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MARAVAL- ORAN
THEME:
Analyse comptable et financière
Cas : l’entreprise BATENCO OUEST
Mme YOUSSFI
Promo 2017/2020
Le présent travail n’est pas seulement le fruit de mes propres efforts,
mais aussi les efforts de bien de personnes à qui j’exprime mes vifs
remerciements
OUEST
Tous les mots ne sauraient exprimer la gratitude, l’amour, le respect, la
reconnaissance, c’est tous simplement que : Je dédie cette mémoire de fin
d’étude à :
Par la suite Je dédie cet humble travail avec grand amour, sincérité et fierté :
AC : Actif Circulant.
CA : Chiffre d’Affaires.
CD : Coût de la Dette.
CP : Capitaux Propres.
D : Dettes.
FR : Fonds de Roulement.
MC : Marge Commerciale.
R : Ratio.
RC : Rentabilité Commerciale.
RF : Rentabilité Financière.
RF : Résultat Financier.
RN : Résultat Net.
TR : Trésorerie.
VA : Valeur Ajoutée.
VD : Valeurs Disponibles.
VE : Valeurs d’exploitation.
VI : Valeurs Immobilisées.
VR : Valeurs Réalisables.
Sommaire
Remerciement
Dédicace
Introduction Général……………………………………………………..……………….…1
Chapitre 1 : Analyse comptable
Introduction …………………………………………………………………………………..2
1-Historique de la comptabilité……………………………………….………………………3
2-Définition de la comptabilité………………………………….……………………………3
8-Principe de non-compensation…………………………………….………………………16
2-1L’actif ……………………………………………………………………………......…..22
Conclusion……………………………………………………………………….………….32
Chapitre 02 : L’analyse financière
Introduction…………………………………………………………..……………………..33
5. L’équilibre financie…………………………………………………………………………43
3- Capacité d’autofinancement…………………………………………….………………….56
1- Définition du ratio…………………………………………………….………………...….57
Conclusion………………………………..…………………………………………….……60
Chapitre 03 : Cas pratique
Section 1 : Présentation de l’entreprise
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Chapitre 01 : L’analyse Comptable
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité
Introduction :
La comptabilité est un système d’organisation de l’information financière permettre de saisir,
classer, évaluer, enregistrer des donnés de base chiffrée et présentée des états reflétant une
image fidèle de patrimoine de la situation financière et du résultat de l’entité à la date de
clôture.
La comptabilité aussi est un moyen de preuve admise en justice grâce à ses deux volets, le
bilan ainsi que le compte de résultat. Ces deux éléments représentent les piliers incontestables
dans l’analyse comptable.
Dans ce chapitre est dévoué à répondre sur l’importance et la structure de ces deux éléments.
Ce qui importe d’abord de définir l’entreprise ensuite la comptabilité et préciser sa nature, ses
Différents acteurs, et consacrée aussi aux principes comptable.
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Chapitre 1 : Analyse Comptabilité
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Chapitre 1 : Analyse Comptabilité
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Chapitre 1 : Analyse Comptabilité
Le code de commerce algérien impose à toute personne physique ou morale ayant la qualité
de commerçant l'enregistrement comptable chronologique des mouvements affectant le
patrimoine de son entreprise, le contrôle par inventa ire, une fois tous les douze mois, de
l'existence et de la valeur des
éléments dudit patrimoine et enfin l'établissement de documents synthèses composés d'un
bilan, un compte de résultat et une annexe.
Par ailleurs le code précis que toute comptabilité régulièrement tenue peut être admise en
justice pour faire preuve entre commerçants pour faits de commerce. Fn revanche, si elle a été
irrégulièrement tenue, elle ne peut être invoquée par son auteur à son profit.
4-2 Permettre de contrôle:
Une des finalités de la comptabilité qui prédomine est de rendre compte et de faire rendre des
comptes. Comme instrument de mesure de la richesse crée par l'entreprise, la comptabilité
fournit les bases nécessaires à la détermination de divers droits pécuniaires tels que les
dividendes des actionnaires, la participation financière des salariés et les impôts exigés par
l'Etat, mais elle apport également des éléments quantitatifs permettant de vérifier le respect
des contrats explicites
4-3 Le contrôle du partage des richesses:
La comptabilité procure des informations permettant aux actionnaires de contrôler les
dirigeants de l'entreprise. A travers les états financiers, ils peuvent ainsi apprécier l'incidence
des décisions d'investissement et de financement prises par les dirigeants sur la situation
financière et le résultat distribuable de l'entreprise et vérifier qu'elles n'ont pas été contraires à
leur intérêt.
Elle organise également le droit d'information et de consultation des actionnaires en prévoyant
que tout actionnaire a le droit d'obtenir communication : de l'inventaire, des comptes annuels.
4-4 Le contrôle de l'assiette de l'impôt:
Les données comptables sont utilisées pour établir l'assiette de multiples impôts directs et
indirects.
L'ensemble de la fiscalité des entreprises s'appuie sur la comptabilité dans la mesure où le
résultat imposable suppose dans un premier temps la détermination du résultat comptable.
Ensuite ce dernier est rectifié de façon extra-comptable afin de tenir compte des divergences
entre les règles comptables et les règles fiscales.
De même la comptabilité fournit les données : le chiffre d'affaires et les achats de bien et
services.
Depuis l'introduction des impôts sur le revenu, la comptabilité est un moyen puissant de
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Chapitre 1 : Analyse Comptabilité
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Chapitre 1 : Analyse Comptabilité
La mobilisation des informations comptables par les statisticiens à des fins d'analyse macro
et micro- économique porte principalement sur la mesure de la production des biens et
services et de ses emplois (consommation intermédiaire, investissement, exportation). La
mesure du revenu dégagé par la production et de sa répartition entre les facteurs de
production (capital et travail), la mesure de l'accumulation du capital et de ses modes de
financement, la mesure de l'accumulation du capital et de ses modes de financement, la
description des patrimoines et l'évolution de leur structure.
4.9-Apporter la confiance et favoriser le dialogue social:
L'usage des chiffres est devenu un rite dominant dans les sociétés modernes. Investis d'un
pouvoir de légitimation et associés au critère de vérité comme l'indiquent les expressions
courantes << la vérité des chiffres * et << les chiffres parlent d'eux-mêmes *, ils remplissent
une fonction symbolique qui n'est pas toujours perçue par les acteurs par les acteurs eux-
mêmes. Sources d'information chiffrée des participants à la vie des affaires, la comptabilité
remplit de façon implicite une fonction sociale qui consiste à leur apporter dans les relations
d'échange la confiance nécessaire à toute transaction. Cet apport de confiance sécrété par la
comptabilité tient à la croyance en la véracité des représentations du réel qu'elle fournit. La
comptabilité dépasse alors sa simple fonction d'information. L'importance du secteur public et
parapublic accroît ce besoin : << la société a le droit de demander compte-rendu à tout agent
public de son administration .
5-Les acteurs de la comptabilité:
Source d'information financière des tiers, la comptabilité est dans la plupart des pays une
obligation légale, pour être compréhensible par des personnes extérieurs à l'entreprise et
comparable d'une entreprise à une autre, elle doit respecter certaines règles ou normes tant en
ce qui concerne la tenue des comptes que la présentation des documents de synthèse.
Entre la phase amont de détermination de ces règles et la phase aval d'utilisation des états
financiers, le processus de production et de communication de l'information comptable fait
intervenir de nombreux acteurs que l'on peut regrouper en quatre catégories : les
normalisateurs, les producteurs, les auditeurs et les utilisateurs.
5.1-Les normalisateurs:
Dans la plupart des pays, les comptabilités des entreprises sont aujourd'hui normalisées, ce qui
signifie qu'elles s'appuient sur une terminologie et des règles communes, et produisent des
documents de synthèse dont le contenu et la présentation sont identiques d'une entreprise à
l'autre. L'initiative d'une telle normalisation, qu'expliquent diverses raisons, revient tantôt aux
Etats ou à des instances publiques ou privées internationales, tantôt à la profession comptable
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Chapitre 1 : Analyse Comptabilité
elle-même'.
C'est au XXe siècle que la réglementation et la normalisation s'intensifient. Il ne fait pas de
doute qu'on doit ce phénomène à la volonté des Etats d'avoir des informations homogènes sur
l'activité des entreprises de façon éventuellement à exercer sur elles un contrôle économique
et fiscal. Il est beaucoup plus facile, par exemple, pour les comptables nationaux d'élaborer
leurs synthèses macro- économiques s'ils disposent de documents élémentaires harmonisés.
Mais la normalisation présente également de l'utilité pour les autres utilisateurs externes de la
comptabilité dans la mesure ou elle garantit le respect d'un certain nombre de règles, ne serait-
ce que de vocabulaire (pour que la comptabilité soit un langage commun), et où elle facilite
les comparaisons dans le temps (normalisation temporelle) et d'une entreprise à l'autre
(normalisation spatiale).
Enfin, les travaux de normalisation sont l'occasion de réflexions qui stimulent et
enrichissement tant la pratique que la pensée comptable, et ils contribuent donc au
perfectionnement de la comptabilité.
La plupart des pays, selon évidemment des modalités adaptées à leur niveau de
développement et à leur système socio-économique, normalisent la comptabilité de leurs
entreprises, que celles-ci soient publiques ou privées. De façon théorique et sommaire, les
systèmes de normalisation sont classés en deux grandes catégories selon qu'ils sont ou non
contrôlés par l'Etat. Ainsi, dans de nombreux pays en voie de développement, la normalisation
comptable est une prérogative de l'Etat ; à l'opposé, aux Etats-Unis, elle relève d'un organise
de droit privé, le financial accounting standards board (FASB).
Il existe également des expériences de normalisation dites régionales impliquant plusieurs
pays ; plus précisément, des expériences d'harmonisation car il s'agit moins d'imposer des
normes communes aux Etats que de les inviter à rapprocher les leurs.
