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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET

POPULAIRE

MINISTERE DE LA FORMATION ET DE L’ENSEIGNEMENT


PROFESSIONNELLES

INSTITUT NATIONAL SPECIALISE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLES

MARAVAL- ORAN

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

THEME:
Analyse comptable et financière
Cas : l’entreprise BATENCO OUEST

Mémoire réalisé par :

MAAFA Abdel Hafid


Sous la direction de :

Mme YOUSSFI

Promo 2017/2020
Le présent travail n’est pas seulement le fruit de mes propres efforts,

mais aussi les efforts de bien de personnes à qui j’exprime mes vifs

remerciements

Au terme de mon étude, je remercie DIEU de m’avoir donnée le

courage et la patience pour finir mon présent projet

En témoignage de mes profonds sentiments, de respect, je tiens à présenter

Mes sincères remerciements à mon encadreur Mme YOUSSFI .

Je tiens à remercier et rendre hommage à mes professeurs qui m’ont

permis d’accéder à une formation professionnelle de qualité

Je remercie tous les cadres personnels de l’entreprise BATENCO

OUEST
Tous les mots ne sauraient exprimer la gratitude, l’amour, le respect, la
reconnaissance, c’est tous simplement que : Je dédie cette mémoire de fin
d’étude à :

A mes chers parents: vous représentez pour moi la source de tendresse et


l’exemple de dévouement qui n’a pas cessé de m’encourager. Vous avez fait
plus que des simples parents puisse faire pour que leurs enfants suivent le bon
chemin dans leur vie et leurs études.

Par la suite Je dédie cet humble travail avec grand amour, sincérité et fierté :

A tous les membres de ma promotion.

A tous mes enseignants depuis mes premières années d’études.

A tous ceux qui me sont chers et que j’ai omis de citer.


LES ABREVIATIONS

AC : Actif Circulant.

BFRE : Besoin en Fonds de Roulement d’Exploitation.

BFRHE : Besoin en Fonds de Roulement Hors Exploitation.

BFRN : Besoin en Fonds de Roulement Net.

CA : Chiffre d’Affaires.

CAF : Capacité d’Auto-Financement.

CCLS : Coopérative des Céréales et Légumes Secs.

CD : Coût de la Dette.

CP : Capitaux Propres.

D : Dettes.

DAP : Dotation aux Amortissements et aux Provisions.

DCT : Dettes à Court Terme.

DLMT : Dettes à Long et Moyen Terme.

EBE : Excédent Brut d’Exploitation.

FAB : Fabricants des Aliments de Bétail.

EVA : Economic Value Added.

FR : Fonds de Roulement.

FRE : Fonds de Roulement Etranger.

FRP : Fonds de Roulement Propre.

FRT : Fonds de Roulement Total.

IBE : Insuffisances Brut d’Exploitation.

MBA : Marge Brut d’Auto-Financement.

MC : Marge Commerciale.

OAIC : Office Algérien Interprofessionnel des Céréales.

ONAB : Office National des Aliments de Bétail.


PE : Production de l’Exercice.

RAP : Reprise sur Amortissements et Provisions.

R : Ratio.

RC : Rentabilité Commerciale.

RCAI : Résultat Courant Avant Impôt.

RE: Rentabilité Economique.

REXCP : Résultat Exceptionnel.

REXP : Résultat d’Exploitation.

RF : Rentabilité Financière.

RF : Résultat Financier.

RN : Résultat Net.

ROE : Return On Equity.

ROI : Return On Investissement.

RRR : Rabais, Remise, Ristourne

SF : Stock Final (fin de période).

SI : Stock Initial (début de période).

SIG : Soldes Intermédiaires de Gestion.

TCR : Tableau de Compte de Résultats.

TR : Trésorerie.

UCA : Union des Coopératives Agricoles.

UCC : Union des Coopératives de Céréales.

VA : Valeur Ajoutée.

VD : Valeurs Disponibles.

VE : Valeurs d’exploitation.

VI : Valeurs Immobilisées.

VMP : Valeur Mobilier de Placement.

VR : Valeurs Réalisables.
Sommaire

Remerciement
Dédicace
Introduction Général……………………………………………………..……………….…1
Chapitre 1 : Analyse comptable
Introduction …………………………………………………………………………………..2

Section1: généralité sur la comptabilité

1-Historique de la comptabilité……………………………………….………………………3

2-Définition de la comptabilité………………………………….……………………………3

3-La nature de la comptabilité………………………….…………………………………….3

4-Les finalités de la comptabilité………….………………………………………………….4

5-Les acteurs de la comptabilité…………………………………….………………………..8

6- les principes Comptable……………………………………………………………………12

7-Les principes de quantification (ou de mesure)……………….……………………………14

8-Principe de non-compensation…………………………………….………………………16

9-les principes d'observation…………………………………………………………………16

10-Les systèmes comptables…………………………………………………………………18

11- La comptabilité matière première d’information de l’analyse financière…….….………20

Section 02 : L’analyse comptable

1-Définition L’analyse comptable………………………………………..…………….…….21

2- Les éléments du bilan………………………………………….…………..…….…….…..22

2-1L’actif ……………………………………………………………………………......…..22

3-Etude et analyse du T.C.R…………………………………………………….…………..27

Conclusion……………………………………………………………………….………….32
Chapitre 02 : L’analyse financière

Introduction…………………………………………………………..……………………..33

Section 01 :Les bases de l’analyse financière

1. Historique de l’analyse financière…………………………………………………………34

2.Définition de l’analyse financière……………………………………………….………….34

3.Le rôle de l’analyse financière ……………………………………………………………..35

4.Utilisateurs et utilités de l’analyse financière…………………………………………………35

5.La collecte de l’information nécessaire au diagnostic………………….…………….…….…36

Section 02 : Analyse du bilan

1. Le passage du bilan comptable au bilan financier…….………………………………...…37

2. Présentation schématique du bilan comptable…….……….……..….………………….…38

3. Les comptes du bilan……………………………………………………………………….40

4 .Le bilan financier………………………………………………………………………..….41

5. L’équilibre financie…………………………………………………………………………43

Section 03 : analyse du compte de résultat

1 .Le compte de résultat……………………………………………………...……………….50

2. Solde intermédiaire de gestion………………………………………..…..………………...51

3- Capacité d’autofinancement…………………………………………….………………….56

Section 04 : Analyse par la technique des ratios

1- Définition du ratio…………………………………………………….………………...….57

2- Les ratios calculés depuis un bilan…………………………………….……………….….58

3. Les ratios calculés depuis un TCR? ……………………………………….…………..….58

Conclusion………………………………..…………………………………………….……60
Chapitre 03 : Cas pratique
Section 1 : Présentation de l’entreprise

1- Présentation de BATENCO OUEST………………………………………………….…61

2- L’organisation BATENCO OUEST………………………..………..………………..….61


3-La direction des finances et comptabilité………………………………….……………….61

Section 02 : Analyse comptable et Financières au sein de BATENCO OUEST

1-Analyse comptable de BATENCO OUEST……………….……………..…………..….62

2- Etude et analyse des comptes du bilan actif…………………………………………..…62

2-4 Tableau des créances des années 2016-2017-2018…………………………………..…64

3- Etude et analyses des comptes du bilan passif…………………………………………..65

4-Analyse Financier de BATENCO OUEST…………………………..…………………..68

5- L’analyse du bilan avec les ratios……………………………………………………….71

Conclusion générale ……………………………………………………………………….76


Bibliographie
Introduction générale

Compte tenu de l’importance de l’impact financier dans l’économie du marché,


l’analyse comptable ainsi que financière son devenue nécessaires et indispensables au niveau
de chaque entreprise et il est impensable qu’a l’aube du troisième millénaire, les gestionnaires
n’ont pas une connaissance approfondie de la gestion financière.
Les gestionnaires d’entreprises doivent être conscients par exemple que connaissances
précises sur la rentabilité, la trésorerie ou l’équilibre financier seront exigés d’eux au cours de
leur vie professionnelle sachant que cela intéresse beaucoup d’opérateurs, les banquiers qui
doivent connaitre la situation financière de toute entreprise qui la sollicite pour un crédit,
l’actionnaire qui s’intéresse de prés à ce qui se passe dans l’entreprise ou il a mis son argent et
enfin l’état qui aimerait bien connaitre si l’entreprise est en difficulté ou pas de manière à
prendre les décisions les plus adaptées.
C’est pour cela, l’analyse comptable et financière sont devenues nécessaires et
indispensables au niveau de chaque entreprise car ces dernières ont pour objet de déterminer
l’existence ou l’absence de deux paramètres jugés fondamentaux à savoir l’équilibre financier
et la rentabilité de l’entreprise, sachant que cette démarche permet aux praticiens de faire un
diagnostic sur la santé de l’entreprise pour assurer son bon fonctionnement.
L’entreprise Algérienne joue depuis le temps un rôle capital dans la vie économique
du pays. Il n’est pas de jour que l’on apprenne que celle-ci rencontre des difficultés de
trésorerie qui mettent en cause sa bonne marche. Pour mon étude, j’ai pris comme exemple le
cas de BATENCO OUEST
Dans ce cadre, la question qui se pose :
Quelles sont les démarches à suivre pour analyser la situation financière de BATENCO
OUEST?
Ainsi, pour essayer de répondre à cette question, j’ai entamé une étude scindée en deux
parties :
Une partie consacrée à l’approche théorique et une partie à l’approche pratique.

1
Chapitre 01 : L’analyse Comptable
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité

Introduction :
La comptabilité est un système d’organisation de l’information financière permettre de saisir,
classer, évaluer, enregistrer des donnés de base chiffrée et présentée des états reflétant une
image fidèle de patrimoine de la situation financière et du résultat de l’entité à la date de
clôture.
La comptabilité aussi est un moyen de preuve admise en justice grâce à ses deux volets, le
bilan ainsi que le compte de résultat. Ces deux éléments représentent les piliers incontestables
dans l’analyse comptable.
Dans ce chapitre est dévoué à répondre sur l’importance et la structure de ces deux éléments.
Ce qui importe d’abord de définir l’entreprise ensuite la comptabilité et préciser sa nature, ses
Différents acteurs, et consacrée aussi aux principes comptable.

2
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité

Section1: généralité sur la comptabilité


1-Historique de la comptabilité
La comptabilité est peut-être la plus ancienne des techniques de gestion.si l’on réduit
la comptabilité à une simple technique de comptage ou à une mémoire des événements.
La comptabilité tenue était bien sur une comptabilité de caisse en partie simple.
Il a été étendu à des organisations qui ont était longtemps dispensées de rendre des comptes,
comme les associations, ou les parties politiques.
2-Définition de la comptabilité:
La comptabilité peut être définie comme «un saisie, un traitement et l’interprétation
des information intéressant la gestion de tout ou partie du patrimoine d’un individu, la gestion
d’une entreprise, ou plus généralement d’une organisation quelconque»
La comptabilité peut être perçue comme << un ensemble des comptes établis et tenus
selon des règles. Elle est donc un système d'information obéissant à des conventions et des
normes socialement définies et ne peut exister et se développer que dans des sociétés
humaines complexes ayant atteint un assez haut degré d'organisation »
3-La nature de la comptabilité:
L'examen des définitions de ces disciplines indique que la nature de la comptabilité relève
tout autant de la technique, du langage que de l'art, son élévation au rang de discipline
scientifique est en revanche contre versée.
3-1 Un art:
L'art est défini comme application du savoir à l'obtention de résultats utiles à l'homme ,
autrefois, le savoir de l'homme de l'art * était un savoir-faire fondé sur des connaissances
empiriques. Dans ce sens, la comptabilité est parfois définie comme l'art de la mesure, du
classement des données chiffrées liées aux événements affectant les organisations. La notion
de savoir-faire en comptabilité tient à la place qu'occupe le jugement du professionnel dans
les solutions qu'il propose aux problèmes de nature subjective.
3-2 Un langage:
Un langage est communément défini comme un système de signes propre à favoriser la
communication entre les êtres. Selon cette définition, la comptabilité constitue un des
langages formalisés des organisations.
Elle est même souvent désignée comme le langage de la vie des affaires.
Le langage comptable, comme tous les langages, présente trois aspects fondamentaux :
1-Younès BENAISSA – Technique Comptable Algérienne – ENAL – 1984. N. MERZOUK – A. BECHLIR –
Initiation à la comptabilité générale édition pages bleues internationales -2007.

3
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité

l'aspect syntaxique, l'aspect sémantique et l'aspect pragmatique.


La syntaxe comptable peut être définie comme l'ensemble des règles et procédures qui
doivent être suivies pour enregistrer les transactions et élaborer les états financiers à partir de
symboles formant le vocabulaire comptable. Comme la grammaire pour le langage naturel,
elle organise la structure de la comptabilité. Les symboles du langage comptable présentent la
particularité d'être composés de chiffres et de mots tels que débit, crédit, actif ou passif ...etc.
L'aspect sémantique a trait à la signification des signes transmis par la comptabilité et porte
sur la correspondance être l'objet décrit (l'entreprise) et le modèle qui le représente
(comptabilité). L'aspect pragmatique rend compte du contexte de la communication et se
rapporte ici aux finalités ou utilisations de la comptabilité.
4-Les finalités de la comptabilité:
La comptabilité, dont les origines remontent à la naissance de l'écriture et du calcul,
répond à des besoins sociaux qui ont évolué au cours de l'histoire en fonction des
changements de l'organisation
économique et sociale. Avec le développement du commerce et des échanges internationaux
ainsi que du crédit à partir du XII° siècle1, la comptabilité servira de moyen de preuve dans la
vie des affaires.
La comptabilité constitue la principale source d'information chiffrée des investisseurs
boursiers.
A ce titre, elle est supposée être utile à leur prise de décisions. Elle joue également
depuis le début des années 1920 un rôle essentiel en matière de calcul et de contrôle des
impôts. Sans se substituer dans le temps, les finalités diverses de la comptabilité se sont
accumulées au cours de l'histoire2.
Elle répond aujourd'hui à six finalités principales, fournir un moyen de preuve et
permettre le contrôle des engagements de l'entreprise, aider à la prise de décision, servir le
diagnostic des performances et des risques, alimenter la statistique économique, faciliter le
dialogue social.
Il est usuel de définir la comptabilité comme le langage de la vie économique.
4-1 Fournir un moyen de preuve:
Mémoire écrite des transactions, il est naturel que la comptabilité constitue un moyen de
preuve dans la vie des affaires. Dès le début du développement des échanges, la tenue des
comptes avait pour objet de permettre au commerçant de connaître ses créances et ses dettes
et de pouvoir en apporter la preuve.
2- M’hamed ABACI – Comptabilité des entreprises – EDIK édition -2002.

4
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité

Le code de commerce algérien impose à toute personne physique ou morale ayant la qualité
de commerçant l'enregistrement comptable chronologique des mouvements affectant le
patrimoine de son entreprise, le contrôle par inventa ire, une fois tous les douze mois, de
l'existence et de la valeur des
éléments dudit patrimoine et enfin l'établissement de documents synthèses composés d'un
bilan, un compte de résultat et une annexe.
Par ailleurs le code précis que toute comptabilité régulièrement tenue peut être admise en
justice pour faire preuve entre commerçants pour faits de commerce. Fn revanche, si elle a été
irrégulièrement tenue, elle ne peut être invoquée par son auteur à son profit.
4-2 Permettre de contrôle:
Une des finalités de la comptabilité qui prédomine est de rendre compte et de faire rendre des
comptes. Comme instrument de mesure de la richesse crée par l'entreprise, la comptabilité
fournit les bases nécessaires à la détermination de divers droits pécuniaires tels que les
dividendes des actionnaires, la participation financière des salariés et les impôts exigés par
l'Etat, mais elle apport également des éléments quantitatifs permettant de vérifier le respect
des contrats explicites
4-3 Le contrôle du partage des richesses:
La comptabilité procure des informations permettant aux actionnaires de contrôler les
dirigeants de l'entreprise. A travers les états financiers, ils peuvent ainsi apprécier l'incidence
des décisions d'investissement et de financement prises par les dirigeants sur la situation
financière et le résultat distribuable de l'entreprise et vérifier qu'elles n'ont pas été contraires à
leur intérêt.
Elle organise également le droit d'information et de consultation des actionnaires en prévoyant
que tout actionnaire a le droit d'obtenir communication : de l'inventaire, des comptes annuels.
4-4 Le contrôle de l'assiette de l'impôt:
Les données comptables sont utilisées pour établir l'assiette de multiples impôts directs et
indirects.
L'ensemble de la fiscalité des entreprises s'appuie sur la comptabilité dans la mesure où le
résultat imposable suppose dans un premier temps la détermination du résultat comptable.
Ensuite ce dernier est rectifié de façon extra-comptable afin de tenir compte des divergences
entre les règles comptables et les règles fiscales.
De même la comptabilité fournit les données : le chiffre d'affaires et les achats de bien et
services.
Depuis l'introduction des impôts sur le revenu, la comptabilité est un moyen puissant de
5
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité

contrôle de l'administration fiscale. Aussi le législateur est-il intervenu à plusieurs reprises


depuis cette période notamment pour fixer les obligations comptables des contribuables,
conditionner la déductibilité des charges par leur inscription obligatoire en comptabilité,
donner au fisc un droit de vérification de la comptabilité des entreprises. Cette vérification a
pour objet d'examiner sur place les documents comptables d'une entreprise et de les confronter
à certaines données de fait ou matérielles (notamment les pièces justificatives) afin de
contrôler les déclarations souscrites et éventuellement déterminer les impositions
supplémentaires.
4-5 Le contrôle pour surveiller et punir:
La comptabilité un des moyens qui permet de détecter et prévenir les fraudes soit directement
ou par rapprochement ou recoupement des données comptables avec des pièces justificatives,
des éléments physiquement identifiables ou des attestations fournies par un tiers (client,
fournisseur, banquier...).
Détecter et prévenir la fraude relèvent en premier lieu de la responsabilité des dirigeants, au
travers de la mise en place d'un système d'information comptable fiable et de procédures de
contrôle interne. La prévention et la détection des fraudes sont alors assurées par le contrôle
externe légal. Celui-ci permet
également de vérifier l'intégrité des dirigeants dont le contrôle au sien de l'entreprises par des
subordonnées apparaît en pratique délicat à mettre en œuvre quelle que soit la taille de
l'organisation.
Le contrôle externe légal est exercé par des professionnels indépendants, les commissaires aux
comptes, dont la mission fondamentale est de garantir la fiabilité des informations comptables
et financières données par les responsables sociaux.
La comptabilité est ainsi susceptible d'apporter les éléments matériels de nombreux délits
financiers tels que l'abus de confiance, l'escroquerie, l'abus de bien ou de crédit de la société,
la banqueroute ou faillite fraud
4-6 Aider à la prise de décision:
Principale source d'information chiffrée, la comptabilité contribue à la préparation des
décisions de l'entreprise et de ses partenaires. L'essor industriel et le développement des
grandes entreprises, caractérisées par une séparation entre les actionnaires propriétaires et les
managers professionnels, ont renforcé au cours du vingtièmes siècle les besoins d'information
pour la prise de la décision des dirigeants et des investisseurs. D'autres partenaires extérieurs
tels que les banquiers, les clients ou les fournisseurs, les pouvoirs publics ont également
besoin, dans leurs relations avec l'entreprise, de disposer d'informations fiables. A la fonction
6
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité

traditionnelle de la comptabilité s'est ajoutée une utilité décisionnelle interne et externe.


