RESPONSABLE D’EXPLOITATION
LOGISTIQUE
GUIDE DE SOUTIEN
Juillet 2012
COORDINATION
CONCEPTION ET REDACTION
SUPERVISION
PAGE
INTRODUCTION……………………………………………………………………….…………………………. 4
Le programme de formation énonce par un objectif opérationnel chacune des compétences à développer
chez le stagiaire. La planification pédagogique s’effectue suivant les paramètres de chaque objectif
opérationnel : les conditions d’évaluation, les critères généraux de performance, les précisions sur le
comportement attendu et les critères particuliers de performance. Lors de la planification pédagogique, le
formateur peut aussi référer à l’analyse de situation de travail pour vérifier les attentes des employeurs
dans la fonction de travail que le lauréat occupera à la fin de sa formation.
La planification pédagogique repose sur la mise en œuvre d’une pédagogie active centrée sur l’acquisition
des compétences par le stagiaire. Pour traduire les objectifs opérationnels en activités d’apprentissage
significatives et représentatives des savoir faire exigés du monde du travail, le formateur planifie un
environnement éducatif qui situe le stagiaire au cœur de l’acte d’apprendre lui permettant de traiter de
façon efficace l’information, de développer de nouveaux comportements et ainsi construire ses
compétences.
La planification pédagogique permet d’anticiper et de préparer la situation d’enseignement en fonction des
objectifs, des contenus et des critères d’évaluation du programme de formation d’une part et, d’autre part,
en prenant en compte les phases d’acquisition d’une compétence et les différentes façons d’apprendre
des apprenants.
Le Guide de soutien pour le module « Règles d’hygiène et de sécurité » du programme de formation
« Responsable d'Exploitation Logistique » propose une démarche d’organisation de l’enseignement. Ce
module de compétence spécifique est d’une durée de 50 heures dont 03 h doivent être consacrées à
l’évaluation à la fin du module.
Les ressources éducatives sont organisées selon le plan de module qui permet d’associer les ressources
aux préalables et précisions sur le comportement figurant au niveau de la compétence dans le programme
de formation et le guide pédagogique. Le Guide de soutien comprend l’ensemble des ressources
utilisables dans un parcours de formation pour aider le stagiaire dans ses apprentissages dans un
contexte d’approche par compétences et pour faciliter l’action du formateur. Les ressources sont les
suivantes :
1. Le tableau synthèse des modules du programme de formation
2. Le module tel que prescrit au « Programme de formation»
3. Le module tel que suggéré au « Guide pédagogique »
4. La fonction, les référents et la structure du plan de module
5. Le plan du module
6. L’information relative à la conception et à l’interprétation de la planification globale d’un module
7. La planification globale du module
8. La description des activités d’entraînement et de transfert selon la planification globale
9. La section des notes techniques et des moyens media
Le « Tableau synthèse du programme de formation», le « Module du programme de formation » ainsi que
le « Module du guide pédagogique » sont d’abord fournis pour rappeler, aux utilisateurs de ce guide, les
paramètres et permettre la juste interprétation de la planification suggérée. On trouvera ensuite une
explication particulière pour le Plan de module et pour la Planification globale du module.
Dans le présent tableau synthèse du programme de formation, le module du Guide de soutien apparaît en
gras.
Nombre de modules : 21
DUREE
CODE N° TITRE DU MODULE
(heures)
REL 01 1 Métier et formation 30
REL 02 2 Environnement logistique de l’entreprise 30
REL 03 3 Communication en français dans un contexte de travail 60
REL 04 4 Communication en anglais dans un contexte de travail 60
REL 05 5 Statistiques 50
REL 06 6 Informatique bureautique 70
REL 07 7 Fondements du management de la qualité 60
REL 08 8 Réalisation des tableaux de bord 40
REL 09 9 Règles d’hygiène et de sécurité 50
REL 10 10 Moyens de manutention, équipements de stockage et 70
infrastructures
REL 11 11 Informatique appliquée à la gestion d’entrepôt WMS 100
REL 12 12 Techniques d’organisation des métiers de la logistique 85
REL 13 13 Gestion des opérations de réception des produits 110
REL 14 14 Gestion physique des stocks et des implantations 85
REL 15 15 Gestion des opérations de préparation de commandes 85
REL 16 16 Gestion des opérations d’expédition 85
REL 17 17 Gestion des stocks 50
REL 18 18 Gestion des moyens humains 120
REL 19 19 Gestion budgétaire 70
REL 20 20 Techniques de recherche d’emplois 30
REL 21 21 Intégration en milieu de travail 360
OBJECTIF OPERATIONNEL
COMPORTEMENT ATTENDU
Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit appliquer les règles d’hygiène et de sécurité
selon les conditions, les critères et les précisions qui suivent.
CONDITIONS D’EVALUATION
Individuellement.
Travail effectué à partir :
- d’études de cas et de mises en situation professionnelle,
- de consignes du formateur.
Travail effectué à l’aide :
- de la réglementation sur la sécurité des biens et des personnes.
