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IPSL 2
CHAPITRE 1
Généralités sur les matériaux
CHAPITRE 2
Composition chimique & Structures
CHAPITRE 3
Les matériaux
CHAPITRE I
GÉNÉRALITÉS SUR
LES MATÉRIAUX
Généralités sur les matériaux
! = ! + ! − ∅! c : nombre de constituants
p : paramètres physiques d’influence
φ : nombre de phases
!
2. Diagramme de phase
Pour un corps pur, les changements de structure (changement d’état
physique et variations ou transformations allotropiques)
accompagnent les variations de température. Dans le cas d’un passage
d’un état liquide à l’état solide au refroidissement, la représentation des
variations des températures du corps pur en fonction du temps
présentera au moins un palier à la température de solidification. Le
même phénomène se produira au chauffage.
2. Diagramme de phase
Corps pur : exemple du fer
c = 1 ; v = 2 - φ"
2. Diagramme de phase
Diagramme binaire : c = 2 ; v = 3 - φ"
2. Diagramme de phase
Diagramme eutectique
2. Diagramme de phase
2. Diagramme de phase
3. Propriétés mécaniques
ΔL
σ =E
L0
σ : contrainte
E : module élastique
L0: longueur initiale de l’éprouvette
ΔL: variation de longueur
! Rupture fragile :
Energie de rupture faible
Aucune déformation
plastique
3. Propriétés mécaniques
Traction Flexion 3 points Compression
FL 3 FL FL
σ max = 6 σ max = σ max =
bh 2 2 bh 2 bh 2
c – Ténacité
! La ténacité correspond à la résistance à la propagation d’une fissure
préexistante.
! Éprouvette entaillée au préalable ; existe 3 types d’essai :
! Mode I : essai de traction au plan de la fissure
! Mode II : on cisaille dans l’axe de la fissure
! Mode III : on cisaille à l’axe de la fissure
! Propriété essentielle des céramiques.
Exemple : Mode I (fissure de longueur 2a)
K IR = σ R π a
• La mesure de ténacité permet de relier la contrainte à la
taille du défaut critique.
• Quand élevée : durée de fonctionnement élevée. Dans céramique ZrO2 :
transformation de la structure cristalline lorsque soumise aux contraintes
explique leur ténacité.
d – Dureté
! La résistance que présente la surface du matériau face à la
pénétration d’un corps plus dur.
! Grandeur anisotrope variant avec les directions (orientations)
cristallographiques.
! Caractéristique non absolue des matériaux
! Plusieurs types de dureté
! Dureté Mohs HM (Friedrich Mohs en 1822)
! Dureté Brinell HB (Johan Brinell en 1924)
! Dureté Vickers HV (Société Vickers en 1920 et adoptée en 1952)
! Dureté Knoop HK (Frederich Knoop en 1964)
! Dureté Rockwell B et C (Rockwell en 1932)
! HRB : bille d’acier
! HRC : cône en diamant
COMPOSITION CHIMIQUE
&
STRUCTURES
Composition & Structure
III. Structure
Introduction
L’importance de l’étude structurale c’est à dire comprendre les liaisons
inter-éléments dans les solides est que cela permet d’expliquer les
propriétés des matériaux.
Le diamant et le graphique en sont de bons exemples : ils sont
constitués par le même élément le carbone C – le graphite est un
matériau friable alors que le diamant est le plus dur des matériaux.
Mais qui dit structure, dit d’abord composition chimique (i.e éléments
le constituant) car donnant les différents composants qui s’associent
sous une structure donnée.
N.B : la suite du développement de ce cours sera consacrée
uniquement qu’aux matériaux solides.
GROUPE
1 IA
TABLEAU PÉRIODIQUE DES ÉLÉMENTS http://www.ktf-split.hr/periodni/fr/ 18 VIIIA
1 1.0079 2 4.0026
PÉRIODE
2 Li Be SYMBOLE
B Lanthanides
ETAT PHYSIQUE (25 °C; 101 kPa) B C N O F Ne
BORE
Actinides Ne - gaz Fe - solide
LITHIUM BÉRYLLIUM BORE CARBONE AZOTE OXYGÈNE FLUOR NÉON
11 22.990 12 24.305
Ga - liquide Tc - synthétique
13 14 15 30.974 16 17 18
26.982 28.086 32.065 35.453 39.948
NOM DE L'ÉLÉMENT
3 Na Mg Al Si P S Cl Ar
VIIIB
SODIUM MAGNÉSIUM 3 IIIB 4 IVB 5 VB 6 VIB 7 VIIB 8 9 10 11 IB 12 IIB ALUMINIUM SILICIUM PHOSPHORE SOUFRE CHLORE ARGON
4 K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
POTASSIUM CALCIUM SCANDIUM TITANE VANADIUM CHROME MANGANÈSE FER COBALT NICKEL CUIVRE ZINC GALLIUM GERMANIUM ARSENIC SÉLÉNIUM BROME KRYPTON
37 85.468 38 87.62 39 88.906 40 91.224 41 92.906 42 95.94 43 (98) 44 101.07 45 102.91 46 106.42 47 107.87 48 112.41 49 114.82 50 118.71 51 121.76 52 127.60 53 126.90 54 131.29
5 Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
RUBIDIUM STRONTIUM YTTRIUM ZIRCONIUM NIOBIUM MOLYBDÈNE TECHNÉTIUM RUTHÉNIUM RHODIUM PALLADIUM ARGENT CADMIUM INDIUM ETAIN ANTIMOINE TELLURE IODE XÉNON
55 132.91 56 137.33 57-71 72 178.49 73 180.95 74 183.84 75 186.21 76 190.23 77 192.22 78 195.08 79 196.97 80 200.59 81 204.38 82 207.2 83 208.98 84 (209) 85 (210) 86 (222)
6 Cs Ba La-Lu Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
Lanthanides
CÉSIUM BARYUM HAFNIUM TANTALE TUNGSTÈNE RHÉNIUM OSMIUM IRIDIUM PLATINE OR MERCURE THALLIUM PLOMB BISMUTH POLONIUM ASTATE RADON
87 (223) 88 (226) 89-103 104 (261) 105 (262) 106 (266) 107 (264) 108 (277) 109 (268) 110 (281) 111 (272) 112 (285) 114 (289)
Efix
A (g) + e- A- (g) AE = - Efix
Plus la valeur de l’AE est grande, plus l’ion formé est stable.