L'information quantitative utilisée pour la prise de décision par les responsables dans
l'entreprise provient pour l'essentiel, cependant la comptabilité financière produits des
informations encore nécessaires à la gestion quotidienne des clients ou des fournisseurs et aux
choix d'investissement ou de financement. De plus, dans les petites et moyennes entreprises
(PME) dont les activités mono- produites n'imposent pas la mise en place d'un système
d'information de gestion sophistiqué, elle demeure utile pour l'information et la prise de
décision des dirigeants.
D'autres partenaires de l'entreprise que les actionnaires actuels ou potentiels ont recours aux
états financiers pour élaborer leur décision. Ainsi par exemple le banquier les utilisera pour
décider de l'octroi d'un crédit, les pouvoirs publics pour accorder ou refuser une subvention, le
fournisseur consentir des délais de paiements.
4-7 Servir le diagnostic économique et financier:
Utile à la préparation des décisions, la comptabilité l'est plus encore pour en mesurer et
analyser a posteriori les résultats. Les données issues des états financiers constituent, après
des retraitements éventuels, le matériau de base de tout diagnostic des performances et des
risques économiques et financiers ainsi que de l'évaluation financière des entreprises.
A ce titre, l'information comptable est susceptible d'être utilisée par un public diversifié et de
servir une analyse financière aux objectifs multiples qui dépendront du contexte et de l'intérêt
de la personne qui la demandera ou la pratiquera. Les états financiers sont ainsi le support
d'une analyse financière a posteriori orienté vers le suivi au sien de l'entreprise des réalisations
comparées aux prévisions, la communication interne en direction des salariés, la
communication externe en direction des marchés financiers ou du grand public, l'évaluation
de l'entreprise, l'étude statistique des entreprises réalisée par des banques de données ou des
organismes spécialisés (sociétés financières, centrales des bilans...).
4.8-Alimenter la statistique et la comptabilité nationale:
Les données comptables d'entreprise reprisent une source privilégiée d'informations
primaires des statisticiens et des comptables nationaux chargés des synthèses et des
prévisions macroéconomiques. A ce titre elles une place centrale dans le dispositif algérien
de la statistique d'entreprise. La collecte des données est réalisée principalement selon deux
filières : les états financiers joints à la déclaration fiscale des entreprises et les enquêtes
réalisé par les organismes des statistiques.

3-PIERRE GENSSE, Modèle comptable français, Encyclopédie de comptabilité, de contrôle de


gestion et d'audit, édition Economica, Paris, 2000.

7
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité

La mobilisation des informations comptables par les statisticiens à des fins d'analyse macro
et micro- économique porte principalement sur la mesure de la production des biens et
services et de ses emplois (consommation intermédiaire, investissement, exportation). La
mesure du revenu dégagé par la production et de sa répartition entre les facteurs de
production (capital et travail), la mesure de l'accumulation du capital et de ses modes de
financement, la mesure de l'accumulation du capital et de ses modes de financement, la
description des patrimoines et l'évolution de leur structure.
4.9-Apporter la confiance et favoriser le dialogue social:
L'usage des chiffres est devenu un rite dominant dans les sociétés modernes. Investis d'un
pouvoir de légitimation et associés au critère de vérité comme l'indiquent les expressions
courantes << la vérité des chiffres * et << les chiffres parlent d'eux-mêmes *, ils remplissent
une fonction symbolique qui n'est pas toujours perçue par les acteurs par les acteurs eux-
mêmes. Sources d'information chiffrée des participants à la vie des affaires, la comptabilité
remplit de façon implicite une fonction sociale qui consiste à leur apporter dans les relations
d'échange la confiance nécessaire à toute transaction. Cet apport de confiance sécrété par la
comptabilité tient à la croyance en la véracité des représentations du réel qu'elle fournit. La
comptabilité dépasse alors sa simple fonction d'information. L'importance du secteur public et
parapublic accroît ce besoin : << la société a le droit de demander compte-rendu à tout agent
public de son administration .
5-Les acteurs de la comptabilité:
Source d'information financière des tiers, la comptabilité est dans la plupart des pays une
obligation légale, pour être compréhensible par des personnes extérieurs à l'entreprise et
comparable d'une entreprise à une autre, elle doit respecter certaines règles ou normes tant en
ce qui concerne la tenue des comptes que la présentation des documents de synthèse.
Entre la phase amont de détermination de ces règles et la phase aval d'utilisation des états
financiers, le processus de production et de communication de l'information comptable fait
intervenir de nombreux acteurs que l'on peut regrouper en quatre catégories : les
normalisateurs, les producteurs, les auditeurs et les utilisateurs.
5.1-Les normalisateurs:
Dans la plupart des pays, les comptabilités des entreprises sont aujourd'hui normalisées, ce qui
signifie qu'elles s'appuient sur une terminologie et des règles communes, et produisent des
documents de synthèse dont le contenu et la présentation sont identiques d'une entreprise à
l'autre. L'initiative d'une telle normalisation, qu'expliquent diverses raisons, revient tantôt aux
Etats ou à des instances publiques ou privées internationales, tantôt à la profession comptable

8
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité

elle-même'.
C'est au XXe siècle que la réglementation et la normalisation s'intensifient. Il ne fait pas de
doute qu'on doit ce phénomène à la volonté des Etats d'avoir des informations homogènes sur
l'activité des entreprises de façon éventuellement à exercer sur elles un contrôle économique
et fiscal. Il est beaucoup plus facile, par exemple, pour les comptables nationaux d'élaborer
leurs synthèses macro- économiques s'ils disposent de documents élémentaires harmonisés.
Mais la normalisation présente également de l'utilité pour les autres utilisateurs externes de la
comptabilité dans la mesure ou elle garantit le respect d'un certain nombre de règles, ne serait-
ce que de vocabulaire (pour que la comptabilité soit un langage commun), et où elle facilite
les comparaisons dans le temps (normalisation temporelle) et d'une entreprise à l'autre
(normalisation spatiale).
Enfin, les travaux de normalisation sont l'occasion de réflexions qui stimulent et
enrichissement tant la pratique que la pensée comptable, et ils contribuent donc au
perfectionnement de la comptabilité.
La plupart des pays, selon évidemment des modalités adaptées à leur niveau de
développement et à leur système socio-économique, normalisent la comptabilité de leurs
entreprises, que celles-ci soient publiques ou privées. De façon théorique et sommaire, les
systèmes de normalisation sont classés en deux grandes catégories selon qu'ils sont ou non
contrôlés par l'Etat. Ainsi, dans de nombreux pays en voie de développement, la normalisation
comptable est une prérogative de l'Etat ; à l'opposé, aux Etats-Unis, elle relève d'un organise
de droit privé, le financial accounting standards board (FASB).
Il existe également des expériences de normalisation dites régionales impliquant plusieurs
pays ; plus précisément, des expériences d'harmonisation car il s'agit moins d'imposer des
normes communes aux Etats que de les inviter à rapprocher les leurs.
En Afrique, en 1970, les pays de l'OCAM se sont donné un plan comptable commun pour
leurs entreprises industrielles et commerciales. Tombé en désuétude, le plan OCAM a été
remplacé par le SYSCOA3 dans les huit Etats appartenant à l’UEMOA. Achevé en 1997, le
SYSCOA est appliqué depuis 1998 dans les Etats de l'UEMOA.
En Europe, la Commission des Communautés Economiques Européenne, dans le contexte de
la coordination du droit des sociétés, a élaboré des directives visant à une harmonisation des
documents financiers publiés par les entreprises industrielles et commerciales, les Etats
membres durent adapter leur réglementation interne à ces directives.
D'autres organisations internationales, telles l'Organisation de Coopération et de
Développement Economique (OCDE) et l'Organisation des Nations Unies (ONU) et, surtout,
9
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité

l'International Accounting Standards Committee (IASC) s'intéressent également à la


normalisation comptable mais leurs propositions restent d'application facultative.
5.2-Les producteurs:
En application des dispositions législatives et réglementaires, plusieurs catégories
d'organisation sont susceptibles de produire pour les tiers de l'information comptable,
notamment les entreprises
industrielles et commerciales du secteur privé ou public, les entreprises agricoles ou des
services, l’établissement de crédit, les compagnies d'assurances, les professions libérales, les
associations, les partis politiques.
La fonction comptable des entreprises dépend de nombreuses variables telles que la taille,
l'organisation et la nature des activités de l'entreprise. Pour la préparation et la présentation de
leurs comptes annuels, les entreprises peuvent également se faire assister par des
professionnels indépendants, les experts comptables, dont les services répondent
principalement à trois catégories de besoins :
besoin de suppléance pour l'accomplissement matériel de taches comptables, besoin de
surveillance de la comptabilité et d'attestation indépendante, besoin de conseils dans des
domaines divers : juridique, fiscal, gestion.
5.3-Les auditeurs:
Normaliser et réglementer l'information comptable produite par les entreprises peut également
faire l'objet, avant sa publication ou communication aux tiers, d'un contrôle légal par des
auditeurs indépendants. Le contrôle légal des comptes ou commissariat aux comptes a pour
finalité sociale de concourir à la sécurité et à la transparence des relations financières en
exprimant sur les informations comptables une opinion compétente et impartiale.
Donc l'information comptable est sujette à une vérification (un audit) par un corps de
vérificateurs (auditeurs), deux conceptions relatives à l'organisation de la vérification existant.
Dans certains pays, la vérification est entièrement confiée aux cabinets privés sans
intervention de la puissance publique, cette dernière exige uniquement la nécessité d'auditer
les comptes. Les auditeurs sont nommés et rémunérés par l'entreprise et élaborent leurs
missions et normes librement. Dans d'autres pays, la vérification est confiée à des auditeurs
chargés d'une mission d'ordre public et placés sous le contrôle d'un organe d'Etat. Cette
conception contient deux variantes, la mission d'ordre public est soit confiée à des auditeurs
privés mandatés et payés par les entreprises, soit elle est confiée à des agents de l'Etat payés
4-GENEVIEVE CAUSSE, Développement et comptabilité, Encyclopédie de comptabilité, de contrôle de
gestion et d'audit, édition Economica, Paris, 2000.

10
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité

5.4-Les utilisateurs:
Les utilisateurs de l'information comptable constituent un groupe variable historiquement et
géographiquement, dont la composition reflète les caractéristiques socio-économiques d'un
pays. Les principaux utilisateurs de l'information comptable sont, en général, les dirigeants,
les actionnaires (investisseurs), les créanciers, les pouvoir publics (administration fiscale,
institut de statistique nationale, les institutions de la bourse, etc.), les salariés et le public en
général (association de consommateurs et écologiques).
Alors qu'au XIXe siècle, les seuls utilisateurs de soins de ces utilisateursl'information
comptable étaient les dirigeants de l'entreprise et les actionnaires 2. Mais les besont différents.
5.5-Les dirigeants:
Ils sont responsables de la politique comptable, de l'élaboration des états financiers et
ils s'appuient sur le rôle de l'information pour la gestion interne. Pour l'usage interne, les
dirigeants peuvent établir des documents qui ne respectent pas forcément les prescriptions
réglementaires concernant l'évaluation et la présentation des états financiers et qui servent de
base d'interprétation et de jugement aux dirigeant
5.6-Les actionnaires (les investisseurs):
Les apporteurs des capitaux en général délèguent la gestion aux dirigeants et ils ont le droit de
consulter les documents comptables. L'attention des apporteurs de capitaux aux performances
de l'entreprise doit être satisfaite par une information qui leur permettra de porter un jugement
sur l'allocation des ressources, leur rentabilité et d'apprécier l'efficacité des activités effectuées
par les dirigeants. L'information comptable doit les aider à décider quand il convient d'acheter,
de conserver ou de vendre leurs actions.
5.7-Les salariés:
L'information comptable présente un intérêt pour les salariés tant au niveau de l'appréciation
prospective de la situation économique et financière de l'entreprise, de la stabilité et de la
rentabilité de leurs employeurs qu'au niveau des aspects relatifs aux rémunérations, à
l'emploi et aux avantages en matière de retraite.
5.8-Les tiers:
Pour porter un jugement sur la situation de l'entreprise, divers intéressés suivent, chacun sous
un angle différent, l'information donnée par les comptes d'une entreprise, les banques ont
besoin d'accéder aux états financiers pour apprécier la solvabilité de l'entreprise avant la
décision d'octroi des prêts ou de maintien d'un concours financier, les fournisseurs aussi sont
intéressés par la solvabilité de l'entreprise.
5-BERNARD COLASSE, Comptabilité générale, Economica, Paris, 5ème édition, 1996, p.19.

11
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité

5.9-Les client et le grand public:


A travers l'information comptable sur la situation financière de l'entreprise, ils
pourront apprécier sa pérennité.
5.10-L'Etat:
Il assure une qualité minimale de l'information comptable, en agissant sur le processus de la
normalisation comptable et en assurant un caractère plus ou moins contraignant aux normes et
principes. Les états financiers sont destinés à l'administration fiscale, où les données
comptables retraitées servent de base à la détermination des impôts. De même, les états
financiers sont destinés aux autorités de la comptabilité nationale'. Les informations
financières doivent être mises à la portée des utilisateurs par divers moyens : rapports annuels,
presse économique, et accessibles aux tribunaux de commerce.
Les utilisateurs de l'information comptable constituent une catégorie diversifiée dont les
besoins sont hétérogènes, ce qui peut engendrer des situations conflictuelles. Il y a ainsi
disparité quant à l'importance relative des différents utilisateurs de l'information comptable.
En France par exemple, les pouvoirs publics ont une influence notable sur la nature de la
communication de l'information comptable, alors qu'aux Etats-Unis, cette influence est
exercée par les inve
6- les principes Comptable :
La comptabilité générale ne représente pas l'entreprise dans toute sa complexité ; elle n'en
fournit que des images, qui s'intitulent bilan, compte de résultat, tableau de financement, etc.
Les images comptables obéissent à des postulats, des hypothèses, des choix et des
conventions d'observation, de quantification et de saisie du réel très spécifiques ; postulats,
hypothèses, choix et conventions désignés sous le vocable générique et ambigu de « principes
» de la comptabilité.
Ces principes sont nés historiquement de la pratique comptable mais sont reconnus par la
doctrine et, depuis peu, ont fait l'objet de tentatives de normalisation et de réglementation.
La présentation de ces principes est commencée par évoquer le célèbre principe de la partie
double ; puis le traitement des principes de quantification et enfin les principes d'observation 2.
Cette présentation est également assez arbitraire et il n'implique ni chronologie, ni hiérarchie
réglementaire ou doctrinale.
1- Le principe de la partie double:
Ce principe qui règle la saisie de l'information en comptabilité des entreprises, est peut-être
son trait le plus caractéristique. D'une certaine façon, il la définit puisque aucun autre système
d'information n'y fait appel. Il lui donne aussi ses lettres d'ancienneté, en particulier par

12
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité

rapport à la comptabilité nationale, puisqu'il a été inventé au Moyen Âge et se trouve présenté
dans l'ouvrage de Pacioli (1494).
Cependant, c'est un principe dont la genèse empirique reste complexe pour les historiens ; des
explications de la partie double, sont historiquement très nombreuses, mais à l'aube du XXI e
siècle.
Deux interprétations ou rationalisations principales subsistent concurremment, celle par les
flux et celle par le patrimoine, qui correspondent à deux conceptions du rôle de la
comptabilité générale des Entreprises (technique auxiliaire de l'économie, instrument d'aide à
la décision), ou algèbre du droit (outil de contrôle), aussi, à deux conceptions de l'entreprise
(agent économique ou entité juridique).
2-L'explication par les flux:
Cette explication, très influencée par l'émergence de la comptabilité nationale et le
développement de l'analyse financière, repose sur l'idée que la comptabilité des entreprises a
pour rôle fondamental de mémoriser des flux économiques nés d'opérations d'échange. Et le
principe de la partie double, conçu par référence à la relation d'échange, procéderait d'une
classification duale systématique de ces flux.
Une relation d'échange entre l'entreprise et un autre agent, un achat de marchandises au
comptant par exemple, donne en effet toujours naissance à deux flux en sens contraire et de
même intensité.
Le principe de la partie double serait justement cet artifice intellectuel qui consiste en
définitive à noter l'arrivé (emploi) et l'origine (ressource) d'un flux fictif unique pour
enregistrer une opération d'échange donnant naissance à deux flux, l'un monétaire et l'autre
réel, en sens contraire.
Mais il faut reconnaître que si cette interprétation de la partie double se comprend bien en ce
qui concerne les opérations externes de l'entreprise, elle est beaucoup moins immédiate pour
les phénomènes et les opérations purement internes et, en particulier, pour les phénomènes de
dépréciation et les opérations de virement ; pour ceux-ci, l'analyse en termes de flux devient,
par extension, une sorte de théorème << tout emploi est financé par une ressource, toute
ressource finance un emploi *.
Les documents de synthèse valorisés par cette approche sont le compte de résultat et le
tableau de financement, documents qui ainsi que nous le verrons enregistrent des flux.
3-L’explication patrimoniale:
La seconde explication dominante pour présenter la méthode comptable, assigne comme
objet premier à la comptabilité l'analyse et la mesure du patrimoine de l'entreprise, de sa
situation nette << 5 * en langage comptable ; concrètement, cet objet est atteint à travers le
13
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité

bilan.
La situation nette est constituée d'une part, par l'ensemble des biens et des droits détenus par
l'entreprise, ce qu'il est convenu d'appeler son actif << A *, et, d'autre part , par l'ensemble de
ses dettes << D * ; à l'instant << t *, elle se mesure donc en faisant la différence entre la
valeur de l'actif et la valeur des dettes ; soit 5t = At - Dt.
Cette relation que vérifie un bilan (qui, de ce point de vue, est toujours << équilibré *) est
valable à tout instant et doit donc être conservée par l'enregistrement comptable. Ce serait là le
fondement du principe de la partie double qui peut alors s'énoncer de la façon suivante 1 :
Tout mouvement affectant un élément quelconque du bilan est nécessairement accompagné
d'un mouvement inverse et de même importance sur un ou plusieurs autres éléments, de telle
sorte que l'équation : A - ( D + 5 ) = 0 reste toujours vérifiée.
Il faut remarquer que cette explication à l'histoire contre elle dans la mesure ou le principe de
la partie double est très antérieur à l'objet qui lui est assigné : le bilan qui est le support
documentaire de l'analyse et de la mesure de la situation nette n'a commencé à être
confectionné systématiquement qu'au XIX e siècle alors que, nous l'avons déjà dit,
l'enregistrement en partie double est né à la fin du moyen Âge. Toutefois, elle a le mérite de
souligner que les comptabilités des entreprises contemporaines font référence à une vision de
l'entreprise d'essence patrimoniale forgée au XIX e siècle ; d'ou certaines de leurs limites quand
il s'agit de représenter les organisations complexes que sont les entreprises contemporaines
devenues groupes et réseaux, complexes et fluides1.
Quelle que soit leur validité logique ou historique, ces deux explications permettent au
comptable contemporain d'enregistrer les opérations de l'entreprise selon la tradition ; leur
validité opératoire est incontestable. Bien sûr, il existe des explications mixtes qui combinent
les deux précédentes.
7-Les principes de quantification (ou de mesure):
Il faut quantifier les opérations à enregistrer, pour cela la comptabilité a recours à la monnaie,
au critère de valeur historique et à l'application du principe de non compensation et de
prudence.
7.1-Le principe de quantification monétaire:
Les flux et les stocks saisis en comptabilité sont estimés en unités monétaires ; ce recours à
la monnaie comme mode d'estimation présente l'avantage, recherché aussi par les
économistes, de permettre l'agrégation des valeurs d'objet très différents et donc
l'homogénéisation d'un tout hétérogène, l'entreprise.
Mais l'utilisation de la monnaie comme unité de mesure n'est pas sans inconvénients 2 :
- L'unité monétaire ne permet pas d'évaluer certains éléments non marchands, ce qui

