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(M.E.S.R)
RAPPORT DE STAGE
en vue de l’obtention du diplôme de
LICENCE PROFESSIONNELLE
Présenté par :
Je dédie ce travail à :
i
REMERCIEMENTS
Enfin, j’adresse aussi mes remerciements à mes amis, qui m’ont accompagné,
aidé, soutenu et encouragé tout au long de la réalisation de ce rapport de stage.
ii
SOMMAIRE
DEDICACE ............................................................................................................................................ i
REMERCIEMENTS ............................................................................................................................ ii
BIBLIOGRAPHIE ....................................................................................................................................... 43
iii
SIGNIFICATIONS DES ABREVIATIONS ET SIGLES
AP : Administration Provisoire
iv
INTRODUCTION GENERALE
1
La recherche de gains tout en engageant moins de coût est l’une des
préoccupations les plus importantes des entreprises à but lucratif. Pour atteindre
efficacement cet objectif, une bonne gestion des ressources telles que les
immobilisations, le capital humain, les fonds, parmi tant d’autres s’avère
nécessaire.
Au cours dudit stage qui s’est déroulé du 23 novembre 2018 au 25 janvier 2019,
nous avons participé aux inventaires physiques des immobilisations corporelles
de la banque. Ce faisant, nous avons constaté l’existence de nombreux biens
défectueux dans différents bureaux et guichets mais qui ne sont ni remplacés ni
sortis du patrimoine. A ces biens s’ajoutent ceux qui sont mis en service par
l’Administration Générale à l’insu du service en charge de leur gestion, la non-
concordance entre les éléments sur le terrain et sur le fichier des
immobilisations. Cette situation nous a amené à nous interroger sur la fiabilité
du fichier des immobilisations corporelles, d’où le choix de notre thème
2
intitulé : « gestion et suivi des immobilisations au sein d’une institution
financière : cas de la Banque Togolaise pour le Commerce et l’Industrie ».
Pour se faire, nous nous posons les questions ci-après : la procédure de gestion
des immobilisations corporelles est-elle maitrisée par les agents qui en ont la
charge ? Si oui qu’est-ce qui explique ces anomalies et quelle est la part de
responsabilité des différents acteurs ? Quelles sont les mesures correctives
nécessaires ?
3
CHAPITRE PREMIER
4
I.1 : Historique de la BTCI
En 1983, son siège social qui était sur le site de l’actuelle agence de la rue du
commerce a été transféré dans l’ancien quartier Zongo au 169, Boulevard du 13
Janvier en face du Collège Notre Dame des Apôtres (NDA).
La BTCI possède des agences tant à Lomé qu’à l’intérieur du pays, ce qui lui
confère une importante place au sein de l’économie togolaise. Le capital social
qui au 30 avril 1974 était à trois cents millions (300 000 000) de francs CFA, est
aujourd’hui relevé à sept milliards (7 000 000 000) de francs CFA.
5
groupe BNP nomme son premier Directeur Général en Octobre 1976 en la
personne de M. Komlan Lucien TOSSOU. Des Directeurs Généraux se sont
succédés jusqu’à M. Kadevi AKAKPO, actuel Directeur Général de la BTCI.
La BTCI a connu des étapes dans son évolution grâce à l’augmentation de son
capital et à l’évolution de ses activités telles que l’ouverture de son agence de
Tokoin en août 1977 et celle de Kara en mars 1980. Les autorités togolaises
préparent sa privatisation conformément aux exigences règlementaires et à la
suite de sa mise sous Administration Provisoire. Aujourd’hui, la BTCI compte
vingt-trois (23) agences dont treize à Lomé et dix à l’intérieur du pays qui sont :
6
Actionnaires Nombres d'actions Montant en FCFA Pourcentage
7
Sur le plan national
développer la monétique
redynamiser les opérations de sa clientèle institutionnelle
équiper les autres agences à l’intérieur du pays.
I.2.2 : Missions
La BTCI contribue au développement économique du TOGO dans la mesure où
elle participe à la création de richesses. Etant un organisme financier, elle
finance les particuliers, PME/PMI, les grandes entreprises et institutionnels,
grâce aux crédits qu’elle accorde à ceux-ci. Eu égard au nombre de personnes
embauchées, on peut dire qu’elle contribue au développement économique du
TOGO. Elle contribue également au bien-être social de ses employés.
le sens de la responsabilité ;
l’intégrité ;
8
une culture orientée vers la satisfaction du client ;
la maîtrise des risques ;
le professionnalisme.
