:
Ce chapitre permet de s'initier en douceur sur la culture nécessaire d'appréhender les
montages électriques. Il est possible de définir un composant électronique comme un élément
qui, une fois assemblé dans un circuit électrique, permet d'effectuer une fonction spécifique.
La fonction électronique d'un composant est la raison pour laquelle il est utilisé. Un montage
électrique est souvent composé de l'assemblage de plusieurs composants, connectés les uns
aux autres de manière très précise, pour correspondre à un schéma électrique. Ce schéma est
en quelque sorte un plan à suivre pour réaliser exactement ce que l'on souhaite.
Il est évident que les moteurs pas à pas, de par leur technologie, présentent une très
grande précision et une durée de vie quasi illimitée, l’usure mécanique étant pratiquement
inexistante (absence de frottements). La figure ci-dessous nous montre l’aspect externe d’un
moteur pas à pas.
Fig. 1.1: Moteur pas à pas
Les moteurs pas à pas existent en différentes tailles qui varient de 1 cm à plus d’une dizaine de
centimètres. Tout dépendra des applications dans lesquelles ils seront utilisés. Le plus petit moteur, par
exemple, sera destiné au déplacement des têtes de lecture dans les lecteurs de disquettes ou dans les
disques durs où un couple très faible est requis. Par contre, le déplacement d’un bras de robot
demandera un couple nettement plus important, donc un moteur de diamètre élevé.
Signalons que le couple est exprimé le plus souvent en kilogrammes par centimètre (Kg/cm),
ce qui définit le poids en kilogrammes que pourra soulever l’axe d’un moteur pourvu d’un bras de
longueur exprimée en centimètres.
La valeur de leur tension d’alimentation varie dans de grandes proportions, elle peut être
comprise entre 3V et plusieurs dizaines de volts. De même, selon la résistance ohmique de leurs
bobinages, le courant consommé s’étendra dans une gamme allant de quelques dizaines de
milliampères à plusieurs ampères.
Alors on peut dire que plus le courant sera élevé, plus le couple sera important. En ce qui nous
concerne, les détaillants commercialisent la plupart du temps, sauf exception rare, des moteurs de type
standard, de consommation moyenne et possédant un couple de puissance relativement bas.
Ce faible couple pourra être compensé par l’adjonction d’une démultiplication constituée de
pignons.
La vitesse de rotation diminuera mais le couple augmentera dans de fortes proportions, ce qui
constituera une solution intermédiaire étant le prix prohibitif des moteurs pas à pas de forte puissance.
Nous allons maintenant aborder plus en détail ce qui différencie chaque type de moteur, leur
technologie et les principaux types de commande.
L’allure de la courbe du courant en fonction du temps s’éloigne un peu de l’idéal à cause des
temps de montée et de descente. Ceux-ci doivent rester faibles devant la durée Tc de l’alimentation de
la phase, ce qui est possible lors d’un fonctionnement à basse fréquence. Jusqu’à présent, on n’a pas
tenu compte de la force électromotrice de rotation. Or celle-ci va avoir un effet néfaste puisque sa
variation, liée à l’évolution de la vitesse et de la position aura une influence sur le courant. On retrouve
ainsi des oscillations de l’intensité liées aux oscillations mécaniques lors de chaque commutation. Le
courant n’est donc pas constant pendant la durée d’alimentation de la phase.
Il faut remarquer que la mise en équation des phénomènes est complexe puisque les équations
mécaniques et électriques sont liées entre elles. Cet effet est d’autant plus perturbateur que le moteur
tourne vite puisque la force électromotrice de rotation est proportionnelle à la vitesse de rotation. Ce
circuit élémentaire est ainsi réservé aux machines ne travaillant qu’en positionnement ou en basse
fréquence et dont on n’attend que des performances modestes La représente le schéma simplifié d’un
moteur à aimant. Le dessin du haut de la figure représente dans sa position de repos, lorsque les
bobinages ne sont traversés par aucun courant. Chacun des pôles du rotor se place devant une paire des
plots de stator.
Les quatre dessins du bas de la figure illustrent ce qui se passe lorsque les bobinages sont
alimentés à tour de rôle : d’abord A puis B, ensuite C et enfin D. Le pôle nord du rotor sera attiré par
le pôle sud du stator, pôle créé par la circulation d’un courant dans le bobinage. Cet exemple permet
de comprendre la progression pas par pas du moteur. Ici, il effectuera 4 pas par tour.