14
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité

conduit la comptabilité à les ignorer, c'est le cas des aspects liés à l'écologie et aux
compétences des ressources humaines ;
- L'unité monétaire n'est pas constante, elle s'altère avec le temps ;
- L'unité monétaire diffère d'un pays à un autre, ce qui pose le problème sa conversion.
7.2-Le principe du coût historique:
L'usage de la monnaie comme valorimètre suppose en corollaire que choisi un critère de
valeur, c'est en ce sens que l'on a pu dire que la comptabilité est une projection de l'entreprise
au plan des valeurs3.
7.2.1-Les fondements du principe des couts historiques:
Jusqu'à la fin du moyen Age, la comptabilité des entreprises servit essentiellement à
constater des recettes et des dépenses exprimées en monnaie courant. Pour autant, celle-ci
garde encore pour le comptable de la fin du XXe siècle de puissants attraits : elle est simple
et, à défaut d'être utile pour
tous, elle est fondée sur la réalité d'une transaction et acquiert ainsi, ce qui est important d'un
point de vue juridique, un caractère certain ; enfin, argument circulaire, mais à considérer
cependant, elle est pratiquée universellement par la profession comptable et tire sa force d'un
consensus au moin apparent.
C'est sans doute pour ces différentes raisons que la réglementation, tout en évoquant d'autres
critères, confirme le critère du coût historique, a leur date d'entrer dans le patrimoine de
l'entreprise, les biens acquis a titre onéreux sont enregistrés a leur coût d'acquisition, les biens
acquis a titre gratuit à leur valeur vénale et les biens produits à leur coût de production.
7.2.2-Les correctifs du principe des couts historiques.:
Toutefois, si les coûts historiques constituent la principale référence du comptable en matière
d'évaluation, ils n'en subissent pas moins quelques correctifs.
C'est ainsi que la valeur comptable des immobilisations égale leur coût historique diminué de
l'estimation des dépréciations qu'elles ont subies depuis leur entrée dans le patrimoine de
l'entreprise. C'est ainsi encore, que le comptable en constatant des provisions, corrige les
valeurs historiques des biens détenus par l'entreprise des pertes de valeur susceptibles de les
affecter.
7.3-Le principe de prudence:
La prudence doit caractériser l'attitude de celui qui élabore les états financiers, cette prudence
n'a pas pour objet de protéger les comptables mais plutôt les utilisateurs. La prudence est la
prise en compte d'un certain degré de précaution dans l'exercice des jugements nécessaires
pour préparer les estimations dans des conditions d'incertitude, pour faire en sorte que les
actifs ou les produits ne soient pas surévalués et que les passifs ou les charges ne soient pas
sous-évaluées.
Selon ce principe, les diminutions de valeur (moins-values) par rapport au coût historique sont

15
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité

prises en compte en comptabilité par la constitution de provisions dès qu'elles sont probables.
Par contre, les augmentations de valeur (plus-values) par rapport au coût historique ne sont
pas comptabilisées avant leur réalisation (minimum du coût historique et de la valeur
actuelle). L'application de ce principe répond aux obligations juridiques telles que la
protection des actionnaires et de la non distribution des bénéfices fictifs.
7.4-La remise en cause du mode traditionnel d'évaluation:
Le mode traditionnel d'évaluation comptable, une application combinée des principes du coût
historique et de prudence, a fait l'objet de nombreuses critiques mais il a montré une forte
capacité de résistance à ces critiques.
7.4.1-Les réévaluations:
Toutefois, il a dû être amendé dans les périodes et les pays caractérisés par une forte inflation.
Il s'agit d'amener la valeur nette comptable de toutes les immobilisations corporelles et
financières au niveau de leur valeur actuelle.
7.4.2-L'évaluation des instruments financiers à leur juste valeur:
Il s'agit, au sens large, des titres, des prêts, des créances, des dettes, des produits dérivés..., ces
biens soient évalués à leur juste valeur1. La notion de juste valeur est une notion qui dépend
très étroitement
de l'existence de marchés financiers. On comprend donc que la proposition de l'IASB fasse
l'objet de fortes réserves, notamment de la part des pays dont les marchés financiers sont
inexistants ou peu développés. Par ailleurs, il s'agit d'un critère de valeur très volatile dont
l'application rendrait très instables les comptes des entreprises et nuirait sans doute à leur
comparabilité.
8-Principe de non-compensation:
Les éléments du bilan, à savoir les comptes de l'actif et les comptes du passif et les éléments
d'état de résultat, c'est-à-dire les charges et les produits, doivent être évalués séparément sans
aucune compensation.
9-les principes d'observation:
Les principes d'observation du comptabilité sont les principes qui sont assez directement liés à
l'analyse et à la mesure du patrimoine de l'entreprise ainsi qu'à sa variation périodique appelée
résultat, très concrètement, ils sont trait à la fabrication des états financiers.

9.1-Principe de l'entité:
L'entité est considérée comme un ensemble autonome, distinct de ses propriétaires, associés
ou actionnaires. La comptabilité d'une entité repose sur une nette séparation entre sa situation
financière et celle des personnes physiques ou morales qui la dirigent ou qui ont contribué à sa
constitution et à son développement.

16
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité

Les états financiers de l'entité prennent en compte uniquement l'effet de ses propres
transactions et des seuls événements qui la concernent.
1 La juste valeur est le prix auquel un actif pourrait être échangé ou un passif réglé entre deux
parties compétentes n'ayant aucun lien de dépendance et agissant en toute liberté.
La comptabilité financière est fondée sur la séparation entre les actifs, passifs, charges et
produits de l'entité et ceux des participants à ses capitaux propres ou actionnaires'.
9.2-Principe de périodicité:
Il est difficile d'admettre qu'il faut attendre la mort de l'entreprise pour connaître son résultat
et ses performances, pour les besoins de la vie économique et pour répondre aux besoins
d'information, la vie de l'entreprise est découpée en périodes ou exercices comptable. En
général, ces périodes sont égales et correspondant à un an. Cette exigence de découpage ne
résulte pas des choix des comptables, mais plutôt des dispositions juridiques et fiscales,
comme le code de commerce qui exige un inventaire annuel et le code fiscal qui exige un
dépôt annuel de déclaration du résultat, pour remédier à cette contrainte, les entreprises
préparent des comptes intermédiaires.
L'acceptation de ce principe exige l'acceptation du principe de rattachement des faits
comptables à une période déterminée (le principe de comptabilité de l'engagement). Les
dates d'encaissement ou de paiement ne sont pas des critères de rattachement. Le
rattachement est fait par référence à un critère juridique, les produits et les charges sont
comptabilisés au fur et à mesure qu'ils sont acquis ou qu'ils sont engagés juridiquement.
Du moment où la vie de l'entreprise est découpée en périodes qui correspondent à des
exercices, il faut avoir une indépendance entre les exercices, c'est-à-dire que chaque exercice
supporte les charges et les produits qu'il génère.
9.3-Principe de continuité d'exploitation:
La création d'une entreprise a un objectif donné, ce qui suppose que l'entreprise ne va pas
cesser son activité dans l'immédiat, mais qu'elle va continuer de fonctionner pour permettre la
réalisation de ses projets et de ses activités en cours. Donc, l'entreprise n'a pas l'intention ni la
nécessité de liquider ou de réduire ses opérations.
A la fin de chaque période, il faut préparer les états financiers en supposant que l'entreprise
continuera ses activités. Ce principe légitime quelques pratiques comptables comme la
répartition des produits et des charges entre les exercices. Le recours au coût historique
comme critère d'évaluation (si l'entreprise ne va pas cesser son activité, pourquoi évaluer à la
valeur actuelle), le règlement des dettes et l'encaissement des créances dans le future.
6- D.Saci, la comptabilité de l'entreprise et système économique : expérience algérienne, OPU, 1991

17
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité

9.4-Autres principes:
Il existe d'autres principes, principe de l'image fidèle, principe de la permanence des
méthodes, principe de l'importance relative et principe de l'intangibilité du bilan d'ouverture.
9.4.1-Principe de l'image fidèle:
L'image fidèle est l'objectif auquel satisfont, par leur nature et leurs qualités et dans le respect
des règles comptables, les états financiers de l'entité qui sont en mesure de donner des
informations pertinentes sur la situation financière, la performance et la variation de la
situation financière de l'entité. Pour les besoins de la prise de décision, les états financiers
garantissent la transparence sur la réalité de l'entité en présentant une information complète et
utile.
La recherche de l'image fidèle implique notamment le respect des règles et des principes
comptables. Dans le cas exceptionnel où l'application d'une règle comptable se révèle
impropre à donner une image
fidèle de l'entité. Il doit y être dérogé. Il est alors nécessaire de mentionner dans l'annexe aux
états financiers les motifs de cette dérogation.
9.4.2-Principe de la permanence des méthodes:
Selon ce principe, l'entreprise doit utiliser les mêmes méthodes d'évaluation et de
présentation d'un exercice à un autre, donc la cohérence des informations comptables au
cours des périodes successives implique la permanence dans l'application des règles et des
procédures. Ce principe résulte de l'exigence de la comptabilité, la comparaison entre les
entreprises ou la comparaison au niveau de l'entreprise d'une période à une autre.
9.4.3-Principe de l'importance relative:
Une information est significative si le fait de ne pas l'indiquer peut avoir une incidence sur
les décisions économiques prises par les utilisateurs sur la base des états financiers 2. Aussi
les montants non significatifs peuvent être regroupés avec des montants correspondant à des
éléments de nature ou de fonction similaires.
9.4.4-Principe de l'intangibilité du bilan d'ouverture:
Le bilan d'ouverture d'un exercice doit correspondre au bilan de clôture de l'exercice
précédent3.
10-Les systèmes comptables:
10.1-Le système classique :
Ce système consiste à enregistre les différentes écritures comptables dans un seuljournal le
journal générale, et par la suite établir le grand livre, la balance, le tableau de comptes et
résultat et le bilan. Il y’a plusieurs méthodes appliqué pour ce système.
A l’origine en employait en comptabilité des livres reliés, le code de commerce confirme cette
pratique en établissant que certains registres, avec feuilles numérotées et paraphées.

18
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité

La tenue actuelle, c’est d’enregistre certaines opérations sur les feuilles mobiles ou sur des
fiches.
La comptabilité à décalque ou sans report : Son but est de permettre de passer simultanément
plusieurs écritures comptables en écrivant une seule fois, grâce à du papier carbone et à la
machine à écrire, on pourra ainsi tenir à la fois le journal et le grand livre en même temps.
Certaines machines sont très perfectionnées et permettent d’écrire sur des registres, mais
généralement en emplois les feuilles mobiles, dont la dot est enduit de carbone uniquement
sur certaines parties, de sorte que seules certaines des indications portée sur la première
feuille sont reproduites sur la seconde.
Les matériels utilisés, une feuille de carbone, un stylo, une plaque métallique et un système
de fixation afin de mobiliser les documents à noter simultanément, et si possible réparer
aisément la première ligne pour l’impression de chacun d’eux.
Ce genre de procédé permet un allongement du travail, il permet une division de travail en
ce sens que le comptable se borne à indiquer les documents de base, quel compte il faut
débiter et quel il faut créditer, et après il n’aura qu’à exécuter matériellement ses
instructions. Les avantages de ce procédé résidant surtout dans les faits qu’il n’y a pas de
reports, donc l’erreur.

Les inconvénients sont symétriques : les reports permettaient certains contrôles qui
disparaissent avec eux. Parfois la lecture du premier calque est peu facile, mais ceci est
corrigé par l’emploi de machines à écrire, notamment de machines électriques.

10.2-Le système centralisé :


Le système centralisé repose sur l’éclatement du journal général en autant de journaux
auxiliaires que le besoin s’en fait ressentir. Ces journaux auxiliaires, spécialisés par types
d’opérations, permettent une meilleure répartition des taches parmi le personnel. Grace à
cela le journal général ne remplit plus son rôle d’enregistrement, mais il résume les
opérations des journaux auxiliaires en reprenant leurs totaux mensuels.
Le journal auxiliaire : un journal auxiliaire est un journal spécialisé par type d’opération, car
chaque journal auxiliaire concerne une partie des opérations de l’entreprise.
Le choix des journaux : le choix est lié à la répétition, car pour chaque opération ou activité
quoi se répète on doit avoir un journal, d’une manière générale nous avons les journaux
suivants :
- Journaux de trésoreries :

Nous avons trois journaux de trésoreries

a) Le journal banque : dans lequel sont tracées les différentes opérations liées à la banque.

19
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité

b) Le journal de caisse : dans lequel on retrouve les mouvements de la caisse.

Journaux des tiers :

a) Journal d’achat : qui comporte toutes les opérations d’achat, c’est-à-dire les
opérations qui impliquent le fournisseur.

b) Journal de vente : il retrace toutes les opérations de ventes, donc il est


en relation avec le compte du client.

- Journaux de stocks :

dans le quel on retrace tous les mouvements de stocks.

- Journaux des opérations divers :

ce journal comporte toutes les opérations qui ne sont pas liées aux journaux précédents.

- Journal centraliseur :

ce journal résume toutes les opérations de l’entreprise, il peut être renseigné au jour le jour où
il peut récapituler les totaux mensuels des journaux auxiliaires.

10.3-Le système informatise :

Les entreprises de toute taille sont concernées par le développement de l’informatique pour la
gestion de leur système d’information. Le travail préalable à l’imputation d’une solution
informatique intervient de façon prépondérante dans la réussite du projet, la phase de
conception d’un nouveau
système comptable doit commencer par une analyse approfondie du système existant. Une
fois le logiciel installé, il suffit d’imputer les opérations comptables dans le ou les différents
journaux.
11- La comptabilité matière première d’information de l’analyse financière
L’analyse financière utilise toutes les sources d’informations susceptibles d’éclairer
son diagnostic. Alors la comptabilité demeure cependant une source indispensable, pour
cela les entreprises tendent à inscrire leur production d’informations comptables dans le
cadre d’une véritable stratégie de communication financière.
Grâce à son caractère systématique homogène et à sa richesse, la comptabilité
apparaît ainsi comme un nécessaire fournisseur d’information qui répond à la demande de
l’analyse financière.1

7-Analyse financière p97 / Auteur : Elie COHEN Editeur : ECONOMICA 2006

20
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité

Section 02 : L’analyse comptable


1-Définition L’analyse comptable :
L’analyse comptable s’occupe de l’étude des comptes du bilan et des comptes de gestion,
son rôle est de donner une image réelle et nette de la situation étudiée et un jugement récent
et prévisionnel du futur de l’entreprise concernant son activité.
Il est basé essentiellement sur les comptes et déterminer les problèmes de gestion dans
l’entreprise qui gênent la réalisation des objectifs, et toutes les données qui permettent à
l’analyste de conclure tous les résultats et répondre à toutes les questions soulevées.
Il y a des documents juridiques qui facilitent l’enregistrement comptable, on va se baser
dans l’étude de l’analyse comptable sur le bilan général et le tableau des comptes de
résultats.
Un bilan comptable est un document qui synthétise à un moment donné ce que l'entreprise
possède, appelé "actif" (terrains, immeubles, etc.) et ses ressources, appelé "passif" (capital,
réserves, crédits, etc.).
Le bilan est une « photographie » du patrimoine de l'entreprise qui permet de réaliser une
évaluation d'entreprise, et plus précisément de savoir après retraitement combien elle vaut et
si elle est solvable.
Pour les petites entreprises le bilan sert surtout aux tiers (banques, administrations...) qui
peuvent ainsi contrôler si l'entreprise est solvable (par une analyse des ratios ou de la
trésorerie notamment) et pour évaluer les impôts et taxes dus. Les comptes annuels (dont le
bilan, le compte de résultat, les annexes...) doivent obligatoirement être établis à la clôture
de l'exercice
Pour les grosses entreprises, il peut aussi être utile d'établir un bilan plus d'une fois durant
l'exercice (4 fois par an par exemple). Le bilan forme un tout indissociable avec le compte
de résultat et les annexes (et d'autres documents selon les normes suivies) pour
former les comptes annuels. En effet, le montant du résultat de l'exercice trouvé au bilan est
toujours égal au montant du résultat trouvé en compte de résultat. En association avec le
compte de résultat, le bilan donne aussi des informations sur la performance et la rentabilité.
L'ensemble devrait être présenté ou accessible aux ayants droit (propriétaires, fournisseurs,
prêteurs, fisc...). Il constitue normalement une garantie de transparence pour ceux-ci et doit
être certifié par un commissaire aux comptes pour certaines entreprises.
Il existe donc trois finalités au bilan :

8-B.COLLASSE « comptabilité générale », PCG 1999 et IAS 2001

21
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité

 Le bilan comptable interne, généralement détaillé, utilisé par les responsables de


l'entreprise pour différentes analyses internes ;
 Le bilan comptable officiel, destiné aux contrôleurs de la comptabilité (auditeurs et
commissaires aux comptes) et aux actionnaires (et plus généralement aux tiers);
 Le bilan fiscal, qui sert à déterminer le bénéfice imposable ;
2- Les éléments du bilan :
2-1L’actif :
Il contient les emplois de l’entreprise avec ses fonds, il est classé par le dégrée de liquidité.
 Les investissements : Contiennent les éléments corporels et incorporels, mobilisés et
immobilisés qui servirent l’activité de l’entreprise à long terme soit achetés ou produits
dans le consommer au premier usage et restent durablement dans l’entreprise et qui sont :
 c/20 : Frais préliminaires : Considérés sans valeur autant qu’ils sont des consommations
finales car ils sont déjà exploités au début du projet.
 c/21 : Valeurs incorporelles : Regroupent les droits juridiques et administratifs
comme le fond de commerce et droit de la propriété…etc.
 c/22 : Terrains : Ce compte contient la valeur des terrains de construction, les chantiers
et les surfaces d’exploitation.
 c/24 : Equipement de production : Toutes les propriétés quoi qu’elle soit sa nature,
corporelle et incorporelle, enregistrées au coût d’achat ou de production
« bâtiment, matériels et outillages … etc. ».
 c/25 : Equipement sociaux : Tous les fonds spécialisés au côté sociale
« bâtiments sociaux, logements du personnel …etc. ».
 c/28 : Investissements en cours : Tous les investissements non finis et non exploités.
 Les stocks : Cette catégorie contient les marchandises possédées et qui sont utilisée au
but de vente ou de consommation (tous ce qui est stocké) et sont :
 c/30 : Marchandises : Ce compte représente les produits achetés par l’entreprise au but
de vente sans faire aucune modification.
 c/31 : Matière et fournitures : Les objets achetés pour la consommation et l’utilisation
dans le processus de production.
 c/35 : Produit finis : On le retrouve dans les entreprises industrielles, il enregistre
toutes les unités produites avec son coût de production.
9-GENEVIEVE CAUSE, développement et comptabilité, encyclopédie de
comptabilité, de contrôle de gestion et d’audit, édition Economica, Paris, 2000.
10-P.FOULQUIE, dictionnaire de la langue philosophique, édition PUF, 5éme édition

22
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité

 c/37 : Stocks à l’extérieur : Ils sont à la propriété de l’entreprise mais pas déjà
transportés aux magasins comme les marchandises et matières pas encore utilisées.
 Les créances : Ce sont de l’entreprise vers les autres, peuvent être disponible dans les
banques et les comptes postaux et la caisse ou chez autres personnes, elles sont composées
de :
 c/40 : Comptes débiteurs du passif : Il reçoit a la fin d’année les soldes débiteurs
de la classe 5.
 c/42 : Créances d’investissements : Les éléments enregistrés sont les avances sur
les ordres d’investissements et les titres de participation et les obligations…etc.
 c/43 : Créance de stocks : Les avances sur les ordres de produits et matières,
comme on trouve aussi les avances aux fournisseurs.
 c/44 : Créances sur associés et sociétés apparentées : Les droits de l’entreprise
vers ses propriétaires qui sont les associés ou les sociétés qui ont une relation juridique avec
l’entreprise.
 c/45 : Avances pour comptes : Les avances vers les impôts sur le revenu et les
taxes a récupérer.
 c/46 : Avances d’exploitation : Des payements sur forme de crédits sur les charges
d’exploitation, comme les avances sur services et sur impôt et taxes.
 c/47 : Créances sur clients : Toute personne achète de l’entreprise sa marchandise
et ses services mais le payement ne sera pas en espèces.
 c/48 : Disponibilité : De la monnaie liquide prête a utiliser a tous moment pour
finances ses opérations, ont trouve le comptes postaux, les comptes bancaires, caisse et la
trésorerie.
2-2 Le passif :
Le passif est présenté comme les dettes de l’entreprise vers les autres, on a :
 Les dettes de l’entreprise vers les fournisseurs et les associés qui sont les fonds propres.
 Les dettes vers autres personnes qui sont des ressources étrangères, dettes aux capitaux
étrangers classés suivant leurs dates d’échéance.
 Les fonds propres :
Définis par la loi du 23 juin 1975 du bilan comptable national comme outils du financement
corporel et incorporel mis à la disposition de l’entreprise d’une façon permanente par les
propriétaires, ils sont devisés aux comptes secondaires suivants :
C/ 10 : Fonds social : Ce compte comprend toutes les subventions étatique et

23
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité

des particuliers par l’entreprise.


