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I) INTRODUCTION§/C
1) Définition :

Un plan d’installation de chantier définit les matériels nécessaires à la réalisation des

ouvrages et les cantonnements pour accueillir le personnel du chantier.
Les installations de chantier dépendent principalement de la situation, de la nature et du
volume des travaux à réaliser, nécessitant main d’œuvre, matériels, énergie et matériaux.

Par rapport de la durée de travaux, les chantiers sont classés en trois types :
- chantier de type 1 – qui a une durée de moins de 15 jours quel que soit le nombre
d’ouvriers et moins de 4mois le nombre de travailleurs inférieur à 20 ;
- chantier de type 2 – qui a une durée de 15 jours à 4 mois et de plus de 20
travailleurs ;
- chantier de type 3 – qui sont les chantiers fixes avec une durée en plus de 4 mois
quel que soit l’effectif

2) Objectifs
- obtenir les autorisations d’installation de grue, des branchements des réseaux ;
- obtenir les autorisations d’installer le chantier suivant les règles d’hygiène et de
sécurité sur chantier;
- Organiser le chantier

3) Analyse des contraintes de site

Pour faire cette analyse on doit suivre les phases suivantes :

Visiter le site pour identifier l’environnement – l’état des lieux permet de relever :
 Les cotes d’altitude du site, les clôtures existant ;
 Les positions des cotes de niveau des égouts ;
 L’emplacement du poste de transformation électrique le plus proche ;
 Les voiries (dimension, sens de circulation, gabarit, charge roulante, etc.) ;
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 Accès au chantier (gabarit de passage, voies à tonnage limité, etc...);
 Présence de lignes électriques aériennes;
 Existence de réseaux enterrés (E.U, E.P., A.E.P, électricité, Télécoms., ...)
 Relevé des édifices existants susceptibles d'être survolés par la grue (altitude)
 Relevé des arbres existants à conserver;
 Limites du terrain;
 Pente minimale à donner aux talus;
 Zones de survol interdit aux charges (bâtiments publics, voies);
 Cônes d'envol de terrain d'aviation;
 Présence d’émetteur ou d'antenne;
 Présence de chantiers voisins (interférence de grues).
Visiter les services municipaux, cela permet d’obtenir :
 les conditions de survol des bâtiments voisins ou des voies,
 les régimes des eaux et des intempéries, les périodes venteuses, etc.
 les conditions de travail du site vis-à-vis de bruit ;
 les possibilités éventuelles de travailler la nuit ;

II- CANTONNEMENTS NECESSAIRES POUR MAIN-D’ŒUVRE

Selon l’importance de l’opération, à l’entrée du chantier sont installés des locaux

provisoires pour :
- assurer aux personnels minimum de confort et d’hygiène durant les travaux,
comme : vestiaires, réfectoires, sanitaires, dortoir etc.
- accueillir les diverses réunions de chantier : bureaux, salles de réunions,

En principe tous les cantonnements doivent être placés à l’entrée du chantier, à la cause
des raisons suivantes :
- il faut assurer l’accès des ouvriers aux vestiaires, pour pouvoir changer ses habilles
avant d’aller sur chantier ;
- les bureaux et les réfectoires doivent être placés un peu loin des espacés salés du
travail ;
- pour l’accès des visiteurs et des participants à la réunion de chantier, est mieux
d’emplacement la salle de réunion à l’entrée du chantier ;

Surfaces nécessaires :
- - Bureau: 10 m²/personne d'encadrement;
- - Salle de réunion: selon exigence de l'architecte et du client;
- - Vestiaire/réfectoire: 1,50 m²/ouvrier;
- - Dortoir: 6 m²/ouvrier hébergé (11 m3)
- - Magasin: 0,50 m²/ouvrier par tranches de 30 m².

EXEMPLE

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III- POSTE DE FERRAILLAGE:

Un poste de ferraillage est constitué de 5 sous postes:

 Zone de stockage des barres d'acier
 Banc de coupe
 Banc de façonnage
 Banc d'assemblage
 Zone de stockage des châssis d'armatures terminées

ORGANISATION INTERNE DU POSTE DE FERRAILLAGE

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Situation Du poste :
 En bordure d’une voie d’accès, avec le stockage des barres parallèle a celle-ci
 Accessibilité à la grue, au moins l’aire de stockage des armatures
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 Aucune ligne électrique aérienne ne doit survoler le poste

IV- POSTE DE COFFFRAGE

En fonction de l'importance du chantier et de la complexité des coffrages à réaliser, on
retiendra l'une ou l'autre des possibilités suivantes:
- Les coffrages complexes sont préparés dans un atelier de l'entreprise. Dans ce cas, il suffira de
prévoir sur le chantier une aire de stockage des panneaux, un petit stock de bois courants et une
scie circulaire.
- Les coffrages sont préparés sur le chantier, et dans ce cas on prévoira un poste de coffrage
évolué.