Comme pour le modèle précédent, ce moteur peut être alimenté sous trois séquences différentes, le
Tableau I.2, représentées par ailleurs sur la Fig. I.7. (Ordre des différentes commandes suivant le mode
monophasé, biphasé ou demi-pas).
Ordre des différentes commandes suivant le mode monophasé, biphasé ou demi pas.
On retrouve ainsi des oscillations de l’intensité liées aux oscillations mécaniques lors de
chaque commutation. Le courant n’est donc pas constant pendant la durée d’alimentation de la phase.
Il faut remarquer que la mise en équation des phénomènes est complexe puisque les équations
mécaniques et électriques sont liées entre elles. Cet effet est d’autant plus perturbateur que le moteur
tourne vite puisque la force électromotrice de rotation est proportionnelle à la vitesse de rotation. Ce
circuit élémentaire est ainsi réservé aux machines ne travaillant qu’en positionnement ou en basse
fréquence et dont on n’attend que des performances modestes .
La seconde possibilité est d'alimenter une paire de phase en même temps de façon à ce que
le rotor se positionne entre deux pôles. Appelé "two-phase-on full step" (deux phases à la fois en pas
entier) ce mode de commande est celui qui procure le couple le plus élevé. La séquence sera donc :
AC / CB / BD / DA.
La troisième option est un mélange des deux premières puisque l'on alimente tour à tour le moteur sur
La troisième option est un mélange des deux premières puisque l'on alimente tour à tour le moteur sur
une phase puis deux puis une... Cette séquence connue sous le nom de mode demi-pas procure
effectivement une division par 2 de l'angle d'avance d'un pas, mais aussi un couple moins régulier. La
séquence qui en découle est la suivante : A / AC / C / CB / B / BD / D /D
Fig. I.8: Mode biphasé
L’allure de la courbe du courant en fonction du temps (Fig I.12) s’éloigne un peu de l’idéal à
cause des temps de montée et de descente. Ceux-ci doivent rester faibles devant la durée Tc de
l’alimentation de la phase, ce qui est possible lors d’un fonctionnement à basse fréquence. Jusqu’à
présent, on n’a pas tenu compte de la force électromotrice de rotation. Or celle-ci va avoir un effet
néfaste puisque sa variation, liée à l’évolution de la vitesse et de la position aura une influence sur le
courant.
On retrouve ainsi des oscillations de l’intensité liées aux oscillations mécaniques lors de chaque
commutation. Le courant n’est donc pas constant pendant la durée d’alimentation de la phase.
Il faut remarquer que la mise en équation des phénomènes est complexe puisque leséquations
mécaniques et électriques sont liées entre elles. Cet effet est d’autant plus perturbateur que le moteur
tourne vite puisque la force électromotrice de rotation est proportionnelle à la vitesse de rotation.
Ce circuit élémentaire est ainsi réservé aux machines ne travaillant qu’en positionnement ou
en basse fréquence et dont on n’attend que des Performances modestes
Nombre de phases :
Il existe divers types de moteurs pas à pas mais la principale différence est le nombre de bobines
utilisées.
Configuration interne des bobines du moteur : 4 fils 5 fils 6 fils I
2.4.1 Les moteurs à 4 fils (bipolaires):
Bien que sur le schéma, 4 bobines ont été représentées, ce moteur agit comme s'il ne possédait
que 2 bobines.
Ce moteur oblige d'alimenter soit une bobine à la fois, ou les deux en même temps. À tout
moment, donc, le moteur a la moitié ou la totalité de ses bobines alimentées, ce qui a comme avantage
de lui donner plus de force.
Par contre, il est plus complexe de contrôler un moteur bipolaire, au niveau de l'interface de
puissance, puisqu'il faut inverser la polarité de la bobine.
I.2.4.2 Les moteurs à 5 fils (unipolaires):
Le moteur unipolaire est conçu de sorte que l'interface de puissance soit grandement
simplifiée, mais au détriment de la force.
Le moteur comporte en quelque sorte deux bobines à points centraux, ces derniers étant
communs.
Habituellement, on relie ces points centraux, et on applique l'alimentation à un des 4 autres
fils.
