L’analyse architecturale comme préalable à la conception architecturale

Le Site : entre caractéristiques de la forme architecturale

et notion de lieu

Parler de projet architectural revient à comprendre le processus de conception

dans lequel il s’insère. Dans le domaine de l’enseignement, l’approche du projet
architectural s’attèle beaucoup plus à transmettre des savoirs en méthodes de
conception qui se basent essentiellement sur l’analyse comme outil de
compréhension et à décomposer l’ensemble complexe qui caractérise les
composantes d’un projet architectural. L’objectif de l’analyse dans
l’apprentissage du projet architectural est, donc, une démarche intellectuelle
visant à simplifier le complexe.
l’analyse est, dans son sens général, une ‘’opération intellectuelle de
décomposition d’un tout en éléments et leur mise en relation.’’1
Le mot analyse signifie aussi ‘’examen permettant d’isoler ou de discerner les
différentes parties d’un tout’’2
Ce qui nous permet de conclure que l’analyse est le fait de séparer les parties d’un
tout à des fins de compréhension des caractéristiques complexes de ce dernier et
d’établir des relations entre ses parties.
En architecture, ‘’Il s'agit de décrire les caractéristiques internes et externes de
l'architecture. La description peut être plus ou moins détaillée en fonction des
documents dont on dispose. Plan général (plan au sol): C'est la distribution vue
du dessus des différentes parties du bâtiment.’’3
Dans ce sens et dans un contexte pédagogique, l’analyse architecturale nous
permet d’acquérir l’essentiel d’une culture architecturale, de connaitre les
concepts et théories qui régissent une architecture bien déterminée, de comprendre
les motivations de l’architecte ayant mené à l’élaboration d’un produit
architectural. Aussi, permet l’analyse architecturale d’interpréter l’acte de
conception et si possible porter un œil critique sur son approche. Le plus
prépondérant est de permettre à développer une méthodologie d’approche
analytique permettant d’assoir, en guise de synthèse, des recommandations et
autres intentions conceptuelles inhérentes au projet en question. L’essentiel de
l’analyse et de permettre aussi à l’apprenant d’ approfondir son savoir en

1
https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/analyse/
2
https://cnrtl.fr/definition/analyse
3
http://artsplastiques-jean-vilar.over-blog.com/pages/Comment-analyser-une-architecture-5689689.html

1
architecture, de conforter son esprit d’analyse puis de synthèse et par ricochet de
développer une démarche du projet architectural par l’apprentissage, la bonne
lecture d’un programme, la compréhension des caractéristiques fonctionnelles du
projet et de ses exigences aussi bien quantitatives, qualitatives que symboliques,
ce qui explique la relation forte qui pourrait exister entre l’observation, l’analyse
du projet et la conception de ce dernier. L’analyse, en fait, renforce
l’apprentissage et l’autoréflexion (l’autoréflexion est la transformation sociale
dans la pratique spatiale critique traduit par le système transparent de la théorie
Glass box, théorie de black box, chapitre à traiter dans le cours sur la conception
architecturale).
L’architecture ne peut se défaire de son contexte, le site en l’occurrence. Dans
l’apprentissage du projet architectural, l’analyse thématique puis celle du site
demeurent éléments de base à la phase de conception dont les caractéristiques
premières sont éminemment ‘’monologiques puis dialogiques’’ (voir plus tard
cours sur la conception architecturale).
Qu’est-ce qu’une analyse du site ? Comment aborder une analyse du site ?
Quel est son objectif ? Tels sont des questionnements que Alain
Douangmanivanh, Enseignant d’architecture (France) a résumé en ce qui suit :