En Afrique, en 1970, les pays de l'OCAM se sont donné un plan comptable commun pour
leurs entreprises industrielles et commerciales. Tombé en désuétude, le plan OCAM a été
remplacé par le SYSCOA3 dans les huit Etats appartenant à l’UEMOA. Achevé en 1997, le
SYSCOA est appliqué depuis 1998 dans les Etats de l'UEMOA.
En Europe, la Commission des Communautés Economiques Européenne, dans le contexte de
la coordination du droit des sociétés, a élaboré des directives visant à une harmonisation des
documents financiers publiés par les entreprises industrielles et commerciales, les Etats
membres durent adapter leur réglementation interne à ces directives.
D'autres organisations internationales, telles l'Organisation de Coopération et de
Développement Economique (OCDE) et l'Organisation des Nations Unies (ONU) et, surtout,
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Chapitre 1 : Analyse Comptabilité
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Chapitre 1 : Analyse Comptabilité
5.4-Les utilisateurs:
Les utilisateurs de l'information comptable constituent un groupe variable historiquement et
géographiquement, dont la composition reflète les caractéristiques socio-économiques d'un
pays. Les principaux utilisateurs de l'information comptable sont, en général, les dirigeants,
les actionnaires (investisseurs), les créanciers, les pouvoir publics (administration fiscale,
institut de statistique nationale, les institutions de la bourse, etc.), les salariés et le public en
général (association de consommateurs et écologiques).
Alors qu'au XIXe siècle, les seuls utilisateurs de soins de ces utilisateursl'information
comptable étaient les dirigeants de l'entreprise et les actionnaires 2. Mais les besont différents.
5.5-Les dirigeants:
Ils sont responsables de la politique comptable, de l'élaboration des états financiers et
ils s'appuient sur le rôle de l'information pour la gestion interne. Pour l'usage interne, les
dirigeants peuvent établir des documents qui ne respectent pas forcément les prescriptions
réglementaires concernant l'évaluation et la présentation des états financiers et qui servent de
base d'interprétation et de jugement aux dirigeant
5.6-Les actionnaires (les investisseurs):
Les apporteurs des capitaux en général délèguent la gestion aux dirigeants et ils ont le droit de
consulter les documents comptables. L'attention des apporteurs de capitaux aux performances
de l'entreprise doit être satisfaite par une information qui leur permettra de porter un jugement
sur l'allocation des ressources, leur rentabilité et d'apprécier l'efficacité des activités effectuées
par les dirigeants. L'information comptable doit les aider à décider quand il convient d'acheter,
de conserver ou de vendre leurs actions.
5.7-Les salariés:
L'information comptable présente un intérêt pour les salariés tant au niveau de l'appréciation
prospective de la situation économique et financière de l'entreprise, de la stabilité et de la
rentabilité de leurs employeurs qu'au niveau des aspects relatifs aux rémunérations, à
l'emploi et aux avantages en matière de retraite.
5.8-Les tiers:
Pour porter un jugement sur la situation de l'entreprise, divers intéressés suivent, chacun sous
un angle différent, l'information donnée par les comptes d'une entreprise, les banques ont
besoin d'accéder aux états financiers pour apprécier la solvabilité de l'entreprise avant la
décision d'octroi des prêts ou de maintien d'un concours financier, les fournisseurs aussi sont
intéressés par la solvabilité de l'entreprise.
5-BERNARD COLASSE, Comptabilité générale, Economica, Paris, 5ème édition, 1996, p.19.
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Chapitre 1 : Analyse Comptabilité
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Chapitre 1 : Analyse Comptabilité
rapport à la comptabilité nationale, puisqu'il a été inventé au Moyen Âge et se trouve présenté
dans l'ouvrage de Pacioli (1494).
Cependant, c'est un principe dont la genèse empirique reste complexe pour les historiens ; des
explications de la partie double, sont historiquement très nombreuses, mais à l'aube du XXI e
siècle.
Deux interprétations ou rationalisations principales subsistent concurremment, celle par les
flux et celle par le patrimoine, qui correspondent à deux conceptions du rôle de la
comptabilité générale des Entreprises (technique auxiliaire de l'économie, instrument d'aide à
la décision), ou algèbre du droit (outil de contrôle), aussi, à deux conceptions de l'entreprise
(agent économique ou entité juridique).
2-L'explication par les flux:
Cette explication, très influencée par l'émergence de la comptabilité nationale et le
développement de l'analyse financière, repose sur l'idée que la comptabilité des entreprises a
pour rôle fondamental de mémoriser des flux économiques nés d'opérations d'échange. Et le
principe de la partie double, conçu par référence à la relation d'échange, procéderait d'une
classification duale systématique de ces flux.
Une relation d'échange entre l'entreprise et un autre agent, un achat de marchandises au
comptant par exemple, donne en effet toujours naissance à deux flux en sens contraire et de
même intensité.
Le principe de la partie double serait justement cet artifice intellectuel qui consiste en
définitive à noter l'arrivé (emploi) et l'origine (ressource) d'un flux fictif unique pour
enregistrer une opération d'échange donnant naissance à deux flux, l'un monétaire et l'autre
réel, en sens contraire.
Mais il faut reconnaître que si cette interprétation de la partie double se comprend bien en ce
qui concerne les opérations externes de l'entreprise, elle est beaucoup moins immédiate pour
les phénomènes et les opérations purement internes et, en particulier, pour les phénomènes de
dépréciation et les opérations de virement ; pour ceux-ci, l'analyse en termes de flux devient,
par extension, une sorte de théorème << tout emploi est financé par une ressource, toute
ressource finance un emploi *.
Les documents de synthèse valorisés par cette approche sont le compte de résultat et le
tableau de financement, documents qui ainsi que nous le verrons enregistrent des flux.
3-L’explication patrimoniale:
La seconde explication dominante pour présenter la méthode comptable, assigne comme
objet premier à la comptabilité l'analyse et la mesure du patrimoine de l'entreprise, de sa
situation nette << 5 * en langage comptable ; concrètement, cet objet est atteint à travers le
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Chapitre 1 : Analyse Comptabilité
bilan.
La situation nette est constituée d'une part, par l'ensemble des biens et des droits détenus par
l'entreprise, ce qu'il est convenu d'appeler son actif << A *, et, d'autre part , par l'ensemble de
ses dettes << D * ; à l'instant << t *, elle se mesure donc en faisant la différence entre la
valeur de l'actif et la valeur des dettes ; soit 5t = At - Dt.
Cette relation que vérifie un bilan (qui, de ce point de vue, est toujours << équilibré *) est
valable à tout instant et doit donc être conservée par l'enregistrement comptable. Ce serait là le
fondement du principe de la partie double qui peut alors s'énoncer de la façon suivante 1 :
Tout mouvement affectant un élément quelconque du bilan est nécessairement accompagné
d'un mouvement inverse et de même importance sur un ou plusieurs autres éléments, de telle
sorte que l'équation : A - ( D + 5 ) = 0 reste toujours vérifiée.
Il faut remarquer que cette explication à l'histoire contre elle dans la mesure ou le principe de
la partie double est très antérieur à l'objet qui lui est assigné : le bilan qui est le support
documentaire de l'analyse et de la mesure de la situation nette n'a commencé à être
confectionné systématiquement qu'au XIX e siècle alors que, nous l'avons déjà dit,
l'enregistrement en partie double est né à la fin du moyen Âge. Toutefois, elle a le mérite de
souligner que les comptabilités des entreprises contemporaines font référence à une vision de
l'entreprise d'essence patrimoniale forgée au XIX e siècle ; d'ou certaines de leurs limites quand
il s'agit de représenter les organisations complexes que sont les entreprises contemporaines
devenues groupes et réseaux, complexes et fluides1.
Quelle que soit leur validité logique ou historique, ces deux explications permettent au
comptable contemporain d'enregistrer les opérations de l'entreprise selon la tradition ; leur
validité opératoire est incontestable. Bien sûr, il existe des explications mixtes qui combinent
les deux précédentes.
7-Les principes de quantification (ou de mesure):
Il faut quantifier les opérations à enregistrer, pour cela la comptabilité a recours à la monnaie,
au critère de valeur historique et à l'application du principe de non compensation et de
prudence.
7.1-Le principe de quantification monétaire:
Les flux et les stocks saisis en comptabilité sont estimés en unités monétaires ; ce recours à
la monnaie comme mode d'estimation présente l'avantage, recherché aussi par les
économistes, de permettre l'agrégation des valeurs d'objet très différents et donc
l'homogénéisation d'un tout hétérogène, l'entreprise.
Mais l'utilisation de la monnaie comme unité de mesure n'est pas sans inconvénients 2 :
- L'unité monétaire ne permet pas d'évaluer certains éléments non marchands, ce qui
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Chapitre 1 : Analyse Comptabilité
conduit la comptabilité à les ignorer, c'est le cas des aspects liés à l'écologie et aux
compétences des ressources humaines ;
- L'unité monétaire n'est pas constante, elle s'altère avec le temps ;
- L'unité monétaire diffère d'un pays à un autre, ce qui pose le problème sa conversion.
7.2-Le principe du coût historique:
L'usage de la monnaie comme valorimètre suppose en corollaire que choisi un critère de
valeur, c'est en ce sens que l'on a pu dire que la comptabilité est une projection de l'entreprise
au plan des valeurs3.
7.2.1-Les fondements du principe des couts historiques:
Jusqu'à la fin du moyen Age, la comptabilité des entreprises servit essentiellement à
constater des recettes et des dépenses exprimées en monnaie courant. Pour autant, celle-ci
garde encore pour le comptable de la fin du XXe siècle de puissants attraits : elle est simple
et, à défaut d'être utile pour
tous, elle est fondée sur la réalité d'une transaction et acquiert ainsi, ce qui est important d'un
point de vue juridique, un caractère certain ; enfin, argument circulaire, mais à considérer
cependant, elle est pratiquée universellement par la profession comptable et tire sa force d'un
consensus au moin apparent.