Il est toutefois possible d'ignorer les points centraux et de faire fonctionner le moteur
unipolaire comme un moteur bipolaire, mais il faut être davantage rigoureux car contrairement au
moteur bipolaire, ici les deux bobines sont capables d'interagir entre elles.
Par exemple, si on alimente une des deux bobines, et qu'on relie une borne de l'autre bobine à
la masse, le courant se répartit maintenant dans trois demi-bobines, au lieu de deux demi bobines
pour le moteur bipolaire.
I.2.4.3 Les moteurs à 6 fils :
Avec le moteur à 6 fils, on a alors réellement le choix de le contrôler comme un moteur
bipolaire, ou comme un moteur unipolaire.
Dans le premier cas, on ignore simplement les connexions centrales, et dans le second cas, on
relie les deux points centraux à la masse, pour alimenter l'un après l'autre les 4 autres fils.
Le moteur pas à pas peut être alimenté soit en courant soit en tension. On
distinguedeux cas, dans le premier cas le courant dans les phases est toujours dans le même
sens (alimentation unidirectionnelle), il est valide pour les moteurs à réluctance variable qui ne
sont pas sensibles au sens de courant, ainsi qu’avec certains moteurs à aimant, en particulier
ceux qui sont munis d’enroulement bifilaire tandis que dans le deuxième cas, il faut à chaque
fois inverser le sens du courant (alimentation bidirectionnelle). Il est utilisé pour les machines
à aimant ou hybrides munies d’enroulements simples.
Le schéma pour phase Ø comporte une alimentation continue fixe Vcc, un interrupteur
commandé (transistor bipolaire, montage Darlington ou transistor MOS) et une diode de roue
libre.
On considère tout d’abord que la force électromotrice de la rotation est négligeable. Le
schéma équivalent de la phase se réduit alors à un dipôle RL série.
Le séquenceur bloque le transistor lorsque la phase ne doit pas être alimentée et il le sature à
l’instant de la commutation où doit apparaître le courant.
Le circuit étant inductif, la variation de l’intensité ne peut pas être discontinue. La croissance
est exponentiel1le, de constante de temps τ =R/L.
On néglige la tension VCEsat aux bornes du transistor saturé, on a :
Dans le cas du moteur à réluctance variable, il faut noter que τ est variable puisque
l’inductance dépend de la position.
Au bout de quelques constantes de temps, la courbe a atteint son asymptote et le courant est constant.
Pour obtenir l’intensité nominale In, il faut une alimentation Vcc = R.In.
L’allure de la courbe du courant en fonction du temps s’éloigne un peu de l’idéal à cause des
temps de montée et de descente. Ceux-ci doivent rester faibles devant la durée Tc de l’alimentation de
la phase, ce qui est possible lors d’un fonctionnement à basse fréquence.
Jusqu’à présent, on n’a pas tenu compte de la force électromotrice de rotation. Or celle-ci va
avoir un effet néfaste puisque sa variation, liée à l’évolution de la vitesse et de la position aura une
influence sur le courant. On retrouve ainsi des oscillations de l’intensité liées aux oscillations
mécaniques lors de chaque commutation. Le courant n’est donc pas constant pendant la durée
d’alimentation de la phase.
Il faut remarquer que la mise en équation des phénomènes est complexe puisque les Équations
mécaniques et électriques sont liées entre elles.
L’allure de la courbe du courant en fonction du temps s’éloigne un peu de l’idéal à
cause des temps de montée et de descente. Ceux-ci doivent rester faibles devant la durée Tc
de l’alimentation de la phase, ce qui est possible lors d’un fonctionnement à basse fréquence.
Jusqu’à présent, on n’a pas tenu compte de la force électromotrice de rotation. Or celle-ci va
avoir un effet néfaste puisque sa variation, liée à l’évolution de la vitesse et de la position aura une
influence sur le courant. On retrouve ainsi des oscillations de l’intensité liées aux oscillations
mécaniques lors de chaque commutation. Le courant n’est donc pas constant pendant la durée
d’alimentation de la phase. Il faut remarquer que la mise en équation des phénomènes est complexe
puisque les équations mécaniques et électriques sont liées entre elles.