I.2.4 : Objectif
La BTCI est une entreprise financière offrant par l’engagement de ses équipes,
des produits bancaires compétitifs et innovants aux entreprises et aux
particuliers.
Son objectif est non seulement d’être la banque leader de la place opérant aux
standards internationaux mais aussi d’accompagner ses clients dans le
développement de leurs activités et ce faisant, de mieux participer au
développement économique et social de notre pays.
Le Conseil d’Administration
C’est l’organe compétent de la banque pour déterminer les choix stratégiques. Il
définit les objectifs de la banque et l’orientation qui doit être donnée à la
Direction Générale. Il est composé de quatre administrateurs. De manière
générale, le Conseil d'Administration a pour vocation de gérer les grandes
orientations de l'organisation, notamment toute question nécessaire au bon
9
fonctionnement de l'entreprise. Il procède à la convocation de l'assemblée des
actionnaires.
La Direction Générale
La Direction Générale coordonne toutes les activités de la banque et a pour
tâche de faire appliquer la politique définie par le Conseil d’Administration en
donnant toutes les instructions nécessaires aux Directions Centrales. A part ses
principaux organes, la banque compte les Directions subdivisées en
Départements selon l’organigramme en annexe n° 1 et comme ci-après :
Direction de l’Administration et des Ressources Humaines
Cette Direction est composée de trois départements : le département ressources
humaines, le département administration générale, le département marketing et
communication.
Elle a pour mission de gérer les ressources humaines et les moyens humains mis
à la disposition de la banque ainsi que de la communication des plans et
stratégies de la concurrence, et s'occupe aussi du suivi de l'évolution de l'activité
commerciale de la banque.
Direction Clientèle Grandes Entreprises, secteur Public et
Institutionnels
La Direction Clientèle Grandes Entreprises, secteur Public et Institutionnels
coordonne les activités de la clientèle Grandes Entreprises, secteur public et
institutionnels composé des chargés d'affaires Grandes Entreprises et les
Chargés d'affaires secteur public et institutionnels.
Direction Clientèle PME/PMI et Particuliers
La Direction Clientèle PME/PMI et Particuliers est composée d'un département
à savoir le département clientèle PME/PMI et des particuliers qui se subdivise
en deux cessions : les chargés d'affaires PME/PMI et les conseillers clientèle des
particuliers. Elle s'occupe de l’animation commerciale, de l'identification
régulière des clients existants ou potentiels de la banque.
10
Direction du Réseau d’Agences
Cette direction s'occupe de la gestion de toutes les agences réparties sur le
territoire national.
11
I.5 : Activités (Biens et services proposés par la BTCI)
La BTCI est à la fois une banque commerciale, une banque de dépôt et une
banque industrielle. Pour ce faire, elle procède à toutes les opérations de banque.
12
les cautions.
Présentation des services
Outre les produits traditionnels, la BTCI s’est dotée de moyens de paiement très
pratiques tels que :
La concurrence
13
D’où une concurrence relativement rude qui se joue à la fois sur la collecte
ressources, l’octroi de crédits et les services bancaires. Elles ont pour noms :
14
DEUXIEME CHAPITRE
Dans ce chapitre, nous allons décrire brièvement les activités de notre stage au
sein du Service Patrimoine, puis préciser la problématique avant de procéder aux
définitions des concepts clés afférents à notre sujet.
15
II.1 : DEROULEMENT DU STAGE
b- Mission du service
16
de services des fournisseurs qu’elle étudie ; ensuite elle procède au choix du
fournisseur. Après le choix fournisseur, l’Administration Générale entame la
procédure d’acquisition du bien. Une fois le bien acquis, le fournisseur établit
une facture à la direction. Le département Administration Générale transmet
donc les factures au Service des Frais Généraux pour règlement. C’est ensuite
que la facture est adressée au Service Patrimoine pour immobilisation.
L’immobilisation consiste d’abord en l’étiquetage c’est-à-dire à définir le code
d’immobilisation, ensuite à l’attribution d’un numéro « Immo » dans la base de
données « GESTION IMMO ».