C'est sans doute pour ces différentes raisons que la réglementation, tout en évoquant d'autres
critères, confirme le critère du coût historique, a leur date d'entrer dans le patrimoine de
l'entreprise, les biens acquis a titre onéreux sont enregistrés a leur coût d'acquisition, les biens
acquis a titre gratuit à leur valeur vénale et les biens produits à leur coût de production.
7.2.2-Les correctifs du principe des couts historiques.:
Toutefois, si les coûts historiques constituent la principale référence du comptable en matière
d'évaluation, ils n'en subissent pas moins quelques correctifs.
C'est ainsi que la valeur comptable des immobilisations égale leur coût historique diminué de
l'estimation des dépréciations qu'elles ont subies depuis leur entrée dans le patrimoine de
l'entreprise. C'est ainsi encore, que le comptable en constatant des provisions, corrige les
valeurs historiques des biens détenus par l'entreprise des pertes de valeur susceptibles de les
affecter.
7.3-Le principe de prudence:
La prudence doit caractériser l'attitude de celui qui élabore les états financiers, cette prudence
n'a pas pour objet de protéger les comptables mais plutôt les utilisateurs. La prudence est la
prise en compte d'un certain degré de précaution dans l'exercice des jugements nécessaires
pour préparer les estimations dans des conditions d'incertitude, pour faire en sorte que les
actifs ou les produits ne soient pas surévalués et que les passifs ou les charges ne soient pas
sous-évaluées.
Selon ce principe, les diminutions de valeur (moins-values) par rapport au coût historique sont
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Chapitre 1 : Analyse Comptabilité
prises en compte en comptabilité par la constitution de provisions dès qu'elles sont probables.
Par contre, les augmentations de valeur (plus-values) par rapport au coût historique ne sont
pas comptabilisées avant leur réalisation (minimum du coût historique et de la valeur
actuelle). L'application de ce principe répond aux obligations juridiques telles que la
protection des actionnaires et de la non distribution des bénéfices fictifs.
7.4-La remise en cause du mode traditionnel d'évaluation:
Le mode traditionnel d'évaluation comptable, une application combinée des principes du coût
historique et de prudence, a fait l'objet de nombreuses critiques mais il a montré une forte
capacité de résistance à ces critiques.
7.4.1-Les réévaluations:
Toutefois, il a dû être amendé dans les périodes et les pays caractérisés par une forte inflation.
Il s'agit d'amener la valeur nette comptable de toutes les immobilisations corporelles et
financières au niveau de leur valeur actuelle.
7.4.2-L'évaluation des instruments financiers à leur juste valeur:
Il s'agit, au sens large, des titres, des prêts, des créances, des dettes, des produits dérivés..., ces
biens soient évalués à leur juste valeur1. La notion de juste valeur est une notion qui dépend
très étroitement
de l'existence de marchés financiers. On comprend donc que la proposition de l'IASB fasse
l'objet de fortes réserves, notamment de la part des pays dont les marchés financiers sont
inexistants ou peu développés. Par ailleurs, il s'agit d'un critère de valeur très volatile dont
l'application rendrait très instables les comptes des entreprises et nuirait sans doute à leur
comparabilité.
8-Principe de non-compensation:
Les éléments du bilan, à savoir les comptes de l'actif et les comptes du passif et les éléments
d'état de résultat, c'est-à-dire les charges et les produits, doivent être évalués séparément sans
aucune compensation.
9-les principes d'observation:
Les principes d'observation du comptabilité sont les principes qui sont assez directement liés à
l'analyse et à la mesure du patrimoine de l'entreprise ainsi qu'à sa variation périodique appelée
résultat, très concrètement, ils sont trait à la fabrication des états financiers.
9.1-Principe de l'entité:
L'entité est considérée comme un ensemble autonome, distinct de ses propriétaires, associés
ou actionnaires. La comptabilité d'une entité repose sur une nette séparation entre sa situation
financière et celle des personnes physiques ou morales qui la dirigent ou qui ont contribué à sa
constitution et à son développement.
16
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité
Les états financiers de l'entité prennent en compte uniquement l'effet de ses propres
transactions et des seuls événements qui la concernent.
1 La juste valeur est le prix auquel un actif pourrait être échangé ou un passif réglé entre deux
parties compétentes n'ayant aucun lien de dépendance et agissant en toute liberté.
La comptabilité financière est fondée sur la séparation entre les actifs, passifs, charges et
produits de l'entité et ceux des participants à ses capitaux propres ou actionnaires'.
9.2-Principe de périodicité:
Il est difficile d'admettre qu'il faut attendre la mort de l'entreprise pour connaître son résultat
et ses performances, pour les besoins de la vie économique et pour répondre aux besoins
d'information, la vie de l'entreprise est découpée en périodes ou exercices comptable. En
général, ces périodes sont égales et correspondant à un an. Cette exigence de découpage ne
résulte pas des choix des comptables, mais plutôt des dispositions juridiques et fiscales,
comme le code de commerce qui exige un inventaire annuel et le code fiscal qui exige un
dépôt annuel de déclaration du résultat, pour remédier à cette contrainte, les entreprises
préparent des comptes intermédiaires.
L'acceptation de ce principe exige l'acceptation du principe de rattachement des faits
comptables à une période déterminée (le principe de comptabilité de l'engagement). Les
dates d'encaissement ou de paiement ne sont pas des critères de rattachement. Le
rattachement est fait par référence à un critère juridique, les produits et les charges sont
comptabilisés au fur et à mesure qu'ils sont acquis ou qu'ils sont engagés juridiquement.
Du moment où la vie de l'entreprise est découpée en périodes qui correspondent à des
exercices, il faut avoir une indépendance entre les exercices, c'est-à-dire que chaque exercice
supporte les charges et les produits qu'il génère.
9.3-Principe de continuité d'exploitation:
La création d'une entreprise a un objectif donné, ce qui suppose que l'entreprise ne va pas
cesser son activité dans l'immédiat, mais qu'elle va continuer de fonctionner pour permettre la
réalisation de ses projets et de ses activités en cours. Donc, l'entreprise n'a pas l'intention ni la
nécessité de liquider ou de réduire ses opérations.
A la fin de chaque période, il faut préparer les états financiers en supposant que l'entreprise
continuera ses activités. Ce principe légitime quelques pratiques comptables comme la
répartition des produits et des charges entre les exercices. Le recours au coût historique
comme critère d'évaluation (si l'entreprise ne va pas cesser son activité, pourquoi évaluer à la
valeur actuelle), le règlement des dettes et l'encaissement des créances dans le future.
6- D.Saci, la comptabilité de l'entreprise et système économique : expérience algérienne, OPU, 1991
17
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité
9.4-Autres principes:
Il existe d'autres principes, principe de l'image fidèle, principe de la permanence des
méthodes, principe de l'importance relative et principe de l'intangibilité du bilan d'ouverture.
9.4.1-Principe de l'image fidèle:
L'image fidèle est l'objectif auquel satisfont, par leur nature et leurs qualités et dans le respect
des règles comptables, les états financiers de l'entité qui sont en mesure de donner des
informations pertinentes sur la situation financière, la performance et la variation de la
situation financière de l'entité. Pour les besoins de la prise de décision, les états financiers
garantissent la transparence sur la réalité de l'entité en présentant une information complète et
utile.
La recherche de l'image fidèle implique notamment le respect des règles et des principes
comptables. Dans le cas exceptionnel où l'application d'une règle comptable se révèle
impropre à donner une image
fidèle de l'entité. Il doit y être dérogé. Il est alors nécessaire de mentionner dans l'annexe aux
états financiers les motifs de cette dérogation.
9.4.2-Principe de la permanence des méthodes:
Selon ce principe, l'entreprise doit utiliser les mêmes méthodes d'évaluation et de
présentation d'un exercice à un autre, donc la cohérence des informations comptables au
cours des périodes successives implique la permanence dans l'application des règles et des
procédures. Ce principe résulte de l'exigence de la comptabilité, la comparaison entre les
entreprises ou la comparaison au niveau de l'entreprise d'une période à une autre.
9.4.3-Principe de l'importance relative:
Une information est significative si le fait de ne pas l'indiquer peut avoir une incidence sur
les décisions économiques prises par les utilisateurs sur la base des états financiers 2. Aussi
les montants non significatifs peuvent être regroupés avec des montants correspondant à des
éléments de nature ou de fonction similaires.
9.4.4-Principe de l'intangibilité du bilan d'ouverture:
Le bilan d'ouverture d'un exercice doit correspondre au bilan de clôture de l'exercice
précédent3.
10-Les systèmes comptables:
10.1-Le système classique :
Ce système consiste à enregistre les différentes écritures comptables dans un seuljournal le
journal générale, et par la suite établir le grand livre, la balance, le tableau de comptes et
résultat et le bilan. Il y’a plusieurs méthodes appliqué pour ce système.
A l’origine en employait en comptabilité des livres reliés, le code de commerce confirme cette
pratique en établissant que certains registres, avec feuilles numérotées et paraphées.
18
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité
La tenue actuelle, c’est d’enregistre certaines opérations sur les feuilles mobiles ou sur des
fiches.
La comptabilité à décalque ou sans report : Son but est de permettre de passer simultanément
plusieurs écritures comptables en écrivant une seule fois, grâce à du papier carbone et à la
machine à écrire, on pourra ainsi tenir à la fois le journal et le grand livre en même temps.
Certaines machines sont très perfectionnées et permettent d’écrire sur des registres, mais
généralement en emplois les feuilles mobiles, dont la dot est enduit de carbone uniquement
sur certaines parties, de sorte que seules certaines des indications portée sur la première
feuille sont reproduites sur la seconde.