Un poste de coffrage est constitué de 5 sous-postes:

 Zone de stockage des bois
 Banc de traçage
 Banc de coupe
 Banc de montage
 Zone de stockage des panneaux terminés

V- POSTE DE LEVAGE
1) Type des grues
Grues à tour :
- Grue à tour à montage automatisé (GMA) conduite en cabine
- Grue à tour à montage par éléments (GME), conduite en cabine
- Grue à tour à flèche relevable à montage par éléments (GME), conduite en
cabine
- Grue à tour à montage automatisé (GMA), conduite au sol
Grues mobiles :
- Grue à treillis sur porteur
- Grue à treillis automotrice
- Grue télescopique sur porteur
- Grue télescopique automotrice
-Grue à treillis sur chenilles
- Grue télescopique sur chenilles
- Grue à treillis sur rails

A-LES GRUES A TOUR

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1-CONSTITUTION - TERMINOLOGIE

 La base: Plateforme lestée montée sur 4 boggies

 Le fût (tour ou mât): Treillis métallique composé d'éléments assemblés
 La flèche: Solidaire du pivot tournant et maintenue horizontale par des tirants de flèche
 La contre-flèche: Assure l'équilibre de l'ensemble grâce à un lest fixé à son extrémité
 Des mécanismes de distribution, de levage, d'orientation et de translation, mûs par des moteurs
électriques permettant une grande précision
 La cabine panoramique: solidaire de la partie tournante, elle comporte certains aménagements
obligatoires (chauffage, extincteur, anémomètre, indicateur d'état de charge, consignes d'utilisation et de
priorité, ...)

2) Mouvements d’une grue à tour

 Distribution : déplacement du chariot par rapport à la flèche

 Levage : déplacement du moufle par rapport au chariot
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 Orientation : déplacement de l’ensemble flèche / porte-flèche / contre-flèche par rapport
au fût
 Translation : déplacement du châssis de base par rapport à la voie de grue

3) Caractéristiques d’une grue à tour

3.1. - Longueur de flèche :
C’est la distance horizontale entre l’axe de rotation de la grue et l’axe vertical du crochet
en bout de flèche. Cette distance mesurée sur le plan doit permettre le transport des charges en
tout point du bâtiment à construire.
3.2. - Hauteur sous crochet :
C’est la distance verticale entre le niveau du dessus des rails et le
dessous du crochet à vide remonté au maximum, chariot en pointe de flèche
Pour calculer la hauteur sous crochet il faut tenir compte des hauteurs
suivantes :
HSC= h1 + h2 + h3
-h1 = hauteur des bâtiments à construire ou construits par rapport aux rails
-h2 = hauteur de sécurité entre les charges manutentionnées et le point le
plus haut du bâtiment, prise forfaitairement à 2 m
-h3 = hauteur maximale des charges à lever y compris les matériels de
manutention.

3.3. – Charge à lever : on distingue :

 Charge le long de la flèche :
C’est la charge utile levée par la grue pour des distances données : exemples 25,000 m
au bout de flèche
 Charge maximum : Elle est déterminée par la plus grande valeur des charges soulevées
tout au long de la flèche.

Longueur de
flèche
Axe de rotation

Portée minimum Portée maximum

ZONE DE TRAVAIL
Charge INTERDITE
maximum

Charge en bout de
flèche

Portée en m

Exemple de calcul
Pour déterminer les caractéristiques d’une grue en donne :
 Benne à 1000 l poids à vide : 250 kg, hauteur : 2.40m, Mv de béton frais 2.4T/M3

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 Prédelles de 2.00 x 4.00 x 0.07m et 2200 kg
 Banches 2850 kg de masser et 2.80m de hauteur
 Panneaux de façades préfabriqués de 3400 kg et 2.8m de hauteur
 Elingue pour panneaux et benne à béton hauteur 2.20 m
 Palonnier pour lever les prédelles et banches de 370 kg et 2.50 m de hauteur
1) Calculer la hauteur sous crochet si la hauteur du bâtiment est égale à 25.00 m
2) Déterminer la valeur maximale des charges à lever.

4) L’EMPLENCEMENT DU POSTE DE LEVAGE

 Tracer l’axe de la voie de grue sur le plan de terrassement – on doit localise sur le plan
l’emprise des bâtiments et l’axe de la voie est dessinée le plus souvent parallèle aux
bâtiments à construire, à une distance minimale (D) donnée par les règles :

D = L/2 + 0,6 m ; (pour une embase des dimensions : L x l)

 Déterminer la longueur minimale de la flèche en mètre – après avoir repéré l’angle du

bâtiment le plus éloigné de l’axe de la voie, on trace une perpendiculaire à cet axe, puis
on mesure à l’échelle cette distance;

 Déterminer la longueur de la voie de grue – qui est obtenue graphiquement en traçant

deux arcs de cercle de centre (O1) et (O2) points plus éloignés du projet de construction,
et de rayon ® égal à longueur de la flèche et on mesure la distance A1-A2 comme sur le
schéma :

5) CONCEPTION DE L'INSTALLATION MATERIEL DE LEVAGE:

- Talus d’excavations de sous-sols

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- Présence de lignes électriques
- Champ de visibilité du grutier
- Saillies futures en façades (balcons)
 Position - Sortie des tables coffrantes
- Zones de survol interdit aux charges
- Possibilité de démontage et repli
- recherche du balayage maximum
CONCEPTION DE
L’EMBASE DE GRUE - Evolution éventuelle de l’installation

 Cote de la plate- - Recherche du minimum de terrassement

forme

- Longueur min = 2 x empattement

 Longueur de voie - Interférence avec autres grues
- Eviter les translations importantes

- Desservir les zones actives du chantier

 Longueur de flèche - Atteindre les postes de travail et de
stockage
Limiter les zones d’interférences avec -
d’autres grues

- Charges à lever en bout de flèche

 Charges - Charges maximum à lever à des portées
CHOIX DE LA GRUE admissibles intermédiaires (panneaux de façades
préfabriqués, volées d’escaliers, ...)
- Penser au déchargement des camions

- Hauteur de l’édifice le plus élevé survolé

par la grue
 Hauteur sous - Hauteur maximum des éléments à lever
crochet
- Hauteur des apparaux de levage
- Hauteur de sécurité de 2 m
- Interférences avec grues voisines
 schéma des grues en élévation

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6) DISPOSITIONS RELATIVES A LA SECURITE DES GRUES A TOUR

6-1- DISPOSITIFS DE SECURITE AU LEVAGE


 Action du limiteur de
surcharge 

Action du limiteur de couple 

 Le limiteur de charge maximum:

Il empêche le levage lorsque la charge dépasse celle admise. Il est fixé sur le treuil de levage.

