanteurs, les fuites obligatoires
des pompes de refoulement. La moyenne admissible des
pertes se situe entre 4 et 5% ; d’où un rendement des
installations autour de 95%.
II.2 ESTIMATION DES BESOINS EN EAU
II.2.7 Pertes d’eau et besoins de production
- les pertes de distribution :

Ce sont d’abord les fuites constatées sur le réseau de distribution lui-


même. Ensuite les pertes d’eau avant compteur sur les branchements qui
sont souvent négligées par certains exploitants et qui peuvent représenter
plus de 50% de pertes totales. Les pertes dépendent de la nature des
conduites, leur vétusté, de l’entretien et le renouvellement des
branchements particuliers, de la surveillance et du délai d’intervention à
l’occasion des fuites signalées. Les fuites les plus importantes arrivent
pendant les périodes de basse consommation pendant que la pression est
la plus élevée dans le réseau. Il est communément admis que le ratio
technico-économique de perte au cours du transport et de la distribution
varie entre 10% à 20%.
II.2 ESTIMATION DES BESOINS EN EAU
II.2.7 Pertes d’eau et besoins de production
- les pertes commerciales:
Les pertes commerciales ou pertes par comptage ne sont pas des pertes
d’eau à prendre en compte dans le dimensionnement des installations.
Mais leur maîtrise contribue à limiter le gaspillage, à améliorer les finances
du système et à rendre un service optimisé. Il est communément admis
que l’eau non comptabilisée représente environ 4 à 6% des quantités
distribuées. Les mesures à prendre pour éviter les dérapages sont les
suivantes :
- bon dimensionnement des compteurs des abonnés ;
- plan de renouvellement des compteurs ;
- suivi de la facturation ;
- Suivi de l’eau non comptabilisée utilisée par les groupements de sapeurs
pompiers ;
- Chasse aux branchements clandestins.
II.2 ESTIMATION DES BESOINS EN EAU
II.2.7 Pertes d’eau et besoins de production
En pratique, les besoins nets sont majorés de la valeur escomptée
pour les pertes d’eau. On obtient ainsi les besoins de production
qu’on note: Pj.
On retiendra:
- Réseau de distribution neuf: 5 à 10 % des besoins nets;
- Vieux réseau: 15 à 20 % des besoins nets.
Les charges d’exploitation sont calculées sur la production Pj.
II.2 ESTIMATION DES BESOINS EN EAU
II.2.8 Exemple d’évaluation de la demande
journalière d’un centre semi-urbain
II.2 ESTIMATION DES BESOINS EN EAU
II.2.9 Besoin en eau dans un système classique
II.3 DEBIT DE DIMENSIONNEMENT
II.3.1 Les variations cycliques de la demande
Les consommations varient en terme quantitatif suivant les
saisons, les jours de la semaine, les heures de la journée.
Ces variations ont une influence directe sur les ressources en
eau à mobiliser et ou les dimensions des installations. Les
dimensions du système de distribution sont déterminées par
le comportement des usagers à qui l’on doit offrir un service
continu. Le rôle du projeteur consiste à opérer les choix de
comportement des usagers à prendre en compte afin d’offrir
un service à la mesure de leur capacité financière. Les
variations cycliques de la demande sont le fait surtout des
consommations d’origine domestiques, Les fluctuations dues
aux autres types d’usages sont, soit suffisamment définies
par l’usager (industrie par ex.), soit considérées comme
épousant le modèle de la consommation domestique.
II.3 DEBIT DE DIMENSIONNEMENT
II.3.1 Les variations cycliques de la demande
• Les variations saisonnières
Les variations saisonnières ont une influence sur la demande
globale et les dimensions du système. Elles permettent
d’évaluer les besoins de régulation de ressources en eau
(barrage, nappe, souterraine). Le coefficient de pointe
saisonnière Cps, est le rapport de la consommation
journalière moyenne calculée sur l’année et de la
consommation journalière moyenne de la période de pointe.