- du code du travail,
- d’un plan d’entrepôt,
- de plans de circulation
- de la signalisation règlementaire
Association précise entre les causes et les effets des accidents de travail.
Manifestation d’une attitude responsable à l’égard de la santé, de la sécurité et de la
protection de l’environnement.
A. Décrire les droits et les responsabilités des Repérage adéquat des règlements sur les droits
travailleurs et des entrepreneurs en matière et les responsabilités des travailleurs.
d’hygiène et de sécurité. Repérage adéquat des règlements sur les droits
et les responsabilités des employeurs.
Etablissement de la liste précise des
recommandations n’entrant pas dans un cadre
réglementaire.
OBJECTIF OPERATIONNEL
COMPETENCE
PRESENTATION
Ce module de compétence transversale doit être dispensé après les modules 02, 03 et 04 et peut-
être dispensé en même temps que les modules 08, 10, 11 et 12.
Le respect des règles d’hygiène et de sécurité doit être, pour le responsable d’exploitation logistique,
toujours présent dans les décisions qu’il est amené à prendre. La préservation des personnes et des
biens est un élément qui permettra d’évaluer la qualité de son travail.
Ce module doit permettre aux stagiaires de repérer, dans l’entreprise en général et dans un entrepôt
en particulier, les différentes règlementations liées à la sécurité des salariés, des bâtiments et des
marchandises et de veiller à leur respect.
Pour se faire le stagiaire doit maîtriser la règlementation dans le domaine de la prévention des
risques en matière de santé et de sécurité. Il doit également agir efficacement face à un accident. Il
doit aussi maîtriser les gestes et comportements adaptés dans le domaine du respect de
l’environnement.
CONTEXTES DE REALISATION
A partir :
de plans d’entreprise,
d’articles de journaux,
de vidéos,
d’études de cas.
A l’aide :
de textes règlementaires,
des recommandations en matière de manutention mécanisée,
d’un plan d’intervention,
des principes de sécurité physique.
REFERENCES :
- Guide de soutien : Module REL 09.
4. Identifier les symboles relatifs à la sécurité au travail. Consignes et symboles aux postes de travail
Signalisation verticale et horizontale
11. Décrire les techniques d’intervention auprès des Types d’interventions possibles
personnes. Gestes de premiers secours
Message d’alerte
15. Enumérer les principes du développement durable Les 3 axes du développement durable
16. Enumérer les principes de gestion des déchets. Réduction des déchets
Tri des déchets
Entreposage et manutention des déchets
Filières de récupération des déchets
FONCTION
Le plan de module a pour fonction de clarifier le projet d’enseignement et de le transmettre dans une
forme communicable tout d’abord aux membres de la direction du centre. Il est aussi présenté aux
apprenants lors de la première séance de formation afin de les informer des objectifs visés et des
éléments contenus, et leur donner une vue d’ensemble des activités et des éléments de contenu
marquant le déroulement de l’enseignement du module .
Le plan de module s’avère également fort utile au formateur, d’abord pour clarifier son approche et se
donner un outil de référence en cours d’enseignement, ensuite pour rationaliser son travail de planification
en vue des prestations ultérieures : ayant déjà déterminé les stratégies, les moyens, le matériel et les
équipements nécessaires, il lui sera plus facile d’aborder l’enseignement du module et ce à plusieurs
groupes. Le plan de module peut aussi fournir au conseiller à la pédagogie, aux collègues, au personnel
formateur suppléant, aux membres de la direction et aux employeurs des informations sur le module.
REFERENTS
Le plan de module s’appuie principalement sur les données fournies dans le programme de formation et le
guide pédagogique. Le programme de formation est un document prescriptif et aucune donnée dans ce
document ne peut être modifiée alors que les données du guide pédagogique sont fournies en tant
qu’appui et peuvent être enrichies tout au long de son utilisation.
STRUCTURE
De manière générale, le plan de module présente deux parties :
- une première partie dédiée aux renseignements généraux relatifs au module, tels que l’identification du
module, le numéro du module, le code et la durée de module, la compétence visée, les critères généraux
ainsi que l’identification des modules préalables. Un schéma est présenté ci-après.
- une seconde partie regroupe les conditions spécifiques au déroulement de l’enseignement du module :
Savoirs préalables et précisions sur le comportement, éléments de contenus, activités d’enseignement et
d’apprentissage ainsi que les thèmes que le formateur identifie comme étant importants et qui sont
retenus en terme d’évaluation formative. Une information sommaire concernant l’évaluation de certification
du module est inscrite à la fin du plan de module.
Compte tenu des caractéristiques mêmes de la compétence, les activités d’apprentissage proposées aux
stagiaires dans le plan de module doivent être fondées sur la pratique du métier et sur la création de
produits ou la prestation de services concrets semblables à ceux qu’ils seront appelés à réaliser à leur
entrée sur le marché du travail. Ces activités d’apprentissage doivent intégrer toutes les dimensions de la
compétence (savoirs, savoir faire et savoir être) ; c’est donc dire que l’on doit analyser chaque activité
proposée pour s’assurer qu’elle intègre bien ces dimensions et que leur ordonnancement permet une
progression des apprentissages conduisant à la maîtrise de la compétence visée.
