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CLIENTS DE BURKINA 24
Pour mener à bien ses activités BURKINA24 entretient des relations avec plusieurs partenaires
économiques dont les plus nombreux sont les clients. Selon la nationalité ou le type de prestations on
distingue les clients locaux et les clients étrangers dont le type d’opération se résume par la remise de
factures pour règlement.
Certaines entités font appel aux cabinets comptables pour le traitement de leurs factures clients,
c’est le cas de BURKINA24. Nous allons d’abord pour l’étude de ce chapitre abordé les généralités sur le
traitement des factures clients et ensuite la procédure proprement dite du traitement des factures
clients de BURKINA24 par le cabinet UCM-BURKINA.
I.1. Définition
Les procédures de traitement sont les méthodes et les moyens mis en œuvre par l’entreprise pour
obtenir les livres, comptes et états récapitulatifs. C’est aussi une procédure d'enregistrement des
opérations selon un système comptable donné ; il s'agit de l'imputation, la saisie et la validation
générale faite par le chef d'équipe ou le chef de cellule.
Chaque entité a sa propre méthode pour mettre en place une comptabilité adéquate à ses
besoins. Cela permet d’assurer l’authenticité des écritures de façon à ce que la comptabilité
puisse servir à la fois d’instrument de mesure des droits et obligations des partenaires de
l’entité mais aussi d’instrument de preuve et d’informations. Pour se faire, l’organisation
comptable doit assurer :
la mise à la disposition des utilisateurs des documents requis dans les délais légaux
fixés pour les délivrances.
Le plan comptable est la liste des comptes que l’entreprise utilise placé dans un ordre
défini, il précise pour chaque compte son fonctionnement. Le nombre de comptes à créer
dépend du degré de détail souhaité par l’entreprise.
Le postulat de l’entité
Il s’agit d’une hypothèse portant sur la relation entre, d’une part la personne morale ou le
groupe et d’autres parts son ou ses propriétaires (exploitant, associés, actionnaires, membres).
En effet, l’entité est considérée comme étant une personne morale ou un groupe autonome et
distinct de ses propriétaires et de ses partenaires économiques. La comptabilité financière est
fondée sur la séparation entre le patrimoine de l’entité et celui de ses propriétaires. Ce sont des
transactions de l’entité et non celles des propriétaires qui sont prises en compte dans les états
financiers de l’entité.
Une entité s’étend à toute organisation exerçant une activité économique et qui contrôle et
utilise des ressources économiques. Lorsqu’une entité (personne morale) contrôle une ou
plusieurs entités, l’ensemble forme un groupe qui doit présenter des états financiers consolidés.
Les effets des transactions et autres évènements sont pris en compte dès que ces
transactions ou événements se produisent et non pas au moment des encaissements ou
paiement. Ils sont enregistrés dans les livres comptables et présentés dans les états financiers
de l’exercice auquel ils se rattachent. L’information financière ainsi établie, à l’exception de
celle contenue dans le tableau des flux de trésorerie et sous réserve des dispositions
spécifiques concernant le Système Minimal de trésorerie, renseigne les utilisateurs, non
seulement sur les transactions passées ayant entrainé des flux de trésorerie, mais également sur
des obligations et autres événements entraînant des encaissements et des paiements futurs.
Ce raisonnement ne peut s’étendre à toutes les charges, certaines ne peuvent être rattachées
à aucun produit déterminé et constituent des charges « de période » engendrant une réduction
d’actifs ou augmentation de passif. L’exemple type est constitué par les frais d’administration
générale de l’entité. Le respect de ce postulat est assuré par le biais de comptes dits de
régularisation qui permettent d’ajuster les produits et les charges dans le temps.
Le postulat de permanence des méthodes rappelé dans l’article 14 de l’acte uniforme relatif
au droit comptable et à l’information financières exige que les mêmes méthodes de prise en
compte, de mesure et de présentation soient utilisées par l’entité d’une période à l’autre. En
effet, la comparabilité et la cohérence des informations comptables au cours de périodes
successives impliquent la permanence des méthodes d’évaluations et de présentation.