Les matériels utilisés, une feuille de carbone, un stylo, une plaque métallique et un système
de fixation afin de mobiliser les documents à noter simultanément, et si possible réparer
aisément la première ligne pour l’impression de chacun d’eux.
Ce genre de procédé permet un allongement du travail, il permet une division de travail en
ce sens que le comptable se borne à indiquer les documents de base, quel compte il faut
débiter et quel il faut créditer, et après il n’aura qu’à exécuter matériellement ses
instructions. Les avantages de ce procédé résidant surtout dans les faits qu’il n’y a pas de
reports, donc l’erreur.
Les inconvénients sont symétriques : les reports permettaient certains contrôles qui
disparaissent avec eux. Parfois la lecture du premier calque est peu facile, mais ceci est
corrigé par l’emploi de machines à écrire, notamment de machines électriques.
a) Le journal banque : dans lequel sont tracées les différentes opérations liées à la banque.
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Chapitre 1 : Analyse Comptabilité
a) Journal d’achat : qui comporte toutes les opérations d’achat, c’est-à-dire les
opérations qui impliquent le fournisseur.
- Journaux de stocks :
ce journal comporte toutes les opérations qui ne sont pas liées aux journaux précédents.
- Journal centraliseur :
ce journal résume toutes les opérations de l’entreprise, il peut être renseigné au jour le jour où
il peut récapituler les totaux mensuels des journaux auxiliaires.
Les entreprises de toute taille sont concernées par le développement de l’informatique pour la
gestion de leur système d’information. Le travail préalable à l’imputation d’une solution
informatique intervient de façon prépondérante dans la réussite du projet, la phase de
conception d’un nouveau
système comptable doit commencer par une analyse approfondie du système existant. Une
fois le logiciel installé, il suffit d’imputer les opérations comptables dans le ou les différents
journaux.
11- La comptabilité matière première d’information de l’analyse financière
L’analyse financière utilise toutes les sources d’informations susceptibles d’éclairer
son diagnostic. Alors la comptabilité demeure cependant une source indispensable, pour
cela les entreprises tendent à inscrire leur production d’informations comptables dans le
cadre d’une véritable stratégie de communication financière.
Grâce à son caractère systématique homogène et à sa richesse, la comptabilité
apparaît ainsi comme un nécessaire fournisseur d’information qui répond à la demande de
l’analyse financière.1
20
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité
21
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité
22
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité
c/37 : Stocks à l’extérieur : Ils sont à la propriété de l’entreprise mais pas déjà
transportés aux magasins comme les marchandises et matières pas encore utilisées.
Les créances : Ce sont de l’entreprise vers les autres, peuvent être disponible dans les
banques et les comptes postaux et la caisse ou chez autres personnes, elles sont composées
de :
c/40 : Comptes débiteurs du passif : Il reçoit a la fin d’année les soldes débiteurs
de la classe 5.
c/42 : Créances d’investissements : Les éléments enregistrés sont les avances sur
les ordres d’investissements et les titres de participation et les obligations…etc.
c/43 : Créance de stocks : Les avances sur les ordres de produits et matières,
comme on trouve aussi les avances aux fournisseurs.
c/44 : Créances sur associés et sociétés apparentées : Les droits de l’entreprise
vers ses propriétaires qui sont les associés ou les sociétés qui ont une relation juridique avec
l’entreprise.
c/45 : Avances pour comptes : Les avances vers les impôts sur le revenu et les
taxes a récupérer.
c/46 : Avances d’exploitation : Des payements sur forme de crédits sur les charges
d’exploitation, comme les avances sur services et sur impôt et taxes.
c/47 : Créances sur clients : Toute personne achète de l’entreprise sa marchandise
et ses services mais le payement ne sera pas en espèces.
c/48 : Disponibilité : De la monnaie liquide prête a utiliser a tous moment pour
finances ses opérations, ont trouve le comptes postaux, les comptes bancaires, caisse et la
trésorerie.
2-2 Le passif :
Le passif est présenté comme les dettes de l’entreprise vers les autres, on a :
Les dettes de l’entreprise vers les fournisseurs et les associés qui sont les fonds propres.
Les dettes vers autres personnes qui sont des ressources étrangères, dettes aux capitaux
étrangers classés suivant leurs dates d’échéance.
Les fonds propres :
Définis par la loi du 23 juin 1975 du bilan comptable national comme outils du financement
corporel et incorporel mis à la disposition de l’entreprise d’une façon permanente par les
propriétaires, ils sont devisés aux comptes secondaires suivants :
C/ 10 : Fonds social : Ce compte comprend toutes les subventions étatique et
23
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité
24
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité
c/40 : Comptes débiteurs du passif : Il reçoit a la fin d’année les soldes débiteurs
de la classe 5.
c/42 : Créances d’investissements : Les éléments enregistrés sont les avances sur
les ordres d’investissements et les titres de participation et les obligations…etc.
c/43 : Créance de stocks : Les avances sur les ordres de produits et matières,
comme on trouve aussi les avances aux fournisseurs.
c/44 : Créances sur associés et sociétés apparentées : Les droits de l’entreprise
vers ses propriétaires qui sont les associés ou les sociétés qui ont une relation juridique avec
l’entreprise.
c/45 : Avances pour comptes : Les avances vers les impôts sur le revenu et les
taxes a récupérer.
c/46 : Avances d’exploitation : Des payements sur forme de crédits sur les charges
d’exploitation, comme les avances sur services et sur impôt et taxes.
c/47 : Créances sur clients : Toute personne achète de l’entreprise sa marchandise
et ses services mais le payement ne sera pas en espèces.
c/48 : Disponibilité : De la monnaie liquide prête a utiliser a tous moment pour
finances ses opérations, ont trouve le comptes postaux, les comptes bancaires, caisse et la
trésorerie.
2-3 Le passif :
Le passif est présenté comme les dettes de l’entreprise vers les autres, on a :
Les dettes de l’entreprise vers les fournisseurs et les associés qui sont les fonds propres.
Les dettes vers autres personnes qui sont des ressources étrangères, dettes aux capitaux
étrangers classés suivant leurs dates d’échéance.
Les fonds propres :
Définis par la loi du 23 juin 1975 du bilan comptable national comme outils du financement
corporel et incorporel mis à la disposition de l’entreprise d’une façon permanente par les
propriétaires, ils sont devisés aux comptes secondaires suivants :
C/ 10 : Fonds social : Ce compte comprend toutes les subventions
étatique et des particuliers par l’entreprise.
C/ 17 : Liaison inter unités : Ce compte est consacré aux besoins internes pour
enregistrer quelque opérations entre les unités, il représente les droits et les obligations en
relation avec les marchandises et les services.
13-YVES LEQUIN,"Comptabilité de l’entreprise",2e édition Dollaz-Sirey, 1992.
26
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité
9
PIERRE ANDRE DUFIGOUR,"Qu’est ce que la finance d’une entreprise", Edition
Les dettes :
Ce sont les fonds constitués par les crédits et les obligations de l’entreprise fondées par ses
relations avec les autres, c'est-à-dire tous les fonds mis a la disposition de l’entreprise mais
propres aux autres, ils sont payés dans les durées d’échéance, ils sont composés de :
C/ 50 : Comptes créditeurs de l’actif : Ce compte reçoit à la fin d’année tous les comptes
créditeurs de l’actif.
C/ 52 : Dette d’investissements : Ce sont des fonds donnés à l’entreprise avec des intérêts
payés annuel ment pour les utiliser dans le financement des projets, on trouve les crédits
bancaires, les crédits d’investissements et autres emprunts.
C/ 53 : Dettes des stocks : Ou l’achat des marchandises et matières est en crédit, il contient
les fournisseurs et les factures à recevoir.
C/ 54 : Détention pour compte : Il représente des montants recouvris et contient impôt sur
salaires, cotisations et taxes.
C/ 55 : Dettes envers les associés et les sociétés apparentées : Ce compte est utilisé au
retirement des associés ou a l’affectation des résultats.
C/ 56 : Dettes d’exploitation : Ce compte enregistre les dettes en relation de l’exploitation,
il contient : crédits du service, du personnel et de cotisations sociales.
C/ 57 : Avances commerciales : Tous les mouvements recouvris des clients avant délivrer
la marchandise, contient les réductions et les recettes en attente d’imputation
3-Etude et analyse du T.C.R :
3-1Définition :
C’est un document très utile pour la gestion de l’entreprise, il est le troisième dans le plan
comptable national après le bilan et le journal auxiliaire, il regroupe les comptes de gestion
(classe 6 et classe 8) et les comptes des résultats (classe 8à il est la plaque tournante de la
comparaison entre les produits et les charges pour arriver aux résultats.
Au sein d'une entreprise, les documents comptables revêtent une importance capitale. Le
compte de résultat en fait partie et il s'agit d'un outil de gestion indispensable. Ce document
propose une synthèse de toutes les charges ou sorties d'argent et des produits ou entrées
d'argent au sein d'une entreprise.
Le compte de résultat s'intéresse à une période bien déterminée appelée exercice comptable
qui s'étale sur une année qualifiée également de comptable. Grâce au compte de résultat, il
est possible de connaître le résultat net dégagé par l'entreprise lequel peut être négatif ou
27
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité
positif.
Lorsque le résultat est négatif, l'on parle d'une perte ou d'un déficit et lorsque celui-ci est
positif, l'on parle d'un bénéfice ou d'un profit. Quel que soit le résultat obtenu, celui-ci est
porté au bilan de l'entreprise.
Le compte de résultat propose des soldes intermédiaires de gestion qui permettent d'en
savoir plus sur la provenance du résultat. Différents éléments sont alors portés dans le
compte de résultat.