« …L’analyse du site est une étape clé du projet. Elle consiste avant tout à mettre
en place une méthodologie de lecture et de compréhension des territoires,afin de
définir un diagnostic puis les enjeux du projet…. L’analyse, plus q ’une étape, est
le premier accomplissement du projet. L’analyse permet de définir clairement les
orientations du projet…L’analyse est le premier accomplissement du projet »
Donc, il est clair que l’objectif tracé à travers tout le processus d’apprentissage
du projet architectural est l’acquisition de savoirs et compétences. Ces derniers ne
sont acquis qu’en passant par trois phases distinctes, cependant complémentaires
permettant :
2
 - Une acquisition de connaissances à travers une lecture pertinente : c’est
l’analyse architecturale qui comprend, elle-même, une initiation à la
recherche, une interprétation des savoirs acquis et un usage à bon escient
des références, entre autres historiques, de littérature architecturale et/ou
de projets conçus et construits.
- Une phase de synthèse à des fins de prise de position. Cela permettra à
l’apprenant de forger son savoir et confirmer une compétence.
Dans ce sens, l’analyse d’un site n’est pas un simple descriptif ou lecture, elle est
plutôt prospective. Ajoutée à l’analyse architecturale et l’analyse
programmatique, elle permet de dégager les intentions conceptuelles du projet.
De ce fait, l’analyse du site devient, elle-même PROJET.
Quand l’analyse du site est PROJET, elle est donc Prospective et affirmative
d’hypothèses de réflexion. Ses Objectifs sont :
• Identifier les caractéristiques urbanistiques et architecturales du site.
• Mettre en exergue les points forts et diagnostiquer les contraintes et points
faibles du site en les considérant comme éléments de référence.
• Conclure, entre autres, sur les intentions de conception du projet
Pour ce cours, Il revient à asseoir une plateforme de savoir architectural afin de
générer une forme de conception du projet architectural ayant pour objectifs la
Constitution d’un ou de plusieurs générateurs primaires comme concept de
solutions de départ (Darke, 1984). On se base essentiellement sur :
➢ Analyse/ synthèse à des fins de clarifications des objectifs et critères à
atteindre :
➢ Système d’évaluation prônant le choix de la solution la plus satisfaisante
tenant compte des critères de l’analyse.
Dans ce contexte, l’analyse du site devient prépondérante, elle nous permet de
comprendre la typologie du lieu, un référent de taille générant des visions
particulières par rapport aux solutions préconisées lors du début du processus de
conception architecturale.
Force est de souligner que par site on dépasse l’échelle du terrain
d’implantation du projet pour le situer dans un contexte plus large, celui de
l’environnement bâti immédiat jusqu’au quartier ou fragment urbain voire
la ville selon l’importance que revêt le site pouvant être urbain ou rural,
historique, touristique ou culturel.

3
Un site est caractérisé par sa forme et sa structure
Exemple/ Ghardaïa qui représente une forme d’un site dans son contexte avec
une reprise parfaitement harmonieuse des lignes de forces et contours de la colline
de la ville.

Ce qui nous conduit à dire que le site , avec ses contraintes, est générateur de la
forme architecturale car il est principalement porteur de solutions tangibles dans
la synthèse de la forme. Ghardaïa, La Casbah d’Alger, La Medina de Constantine
sont autant d’exemples parlants de cette symbiose de l’architecture avec son site.
Pour ainsi dire, il y a des sites qui font l’architecture mais aussi, en
contrepartie, il y a des architectures qui détruisent des sites.
Dans ces cas cités et dans d’autres cas, de par le monde, la topographie du site a
été, tout le temps, un paramètre de taille indissociable qui a un impact majeur
sur la configuration de la forme architecturale. De ce fait, l’acte architectural ne
peut se défaire des données physiques d’un site et de ses paramètres quantifiables
et mesurables ; plus particulièrement de sa topographie. Aussi l’interaction
d’autres paramètres inhérents au climat, à la géologie et aux variations
microclimatiques influent de facto sur l’implantation, l’orientation, le gabarit, en
somme sur la forme et l’image de l’objet architectural, l’insertion de l’objet
architectural dans son environnement ne peut être aussi détachée des autres
données politiques, économiques, culturelles et sociales, imposés par des
prescriptions et règlements selon le cas et d’une prise de conscience de l’esprit et
l’histoire du lieu. (On fera plus loin cette relation étroite entre l’architecture et la
notion du lieu comme paramètre de réussite d’un projet architectural). A titre
d’exemple, le cas de l’Arche de la défense à Paris, conçu par Otto Sprekelsen, est
très parlant car il s’intègre dans une logique de continuité paysagère et
perceptuelle de l’axe historique de Paris qui passe par Les Champs Elysées pour
assoir plus de dimension urbaine à un contexte désarticulé d’un domaine urbain
nouvellement crée à son époque.

4
 4

L’insertion de L’Arche de la Défense dans le paysage urbain

de Paris : Une leçon d’esprit du lieu

4
Source images : Google.com

5
La compréhension d’un site puis de la conception architecturale selon le modèle
d’Asimov ou de Christopher Alexander (Méthode inductive /solving Problems/
De la synthèse de la forme à développer plus tard) dépend des étapes suivantes :
1 - Analyse: Clarification des objectifs et critères à atteindre.
2 - Synthèse: choix de solutions architecturales en fonction des éléments de
l’analyse (recommandations).
3 - Evaluation: Synthèse des solutions envisagées. Choix de la solution la plus
satisfaisante tenant compte des critères de l’analyse.
Pour ce faire, il y a Constitution d’un ou de plusieurs générateurs primaires
comme solutions de départ à la conception architecturale (Darke, 1984), ou la
théorie d’Alexander réduisant ainsi la multitude de contraintes et par ricochet la
myriade de solutions possible et la convergence vers une ou deux solutions de
départ comme approche du projet architectural. Ainsi, le préconise aussi Robert
Prost (Prost, 1992) en mettant en exergue que la conception architecturale est une
activité d’énonciation et de résolutions de problèmes par la formulation du
‘’concept’’ communément appelé dans le jargon pédagogique ‘’ le parti
architectural’’.