 Le limiteur de couple:
Il empêche de lever ou de distribuer une charge supérieure à la charge permise pour une portée donnée
(c'est un microcontact placé dans les haubans de flèche ou sur la tête de tour).

 Le limiteur de fin de course haute et basse du crochet:

Il interrompt le mouvement de levage quand le moufle arrive en position haute (ou basse). Il se règle
sur le treuil de levage et est programmé en fonction de la hauteur de la grue.

 Le limiteur de fin de course du chariot:

Il interrompt le mouvement de distribution avant le contact avec les butées mécaniques.

6-2 STABILITE DES GRUES PAR VENT VIOLENT

Dès que la vitesse du vent atteint 72 km/h , la grue doit être arrêtée, la flèche doit être orientée dans
le lit du vent et mise en girouette (mécanisme d'orientation débrayé). La grue doit être solidarisée à la voie
par des pince-rails
anémomètre pour grue à tour Pince-rails
grue en service grue hors service

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6-3 MISE A LA TERRE DE LA GRUE ET DE LA VOIE

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7) CINEMATIQUE DE MONTAGE D’UNE GRUE A TOUR -

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- SEQUENCES DE TELESCOPAGE -

Cette opération permet d'élever la grue jusqu'à la hauteur de travail.

La cage télescopique est une charpente enveloppant le mât, ouverte sur l'une de ses faces pour recevoir
l'élément de mâture.
Pendant l'opération de télescopage, la cage télescopique est boulonnée à la base du pivot et elle s'appuie
sur les éléments inférieurs de la mâture par l'intermédiaire d'un vérin hydraulique et d'une traverse.
Le vérin est alimenté par un groupe hydraulique à moteur électrique placé sur une des plates-formes de la
cage télescopique.

1. La grue va chercher un élément complet de mâture au sol même en orientant, ce qui évite le stockage
sous la flèche.

2. L'élément est amené à hauteur de télescopage et accroché au monorail par la grue elle-même.

3. La surélévation est assurée par le vérin hydraulique poussant la cage télescopique enveloppante, vers le
haut, et dégageant ainsi l'espace nécessaire pour l'entrée de l'élément de mât.

4. Glissant le long du monorail, l'élément de mât vient se mettre en position; on effectue alors le boulonnage
de cet élément à la mâture.

8) ESSAIS A FAIRE SUBIR AUX GRUES A TOUR

Avant chaque nouvelle mise en service, la grue nouvellement installée doit être réceptionnée par un
organisme agréé. Elle doit subir les épreuves suivantes:

- Epreuve statique: Elle consiste à suspendre une charge d'essai en bout de flèche supérieure de 33% à la
charge nominale pendant une heure. On mesure les déformations subies par la grue à la fin de l'épreuve.

- Epreuve dynamique: Elle consiste à faire fonctionner tous les mouvements de la grue avec une charge
d'essai supérieure de 10% à la charge nominale et à vérifier en même temps le bon fonctionnement des
dispositifs de sécurité (la valeur des seuils de déclenchement des limiteurs doit figurer sur le rapport
d'essais).

- Observation visuelle: Le technicien contrôleur observe minutieusement tous les organes de l'appareil, la
voie de roulement, les connexions électriques, la mise à la terre, etc...

Les résultats de ces épreuves sont consignés dans un rapport spécifique.

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9) CONSIGNES DE SECURITE POUR L’UTILISATION DES GRUES A TOUR -

Selon l'OPPBTP, au cours des dix dernières années, 287 victimes sont à dénombrer dans des
accidents impliquant des grues à tour, soit 28 par an. Un tiers de ces accidents sont dus au vent,
mais rares sont ceux qui mettent en cause les matériels. La majorité des causes sont des erreurs
humaines: fausses manœuvres ou poursuite du travail dans des conditions dangereuses.

CONSIGNES PARTICULIERES AUX GRUTIERS

1) Interdiction formelle d'élever du personnel
2) S'assurer du bon état de la voie de grue
a) niveau
b) emplacement des butoirs
c) éclissage mécanique et électrique
3) Etat du câble d'alimentation (fonctionnement de l'enrouleur)
4) Mise à la terre générale de l'ensemble
5) Vérification des freins
6) Vérification du fonctionnement des divers limiteurs
7) Vérification hebdomadaire de l'état du câble de levage, graissage et entretien de l'ensemble

MANOEUVRES
1) Durant le fonctionnement, le grutier doit être obligatoirement dans sa cabine, sinon il doit être hors
des charpentes.
2) Dans le cas où le grutier n'a pas une vision directe sur la charge à élever, un code de signalisation doit
être établi avec le ou les signaleurs
3) Mesures à prendre pour éviter le vrillage du câble (rotations alternées de la flèche déroulement et
vrillage du câble au sol)
4) Interdiction de laisser manœuvrer une grue par une personne qui n'a pas été désignée à cet effet
5) Pendant l'arrêt de travail, les crochets des élingues doivent être remontés éloignés du fût de la grue
mise en girouette