Dans un premier temps, il y a la marge commerciale qui correspond au montant total des
ventes auquel l'on soustrait le montant total des achats.
Il est utile de préciser que cette marge commerciale ne peut être calculée que dans le cas où
la société concernée commercialise des produits sans apporter aucune transformation
préalable à ces derniers.
Vient ensuite la valeur ajoutée qui s'obtient en soustrayant le montant total des achats et des
services externes du montant total des ventes.
Le montant obtenu après ce calcul permet de déterminer la capacité d'une société à produire
des profits grâce aux services proposés à des tiers.
Le résultat d'exploitation correspond au montant obtenu en soustrayant les charges du
personnel, les taxes ainsi que les amortissements du montant de la valeur ajoutée.
Le résultat d'exploitation permet de définir le profit qu'une société est capable de produire
par le biais de son activité principale.
Le résultat financier est la différence entre le montant des produits financiers et celui des
charges financières.
Enfin, il y a le résultat exceptionnel qui résulte de la différence entre les produits
exceptionnels et les charges exceptionnelles. La somme de ces différents résultats permet
d'obtenir le résultat final. Que celui-ci soit négatif ou positif, il doit être porté au compte
résultat et au bilan.
28
Chapitre 1 Analyse Comptabilité
3-2 Les éléments du TCR :
Les charges : Ce sont les dépenses qui ont relation avec l’activité de l’entreprise
régulière et quotidienne, ou les appelle les charges d’exploitation. Il y a en plus d’autres
dépenses activités secondaires appelées charges hors exploitation ; ces charges sont :
c/60 : Marchandise consommée : Enregistre la sortie de marchandises des stocks
par son coût d’achat pour raison de vente.
c/61 : Matière et fournitures consommés : Enregistre tous les sortie de la matière
et les outils avec le coût d’achat en raison de les consommer dans la procédure de
production.
c/62 : Services : Il contient les services supportés par l’entreprise comme la
maintenance, l’assurance et la publicité.
c/63 : Frais de personnels : Ce sont les salaires payés aux travailleurs et les heures
supplémentaires et les primes et les congés payés.
c/64 : Impôts et taxes : On peut citer différents parts : versement forfaitaire, T.A.P,
T.V.A…etc.
c/65 : Frais financiers : Dans tous les cas on trouve les montants d’escompte sur les
ventes aux clients mais aussi toutes les dépenses dont leur caractère est financier comme les
intérêts d’emprunts.
c/68 : Dotation aux amortissements et aux provisions : La valeur originale des
investissements diminue par leur usage, chaque diminution est marquée chaque année dans
ce compte ; il y a aussi des risques qui se passent accidentellement et qui peuvent être
répartis sur plusieurs exercice.
c/69 : Charges hors exploitation : Il regroupe les dépenses exceptionnelles sons
relation avec l’activité ordinaire de l’entreprise.
Les produits : Durant l’activité, l’entreprise va obtenir des résultats et qui ont
relation avec l’exploitation dans l’exercice, présentés dans des marchandises, des produits et
des services fournis aux clients, augmente au crédit et diminue au débit présentés dans le
comptes suivants :
c/70 : Marchandises vendus : Contient les ventes des biens et des matières achetés
par l’entreprise, elles sont évaluées par le prix de vente hors taxe.
c/71 : Produit vendus : Tous les produits finis par l’entreprise évalués hors taxe
sont contenus ici.
c/72 : Produits stockés : Tous les produits durant l’années et entrés au stocks par
son coût de production.
29
Chapitre 1 Analyse Comptabilité
c/81 : La valeur ajoutée : C’est le résultat de l’activité industrielle est la différence entre les
montants intermédiaires de la production et la matière consommé plus les services.
La valeur ajoutée est la mesure de la production de l’entreprise, son solde est transféré au
compte 83 à la fin d’exercice.
30
Chapitre 1 Analyse Comptabilité
c/889 : Impôt sur les bénéfices des sociétés : Il représente le montant des impôts appliqués
sur les bénéfices, il est débiteur du montant des impôts relatifs au résultat de l’année
courante et les années précédentes.
31
Chapitre 1 Analyse Comptabilité
Conclusion
Si l’analyse comptable repose sur les deux piliers qui sont le bilan et le TCR comme on a vu
préalablement, quel sera l’objectif de l’analyse financière ? Et quel seront ses piliers ? Ces
questions et d’autres feront l’objet du deuxième chapitre de ce travail de recherche.
32
Chapitre 02 : L’analyse financière
Chapitre 02 : L’analyse financière
Introduction
L’analyse financière est une technique de gestion qui a pour objectif de donner une vision
synthétique de la situation de solvabilité d’une entreprise, d’en caractériser la rentabilité et les
perspectives afin de faciliter l’investissement ( analyse boursière ) ou l’octroi de crédit.
L’analyse financière utilise les comptes cash-flow du compte de trésorerie afin de tirer des ratios
clefs. Une analyse financière fondamentale vise à donner à une entreprise cotée en bourse une
valorisation absolue en tenant compte de la situation du marché.
On peut aussi la définir comme étant une étude ayant pour objectif, d’une part, de
formuler un diagnostic sur la capacité présente ou future d’une entreprise, de rentabilité des
capitaux qui lui sont nécessaires ; d’autre part, de mettre en évidence les emplois financiers et les
ressources que l’entreprise peut se procurer soit par elle-même soit par l’extérieur.
A la différence de la comptabilité, l’analyse financière ne suit pas des règles rigides, car les buts
recherchés ne sont pas exactement les mêmes.
La comptabilité donne une information. L’analyse financière utilise cette
information pour prendre des décisions.
Les principaux objectifs de l’analyse financière, sont de mesurer, la rentabilité
économique de l’entreprise et la rentabilité financière des capitaux investis, d’apprécier les
équilibres de la structure financière, de constater son évolution et de formuler un diagnostic.
L’analyse financière utilise aujourd’hui des données comptables, boursières,
économiques et qualitatives : Elle est devenue une composante fondamentale du diagnostic global
d’entreprise et un outil par excellence de management par la valeur.
33
Chapitre 02 : L’analyse financière
L’analyse financière s’est d’abord développée sous l’égide des banques qui
souhaitent disposer du maximum d’informations pour décider d’octroyer ou non des crédits
aux entreprises.
Elle est devenue aujourd’hui un véritable outil de pilotage essentiel pour les décideurs
et les partenaires.
1
GERVAIS MOREL, introduction à l’analyse financière, ECONOMICA Paris 1999
34
Chapitre 02 : L’analyse financière
Finalement on peut dire que l’analyse financière partage des préoccupations majeures
communes qui donnent tout leur sens aux calculs et autres techniques proposés.
4 . 1 Gestionnaires de l’entreprise :
Etudier l’évolution de la performance et des risques dans le temps et par rapport aux
entreprises du même secteur d’activité.
4.2 Actionnaires :
35
Chapitre 02 : L’analyse financière
4.3 Préteurs :
4.4 Salariés :
2
BRUNO SOLNIK, gestion financière, DUNOD, Paris 2005
36
Chapitre 02 : L’analyse financière
Il comprend deux parties : l'actif et le passif. Les soldes des comptes qui constituent
l'actif représentent les emplois ; les soldes des comptes qui composent le passif
mesurent les ressources. La confrontation entre le total de l'actif et le total du passif permet
de dégager le résultat net de l'exercice.
Partie gauche : regroupe l’emploi des fonds qui sont constitués par tous les
biens et les créances que possède l’entreprise appelé conventionnellement l’actif.
Partie droite : regroupe l’origine des fonds qui sont constitués par les dettes et
les capitaux propres de l’entreprise appelée conventionnellement le passif.
3
MICHEL MARCHETEAU, dictionnaire économique, commercial et financier, POCKET, Paris 2008
4
G.DEPALLENS, gestion financière de l’entreprise, SIREY, Paris 1996
37
Chapitre 02 : L’analyse financière
38
Chapitre 02 : L’analyse financière
Tableau n°02 : Bilan comptable (passif) :
BILAN
EXERCICE CLOS LE
CAPITAUX PROPRES
Capital émis
Capital non appelé
Primes et réserves-Réserves
consolidées(1)
Ecart de réévaluation
Ecart d’équivalence (1)
Résultat net – Résultat net part du
groupe
Autres capitaux propres – Report à
nouveau
Part de la société
consolidante(1)
Part des minoritaires(1)
TOTAL 1
PASSIFS NON COURANTS
Emprunts et dettes financières
Impôts (différés et provisionnés)
Autres dettes non courantes
Provision et produits constatés d’avance
TOTAL PASSIFS NON COURANTS
2
PASSIFS COURANTS
Fournisseurs et comptes rattachés
Impôts
Autres dettes
Trésorerie Passif
TOTAL PASSIFS COURANTS 3
39
Chapitre 02 : L’analyse financière
3. Les comptes du bilan :
Comptes de capitaux :
Comptes d‘immobilisation
Comptes de tiers :
Représentent la casse 04 du SCF, elles comprennent l’ensemble des droits acquis par
l’entreprise par la suite de ses relations avec les tiers.
Comptes financiers :
Représentent la classe 05 du SCF, elles comprennent l’ensemble des obligations
contractées par l’entreprise par la suite de ses relations avec les tiers.
40
Chapitre 02 : L’analyse financière
5
:
4 .Le bilan financier
On appelle "bilan financier" un bilan comptable reconstruit pour qu'il donne des
informations sur la solvabilité et la liquidité de l'entreprise.
En conséquence:
Les postes sont évalués à la valeur la plus proche possible de leur valeur de
remboursement, de revente ou de liquidation.
Les postes de l'actif sont classés par ordre de liquidité croissante et les postes du passif
sont classés par ordre d'exigibilité croissante de telle sorte qu'on pourra facilement comparer
les masses d'actif et de passif d'échéance identique.