C/ 17 : Liaison inter unités : Ce compte est consacré aux besoins internes pour enregistrer
quelque opérations entre les unités, il représente les droits et les obligations en relation avec
les marchandises et les services.
 Les dettes :
Ce sont les fonds constitués par les crédits et les obligations de l’entreprise fondées par ses
relations avec les autres, c'est-à-dire tous les fonds mis a la disposition de l’entreprise mais
propres aux autres, ils sont payés dans les durées d’échéance, ils sont composés de :
 C/ 50 : Comptes créditeurs de l’actif : Ce compte reçoit à la fin d’année tous les
comptes créditeurs de l’actif.
 C/ 52 : Dette d’investissements : Ce sont des fonds donnés à l’entreprise avec des
intérêts payés annuel ment pour les utiliser dans le financement des projets, on trouve les
crédits bancaires, les crédits d’investissements et autres emprunts.
 C/ 53 : Dettes des stocks : Ou l’achat des marchandises et matières est en crédit, il
contient les fournisseurs et les factures à recevoir.
 C/ 54 : Détention pour compte : Il représente des montants recouvris et contient impôt
sur salaires, cotisations et taxes.
 C/ 55 : Dettes envers les associés et les sociétés apparentées : Ce compte est utilisé
au retirement des associés ou a l’affectation des résultats.
 C/ 56 : Dettes d’exploitation : Ce compte enregistre les dettes en relation de
l’exploitation, il contient : crédits du service, du personnel et de cotisations sociales.
 C/ 57 : Avances commerciales : Tous les mouvements recouvris des clients avant
délivrer la marchandise, contient les réductions et les recettes en attente d’imputation.
 C/37 : Stocks à l’extérieur : Ils sont à la propriété de l’entreprise mais pas déjà
transportés aux magasins comme les marchandises et matières pas encore utilisées.
 Les créances : Ce sont de l’entreprise vers les autres, peuvent être disponible dans les
banques et les comptes postaux et la caisse ou chez autres personnes, elles sont composées
de :
11-MICHEL CAPRON « la comptabilité en perspective », éditions la découverte,
Paris, 1993.
12- PIERRE GENSSE « modèle comptable français » encyclopédie de comptabilité,
de contrôle de gestion et d’audit, édition Economica, Paris, 2000

24
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité

 c/40 : Comptes débiteurs du passif : Il reçoit a la fin d’année les soldes débiteurs
de la classe 5.
 c/42 : Créances d’investissements : Les éléments enregistrés sont les avances sur
les ordres d’investissements et les titres de participation et les obligations…etc.
 c/43 : Créance de stocks : Les avances sur les ordres de produits et matières,
comme on trouve aussi les avances aux fournisseurs.
 c/44 : Créances sur associés et sociétés apparentées : Les droits de l’entreprise
vers ses propriétaires qui sont les associés ou les sociétés qui ont une relation juridique avec
l’entreprise.
 c/45 : Avances pour comptes : Les avances vers les impôts sur le revenu et les
taxes a récupérer.
 c/46 : Avances d’exploitation : Des payements sur forme de crédits sur les charges
d’exploitation, comme les avances sur services et sur impôt et taxes.
 c/47 : Créances sur clients : Toute personne achète de l’entreprise sa marchandise
et ses services mais le payement ne sera pas en espèces.
 c/48 : Disponibilité : De la monnaie liquide prête a utiliser a tous moment pour
finances ses opérations, ont trouve le comptes postaux, les comptes bancaires, caisse et la
trésorerie.
2-3 Le passif :
Le passif est présenté comme les dettes de l’entreprise vers les autres, on a :
 Les dettes de l’entreprise vers les fournisseurs et les associés qui sont les fonds propres.
 Les dettes vers autres personnes qui sont des ressources étrangères, dettes aux capitaux
étrangers classés suivant leurs dates d’échéance.
 Les fonds propres :
Définis par la loi du 23 juin 1975 du bilan comptable national comme outils du financement
corporel et incorporel mis à la disposition de l’entreprise d’une façon permanente par les
propriétaires, ils sont devisés aux comptes secondaires suivants :
 C/ 10 : Fonds social : Ce compte comprend toutes les subventions
étatique et des particuliers par l’entreprise.
 C/ 17 : Liaison inter unités : Ce compte est consacré aux besoins internes pour
enregistrer quelque opérations entre les unités, il représente les droits et les obligations en
relation avec les marchandises et les services.
13-YVES LEQUIN,"Comptabilité de l’entreprise",2e édition Dollaz-Sirey, 1992.

26
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité

9
PIERRE ANDRE DUFIGOUR,"Qu’est ce que la finance d’une entreprise", Edition
 Les dettes :
Ce sont les fonds constitués par les crédits et les obligations de l’entreprise fondées par ses
relations avec les autres, c'est-à-dire tous les fonds mis a la disposition de l’entreprise mais
propres aux autres, ils sont payés dans les durées d’échéance, ils sont composés de :
C/ 50 : Comptes créditeurs de l’actif : Ce compte reçoit à la fin d’année tous les comptes
créditeurs de l’actif.
C/ 52 : Dette d’investissements : Ce sont des fonds donnés à l’entreprise avec des intérêts
payés annuel ment pour les utiliser dans le financement des projets, on trouve les crédits
bancaires, les crédits d’investissements et autres emprunts.
C/ 53 : Dettes des stocks : Ou l’achat des marchandises et matières est en crédit, il contient
les fournisseurs et les factures à recevoir.
C/ 54 : Détention pour compte : Il représente des montants recouvris et contient impôt sur
salaires, cotisations et taxes.
C/ 55 : Dettes envers les associés et les sociétés apparentées : Ce compte est utilisé au
retirement des associés ou a l’affectation des résultats.
C/ 56 : Dettes d’exploitation : Ce compte enregistre les dettes en relation de l’exploitation,
il contient : crédits du service, du personnel et de cotisations sociales.
C/ 57 : Avances commerciales : Tous les mouvements recouvris des clients avant délivrer
la marchandise, contient les réductions et les recettes en attente d’imputation
3-Etude et analyse du T.C.R :
3-1Définition :
C’est un document très utile pour la gestion de l’entreprise, il est le troisième dans le plan
comptable national après le bilan et le journal auxiliaire, il regroupe les comptes de gestion
(classe 6 et classe 8) et les comptes des résultats (classe 8à il est la plaque tournante de la
comparaison entre les produits et les charges pour arriver aux résultats.
Au sein d'une entreprise, les documents comptables revêtent une importance capitale. Le
compte de résultat en fait partie et il s'agit d'un outil de gestion indispensable. Ce document
propose une synthèse de toutes les charges ou sorties d'argent et des produits ou entrées
d'argent au sein d'une entreprise.
Le compte de résultat s'intéresse à une période bien déterminée appelée exercice comptable
qui s'étale sur une année qualifiée également de comptable. Grâce au compte de résultat, il
est possible de connaître le résultat net dégagé par l'entreprise lequel peut être négatif ou

27
Chapitre 1 : Analyse Comptabilité

positif.
Lorsque le résultat est négatif, l'on parle d'une perte ou d'un déficit et lorsque celui-ci est
positif, l'on parle d'un bénéfice ou d'un profit. Quel que soit le résultat obtenu, celui-ci est
porté au bilan de l'entreprise.
Le compte de résultat propose des soldes intermédiaires de gestion qui permettent d'en
savoir plus sur la provenance du résultat. Différents éléments sont alors portés dans le
compte de résultat.
Dans un premier temps, il y a la marge commerciale qui correspond au montant total des
ventes auquel l'on soustrait le montant total des achats.
Il est utile de préciser que cette marge commerciale ne peut être calculée que dans le cas où
la société concernée commercialise des produits sans apporter aucune transformation
préalable à ces derniers.
Vient ensuite la valeur ajoutée qui s'obtient en soustrayant le montant total des achats et des
services externes du montant total des ventes.
Le montant obtenu après ce calcul permet de déterminer la capacité d'une société à produire
des profits grâce aux services proposés à des tiers.
Le résultat d'exploitation correspond au montant obtenu en soustrayant les charges du
personnel, les taxes ainsi que les amortissements du montant de la valeur ajoutée.
Le résultat d'exploitation permet de définir le profit qu'une société est capable de produire
par le biais de son activité principale.
Le résultat financier est la différence entre le montant des produits financiers et celui des
charges financières.
Enfin, il y a le résultat exceptionnel qui résulte de la différence entre les produits
exceptionnels et les charges exceptionnelles. La somme de ces différents résultats permet
d'obtenir le résultat final. Que celui-ci soit négatif ou positif, il doit être porté au compte
résultat et au bilan.

14-B.COLLASSE « comptabilité générale », PCG 1999 et IAS 2001


15- M.WEBER, économie et société, édition Plon, 1977
16-B.ESNAULT, op.cit, 2001
17- N.BOURAOUI, op.cit, 1998-1999

28
Chapitre 1 Analyse Comptabilité
3-2 Les éléments du TCR :
 Les charges : Ce sont les dépenses qui ont relation avec l’activité de l’entreprise
régulière et quotidienne, ou les appelle les charges d’exploitation. Il y a en plus d’autres
dépenses activités secondaires appelées charges hors exploitation ; ces charges sont :
 c/60 : Marchandise consommée : Enregistre la sortie de marchandises des stocks
par son coût d’achat pour raison de vente.
 c/61 : Matière et fournitures consommés : Enregistre tous les sortie de la matière
et les outils avec le coût d’achat en raison de les consommer dans la procédure de
production.
 c/62 : Services : Il contient les services supportés par l’entreprise comme la
maintenance, l’assurance et la publicité.
 c/63 : Frais de personnels : Ce sont les salaires payés aux travailleurs et les heures
supplémentaires et les primes et les congés payés.
 c/64 : Impôts et taxes : On peut citer différents parts : versement forfaitaire, T.A.P,
T.V.A…etc.
 c/65 : Frais financiers : Dans tous les cas on trouve les montants d’escompte sur les
ventes aux clients mais aussi toutes les dépenses dont leur caractère est financier comme les
intérêts d’emprunts.
 c/68 : Dotation aux amortissements et aux provisions : La valeur originale des
investissements diminue par leur usage, chaque diminution est marquée chaque année dans
ce compte ; il y a aussi des risques qui se passent accidentellement et qui peuvent être
répartis sur plusieurs exercice.
 c/69 : Charges hors exploitation : Il regroupe les dépenses exceptionnelles sons
relation avec l’activité ordinaire de l’entreprise.
 Les produits : Durant l’activité, l’entreprise va obtenir des résultats et qui ont
relation avec l’exploitation dans l’exercice, présentés dans des marchandises, des produits et
des services fournis aux clients, augmente au crédit et diminue au débit présentés dans le
comptes suivants :
 c/70 : Marchandises vendus : Contient les ventes des biens et des matières achetés
par l’entreprise, elles sont évaluées par le prix de vente hors taxe.
 c/71 : Produit vendus : Tous les produits finis par l’entreprise évalués hors taxe
sont contenus ici.
 c/72 : Produits stockés : Tous les produits durant l’années et entrés au stocks par
son coût de production.

29
Chapitre 1 Analyse Comptabilité

 c/73 : Production de l’entreprise pour elle-même : Les produits non orientés au


ventes mais a l’utilisation personnelles.
 c/74 : Prestation fournis : C’est le chiffre d’affaire des entreprises de services.
 c/75 : Transfert de charges de production : C’est un compte de régularisation
pour les comptes « c/61, c/62 ».
 c/78 : Transfert de charges d’exploitation : Il régularise les comptes « c/63 au
c/68 ».
 c/79 : Production hors exploitation : Ce sont les produits réalisés hors le cycle
d’exploitation comme les subventions reçues.
 Les résultats : Cette classe exprime le reste après la soustraction des charges du
total des produits suivant des étapes consécutives qui nous donnent certains résultats sur
différents niveaux apparaissent comme suite :
c/80 : La marge brute : Appelée aussi la marge commerciale est indique la différence entre
les ventes et le coût d’achat de la marchandise consommée.
c/80 = c/70 – c/60

c/81 : La valeur ajoutée : C’est le résultat de l’activité industrielle est la différence entre les
montants intermédiaires de la production et la matière consommé plus les services.

c/81 = (c/80 + c/71 + c/72 + c/73 + c/74 + c/75) – (c/61 + c/62)

La valeur ajoutée est la mesure de la production de l’entreprise, son solde est transféré au
compte 83 à la fin d’exercice.

c/83 : Résultat d’exploitation : Ce compte permet de déterminer le bénéfice ou le déficit


produit des opérations effectuées par l’entreprise, ce résultat est traduite par la différence
entre la valeur ajoutée globale et les charges ordinaires relatives à la gestion.

c/83 = (c/81 + c/77 + c/78) – (c/63 + c/64 +c/65 + c/66 + c/68)

30
Chapitre 1 Analyse Comptabilité

Son solde est transféré au compte 880 à la fin d’exercice.


c/84 : Résultat hors exploitation : Ce compte détermine le bénéfice ou le déficit réalisé par
les opérations qui sortent de l’activité régulière de l’entreprise.

c/84 = c/79 – c/69

Le solde est transféré au compte 880 à la fin d’exercice.


c/88 : Résultat de l’exercice : Il est déterminé par le calcul du résultat net réalisé par
l’activité de l’année financière, il est devisé en deux comptes :
c/880 : Résultat bruts de l’exercice : Il présente le résultat global réalisé par l’activité
régulier et irrégulier de l’entreprise avant le calcul d’impôt.

c/880 = c/83 + c/84

c/889 : Impôt sur les bénéfices des sociétés : Il représente le montant des impôts appliqués
sur les bénéfices, il est débiteur du montant des impôts relatifs au résultat de l’année
courante et les années précédentes.

31
Chapitre 1 Analyse Comptabilité
Conclusion
Si l’analyse comptable repose sur les deux piliers qui sont le bilan et le TCR comme on a vu
préalablement, quel sera l’objectif de l’analyse financière ? Et quel seront ses piliers ? Ces
questions et d’autres feront l’objet du deuxième chapitre de ce travail de recherche.

32
Chapitre 02 : L’analyse financière
Chapitre 02 : L’analyse financière

Introduction
L’analyse financière est une technique de gestion qui a pour objectif de donner une vision
synthétique de la situation de solvabilité d’une entreprise, d’en caractériser la rentabilité et les
perspectives afin de faciliter l’investissement ( analyse boursière ) ou l’octroi de crédit.
L’analyse financière utilise les comptes cash-flow du compte de trésorerie afin de tirer des ratios
clefs. Une analyse financière fondamentale vise à donner à une entreprise cotée en bourse une
valorisation absolue en tenant compte de la situation du marché.
On peut aussi la définir comme étant une étude ayant pour objectif, d’une part, de
formuler un diagnostic sur la capacité présente ou future d’une entreprise, de rentabilité des
capitaux qui lui sont nécessaires ; d’autre part, de mettre en évidence les emplois financiers et les
ressources que l’entreprise peut se procurer soit par elle-même soit par l’extérieur.
A la différence de la comptabilité, l’analyse financière ne suit pas des règles rigides, car les buts
recherchés ne sont pas exactement les mêmes.
La comptabilité donne une information. L’analyse financière utilise cette
information pour prendre des décisions.
Les principaux objectifs de l’analyse financière, sont de mesurer, la rentabilité
économique de l’entreprise et la rentabilité financière des capitaux investis, d’apprécier les
équilibres de la structure financière, de constater son évolution et de formuler un diagnostic.
L’analyse financière utilise aujourd’hui des données comptables, boursières,
économiques et qualitatives : Elle est devenue une composante fondamentale du diagnostic global
d’entreprise et un outil par excellence de management par la valeur.

33
Chapitre 02 : L’analyse financière

Section 01 :Les bases de l’analyse financière


1. Historique de l’analyse financière :
L’analyse financière est apparue a la fin du 19 éme siècle suite a des problèmes
diagnostiques qui posent non seulement a l’occasion d’une ouverture du capital de
l’entreprise, mais a l’occasion des relations d’affaires qui mettent en cause la capacité de
l’entreprise à respecter ses engagements de façon permanente a court et a long terme.
Depuis la crise économique mondiale en 1929, l’analyse financière devient très
importante parce qu’elle a connu un remarquable développement qui affecte ses démarches,
ses méthodologies et ses outils dans un cadre professionnel.
Le développement de l’analyse financière a été indiscutable et stimulé par la mutation
financière qui se traduit en effet par la multiplication des occasions qui appellent à la
formation d’un diagnostic d’entreprise. Il y a encore une quinzaine d’années, seuls les
investisseurs, les banquiers, et quelques opérateurs très spécialistes étaient susceptibles de
s’interroger sur la situation financière des entreprises.
Aujourd’hui des acteurs de plus en plus nombreux et divers sont conduits à mettre un
jugement implicite sur les performances et la situation financière d’entités de toutes
dimensions et de toute nature.