6
Le site en l’occurrence, devient une des approches qui permet de dépasser le
syndrome de la feuille blanche lors du commencement de tout acte de conception.
En fait, la notion de site est prise à son échelle large voire urbaine et non pas à
l’échelle du terrain d’implantation du projet. L’analyse du site devient inéluctable,
principale quand on s’adresse aux concernés de l’apprentissage du projet
architectural. L’analyse du site qui est un des éléments palpable du processus de
conception nous permet de comprendre la typologie du lieu.
Ex : Ghardaia, Ksours du sud, la Casbah d’Alger, Médina de Constantine
etc…Cependant l’analyse d’un terrain d’implantation consiste en:
• Analyse de son environnement;
• Analyse de son site ;
• Analyse des particularités du terrain.

La FORME comme caractère du site

D’autres situations sont présentes, on cite entre autres :
➢ Décalage de formes urbaines entre anciens
tissus et nouveau (projeté) en termes de :
Parcellaire- Viaire- Bâti – Espaces libres. Mise en
évidence de la nouvelle poche urbaine.

➢ Effet des lignes naturelles du site sur le

caractère de la forme urbaine ( la rivière qui
détermine aussi bien le tracé que les limites de
la ville . U.S.A)

7
 Parfait exemple de forme
comme caractère du site par son
intégration à son profil
Habitat « Diar El Mahçoul »
Alger / Architecture en terraces
en parfaite symbiose avec la
topographie du site
Architecte: Ph. Pouillon

Par son architecture atypique notamment à

Diar El-Mahçoul et à Diar Essaada, Climat de
France durant les années 50’, Fernand
Pouillon nous éclaire sur une approche
architecturale en parfaite symbiose avec son
site.
‘’… Fernand Pouillon répond au problème du
logement de masse tout en proposant des
compositions qui intègrent autant des
préoccupations urbaines, que des idées de
confort pour les habitants…’’5.
L’architecture de Diar El-Mahçoul, cité
construite en 1954 par l’architecte Fernand
Pouillon. La cité surplombe la baie d’Alger,
elle est caractérisée par un respect de la morphologie du lieu, par la spécificité de
la composition architecturale en fonction de la topographie du terrain 6d’assiette
et par l’intégration de son œuvre dans un contexte urbain, la conception de Diar
El-Mahçoul est caractérisée essentiellement par :
➢ Respect de la structure urbaine,
➢ Respect de la dimension paysagère,
➢ Vues dégagées sur la mer,
➢ Implantations en terraces, pas de terrassement en grande masse,

5
L’architecture de Fernand Pouillon en Algérie. Myriam Maachi Maïza. https://doi.org/10.4000/insaniyat.6707.

6
Diar El-Mahçoul vu à partir de Riad El Feth https://fr.wikipedia.org/wiki/Diar_el_Mah%C3%A7oul#/media/Fichier:Alger_Diar-El-
Mahcoul_IMG_1244.JPG

8
 ➢ Création d’ambiances urbaines en places et placettes,
➢ Ancrage de l’architecture dans le site avec ses plans verticaux et ses lignes
de force,
➢ et de surcroît, l’implantation de plans orthogonaux sur un terrain accidenté.
Tout en maintenant une continuité spatiale et visuelle du projet avec son
environnement urbain.
‘’Quant aux tracés de plans de masse, l’analyse morphologique des projets nous
permet d’identifier le tracé viaire et les éléments bâtis et non bâtis. Elle fait
apparaître ce nouveau rapport créé entre habitat et espaces urbains, témoin de
l’originalité des compositions. En regardant les plans de Diar El Mahçoul ou
celui de Climat de France, on remarque une organisation rationnelle du site, que
trois principes régissent : l’implantation des bâtiments suivant une trame
orthogonale, le remodelage de la pente en terrasses superposées et la séparation
des circulations.’’7
‘’Sur le plan typologique, c’est la Casbah d’Alger ou la ville traditionnelle d’une
façon générale, qui sont la référence. A Diar El Mahçoul et Climat de France,
cela correspond à la construction d’immeubles-remparts flanqués de portes
urbaines, où les seuils sont là pour marquer la hiérarchie des espaces. Quant à
la typologie du bâti, Fernand Pouillon propose dans la plupart de ses projets les
variations suivantes : des bâtiments en forme de barres, de plots, de tours, de U,
de T, de L…, des formes uniques dont le célèbre « S » sur le boulevard Ahcène
Askri à Climat de France.’’8