Les éléments de l’actif sont classés par ordre de liquidité croissante, c'est-à-dire
suivant le degré de rapidité avec lequel ils peuvent être transformés en argent liquide. Les
éléments les moins liquides sont regroupés sous le terme d’actif immobilisé, puis
viennent les plus liquides qui constituent l ’ actif circulant.
4.1.2.1 Les actifs immobilisés :
L'actif immobilisé désigne, par opposition à l'actif circulant, tout ce qui est nécessaire
à l'exploitation, mais n'est pas détruit par celle-ci. On distingue les immobilisations
corporelles, incorporelles et financières.
41
Chapitre 02 : L’analyse financière
4.1.2.2 Les actifs circulants:
L'actif circulant d'une entreprise est constitué des actifs détenus par l'entreprise et
destinés à ne pas y rester durablement, c'est-à-dire pendant moins d'un cycle d'activité.
4.1.3.Le passif :
Les éléments du passif sont classés par ordre d’exigibilité croissante, ce qui amène
à distinguer : les fonds propres et les dettes à long et moyen terme qui constituent les capitaux
permanents et les dettes à court terme.
Il s’agit des dettes contractées par l’entreprise dont l’échéance est supérieure
à un an.
L’ensemble des fonds propres et des dettes à long et moyen terme forment les
capitaux permanents à la disposition de la firme.
42
Chapitre 02 : L’analyse financière
4.1.3.3. Dettes à court terme :
Elles regroupent toutes celles dont l’échéance est inferieur à un an. Ce sont
principalement :
Les dettes envers les fournisseurs.
Les dettes envers les banques.
La fraction des dettes à long et moyen terme dont l’échéance survient au
cours de l’année qui suit l’arrêté du bilan.
EMPLOIS RESSOURCES
3 Stocks V. D.L.T
d’exploitation
5 Dettes
4 Créances V. réalisables D.C.T
V.
disponibles
7
:
5. L’équilibre financier
7
SIMON PARIENTE, analyse financière et évaluation d’entreprise, PERSON EDUCATION 2009
43
Chapitre 02 : L’analyse financière
44
Chapitre 02 : L’analyse financière
Analyse :
L'intérêt de la notion de fonds de roulement réside dans le fait qu'il constitue une
garantie de liquidité pour l'Entreprise. En effet, la règle de l'équilibre financier minimum
qui s'impose à toute l'entreprise stipule que les emplois stables doivent êtres financés par
des ressources durables. Or, l'équilibre minimum n'est pas suffisant et ne garantit pas une
absence totale du problème de trésorerie. Une marge de sécurité est donc nécessaire. Cette
marge de sécurité est représentée par le fonds de roulement.
Aussi, un fonds de roulement positif (car celui-ci peut être négatif dans la mesure où il
existe une insuffisance de ressources à long terme par rapport aux emplois à long terme)
signifie que les capitaux permanents sont supérieurs aux immobilisés nets et que des capitaux
permanents sont disponibles pour financer les besoins d'exploitation. Ce qui dénote un
excédent de trésorerie permanente. Plus le fonds de roulement est élevé, plus la marge de
sécurité financière de l'entreprise est importante.
L’étude des besoins en fonds de roulement est la comparaison entre d’une part, les
besoins liés au cycle d’exploitation, et d’autre part, les ressources nées du cycle.
Ce sera la connaissance des besoins en fonds de roulement qui déterminera la
mesure du « fonds de roulement net » nécessaire pour un bon équilibre global se
45
Chapitre 02 : L’analyse financière
La notion du « fonds de roulement net » trouve donc dans l’expression des besoins en
fonds de roulement un complément indispensable à l’évaluation de la structure financière de
l’entreprise.
9
5.3 La trésorerie :
La trésorerie joue un rôle fondamental dans toute structure économique. Elle réalise
l’équilibre financier à court terme entre le fonds de roulement et le besoin en fonds de
roulement.
Dans l'analyse du bilan fonctionnel (financier), la trésorerie est résiduelle : elle est la
résultante des deux soldes que sont le fonds de roulement (excédent de ressources) et le besoin
en fonds de roulement (insuffisance de financement).
46
Chapitre 02 : L’analyse financière
T= F R – BFR
La trésorerie représente si elle est positive, les fonds qui restent après que les
ressources longues aient financé les immobilisations et le besoin de l’activité. Elle
représente si elle est négative, les fonds qui après le financement des immobilisations,
manquent pour pouvoir financer les besoins de l’activité. Quatre cas peuvent se présenter :
Cette situation atteste d’un bon équilibre financier et d’une solvabilité satisfaisante.
48
Chapitre 02 : L’analyse financière
49
Chapitre 02 : L’analyse financière
50
Chapitre 02 : L’analyse financière
Montant
Intitulé Notes
N N-1
Ventes et produits annexes 12
Variation stocks produits finis et en cours
Production immobilisée
1-PRODUCTION DE L'EXERCICE
Achats consommés 13
Services extérieurs et autres
13
consommations
2- CONSOMMATIONS DE L'EXERCICE
3- VALEUR AJOUTEE D'EXPLOITATION (1-2)
Charges de personnel 14
Impôts, taxes et versements assimilés
4- EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION
Autres produits opérationnels 15
Autres charges opérationnelles 16
Dotations aux amortissements, provisions
et pertes de valeur
Reprise sur pertes de valeur et provisions
5- RESULTAT OPERATIONNEL
Produits financiers 17
Charges financières 17
6- RESULTAT FINANCIER
Total des Charges
Total des Produits
7- RESULTAT ORDINAIRE AVANT IMPOTS
(5+6)
Impôts exigibles sur résultats ordinaires 18
Impôts différés (variations) sur résultats
19
ordinaires
2.1.Marge commerciale :
2 . 1 . 1M odal i té de c al c ul :
Intérêts :
C’est un clignotant essentiel de l’activité des entreprises de négoce. Elle facilite,
51
Chapitre 02 : L’analyse financière
dans une branche d’activité donnée, les comparaisons inter-entreprise (ex : marge
commerciale sur chiffre d’affaire par branche ou par produit).
2.2.1.Modalité de calcul :
Elle reflète mieux que le chiffre d’affaire (indicateur fondamental sur longue
période) l’activité des entreprises à cycle long pour lesquelles les variations de travaux
en cours peuvent être importantes sur un exercice.
10
Noel AMENC, Véronique le Sourd, théorie du portefeuille et analyse de sa performance,
Economica 2003.
11
S.ROOS, R.W.Westerfield, finance corporate, Dunod 2005.
52
Chapitre 02 : L’analyse financière
Approche soustractive :
Moins
La valeur ajoutée brute ou produite comprend une fraction non revendue mais
stockée provisoirement (production stockée) ou définitivement (production immobilisée)
de l’entreprise ; par suite, la production vendue est égale à :
V.A brute – charges internes ajoutées aux stocks et aux immobilisations produites
par l’entreprise pour elle-même
53
Chapitre 02 : L’analyse financière
Intérêt :
Comme la valeur ajoutée, c’est un indicateur pivot pour apprécier la performance
économique, car il est indépendant des décisions fiscales financières, de distribution et
d’autofinancement ainsi que des charges et produits exceptionnels et il permet :
E.B.E
= X 100
C.A
il mesure la rentabilité économique brute :
E.B.E X 100
=
Capital économique
54
Chapitre 02 : L’analyse financière
2.5.1Modalité de calcul :
Intérêt :
Intérêt :
C’est le résultat avant impôts qui est le résultat des opérations courantes
d’exploitation et des opérations financières de l’entreprise.
C’est une mesure de résultat qui ne prend pas en compte les provisions
réglementées qui seront inscrites en éléments exceptionnels.
55
Chapitre 02 : L’analyse financière
3. Capacité d’autofinancement:
11
3.1. Définition :
12
3.2 Rôle :
12
MICHEL MARCHETEAU, dictionnaire économique, commercial et financier, POCKET 2008
13
ELIE COHEN, analyse financière, ECONOMICA Paris 2006
56
Chapitre 02 : L’analyse financière
Section 04 : Analyse par la technique des ratios
13
1. Définition du ratio :
Les ratios sont des rapports entre des données chiffrées qui permettent aux
gestionnaires, mais aussi aux analystes externes (actionnaires, banquiers, experts-
comptables, etc.),de faire des rapprochements et de porter des jugements sur des aspects
essentiels de la vie de l’entreprise (activité, productivité, structure économique et
financière, politique d’investissement et de financement, rentabilité, etc.). Outils de
diagnostic, ils constituent des instruments de pilotage précieux et alimentent les tableaux
de bord des responsables.
Il existe de nombreux ratios et il ne faut pas oublier que leur élaboration reste
subjective, dépendant largement de l’utilisation que souhaite en faire l’analyste.
Pour construire une batterie de ratios, il faut éviter d’avoir un trop grand nombre de
ratios (pour conserver le caractère synthétique de la méthode), mais néanmoins avoir
suffisamment de ratios (pour éclairer l’ensemble des aspects de la vie de l’entreprise et des
performances de la gestion).
14
THIBIERGE, analyse financière, VUIBERT 2005
57
Chapitre 02 : L’analyse financière
Pris isolément, un ratio n’a de signification que pour lui-même.
Il faut donc mettre en évidence son évolution (sur trois ans au minimum), et établir
des comparaisons avec les entreprises du même secteur d’activité ou du même type.
Calculés à partir de grandeurs extraites des bilans et de comptes de résultat, les ratios
sont parfois entachés de biais :
Quand une entreprise a une activité saisonnière, le montant d’un poste (clients, stocks,
fournisseurs,…) à l’arrêté des comptes, peut perdre toute signification et se trouver
très éloigné de son niveau moyen ;
L’inflation accroît de manière fictive le résultat et sous-évalue les actifs de
l’entreprise.