Une AE négative signifie qu’il faut fournir à cet atome pour lui fixer
(ou attacher) un e-
Si AE > 0 : A-(g) a alors une énergie plus faible que A(g) : l’ion
A-(g) est plus stable que A(g).
c. Affinité électronique
NB. Dans le Tableau périodique, l’affinité électronique évolue
! dans une période, lorsque Z augmente (de la gauche vers la
droite) : |AE| a tendance à augmenter en valeur absolue, c’est
l’effet de charge
! dans une colonne (groupe), du haut vers le bas du fait que
l’augmentation ra faisant diminuer l’action du champ attractif
du noyau sur les e- des couches externes et augmentant ainsi
celle de la répulsion des autres e-: |AE| diminue (en valeur
absolue) c’est l’effet de distance
d. Électronégativité
L’électronégativité d’un atome A est la tendance que possède cet
atome à attirer vers lui les électrons d’un autre atome B au sein d’une
liaison covalente A-B.
! L’affinité électronique de A est plus élevée
! Le potentiel d’ionisation de B est faible
Conséquences
" Apparition de charge partielle sur les atomes partageant la liaison c’est
à dire un dipôle.
" La charge partielle négative est portée par l’atome le plus
électronégatif
C’est une grandeur relative et elle est évaluée par les échelles de
Mulliken et de Pauling
Quelque soit l’échelle utilisée, l’électronégativité varie dans le même
sens que le potentiel d’ionisation et l’affinité électronique
d. Électronégativité
NB : Dans le tableau de Mendeleïev, l’EN augmente de la gauche vers
la droite sur une période et du bas vers le haut sur une colonne.
Conséquence :
le Fluor F est l’élément est plus électronégatif : sa valeur est
estimé à 4 pour cet élément.
d. Électronégativité
Echelles d’électronégativité
! Echelle de Mulliken
Selon cette échelle, l’EN d’un atome est donné par la moyenne arithmétique
de l’énergie de 1er ionisation EI1 et de l’affinité électronique AE.
EI1 + AE en eV
EN =
2
! Echelle de Pauling
Elle est basée sur l’énergie de dissociation des molécules diatomiques. L'écart
des électronégativités entre deux atomes A et B est la racine carrée de la
différence entre l'énergie de dissociation de la molécule AB (B est plus
électronégatif que A) et la moyenne des énergies de dissociation des
molécules AA et BB.
Les énergies de liaison peuvent très fortes comme dans le cas du Diamant (C)
ou elle peuvent dépasser 713 Kj/mol à 3500°C ; ou très faible comme dans le
cas du Bismuth (Bi) ce qui lui confère une fusion à 270°C.
Ces liaisons sont présent aussi dans les polymères.
b. Liaisons ioniques
C’est une liaison assurée par le transfert d’un électron d’un atome à un autre.
Après la liaison les deux éléments forment un dipôle, chacun des éléments
portant une charge électrique.
Liaison s’effectuant généralement entre un métal et un non métal.
C’est une attraction coulombienne
" Ces liaisons sont non directionnelles
" Les attractions coulombiennes sont maximisées
" Les répulsions sont minimisées
Exemple : NaCl, CaCl2, ZrO2, MgO, etc.
# Liaison ionique vs liaison covalente
!
a. Cristallographie
When describing crystalline structures,
atoms (or ions) are thought of as being solid
spheres having well-defined diameters. This
is termed the atomic hard sphere model in
which spheres representing nearest-
neighbor atoms touch one another. An
example of the hard sphere model for the
atomic arrangement found in some of the
common elemental metals is displayed in
this figure.
In this particular case all the atoms are
identical. Sometimes the term lattice is
used in the context of crystal structures ; in
this sense “lattice” means a three-
dimensional array of points coinciding with
atom positions (or sphere centers).
