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FIKRI
Année universitaire : 2020-2021
I. CHAPITRE 1 : GÉNÉRALITÉS
1.1. Vrai ou faux
a. L’évaluation des entreprises est un problème très simple à résoudre
car il n’y a en général qu’une solution unique ;
b. La méthode de l’ANCC est plus adéquate à l’évaluation d’une
entreprise foncière immobilière ;
c. Il est pourtant possible de définir une méthode universelle destinée à
évaluer une société car chaque entité a de nombreux points communs
avec une autre ;
d. Dans tous les cas, l’approche de la société évaluée, qui a pu être
préalablement qualitative, se traduit toujours par une conclusion
quantitative ;
e. L’utilisation de données comptables et financières est indispensable
et ses supports sont toujours des états comptables tels que le bilan, le
compte de résultat et l’ESG, sur plusieurs périodes, en général au
moins 10 ans ;
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b. La valeur substantielle brute permet de calculer le montant des
capitaux propres et d’emprunts indispensables au fonctionnement
normal de l’entreprise, en vue de l’estimation du goodwill ;
c. La valeur de liquidation peut être négative à cause des pénalités et
des charges de liquidation ;
d. Le calcul du goodwill tient compte seulement de la valeur de la
clientèle et de la valeur du personnel de l’entreprise ;
e. La valeur globale de l’entreprise est égale à la différence entre l’actif
et le passif augmentée de la valeur des éléments immatériels non
comptabilisés ;
f. La valeur de l’entreprise est égale à la valeur de l’ANCC plus le
goodwill ou moins le badwill ;
g. GW = (B–VSB) x (1 – (1 + i)-n)/ i ; cette formule est correcte ;
h. La méthode patrimoniale implique qu’une entreprise a une valeur
parce qu’elle générera des flux futurs.
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CORRECTION
I. CHAPITRE 1 : GÉNÉRALITÉS
1.2. Vrai ou faux
a. Faux ; b. Vrai ; c. Faux ; d. Vrai ; e. Faux.
1.2. Questions de réflexion
a. « l’acheteur veut s’accaparer le passé du vendeur et le vendeur l’avenir
de l’acheteur » : c’est-à-dire que l’acheteur cherche toujours à payer
peu en minimisant le passé de l’entreprise. Par contre, le vendeur
cherche continuellement à maximiser le futur de celle-ci, en
s’accaparant ainsi l’avenir de l’acheteur.
b. Parmi les motivations de l’évaluation d’entreprise, on cite les plus
fréquentes : liquidation ; introduction en bourse ; acquisition/cession ;
succession ; élaboration d’une nouvelle stratégie ; gestion
patrimoniale…
c. Généralement oui ; le prix exprime l’échange d’un bien contre un autre
et le plus souvent d’un bien contre de la monnaie. Il suppose en outre
la transaction, avec ses attributs irréductibles que sont le pouvoir de
négociation et le temps de négociation. Par contre, la valeur existe
indépendamment de tout échange. En bref, la valeur est
intrinsèquement liée à la chose et le prix est déterminé après
négociation en se basant sur cette valeur.
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davantage le vendeur. A l’opposé, les investisseurs sont beaucoup plus
intéressés par la méthode des flux qui leur donne des indications sur
son potentiel dans le futur. Dans cette perspective, on peut dire que la
méthode des flux mesure ce que l’entreprise FAIT.
2.3. Exercice (la société Alma)
1. Calcul de la création de valeur
Nous avons la relation suivante : superprofit = B – t * A
Avec : « B » est le résultat d’exploitation net d’impôt, « t » est le coût du
capital et « A » est l’actif économique comptable. À ce titre, on a :
= 14,07 KDH.
Application numérique :
= 190,70 KDH.
= 2 750,70 KDH.
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