La convention de prudence
Cette convention est énoncée dans les articles 3 et 6 de l’Acte Uniforme relatif au droit
comptable et à l’information financière : « la comptabilité doit satisfaire dans le respect de la
convention de prudence, aux obligations de régularité, de sincérité et de transparence inhérente
à la tenue, au contrôle, à la présentation et à la communication des informations qu’elle a
traitées. »
La prudence est l’appréciation raisonnable des faits dans des conditions d’incertitude afin
d’éviter le risque de transfert sur l’avenir, d’incertitude présente susceptible de grever le
patrimoine ou le résultat de l’entité. Les actifs et les produits ne doivent pas être surévalués
aussi, les passifs et les charges ne doivent pas être sous évalués.
La convention de la régularité et de la transparence
Ce principe est capital pour l’obtention d’une information loyale. Il est aussi appliqué
internationalement sous diverses appellations (clarté, bonne information, sincérité objective).
Ce principe est rappelé à l’article 34 du règlement, le bilan d’ouverture d’un exercice doit
correspondre au bilan de clôture de l’exercice précédent. Ce principe classique mais
d’application délicate, a pour principale conséquence que l’on ne peut imputer directement sur
les capitaux propres (à l’ouverture de l’exercice, donc à la clôture de l’exercice précédent) :
• ni les incidences (gains ou pertes) des changements de méthode comptable ;
• ni les produits et les charges relatifs à des exercices précédents qui auraient été
omis.
Ce principe, absent des plans antérieurs est essentiel à une bonne information mais son
application est parfois délicate. Bien qu’énoncé à l’article 33 seulement du règlement, à
propos de l’état annexé, il concerne également tous les autres états financiers.
Sont significatifs, tous les éléments susceptibles d’influencer le jugement que les
destinataires des états financiers peuvent porter sur le patrimoine, la situation financière et le
résultat de l’entité (article 33).
I.5. Le manuel de procédures comptable
La liste des documents comptables (livres obligatoires, livres auxiliaires…) utilisés dans
l’entreprise;
La méthode pratiquée dans l’entreprise sera décrite dans le document des procédures.
Le système classique
Ce système se caractérise par un enregistrement chronologique de toutes les pièces comptables
reçues, classées et imputées. Il est adapté aux entités de petite taille dans lesquelles la comptabilité
est tenue par une seule personne. Il est impossible de diviser le travail ou les tâches car tous les
enregistrements doivent se faire dans le même journal. La comptabilité est basée sur l’emploi de trois
(03) documents à savoir : le journal classique, le grand livre et la balance. Par la suite, il y a le report
du journal au grand livre et du grand livre à la balance servant de base à l’établissement des états
financiers.
Le système centralisateur
Le système centralisateur est comme le système classique, fondé sur une méthode indirecte
d’établissement des comptes et divers journaux. Il analyse et enregistre les opérations préalablement
inscrites dans les comptes. Les opérations sont enregistrées quotidiennement au cours de la période
dans une série de « journaux auxiliaires ».
Le système informatisé
Avec le développement des techniques d’information et de la communication (TIC), nous
rencontrons de plus en plus une comptabilité informatisée dans les entités. Cette comptabilité
informatisée a pour avantages :
C'est un document établi par le fournisseur ; ce document contient les points clés de sa
proposition commerciale. Elle n'engage pas juridiquement les parties commerciales (le
fournisseur et le client).
Le bon de commande est un document émis par le client et qui matérialise sa demande
d'achat des biens ou des prestations de service.
Aux Editions ·Le Pays· les bons de commande sont réceptionnés au Service Régie. Ces
bons sont toujours accompagnés de lettres ou de communiqués. Ces lettres sont
consignées dans deux (2) registres :
A Burkina24, échéance de règlement de ces factures est fixée à trente (30) jours après
la réception.
De plus, avant la publication d'une couverture médiatique, il est procédé à l'envoi d'une
équipe de journalistes pour couvrir l'événement (reportage) ou les éléments à publier
sont apportés par le client (publi-reportage).
Elle est faite généralement après l'accomplissement des prestations demandées. Ainsi,
les bons de commande sont transmis au Service Facturation. Avant d'établir les
factures, il faut que les prestations de service soient conformes à la commande.
Après ces préalables, les facturiers établissent les factures à l'aide d'un logiciel Word
conçu à cet effet. Une facture est réalisée en plusieurs exemplaires (un original et cinq
copies). Ces exemplaires sont transmis au chef comptable. Celui-ci procède à une
vérification minutieuse afin d'éviter des erreurs de facturation. Après cette vérification, la
facture originale et deux (2) copies sont cachetées et signées par le DG. La facture
originale et les copies sont réparties ainsi qu'il suit :
Bon de commande, sont remises au Service Comptabilité pour leur dispashing. En plus
de ces pièces justificatives, les journaux attestant les insertions publicitaires et les
couvertures médiatiques viennent en appuis.