7 7
L’architecture de Fernand Pouillon en Algérie. Myriam Maachi Maïza. https://doi.org/10.4000/insaniyat.6707

8
Idem.

9
L’Hermitage /Logements sociaux à Nantes : Une harmonie avec le site
❖ Projet de six bâtiments en éventail
ouverts sur la Loire et sur le port ;
❖ Optimisation de l’espace et de
l’orientation ;
❖ Approche pittoresque du site ;
❖ l'orientation, le dénivelé et la roche
sont les maitres-mots de la conception
du projet ;
❖ Opération (1939) perchée sur les
derniers contreforts du sillon de
Bretagne dominant le port et la Loire à
un Km de l’hypercentre ;
❖ Signal urbain fort: Marquage de
l’entrée de la ville par le port ;
❖ Remodelage d’un secteur insalubre ;
❖ Choix d’un parti
d’aménagement en rupture avec le tissu
ancien par l’implantation au sommet de
la butte rocheuse dominant la Loire de
six barres en éventail perpendiculaire à
la pente ;
❖ Opération privilégiant la
relation au site reconnu comme
pittoresque ;
❖ L’espace publique occupe les interstices entre les barres ;
❖ Mise en valeur du relief fort du terrain par un jeu de jardin en terrasses et
escaliers ;
❖ L’accès se fait à partir des rues haute et basse bordant le terrain au travers
des jardins en terrasses étagés ;
❖ Le soubassement des constructions est traité en rappel à l’affleurement
rocheux du Sillon de Bretagne.

10
LES COMPOSANTS D’UNE FORME URBAINE
1) Le site et son environnement: Relief, axes de communication, l’espace bâti,
éléments naturels etc…
2) L’organisation spatiale et l’espace public (commerces, habitat, la rue,
configuration de la trame viaire, espaces libres etc...)
3) Composante typo-morphologique:
❖ Rapport bâti / non bâti ( COS, CES, nombre d’étages, typologie de
l’habitat)
❖ Découpage parcellaire( formes et surfaces, implantation des construction)
4) Données sociales ( statistiques de la population et sa densité, densité
résidentielle/ha)

Les éléments de la forme comme caractère du site

• 1- Intégration à la forme pittoresque du site
• 2 - Intégration à la forme naturelle et sauvage du site
• 3- Intégration judicieuse de la ville aux limites inférieures du site , suivi des
lignes directionnelles longitudinales des sites et mise en évidence de
l’arrière-plan naturel et pittoresque du site.

11
La structure du site : comprend la silhouette et les contours

Au-delà de la forme et de la structure, le site montre une dynamique de

mouvement dont les axes « fictifs » en sont le support appelés « les points de
convergence »

12
À toute échelle, architecturale, urbaine ou urbanistique soit-elle, tout projet doit
impliquer dans sa réflexion la dimension de lieu.
Les objectifs sont :
1. préservation puis développement à bon escient du lieu d’étude (logique du
lieu);
2. Protection de la qualité architecturale et urbaine du lieu;
3. Valorisation et préservation du patrimoine urbain et paysager.
4. Prendre en charge le répertoire patrimonial et culturel
Les objectifs sont atteints par le biais de ;
➢ respect du cadre bâti existant et prolongement de la silhouette;
➢ Prise en compte du patrimoine paysager et bâti. Dialectique Avant
plan/arrière plan ;
➢ Penser aux orientations géographiques pour plus d’efficience énergétique ;
➢ Dialoguer avec l’espace public.
L’analyse du terrain d’un projet architectural se base essentiellement sur
Trois Volets:
• Le volet physique
• Le volet perceptuel
• Le volet climatique et microclimatique.
• Le volet technique relatif à l’analyse du sol, en appoint, dans le cas d’un
projet d’exécution
Par ailleurs, il faut savoir distinguer entre l’analyse urbaine (typologique et
morphologique) et l’analyse d’un terrain d’implantation d’un projet à concevoir.
La première traite de cas dans une échelle plus large et plus complexe que la
deuxième. Leurs problématiques et méthodes respectives ne sont pas identiques.