Il faut donc, lorsqu’on aborde la planification d’un module, se représenter ce que l’on veut ultimement faire
réaliser aux apprenants en se posant cette question : « Comment cette activité d’intégration entraînement
traduit-elle de façon réaliste et authentique les exigences de la compétence ? ». « Quels éléments de
contenu sont essentiels à la réalisation de l’activité d’entraînement prévue ? » Toutes ces donnés peuvent
être regroupées dans un tableau qui donne une vision globale des activités de base (éléments de contenu
et exercices) et activités d’entraînement (tâche partielle, globale ou de transfert qui vise la pratique de la
compétence visée).
Dans la façon de planifier globalement l’enseignement d’un module, le formateur doit être familier avec l’un
des facteurs qui présente un impact sur le choix des activités, soit les phases d’acquisition d’une
compétence.
On distingue cinq phases successives d’acquisition d’une compétence : l’exploration, l’apprentissage de
base, l’intégration-entraînement, le transfert des apprentissages et l’enrichissement. Les phases de
l’apprentissage de base, de l’intégration entraînement et du « transfert » sont centrales et elles sont
directement prises en compte lors de l’organisation de l’enseignement. Cependant les phases Exploration
et enrichissement ne doivent pas être négligées dans le cadre de l’organisation de l’enseignement par le
formateur. Dans les énoncés qui suivent chacune des phases est commentée et leur importance précisée.
1. La phase dite « Exploration » consiste pour le formateur à présenter l’objectif d’apprentissage au
stagiaire et à échanger avec lui sur cet objectif afin qu’il en saisisse toute la portée. Dans cette même phase
le formateur doit faire une présentation sommaire de la stratégie qui sera poursuivie et enfin il devra
organiser des activités pédagogiques qui permettent aux apprenants un rappel des connaissances
antérieures nécessaires aux apprentissages à venir. Cette phase d’introduction permet au stagiaire de
saisir l’importance et la pertinence de ce qu’il devra apprendre, de se motiver et de stimuler son intérêt, de
se sentir responsable de ses apprentissages, de faire des liens entre les compétences du programme de
formation et celle qu’il est en train de développer et d’activer les connaissances et les expériences qu’il a
déjà en mémoire au regard de ce qui lui est proposé.
2. La phase « Apprentissage de base » permet l’acquisition des connaissances, des habiletés motrices, des
attitudes et des perceptions qui vont permettre au stagiaire de réaliser adéquatement la tâche. Elle inclut le
traitement des notions et l’assimilation des connaissances de base et l’organisation de l’enseignement dans
des séquences logiques. Au cours de cette phase, le stagiaire encode et organise l’information, met
souvent dans ses propres mots l’information reçue et fait des liens avec ce qu’il sait déjà.
3. L’« Intégration - Entraînement » constitue la troisième phase du processus. Cette phase vise l’intégration
des apprentissages de base aux étapes de réalisation d’une tâche partielle ou complète dans un
entraînement progressif, c’est-à-dire de la tâche la plus simple à la plus complexe correspondant aux
performances déterminées. Au cours de cette phase, le formateur favorise la pratique supervisée et
l’autoévaluation des résultats. Cette phase a l’avantage de faire acquérir au stagiaire de l’assurance par
l’amélioration de la pratique des tâches. Elle permet au stagiaire d’exécuter les tâches partielles ou
complètes sans erreurs et d’intégrer les contenus liés à la compétence.
Voici des précisions sur les types d’activités apparaissant dans le tableau de planification et les symboles
utilisés.
Activités d’apprentissage de base qui totalisent 37 heures de notions théoriques et symbolisées par
5
▲. Ces activités doivent être accompagnées d’exercices relatifs à chacune des nouvelles notions.
Activités d’entraînement qui totalisent 8 heures constituées de tâches représentatives du métier et
5
symbolisées par . Ces activités sont décrites à la section 8 du présent guide.
Activité de transfert d’une durée de 2 heures constituée de tâches représentatives du métier et
1
symbolisées par √. Ces activités sont décrites à la fin de la section 8 du présent guide.
Évaluation de fin de module d’une durée de 3 heures est symbolisée par ■. Cette activité est décrite
1
dans le guide d’évaluation du programme de formation.
Comportement attendu : Appliquer les règles d’hygiène et de Activités liées aux phases d’acquisition d’une compétence :
sécurité A = Apprentissage de base E = Entraînement T = Transfert V = Évaluation de fin de module
Types d’activités A E A E A E A E A E T V
Objets de formation
No de l’activité 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
1. Repérer de façon adéquate les règlements sur les droits et les
▲
responsabilités des travailleurs
2. Repérer de façon adéquate les règlements sur les droits et les
▲
responsabilités des employeurs
3. Repérer précisément les recommandations n’entrant pas dans un
▲
cadre réglementaire
A. Décrire les droits et les responsabilités des travailleurs et
√ ■
des entrepreneurs en matière d’hygiène et de sécurité
4. Identifier les symboles relatifs à la sécurité au travail. ▲
5. Décrire les techniques de prévention contre les risques
▲
d’accidents.