Cet effet est d’autant plus perturbateur que le moteur tourne vite puisque la force
électromotrice de rotation est proportionnelle à la vitesse de rotation. Ce circuit élémentaire est ainsi
réservé aux machines ne travaillant qu’en positionnement ou en basse fréquence et dont on n’attend
que des performances modestes.
Par ailleurs, ce mode de fonctionnement diffère des alimentations classiques, dites linéaires. Les
composants sont généralement utilisés en mode linéaire.
Un premier sens obtenu en saturant T1 et T4 et en bloquant T2 et T3.
Un second sens correspond à T2 et T3 saturés et T1 et T4 bloqués. Dans chaque cas, le
fonctionnement est analogue à celui de l’alimentation unidirectionnelle, cette structure est disponible
sous forme intégrée pour les domaines de courant employés ici
2 -Alimentation a découpage :
Une alimentation à découpage :
Par ailleurs, ce mode de fonctionnement diffère des alimentations classiques, dites linéaires.
Les composants sont généralement utilisés en mode linéaire.
Alimentation d'un smartphone
Avant de détailler l’alimentation à découpage, voyons comment fonctionne
l’alimentation classique (ou alimentation linéaire) que vous pouvez trouver dans les chargeurs
de smartphone.
Le principe est la conversion du 230 volts d’entrée en tension de sortie fixe. Dans
notre exemple, la tension de sortie est de 5 volts.
Ci-dessus le schéma d’une alimentation linéaire basique. Elle est composée d’un
transformateur, un pont de diode (ou redresseur), un condensateur de lissage et un régulateur
de tension. Cependant, ce système est transposé pour les alimentations d'ordinateurs par
exemple, avec une puissance absorbée de 400 watts, il faudrait une alimentation de plus de
900 watts.
Alimentation à découpage
Le principe de l’alimentation à découpage repose sur le principe du « hacheur à
haute fréquence ». La tension d’entrée de 230 volts est portée en une tension comprise entre
310 volts et 350 volts continue, puis de la hacher à haute fréquence pour faire un train de
minuscule impulsion de quelques microsecondes.
En d'autres termes, la moyenne de cette tension lissée et filtrée donnera la tension requise en
sortie. La notion de rapport cyclique est le rapport entre le temps de conduction de la tension
et le temps d’une période de la forme d’un créneau (conduction et blocage).
Exemple avec une tension de 5 volts en entrée. Si le rapport cyclique est à :
0 % la tension moyenne de sortie est à 0 volt ;
25 % la tension moyenne de sortie est de 1,25 volts ;
50 % la tension moyenne de sortie est de 2,5 volts ;
75 % la tension moyenne de sortie est de 3,75 volts ;
100 % la tension moyenne de sortie est de 5 volts.
Fréquences
Étape 4 : la tension obtenue est envoyée vers la bobine primaire et secondaire du
transformateur afin d’avoir du 12 volts sur la première et du 5 volts sur la deuxième (le 3,3
volts est obtenue avec le 5 volts).
Phase 5 : la tension en sortie de transformateur est redressée et filtrée afin d’obtenir des
tensions continues lisses et propres.
artie 1
Le courant du secteur entre en [A], passe à travers le fusible [B], un condensateur suppresseur
d’interférences [C], deux bobines (inductances) en mode différentiel [D], puis un second
suppresseur d’interférence et deux varistances [E]. Le courant est redressé avec des ponts de
diodes [F], à ce moment il n’y a plus de courant alternatif, mais un courant continu. De plus,
ce courant arrive dans un condensateur, une diode dite Schottky, et une bobine. Après cela,
vous avez la partie filtrage du courant continu [G].
Sur le radiateur sont fixés les transistors MOS pour le hachage du courant [H], les MOS ont
besoin de dissipateur de chaleur. Par conséquent, le PCB en [I] est chargé de réguler et
contrôler la modulation PWM, il comporte aussi un composant pour la correction du facteur
de puissance.
En [J] se trouve le condensateur qui a pour mission d’alimenter l’étage de découpage et qui va
également jouer le rôle de réservoir tampon d’énergie. Surtout, cette alimentation comporte
deux transformateurs, le principal [K], et le secondaire qui produit la tension de 5 volts [L].
Partie 2
Les impulsions vont être envoyées à très haute fréquence à ce transformateur principal. En
[M] se trouve un transistor de puissance qui est branché sur le transformateur primaire. De
plus, le transformateur secondaire est lui relié à une barrière Schottky [N] qui est une série de
diodes rapides de redressement. Elles sont placées sur un dissipateur.