LEVEE DES CHARGES

Interdiction
a) de lever des charges adhérant au sol
b) de lever des charges adhérant au mur
c) de balancer des charges
d) de les tirer en oblique
e) de passer avec une charge au-dessus des habitations existantes

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Interruption de travail
a) interdiction de laisser une charge suspendue lors d'une interruption de travail
b) vitesse du vent au-dessus de laquelle il est interdit de travailler
 72 Km/heure pour charges normales
 60 Km/heure dans le cas de surfaces présentant une grande prise au vent
c) veiller à ce que la coupure électrique soit effective lors d'un arrêt de travail et veiller à la fermeture des
armoires électriques

ACCES A LA CABINE DE LA GRUE

a) obligation d'utiliser les échelles à crinoline avec la ligne de vie et diverses trappes d'accès
b) interdiction formelle de grimper à l'extérieur des charpentes
c) au cours de certaines opérations d'entretien, utilisation du harnais de sécurité avec ses accessoires

10) GESTION DES INTERFERENCES DE GRUES

MESURES DE PREVENTION
1- INTERFERENCES FLECHE/CONTRE-FLECHE:
 pour éviter tout risque d'accrochage du câble de la grue haute GH par la contre-flèche de la
grue basse GB, la distance suivante est à observer:
a  b2 + 2 m de sécurité
 la flèche de la grue basse GB ne doit pas heurter le mât de la grue haute GH:
d  F2 + 2 m de sécurité

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2- INTERFERENCES FLECHES:

1er cas:
Zone interdite à la grue haute

L'accès à la zone d'interférence est autorisé à une

seule grue. Aucun des crochets des grues avoisinantes ne
peut pénétrer dans la zone couverte par la grue désignée.

GH

GB

Zone d'approche de la grue haute

2ème cas: Accès alternatif ou séquentiel

La zone commune peut être desservie alternativement

par les crochets de plusieurs grues. Lorsque le crochet de
l'une est dans la zone, aucun autre crochet ne peut y
pénétrer.
Zone interdite à la grue haute

Zone d'approche de la grue basse

GH
GH GB

GB

Zone d'approche de la grue

haute Zone interdite à la grue basse

3ème cas: Poursuite

Plusieurs crochets peuvent pénétrer dans la zone
d'action commune. Leurs mouvements (trajectoires, sens et
vitesse) sont contrôlés en permanence de façon que les
éléments mobiles ne puissent jamais se rencontrer. Ce mode
GH
de fonctionnement dit "de poursuite", apporte une souplesse
importante dans l'organisation des manutentions. Il requiert
GB
l'installation d'un automate.

Distance minimum d'approche

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B-GRUES MOBILES

1) CONSTITUTION - TERMINOLOGIE
- GRUE AUTOMOTRICE A FLECHE RELEVABLE A TREILLIS -

Description sommaire:

 La tourelle: montée sur un châssis a stabilisateurs, elle pivote sur le châssis grâce à la couronne
d'orientation;
 La flèche: elle peut être de deux types selon les engins:
-Flèche à treillis, comprenant:
- Le pied de flèche;
- Des éléments d'allonge;
- La tête de flèche.
-Flèche télescopique, comprenant:
- Un élément de base;
- Des éléments télescopiques;
- La tête de flèche;
- Une fléchette adaptable

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- GRUE SUR PORTEUR A FLECHE RELEVABLE TELESCOPIQUE -

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2) MANOEUVRES D'UNE GRUE AUTOMOTRICE:

 Levage: Par enroulement du câble de levage autour du tambour

d'un treuil.
Il est possible de modifier le mouflage du câble de levage autour des
poulies de la tête de flèche et du moufle. La démultiplication des brins
multiplie la force de levage tout en divisant sa vitesse.

 Relevage: de la flèche. Mouvement angulaire de la flèche dans

un plan vertical par l'action d'un câble (flèche à treillis) ou d'un
vérin (flèche télescopique).cette action a pour effet de modifier
la portée et la hauteur sous crochet.

 Télescopage: Ce mouvement consiste à modifier

mécaniquement la longueur de la flèche et donc la portée
(flèches télescopiques uniquement).

 Orientation: par rotation de la tourelle sur 360° autour d'un

axe vertical, à vide ou en charge.

 Translation: grâce au châssis porteur (sans charge, ou charge

amarrée)

3) CARACTERISTIQUES D'UNE GRUE MOBILE:

 La portée: distance horizontale mesurée entre l'axe d'orientation et la verticale du crochet.

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 La longueur de flèche: distance entre l'axe du pied de flèche et l'axe des poulies de la tête de flèche. Les
flèches télescopiques peuvent varier en charge
 La hauteur sous crochet: Distance verticale entre le siège du crochet de levage et le niveau des appuis
de l'appareil.
 L'angle de flèche: Inclinaison par rapport au plan horizontal (de 0° à 80° environ)
 Les capacités de levage:
a) La force de levage maximum: c'est la caractéristique principale utilisée pour le classement des
grues (par convention la charge qu'elle peut soulever à une portée de 3 m).
b) La charge maximale d'utilisation: qui dépend de la portée, de la longueur et de l'inclinaison de
la flèche, des conditions d'appui (avec ou sans stabilisateurs), la valeur du contrepoids, ...
Les constructeurs fournissent les diagrammes de charges pour chaque appareil. Le diagramme de
charge doit être affiché dans la cabine.
NB : Les charges d'utilisation sont limitées à 75 % de la charge de basculement.