6. Interpréter correctement les consignes d’utilisation sécuritaire des
▲
équipements.
7. Décrire des principes de la chaîne du froid et d’hygiène. ▲
B. Adopter des comportements préventifs en matière d’hygiène,
√ ■
de sécurité au travail
8. Décrire les accidents du travail et les modes d’intervention. ▲
9. Décrire les modes d’intervention ▲
10. Expliquer la technique d’utilisation des extincteurs. ▲
11. Décrire les techniques d’intervention auprès des personnes. ▲
12. Énumérer les organismes de secours et leurs coordonnées ▲
C. Exécuter un plan d’intervention en cas d’accident du travail √ ■
13. Distinguer les différents documents employés ▲
14. Expliquer une méthode d’analyse ▲
Les activités d’entraînement sont définies selon l’analyse du module présentée dans le tableau précédent
« Planification globale ».
Pour les tâches d’entraînement planifiées dans le cadre de ce module, une brève description précise les
objets de formation, le matériel requis, la tâche ainsi que les étapes de déroulement.
Pour l’activité de transfert, la tâche est brièvement décrite au stagiaire car ce dernier doit être capable d’en
définir les étapes et d’organiser le travail à effectuer de façon autonome. Cette activité prépare le stagiaire
à l’évaluation de la compétence visée.
ACTIVITE D’ENTRAÎNEMENT N° 2
Matériel requis :
- Lois et règlementation
Description de l’activité :
La tâche consiste à demander au stagiaire de rappeler les principes généraux des lois et règlementation
en vigueur.
Étapes de déroulement
Ce travail se réalise en salle de cours selon les consignes prévues par le formateur.
Matériel requis :
- Documentations relatives à la prévention.
Description de l’activité :
La tâche consiste à demander au stagiaire de rappeler les bases comportementales conformes aux règles
d’hygiène et de sécurité au travail.
Les stagiaires peuvent lister les situations de travail qui régulièrement font l’objet d’un écart.
Étapes de déroulement
Ce travail se réalise en salle de cours selon les consignes prévues par le formateur.
ACTIVITE D’ENTRAÎNEMENT N° 6
Matériel requis :
- Salle informatique équipée
Étapes de déroulement
Ce travail se réalise en salle informatique selon les consignes prévues par le formateur.
ACTIVITE D’ENTRAÎNEMENT N° 8
Matériel requis :
- Salle informatique équipée
Description de l’activité :
La tâche consiste à demander aux stagiaires d’analyser un accident de travail à partir des informations
transmises par le formateur et de présenter un compte-rendu d’analyse d’accident.
Étapes de déroulement
Ce travail se réalise en salle informatique selon les consignes prévues par le formateur.
Matériel requis :
- Salle informatique, PC
Description de l’activité :
La tâche consiste à demander aux stagiaires de lister les pratiques actuelles des entreprises (pratiques en
développement !) en matière de développement durable.
Le formateur peut mettre en perspective ces principes avec les besoins d’une économie émergente.
Étapes de déroulement
Ce travail se réalise en salle informatique selon les consignes prévues par le formateur.
Matériel requis :
- Salle informatique, PC
Description de l’activité :
Cette activité de transfert vise à demander aux stagiaires d’effectuer un plan d’analyse d’une entreprise en
matière d’hygiène et de sécurité.
Étapes de déroulement :
Ce travail se réalise en salle informatique selon les consignes prévues par le formateur.
Pour les éléments de contenu, des notes techniques sont fournies et présentés dans cette section selon
l’ordre établi dans le plan du module.
SOMMAIRE
A- Décrire les droits et les responsabilités des travailleurs et des entrepreneurs en matière
d’hygiène et de sécurité .......................................................................................................................... 26
A-1. Repérer de façon adéquate les règlements sur les droits et les responsabilités des travailleurs ... 26
A-2. Repérer de façon adéquate les règlements sur les droits et les responsabilités des employeurs.. 26
A-3. Repérer précisément les recommandations n’entrant pas dans un cadre réglementaire............... 31
EVALUATIONS ......................................................................................................................................... 90
Evaluation N° 1...................................................................................................................................... 91
Evaluation N° 2...................................................................................................................................... 93
Evaluation N° 3...................................................................................................................................... 95
Evaluation N° 4...................................................................................................................................... 97
Evaluation N° 5...................................................................................................................................... 99
Evaluation de fin de module................................................................................................................. 101
A-1. Repérer de façon adéquate les règlements sur les droits et les responsabilités des
travailleurs
- Est considérée comme salariée toute personne qui s'est engagée à exercer son activité
professionnelle sous la direction d'un ou plusieurs employeurs moyennant rémunération, quels que
soit sa nature et son mode de paiement.
- Est considéré comme employeur, toute personne physique ou morale, privée ou publique, qui loue
les services d'une ou plusieurs personnes physiques.