L’isolation galvanique est réalisée avec trois optocoupleurs [O] au niveau des deux
transformateurs. Sur la face opposée à la barrière Schottky se trouve une inductance de lissage
et couplage 5 volts / 12 volts [P].
Par conséquent, au niveau de la sortie de l’inductance, il y a un circuit qui gère et contrôle les
sécurités. Les contrôles sont de type température et de rendement [Q]. Avant la sortie de
l’alimentation se trouve divers condensateurs et autres petites inductances pour le filtrage des
tensions 12 volts, 5 volts et 3,3 volts [R]. Après cela, les tensions sortent de l’alimentation par
les divers câbles [S].
Exemple de construction
Par exemple, voici une alimentation "no name (sans marque)" de 300 watts. Les composants
utilisés sont démarqués, il n’y a qu’un seul niveau de sécurité. Le silicone est injecté
grossièrement pour limiter les vibrations de certains composants. De plus, la construction est
bon marché, et la longévité et la fiabilité n’est pas garantie.
Voici un autre exemple avec une alimentation à découpage de grande marque
(Seasonic). Les composants utilisés sont de grande qualité. De même, la construction est bien
pensée et aérée. De plus, le coût de cette alimentation est certes élevé, mais est gage de très
bonne qualité. Elle sera durable et très fiable dans le temps.
En conclusion, l’alimentation :
Est l’organe vitale pour le système ;
Doit être bien dimensionnée pour avoir le meilleur rendement ;
Ne doit pas être de marque "no name" ou bas de gamme ;
Peut-être modulaire pour s’adapter à la configuration ;
Peut avoir une ventilation Fanless, active ou semi-passive.
Un capteur est un dispositif transformant une grandeur physique à une autre grandeur
utilisable, tel qu’une tension électrique ou une intensité ; On fait souvent la confusion entre
capteur et transducteur :
Capteur de vitesse (Tachymètre) :
Les capteurs de vitesse portent également le nom plus industriel de tachymètres.
Type de déplacement est soit rectiligne, soit angulaire ; la sortie est analogique ou numérique.
Dans le cas d'un parcours limité, une liaison mécanique est possible entre le capteur et l'objet
mobile. Les capteurs de vitesse linéaire les plus courants sont :
Ce câble s'enroule sur un tambour, muni d'un ressort de rappel, à l'intérieur du boîtier. Le
tambour entraîne en rotation une génératrice tachymétrique. On mesure alors une vitesse
angulaire.
Le corps d'épreuve est constitué d'un disque solidaire de l'arbre dont on veut mesurer la
vitesse de rotation. La surface (ou la circonférence) de ce disque porte un certain nombre de
repères disposés périodiquement (trou, fente, denture). A chaque passage de l'un de ces
repères devant un détecteur approprié (détection de proximité), celui-ci délivre une impulsion
électrique.
- simplicité,
- robustesse,
- immunité du signal aux bruits et parasites,
- facilité de la conversion et du traitement du signal sous forme numérique.
b) Génératrices tachymétriques analogiques
Les génératrices tachymétriques analogiques sont des capteurs de vitesse angulaire de type
électromagnétique. Ils sont constitués d'une source de flux magnétique (inducteur) et d'un
circuit traversé par ce flux (induit). Tout déplacement relatif entre inducteur et induit produit
dans ce dernier une force électromotrice dont l'amplitude, fonction de la vitesse de
déplacement, constitue le signal de sortie du capteur.
On distingue :
4-ARDUINO
Interface USB/série
Cette partie permet d'établir une communication avec un ordinateur, directement avec un
câble USB, afin de programmer le contrôleur ou d'échanger des informations avec un
programme qu'il exécute.
Côté ordinateur, la carte Arduino apparaît au même titre que n'importe quel périphérique
USB et nécessite l'installation d'un pilote (ceci est expliqué dans le
chapitre installation). Lorsqu'on utilise cette connexion, l'ordinateur assure directement
l'alimentation de la carte Arduino via la liaison USB.