La rentabilité économique sera d’autant plus gonflée que les immobilisations
seront anciennes ;
Les principes et méthodes comptables utilisés déforment la réalité économique. Voilà
pourquoi les retraitements sont indispensables pour l’analyse ;
L’appartenance à un groupe (relations juridiques, financières, commerciales) ou
encore des liens commerciaux avec l’étranger peut générer des écarts importants
au niveau des résultats obtenus.
2. Les ratios calculés depuis un bilan
Les ratios financiers sont d’une grande utilité, tant pour les dirigeants que pour les
lecteurs de comptes. Ils sont généralement regroupés en deux grandes catégories :
2.1-les ratios permettant d’analyser l’équilibre financier de l’entreprise :
58
Chapitre 02 : L’analyse financière
(les capitaux permanents correspondent aux capitaux propres, aux provisions à long terme et
aux dettes financières)
Un ratio trop faible risque de compliquer les possibilités de trouver des financements
externes car il indique que l’entreprise est dépendante des entités qui la financent et ne
dispose que très peu de marge de manœuvre générée par ses fonds propres.
3.1.2-Le ratio de liquidité générale :
Le ratio de liquidité générale mesure la capacité d’une entreprise à acquitter ses dettes
à court terme.
(L’actif circulant correspond aux stocks et aux créances clients. le passif circulant comprend
les dettes fournisseurs, les dettes fiscales ainsi que les dettes sociales)
Lorsqu’il est supérieur à 1, l’actif circulant permet de financer au moins le passif circulant.
L’entreprise peut alors être considérée comme « solvable » à court terme
3.1.3-Le ratio de couverture des emplois stables :
Le ratio de couverture des emplois stables exprimé en pourcentage, mesure le taux de
couverture des actifs détenus à long terme des passifs ayant le même horizon
3.1.4-Le ratio de couverture des emplois stables :
Le ratio de couverture des emplois stables exprimé en pourcentage, mesure le taux de
(l’actif immobilisé correspond aux immobilisations brutes, déduction faite des amortissements
et des dépréciations)
15
CHARLES-HENRI d’ARCIMOLES, JEAN-YVES SAULQUIN, finance appliquée, VUIBERT 2006
59
Chapitre 02 : L’analyse financière
Conclusion
Bien gérer les ressources financières d’une entreprise est indispensable pour sa pérennité à
long terme. En effet, le gestionnaire surveille de prés l’état de la trésorerie pour anticiper les
insuffisances et placer les excédents. Il intervient également pour le prévisionnel en pilotant
le processus d’élaboration des budgets. Il assure le financement de l’exploitation à travers le
fond de roulement et intervient ponctuellement pour mobiliser des ressources dans le cadre
d’un investissement. Après chaque exercice comptable, il est amené à superviser la clôture
des comptes. Enfin, il élabore et gère les tableaux de reporting
60
Chapitre 03 : Cas pratique
Chapitre 03 Cas pratique
60
Chapitre 03 Cas pratique
61
Chapitre 03 Cas pratique
immobilisation
22 0,69 0,37 0,76
en cours 461 317 520 459 296 772 2 436 590 578
immobilisation
23 30,68 14,51 5,49
en concession 20 467 845 099 18 260 393 904 17 619 255 972
participation et
26 creances 5,12 4,93 5,40
rattachées 3 414 510 517 6 197 781 309 17 323 333 849
autre
27 immobilisation 1,49 0,71 0,00
financieres 995 179 657 887 990 275 13 227 954
perte de valeur
29 sur 60,71 76,95 87,43
immobilisation 40 498 716 948 96 819 765 232 280 349 997 243
Total 66 703 113 142 100 125 819 628 792 100 320 646 784 312 100
Total investissement 66 703 113 142 53,72 125 819 628 792 51,57 320 646 784 312 74,29
3,5E+11
3E+11
2,5E+11
2E+11
1,5E+11 Investissements
1E+11
5E+10
0
2016 2017 2018
Commentaires :
Selon les résultats qui sont enregistrés dans le tableau, on constate que le taux des investissements
représente 53.72% du total actifs en 2016 puis 51.57% en 2017 enfin en 2018 74.29%.
Cette augmentation des taux est le résultat des changements dans les comptes suivants :
62
Chapitre 03 Cas pratique
N°
Designation 2011
2016 % 2012
2017 % 2013
2018 %
cpt
Matières et
31 13 822 404 091 99,65 15 803 155 346 99,86 16 607 129 718 99,67
fournitures
produits en
34 0 0,00 0 0,00 12 524 637 0,09
cours
stocks à
37 48 314 275 0,35 22 732 552 0,14 42 653 895 0,26
l'éxtérieur
Total 13 870 718 366 100 15 825 887 898 100 16 662 308 249 100
Total des stocks 13 870 718 366 11 15 825 887 898 6 16 662 308 249 4
2E+10
1,5E+10
1E+10
Stocks
5E+09
0
2016 2017 2018
On constate que le taux de la classe des « Stock » est diminué de 11% en 2016 à 6% en 2017 jusqu’à 4
%en 2018.
C/30 Marchandise: les taux de la marchandise sont nuls durant les trois années 2016, 2017 et 2018.
C/31 Matières et fournitures : les taux des années 2016, 2017 et 2018 sont fixe et ils ce présents
comme suite : 99.65%, 99.86% et 99.67%.
C/34 Produis en cours: les taux des produits sont nuls durant les deux années 2016, 2017 et on
constate une légère augmentation en 2018 car il été de 0.09%.
C/37 Stocks à l’extérieur : On constate une variation des taux qui est de 0.35% en 2016, 0.14% en
2017, et 0.26% en 2018.
63
Chapitre 03 Cas pratique
N°
Désignation 2011
2016 % 2012
2017 % 2013
2018 %
cpt
Créances
42 76,74 68,29 69,20
d'ivestissements 33 307 714 721 49 125 494 289 63 203 931 574
1E+11
9E+10
8E+10
7E+10
6E+10
5E+10
Créances
4E+10
3E+10
2E+10
1E+10
0
2016 2017 2018
Commentaires :
On constate d’après le tableau que le taux des créances a rencontré une diminution de 34.95% en
2016, 29.49% en 2017 et 21.16% en 2018.
C/42 Créances d’investissement : une variation consécutive a été constaté et cette dernière ce
présente comme suite 76.74% en 2016 à 68.29% en 2017 à 69.29% en 2018.
C/43 Créances de stocks : On constate que les taux sont de 0.34% en 2016, de 0.07% en 2017 et de
0.11% en 2018. Donc une diminution entre 2016 et 2017et une légère augmentation entre 2017et
2018
C/45 Avances pour comptes : une diminution entre 2016 et 2017 puis une augmentation entre 2017 et
2018 car le taux en 2016 été de 1.65%, en 2017 0.89% et en 2018 1.18%.
C/46 Avances d’exploitation : Représentes 3.18% en 2016, 1.93% en 2017 et 1.81% en 2018 donc
64
Chapitre 03 Cas pratique
une diminution entre 2016 et les deux années qui suivent "2017 et 2018".
C/47 Créances sur clients : On constate que leur taux sont stable en 2016 et 2017 suivi par une
diminution de 2.15% en 2018.
C/48 Disponibilités : Représente 12.95%, 23.61% et 25.26% en 2016 à 2017 donc on constate une
augmentation consécutive.
N°
Désignation 2011
2016 % 2012
2017 % 2013
2018 %
cpt
compte de
17 liaison inter- 99,97 99,90 99,62
unités 107 221 781 257 224 319 235 926 381 255 491 981
4E+11
3,5E+11
3E+11
2,5E+11
2E+11
Fonds propres
1,5E+11
1E+11
5E+10
0
2016 2017 2018
Commentaires :
D’après le tableau en constate que le fond propre représente une variation qui est 86.37% en
2016, 92.03% en 2017, et 88.67% en 2018.
Et ce ci ce divise en :
C/17 Compte de liaison inter unités : le compte de liaison est fixe pendent les trois années car il est
99.97% en 2016, 99.90% en 2017 et 99.62% en 8
C/19 Provision pour pertes et charges : on constate une augmentation léger suit: 0.03% en 2016,
0.10% en 2017 et 0.38% en 2018.
65
Chapitre 03 Cas pratique
N°
Désignation 2016
2011 % 2017
2012 % 2018
2013
cpt
Dettes
52 58,11 41,97 36 855 218 013
d'investissement 9 069 406 967 7 466 774 424
5E+10
4E+10
3E+10
Dettes
2E+10
1E+10
0
2016 2017 2018
Commentaires :
D’après le tableau on constate que les dettes représentent 13% en 2016, 7.29% en 2017 et 11.01%
en 2017.
C/52 Dettes d’investissement : le compte 52 détermine une variation de 58.11% en 2016, 41.97% en
2017 et 77.54% en 2018.
C/53 Dettes de stocks : obtiens une petite partie des dettes durant les trois années 4.5% en 2016, 9.52%
en 2017 et 2.51% en 2018.
C/54 Dettes pour compte : c’est le sous compte 54 compte courant elles représentent 1.61% des totale
des dettes en 2016, 3.58% en 2017 et 1.33% en 2018
66
Chapitre 03 Cas pratique
C/55Dettes envers: le total est nul durant 2016et 2017 suivi par une légère augmentation de 0.05% en
2018.
C/56 Dettes d’exploitation : ce compte définis une variation claire du 2016 à 2017 dent une légers
diminution en 2018.
C/57 Avances commerciales : il représente un très faible pourcentage, 0.01 % en 2016, 0.07% en
2017et 0.02% en 2018.
C/50Comptes créditeurs de l’actif : une baisse léger de 3.26% en 2016, 0.29% en 2017 et une
augmentation léger 2.36% en 2018.