Djmp = Demande journalière moyenne


du mois de pointe en m3/j;
D jmp Djm = Demande journalière moyenne
C ps 
D jm (sur l’année) en m3/j.
II.3 DEBIT DE DIMENSIONNEMENT
II.3.1 Les variations cycliques de la demande
• Les variations saisonnières
Le coefficient de pointe saisonnière est influencé par les
périodes de chaleur, les flux saisonniers de personnes
(tourisme par exemple), l’arrivée temporaire de
consommateurs de ressources alternatives du fait de la
détérioration de leur qualité et ou de leur tarissement. Il varie
en situation normale entre 1,10 en zone tropicale humide où
les ressources en eau sont abondantes et les températures
stables, et 1,20 en zone sahélienne où le tarissement
cyclique des ressources alternatives se conjuguent avec les
fortes chaleurs.
II.3 DEBIT DE DIMENSIONNEMENT
II.3.1 Les variations cycliques de la demande
• Les variations hebdomadaires
Le coefficient de pointe journalière exprime le retour de façon
cyclique du comportement des usagers au cours de la
semaine ; Les pointes de consommations se situent aux jours
de grande lessive et de repos hebdomadaires. Le coefficient
de pointe journalière est indépendant de la saison. Il varie
entre 1,05 et 1,15.

D jp Djp = Demande du jour de pointe (m3/j);


C pj  Djmp = Demande journalière moyenne
D jmp
du mois de pointe (m3/j).
II.3 DEBIT DE DIMENSIONNEMENT
II.3.1 Les variations cycliques de la demande
• Les variations journalières
Le coefficient de pointe horaire rend compte de la pointe de la
consommation au cours de la journée. Il exprime donc les
habitudes du consommateur au cours de la journée. Il est
indépendant de la saison. Il n’a aucune influence sur les
quantités d’eau à mobiliser. Il est d’autant plus atténué que la
ville à des activités diversifiées. Le coefficient de pointe
horaire est estimé par des études statistiques sur divers
systèmes similaires ou par le biais de formules empiriques.
La formule dite du Génie Rural ( France).

2,5 Djp = Demande du jour de pointe (m3/j);


C ph  1,5 
Qmh Qmh = Demande journalière moyenne
du mois de pointe (m3/j).
II.3 DEBIT DE DIMENSIONNEMENT
II.3.2 La chaine de production: captage, adduction,
Traitement
D jm  C ps  C pj
• Débit de production (m3/h): Q prod 
 t r T
ŋt = Rendement des installations de traitement > 95 %;
ŋr = Rendement du réseau de transport et de distribution
> 85 %;
T = Temps de fonctionnement de l’installation concernée
(captage, adduction d’eau brute, station de traitement).
D jm  C ps  C pj
•Débit d’adduction d’eau potable (m3/h): Qadd 
rT
T = Temps de fonctionnement de la conduite d’adduction
d’eau potable.
II.3 DEBIT DE DIMENSIONNEMENT
II.3.3 La distribution
Le réseau de distribution est dimensionné sur la base du
débit de pointe horaire.
D jm  C ps  C pj
• Débit de distribution (m3/h): Q ph   24
 C ph
r

Suivant son rôle, le stockage sert de tampon entre la


production et la consommation.

Q prod  Q ph
II.3 DEBIT DE DIMENSIONNEMENT
II.3.4 La pression de service
La pression de service délivré par le système de distribution
doit permettre à l’usager d’opérer les prélèvements d’eau
normalement sans effort supplémentaire. Elle interdit la
pénétration des eaux d’infiltration dans les canalisations. Elle
est un élément de confort à l’intérieur des habitations des
usagers. Les pressions de service contractuelles varient de 5
mCE pour les systèmes simplifiés à 1 à 2 bars pour les
systèmes classiques.
II.4 PHASAGE ET ECHEANCIER DE PROJET
Quatre facteurs influencent le choix des phases des projets
et leur échéance :

• L’accroissement du nombre des usagers:


- installation de nouvelles populations : incertitude sur la
démographie;
-installation de nouvelles industries et équipements sociaux.