13
 Le site comme déterminant de l’architecture d’une ville.
Alger et la notion des lignes de crêtes

L’importance d’un site dans la configuration d’une architecture ou à une échelle

plus grande, la composition urbaine en l’occurrence, n’est plus à discuter. Le site,
de par principalement sa topographie, en plus de l’hydrographie, est l’un des
déterminants premiers à … l’art de bâtir les villes. La ville d’Alger, entre autres,
a vu son développement urbain déterminé, morphologiquement parlant, par ses
lignes de force et lignes de crêtes (Fig. A-B-C). Ces dernières, au nombre
essentiellement de 3 voire 4 ont structuré jusqu’à présent sa silhouette urbaine :
On cite :

❖ La Casbah, sous forme

d’entonnoir, de par sa configuration
topographiquement chahutée, sa
richesse architecturale, son aspect
pittoresque et son histoire, les
parties qui font un Tout
❖ L’implantation de l’Hôtel El-
Aurassi,
❖ L’émergence de Maqam
Echahid en tant que point de
convergences des lignes de force,
Le point d’appel le plus en vue de la
ville d’Alger
❖ Puis la présence de La Grande
Mosquée, ne s’insérant pas dans la
logique de lignes de crêtes,
néanmoins, le bâtiment structure la
silhouette au premier plan de la baie d’Alger, il est l’élément d’ouverture
de la ville sur la mer. La Grande Mosquée demeure un des éléments
9
Source : https://escalescroisiere.fr/escapade-a-alger.html. Photo de Eric Martin pour le Figaro Magasine

14
 structurants d’une vaste opération ciblant la métropolisation de la ville et
ponctuant le premier plan linéaire de sa silhouette ( de la basse Casbah à
bordj El-kiffan) par plusieurs équipements structurants en guise
d’internationalisation de la ville et lui procurer un essor touristique :
• architecture de la période coloniale avec ses boulevards et avenues,
• le jardin d’essai,
• le quartier El-hamma : la bibliothèque Nationale, l’hôtel Sofitel,
Tours d’Habitations…
• la Baie d’El-Mohammadia : Grande Mosquée, Le projet Alger
Medina et son approche verticale, l’aménagement des Sablettes, le
Musée de l’Afrique non encore construit (approche globale par la
muséification, non encore construit) etc…
La résultante ‘’Minérales/Végétales’’ a donné naissance à des séquences linéaires
et panoramiques aussi variées que complexes quand on approche le site sous un
angle aussi bien typo-morphologiques que pittoresque et paysager.10

10
Chennaoui. Y (2013): Un essai de morphologie urbaine pour la description comparative des baies des villes : d’Alger, Marseille et

Naples". 5ème Rencontres Internationales du Patrimoine Architectural Méditerranéen RIPAM MARSEILLE 2013

15
 Fig. A
11

12
Fig. B : Implantation des équipements structurants sur lignes des crêtes de la ville d’Alger

11
Sources de l’ illustrations : Google Earth.
12
Sources de l’ illustrations : Google Earth

16
 13

14

Fig. C : Premier plan de la silhouette à partir de la baie d’Alger et

percée vers point de convergences. Implantation des équipements structurants

13
Source de l’illustration : Google Earth. Commentaire : Auteur
14
Source de l’illustration : Google Earth. Commentaire : Auteur

17
Illustrations du projet de Métropolisations de la baie d’Alger

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Qualité Architecturale et Esprit du Lieu: Quelques Recommandations
❖ Intégration au relief en respectant la topographie du site;
❖ Eviter les terrassements en grande masse en équilibrant déblais/remblais ;
❖ Maintenir les vues sur le paysage et prise en compte des lignes de crêtes
❖ Adaptation des projets aux situations morphologiques existantes
(parcellaire, viaire, bâti riverain, espaces libres)
❖ L’intégration au profil sous-entend une construction en harmonie avec la
pente naturelle du terrain
❖ Une bonne intégration veut dire aussi accessibilité du soleil, de la lumière
du jour et préservation des vues.
❖ Considérations des valeurs intrinsèques du lieu à travers une analyse
morphologique, historique et paysagère des espaces publics ;
❖ Comprendre le lien topographie/ paysage/projet

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 Bibliographie Utile

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• boillon, jean-Lucien (dir.), Fernand Pouillon, architecte méditerranéen, Marseille, éditions
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• Boudon Philippe, Philippe deshayes, Frédéric pousin, Françoise schatz « enseigner la
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• Claeys, d. (2012). "analyse systémique des productions médiatiques du processus de
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• Huet, Bernard, « l’héritage de Fernand Pouillon », in revue architecture mouvement
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• Mazouz, Saïd, Eléments de conception architecturale, Office des publications universitaires, 5
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