Chapitre I
I.1. Introduction:
I.2.L’équation de Schrödinger:
HΨ=EΨ (I.1)
Avec
H =T +T +V +V +V (I. 2)
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Chapitre I Théorie de la fonctionnelle de la densité (DFT)
ℏ ℏ ∇ 1 1
=− ∇ − + +
2 2 2 4 2 4
+ (I. 3)
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où
Selon Born et Oppenheimer [2], et du fait que les noyaux sont plus lourds que les
électrons, donc plus lents, on commence par négliger le mouvement des noyaux par rapport à
celui des électrons et l’on ne prend en compte que celui des électrons dans le réseau rigide
périodique des potentiels nucléaires. On néglige ainsi l’énergie cinétique des noyaux et
l’énergie potentielle noyaux-noyaux devient une constante.
Nous pouvons donc définir un nouveau Hamiltonien, c’est celui des électrons donné par:
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Chapitre I Théorie de la fonctionnelle de la densité (DFT)
= + + (I. 4)
Alors:
ℏ 1 e Z e
H =− ∇ + − (I. 5)
2m 2 4πε r 4πε r
ℏ 1 e Z e
− ∇ + − Ψ =Ε Ψ (I. 6)
2m 2 4πε r 4πε r
À ce niveau, il existe plusieurs méthodes de résolution de l’équation (I. 5) dont les premières
sont celles de Hartree [3] et Hartree-Fock [4] basées sur l’hypothèse des électrons libres
(individuels) interagissant avec les noyaux et tous les autres électrons du système.
En 1928, Hartree considère que chaque électron se déplace de façon indépendante dans le
champ moyen créé par les noyaux et l'ensemble des autres électrons [5]. L’Hamiltonien peut
être écrit comme une somme des Hamiltoniens chacune décrit le comportement d’un
seul électron :
H= H (I. 7)
Avec:
ℏ
H =− ∆ + U (r⃗ ) + V (r⃗ ) (I.8)
tel que:
Z e
U (r⃗ ) = − (I. 9)
4πε r⃗ − R⃗
C'est l’énergie potentielle de l’électron (i) dans le champ de tous les noyaux (k).
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Chapitre I Théorie de la fonctionnelle de la densité (DFT)
V (r⃗ ) = ∑ πε ⃗ ⃗
(I.10)
- ∇ ( )+ ( ⃗) ( )= ( ⃗) (I.12)
La fonction d’onde du système électronique à la forme d’un produit de fonction d'ondes des
électrons, et l’énergie de ce système égale à la somme des énergies de tous les électrons.
Ψ( , … , )= ( ). ( )…. ( ) (I.13)
E=E1+E2+……..+En (I.14)
L’équation (I.13) est bien une solution de l’équation (I-12) mais ne respecte pas le principe de
Pauli. L’approximation de «Hartree-Fock » [6,7] a été introduite pour prendre en compte le
spin des électrons pour la résolution de l’équation de Schrödinger. La différence entre
l’énergie du système multiélectronique réel, et l’énergie obtenue dans l’approximation de
Hartree comme étant celle représentant le reste des interactions électroniques. L’une de ces
interactions qui manque dans le modèle de Hartree est l’échange et la corrélation. L’échange
est d’origine purement quantique. C’est cet effet qui exprime l’antisymétrie de la fonction
d’onde par rapport à l’échange des coordonnées de n’importe quels deux électrons menant à
décrire le système à N corps (électrons) par l’égalité :
Ѱ doit être antisymétrique. Donc, elle s’écrit sous la forme d’un déterminant de Slater.
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Chapitre I Théorie de la fonctionnelle de la densité (DFT)
(r⃗ ) est la fonction d'onde mono électronique qui dépend des coordonnées spatiales et du
spin des électrons.
Ces dernières méthodes sont plus utilisées en chimie quantique pour traiter les atomes et les
molécules, mais pour les solides, elles sont moins précises. Cependant il existe une méthode
moderne et certainement plus puissante qui est la théorie de la fonctionnelle de la densité
(DFT).