Les tâches que nous avons effectuées sont diverses. Elles vont de l’inventaire
physique des immobilisations à la mise à jour du fichier des immobilisations.
Nous avons débuté notre stage par une séance de formation sur l’inventaire. La
formation consistait à nous montrer comment se fera l’inventaire physique sur le
terrain. Lors de la formation il nous a été remis tous les éléments nécessaires
pour la réalisation des travaux. Ces éléments sont :
le plan des locaux pour éviter les erreurs et les pertes de temps. (un
exemplaire du plan des locaux est indiqué en annexe 2)
17
la fiche de prise d’inventaire qui comprend notamment : l’agence, le lieu
(localisation ou emplacement de l’immobilisation), la nature de
l’immobilisation, la date d’acquisition.
les matériels devant servir dans le cadre de l’inventaire. Il s’agit
principalement : des appareils d’étiquetage, des bandes d’impression des
codes ou références, des tickets d’inventaire, des ciseaux, des scotchs etc.
Après la formation s’en est suivi une phase de simulation dans le bureau du
Directeur Administratif et Financier.
Après cette phase nous sommes passés à l’inventaire proprement dit dans tous
les bureaux et locaux du siège et dans les différentes agences. Pour une
meilleure organisation nous avons formé deux équipes de trois personnes
chacune. Chaque bureau ou local dispose de sa propre fiche inventaire. Sur le
terrain il existe déjà des biens étiquetés lors du précédent inventaire. Nous
procédons ainsi au pointage avec la fiche d’inventaire qui se fait comme suit :
si le bien existe, nous marquons O pour signifier « OUI le bien existe » ;
au cas contraire si le bien n’existe pas, nous indiquons N pour signifier
« NON le bien n’existe pas » ;
si le bien est dans un bon état, nous indiquons B pour signifier qu’il est
dans un bon état ; à l’inverse si le bien est dans un mauvais état, nous
indiquons M pour le signifier ;
également lorsque le bien existe à son emplacement d’origine (son lieu
inscrit comme inscrit sur la fiche d’inventaire), nous marquons O pour le
signifier ;
si le bien n’existe pas à son emplacement d’origine, nous précisons N
pour le signifier.
(L’annexe 3 présente un exemplaire de fiche d’inventaire pour montrer
clairement ce qui est décrit ci-dessus).
Il se peut en outre qu’il y ait des biens non retrouvés sur les fiches d’inventaires.
Il s’agit en ces cas soit de nouvelles acquisitions, soit de biens sans étiquettes.
18
Dans ce cas les biens sont répertoriés sur une autre fiche comprenant l’agence, le
lieu, la nature du bien. Ensuite nous recherchons leur année d’acquisition dans la
base des données comptables et pièces comptables. Une fois l’année retrouvée
les biens qui ne disposent pas code sont alors immatriculés et étiquetés.
19
Cependant lors de notre apprentissage, nous avons constaté quelques
dysfonctionnements notamment :
II.2.1 : Problématique
La problématique de nos travaux de recherche est née de notre constat sur le
terrain. En effet, nous avons eu à faire un certain nombre de constats concernant
le Service Patrimoine. Nous avons constaté durant notre stage que le
département Administration Générale attribue parfois du matériel ou du mobilier
à des services sans en aviser le Service Patrimoine afin que celui-ci prenne des
mesures adéquates. Quelques fois, au cours des inventaires, l’on remarque aussi
une différence entre les codes d’immobilisations de la base de données et ceux
inscrits sur le matériel (mobilier). A cela s’ajoute aussi l’utilisation de biens
défectueux dans certains bureaux et guichets. De tels dysfonctionnements
pourraient entrainer des conséquences négatives, pour la banque notamment :
20
conséquences d’un mauvais fichier des immobilisations : un déséquilibre
dans le bilan.
Il nous a donc paru important de nous interroger sur les causes de ces
insuffisances et la manière dont sont gérées les immobilisations à la BTCI.
Quelle est la part de responsabilité des agents et services en charge de la gestion
des immobilisations corporelles à la BTCI ? Lesquels d’entre eux ont failli à
leurs devoirs ? Comment fiabiliser l’état des immobilisations corporelles de la
BTCI ?