- EXEMPLE DE DIAGRAMME DE CHARGES -

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4) DISPOSITIFS DE SECURITE EQUIPANT LES GRUES MOBILES

 Limiteurs de fin de course (crochet,

relevage) évitant les dépassements de
mouvements;
 Contrôleur d'état de charge: appareil
électronique destiné à prévenir le conducteur
(alarme visuelle ou sonore) de tout
dépassement dangereux pour la stabilité.
Toute surcharge est rendue impossible par
blocage des mouvements de l'engin.

5) GRUES MOBILES PARTICULIERES

 Grues automotrices:
Ce sont des grues tout terrain, avec une seule cabine, non immatriculables.
Leur vitesse sur route est limitée à 25 km/h, elles surtout destinées aux chantiers
 Grues routières:
Grues automotrices rapides (jusqu'à 80 km/h) pour intervention sur routes et
chantiers de courte durée, avec déplacements fréquents.
 Grues sur porteurs:
Elles sont montées sur un châssis porteur avec cabine indépendante. (cabine du
camion et cabine de la grue différentes). Elles sont équipées de flèches treillis ou
télescopiques de grande capacité (200 tonnes et plus). Elle peuvent intervenir
rapidement sur routes. Elles sont plus encombrantes que les automotrices.
 Grues sur chenilles:
Elles présentent des performances inégalables en tout-terrain. Elles peuvent se
déplacer avec la charge. Leur encombrement au sol est réduit. Elles peuvent braquer
sur place.
Elles nécessitent une remorque porte-engins pour leur transport.
Elles sont surtout utilisées avec des équipements particuliers (forage ou battage
de pieux, etc..)

6) ESSAIS A FAIRE SUBIR AUX GRUES MOBILES

Après toute réparation importante et au moins une fois par an:

 Epreuve statique: avec une charge d'épreuve de 1,33 fois la charge de travail, supportée durant 1 heure.
 Epreuve dynamique: avec une charge d'épreuve de 1,10 fois la charge de travail, il s'agit de tester tous
les mouvements de l'engin ainsi que l'action des freins et des limiteurs. On contrôle également les valeurs
de déclenchement du "contrôleur d'état de charge" lorsque la grue en est équipée.
Les résultats de ces essais sont consignés dans un registre spécifique.

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E- poste de bétonnage

1) Matériels de production de béton

On distingue plusieurs types d’engins capables de produire du béton sur chantier :
 les bétonnières à axes inclinés ou horizontaux, utilisées pour des chantiers de petite taille
(pavillons individuels, petits logements collectifs). Les caractéristiques du béton fabriqué sont
irrégulières et la capacité des gâchées est d’environ 500 litres,
 les malaxeurs à axes horizontaux ou verticaux sont utilisés plus rarement, ils permettent de
réaliser des bétons de meilleure qualité ;
 les centrales à béton de chantier (fixes ou mobiles)
Les centrales à béton de chantier sont facilement transportables sur remorques et nécessitent une
durée de montage et démontage relativement courte (1 à 2 jours). Elles regroupent le(s) silo(s) à ciment, les
parcs à granulats, le bras raclant ou skip pour remplir la cuve du malaxeur et surtout un tableau de
commande qui permet de gérer exactement les paramètres de la composition de béton (teneur en eau, dosage
en adjuvant, dosage exact des granulats…).
La capacité de la cuve varie de 400 l à 1,5 m3 et la production horaire courante s’étale entre 6 et
40 m3 (certaines atteignent même 200 m3/h).

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2) STOCKAGE DES GRANULATS
Stockage en étoile: Ce mode de stockage permet de disposer de 4 à 5 granulats avec un volume élevé.
Les granulats sont stockés sur le sol dans des compartiments délimités par des parois rayonnantes.

Stockage en tas: Les granulats sont disposés en tas sans cloison de séparation (jusqu'à 4 granulats
différents). Leur acheminement vers la trémie doseuse est assuré par un ou plusieurs rayons raclant (ou
bras raclant

Stockage en silos: Les granulats sont stockés dans des silos cylindriques ou parallélépipédiques en
tôle d'acier dont le fond est équipé de casques à commande pneumatique.

Application 2 : calcul des surfaces de stockage des granulats

On considère le stockage des granulats en étoiles (demi-cône), avec les données suivantes
V gravier =120 m3, V sable = 80 m3 α=25°,

Déterminer les caractéristiques du stockage des granulats

1) Le rayon R du demi-cercle
2) Les angles β1 et β2 des
cloisons séparatrices
3) Les surfaces de stockage

3) LE MATERIEL DE DISTRIBUTION DU BETON

3-1 BENNES A BETON

Différents types de bennes:

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Critères de choix d'un type de benne:

 Benne classique à vidage latéral: pour couler des ouvrages horizontaux.
 Benne à tuyau: pour couler des ouvrages verticaux (voiles, poteaux, piles de pont), et horizontaux.
Le tuyau ( 20 cm, longueur 3 m) permet d'éviter la ségrégation dans les ouvrages verticaux et
de mieux répartir le béton sur les ouvrages horizontaux.

3-2 POMPES A BETON

Différents types de pompes à béton:

 Pompes à piston:

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 Pompes à pistons "trompe d'éléphant" de Putzmeister:

 Pompes à rotor:

Qualités requises d'un béton pompable:

- Le béton doit être bien plastique avec une bonne cohésion et un faible ressuage.
- La courbe granulométrique doit être continue,
- Le sable, de préférence roulé, doit avoir un module de finesse plutôt faible (Mf  2,5), avec une courbe
granulométrique contenue dans le fuseau recommandé ci-dessous;
- Le coefficient d'absorption des granulats doit être inférieur à 3%;
- Le diamètre D du plus gros granulat doit être inférieur au quart du diamètre du tuyau;
- Un adjuvant plastifiant améliore la pompabilité.