E = ∫ ε [ρ(r)]dr (I.17)
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Chapitre I Théorie de la fonctionnelle de la densité (DFT)
T= (3π ) ρ (I.20)
L’énergie cinétique de Thomas-Fermi par unité de volume dans un tel gaz dépend seulement
de la densité ρ des électrons donnée comme suit :
ρ( )ρ( ′ )
E= (3π ) ∫ ρ dr + ∫ V(r)ρ(r)dr + ∫ drdr′ (I.22)
| ′|
F[ρ]=⟨ | + | ⟩ (I.24)
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Chapitre I Théorie de la fonctionnelle de la densité (DFT)
ρ( ⃗)ρ ⃗′ ′
F[ρ]=∬ | ⃗ ⃗′|
+ [ ] (I. 25)
Théorème 02 :La fonctionnelle de l’énergie totale de tout système à plusieurs particules possède
un minimum qui correspond à l’état fondamental. La densité de particules de l’état fondamental
vérifie:
E[ ]= ( ) (I. 26)
Hohenberg et Kohn ont montré que la vraie densité de l’état fondamental c’est celle qui
minimise l’énergie E[ρ], et toutes les autres propriétés sont aussi une fonctionnelle de cette
densité. L’énergie de l’état fondamental d’un système électronique dans un potentiel extérieur
est déterminée par la méthode variationnelle.
Kohn et Sham [11] ont écrit la densité électronique comme une somme de densité à une
particule, et ils ont utilisé un principe variationnelle pour déterminer l'état fondamental du
système. Ils ont montré que la vraie densité est donné par la solution auto-cohérente de
l'ensemble des équations à une particule de type Schrödinger, encore appelée équation Kohn-
Sham sont données par:
Où la charge est donnée en sommant la densité de probabilité sur les orbitales occupées (on
unité atomique u. a)
OùѰ ( ⃗) est la fonction d'onde à une particule l'énergie mono particule, ( ⃗)le potentiel
colombienne dû aux noyaux, ( ⃗) potentiel de Hartree et ( ⃗)le potentiel d'échange-
corrélation. Ces potentiels sont donnés par:
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Chapitre I Théorie de la fonctionnelle de la densité (DFT)
⃗′
⎧
( ⃗) =
⎪ | ⃗ − ⃗′|
⎪ [ ]
( ⃗) = (I. 29)
⎨ ( ⃗)
⎪
⎪ ( ⃗) =
⃗− ⃗− ⃗
⎩ ⃗ ⃗⃗
Jusqu’ici la DFT est une méthode exacte, mais pour que la DFT et les équations de Kohn-
Sham deviennent utilisables dans la pratique, on a besoin de proposer une formule pour
[ ( ⃗)]et pour cela, on est obligé de passer par des approximations.
= ( ⃗) (I.31)
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Chapitre I Théorie de la fonctionnelle de la densité (DFT)
Les différentes méthodes de calcul de la structure de bandes sont fondées sur la DFT et
sont classifiées selon les représentations utilisées pour la densité, le potentiel,
et les orbitales de Kohn et Sham. Dans la méthode LAPW, les orbitales de Kohn et Sham
peuvent être écrites sous la forme:
Ѱ ( ⃗) = ∑ ( ⃗) (I.33)
=(1- ) + (I.35)
è
i: représente la itération et α un paramètre de mixage. Ainsi la procédure itérative peut
être poursuivie jusqu’à ce que la convergence soit réalisée.
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Chapitre I Théorie de la fonctionnelle de la densité (DFT)
Calculer V(r)
Determiner EF
Calculer
Non Oui
Convergence?
=(1- ) + Calculer
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Chapitre I Théorie de la fonctionnelle de la densité (DFT)
Références:
[8] L.H. Thomas, Proc. Camb. Phil. Sos. 23, 542 (1927).
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