21
Selon le Plan Comptable Bancaire on distingue les immobilisations corporelles
d’exploitation (classe 4421) et les immobilisations corporelles hors exploitation
(classe 4521).
Les terrains
Les constructions
22
Sont concernés par cette rubrique les bâtiments, installations et aménagements.
23
Les constructions sur sol d’autrui
Comme son nom l’indique, cette rubrique doit être utilisée pour les
constructions érigées sur des sols dont l’institution n’est pas propriétaire.
Il s’agit des véhicules dont l’institution est propriétaire. Il peut s’agir des
véhicules utilitaires ou des véhicules particuliers ou des véhicules destinés au
transport de marchandises ou au transport des voyageurs.
Ce sont des matériels dont la finalité est de faciliter les travaux administratifs à
savoir : ordinateurs, photocopieurs, imprimantes, fax, matériels audiovisuels et
sonores.
Le mobilier
b- L’inventaire physique
C’est une procédure obligatoire qui permet de recenser et d’évaluer la valeur des
éléments faisant partie du patrimoine de l’entreprise, soit ses actifs et passifs et
en particulier le stock. Les immobilisations et la caisse servant à la finalisation
des documents de synthèse de base donnant une image réelle de l’entreprise. Et
pour bien tenir la comptabilité on effectue un rapprochement après l’inventaire.
24
c- Le rapprochement comptable
d- L’amortissement
25
e- La cession
g- Le budget
26
4e Phase : le comité budgétaire va se réunir pour une phase de
négociation et coordination. Le comité est constitué du directeur général,
du contrôleur de gestion et des directions opérationnelles.
5e phase : la Direction Générale décide de l’objectif de l’entreprise pour
l’exercice. Ce ne sont plus la simulation.
6e phase : chaque responsable opérationnel définit le programme de son
unité. C’est la phase de budgétisation des différentes unités.
7e Phase : la synthèse des programmes par le contrôleur de gestion pour
les différentes unités pour déterminer le résultat prévisionnel de
l’entreprise.
8e Phase : réunion du comité budgétaire pour arbitrer, négocier et
coordonner des points de vue.
9e Phase : la nouvelle réunion budgétaire va réunir les responsables
opérationnels qui vont procéder à la révision du budget ou du programme
en tenant compte des décisions de la phase précédente.
10e Phase : le contrôle de gestion fait l’analyse de ces nouveaux
programmes pour déterminer un nouveau résultat prévisionnel. Si ce
résultat est en conformité avec les souhaits exprimés au comité
budgétaire, le budget est adopté par le comité budgétaire et le contrôleur
de gestion se chargera de la rédaction du rapport de présentation du
budget qui doit être soumis au Conseil d’Administration pour vote. Si par
contre, le résultat s’écarte encore de l’objectif de l’entreprise, le cycle
Comité de gestion - Comité budgétaire - Directeurs opérationnels sera
repris jusqu’à ce que la Direction Générale accepte le budget qui sera
ensuite transmis au Conseil d’Administration de la banque pour
approbation.
27
II.2.3 : Méthodologie de recherche
Dans cette section, nous allons indiquer la démarche suivie pour la collecte et
l’analyse des données nécessaires à la réalisation de cette l’étude.
b- L’analyse documentaire
c- L’interview
Cet outil a été très déterminant dans cette étude pour une bonne qualité des
informations spécifiques recherchées ou détenues par les personnes ressources.
Les entretiens ont été réalisés avec les responsables du Service Patrimoine et de
l’Administration Générale, la Comptabilité, le Contrôle de Gestion, les
différents occupants des bureaux.
28
e- La méthode d’analyse
Notre étude est purement qualitative car elle se base sur des entretiens et des
observations. Ce paragraphe porte sur la méthode et les outils d’analyse utilisés
pour ce mémoire.
f- L’outil d’analyse
Les données ainsi collectées sont analysées en vue d’une synthèse générale de
l’étude. Nos informations sont pour la plupart recueillies lors de nos entretiens
avec les différents agents du Service Patrimoine, la Comptabilité, le Contrôle de
gestion et les caissiers et les différents occupants des bureaux.
29
TROISIEME CHAPITRE
Dans ce troisième chapitre, nous allons d’abord faire un état des lieux des
pratiques sur lesquelles nous nous sommes inspirés dans le cadre de cette étude ;
ensuite nous ferons une analyse critique de l’existant et enfin nous formulerons
des suggestions à l’endroit des responsables de la BTCI.