Materials Sciences and Engineering: an introduction /D Callister/Copyright © 2007 John Wiley & Sons, Inc. All rights reserved.
a. Cristallographie
! Réseau cristallin
C’est un ensemble tridimensionnel de points imaginaires, les nœuds,
disposés de manière périodique dans les trois directions de l’espace. Il peut
être généré par répétition, un nombre entier de fois, de trois vecteurs de base
qui définissent une maille élémentaire du réseau d’origine arbitraire. Les
nœuds du réseau sont donc tous les points de l’espace de coordonnées
entières dans la base choisie. Les nœuds s’ordonnent en rangées et en plans
réticulaires.
a. Cristallographie
Par souci simplicité on se situe sur la maille présentant le maximum de
points de symétrie, ce qui nous amène souvent à choisir une maille multiple
i.e contenant plusieurs noeuds du système...
C’est ainsi qu’on se retrouve avec 7 systèmes cristallins répartis en 14
réseaux de Bravais
(par ajout des nœuds supplémentaires au centre de la maille, aux centres de deux bases ou aux
centres des six faces sans pour autant perdre les propriétés de la périodicité et la symétrie des
réseaux correspondants).
! Systèmes cristallins
# Triclinique # Rhomboédrique
# Monoclinique # Hexagonal
# Orthorhombique # Cubique
# Quadratique
a. Cristallographie
! Motif atomique
C’est un ensemble d’atomes (identiques ou différents), avec leur position
relative, qui doit être reporté en chaque nœud du réseau cristallin pour
reconstituer exactement la totalité des atomes du cristal, sans vide ni
recouvrement.
Le motif atomique est défini par la nature de chaque atome et les coordonnées
de son emplacement ou site dans les vecteurs de base de la maille.
! Coordonnées
La position de chaque nœud doit pouvoir être
spécifiée avec ces coordonnées (q,r,s) considérées
comme des fractions multiples des dimensions
(a,b,c) de la maille élémentaire.
a. Cristallographie
! Directions cristallographiques
On appelle direction cristallographique l’ensemble des rangées d’atomes
parallèles et orientées dans une même direction. Elle est défini comme la
ligne reliant 2 points (nœuds) ou un vecteur.
$ Indice de direction
Les directions cristallographique sont repérables sans ambiguïté par un trio de
nombres entiers entre crochet et séparés sans virgule appelés indices de
direction. Ex : [241]. En général on parle des indices [hkl]
Quel que soit l'arrangement, chaque sphère est entourée de 12 autres sphères
et la densité volumique vaut dans tous les cas :
π
d= = 0, 74048 Compacité : 0,74 ; vide 28% de la maille
3 2
b. Réseaux cristallins courants
! Structure hexagonale compacte HC (HCP)
a=b≠c
α = β = π/2 ; γ = 2π/3
Maille élémentaire :
8 atomes (sommets) : 8 x 1/8
1 atome (à c = 2) : 1 x 1
Total : 2 atomes / maille élémentaire
b. Réseaux cristallins courants
! Structure Cubique à Faces Centrées CFC (FCC)
Maille :
8 atomes (sommets) : 8 x 1/8
6 atomes (centres) : 6 x ½
Total : 4 atomes / maille
b. Réseaux cristallins courants
! Structure Cubique à Faces Centrées CFC (FCC)
a=b=c
α = β = γ = π/2
a = b = c ; α = β = γ = π/2
Compacité : 0,68 ; vide : 32% de la maille
Maille :
8 atomes (sommets) : 8 x 1/8 Total : 2 atomes / maille
1 atomes (centre) : 1 x 1
Cette structure ne comporte aucun plan compact, pour l’empilement
chaque sphère (atome) repose sur 4 autres sphères. Chaque atome a 8
voisins immédiats.
b. Réseaux cristallins courants
! Structure Cubique-Diamant CD
C’est un réseau CFC avec un motif à deux atomes. Dans ce type de structure
chaque atome est entouré de quatre autres disposés aux sommets d’un tétraèdre
régulier.
NB. Dans les cristaux à structure cubique, une direction [h,k,l] est
perpendiculaire aux plans (h,k,l) ; la distance dhkl caractéristique de la forme de
plans {h,k,l} s’exprime en fonction du paramètre de maille a par :
a
dhkl =
h2 + k 2 + l 2
c. Polymorphisme - Allotropie
Certains métaux et non métaux, peuvent avoir plus d’une structure
cristalline : ce phénomène est connu sous le nom de polymorphisme. Dans
les éléments solides, il est souvent appelé allotropie.
La structure cristalline commune dépend des 2 grandeurs : température (T)
et pression (P).
Exemples :
Carbone C :
Graphite polymorphe de C stable à température ambiante
Diamant polymorphe de C est formé à des pressions élevées
Étain Sn :
c. Polymorphisme - Allotropie
Fer pur :
Structure CC (BCC) à température ambiante
Structure CFC (FCC) à 912 °C
Structure CC à 1394 °C
Body-Centered Cubic : BCC ; Face-Centered Cubic : FCC