NB : Les factures de ventes journaux sont établies à la fin de chaque mois sur la base
des fiches récapitulatif de la distribution mensuelle (cf. ANNEXE N°5).
Nous reviendrons plus en détails sur les différents éléments mentionnés sur une facture
et les différentes factures de Burkina24 dans la partie 2 du point suivant.
A Burkina 24, il a été créé une liste des comptes clients que l'entreprise utilise pour enregistrer
ses opérations. Cette liste respect les normes du plan comptable des entreprises.
En revanche, elle est rendue obligatoire par la loi et engage le fournisseur pour la
livraison des marchandises ou des prestations selon les quantités, les qualités et les
prix convenus.
Elle est établie après la publication dans les journaux des insertions publicitaires, des
communiqués nécrologiques, des avis de recrutement et d'appel d'offres.
Le montant de ce type de factures est arrêté par une tarification. Le tarif varie selon
l'emplacement, la dimension des insertions, des localités et la couleur.
Elle est élaborée après la publication dans les journaux des couvertures médiatiques.
Le montant de la facture est arrêté par les agents de la Régie après discussion avec les
clients. Ce montant est HT ou TTC selon la nature des clients.
II.2.3.3. La facture DOIT « ABONNEMENT » (cf. ANNEXE N°9)
Cette prestation de service est une forme de ventes des journaux et se fait de façon
périodique (annuelle, semestrielle, trimestrielle).
Quotidien 1 51 000
1 an Evasion 1 12 000
Votre Santé 1 7 500
Quotidien 1 25 000
6 mois Evasion 1 6 000
Votre Santé 1 3 750
Quotidien 1 12 750
3 mois Evasion 1 _
Votre Santé 1 _
Elle est établie à la fin de chaque mois et concerne les dépôts ventes (exemples : les
stations d'essence, les librairies, et les alimentations). Ces dépôts ventes bénéficient
des commissions sur ventes. Le montant de la commission varie selon le type de
journal. Il est de 15% des ventes pour le quotidien et l'hebdomadaire, et de 10% pour le
mensuel. Le montant de la facture est toujours HT.
Pour permettre une distinction des factures, il a été procédé à une codification de celles-
ci. Ainsi, il est mentionné au niveau du numéro de chaque type de factures des lettres
suivantes :
Par exemple : la facture N°011J/09/21 se lit « facture numéro onze (11) de la vente
journaux du mois de septembre de l'année 2021 ».
La réception de ces factures au service Comptabilité est constatée par leur enregistrement dans un
fichier de suivi individuel des clients (cf. ANNEXE N°11).
Ce fichier est établi en fonction du type de factures, et permet de bien suivre les règlements des
clients. Après l'enregistrement dans le fichier, il est procédé à la distribution des factures aux
clients.
La distribution directe : elle consiste à remettre directement les factures aux clients sur
place. Cette méthode est très rare.
La distribution indirecte : elle est la plus utilisée et consiste à remettre les factures aux
agents de recouvrement qui vont les déposer et suivre le recouvrement. L'entreprise
compte à son sein dix (10) agents de recouvrement dont huit (8) externes. Chaque agent a
un nombre déterminé de clients à suivre.
Avant de développer cette partie, nous présenterons d'abord dans un tableau les
numéros de comptes ventes utilisés à Burkina24 :
Ensuite, il faut noter qu'avant l'imputation, les copies des factures transmises par le
Service Facturation sont classées dans des chronos sur lesquels figurent les références
et les périodes de ces factures.
Ce travail demande un classement par ordre de numérotation des factures, par type de
factures et par mois.
Enfin, les fiches d'imputation sont agrafées sur les copies des factures. Ces fiches sont
des documents qui servent au pré comptabilisation des pièces de base et de contrôle de
la saisie des opérations comptables
Principe d'enregistrement :
Les prestations de service généralement exonérées de TVA sont : les ventes journaux
et les abonnements, les communiqués nécrologiques, les couvertures médiatiques et
les insertions publicitaires des clients bénéficiant d'un certificat d'exonération délivré par
la Direction Générale des Impôts(DGI)
Principe d'enregistrement :
44310000 (TVA facturée)
Les prestations de service non exonérées de la TVA sont généralement : les insertions
publicitaires et les couvertures médiatiques des entreprises ne bénéficiant pas
d'exonérations.