67
Chapitre 03 Cas pratique
Commentaires :
Fond de roulement permanent :
D’après le tableau on constate que le fond de roulement permanent est positif durant
les trois années 2016-2017-2018, c’est à dire que l’entreprise peut financée ses actifs
immobilisés par ses capitaux permanents.
Le reste qui restera à la disposition de l’entreprise après que celle-ci aura financée
ses immobilisations; en 2016 il est égal à 34840568 DA, en 2017 ce reste augmente à
52771408 DA et en 2018 on constate toujours une augmentation qui est égale à 60563644DA.
Fond de roulement net :
D’après le tableau on constate que le fond de roulement net est positif durant les
trois années 2016-2017-2018,
C'est-à-dire que l’entreprise peut remboursée ses dettes à court terme par ses actifs
circulants, la différence qui reste à la disposition de l’entreprise après que celle-ci aura
remboursée ses dettes à court terme en 2017 est égale à 34660322 DA, en 2017 la différence
augmente à 52771408DA et en 2018 on constate toujours une augmentation qui est égale à
60563643 DA.
68
Chapitre 03 Cas pratique
69
Chapitre 03 Cas pratique
Commentaire :
La différence entre les besoin à financer et les moyens de financement du cycle d’exploitation
est positif dans les trois années 2016-2017-2018, c'est-à-dire que l’entreprise à besoin des
dettes à court terme pour financer ses cycles d’exploitation, d’après le tableau on constate que
les besoins on fond de roulement en 2016 est égale à 27 115 020 DA, en 2017 il a augmenté
à 47 480 540DA et une diminution légère en 2018 qui est égal à 38 434 582 DA.
Les stabilités des stocks.
L augmentation des créances.
L augmentation aussi des dettes a court terme.
4-3-La trésorerie:
« La trésorerie est représentée par les différences existant entre le fond de roulement et le
besoin en fond de roulement ».
Elle représente donc l’excédent (si elle est positive) et l’insuffisance (si elle est négative)
des ressources longues (capitaux permanents) disponible après financement des immobilisations sur les
besoins nés de l’activité.
La trésorerie représente ce qui reste dans l’entreprise après que celle-ci aura financée ses
Immobilisations sur les besoins nés de l’activité.
Commentaire :
D’après le tableau on constate qu’il y a une diminution de trésorier entre 2016 et 2017 suivi
par une augmentation en 2018 et que le fond de roulement est supérieur au besoin en fond de roulement
et la trésorerie est supérieur a zéro donc on a une augmentation des capitaux de FR est on peux
financier le BFR, donc notre situation est équilibré
La trésorerie en 2017 est égale à 7 725 548 DA, en 2017 est égale à 5 290 868 DA et en 2018 et égale a
13 083 104 DA.
70
Chapitre 03 Cas pratique
Liquidité Créances+Disponibilités
réduit 1.49 1.18
Dettes à court terme 1.42
Liquidité Disponibilité
immédiate 0.14 0.05 0,07
Dette à court terme
Liquidité Actif circulent
d’actif 0,99 0,98 0,97
Total d’actif
Commentaire :
Le ratio de liquidité générale :
D’après le tableau on constate que la capacité de l’entreprise à transformer rapidement ses
actifs en monnaie évidemment pour faire face à ces engagements en court terme est supérieur à 1 dans
les trois années, en 2016 le taux est égale à 1,65 puis en 2017 et 2017 à diminué comme suit: 1,50 en
2016 et 1.21 en 2018.
Le ratio de liquidité réduit : (ou ratio de trésorerie relative)
On constate que la vitesse de transformation des créances et disponibilité (les emplois) pour
le remboursement des dettes à court terme est supérieur a 1 ans dans les trois années et c’est le cas en
générale, en 2016 le ratio est égal 1.49, en 2017 à 1.42 et en 2018 à 1.18 donc on constate une continuité
de diminution entre les années 2016, 2017, 2018 qui exprime que l’entreprise a une difficulté de
remboursement.
Le ratio de liquidité immédiate :
D’après le tableau on constate que la disponibilité peut rembourser 0,14 des dettes à court
terme en 2016, 0.05 en 2017 et 0.07 en 2018.
Le ratio de liquidité d’actif :
On constate que le ratio de liquidité d’actif diminué légèrement chaque année, en 2016
l’actif circulent représente 0.99 de totale actif et en 2017 liquidité est égale à 0.98 puis en 2018 est
égale à 0.97.
71
Chapitre 03 Cas pratique
Ratios Désignation
Rentabilité financière Résultat net 0.22 -0.10 0.46
Capitaux propres
72
Chapitre 03 Cas pratique
Le sixième ratio :
On constate que les valeurs sont nulles durant les trois années 2016, 2017 et 2018
car le chiffre d'affaire HT (C/71) est égal à 0.
Le septième ratio :
On constate que la représentation des frais du personnels nul durant les trois
années par ce que le chiffre d'affaire HT(C/71) égal à 0.
5-3 Les ratios de gestion :
Commentaire :
Le ratio des capitaux propres :
D’après le tableau on constate que la rotation des capitaux propres elle de 3.17 en 2016 puis elle
augmente à 3.31 en 2017 puis en 2018 elle est égale à 3.75.
Le ratio des stocks :
a) Produit finis :
D’après le tableau on constate que les produits finis sont négatifs durant les trois années. Stock global :
D’après le tableau on constate que le délai moyen des stocks final en nombre de jour est de 10.63 en
2016, en 2017 le délai à diminuer de 0.70 puis il a augmenté à 1.00 en 2018.
Le ratio de paiement :
D’après le tableau on constate que le délai de payement client est de 251.62 jour en 2016 il
a augmenté à 336.90 jours en 2017 puis il a diminué en 2018 à 320.55 jours.
73
Chapitre 03 Cas pratique
Financement Capitaux
propre propres 0.75 0.71 0.63
Capitaux
permanents
Financement Capitaux
structurel permanents 7.3 2.9 7.65
Actif
immobilisé
Commentaire :
Le ratio de l’autonomie financière :
D’prés le tableau on constate une diminution durant les trois années 2016, 2017et 2018 elle ce présente
comme suite 0.30, 0.24 et 0.12
Financement propre :
On constate d’après le tableau que les taux du financement propre des trois années 2016,
2017et 2018 sont supérieur à 0,5% et les taux ce présente comme suite0.75, 0.71 et 0.63 donc on
constate une diminution continué, ce si explique que la part de financement propre de l’entreprise dans
ses ressources permanentes sont en mauves voie.
Financement structurel :
On constate d’après le tableur que l’objectif de la manière dont l’entreprise finance ses emplois fixes
est atteint, car les ratios des trois années 2016,2017 et 2018 sont supérieur à 1 mais on constate une
variation.
74
Chapitre 03 Cas pratique
Désignation
Total des emplois 88 294 894 158 295 928 149 225 819
Commentaire :
D’après le tableau on constate que l’entreprise n'est pas solvable durant les trois années
car les taux sont inférieurs à cas qui est normale, car on a constaté que durant les années citées, la
construction du siège BATENCO OUEST qui demande plus d'emplois et donc plus de dettes et la
préparation du congrée qui a demandé presque une année et qui sa présentation été dû le 16 Avril
2016, ce ci explique la diminution continué des taux
Donc d’après mon analyse je considère que l’entreprise ne peut pas être solvable dans les années à
venir.
75
Conclusion Générale
76
BIBLIOGRAPHIE
Les ouvrages :
Remerciement
Dédicace
Introduction Général……………………………………………………..……………….…1
Chapitre 1 : Analyse comptable
Introduction …………………………………………………………………………………..2
1-Historique de la comptabilité……………………………………….………………………3
2-Définition de la comptabilité………………………………….……………………………3
3-1 Un art……………………………………………………………………………………..3
3-2 Un langage…………………..……………………………………………………………3
5.1-Les normalisateurs………………………………….……………………………………8
5.2-Les producteurs:…………………………………………………….…………………..10
5.3-Les auditeurs…………………………………………………………………………….10
5.4-Les utilisateur…………………………………………………………………………….11
5.5-Les dirigeants…………………………………………………………………………….11
5.6-Les actionnaires (les investisseurs) …………………..………………………………….11
5.7-Les salariés…………………………………………….………………………………….11
5.8-Les tiers……………………………………..…………………………………………….11
5.10-L'Etat……………………………………………………………………………………12
7.4.1-Les réévaluations………………………………………………………………………16
8-Principe de non-compensation…………………………………….………………………16
9.1-Principe de l'entité………………………………………………………………………..16
9.2-Principe de périodicité………………………………………………………….….……..17
9.4-Autres principes………………………….……………………………………………….18
2-1L’actif ……………………………………………………………………………....…..22
2-2 Le passif……………………………………………………………………….….…….23
2-3 Le passif…………………………………………………………………………………26
Conclusion……………………………………………………………………….………….32
Introduction…………………………………………………………..……………………..33
4.1Gestionnaires de l’entreprise………………………………………………………………35
4.2 Actionnaires………………………………………………………………………………35
4.4 Salariés……………………………………………...…………………………….………36
4.1.2 L’actif…………………………….…………………………………………………….41
4.1.3.Le passif………………………………………………………………….…………….42
5. L’équilibre financie…………………………………………………………………………43
5.3 La trésorerie……………………………………………………………..……….………..46
2.1.Marge commerciale……………………………………………………..………………..51
2 - 1 -1 Moda l i t é de c a l c ul …………………………………..…………..………………..51
2- 2.1.Modalité de calcul………………………………….…………………………………52
2.5.1Modalité de calcul…………………………………………………………..……………55
3- Capacité d’autofinancement…………………………………………….………………….56
3-2 Rôle……………………………………………………..…………….………………….56
1- Définition du ratio…………………………………………………….………………..….57
Conclusion………………………………..…………………………………………….……60
Chapitre 03 : Cas pratique
Section 1 : Présentation de l’entreprise
4-3-La trésorerie…………………………………………………………………………….70