Alimentation :
Ce circuit assure l'alimentation de l'ensemble des composants et des sorties suivant deux
modes différents :
Lorsque la carte est connectée à un ordinateur via USB, c'est le port USB de l'ordinateur
qui fournit l'énergie (5 V) ;
Sur les premiers modèles de cartes Arduino, un petit sélecteur permettait de choisir le mode mais
depuis le modèle « Duemilanove », le passage de l'un à l'autre mode est automatique. Il ne faut
pas brancher sur le 5 V de la carte des composants
qui consomment plus de 500 mA.
Entrées/sorties
C'est par ces connexions que le microcontrôleur est relié au monde extérieur.
Les entrées analogiques lui permettent de mesurer une tension variable (entre 0 et 5 V) qui
peut provenir de capteurs 6 ou d'interfaces diverses (potentiomètres, etc.).
Lorsqu'on utilise une entrée numérique, il est important de s'assurer que le potentiel de l'entrée
« au repos » est bien celui auquel on s'attend. En effet, si on laisse l'entrée « libre », c'est-à-
dire câblée à rien, le potentiel qu'elle prendra ne sera pas nécessairement 0 V. On parle alors
de potentiel flottant car l'électricité statique ambiante ou les perturbations électromagnétiques
peuvent faire apparaitre des valeurs très fluctuantes. Pour s'assurer du bon fonctionnement,
l'on utilise une liaison protégée par une résistance qui va « tirer vers le haut » (5 V) ou « tirer
vers le bas » (0 V) le potentiel au repos, comme une sorte d'élastique. On utilise en général une
résistance de 10 kOhms.
Pour piloter des circuits de plus forte puissance, il faut passer par des transistors ou des relais
(voir chapitre « Précautions d'utilisation »).
La puce ATMEGA n'est pas capable de sortir des tensions variables. Heureusement, 6 des
sorties numériques (N° 3, 5, 6, 9, 10, 11) peuvent produire un signal PWM. Ce sigle signifie «
Pulse Width modulation » en anglais ; en français l'on parle de MLI : "« Modulation de largeur
d'impulsion ». Il s'agit d'un artifice permettant de produire une tension variable à partir d'une
tension fixe
5- Le servomoteur
Commande du servomoteur :
Les servomoteurs utilisés en radiomodélisme sont commandés par
un signal à 50 Hz (période = 20ms).
Connexion du servomoteur :
6- L 298(DRIVER L298)
DriverL298N
Il peut piloter des charges inductives comme des relais, solénoïdes, moteurs
continus et moteurs pas-à-pas. Les deux types de moteurs peuvent être contrôlés
aussi bien en vitesse (PWM) qu'en direction.
Toutes les sorties en puissance sont déjà protégées par des diodes
anti-retour. Il s'agit d'un module prêt à l'emploi.
Details technique :
Fiche technique du driver L298N
Activation moteur :
7- MOTEUR DC
Le moteur DC :
Le moteur DC, appelé aussi moteur à courant continu, fait partie de la
classe des moteurs électriques et sert essentiellement à transformer de l’énergie électrique en
énergie mécanique.
La plupart des formes de moteurs DC repose, dans ce contexte, sur les forces magnétiques et
disposent de mécanismes internes de types électronique ou électromécanique. Les moteurs à
courant continu conventionnels se caractérisent d’abord par le collecteur qui change
périodiquement le sens du flux électrique à l’intérieur du moteur.
Une des plus puissantes versions du moteur DC classique que l’on retrouve dans de
nombreuses applications est le moteur DC sans balais ; celui-ci fonctionne sans frottement et
offre donc notamment une durée de vie plus longue.
Malgré l’utilisation croissante et la grande rivalité avec les moteurs AC, lesquels, en tant que
moteurs triphasés, font également partie des moteurs électriques, les moteurs DC jouent
aujourd’hui encore un rôle très important.
Ils sont souvent utilisés dans les applications industrielles, en raison de leurs propriétés —
notamment la possibilité qu’ils offrent d’ajuster leur couple et leur vitesse de manière précise
et extrêmement variable —. C’est par exemple le cas des servo actionneurs de la série PMA
de Harmonic Drive AG qui sont composés d’un moteur à courant continu à haute dynamique
et d’une mini-cartouche de réduction PMG avec codeur incrémental.