II.4.3. Enregistrement dans le fichier JOURNAL des ventes
Cette étape est la plus importante à la Comptabilité. C'est un travail très fastidieux, car il
demande beaucoup d'attention pour éviter des erreurs de saisie. Cette saisie
informatique s'effectue d'abord dans le Brouillard des ventes qui comporte des écritures
non encore validées constatant les ventes.
Le règlement des clients est un processus mené par les clients pour solder leurs dettes
envers les fournisseurs.
Nous avons constaté au cours de notre stage que les modes de règlement des factures
clients après déduction éventuelle des retenues sont effectués par chèques, virements,
et en espèces.
Le chèque est un document ou un papier imprimé par lequel un ordre est donné au banquier de
payer à vue ou à terme une certaine somme à une personne physique ou morale appelée porteur
ou bénéficiaire.
Les chèques constituent les principaux modes de règlement des clients a Burkina24.Ces chèques
sont bancaires ou postaux et sont acheminés au service de la Caisse où il est constaté le règlement
sur les pièces caisse faisant ressortir le nom du client, les numéros du chèque et de la facture
réglée et la date du règlement. Ces pièces sont ensuite transmises aux comptables chargés de
constater le règlement sur le fichier de suivi des clients.
Le virement est le transfert d'une somme d'argent d'un compte en banque à un autre compte. Il
peut être bancaire ou postal. Les virements sont notifiés par des avis de crédit et sont transmis au
service Comptabilité de Burkina24 par les banques.
II.5.1.3. Le règlement en espèces
On entend par espèces, de l'argent liquide. A Burkina24, des dispositions sont prises pour qu'un
recouvrement en espèces effectué par les agents soit reversé au Service Caisse. Cette somme est
portée au débit du compte caisse de l'entreprise. Ainsi, la caissière mentionne sur les pièces caisse
les références de la facture réglée. Ces pièces sont ensuite acheminées à la Comptabilité pour le
traitement du règlement.
La créance client observée n'est pas celle qui est totalement réglée car certains clients
sont dans l'obligation de faire des retenues fiscales et les reverser au nom du
fournisseur. Ce traitement fiscal est celui préconisé par les dispositions de la fiscalité
intérieure au Burkina Faso. Pour ce qui concerne les retenues à la source sur des
sommes versées au Service des Impôts au nom de Burkina24, nous avons :
Les retenues à la source à titre d'acompte : elles s'appliquent sur des prestations
de service effectuées à l'intérieur du Burkina Faso. Le taux d'application pour les
prestations de service de Burkina24 est de 5% sur le montant TTC.
Les retenues sur la TVA facturée : elles sont applicables en cas d'existence sur
les Factures clients de certaines entreprises étatiques (SONABEL, ONEA,
LONAB,...) la TVA facturée. Le taux est de 20% sur le montant de la TVA.
Toutes ces retenues sont déclarées et reversées par les clients de l'entreprise au
Service des Impôts au plus tard le 15 du mois suivant.
Principe d'enregistrement :
Principe d'enregistrement :
Comptes de trésorerie
N° DES COMPTES INTITULE
52110000 BOA
52120000 SGBB
52130000 BCB
52140000 CCP
Chacune des banques et la caisse ont un fichier de JOURNAL spécifique. La saisie informatique
dans ces fichiers constate le règlement des clients par telle ou telle banque ou la caisse.
Comme dans le JOURNAL des ventes, la saisie se fait dans le Brouillard. Après ce dernier est
validé pour comporter des enregistrements définitifs non modifiables.
Le logiciel comptable utilisé permet en même temps de tirer le Grand Livre auxiliaire
ainsi que la Balance.
L'établissement du Livre Journal et du Grand Livre facilite la tenue des Journaux et les
Livres auxiliaires qui sont des supports comptables.
Un contrôle est fait régulièrement sur la base des pièces saisies et des données
inscrites au Livre JOURNAL et au Grand Livre avant l'archivage des pièces comptables.
Le processus de traitement des factures clients du cabinet UCM Burkina est assez
complexe, et n'est donc pas exempt d'imperfections. Nous avons pu relever certaines
insuffisances pour lesquelles nous apportons quelques suggestions. Nous espérons que
celles-ci pourront pallier ces insuffisances.