• L’augmentation de la consommation spécifique:


- acquisition de nouvelles habitudes dues à la disponibilité de
l’eau;
- changement de mode d’alimentation : passage de la borne
fontaine au branchement particulier;
-Elévation du confort : installations sanitaires, pelouses,
piscine etc.. . . .
II.4 PHASAGE ET ECHEANCIER DE PROJET
Quatre facteurs influencent le choix des phases des projets
et leur échéance : (suite)

• Durée de vie des installations:


- canalisations : fonte (50 ans) ; PVC (30 ans);
- génie civil : 25 à 40 ans;
- matériel électromécanique : 5 à 15 ans;
-pompes : 15.000 à 20000 heures.

• Cycle de vie des projets:


Le projet s’exécutera en général en deux ou plusieurs phases
pour des raisons d’efficacité économique et de visibilité des
horizons économiques :
- Phase 1: 5 à 10 ans ;
- Phase 2 : 5 à 10 ans
- Horizon ou échéance du projet : 10 à 15 ans
II.5 EXERCICE D’APPLICATION
Déterminer les besoins de production d’eau et le débit de
distribution à l’heure de pointe dans le système de distribution
d’eau d’une petite ville située au nord de la Côte d’Ivoire. La
population en année 0 (2012) est de 18 000 habitants. La
population en 1992 était de 12 000 habitants. L’échéance du
projet est fixée en année 2022. On considère qu’un tier de la
population est en branchement privé (BP) et le reste
s’approvisionne à partir des bornes fontaines (BF). La perte
d’eau est estimée à 10%.
CHAPITRE II:
CHOIX DE LA RESSOURCE ET DES
DISPOSITION DE CAPTAGE
II.1 LE CYCLE HYDROLOGIQUE DE L’EAU (Rappel
d’hydrologie)
Le Cycle hydrologique de l'eau dans la nature peut être
schématisé ainsi:
L'évaporation, principalement à partir de la surface des
océans (soit environ 75 % de la surface de la terre) génère la
formation de nuages en montant en altitude. Ces nuages, qui
sont poussés par le vent vers le continent, se condensent et
donnent lieu à des précipitations (pluies, neiges ou grêle).

Sur le continent, l'eau des précipitations peut s'évaporer de


nouveau (évaporation directe ou évapotranspiration à travers
la végétation, les animaux et l'être humain), ou ruisseler dans
des cours d'eau (rivières) pour rejoindre les océans par
écoulement de surface, ou encore s'infiltrer dans le sol pour
ensuite rejoindre aussi les océans par écoulement souterrain.
II.1 LE CYCLE HYDROLOGIQUE DE L’EAU (Rappel
d’hydrologie)
Au niveau d'un pays (ou d'une région), on parle plutôt de bilan
hydrologique. Le bilan hydrologique de l'eau est tout
simplement le bilan régional du cycle de l'eau. Ce bilan peut
être schématisé comme suit :
II.2 LES RESSOURCES EN EAU
II.2.1 Généralités
• Dans le monde:
Rappelons que l'eau couvre 75% de la surface du globe
terrestre. Le volume total des eaux est d'environ 1,3.109 km3
dont 97% sont constituées par les océans et les mers et 2% par
les glaciers. Seulement 1% de ces eaux est constitué d'eau
douce disponible pour les diverses consommations de
l'homme.
II.2.2 Les ressources en eau de surface
Le réseau hydrographique comprend quatre bassins principaux:
 à l’ouest le Cavally (700 km) couvre un bassin versant de
28 800 km² dont seulement 15 000 en Côte d’Ivoire;
 le Sassandra qui prend sa source en Guinée et draine 75
000 km² en Côte d’Ivoire sur une longueur de 650 km;
II.2 LES RESSOURCES EN EAU
II.2.2 Les ressources en eau de surface
le Bandama, formé du Bandama Blanc, du Bandama Rouge
(ou Marahoué) et du N’zi a une longueur totale de 1 050 km et
occupe un bassin de 97 000 km²;
 la Comoé à l’est prend sa source au Burkina Faso et draine
78 000 km² en Côte d’Ivoire sur une longueur de 1 160 km.
À ces quatre bassins principaux, s’ajoutent:
 de petits fleuves côtiers d’ouest en est: le Tabou, le San
Pédro, le Niouniourou, le Boubo (5 100 km²), l’Agnéby (8 900
km²), la Mé (4 300 km²), la Bia qui prend sa source au Ghana et
d’autres petits bassins, couvrant 8 390 km²;
 des affluents du Niger: le Baoulé, la Bagoé et le Gbanhala.
La superficie du bassin du Niger occupe environ 23 770 km² en
Côte d’Ivoire;
II.2 LES RESSOURCES EN EAU
II.2.2 Les ressources en eau de surface
À ces quatre bassins principaux, s’ajoutent:
• le Koulda qui coule vers le Ghana est un petit affluent de la
Volta Noire dont la source est au Burkina Faso. Il draine environ
7 000 km² en Côte d’Ivoire.
II.2 LES RESSOURCES EN EAU
II.2.2 Les ressources en eau souterraine
En ce qui concerne les eaux souterraines, on distingue deux
types d’aquifères:
 les aquifères fracturés du socle sur 313 000 km² , soit 97
pour cent de la superficie du pays, disposent d’une quantité
totale estimée à 78 km³ avec un renouvellement de 35 km³ par
an;
 les aquifères de bassins sédimentaires. Les ressources
totales du bassin sédimentaire tertiaire sont évaluées à 7 km³
sur 6 000 km² avec un renouvellement de 2.1 km³/an.
Quant au bassin sédimentaire quaternaire de 1 800 km², il subit
l’intrusion des eaux de mer et a un renouvellement annuel de
0.74 km³.
II.3 CAPTAGE DES EAUX DE SURFACE
Afin de mobiliser la totalité des eaux de surface dans le cadre
d’une stratégie nationale de développement des ressources, il
s’avère nécessaire de réaliser les types d’ouvrages comme:
des grands barrages, petits barrages (ou barrages collinaires),
lacs collinaires et ouvrages de C.E.S.