Afin d’identifier les éventuelles modifications de la législation en vigueur, il est important d’assurer une
veille de la législation sur le site officiel du Ministère de l’emploi et de la formation professionnelle du
Maroc, en consultant régulièrement le lien suivant :
http://www.emploi.gov.ma/def.asp?codelangue=23&info=1004
Le salarié est responsable dans le cadre de son travail de son acte, de sa négligence, de son impéritie ou
de son imprudence. Il est soumis aux textes réglementant la déontologie de la profession et à l'autorité de
l'employeur dans le cadre des dispositions réglementaires.
(Source : Code de travail 2004 / CNSS)
Article 293 : Le fait pour les salariés, dûment informés selon les modalités prévues par l’article 289 ci-
dessous, de ne pas se conformer aux prescriptions particulières relatives à la sécurité ou à l’hygiène
pour l’exécution de certains travaux dangereux au sens de la présente loi et de la réglementation prise
pour son application, constitue une faute grave pouvant entraîner le licenciement sans préavis, ni
indemnité de licenciement, ni dommages-intérêts.
A-2. Repérer de façon adéquate les règlements sur les droits et les responsabilités des
employeurs
La règlementation en vigueur
- le règlement intérieur
- la convention collective de travail
- les dispositions légales et les mesures concernant la préservation de la santé et de la sécurité, et la
prévention des risques liés aux machines.
- le numéro d'immatriculation à la Caisse nationale de sécurité sociale
- l'organisme d'assurance les assurant contre les accidents de travail et les maladies professionnelles.
Article 281 : L’employeur doit veiller à ce que les locaux de travail soient tenus dans un bon état de
propreté et présenter les conditions d’hygiène et de salubrité nécessaires à la santé des salariés,
notamment en ce qui concerne le dispositif de prévention de l’incendie, l’éclairage, le chauffage, l’aération,
l’insonorisation, la ventilation, l’eau potable, les fosses d’aisances, l’évacuation des eaux résiduaires et de
lavage, les poussières et vapeurs, les vestiaires, la toilette et le couchage des salariés. L’employeur doit
garantir l’approvisionnement normal en eau potable des chantiers et y assurer des logements salubres et
des conditions d’hygiène satisfaisantes pour les salariés.
Article 282 : Les locaux de travail doivent être aménagés de manière à garantir la sécurité des salariés et
faciliter la tâche des salariés handicapés y travaillant.
Les machines, appareils de transmission, appareils de chauffage et d’éclairage, outils et engins doivent
être munis de dispositifs de protection d’une efficacité reconnue et tenus dans les meilleures conditions
possibles de sécurité afin que leur utilisation ne présente pas de danger pour les salariés.
Article 283 : Il est interdit d’acquérir ou de louer des machines ou des pièces de machines présentant un
danger pour les salariés et qui ne sont pas munies de dispositifs de protection d’une efficacité reconnue
dont elles ont été pourvues à l’origine.
Article 284 : Les salariés appelés à travailler dans les puits, les conduits de gaz, canaux de fumée, fosses
d’aisances, cuves ou appareils quelconques pouvant contenir des gaz délétères doivent être attachés par
une ceinture ou être protégés par un autre dispositif de sûreté, y compris les masques de protection.
Article 285 : Les puits, trappes ou ouvertures de descente doivent être clôturés. Les moteurs doivent être
isolés par des cloisons ou des barrières de protection. Les escaliers doivent être solides et munis de fortes
rampes. Les échafaudages doivent être munis de garde-corps rigides d’au moins 90 cm de haut.
Article 286 : Les pièces mobiles des machines telles que bielles, volants de moteur, roues, arbres de
transmission, engrenages, cônes ou cylindres de friction, doivent être munies d’un dispositif de protection
ou séparées des salariés. Il en est de même des courroies ou câbles qui traversent les lieux de travail ou
qui sont actionnés au moyen de poulies de transmission placées à moins de 2 mètres du sol. Des
appareils adaptés aux machines mis à la disposition des salariés doivent éviter le contact avec les
courroies en marche.
Article 288 : L’employeur doit s’assurer que les produits utilisés lorsqu’ils consistent en substances ou
préparations dangereuses, comportent sur leur emballage un avertissement du danger que présente
l’emploi desdites substances ou préparations.
Article 289 : L’employeur doit informer les salariés des dispositions légales concernant la protection des
dangers que peuvent constituer les machines. Il doit afficher sur les lieux de travail, à une place
convenable habituellement fréquentée par les salariés, un avis facilement lisible indiquant les dangers
résultant de l’utilisation des machines ainsi que les précautions à prendre.
Il est interdit à tout salarié d’utiliser une machine sans que les dispositifs de protection dont elle est
pourvue soient en place et ne doit pas rendre inopérants les dispositifs de protection dont la machine qu’il
utilise est pourvue. Il est interdit de demander à un salarié d’utiliser une machine sans que les dispositifs
de protection dont elle est pourvue soient en place.
Il est interdit de demander à un salarié d’effectuer le transport manuel des charges dont le poids est
susceptible de compromettre sa santé ou sa sécurité.
Article 290 : Pour les travaux et emplois qui exigent un examen médical préalable, l’employeur doit
soumettre les salariés qu’il se propose de recruter à une visite médicale et leur imposer de renouveler
ensuite périodiquement cette visite.