30
III.1 : Etat des lieux des pratiques
Les acteurs
Les acteurs qui entrent dans la procédure d’engagement de dépense sont : le
service demandeur, le chef et directeur département du service demandeur, le
Contrôle de Gestion, l’Administration Générale, la Direction Générale ou
l’Administration Provisoire, la Direction Administrative et Financière, le
Service Administratif, le Service Informatique, le Service Technique, les Frais
Généraux et Tarification, le Service Patrimoine et le Service Comptabilité.
b) Procédure de commande
32
Il signe et fait signer le bon de commande successivement par DFAG, DAF,
DG/AP qu’il remet ensuite au fournisseur. Puis il classe le double du bon de
commande à la facture pro-forma et la DAD pour le suivi et le contrôle de la
livraison.
33
régularité de la facture avec la demande d’autorisation de dépense, le bon de
commande et la copie du bon de livraison. Il appose ensuite le cachet de
réception sur la facture et un visa puis requiert le bon à payer du chef de
département finance et administration générale en vue de la saisie du règlement.
Le chef Service Frais Généraux et Tarification doit faire une copie de la liasse et
transmettre les originaux au responsable Service Patrimoine pour une seconde
comptabilisation dans le logiciel de gestion des immobilisations. Le calcul et la
gestion des amortissements sont traités automatiquement par le système.
34
f) Procédure de validation de la saisie
La validation consiste à vérifier rigoureusement la conformité des imputations
comptables et du montant de la facture avec la saisie. Le responsable Service
Comptabilité visualise les écritures à valider avec le brouillard de saisie. Il
valide ainsi les opérations avec le code transaction prévu à cet effet, édite le
mouchard de validation. Il retransmet le brouillard de saisie et le brouillard de
validation au Service Patrimoine pour archivage.
35
Pour une cession qui se traduit par un acte de vente à tiers, il est établi un
rapport de vente puis adressé un memo à la Direction Générale en indiquant la
date d’acquisition, la valeur d’acquisition du bien, si le bien est totalement
amorti et la raison de la cession. Ensuite la Direction Générale autorise et valide
la cession.
i) Procédure de transfert et suivi des immobilisations
Le transfert des immobilisations s’effectue soit d’une agence à une autre ou d’un
bureau à un autre bureau.
Tout le processus que nous venons de décrire peut être résumé selon le schéma
ci-après.
36
Schéma du processus d’acquisition d’immobilisations à la BTCI.
(6)
(1) Expression des Comptabilisation (7) Validation de
besoins et règlement de la saisie
l'immobilisation
Source : Nous-mêmes.
A cela nous avons aussi constaté la mise en service des biens par
l’Administration Générale sans tenir informé le Service Patrimoine, cette
situation cause un problème lors des inventaires physiques et de la mise à jour
du fichier des immobilisations. En effet une fois qu’un bien est mis en service,
ce bien doit être immobilisé et immatriculé. Au cas où cela n’a pas été fait, lors
des inventaires physiques on se retrouve pas avec ce bien. Il est en effet difficile
de savoir s’il s’agit d’un nouveau bien mis en service ou un bien existant depuis
mais ayant perdu son immatriculation ; ce qui rend difficile la mise à jour du
fichier des immobilisations. Selon la procédure, lorsque le bien a été réceptionné
et a été vérifié, le Chef Administration Générale doit transmettre une copie du
bon de livraison au chef Service Patrimoine. Ceci permet à celui-ci de savoir
qu’il y a une nouvelle acquisition. Ensuite à la réception de la facture définitive,
le service Frais Généraux et Tarification doit transmettre des pièces comptables
au responsable Service Patrimoine pour une seconde comptabilisation. Tout ceci
lui permet de savoir qu’il y a une nouvelle acquisition et donc d’enregistrer ce
bien dans la base des données des immobilisations, de lui attribuer un code et de
38
mettre à jour le fichier des immobilisations pour une bonne gestion.
Malheureusement, nous remarquons que cette étape n’est pas respectée car c’est
lors des inventaires physiques des immobilisations que le Service Patrimoine
découvre parfois que de nouveaux matériels ont été achetés et mis en service.