2.Définition de l’analyse financière1 :

L’analyse financière s’est d’abord développée sous l’égide des banques qui
souhaitent disposer du maximum d’informations pour décider d’octroyer ou non des crédits
aux entreprises.

Elle est devenue aujourd’hui un véritable outil de pilotage essentiel pour les décideurs
et les partenaires.

Au-delà du diagnostic financier visant à apprécier les performances historiques


des entités, l’analyse financière revêt une dimension prévisionnelle, utile à la validation des
décisions stratégiques, nécessaires pour convaincre ses partenaires financiers et assurer la
pérennité et le développement de l’entreprise.

1
GERVAIS MOREL, introduction à l’analyse financière, ECONOMICA Paris 1999

34
Chapitre 02 : L’analyse financière

3.Le rôle de l’analyse financière :

L’analyse financière s’intéresse en premier lieu à la mesure, l’appréciation des résultats


et l’orientation de la gestion d’entreprise

L’analyse financière cherche à exprimer un jugement sur la situation qu’elle étudie et


propose des méthodes et des outils qui permettent de décrire et de juger la situation financière,
la réalisation de l’équilibre financier, le remboursement des dettes et le règlement d’intérêt.

Finalement on peut dire que l’analyse financière partage des préoccupations majeures
communes qui donnent tout leur sens aux calculs et autres techniques proposés.

4.Utilisateurs et utilités de l’analyse financière :

L’analyse financière d’une entreprise présente un intérêt différent selon les


acteurs et partenaires de l’entreprise.

Elle est indispensable pour :

4 . 1 Gestionnaires de l’entreprise :

Apprécier la cohérence des choix stratégiques des dirigeants au regard des


performances économiques et financières et des risques associés :

 Mesure des performances historiques (diagnostic) et pilotage de l’entité


(mesure correctives) :
 Evolution des performances dans le temps.
 Comparaison avec les entreprises du même secteur d’activité.
 Mesure des performances prévisionnelles : aide à la prise de décision.

Etudier l’évolution de la performance et des risques dans le temps et par rapport aux
entreprises du même secteur d’activité.

4.2 Actionnaires :

 Evaluer la rentabilité et le risque des capitaux propres.

 Déterminer le montant des dividendes futurs à recevoir.

 Mesurer la valeur de l’entreprise.

35
Chapitre 02 : L’analyse financière
4.3 Préteurs :

 Mesurer la liquidité et le risque d’illiquidité.

 Mesurer la solvabilité et le risque d’insolvabilité.

4.4 Salariés :

 Evaluer le risque de défaillance de l’entreprise et donc de perte d’emplois.


 Evaluer le montant des bénéfices et le cas échéant, le montant des rémunérations
complémentaires (participation, intéressement, stock options…).

4.5 Partenaires commerciaux (clients et fournisseurs) :

 Adapter la nature des relations et les modalités de règlement / livraison à la situation


financière du partenaire commercial.
2
5.La collecte de l’information nécessaire au diagnostic :

Le gestionnaire financier doit collecter, traiter et diffuser un grand nombre


d’informations :
 A l’extérieur de l’entreprise : le gestionnaire financier ou le responsable
financier doit collecter des informations sur les marchés, sur les
concurrents …..etc.
 A l’intérieur de l’entreprise : il s’agit principalement du système
d’information pour la gestion qui comprend quatre outils spécifiques :
1. La comptabilité générale.
2. L’analyse financière.
3. La comptabilité analytique.
4. La gestion prévisionnelle.

2
BRUNO SOLNIK, gestion financière, DUNOD, Paris 2005

36
Chapitre 02 : L’analyse financière

Section 02 : Analyse du bilan

1. Le passage du bilan comptable au bilan financier :

1.1 Le bilan comptable :


3
1.1.1 Definition du bilan comptable :

Le bilan comptable est un document de synthèse qui photographie à un instant


donné la situation patrimoniale et financière d’une entreprise.

George DEPALLENS a dit que « le bilan est la photographie économique et


4
financière de l’entreprise » .

Il comprend deux parties : l'actif et le passif. Les soldes des comptes qui constituent
l'actif représentent les emplois ; les soldes des comptes qui composent le passif
mesurent les ressources. La confrontation entre le total de l'actif et le total du passif permet
de dégager le résultat net de l'exercice.

1.1.2 Le rôle du bilan :

Le bilan est une source d’information précieuse pour l’analyste :

 Il permet de connaitre la triple origine des capitaux économiques mis en œuvre


dans l’entreprise (capitaux propres, capitaux empruntés, réserves).
 Il permet de connaitre aussi les emplois des capitaux économiques fait à la date
d’établissement du bien classé par destination.
 Le bilan permet de déterminer la dimension de l’entreprise considérée.
1.1.3 La présentation du bilan :

Le bilan se présente sous forme d’un tableau en deux parties :

 Partie gauche : regroupe l’emploi des fonds qui sont constitués par tous les
biens et les créances que possède l’entreprise appelé conventionnellement l’actif.

 Partie droite : regroupe l’origine des fonds qui sont constitués par les dettes et
les capitaux propres de l’entreprise appelée conventionnellement le passif.

3
MICHEL MARCHETEAU, dictionnaire économique, commercial et financier, POCKET, Paris 2008
4
G.DEPALLENS, gestion financière de l’entreprise, SIREY, Paris 1996

37
Chapitre 02 : L’analyse financière

2. Présentation schématique du bilan comptable :


Tableau n°01 : Bilan comptable (actif) :
BILAN
EXERCICE CLOS LE

ACTIF NOTE N N N N-1


Brut Amort-Prov Net Net
ACTIFS NON COURANTS
Ecart d’acquisition
Immobilisation incorporelles
Immobilisations corporelles
Terrains
Bâtiments
Autres immobilisations
corporelles
Immobilisations en concession
Immobilisations encours
Immobilisations financières
Titres mis en équivalence
Autres participations et créances
rattachées
Autres titres immobilisés
Prêts et autres actifs financiers
non courants
Impôts différés actif

TOTAL ACTIF NON


COURANT
ACTIF COURANT
Stocks et encours
Créances et emplois assimilés
Clients
Autres débiteurs
Impôts et assimilés
Autres créances et emplois
assimilés
Disponibilités et assimilés
Placements et autres actifs
financiers courants
Trésorerie
TOTAL ACTIF COURANT
TOTAL GENERAL ACTIF

38
Chapitre 02 : L’analyse financière
Tableau n°02 : Bilan comptable (passif) :

BILAN
EXERCICE CLOS LE

PASSIF NOTE N N-1

CAPITAUX PROPRES
Capital émis
Capital non appelé
Primes et réserves-Réserves
consolidées(1)
Ecart de réévaluation
Ecart d’équivalence (1)
Résultat net – Résultat net part du
groupe
Autres capitaux propres – Report à
nouveau
Part de la société
consolidante(1)
Part des minoritaires(1)

TOTAL 1
PASSIFS NON COURANTS
Emprunts et dettes financières
Impôts (différés et provisionnés)
Autres dettes non courantes
Provision et produits constatés d’avance
TOTAL PASSIFS NON COURANTS
2
PASSIFS COURANTS
Fournisseurs et comptes rattachés
Impôts
Autres dettes
Trésorerie Passif
TOTAL PASSIFS COURANTS 3

TOTAL GENERAL PASSIF

39
Chapitre 02 : L’analyse financière
3. Les comptes du bilan :

Le bilan comptable national comprend cinq classes de comptes :

 Classe 1 : comptes de capitaux


 Classe 2 : comptes d’immobilisations
 Classe 3 : comptes de stocks et en-cours
 Classe 4 : comptes de tiers
 Classe5: comptes financiers

 Comptes de capitaux :

Représentent la classe 01 du SCF, les fonds propres comprennent les moyens de


financement apportés ou laissés à la disposition de l’entreprise de façon durable par le ou les
propriétaires.

 Comptes d‘immobilisation

Représentent la classe 02 du SCF, les investissements comprennent l’ensemble des


biens et des valeurs durables acquis ou crées par l’entreprise.

 Comptes de stocks et en-cours :


Représentent la classe 03 du SCF, ils comprennent l’ensemble des biens acquis ou
crées par l’entreprise et qui sont destinés à être vendus ou consommés pour les besoins de la
fabrication et de l’exploitation.

 Comptes de tiers :
Représentent la casse 04 du SCF, elles comprennent l’ensemble des droits acquis par
l’entreprise par la suite de ses relations avec les tiers.

 Comptes financiers :
Représentent la classe 05 du SCF, elles comprennent l’ensemble des obligations
contractées par l’entreprise par la suite de ses relations avec les tiers.

40
Chapitre 02 : L’analyse financière
5
:
4 .Le bilan financier

4.1. Définition du bilan financier:

On appelle "bilan financier" un bilan comptable reconstruit pour qu'il donne des
informations sur la solvabilité et la liquidité de l'entreprise.

En conséquence:

Les postes sont évalués à la valeur la plus proche possible de leur valeur de
remboursement, de revente ou de liquidation.

Les postes de l'actif sont classés par ordre de liquidité croissante et les postes du passif
sont classés par ordre d'exigibilité croissante de telle sorte qu'on pourra facilement comparer
les masses d'actif et de passif d'échéance identique.

On vise à retrouver de manière la plus pure possible l'optique liquidité-


exigibilité.
6
4.1.2 L’actif :

Les éléments de l’actif sont classés par ordre de liquidité croissante, c'est-à-dire
suivant le degré de rapidité avec lequel ils peuvent être transformés en argent liquide. Les
éléments les moins liquides sont regroupés sous le terme d’actif immobilisé, puis
viennent les plus liquides qui constituent l ’ actif circulant.
4.1.2.1 Les actifs immobilisés :

L'actif immobilisé désigne, par opposition à l'actif circulant, tout ce qui est nécessaire
à l'exploitation, mais n'est pas détruit par celle-ci. On distingue les immobilisations
corporelles, incorporelles et financières.

 Immobilisations corporelles (terrains, bâtiments, machines, ……etc.)


 Immobilisations incorporelles (marques, brevets, fonds de commerce,…..etc.

 Une partie de stock appelée « stock outil ».

5 ELIE COHEN, analyse financière, ECONOMICA, Paris 2006


6 ALAIN MARION, analyse financière concepts et méthode, DUNOD2007. FRANCOIS BONNET, du
bilan comptable au bilan financier, ECONOMICA 2001

41
Chapitre 02 : L’analyse financière
4.1.2.2 Les actifs circulants:

L'actif circulant d'une entreprise est constitué des actifs détenus par l'entreprise et
destinés à ne pas y rester durablement, c'est-à-dire pendant moins d'un cycle d'activité.

L'actif circulant se trouve dans la partie basse du bilan. Il regroupe principalement


les valeurs d’exploitation, les valeurs réalisables et disponibles à court terme :
 Valeurs d’exploitation : elles représentent l’ensemble des marchandises, des matériaux,
des fournitures, des déchets, des produits semi-ouvrés, des produits finis, des produits ou
travaux en cours et des emballages commerciaux qui sont la propriété de l’entreprise.
 Valeurs réalisables et disponibles à court terme : ce poste inclut d’une part des avoirs
(le solde créditeur des comptes en banque ou des CCP, l’argent en caisse) et d’autre part,
des créances (envers la clientèle : comptes clients, effets à recevoir, warrants, chèques à
encaisser et envers les fournisseurs sous formes d’avances et d’acomptes versés sur commande
d’exploitation).

4.1.3.Le passif :

Les éléments du passif sont classés par ordre d’exigibilité croissante, ce qui amène
à distinguer : les fonds propres et les dettes à long et moyen terme qui constituent les capitaux
permanents et les dettes à court terme.

4.1.3.1 Fonds propres (ou capitaux propres) :

Les fonds correspondent à la richesse des actionnaires. Il s’agit essentiellement du


capital apporté par les actionnaires (capital social et primes d’émission d’actions
représentant la différence entre le montant nominal des actions et leur prix d’émission),
ainsi que des bénéfices laissés par ceux-ci à la disposition de l’entreprise au cours des
années.
4.1.3.2 Dettes à long et moyen terme :

Il s’agit des dettes contractées par l’entreprise dont l’échéance est supérieure
à un an.
L’ensemble des fonds propres et des dettes à long et moyen terme forment les
capitaux permanents à la disposition de la firme.

42
Chapitre 02 : L’analyse financière
4.1.3.3. Dettes à court terme :
Elles regroupent toutes celles dont l’échéance est inferieur à un an. Ce sont
principalement :
 Les dettes envers les fournisseurs.
 Les dettes envers les banques.
 La fraction des dettes à long et moyen terme dont l’échéance survient au
cours de l’année qui suit l’arrêté du bilan.

 Présentation schématique du passage du bilan comptable au bilan financier :

Actif Passage du bilan comptable au bilan financier Passif

EMPLOIS RESSOURCES

2 Investissements V. Fonds 1 fonds


immobilisées propres propres

3 Stocks V. D.L.T
d’exploitation
5 Dettes
4 Créances V. réalisables D.C.T

V.
disponibles
7
:
5. L’équilibre financier

Le principe de l’équilibre financier part des observations empiriques que les


éléments de l’actif sont caractérisés par le degré de liquidité et les éléments du passif par
leur degré d’exigibilité. L’exigence de l’équilibre financier impose comme règle de conduite
financière d’assurer un double équilibre permanent :

7
SIMON PARIENTE, analyse financière et évaluation d’entreprise, PERSON EDUCATION 2009

43
Chapitre 02 : L’analyse financière

 Un équilibre au plan statique entre le degré de liquidité des emplois cycliques


(actif) et le degré d’exigibilité des ressources cycliques (passif) ;
 Un équilibre au plan dynamique entre la vitesse de transformation des
actifs en disponibilité et la vitesse de règlement des dettes. Elle est
déterminée comme la masse des capitaux circulants est égale à la masse des
dettes à court terme.

La règle de l’équilibre financier est une condition nécessaire non suffisante de la


solvabilité; il faut donc dépasser cette règle et de se réserver une marge de sécurité « fonds
de roulement » qui devra être appréciée en fonction de l’activité de l’entreprise.

L’équilibre financier est apprécié à partir des trois agrégats financiers :


1. Le fond de roulement.
2. Le besoin en fonds de roulement.
3. La trésorerie.
5.1. Le fonds de roulement « permanent » ou net:

Il s'agit de la partie des ressources durables qui concourt au financement de l'actif


circulant. Autrement dit, le fonds de roulement (FR), comme son nom l'indique, permet
de financer une partie du cycle d'exploitation de l'entreprise au cours de l'exercice.
L'analyse du fonds de roulement implique une lecture du bilan «grandes masses».
Le calcul du FRN s'effectue comme indiqué dans « le schéma 1 » soit :
Par le haut bilan:

Fonds de roulement = capitaux permanents – Actifs immobilisés

Par le bas dubilan:

Fonds de roulement = Actif circulant – Dettes à court termes

44
Chapitre 02 : L’analyse financière

Analyse :

L'intérêt de la notion de fonds de roulement réside dans le fait qu'il constitue une
garantie de liquidité pour l'Entreprise. En effet, la règle de l'équilibre financier minimum
qui s'impose à toute l'entreprise stipule que les emplois stables doivent êtres financés par
des ressources durables. Or, l'équilibre minimum n'est pas suffisant et ne garantit pas une
absence totale du problème de trésorerie. Une marge de sécurité est donc nécessaire. Cette
marge de sécurité est représentée par le fonds de roulement.

Aussi, un fonds de roulement positif (car celui-ci peut être négatif dans la mesure où il
existe une insuffisance de ressources à long terme par rapport aux emplois à long terme)
signifie que les capitaux permanents sont supérieurs aux immobilisés nets et que des capitaux
permanents sont disponibles pour financer les besoins d'exploitation. Ce qui dénote un
excédent de trésorerie permanente. Plus le fonds de roulement est élevé, plus la marge de
sécurité financière de l'entreprise est importante.

5.1.1Les autres fonds de roulement :

 Le fonds de roulement propre (FRP)

Fonds de roulement propre = fonds propres – valeurs immobilisées

 Le fonds de roulement total (FRT) :

Fonds de roulement total = valeurs d’exploitation + valeurs réalisables + valeurs


disponibles

 Le fonds de roulement étranger (FRE) :

Fonds de roulement étranger = Dettes à long et moyens terme + Dettes à court


terme
8
5.2. Le besoin en fonds de roulement (BFR) :

L’étude des besoins en fonds de roulement est la comparaison entre d’une part, les
besoins liés au cycle d’exploitation, et d’autre part, les ressources nées du cycle.
Ce sera la connaissance des besoins en fonds de roulement qui déterminera la
mesure du « fonds de roulement net » nécessaire pour un bon équilibre global se

45
Chapitre 02 : L’analyse financière

traduisant pratiquement par une trésorerie équilibrée.

La notion du « fonds de roulement net » trouve donc dans l’expression des besoins en
fonds de roulement un complément indispensable à l’évaluation de la structure financière de
l’entreprise.

« Le besoin en fonds de roulement est la résultante des mouvements liés au cycle


d’exploitation (mouvement des stocks, mouvements des créances et mouvement des dettes
à court terme) ».

Besoin en fonds de roulement = Valeurs d’Exploitation + Valeurs Réalisables


– (Dettes à Court Terme –Avances bancaires)

9
5.3 La trésorerie :

La trésorerie joue un rôle fondamental dans toute structure économique. Elle réalise
l’équilibre financier à court terme entre le fonds de roulement et le besoin en fonds de
roulement.

Dans l'analyse du bilan fonctionnel (financier), la trésorerie est résiduelle : elle est la
résultante des deux soldes que sont le fonds de roulement (excédent de ressources) et le besoin
en fonds de roulement (insuffisance de financement).

Trésorerie = Fonds de roulement – Besoins en fonds de roulement

La trésorerie peut être définie selon deux optiques :


5.3.1 L’optique monétaire :
La trésorerie est un stock monétaire dont le niveau dépend des caractéristiques
structurelles des emplois et des ressources de l’entreprise.
Toutes les opérations que l’entreprise réalise avec son environnement traduisent
immédiatement ou à terme par des flux de trésorerie. (Encaissement et décaissement).
La trésorerie représente donc, selon cette optique « stock monnaie » vers ou
convergent les flux générateurs de mouvements monétaires.
8
LIONEL BOBOT, DIDIER VOYENNE, le besoin en fonds de roulement, ECONOMICA 2007

46
Chapitre 02 : L’analyse financière

Mais il s’agit en réalité d’une trésorerie nette. C'est-à-dire du solde (positif ou


négatif) entre la trésorerie active (disponibilités) et la trésorerie passive (concours
bancaires courants).

5.3.2 L’optique différentielle :

La trésorerie de l’entreprise à un moment donné, exprime le solde de l’ensemble des


ressources et de l’ensemble des besoins. Alors il est possible de déboucher sur une
définition plus analytique et plus instrumentaux de la trésorerie.

Ressources =Ressources acycliques (R.A) +Ressources cycliques (R.A) 1

Besoins =Besoins acycliques (B.A) +Besoins cycliques (B.C) 2

Trésorerie =Ressources – Besoins 1 -2

T= (R.A +R.C) – (B.A +B.C)

T= F R – BFR

La trésorerie représente si elle est positive, les fonds qui restent après que les
ressources longues aient financé les immobilisations et le besoin de l’activité. Elle
représente si elle est négative, les fonds qui après le financement des immobilisations,
manquent pour pouvoir financer les besoins de l’activité. Quatre cas peuvent se présenter :

 FR > BFR : Trésorerie positive (T> 0)

Cette situation atteste d’un bon équilibre financier et d’une solvabilité satisfaisante.