Article 291 : Le temps passé par les salariés pour respecter les mesures d’hygiène qui leur sont imposées
est rémunéré par l’employeur comme temps de travail.
Article 292 : L’autorité gouvernementale chargée du travail fixe les mesures générales d’application des
principes énoncés par les articles 281 à 291 ci-dessus ainsi que, compte tenu des nécessités propres à
certaines professions et certains travaux, les mesures particulières d’application desdits principes.
Article 326 : Le chef d’entreprise doit accorder toutes facilités au médecin du travail pour lui permettre
d’une part, de contrôler le respect des conditions de travail dans l’entreprise, particulièrement en ce qui
concerne les prescriptions spéciales relatives à la sécurité et à l’hygiène, pour l’exécution des travaux
dangereux visés à l’article 293 et d’autre part, de collaborer avec les médecins donnant leurs soins aux
salariés ainsi qu’avec toute personne pouvant être utile à sa tâche.
Article 336 : Les comités de sécurité et d’hygiène doivent être créés dans les entreprises industrielles,
commerciales et d’artisanat, et dans les exploitations agricoles et forestières et leurs dépendances qui
occupent au moins 50 salariés.
Article 339 : Le comité de sécurité et d’hygiène se réunit sur convocation de son président une fois
chaque trimestre et chaque fois qu’il est nécessaire. Il doit également se réunir à la suite de tout accident
ayant entraîné ou qui aurait pu entraîner des conséquences graves. Les réunions ont lieu dans l’entreprise
dans un local approprié et, autant que possible, pendant les heures de travail. Le temps passé aux
réunions est rémunéré comme temps de travail effectif.
Article 340 : Le comité doit procéder à une enquête à l’occasion de tout accident du travail, de maladie
professionnelle ou à caractère professionnel. L’enquête prévue à l’alinéa précédent est menée par deux
membres du comité, l’un représentant l’employeur, l’autre représentant les salariés, qui doivent établir un
rapport sur les circonstances de l’accident du travail, de la maladie professionnelle ou à caractère
professionnel, conformément au modèle fixé par I ’autorité gouvernementale chargée du travail.
Article 341 : L’employeur doit adresser à l’agent chargé de l’inspection du travail et au médecin chargé de
l’inspection du travail, dans les 15 jours qui suivent l’accident du travail ou la constatation de la maladie
professionnelle ou à caractère professionnel, un exemplaire du rapport prévu à l’article précédent.
Article 342 : Le comité de sécurité et d’hygiène doit établir un rapport annuel à la fin de chaque année
grégorienne sur l’évolution des risques professionnels dans l’entreprise. Ce rapport, dont le modèle est
fixé par voie réglementaire, doit être adressé par l’employeur à l’agent chargé de l’inspection du travail et
au médecin chargé de l’inspection du travail au plus tard dans les 90 jours qui suivent l’année au titre de
laquelle il a été établi.
Article 343 : Sont consignés sur un registre spécial qui doit être tenu à la disposition des agents chargés
de l’inspection du travail et du médecin chargé de l’inspection du travail :
- les procès-verbaux des réunions du comité de sécurité et d’hygiène en cas d’accidents graves ;
- le rapport annuel sur l’évolution des risques professionnels dans l’entreprise ;
- le programme annuel de prévention contre les risques professionnels.
ART. 15. – Conformément aux dispositions de l'article 281 de la loi précitée n° 65-99, l'employeur est
tenu de prendre les dispositions nécessaires pour réduire le bruit au niveau le plus bas compatible avec
l’état de santé des salariés, notamment en ce qui concerne la protection du sens et de l'ouïe.
Est punie d'une amende de 2.000 à 5.000 dirhams, la non communication aux salariés lors de leur
embauchage des dispositions prévues à l'article 24 ci-dessus ainsi que des modifications qui leurs sont
apportées.
L'amende encourue pour infraction aux dispositions de l'article 24 est portée au double, en cas de
récidive, si un fait similaire a été commis dans le courant de l'année suivant celle où un jugement définitif a
été prononcé.
Article 297 : Est puni d’une amende de 10.000 à 20.000 dirhams le non-respect des dispositions des
articles 283, 288, 289, 290 et 291.
Article 298 : En cas d’un jugement pour infraction aux dispositions des articles 281, 282, 285 et 286, ce
jugement fixe, en outre, le délai dans lequel doivent être exécutés les travaux à effectuer sans pouvoir
excéder 6 mois à compter de la date du jugement. Aucune infraction pour les mêmes raisons n’est
permise pendant le délai fixé conformément aux dispositions de l’alinéa précédent.
Article 299 : En cas de récidive, les amendes prévues pour les infractions aux dispositions des articles
précédents du présent chapitre sont portées au double, si une infraction similaire est commise au cours
des deux années suivant un jugement définitif.