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3-3 TREMIES D'ATTENTE
Ces trémies permettent de stocker temporairement le béton frais dès sa fabrication ou sa livraison
par camion toupie, en attendant sa reprise et sa distribution par benne ou pompe à béton. La capacité de
la cuve varie de 2,500 m3 à 9 m3, une capacité de 6 m3 étant couramment utilisée. Elles sont équipées de
pales d'agitation pour garantir l'homogénéité du béton frais. Certaines sont équipées d'un dispositif de
relevage hydraulique pour faciliter le vidage.

3-4 MAT DE BETONNAGE

Le mât de bétonnage permet de couler du béton dans tous les types de coffrages. Il est déplaçable
à la grue sans débrancher la tuyauterie de refoulement.

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4) DEFINITION DE LA CAPACITE DE MALAXAGE D'UNE CENTRALE

Il est important de bien différencier:

- La capacité de la cuve proprement dite;

- La capacité de malaxage, c'est à dire le volume utile de matériaux avant mélange que l'on peut
introduire dans la cuve.
C'est ce que nous appellerons la capacité nominale de l'appareil.
- La capacité de production de béton par gâchée. Dans ce cas, s'agit-il du volume de béton frais
(foisonné) recueilli dans la benne ou bien du volume du béton vibré dans le coffrage ?
- La production horaire de la centrale (ex.: 24 m3/H). il faut prendre en compte les particularités
du chantier (nombre de cycles de grue à l'heure, ouvrages délicats à couler, ...)

5) CHOIX D'UNE CENTRALE A BETON:

- Accessible aux grues

- Accès des camions
d’approvisionnement
 Position - Visibilité du grutier
- Emprise au sol requise

CHOIX DE LA
CENTRALE
 Capacité de - Production moyenne journalière
production - Production de pointe

 Installations - Silo(s) à ciment

complémentaires - Installation pour béton chaud
- Silo à mortier sec

V- Elaboration de plan d’installation

A- Démarche préalable :

PHASES DEMARCHES ET REGLES

Visiter le site pour identifier
l’environnement
Analyser les pièces écrites du
D.C.E.
Faire l’état des lieux et prendre connaissance:
des accès au chantier, de la topographie du terrain et du
voisinage (niveau des bâtiments adjacents), des réseaux
aériens et souterrains (Electricité, Télécom, Service des
voiries, Métro, eau, égouts…), de la position
actuelles des clôtures.
Etudier les plans, coupes, détails techniques du projet
Lister toutes les contraintes imposées par le C.C.T.P. et
le C.C.A.P.
Envisager des modes constructifs et donc les moyens
matériels et humains nécessaires.

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R FILIERE :TSGO
Contacter les services
administratifs et les riverains
Etablir un fond de plan
B-Elaboration du Plan d’Installation de Chantier (P.I.C.):
PHASES
Positionner le ou les engins de
levage
Placer le poste de bétonnage
ou les aires de stationnement
des camions toupies
Définir les aires de coffrage, de
ferraillage et de préfabrication
Représenter les bureaux et les
cantonnements
Représenter les réseaux
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29
Prendre connaissance des conditions de travail
(nuisances sonores et visuelles tolérées, horaires de
travail, horaires de circulation, gabarits routiers acceptés)
Définir le survol des bâtiments voisins et l’utilisation des
diverses voies.
Identifier les règles d’hygiène et de sécurité.
Obtenir les autorisations nécessaires à l’ouverture du
A partir du plan de masse, représenter l’ouvrage à
construire, l’emprise du terrassement, les accès et routes
existants, les ouvrages voisins, les réseaux et les
obstacles (arbres à conserver)
DEMARCHES ET REGLES
représenter:
 La longueur de la flèche et de contre flèche ;
 La voie de grue (en plan + coupe de détail);
 Les positions extrêmes de la grue sur sa voie;
 L'aire balayée par la flèche (et contre flèche si
plusieurs grues) et indication des charges pour
différentes portées caractéristiques;
 Les zones de survol interdit avec les charges;
 Cotation nécessaire à l'implantation de la voie par
rapport à la future construction;
 Elévation schématique des bâtiments et grue(s).
Suivant l’importance du chantier le béton sera soit du
B.F.C. (Béton Fabriqué sur Chantier): on place la centrale à
béton et on représente les parcs à granulats, le silo à
ciment ; soit du B.P.E. (Béton Prêt à l’Emploi): on prévoit
l’aire de stationnement des camions toupies
Selon le mode constructif retenu, il y a lieu ou non de
prévoir ces aires (ouvrages élémentaires coulés en place,
préfabriqués sur site, préfabriqués en usine), on indiquera
la destination de chaque aire et les dispositions
particulières
à prévoir (dimension, sécurité)
Le nombre de bureau à installer est indiqué par la maîtrise
d’œuvre dans les pièces écrites.
Les dimensions et le nombre de baraques destinées au
personnel est fonction de l’effectif et de la durée du
chantier.
Le magasin doit se situer prêt du bureau du chef de
chantier.
A partir du transformateur, on positionne les armoires de
distribution électrique puis on trace les réseaux pour
approvisionner les postes (ou groupe électrogène).
Idem pour l’adduction en eau et les lignes téléphoniques.
L’évacuation des eaux se fait des sanitaires jusqu’à l’égout.
R FILIERE :TSGO
Représenter les aires de Le plan est complété par les aires de stockage (matériels
stockage du
et les voies de circulation gros œuvre, matériaux du second œuvre, terres pour
remblais) et les voies de circulation (sens de circulation,
entrée, sortie, parking des personnels et des intervenants
extérieurs)
Représenter les équipements Clôture de chantier, panneau de chantier, éclairage, poste
divers de lavage, benne à gravas

Remarque : Le plan doit être souvent complété par une coupe verticale sur les bâtiments en
faisant apparaître les interférences des grues et les différentes cotes de niveaux (bâtiments
réalisés et survolés, NHSC).