Pour finir nous pouvons ajouter le manque du matériel en stock surtout les
mobiliers de bureau et les matériels informatiques. Une provision suffisante
permettrait conformément aux prévisions budgétaires un remplacement rapide
des biens défectueux pour gagner en temps sans passer par le long processus
d’acquisition d’un bien.
39
A la suite de notre analyse, nous constatons que la plupart des agents néglige la
procédure. Ces anomalies peuvent s’expliquer par la non mise à disposition des
manuels de procédure auprès des agents, le manque de formation et de
recyclage. Face à ces anomalies, différentes mesures correctives ont été
proposées telles que : la révision trimestrielle des immobilisations, la
sensibilisation des différents acteurs au respect des procédures en vigueur, la
constitution d’une provision suffisante ou un stock de rechange pour les
immobilisations de grande importance.
III.3 : Suggestions
Pour pallier ces dysfonctionnements liés à la gestion des immobilisations, nous
suggérons aux responsables de la BTCI notamment à la Direction Financière
de procéder à :
40
cas de panne ou de non fonctionnement il n’y a plus besoin de déclencher
un processus d’acquisition d’immobilisation souvent long.
41
CONCLUSION GENERALE
42
La fluidité de la gestion des biens d’exploitation peut impacter significativement
sur le résultat de l’exercice d’une entité et la gestion des immobilisations
corporelles apparait comme un élément clé et essentiel au sein d’une entité. Elle
respecte la logique de procédures telles que celle de l’acquisition, de la
codification, de l’inventaire, de l’amortissement et de la sortie du patrimoine
(mise au rebut, cession ou destruction). En effet, une bonne gestion
d’immobilisations corporelles allège la tâche au gestionnaire et lui facilite
également la prise de décisions.
Guidé par ce principe, nous avons analysé la gestion et le suivi des
immobilisations corporelles de la Banque Togolaise pour le Commerce et
l’Industrie.
43
loin d’être exhaustive. Ainsi, comme le mécanisme de gestion des
immobilisations au sein d’une institution est vaste et complexe, nous ne pouvons
pas affirmer avoir cerné tous les aspects de la gestion des immobilisations à la
BTCI.
44
BIBLIOGRAPHIE
LES OUVRAGES
LES MEMOIRES
LES DOCUMENTS
LES SITES
45
LISTE DES ANNEXES
1. Organigramme de la BTCI
2. Exemplaire du plan des locaux de BTCI – Siège
3. Fiche d’inventaire des immobilisations à la BTCI
4. Les différentes questions posées lors de l’interview et les réponses
obtenues et les auteurs des réponses.
A
ANNEXE - N° 1 ORGANIGRAMME DE LA BTCI
B
ANNEXE N°2 - EXEMPLAIRE DE PLAN DES LOCAUX
LOCALISATION
Agences Lieu BUREAU
CODE CODE
CODE NOM BUREAU
NIVEAU NIVEAU BUREAU
SS SOUS SOL 00; 01; 02;
R0 REZ DE CHAUSSE 00; 01; 02;
RZ ZONE 00; 01; 02;
E1 1ER ETAGE 00; 01; 02;
E2 2E ETAGE 00; 01; 02;
E3 3e ETAGE 00; 01; 02;
E4 4e ETAGE 00; 01; 02;
E5 5e ETAGE 00; 01; 02;
E6 6e ETAGE 00; 01; 02;
E7 7e ETAGE 00; 01; 02;
E8 8e ETAGE 00; 01; 02;
E9 9e ETAGE 00; 01; 02;
Agence
30 E10 10e ETAGE 1; 2; 3; 4;
Principale
E11 11e ETAGE 1; 2; 3; 4;
E12 12e ETAGE M, N
BA BATIMENT ANNEXE 00; 01; 02;
EJ JARDIN 00
IE IMMEUBLE EXTERIEUR 00
EP PARKING 00
R0 GAB MAROX GM
R0 GAB SARAKAWA GS
R0 GAB AEROPORT GA
R0 GAB WITTI GU
GAB CAFE
R0 INFORMATIQUE GC
C
ANNXE 3 - FICHE D'INVENTAIRE DES IMMOBILISATIONS
D
ANNEXE 4 - LES DIFFERENTES QUESTIONS POSEES LORS DE
L’INTERVIEW ET LES REPONSES OBTENUES ET LES AUTEURS
DES REPONSES.