Article 300 : En cas de violation des prescriptions législatives ou réglementaires relatives à la sécurité et
à l’hygiène, que la procédure de mise en demeure soit ou non applicable, le tribunal peut prononcer une
condamnation assortie de la fermeture temporaire de l’établissement pendant une durée qui ne peut être
inférieure à dix jours ni supérieure à six mois, la fermeture entraînant l’interdiction visée à l’article 90 (2ème
alinéa) du Code pénal. En cas de non-respect de ces dispositions, les sanctions prévues par l’article 324
dudit code sont applicables. En cas de récidive, le tribunal peut prononcer la fermeture définitive de
l’établissement conformément aux articles 90 et 324 du Code pénal.
Article 301 : Pendant toute la durée de la fermeture temporaire, l’employeur est tenu de continuer à
verser à ses salariés les salaires, indemnités et avantages, en espèces ou en nature qui leur sont dus et
qu’ils touchaient avant la date de la fermeture. Lorsque la fermeture devient définitive et entraîne le
licenciement des salariés, l’employeur doit verser les indemnités qui leur sont dues dans le cas de rupture
du contrat de travail, y compris les dommages-intérêts.
Article 344 : Le non-respect des dispositions du présent chapitre (Articles 326 à 343) est passible d’une
amende de 2.000 à 5.000 dirhams.
Désormais, pouvoirs publics, employeurs et travailleurs reconnaissent que l'introduction pour une
organisation d'un système de gestion de la sécurité et de la santé au travail contribue à la fois à réduire les
risques et les dangers et à accroître la productivité.
Ces principes directeurs concernant les systèmes de gestion de la sécurité et de la santé au travail ont été
élaborés par l'Organisation Internationale du Travail (OIT) sur la base de principes admis au plan
international et définis par les mandants tripartites de l'OIT. Cette méthode tripartite apporte la force et la
souplesse nécessaires à l'élaboration, au sein de l'entreprise, d'une culture durable de la sécurité. L'OIT a
donc élaboré des principes directeurs volontaires concernant les systèmes de gestion de la
sécurité et de la santé au travail, qui tiennent compte de ses propres valeurs et instruments eu égard à la
protection de la sécurité et de la santé des travailleurs.
Les recommandations concrètes contenues dans ces principes directeurs s'adressent à toutes les
personnes qui ont une responsabilité dans la gestion de la sécurité et de la santé au travail. Elles ne sont
ni contraignantes, ni destinées à remplacer les normes admises ou la législation et la
réglementation nationales. Leur application ne nécessite aucune certification. L'employeur a l'obligation
et le devoir d'organiser la sécurité et la santé au travail.
L'OIT a conçu ces principes directeurs comme un instrument destiné à venir aider dans la pratique les
organisations et les institutions compétentes à obtenir l'amélioration continue des résultats en matière de
sécurité et de santé au travail.
Le bureau International du Travail (BIT) de Genève a effectué un guide sur les principes directeurs
concernant les systèmes de gestion de la sécurité et de la santé au travail, il est accessible en
suivant le lien ci-dessous
http://www.emploi.gov.ma/docs/1528200845552PM.pdf
A l’intérieur :
Palettier :
La présence d’une ou plusieurs plaques Abaques est obligatoire sur le palettier. Une plaque par structure
si elles sont différentes et au minimum une plaque visible pour le palettier si l’ensemble des structures
sont identiques. Exemple ci-après où sont définies à la fois la charge admissible par lisse et par travée.
Piliers :
Circulation piétons :
Dans la mesure où des piétons sont habituellement susceptibles de traverser le dépôt (chargement des
marchandises des deux côtés du dépôt, zones spécifiques au fonds de l’entrepôt, locaux sociaux,
vestiaires, toilettes, local de charge ; …), il est préférable d’aménager des passages « protégés », connus
de tous y compris des caristes. Ce dispositif doit éviter aux caristes de se retrouver surpris par un piéton à
n’importe quel endroit de l’entrepôt.
Les portes sortant des bureaux ou des locaux sociaux vers le dépôt pourront être équipés d’une chicane
piétons afin d’obliger ces derniers à marquer une pause avant d’accéder à une zone d’évolution de
chariots élévateurs.
Exemple ci-après : ce type de barrière peut être également placé pour protéger les allées piétonnes
partout où elles ne gêneront pas l’évolution des chariots.
Les croisements d’allées doivent être matérialisés (au sol et ou par des panneaux de signalisation
adaptés). De même les piliers présents dans les zones d’évolution des engins de manutentions doivent
être signalés également par des zébras.
A l’extérieur :
Optimiser le conditionnement des produits et les containers de transports (poids, forme, moyens de
préhension,…) ;
Aménager l’environnement :
- Par exemple, dans le domaine de l’industrie : Les accès, les volumes de travail, les stockages, les sols
et leur entretien, les aires de chargement et de déchargement, permettent de réduire les contraintes
liées à la MM (hauteurs de prises, distances de déplacements, attentes…). Des protocoles doivent être
conclus avec les entreprises de transport sur les moyens et l’organisation des chargements et
déchargements des matières, en fonction des équipements ou de la configuration des locaux (présence
de camion grue, rampes, chariots automoteurs, etc.). Les locaux doivent permettre de travailler dans
des conditions climatiques, acoustiques et d’empoussièrement acceptables.