Un plan complet d’installation de chantier doit être comme sur la figure suivante :

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EXERCICE N° 01
Manutention en charge

Mouvement et distance Caractéristiques de la grue Temps élémentaires

Monter : 25 m 40 m / min
Rotation de flèche 120° 0,8 tr / min

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Translation 25m 66 m /min
Descente 10m 40m/min
Majoration : 0,30 min
Temps de manutention en charge

Manutention en vide

Mouvement et distance Caractéristiques de la grue Temps élémentaires

Monter : 10 m 80 m / min
Translation 25m 66 m /min
Rotation de flèche 120° 0,8 tr / min
Descente 25m 80m/min
Majoration : 0,30 min
Temps de manutention en vide

Operations du cycle – durée total du cycle grue

Opération Temps (min)

Accrocher la prédalle 1,00
Accompagner la prédalle 0,30
Manutention en charge
Réception et pose 5,70
Retour à vide
Durée totale du cycle
Calculer les temps de manutention en charge et en vide de la grue (tableau 1 et 2)
Calculer la durée totale du cycle de manutention de la grue (tableau 3)

TP N° 02

30.00 m
BATIMENT A

60.00 m

Pour déterminer les caractéristiques d’une grue en donne :

 Benne à 900 l poids a vide : 200 kg, H= 2.70m, Mv de béton frais 2.4T/m3
 Prédelles de 2250 kg
 Banches 1850 kg de masser et 2.80m de hauteur
 Elingue pour benne à béton hauteur 2.60 m
 L’embase de la grue est égale à 4,00 x 4,00 m
 Palonnier pour lever les prédelles et banches de 370 kg et 2.50 m de hauteur
1. Calculer la hauteur sous crochet si la hauteur du bâtiment est égale à 15.00 m
2. Déterminer la valeur maximale des charges à lever
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R FILIERE :TSGO
3. Tracer l’axe de la voix et le plan d’implantation de la grue par rapport au bâtiment
4. Déterminer la longueur minimale de la flèche
5. Déterminer la longueur de la voie de la grue si la longueur de la flèche est égale à 35m

TP N° 03

BATIMENT A 15.00

10.00

30.00

BATIMENT B

20.00
On donne :
 Benne à béton avec tuyau de 700 l poids a vide : 1400 kg, hauteur de benne : 1.60m,
hauteur de tuyau 2 ,70m Mv de béton frais 2.4T/m3
 Prédelles de 3.00 x 6.00 x 0.08m et Mv de béton armé 2,5 T/m3
 Hauteur d’élingue 2. 30 m
 L’embase de la grue est égale à 5,00 x 5,00 m
 Palonnier de 370 kg et 2.50 m de hauteur
 Altitude des niveaux : TN après décapage : + 29,500 ; des points les plus hauts de
l’acrotère +48,500 ; hauteur de longrine + rail 50 cm au dessus de la plate forme
.
1. Faire les calculs nécessaires pour préciser la position de la grue fixe ; Préciser la
longueur minimale de la flèche : (choisir la longueur 25+1m ; 30+1m ; 35+1m ; 40+1m ;
45+1m ; 50+1m)
2. Calculer la hauteur sous crochet.
3. Calculer les valeurs des charges à lever.
4. Tracer le plan d’implantation de la grue par rapport au bâtiment l’échelle convenable

TP N° 04
A partir du plan de masse et les données ci-après :
F E

BATIMENT A CONSTRUIRE 15,00

C 30,00 D 10,00

A 20,00 B
On donne :

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 Benne a béton V=1m3 : masse à vide = 370kg ; hauteur : 2 ,50m Pv de béton frais
2,4T /m3
 Panneaux de façades CD de 4000 kg et 2.8m de hauteur
 Elingue pour panneaux et benne à béton hauteur 3.50 m
 Embase de la grue 4,00x4,00m

On vous demande :
1) Tracer l’axe de la voix sur plan de terrassement a l’échelle 1 /400sachant que :
 Le fond de fouille est -1,20 m et les talus de terrassement sont 45°
 On laisse une marge de travaille de 0,70m entre le bâtiment et le talus
 L’embase de la grue est parallèle à la façade AB
2) Déterminer la longueur minimale de la flèche
3) Déterminer la longueur de la voie de grue si la longueur de la flèche est égale à 31,00
4) Calculer la HSC si la hauteur du bâtiment égale a 21,00m
5) Déterminer les valeurs des charges maximales des charges à lever

TP N° 05

65,00

16,00
BATIMENT A 6,00

5m 4m
10,00 12,00

PARC EXISTANT 6,00 12,00

BATIMENT
EXISTANT

Pour déterminer les caractéristiques d’une grue en donne :

 Benne à tuyau de 800 l poids a vide : 200 kg, hauteur de benne : 2.70m, hauteur de tuyau
3,00m Mv de béton frais 2.4T/m3
 Prédelles de 2.50 x 5.00 x 0.08m et Mv de béton armé 2,5 T/m3
 Hauteur d’élingue 2.60 m
 L’embase de la grue est égale à 5,00 x 5,00 m
 Palonnier de 370 kg et 2.50 m de hauteur
 Altitude des niveaux : TN : + 131, 500 ; de bâtiment à construire +145, 000 ; des arbres
dans le parc existant : + 147, 300 ; de bâtiment existant + 135,000
7) Faire des schémas nécessaires