48
Chapitre 02 : L’analyse financière

 FR < BFR : Trésorerie négative (T < 0)

Il y a déséquilibre financier se traduisant par une menace sur la solvabilité.

 FR = BFR : Trésorerie nulle (T = 0)

Il y a équilibre financier mais il faut s’assurer que cette absence de trésorerie


ne risque pas de mettre l’entreprise en difficulté vis-à-vis des tiers.

 BFR<0 et FR< 0 : Trésorerie positive (T>0)


L’exploitation dégage des ressources de fonds de roulement qui permettent à
l’entreprise de financer des immobilisations par des ressources courtes. On retrouve
cette situation dans le secteur de distribution (les achats se font avec des crédits
fournisseurs, les stocks tournent vite, les clients règlent au comptant).

Le niveau de la trésorerie n'est pas lié à l'importance en valeur absolue du FR mais à


son importance relative par rapport au BFR.

Schéma synthétique d’interprétation des situations

09 SIMON PARIENTE, analyse financière et évaluation d’entreprise, PERSON EDUCATION 2009

49
Chapitre 02 : L’analyse financière

Section 03 : analyse du compte de résultat

1 .Le compte de résultat :

Le compte de résultat est un document de synthèse expliquant la


composition du résultat.
Les valeurs du compte de résultat concernent une période : l’exercice comptable.
L'exercice comptable a généralement une durée de 12 mois. Le compte de résultat est
« remis à zéro » au début de chaque exercice comptable. Le compte de résultat se
construit à partir des comptes de gestion de la balance. Les comptes de gestions sont les
comptes des classes 6 (charges) et 7 (produits). Le système comptable financier (SCF)
impose une présentation normalisée du compte de résultat. La présentation s'effectue
sous forme de tableau Ci-dessous, la représentation simplifiée du compte de résultat en
tableau.

50
Chapitre 02 : L’analyse financière

Tableau n°03 : Comptes de résultats :

2. Solde intermédiaire de gestion10 :

Montant
Intitulé Notes
N N-1
Ventes et produits annexes 12
Variation stocks produits finis et en cours
Production immobilisée
1-PRODUCTION DE L'EXERCICE
Achats consommés 13
Services extérieurs et autres
13
consommations
2- CONSOMMATIONS DE L'EXERCICE
3- VALEUR AJOUTEE D'EXPLOITATION (1-2)
Charges de personnel 14
Impôts, taxes et versements assimilés
4- EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION
Autres produits opérationnels 15
Autres charges opérationnelles 16
Dotations aux amortissements, provisions
et pertes de valeur
Reprise sur pertes de valeur et provisions
5- RESULTAT OPERATIONNEL
Produits financiers 17
Charges financières 17
6- RESULTAT FINANCIER
Total des Charges
Total des Produits
7- RESULTAT ORDINAIRE AVANT IMPOTS
(5+6)
Impôts exigibles sur résultats ordinaires 18
Impôts différés (variations) sur résultats
19
ordinaires

8- RESULTAT NET DE L'EXERCICE

2.1.Marge commerciale :
2 . 1 . 1M odal i té de c al c ul :

Chiffre d’affaire hors taxes –Achats hors taxes consommés

Intérêts :
C’est un clignotant essentiel de l’activité des entreprises de négoce. Elle facilite,
51
Chapitre 02 : L’analyse financière
dans une branche d’activité donnée, les comparaisons inter-entreprise (ex : marge
commerciale sur chiffre d’affaire par branche ou par produit).

C’est une première approche de la marge sur coût variable.

2.2 Production de l’exercice:

2.2.1.Modalité de calcul :

Ventes de produits finis


intermédiaires et résiduels.
+ Travaux
Production vendue + Etude
+ Prestations de service
+ Produits des activités annexes
- rabais, remises, ristournes
accordés sauf sur ventes de
marchandises

+ Variation de la production Production stockée ou


déstockée Stockée

Production pour l’entreprise


+ Production immobilisée

Produits nets partiels sur


=+Production de l’exercice
Produits nets partiels
opérations
sur opérations
à long terme
à long terme
Intérêt :

Elle reflète mieux que le chiffre d’affaire (indicateur fondamental sur longue
période) l’activité des entreprises à cycle long pour lesquelles les variations de travaux
en cours peuvent être importantes sur un exercice.

10
Noel AMENC, Véronique le Sourd, théorie du portefeuille et analyse de sa performance,
Economica 2003.
11
S.ROOS, R.W.Westerfield, finance corporate, Dunod 2005.

52
Chapitre 02 : L’analyse financière

2.3 Valeur ajoutée (V.A) :

2.3.1Modalité de calcul de la valeur ajoutée brute ou produite :

 Approche soustractive :

Valeur ajoutée brute Marge commerciale + production de l’exercice


= (production + production stockée + production
Production (globale) immobilisée)

Moins

Achats stockés d’approvisionnements


Consommation de l’exercice en + Variations de stocks d’approvisionnements
provenance des tiers (biens et + Achats de sous-traitance
services achetés à l’extérieur) + Achats non stockés de matières et fournitures
+ Autre charges externes.
- Rabais, remises, ristournes
+ Frais accessoires

2.3.2La valeur ajoutée brute :

La valeur ajoutée brute ou produite comprend une fraction non revendue mais
stockée provisoirement (production stockée) ou définitivement (production immobilisée)
de l’entreprise ; par suite, la production vendue est égale à :

V.A brute – charges internes ajoutées aux stocks et aux immobilisations produites
par l’entreprise pour elle-même

53
Chapitre 02 : L’analyse financière

2.4 L’excédent brut d’exploitation

2.4.1.(E.B.E) : Modalité de calcul :

Valeur ajoutée produite – impôts, taxes et versements assimilés – charges du


personnels = excédent brut d’exploitation
E.B.E en cas de solde positif ou insuffisance brute d’exploitation
I.B.E en cas de solde négatif.

Intérêt :
Comme la valeur ajoutée, c’est un indicateur pivot pour apprécier la performance
économique, car il est indépendant des décisions fiscales financières, de distribution et
d’autofinancement ainsi que des charges et produits exceptionnels et il permet :

 De construire des diagnostics externes ;


 Des comparaisons interentreprises ou des comparaisons entre unités
(usines ou établissements) dans le cadre d’entreprises décentralisées ;
 Des comparaisons plus « pures » que le résultat d’exploitation ;
 Obtenir le taux de marge brute d’exploitation :

E.B.E
= X 100
C.A
 il mesure la rentabilité économique brute :

E.B.E X 100
=
Capital économique

54
Chapitre 02 : L’analyse financière

2.5 Le résultat opérationnel (hors charges et produits financiers) :

2.5.1Modalité de calcul :

Excédent brut d’exploitation - autre charge de gestion courante +autres


produits de gestion courante – dotation aux amortissements et provisions
d’exploitations = résultat opérationnel

Intérêt :

C’est le résultat de l’activité d’exploitation (courante) de la firme qui, en excluant


les mouvements à caractères financiers et fiscaux, permet d’apprécier la performance
industrielle et commerciale de l’entreprise et de comparer les performances de firmes dont
les politiques de financement sont différentes.

2.6. Le résultat courant avant impôts :


(Ou résultat d’exploitation après charges et produits financiers)

2.6.1. Modalité de calcul :

Résultat opérationnel – Résultat financier

Intérêt :

C’est le résultat avant impôts qui est le résultat des opérations courantes
d’exploitation et des opérations financières de l’entreprise.

C’est une mesure de résultat qui ne prend pas en compte les provisions
réglementées qui seront inscrites en éléments exceptionnels.

Il pourra donc être déterminé sans attendre la décision de conseil


d’administration – après clôture de l’exercice et avant dépôt de la déclaration fiscale –
utiliser les possibilités fiscale d’amortissements accélérés et de provisions forfaitaires.

C’est un résultat annuel très significatif d’une année sur l’autre.


Il met en évidence par comparaison avec le résultat d’exploitation (hors charges
et produits financiers, l’importance de la part que doit prendre la gestion financière (qu’il
soit courant ou exceptionnel).

55
Chapitre 02 : L’analyse financière
3. Capacité d’autofinancement:
11
3.1. Définition :

La capacité d’autofinancement (CAF) est le surplus de trésorerie, l’accumulation


financière qui résulte du déroulement de l’activité d’une entreprise au cours de laquelle les
flux de recettes excédent les flux de dépenses, dans le cas d’une CAF positive. Après
exploitation, c’est le surplus de liquidité dont disposerait l’entreprise si toutes les opérations
en cours étaient réglées. De ce point de vue, l’expression anglo-saxonne « cash flow » c'est-à-
dire « flux de monnaie » est très exacte.

12
3.2 Rôle :

La capacité d’autofinancement représente l’aptitude qu’a une entreprise à financier


elle-même des nouveaux investissements économiques, soit de remplacement, soit
d’extension. C’est la raison pour laquelle, la capacité d’autofinancement est une donnée
primordiale, au même titre que le résultat, en ce qu’elle est le signe de dynamisme potentiel de
l’entreprise
La plus naturelle des ressources de l’entreprise est constituée par l’autofinancement
qui seul permet la croissance de l’actif économique sans recours à des tiers et sans entrainer
de charges financières directes. Cela ne signifie pas que son immobilisation dans l’entreprise
n’implique un coût, mais c’est néanmoins le moyen de financement privilégié. Par ailleurs,
l’autofinancement accroit la faculté d’emprunt de l’entreprise et participe directement au
processus cumulatif de croissance :
En principe, tout nouvel investissement doit accroitre par sa rentabilité
l’autofinancement des périodes à venir.

3.3 Mode de calcul :


La capacité d’autofinancement peut être indifféremment calculée à partir du résultat ou
à partir de l’excédent brut d’exploitation (EBE).

Résultat net + dotations aux amortissements et provisions = CAF de l’exercice

12
MICHEL MARCHETEAU, dictionnaire économique, commercial et financier, POCKET 2008
13
ELIE COHEN, analyse financière, ECONOMICA Paris 2006

56
Chapitre 02 : L’analyse financière
Section 04 : Analyse par la technique des ratios
13
1. Définition du ratio :

Les ratios sont des rapports entre des données chiffrées qui permettent aux
gestionnaires, mais aussi aux analystes externes (actionnaires, banquiers, experts-
comptables, etc.),de faire des rapprochements et de porter des jugements sur des aspects
essentiels de la vie de l’entreprise (activité, productivité, structure économique et
financière, politique d’investissement et de financement, rentabilité, etc.). Outils de
diagnostic, ils constituent des instruments de pilotage précieux et alimentent les tableaux
de bord des responsables.

Il existe de nombreux ratios et il ne faut pas oublier que leur élaboration reste
subjective, dépendant largement de l’utilisation que souhaite en faire l’analyste.

Les ratios sont exprimés en pourcentages, durées, unités monétaires, et calculés


de telle sorte que leur amélioration, d’une période sur l’autre, traduise une meilleure santé
économique de l’entreprise.

Pour construire une batterie de ratios, il faut éviter d’avoir un trop grand nombre de
ratios (pour conserver le caractère synthétique de la méthode), mais néanmoins avoir
suffisamment de ratios (pour éclairer l’ensemble des aspects de la vie de l’entreprise et des
performances de la gestion).

Un ratio n’a d’intérêt que:


 s’il est apte à traduire le phénomène étudié, à mettre en évidence des
tendances ;
 si les grandeurs rapprochées sont homogènes, liées par une logique économique ;
 s’il permet des comparaisons dans le temps (évolution du phénomène au sein de
l’entreprise), ou dans l’espace (comparaison à des normes sectorielles).
Aussi convient i-il de faire les mises en garde suivantes :
Les ratios ne sont que des indicateurs parmi tant d’autres. Ils apportent un
éclairage qui, pour être valide, doit être confronté avec d’autres outils de diagnostic. Ils ne
donnent qu’une partie de l’information utile à la décision.

14
THIBIERGE, analyse financière, VUIBERT 2005

57
Chapitre 02 : L’analyse financière
 Pris isolément, un ratio n’a de signification que pour lui-même.
 Il faut donc mettre en évidence son évolution (sur trois ans au minimum), et établir
des comparaisons avec les entreprises du même secteur d’activité ou du même type.
 Calculés à partir de grandeurs extraites des bilans et de comptes de résultat, les ratios
sont parfois entachés de biais :

 Quand une entreprise a une activité saisonnière, le montant d’un poste (clients, stocks,
fournisseurs,…) à l’arrêté des comptes, peut perdre toute signification et se trouver
très éloigné de son niveau moyen ;
 L’inflation accroît de manière fictive le résultat et sous-évalue les actifs de
l’entreprise.
 La rentabilité économique sera d’autant plus gonflée que les immobilisations
seront anciennes ;
 Les principes et méthodes comptables utilisés déforment la réalité économique. Voilà
pourquoi les retraitements sont indispensables pour l’analyse ;
 L’appartenance à un groupe (relations juridiques, financières, commerciales) ou
encore des liens commerciaux avec l’étranger peut générer des écarts importants
au niveau des résultats obtenus.
2. Les ratios calculés depuis un bilan

Les ratios financiers sont d’une grande utilité, tant pour les dirigeants que pour les
lecteurs de comptes. Ils sont généralement regroupés en deux grandes catégories :
2.1-les ratios permettant d’analyser l’équilibre financier de l’entreprise :

On retrouve ici les ratios financiers permettant d’analyser la solvabilité de


l’entreprise, son autonomie financière, son fonds de roulement, son besoin en fonds de
roulement (BFR), sa trésorerie nette, le délai moyen de règlement des créances clients ou des
dettes fournisseurs, la rotation des stocks…. Il s’agit donc d’analyses portant majoritairement
sur des éléments qui se rattachent au bilan comptable
2.2-les ratios servant à analyser sa rentabilité :
Les ratios financiers servant à analyser la rentabilité sont plutôt calculés grâce à des
éléments figurant dans le compte de résultat. On y retrouve notamment : le taux de marge
commerciale, la valeur ajoutée, l’EBE (excédent brut d’exploitation ) , le résultat net , etc
3. Les ratios calculés depuis un TCR?
Dans cette section seront abordées les modalités de calcul et d’interprétation des
principaux ratios financiers.

58
Chapitre 02 : L’analyse financière

3.1. Les ratios financiers calculés depuis un bilan :


Les principaux ratios financiers calculés depuis un bilan sont : le ratio d’indépendance
financière, le ratio de liquidité générale, le ratio de couverture des emplois stables et le ratio
de vétusté.
3.1.1. Le ratio d’indépendance financière :
Le ratio d’indépendance financière met en avant l’état de l’endettement financier de
l’entreprise par rapport à ses fonds propres. Voici comment il se calcule :

Ratio d’indépendance financière =capitaux propres / capitaux permanents

(les capitaux permanents correspondent aux capitaux propres, aux provisions à long terme et
aux dettes financières)
Un ratio trop faible risque de compliquer les possibilités de trouver des financements
externes car il indique que l’entreprise est dépendante des entités qui la financent et ne
dispose que très peu de marge de manœuvre générée par ses fonds propres.
3.1.2-Le ratio de liquidité générale :
Le ratio de liquidité générale mesure la capacité d’une entreprise à acquitter ses dettes
à court terme.

Ratio de liquidité générale = actif circulant / passif circulant

(L’actif circulant correspond aux stocks et aux créances clients. le passif circulant comprend
les dettes fournisseurs, les dettes fiscales ainsi que les dettes sociales)
Lorsqu’il est supérieur à 1, l’actif circulant permet de financer au moins le passif circulant.
L’entreprise peut alors être considérée comme « solvable » à court terme
3.1.3-Le ratio de couverture des emplois stables :
Le ratio de couverture des emplois stables exprimé en pourcentage, mesure le taux de
couverture des actifs détenus à long terme des passifs ayant le même horizon
3.1.4-Le ratio de couverture des emplois stables :
Le ratio de couverture des emplois stables exprimé en pourcentage, mesure le taux de
(l’actif immobilisé correspond aux immobilisations brutes, déduction faite des amortissements
et des dépréciations)

15
CHARLES-HENRI d’ARCIMOLES, JEAN-YVES SAULQUIN, finance appliquée, VUIBERT 2006

59
Chapitre 02 : L’analyse financière
Conclusion
Bien gérer les ressources financières d’une entreprise est indispensable pour sa pérennité à
long terme. En effet, le gestionnaire surveille de prés l’état de la trésorerie pour anticiper les
insuffisances et placer les excédents. Il intervient également pour le prévisionnel en pilotant
le processus d’élaboration des budgets. Il assure le financement de l’exploitation à travers le
fond de roulement et intervient ponctuellement pour mobiliser des ressources dans le cadre
d’un investissement. Après chaque exercice comptable, il est amené à superviser la clôture
des comptes. Enfin, il élabore et gère les tableaux de reporting

60
Chapitre 03 : Cas pratique
Chapitre 03 Cas pratique

Section 1 : Présentation de l’entreprise


1- Présentation de BATENCO OUEST
Raison Sociale / Nom commercial : Spa Batenco Ouest
Numéro d’inscription: 04B0107076
Date d’immatriculation: 15/08/2011
Nationalité : ALGERIENNE(001)
Forme Juridique : SOCIETE PAR ACTIONS
Régime Juridique : SECTEUR PUBLIC
Capital : 365 330 000,00DA
Produits/Services
Bâtiment (Entreprises)
Chaudronnerie industrielle
2- -L’organisation BATENCO OUEST
BATENCOOUEST s’est doté d’une organisation évolutive axée essentiellement
 La Direction Générale
 Structures fonctionnelle
 Structures opérationnelle
3-La direction des finances et comptabilité « D.F.C » se compose de :
- Centre comptabilité ;
- Centre finance.
Centre Comptabilité :
Le rôle du centre de comptabilité est d’assurer la tenue d’une comptabilité selon les normes Du
SYSTEM COMPTAPLE ET FINANCIER «SCF ».
La comptabilité de l’entreprise procède au traitement, le contrôle, la saisie, le classement.
Ce centre est composé de deux départements et un bureau
- Département comptabilité générale ;
- Département comptabilité trésorerie ;
- Bureau fiscalité ;
Département Comptabilité Générale :
L’activité du département « Comptabilité Générale » est la tenue de la comptabilité générale
de l’entreprise et l’assurance de conformité des opérations comptables et ses enregistrements à
travers les documents justificatifs et l’exploitation périodique des grands livres, balance etc.
Ce département se compose de deux services et un bureau:
- Service comptabilité tiers
- Bureau positionnement

60
Chapitre 03 Cas pratique

61
Chapitre 03 Cas pratique

Section 02 : Analyse comptable et Financières au sein de BATENCO OUEST


1-Analyse comptable de BATENCO OUEST
Dans ce chapitre, il sera porté approximativement une étude sur l’analyse financière de
BATENCO OUEST portant sur les années 2016, 2017 et 2018.
2- Etude et analyse des comptes du bilan actif :
2-1 Table des investissements des années 2016-2017-2018 :

immobilisation
22 0,69 0,37 0,76
en cours 461 317 520 459 296 772 2 436 590 578
immobilisation
23 30,68 14,51 5,49
en concession 20 467 845 099 18 260 393 904 17 619 255 972
participation et
26 creances 5,12 4,93 5,40
rattachées 3 414 510 517 6 197 781 309 17 323 333 849
autre
27 immobilisation 1,49 0,71 0,00
financieres 995 179 657 887 990 275 13 227 954
perte de valeur
29 sur 60,71 76,95 87,43
immobilisation 40 498 716 948 96 819 765 232 280 349 997 243
Total 66 703 113 142 100 125 819 628 792 100 320 646 784 312 100
Total investissement 66 703 113 142 53,72 125 819 628 792 51,57 320 646 784 312 74,29

3,5E+11
3E+11
2,5E+11
2E+11
1,5E+11 Investissements
1E+11
5E+10
0
2016 2017 2018

Commentaires :
Selon les résultats qui sont enregistrés dans le tableau, on constate que le taux des investissements
représente 53.72% du total actifs en 2016 puis 51.57% en 2017 enfin en 2018 74.29%.
Cette augmentation des taux est le résultat des changements dans les comptes suivants :

62
Chapitre 03 Cas pratique

2-3 Tableau des stocks des années 2016 -2017-2018 :


Designation 2011
2016 % 2012
2017 % 2013
2018 %
cpt

30 Marchandises 0 0 0 0 1 802 830 0

Matières et
31 13 822 404 091 99,65 15 803 155 346 99,86 16 607 129 718 99,67
fournitures
produits en
34 0 0,00 0 0,00 12 524 637 0,09
cours
stocks à
37 48 314 275 0,35 22 732 552 0,14 42 653 895 0,26
l'éxtérieur
Total 13 870 718 366 100 15 825 887 898 100 16 662 308 249 100
Total des stocks 13 870 718 366 11 15 825 887 898 6 16 662 308 249 4

2E+10

1,5E+10

1E+10
Stocks
5E+09

0
2016 2017 2018

On constate que le taux de la classe des « Stock » est diminué de 11% en 2016 à 6% en 2017 jusqu’à 4
%en 2018.
C/30 Marchandise: les taux de la marchandise sont nuls durant les trois années 2016, 2017 et 2018.
C/31 Matières et fournitures : les taux des années 2016, 2017 et 2018 sont fixe et ils ce présents
comme suite : 99.65%, 99.86% et 99.67%.
C/34 Produis en cours: les taux des produits sont nuls durant les deux années 2016, 2017 et on
constate une légère augmentation en 2018 car il été de 0.09%.
C/37 Stocks à l’extérieur : On constate une variation des taux qui est de 0.35% en 2016, 0.14% en
2017, et 0.26% en 2018.