Principe de fonctionnement
Dans la pratique, la spire est remplacée par un induit (rotor) de conception très complexe sur
lequel sont montés des enroulements (composés d’un grand nombre de spires) raccordés à un
collecteur “calé” en bout d’arbre. Dans cette configuration, l’induit peut être considéré
comme un seul et même enroulement semblable à une spire unique.
Type de moteur à courant continu
Suivant l’application, les bobinages du l’inducteur et de l’induit peuvent être
connectés de manière différente. On retrouve en général :
Des moteurs à excitation indépendante.
L’inducteur
L’inducteur d’un moteur à courant continu est la partie statique du moteur. Il se compose
principalement :
De la carcasse,
Des paliers,
Des flasques de palier,
Des portes balais.
Inducteur.
Le cœur même du moteur comprend essentiellement :
Un ensemble de paires de pôles constitué d’un empilement de tôles ferromagnétiques.
Les enroulements (ou bobinage en cuivre) destinés à créer le champ ou les champs
magnétiques suivant le nombre de paires de pôles.
Pour des moteurs d’une certaine puissance, le nombre de paires de pôles est multiplié afin de
mieux utiliser la matière, de diminuer les dimensions d’encombrement et d’optimaliser la
pénétration du flux magnétique dans l’induit.
L’induit
L’induit du moteur à courant continu est composé d’un arbre sur lequel est empilé un
ensemble de disques ferromagnétiques. Des encoches sont axialement pratiquées à la
périphérie du cylindre formé par les disques empilés. Dans ces encoches les enroulements
(bobines de l’induit) sont “bobinés” selon un schéma très précis et complexe qui nécessite une
main d’œuvre particulière (coûts importants). Pour cette raison, on préfère, en général,
s’orienter vers des moteurs à courant alternatif plus robuste et simple dans leur conception.
Induit.
Chaque enroulement est composé d’une série de sections, elles même composées de spires ;
une spire étant une boucle ouverte dont l’aller est placé dans une encoche de l’induit et le
retour dans l’encoche diamétralement opposée. Pour que l’enroulement soit parcouru par un
courant, ses conducteurs de départ et de retour sont connectés aux lames du collecteur
(cylindre calé sur l’arbre et composé en périphérie d’une succession de lames de cuivre
espacée par un isolant).
Composition de l’induit.
L’interface entre l’alimentation à courant continu et le collecteur de l’induit est assuré par les
balais et les porte-balais.
Les balais
Les balais assurent le passage du courant électrique entre l’alimentation et les bobinages de
l’induit sous forme d’un contact par frottement. les balais sont en graphite et constituent, en
quelques sortes, la pièce d’usure. Le graphite en s’usant libère une poussière qui rend le
moteur à courant continu sensible à un entretien correct et donc coûteux.
8-les roulements
Qu’est-ce qu’un roulement ?
Un roulement est un composant mécanique dont la fonction est de guider un
assemblage en rotation. Le roulement permet donc la rotation d’un élément par rapport à un
autre.
Les roulements sont donc des composants de haute précision qui permettent aux équipements
de se déplacer à différents niveaux de vitesse en transportant avec efficacité des charges
remarquables.
Ils doivent offrir une précision et une durabilité élevées, ainsi que la possibilité de
travailler à grande vitesse avec le minimum de bruit et vibration.
Ce type de dispositif se trouve dans toutes les applications comme, par exemple, l’industrie
automobile, le secteur aérospatial, les équipements de construction, les machines-outils etc.
Butées
Les butées supportent des charges agissant principalement dans l'axe de l'arbre. En
fonction de leur conception, les butées peuvent supporter des charges purement axiales
dans une ou les deux directions et certaines peuvent également supporter des charges
radiales (charges combinées. Les butées n’acceptent pas des vitesses aussi élevées que
les roulements radiaux de mêmes dimensions.
L'angle de contact détermine le groupe auquel appartient le roulement. Les roulements avec
un angle de contact ≤ 45° sont considérés comme des roulements radiaux et les autres sont des
butées.
10-LA Glissière
Définition
La glissière est chargée de retirer à un chariot cinq degrés de liberté, le degré de liberté restant,
une translation, étant retiré par la commande d’axe. Sauf dans les machines très anciennes (raboteuses,
étaux-limeurs, mortaiseuses), et dans quelques très rares machines modernes (brocheuses), cette
translation n’est pratiquement jamais le mouvement de coupe.