Un barrage est un ouvrage (ou obstacle) qui permet de retenir


l'eau dans le lit d'un marigot (rivière) en cas de crue et
constituer (ou stocker) ainsi une réserve d'eau (c'est la retenue
du barrage). Un barrage peut avoir un ou plusieurs objectifs : le
stockage de l'eau, la protection contre les inondations, la
production de l'énergie hydro-électrique ou l'alimentation de la
nappe.
II.3 CAPTAGE DES EAUX DE SURFACE
On distingue plusieurs types de barrages : barrage poids,
barrage à contreforts multiples, barrage voûte, barrage à
voûtes multiples, barrage en terre ou barrage en enrochement.

Les barrages souples (constitués d'une digue en terre ou en


enrochement) sont actuellement les plus réalisés puisqu'ils
sont les moins coûteux. Néanmoins, ces types de barrages où
sont utilisés des matériaux locaux, nécessitent : un écran ou un
noyau imperméable en argile (pour limiter les fuites), un
évacuateur de crues (pour éviter le débordement du barrage
au-dessus de la digue), un réseau de drainage des eaux à
travers la digue et un traitement spécial de la fondation (pour
limiter l'infiltration des eaux).
II.3 CAPTAGE DES EAUX DE SURFACE
Une prise d'eau (accessible par une passerelle à partir du
barrage ou non accessible, visible ou inondée dans la retenue)
doit être prévue au milieu de la retenue pour le prélèvement
d'eau.
Cette prise d'eau doit être munie d'au moins deux ouvertures
(une au niveau d'eau haut dans la retenue pour les
prélèvements d'eau en hiver, et une au niveau bas pour les
prélèvements en été), qui sont équipées par des vannes, et des
conduites souterraines pour acheminer l'eau jusqu'à
destination. Il faut aussi prévoir une chambre de manœuvre
des vannes (manœuvre électro.-mécanique et manoeuvre
manuelle de sécurité) ainsi que des vannes de sécurité..
II.4 CAPTAGE DES EAUX SOUTERRAINES
Une nappe est une couche de terrain perméable qui est
saturée d'eau. L'exploitation des eaux souterraines dépend
principalement du type de nappe. On distingue deux types de
nappes qui sont: Nappe phréatique et nappe profonde

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