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R FILIERE :TSGO
1. Faire les calculs nécessaires pour préciser la position de la grue sur rails ; choisir la longueur de la
flèche : ( 20+1m ; 25+1m ; 30+1m ; 35+1m ; 40+1m ; 45+1m ; 50+1m) si la longueur de la voie 14,00
m (avec distance de sécurité de 1,00m)
2. Calculer la hauteur sous crochet.
3. Calculer les valeurs des charges à lever.
4. Tracer le plan d’implantation de la grue par rapport au bâtiment l’échelle convenable

TP N° 06

Le projet consiste à la construction d’un stade de football.

Plan de masse de l’opération

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R FILIERE :TSGO
Gradin en position de montage Section du gradin en cm

Longueur de gradin est 5,90 m

Contraintes de site :
- L’accès du lot est précisé par les deux rues.
- Le terrain du lot est nivelé après le décapage de la terre végétale.

Contraintes de l’entreprise :
- Matériel disponible : Grue Topkit H30/40C livrée avec tous les éléments de la tour et de la
flèche.
Caractéristiques :
Longueur de la flèche (crochet) -
Lfc 25 30 35 40 45 50 55 60
en (m)
Longueur totale de la flèche - Lf
26,90 31,90 36,90 41,90 46,90 51 ,90 56,90 61,90
en (m)
Charges à lever S.M. en
6 6 6 6 5,6 4,95 4,45 4
(tonne)

H.S.C.
18,5 21,5 24,5 27,5 30,5 33,5 36,5 39,5 42,5 45,5 48,5 51,5 54,5 57,5
en (m)

Distance entre rails : 6,00 m. Dimensions du châssis : 6,00 m x 6,00 m.

Renseignements nécessaires :
Altitude des niveaux :
- des points les plus hauts de la tribune : + 245,500.
- de la plateforme support de la voie de la grue : + 220,500.
- du terrain du lot nivelé après le décapage de la terre végétale : +220,000.
La hauteur de longrine + rail est 50 cm au dessus de la plateforme.
La distance entre le premier rail et la partie 2 : 4,00 m.

Inventaire des charges lourdes à lever :

Elément Masse en Hauteur en Portée de la flèche
kg m
Benne à béton de 1000 litres – 280 2.60 Point le plus éloigné de
vide élingue : 3.00 la flèche pour 1 et 2.
Gradin préfabriqué avec A calculer 0,60 Point le plus éloigné de
longueur de 5,90 m Elingue : A calculer la flèche pour 1 et 2

N.B. Masse volumique du béton frais : 2400 kg/m3. Mv du béton armé : 2500 kg/ m3.
La flèche de la grue sera horizontale.

Quantités des granulats à stocker :

- S1 - Sable 0/3,15 : VS1 = 45 m3 ;
- S2 - Sable 0/6,3 : VS2 = 32 m3;
- G - Gravillon 6,3/20 VG = 75 m3;
- Angle de talus naturel : 25°.

Travail demandé :
(faire des schémas explicatifs si nécessaire) :
1) Calculer la hauteur nécessaire à l’élingue à 2 brins pour la manutention des gradins, si les
2 points de levage, qui se trouvent dans un plan vertical passant par le centre de gravité

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R FILIERE :TSGO
de la section, sont implantés à une distance de 1.00 m de chaque extrémité et les brins
forment un angle de 60°.
2) Calculer la H.S.C.
3) Calculer la masse maximale à lever par la grue. Calculer la distance entre l’axe de la grue
et le point le plus éloigné pour les charges à manutentionnées.
4) Choisir Lfc - la longueur maximale de la flèche possible à utiliser, d’après les
caractéristiques données.
5) Calculer la longueur minimale de la voie Lv (ayant en vue que la longueur standard d’un
élément de rail est de 6,00 m et la distance de sécurité de 1,00 m), dans le cas d’utilisation
d’une flèche avec longueur maximale Lfc calculée ci avant.
6) Calculer les aires de stockage des granulats S1, S2, G et la hauteur min de la cloison de
séparation. Les granulats seront stockés en étoile en forme de 1 /2 cône.
7) Elaborer un plan d’installation de l’opération prévue du chantier en échelle 1/1000 (sans
cartouche et sans légende). Utiliser la numérotation donnée. Représenter :
a) zone interdite de survol en charge.
b) la voie Lv, positions extrêmes de la grue, zone de balayage de la flèche Lf de la
grue.
c) entrée, sortie : largeur de 10,00 m.
d) bureau : 4,00 x 6,00 m ;
e) vestiaires : 2 de 4,00 x 6,00 m.
f) magasin de petits outillages : 2 de 4,00 x 8,00 m.
g) WC, bains : 4,00 x 6,00 m.
h) les réseaux d’eau et d’électricité (centrale à béton et vibrateurs électriques), si
l’alimentation est possible par les réseaux de la Rue 1.
i) le poste de bétonnage : la centrale à béton avec aire nécessaire 4,00 x 4,00 m, le
silo de ciment avec diamètre de 2,00 m et l’aire de stockage des granulats.
j) le poste de coffrage avec aire Sc = 15x 10 m. Préciser les sous-postes.
k) le poste d’armature Sa= 15 x25 m. Préciser les sous- postes.

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