63
Chapitre 03 Cas pratique

2-4 Tableau des créances des années 2016-2017-2018


Désignation 2011
2016 % 2012
2017 % 2013
2018 %
cpt
Créances
42 76,74 68,29 69,20
d'ivestissements 33 307 714 721 49 125 494 289 63 203 931 574

43 Créances de stocks 0,34 0,07 0,11


149 480 975 49 153 421 98 061 931
Avances pour
45 1,65 0,89 1,48
comptes 714 334 895 640 063 820 1 352 065 410
Avances
46 3,18 1,93 1,81
d'exploitation 1 381 901 385 1 387 929 808 1 652 490 720

47 Créances sur clients 5,13 5,21 2,15


2 228 636 466 3 751 317 376 1 962 159 816
48 Disponibilités 5 622 155 122 12,95 16 985 861 822 23,61 23 070 238 043 25,26
Total 43 404 223 564 100 71 939 820 536 100 91 338 947 493 100
Total des créances 43 404 223 564 34,95 71 939 820 536 29,49 91 338 947 493 21,16

1E+11
9E+10
8E+10
7E+10
6E+10
5E+10
Créances
4E+10
3E+10
2E+10
1E+10
0
2016 2017 2018

Commentaires :
On constate d’après le tableau que le taux des créances a rencontré une diminution de 34.95% en
2016, 29.49% en 2017 et 21.16% en 2018.
C/42 Créances d’investissement : une variation consécutive a été constaté et cette dernière ce
présente comme suite 76.74% en 2016 à 68.29% en 2017 à 69.29% en 2018.
C/43 Créances de stocks : On constate que les taux sont de 0.34% en 2016, de 0.07% en 2017 et de
0.11% en 2018. Donc une diminution entre 2016 et 2017et une légère augmentation entre 2017et
2018
C/45 Avances pour comptes : une diminution entre 2016 et 2017 puis une augmentation entre 2017 et
2018 car le taux en 2016 été de 1.65%, en 2017 0.89% et en 2018 1.18%.
C/46 Avances d’exploitation : Représentes 3.18% en 2016, 1.93% en 2017 et 1.81% en 2018 donc

64
Chapitre 03 Cas pratique

une diminution entre 2016 et les deux années qui suivent "2017 et 2018".
C/47 Créances sur clients : On constate que leur taux sont stable en 2016 et 2017 suivi par une
diminution de 2.15% en 2018.
C/48 Disponibilités : Représente 12.95%, 23.61% et 25.26% en 2016 à 2017 donc on constate une
augmentation consécutive.

3- Etude et analyses des comptes du bilan passif :


3-1 Tableau des fonds propre 2016-2017-2018 :


Désignation 2011
2016 % 2012
2017 % 2013
2018 %
cpt
compte de
17 liaison inter- 99,97 99,90 99,62
unités 107 221 781 257 224 319 235 926 381 255 491 981

prov, pour pertes


19 0,03 0,10 1447828563 0,38
et charges
31 830 083 227 605 883
Total 107 253 611 339 100 224 546 841 809 100 382 703 320 544 100
Total fonds propres 107 253 611 339 86,37 224 546 841 809 92,03 382 703 320 544 88,67

4E+11
3,5E+11
3E+11
2,5E+11
2E+11
Fonds propres
1,5E+11
1E+11
5E+10
0
2016 2017 2018

Commentaires :
D’après le tableau en constate que le fond propre représente une variation qui est 86.37% en
2016, 92.03% en 2017, et 88.67% en 2018.
Et ce ci ce divise en :
C/17 Compte de liaison inter unités : le compte de liaison est fixe pendent les trois années car il est
99.97% en 2016, 99.90% en 2017 et 99.62% en 8
C/19 Provision pour pertes et charges : on constate une augmentation léger suit: 0.03% en 2016,
0.10% en 2017 et 0.38% en 2018.

65
Chapitre 03 Cas pratique

3-2 Tableau des dettes 2016-2017-2018 :


Désignation 2016
2011 % 2017
2012 % 2018
2013
cpt
Dettes
52 58,11 41,97 36 855 218 013
d'investissement 9 069 406 967 7 466 774 424

53 Dettes de stocks 4,50 9,52 1193142904


701 761 454 1 693 443 356
Dettes pour
54 1,61 3,58 631035787
compte 251 234 460 636 790 361
55 dettes envers 23792169
Dettes
56 32,52 44,57 7 696 184 366
d'exploitation 5 075 573 533 7 930 294 856
Avances
57 0,01 0,07 7 991 253
commerçiales 1 333 392 12 955 468
comptes
50 créditeurs de 3,26 0,29 1 120 418 776
l'actif 508 651 442 52 098 574
Total 15 607 961 248 100 17 792 357 038 100 47 527 783 267
Total des dettes 15 607 961 248 13 17 792 357 038 7,29 47 527 783 267

5E+10

4E+10

3E+10
Dettes
2E+10

1E+10

0
2016 2017 2018

Commentaires :
D’après le tableau on constate que les dettes représentent 13% en 2016, 7.29% en 2017 et 11.01%
en 2017.
C/52 Dettes d’investissement : le compte 52 détermine une variation de 58.11% en 2016, 41.97% en
2017 et 77.54% en 2018.
C/53 Dettes de stocks : obtiens une petite partie des dettes durant les trois années 4.5% en 2016, 9.52%
en 2017 et 2.51% en 2018.
C/54 Dettes pour compte : c’est le sous compte 54 compte courant elles représentent 1.61% des totale
des dettes en 2016, 3.58% en 2017 et 1.33% en 2018

66
Chapitre 03 Cas pratique

C/55Dettes envers: le total est nul durant 2016et 2017 suivi par une légère augmentation de 0.05% en
2018.
C/56 Dettes d’exploitation : ce compte définis une variation claire du 2016 à 2017 dent une légers
diminution en 2018.
C/57 Avances commerciales : il représente un très faible pourcentage, 0.01 % en 2016, 0.07% en
2017et 0.02% en 2018.
C/50Comptes créditeurs de l’actif : une baisse léger de 3.26% en 2016, 0.29% en 2017 et une
augmentation léger 2.36% en 2018.

3-3 Etude et analyse du TCR :

ETUDE ET ANALYSES DESTABLEAUX DES COMPTES RESULTATS :


3.3.1- Etude et analyse de la marge brute :
Nous constatons d’après les tableaux des comptes résultats des trois années 2016,2017 et 2018
que la marge brute est en augmentation entre 2016 et 2017 puis on constate une légère
diminution en 2018.
3-3-2 Etude et analyse de la valeur ajoutée :
La valeur globale de la valeur ajoutée BATENCO OUEST arrêté au 31/12/2018 est de :
On constate que la valeur ajoutée est négatif an 2016 par rapport a la stabilité de 2017 et 2018.
3-3-3- Etude et analyse du résultat d’exploitation :
La valeur globale du résultat d’exploitation BATENCO OUEST arrêté au 31/12/2018:
On remarque que le résultat d’exploitation est positif durant les trois années.
6 270 587 796 DA en 2017 soit une augmentation par rapport à 2018 qui est de 2593283952
6 270 587 796 DA en 2016soit une diminution par apport 2018 qui est de 4526823476 DA
3-3-4 Etude et analyse du résultat hors exploitation :
La valeur globale du résultat hors exploitation BATENCO OUEST arrêté au 31/12/2018 :
Le résultat hors exploitation est négatif en 2017. par contre le compte été élevé en 2016, puis
on constate aussi une augmentation en 2018 qui est de 4526823476 DA.
3-3-5 Eude et analyse du résultat brut :
Dons la valeur globale du résultat brute qui est entre autre le résultat de l’exercice d'aval, les
tableaux nous montres que les impôts sur les bénéfices sont négatifs.
D'après cela :
En constate que les résultats net (brut) de l’exercice sont stables durent les trois années 2016,
2017 et 2018.
En constate aussi que les résultats de l'exercice sont variables durent les trois années 2016,
2017 et 2018 car ils sont de 1489883256 en 2016, 1658530524 en 2017 et 1295146010 en
2018.

67
Chapitre 03 Cas pratique

4-Analyse Financier de BATENCO OUEST

4.1- Tableau récapitulatif de l’évolution du fond de roulement

Les fonds de roulement Désignations 2016 2017 2018


Fonds de roulement = capitaux permanent-
=34840568 =52771408 =60563644
permanent Actifs Immobilisés
=Actifs circulants –
Fonds de roulement net =34660322 = 52771408 = 60563643
Dettes à court terme
=Capitaux propres-
Fonds de roulement Actifs immobilisés
= 26341907 =37095126 = 34813948
propres =Actifs circulants – Total
des dettes
=Totale d’actif- Actif
Immobilisés
Fonds de roulement brut =Fonds de roulement =87816450 = 156443965 =401303657
net+ Dettes à court terme
=Actifs Circulants
=Fonds de roulements
brut- fonds de roulement
Fonds de roulement propres
=61654789 =119348839 =305316710
étranges =Total passif – Fonds
propres
=Total Dettes

Commentaires :
Fond de roulement permanent :
D’après le tableau on constate que le fond de roulement permanent est positif durant
les trois années 2016-2017-2018, c’est à dire que l’entreprise peut financée ses actifs
immobilisés par ses capitaux permanents.
Le reste qui restera à la disposition de l’entreprise après que celle-ci aura financée
ses immobilisations; en 2016 il est égal à 34840568 DA, en 2017 ce reste augmente à
52771408 DA et en 2018 on constate toujours une augmentation qui est égale à 60563644DA.
Fond de roulement net :
D’après le tableau on constate que le fond de roulement net est positif durant les
trois années 2016-2017-2018,
C'est-à-dire que l’entreprise peut remboursée ses dettes à court terme par ses actifs
circulants, la différence qui reste à la disposition de l’entreprise après que celle-ci aura
remboursée ses dettes à court terme en 2017 est égale à 34660322 DA, en 2017 la différence
augmente à 52771408DA et en 2018 on constate toujours une augmentation qui est égale à
60563643 DA.

68
Chapitre 03 Cas pratique

Fond de roulement propre :


D’après le tableau on constate que le fond de roulement propre est positif durant les
trois années 2016-2017-2018, c'est-à-dire que l’entreprise peut financée ces actifs immobilisés
par ses capitaux propres, la différence qui reste à la disposition de l’entreprise après que celle-ci
aura financée ses immobilisations en 2016 est égale à 26341907 DA, en 2017 est égale à
37095126 DA et en 2018 est égale à 34813948 DA donc on constate une variation durant les
trois années.
Fond de roulement brut :
D’après le tableau on constate que le fond de roulement brut est positif durant les
trois années 2016-2017-2018, donc l’active circulent en 2016 représente 87816450 DA, en
2017 il est en augmentation, il représente 156443965 DA et en 2017 il est toujours en
augmentation il représente 401303657 DA.
Fond de roulement étranger :
D’après le tableau on constate que le fond de roulement étranger en 2016représente
61654789 DA, en 2017 il est de 119348839 DA et en 2018 augmente à 305316710DA, on
constate une croissance de dette continu par l’entreprise.

4-2 Tableau du Besoin en fonds de Roulement

Désignation 2016 2017 2018

1) valeur 8 247 940 8 258 770 8 290 910


d’exploitation
2) les créances 72 023 208 142 894 327 309 710 686
3) Dettes à court
53 156 128 10 3 672 557 279 567 014
terme (sauf les
avances
bancaires)
Le besoin en
27 115 020 47 480 540 38 434 582
fonds de
roulement =
1+2-3

69
Chapitre 03 Cas pratique

Commentaire :
La différence entre les besoin à financer et les moyens de financement du cycle d’exploitation
est positif dans les trois années 2016-2017-2018, c'est-à-dire que l’entreprise à besoin des
dettes à court terme pour financer ses cycles d’exploitation, d’après le tableau on constate que
les besoins on fond de roulement en 2016 est égale à 27 115 020 DA, en 2017 il a augmenté
à 47 480 540DA et une diminution légère en 2018 qui est égal à 38 434 582 DA.
 Les stabilités des stocks.
 L augmentation des créances.
 L augmentation aussi des dettes a court terme.
4-3-La trésorerie:
« La trésorerie est représentée par les différences existant entre le fond de roulement et le
besoin en fond de roulement ».
Elle représente donc l’excédent (si elle est positive) et l’insuffisance (si elle est négative)
des ressources longues (capitaux permanents) disponible après financement des immobilisations sur les
besoins nés de l’activité.
La trésorerie représente ce qui reste dans l’entreprise après que celle-ci aura financée ses
Immobilisations sur les besoins nés de l’activité.

La trésorerie = fond de roulement – besoin en fond de roulement

Tableau de trésorerie des trois années 2016. 2017. 2018:

Désignation / Année 2016 2017 2018


1)- le fonds de roulement 34 840 568 52 771 408 60 563 644
2)- le besoin en fonds de roulement 27 115 020 47 480 540 47 480 540

La trésorerie = 1 – 2 7 725 548 5 290 868 13 083 104

Commentaire :
D’après le tableau on constate qu’il y a une diminution de trésorier entre 2016 et 2017 suivi
par une augmentation en 2018 et que le fond de roulement est supérieur au besoin en fond de roulement
et la trésorerie est supérieur a zéro donc on a une augmentation des capitaux de FR est on peux
financier le BFR, donc notre situation est équilibré
La trésorerie en 2017 est égale à 7 725 548 DA, en 2017 est égale à 5 290 868 DA et en 2018 et égale a
13 083 104 DA.

70
Chapitre 03 Cas pratique

5- L’analyse du bilan avec les ratios


5-1 les ratios de liquidités
Les ratios Désignation 2016 2017 2018
Liquidité Actif circulent
générale 1.65 1.50 1.21
Dettes à court terme

Liquidité Créances+Disponibilités
réduit 1.49 1.18
Dettes à court terme 1.42

Liquidité Disponibilité
immédiate 0.14 0.05 0,07
Dette à court terme
Liquidité Actif circulent
d’actif 0,99 0,98 0,97
Total d’actif

Commentaire :
Le ratio de liquidité générale :
D’après le tableau on constate que la capacité de l’entreprise à transformer rapidement ses
actifs en monnaie évidemment pour faire face à ces engagements en court terme est supérieur à 1 dans
les trois années, en 2016 le taux est égale à 1,65 puis en 2017 et 2017 à diminué comme suit: 1,50 en
2016 et 1.21 en 2018.
Le ratio de liquidité réduit : (ou ratio de trésorerie relative)
On constate que la vitesse de transformation des créances et disponibilité (les emplois) pour
le remboursement des dettes à court terme est supérieur a 1 ans dans les trois années et c’est le cas en
générale, en 2016 le ratio est égal 1.49, en 2017 à 1.42 et en 2018 à 1.18 donc on constate une continuité
de diminution entre les années 2016, 2017, 2018 qui exprime que l’entreprise a une difficulté de
remboursement.
Le ratio de liquidité immédiate :
D’après le tableau on constate que la disponibilité peut rembourser 0,14 des dettes à court
terme en 2016, 0.05 en 2017 et 0.07 en 2018.
Le ratio de liquidité d’actif :
On constate que le ratio de liquidité d’actif diminué légèrement chaque année, en 2016
l’actif circulent représente 0.99 de totale actif et en 2017 liquidité est égale à 0.98 puis en 2018 est
égale à 0.97.

71
Chapitre 03 Cas pratique

2016 2017 2018

Ratios Désignation
Rentabilité financière Résultat net 0.22 -0.10 0.46
Capitaux propres

Part du personnel dans la Frais de personnel


valeur ajoutée Valeur Ajoutée 3.41 2.10 0.46

Production du personnel Valeur Ajoutée


du travail 2.93 0.47 2.13
Effectifs

Le cinquième ratio Résultat d’exploitation


Valeur ajoutée 0.11 4.26 0.18

Le sixième ratio Valeur ajoutée


Chiffre d’affaire HT 0 0 0

Le septième ratio Frais financiers


0 0 0
Chiffre d’affaire HT

5-2- les ratios de rentabilités :


Commentaire :
Le ratio de rentabilité financière :
D’après le tableau on constate que les gestionnaire de l’entreprise sont apte a rentabilisé
les capitaux propres en 2016 est égale à 0,22 en 2017 sont nuls et en 2018 est égale a 0,46
donc on constate une augmentation.
Le ratio de la part du personnel dans la valeur ajouté : ou (rendement d’investissement
humain)
Les frais du personnel en 2016 représentent 3.41 de la valeur ajoutée, en 2017 le taux à
2.10 et en 2018 le taux à 0.46 donc on constate une diminution.
Le ratio de la production du personnel du travail : ou (rendement de travail)
D’après le tableau on constate que l’excédent brut d’exploitation en 2016 représente 2,93 en
2017 le ratio diminué à 0.47 et en 2018 on constate une augmentation et le ratio est égal à
2.13.
Le cinquième ratio :
Sachant que ce ratio détermine la rentabilité de l’entreprise et mesure sa capacité à
générer des bénéfices compte tenu de toutes les dépenses et recettes, en 2016 le résultat
d’exploitation représente 0.11 de la valeur ajouté en 2017 on constate une augmentation et il
est égale à 4.26et en 2018 encore une diminution qui est à 0.18.