Respectez- vous la
Les occupants procédure en faisant Non, pas tout le temps. Des fois on
des bureaux et une demande adressée à respecte la procédure normale et des fois
guichets votre supérieur on fait juste des demandes verbales.
hiérarchique?
E
TABLE DES MATIERES
DEDICACE .............................................................................................................................................. i
REMERCIEMENTS ............................................................................................................................... ii
SOMMAIRE .......................................................................................................................................... iii
SIGNIFICATION DES ABREVIATIONS ET DES SIGLES .………………………………....…......iv
INTRODUCTION GENERALE ............................................................................................................. 1
CHAPITRE PREMIER : PRESENTATION DE LA BANQUE TOGOLAISE POUR LE
COMMERCE ET L’INDUSTRIE (BTCI) .............................................................................................. 4
I.1 : Historique de la BTCI ...................................................................................................................... 5
I.2 : Vision, Mission, Valeur de la BTCI ................................................................................................ 7
I.2.1 : Vision ............................................................................................................................................ 7
I.2.2 : Missions ........................................................................................................................................ 8
I.2.3: Les valeurs de la BTCI .................................................................................................................. 8
I.2.4: Objectif .......................................................................................................................................... 9
I.3 : Situation géographique .................................................................................................................... 9
I.4 : Structure organisationnelle .............................................................................................................. 9
I.5 : Activités (Biens et services proposés par la BTCI) ....................................................................... 12
I.6 : Environnement de la BTCI ............................................................................................................ 13
DEUXIEME CHAPITRE : DEROULEMENT DU STAGE ET CADRE CONCEPTUEL ................. 15
II.1 : Déroulement du stage ................................................................................................................... 16
II.1.1 : Présentation du cadre restreint du stage ..................................................................................... 16
a) Cadre physique ....................................................................................................................... 196
b) Mission du service .................................................................................................................. 196
II.1.2 : Description des tâches effectuées ........................................................................................... 197
II.1.3 : Bilan du stage : les apports du stage .......................................................................................... 19
II.2 : Cadre conceptuel .......................................................................................................................... 20
II.2.1 : Problématique ............................................................................................................................ 20
II.2.2 : Exposé des concepts .................................................................................................................. 21
a) Présentation générale des immobilisations corporelles ............................................................ 22
b) L’inventaire physique ............................................................................................................... 23
c) Le rapprochement comptable ................................................................................................... 24
d) L’armortissement ..................................................................................................................... 24
e) La cession ................................................................................................................................. 25
f) L’acquisition d’un bien mobiler ............................................................................................... 25
g) Le budget .................................................................................................................................. 25
F
II.2.3 : Méthodologie de recherche...................................................................................................... 287
a) Les techniques de collecte de données ..................................................................................... 27
b) L’analyse documentaire ........................................................................................................... 27
c) L’interview ............................................................................................................................... 27
d) L’analyse des données .............................................................................................................. 27
e) La méthode d’analyse ............................................................................................................... 28
f) L’outil d’analyse ...................................................................................................................... 28
TROISIEME CHAPITRE : ETAT DES LIEUX DES PRATIQUES, ANALYSE CRITIQUE ET
APPROCHES DE SOLUTIONS .......................................................................................................... 30
III.1 : Etat des lieux des pratiques ......................................................................................................... 30
III.1.1 :Gestion des immobilisations corporelles à la BTCI .................................................................. 30
a) Procédure d’engagement de dépenses ...................................................................................... 30
b) Procédure de commandes ......................................................................................................... 31
c) Procédure de réception du bien ................................................................................................ 32
d) Procédure de réception de la facture définitive ........................................................................ 32
e) Procédure de comptabilisation et de règlement de l’immobilisation ........................................ 33
f) Procédure de validation de la saisie .......................................................................................... 34
g) Procédure d’archivage des documents...................................................................................... 34
h) Procédure de sortie d’immobilisation ....................................................................................... 34
i) Procédure de transfert et suivi des immobilisations ................................................................. 35
III.2 : Analyse critique......................................................................................................................... 376
III.3 : Suggestions.................................................................................................................................. 40
CONCLUSION GENERALE ...............................................................................................................................41
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................................................44