72
Chapitre 03 Cas pratique

Le sixième ratio :
On constate que les valeurs sont nulles durant les trois années 2016, 2017 et 2018
car le chiffre d'affaire HT (C/71) est égal à 0.
Le septième ratio :
On constate que la représentation des frais du personnels nul durant les trois
années par ce que le chiffre d'affaire HT(C/71) égal à 0.
5-3 Les ratios de gestion :

Ratios Désignation 2011 2012 2013

Rotation des capitaux Chiffre d’affaire


propres Capitaux propres 3.17 3.31 3.75

Rotation des Produit finis Stock final de produits finis


stocks * 360 -1.14 -0.01 -0.65
Production vendue - résultat d’exploitation
Stock global Stock final global *360
Vents HT 1.63 0.70 1.00

Délai de paiement clients Clients *360


Chiffre d’affaire TTC 251.62 336.90 320.55

Commentaire :
Le ratio des capitaux propres :
D’après le tableau on constate que la rotation des capitaux propres elle de 3.17 en 2016 puis elle
augmente à 3.31 en 2017 puis en 2018 elle est égale à 3.75.
Le ratio des stocks :
a) Produit finis :
D’après le tableau on constate que les produits finis sont négatifs durant les trois années. Stock global :
D’après le tableau on constate que le délai moyen des stocks final en nombre de jour est de 10.63 en
2016, en 2017 le délai à diminuer de 0.70 puis il a augmenté à 1.00 en 2018.
Le ratio de paiement :
D’après le tableau on constate que le délai de payement client est de 251.62 jour en 2016 il
a augmenté à 336.90 jours en 2017 puis il a diminué en 2018 à 320.55 jours.

73
Chapitre 03 Cas pratique

5-4 Les ratios de structure financière:

Les ratios Désignation 2016 2017 2018


L’autonomie Capitaux
financière propres
0.30 0.24 0.12
Total passif

Financement Capitaux
propre propres 0.75 0.71 0.63

Capitaux
permanents
Financement Capitaux
structurel permanents 7.3 2.9 7.65

Actif
immobilisé

Commentaire :
Le ratio de l’autonomie financière :
D’prés le tableau on constate une diminution durant les trois années 2016, 2017et 2018 elle ce présente
comme suite 0.30, 0.24 et 0.12
Financement propre :
On constate d’après le tableau que les taux du financement propre des trois années 2016,
2017et 2018 sont supérieur à 0,5% et les taux ce présente comme suite0.75, 0.71 et 0.63 donc on
constate une diminution continué, ce si explique que la part de financement propre de l’entreprise dans
ses ressources permanentes sont en mauves voie.
Financement structurel :
On constate d’après le tableur que l’objectif de la manière dont l’entreprise finance ses emplois fixes
est atteint, car les ratios des trois années 2016,2017 et 2018 sont supérieur à 1 mais on constate une
variation.

74
Chapitre 03 Cas pratique

5-5 Ratio de solvabilité générale

Total des emplois


RSG= ≥2
Total des dettes

Années 2016 2017 2018

Désignation

Total des emplois 88 294 894 158 295 928 149 225 819

Total des dettes


61 654 789 119 348 839 305 316 710

Total 1.43 1.32 0.48

Commentaire :
D’après le tableau on constate que l’entreprise n'est pas solvable durant les trois années
car les taux sont inférieurs à cas qui est normale, car on a constaté que durant les années citées, la
construction du siège BATENCO OUEST qui demande plus d'emplois et donc plus de dettes et la
préparation du congrée qui a demandé presque une année et qui sa présentation été dû le 16 Avril
2016, ce ci explique la diminution continué des taux
Donc d’après mon analyse je considère que l’entreprise ne peut pas être solvable dans les années à
venir.

75
Conclusion Générale

L'analyse comptable et financière consiste à faire le point sur la santé de l'entreprise


et en comprendre les causes de ces effets, c'est aussi un élément essentiel de la crédibilité vis-
à-vis des partenaires et des banquiers.
Le bon fonctionnement de cette analyse dépend de l'axée a toute les informations
prescrites par la politique mené, a savoir les documents comptables (bilan, TCR, annexe),
ainsi trouver un juste équilibre a la situation financière de l'entreprise, tendis que le manque
de données et d'information pénalise l'élaboration de cette dernière.
Toute une politique est utilisée pour permettre à l'entreprise d'atteindre un seuil
rentable de sa Situation financière.
Une bonne analyse comptable et financière ne peut être que bénéfique pour l'entreprise.
Elle permet d'acquérir des investissements, à l'autofinancement en perspective valorise son
image.
Au bout de notre travail de recherche, il importe de faire la revue des grandes lignes
qui le composent et de présenter brièvement les résultats, auquel il a abouti.
Le choix de ce sujet a été motivé par le fait que BATENCO OUEST contribue beaucoup
dans le développement et l’exploitation des produits pétroliers.
En outre, la seconde motivation a été celle de confronter la théorie relative à la gestion
financière, apprise tout au long de notre formation universitaire, à la pratique sur terrain.
Il a été également pour nous une occasion de rechercher les conditions de l'équilibre financier
de BATENCO OUEST et de mesurer le niveau de la rentabilité des capitaux investis afin
d'établir un diagnostic sur sa situation actuelle pour servir de support à un pronostic.

76
BIBLIOGRAPHIE

Les ouvrages :

 Younès BENAISSA – Technique Comptable Algérienne – ENAL – 1984.


 N. MERZOUK – A. BECHLIR – Initiation à la comptabilité générale –
édition pages bleues internationales -2007.
 M’hamed ABACI – Comptabilité des entreprises – EDIK édition -2002.
 MICHEL CAPRON, La comptabilité en perspective, Editions la découverte, Paris,
1993, p.3.
 PIERRE GENSSE, Modèle comptable français, Encyclopédie de
comptabilité, de contrôle de gestion et d'audit, édition Economica, Paris, 2000.
 MICHEL CAPRON, Op.cit, 1993, p.31.
 GENEVIEVE CAUSSE, Développement et comptabilité, Encyclopédie
de comptabilité, de contrôle de gestion et d'audit, édition Economica, Paris,
2000.
 BERNARD COLASSE, Comptabilité générale, Economica, Paris, 5ème édition, 1996,
p.19.
 D.Saci, la comptabilité de l'entreprise et système économique : expérience
algérienne, OPU, 1991.
 Projet 6B du nouveau système comptable financier (Juillet 2005).
 P. FOULQUIE, Dictionnaire de la langue philosophique, édition PUF, 5e édit, 1986.

 Mémoire : l’analyse comptable et financière


 Présenté par Mehdi MOSTEFAI 2006
 Analyse financière p97 / Auteur : Elie COHEN Editeur : ECONOMICA 2006
 B.COLLASSE « comptabilité générale », PCG 1999 et IAS 2001
 GENEVIEVE CAUSE, développement et comptabilité, encyclopédie de
 comptabilité, de contrôle de gestion et d’audit, édition Economica, Paris, 2000.
 P.FOULQUIE, dictionnaire de la langue philosophique, édition PUF, 5éme édition
 MICHEL CAPRON « la comptabilité en perspective », éditions la découverte,
Paris, 1993.
 PIERRE GENSSE « modèle comptable français » encyclopédie de comptabilité,
de contrôle de gestion et d’audit, édition Economica, Paris, 2000
 YVES LEQUIN,"Comptabilité de l’entreprise",2e édition Dollaz-Sirey, 1992.
 PIERRE ANDRE DUFIGOUR,"Qu’est ce que la finance d’une entreprise", Edition
 B.COLLASSE « comptabilité générale », PCG 1999 et IAS 2001
 M.WEBER, économie et société, édition Plon, 1977
 B.ESNAULT, op.cit, 2001
 N.BOURAOUI, op.cit, 1998-1999
 14 Gestion financière de l’entreprise p59/ Auteur : Pierre CONSO. Farouk HEMICI
Editeur : DUNOD
 L’analyse financière p27/ Auteur : Jean-Pierre LAHILLE
Editeur : DALLOZ
 Du bilan comptable au bilan financier/ Auteur : François BONNET
Editeur / ECONOMICA
 Gestion financière p 19/Auteur : LANGLOIS
Edition : FOUCHER
 LANGLOIS op cit P21
 Pratique de gestion et d’analyse financière p 112 /Auteurs : ALFONSI Gérard,
GRAND Jean Paul Edition d’organisation.
 La gestion financière des entreprises p145/ Auteur : DEFOSSE Gaston
Editeur : P.U.F
 Gestion financière de l’entreprise p 43 /Auteur : DEPALLENS Raymond, JOBARD
Jean Pierre Edition : SIREY
 Comptabilité et analyse financière document PDF p 32 / Auteur : Bernard Christophe
Editeur : université de paris 2
Tables des matières

Remerciement
Dédicace
Introduction Général……………………………………………………..……………….…1
Chapitre 1 : Analyse comptable
Introduction …………………………………………………………………………………..2

Section1: généralité sur la comptabilité

1-Historique de la comptabilité……………………………………….………………………3

2-Définition de la comptabilité………………………………….……………………………3

3-La nature de la comptabilité………………………….…………………………………….3

3-1 Un art……………………………………………………………………………………..3

3-2 Un langage…………………..……………………………………………………………3

4-Les finalités de la comptabilité………….………………………………………………….4

4-1 Fournir un moyen de preuve………………………………….………………………….4

4-2 Permettre de contrôle……………………………………………………………….……5

4-3 Le contrôle du partage des richesses……………………………………..………..……..5

4-4 Le contrôle de l'assiette de l'impôt……………………………………………………….5

4-5 Le contrôle pour surveiller et punir………………………………………………………6

4-6 Aider à la prise de décision………………………….………..………………………….6

4-7 Servir le diagnostic économique et financier…………………….……………………….7

4.8-Alimenter la statistique et la comptabilité nationale………………………….…………..7

4.9-Apporter la confiance et favoriser le dialogue social……………….……………………8

5-Les acteurs de la comptabilité…………………………………….………………………..8

5.1-Les normalisateurs………………………………….……………………………………8

5.2-Les producteurs:…………………………………………………….…………………..10

5.3-Les auditeurs…………………………………………………………………………….10

5.4-Les utilisateur…………………………………………………………………………….11

5.5-Les dirigeants…………………………………………………………………………….11
5.6-Les actionnaires (les investisseurs) …………………..………………………………….11

5.7-Les salariés…………………………………………….………………………………….11

5.8-Les tiers……………………………………..…………………………………………….11

5.9-Les client et le grand public………………………………………………………………12

5.10-L'Etat……………………………………………………………………………………12

6- les principes Comptable……………………………………………………………………12

7-Les principes de quantification (ou de mesure)……………….……………………………14

7.1-Le principe de quantification monétaire……………………………………..…………..14

7.2-Le principe du coût historique…………………………………..……………………….13

7.2.1-Les fondements du principe des couts historiques……………………………………..13

7.2.2-Les correctifs du principe des couts historiques……………………….……………….13

7.3-Le principe de prudence…………………………………..……………………………..13

7.4-La remise en cause du mode traditionnel d'évaluation………………….………………16

7.4.1-Les réévaluations………………………………………………………………………16

7.4.2-L'évaluation des instruments financiers à leur juste valeur……………………………16

8-Principe de non-compensation…………………………………….………………………16

9-les principes d'observation…………………………………………………………………16

9.1-Principe de l'entité………………………………………………………………………..16

9.2-Principe de périodicité………………………………………………………….….……..17

9.3-Principe de continuité d'exploitation……………………………………….…………….17

9.4-Autres principes………………………….……………………………………………….18

9.4.1-Principe de l'image fidèle……………………………...……………………………….18

9.4.2-Principe de la permanence des méthodes……………..……………………………….18

9.4.3-Principe de l'importance relative……………………….………………………………18

9.4.4-Principe de l'intangibilité du bilan d'ouverture……………………………...………….18

10-Les systèmes comptables…………………………………………………………………18

10.1-Le système classique………………………..…………………………………………..18

10.2-Le système centralisé……………………………..……………………………………19

10.3-Le système informatise ………………………………………………………………..20


11- La comptabilité matière première d’information de l’analyse financière…….….……20

Section 02 : L’analyse comptable

1-Définition L’analyse comptable………………………………………..…………….….21

2- Les éléments du bilan………………………………………….…………..…….…..…..22

2-1L’actif ……………………………………………………………………………....…..22

2-2 Le passif……………………………………………………………………….….…….23

2-3 Le passif…………………………………………………………………………………26

3-Etude et analyse du T.C.R…………………………………………………….…………..27

3-1 Définition ……………………………………………………………………………….27

3-2 Les éléments du TCR……………………………………………………………..……..29

Conclusion……………………………………………………………………….………….32

Chapitre 02 : L’analyse financière

Introduction…………………………………………………………..……………………..33

Section 01 :Les bases de l’analyse financière

1. Historique de l’analyse financière…………………………………………………………34

2.Définition de l’analyse financière……………………………………………….………….34

3.Le rôle de l’analyse financière ……………………………………………………………..35

4.Utilisateurs et utilités de l’analyse financière…………………………………………………35

4.1Gestionnaires de l’entreprise………………………………………………………………35

4.2 Actionnaires………………………………………………………………………………35

4.3 Préteurs ………………………………………………………………….……….………36

4.4 Salariés……………………………………………...…………………………….………36

4.5 Partenaires commerciaux (clients et fournisseurs) ………...…………………….………36

5.La collecte de l’information nécessaire au diagnostic………………….…………….………36

Section 02 : Analyse du bilan

1. Le passage du bilan comptable au bilan financier…….………………………………..…37

1.1 Le bilan comptable …….………..………………………………….……………………37


1.1.1 Définition du bilan comptable…….………..……………….…….……………………37

1.1.2 Le rôle du bilan…….………..…………………………………….……………………37

1.1.3 La présentation du bilan…….………..……..…………………….………………….…37

2. Présentation schématique du bilan comptable…….……….……..….………………….…38

3. Les comptes du bilan…………………………………………………………………..….40

4 .Le bilan financier………………………………………………………………………….41

4.1. Définition du bilan financier…………………………………………………………….41

4.1.2 L’actif…………………………….…………………………………………………….41

4.1.2.1 Les actifs immobilisés…………..…………………………………………………….41

4.1.2.2 Les actifs circulants. ……………………………….………………………………….41

4.1.3.Le passif………………………………………………………………….…………….42

4.1.3.1 Fonds propres (ou capitaux propres) ……………………….………………..……….42

4.1.3.2 Dettes à long et moyen terme ………………………………………….……….…….42

4.1.3.3. Dettes à court terme……………………………………………….………………….43

5. L’équilibre financie…………………………………………………………………………43

5.1. Le fonds de roulement « permanent » ou net……………………………………………..44

5.1.1Les autres fonds de roulement……………………………………………………..…….45

5.2. Le besoin en fonds de roulement (BFR)………………………………………………….45

5.3 La trésorerie……………………………………………………………..……….………..46

5.3.1 L’optique monétaire………………………………….…………………………………46

5.3.2 L’optique différentielle………………………………………………………………….48

Section 03 : analyse du compte de résultat

1 .Le compte de résultat……………………………………………………...……………….50

2. Solde intermédiaire de gestion………………………………………..…..………………..51

2.1.Marge commerciale……………………………………………………..………………..51

2 - 1 -1 Moda l i t é de c a l c ul …………………………………..…………..………………..51

2-2 Production de l’exercice………………………………………………………………….52

2- 2.1.Modalité de calcul………………………………….…………………………………52

2.3Valeur ajoutée (V.A) ……………………………………………..………………………53


2.3.1Modalité de calcul de la valeur ajoutée brute ou produite……………...………………..53

2.3.2La valeur ajoutée brute………………………………………….……………………….53

2.4 L’excédent brut d’exploitation………………………………………..……………….…54

2.4.1.(E.B.E) : Modalité de calcul …………………………………………………………..54

2.5 Le résultat opérationnel (hors charges et produits financiers)…………………………….55

2.5.1Modalité de calcul…………………………………………………………..……………55

2.6. Le résultat courant avant impôts………………….………………………………………55

2.6.1. Modalité de calcul………………………………………………….………………….55

3- Capacité d’autofinancement…………………………………………….………………….56

3-1- Définition ………………………………………………….……….......……………….56

3-2 Rôle……………………………………………………..…………….………………….56

3-3 Mode de calcul………………………………………………….…………….………….56

Section 04 : Analyse par la technique des ratios

1- Définition du ratio…………………………………………………….………………..….57

2- Les ratios calculés depuis un bilan…………………………………….……………….….58

2.1-les ratios permettant d’analyser l’équilibre financier de l’entreprise…………..………..58

2.2-les ratios servant à analyser sa rentabilité……………………..…….………………….58

3. Les ratios calculés depuis un TCR? ……………………………………….…………….58

3.1. Les ratios financiers calculés depuis un bilan…………………………………………..59

3.1.1. Le ratio d’indépendance financière…………………………………..……………….59

3.1.2-Le ratio de liquidité générale…………………………………………….……………59

3.1.3-Le ratio de couverture des emplois stables…………………...………………………..59

3.1.4-Le ratio de couverture des emplois stables………………………………..……….…..59

Conclusion………………………………..…………………………………………….……60
Chapitre 03 : Cas pratique
Section 1 : Présentation de l’entreprise

1- Présentation de BATENCO OUEST…………………………………………..……61

2- -L’organisation BATENCO OUEST………………………..………..…………….61

3-La direction des finances et comptabilité………………………………….………….61


Section 02 : Analyse comptable et Financières au sein de BATENCO OUEST

1-Analyse comptable de BATENCO OUEST……………….……………..………..….62

2- Etude et analyse des comptes du bilan actif………………………………………..…62

2-1 Table des investissements des années 2016-2017-2018………………………….…..62

2-3 Tableau des stocks des années 2016 -2017-2018………………………………..……63

2-4 Tableau des créances des années 2016-2017-2018……………………………………64

3- Etude et analyses des comptes du bilan passif…………………………………………..65

3-1 Tableau des fonds propre 2016-2017-2018 …………………………………..……….65

3-2 Tableau des dettes 2016-2017-2018……………………………………………….…..66

3-3 Etude et analyse du TCR………………………………………………….……………67

3.3.1- Etude et analyse de la marge brute ………………………….………….……………67

3-3-2 Etude et analyse de la valeur ajoutée………………………………………………….67

3-3-3- Etude et analyse du résultat d’exploitation…………………………………………..67

3-3-4 Etude et analyse du résultat hors exploitation……………………..…………………67

3-3-5 Eude et analyse du résultat brut………………………………………………………67

4-Analyse Financier de BATENCO OUEST…………………………..…………………..68

4.1- Tableau récapitulatif de l’évolution du fond de roulement…………………….………68

4-2 Tableau du Besoin en fonds de Roulement……………………………………………..69

4-3-La trésorerie…………………………………………………………………………….70

5- L’analyse du bilan avec les ratios……………………………………………………….71

5-1 les ratios de liquidités………………………………………………………….……….71

5-2- les ratios de rentabilités………………………………………………………………..72

5-3 Les ratios de gestion……………………………………………………………………73

5-4 Les ratios de structure financière………………………………………………………74

5-5 Ratio de solvabilité générale…………………………………………………..………..75

Conclusion générale ……………………………………………………………………….76


Bibliographie

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