- Par exemple, dans le domaine de la santé et des services à la personne : Rails de manutention, lits à
hauteur variable, lève-malade, draps de glissement…
Actions organisationnelles
Actions médicales
Il s’agira de suivre attentivement des groupes de travailleurs afin d’adopter une démarche collective pour
détecter les fonctions, activités ou zones de l’entreprise où apparaissent des problèmes.
Les équipements dont le port est conseillé ou obligatoire dispose d’une signalétique appropriée :
Former et entraîner les utilisateurs au port de l'EPI. Cette formation doit être renouvelée aussi souvent que
nécessaire, particulièrement dans les cas :
- de changement de poste,
- d’intégration de nouveau collaborateur.
les règles de circulation des véhicules ou engins de toute nature sur les lieux du travail et dans
l'établissement ;
les chemins d'accès aux lieux dans lesquels le travailleur est appelé à travailler, mais aussi aux
vestiaires, restaurants, etc. ;
les issues et dégagements de secours à utiliser en cas de sinistre ;
les instructions d'évacuation pour le cas notamment d'explosions, de dégagements accidentels de
gaz ou de liquides inflammables, si la nature des activités exercées le justifie.
les comportements et les gestes les plus sûrs en ayant recours, si possible, à des démonstrations ;
l'utilité des mesures de sécurité prescrites ;
les modes opératoires retenus s'ils ont une incidence sur sa sécurité ou celle des autres
travailleurs ;
le fonctionnement des dispositifs de protection et de secours et les motifs de leur emploi.
• La conduite à tenir lorsqu'une personne est victime d'un accident ou d'une intoxication sur les lieux de
travail
Une attention toute particulière doit être portée à l’accueil des nouveaux salariés, les accidents étant
plus fréquents lors de la période qui suit l’embauche.
Les données qui suivent sont transmises à titre indicatif et constituent des préconisations au regard de la
règlementation marocaine.
Plan de circulation
Protocole de sécurité
• Le protocole de sécurité est établi dans le cadre d’un échange entre les employeurs des entreprises
d’accueil et les transporteurs concernés
• Lorsque le prestataire ne peut pas être identifié au préalable, c’est à l’entreprise d’accueil qu’il
convient de fournir les éléments du protocole de sécurité
Le contenu :
• Le protocole de sécurité est un document écrit et concerne les opérations de chargement et de
déchargement depuis l’entrée du transporteur sur le site jusqu’à sa sortie.
• Le protocole de sécurité s’établi en lieu et place du plan de prévention défini au décret 92-158 et en
suit le principe
• A ce titre, il doit comporter à minima les éléments suivants :
- Accès et itinéraire conseillé pour rejoindre l’entreprise d’accueil
- Le plan de circulation interne avec la mention du parcours, des bureaux administratifs ou
d’accueil des chauffeurs, des zones d’attente, de dételage, de stationnement, de
chargement/déchargement, des sanitaires,…
- Personne à contacter ou responsable dans l’entreprise d’accueil.
- Qui a la charge du déchargement ? Quels moyens sont mis à disposition dans le cas ou ces
opérations sont effectuées par le chauffeur ?
- Consignes de sécurité de l’établissement et moyens de secours en cas d’accident
La forme :
Protocole de sécurité
Site de YYYYYYY
A. FREQUENCE DE L’OPERATION
O REPETITIVE O OCCASIONNELLE
NATURE DE L’OPERATION
O CHARGEMENT O DECHARGEMENT
REALISE PAR
TYPE DE MANUTENTION
ENGINS UTILISES
B. CARACTERISTIQUE DU VEHICULE
CARACTERISTIQUE DE LA MARCHANDISE
a. MODALITES D’ACCES
A votre arrivée, ARRÊTEZ VOUS AU STOP, coupez le moteur et présentez-vous à l’accueil avec vos
papiers.
Après vérification de vos documents, un N° de quai vous sera désigné.
Voir plan de circulation et d’accès ci-joint.
b. CIRCULATION
c. MISE A QUAI
- Utiliser l’avertisseur sonore de recul s’il existe et effectuer les manœuvres de recul sous surveillance.
- Abordez avec délicatesse le quai qui vous sera désigné.
- Ouvrez les portes du véhicule et vérifiez l’arrimage et la stabilité du chargement.
- Engagez votre manœuvre de mise à quai : portes ouvertes, feux de détresse allumés, allure réduite.
- Freinez votre véhicule et vérifier sa hauteur par rapport au quai. (Mettre le frein de parc, et une cale si
nécessaire).
- Coupez le moteur.
d. ACCES AU QUAI
Attention : pour monter et descendre du quai, UTILISER LES ECHELLES OU LES RAMPES
D’ACCES SUR LES COTES, IL EST INTERDIT DE SAUTER DU QUAI.
- Seul le personnel autorisé peut accéder au quai (les enfants et les animaux y sont interdits).
- LE PORT DE GANTS ET DE CHAUSSURES DE SECURITE est obligatoire pour effectuer toute
opération de manutention sur le quai et dans les véhicules.
- Ne procéder à aucune opération sans l’accord du Responsable de Quai ou de son représentant.
- Seul le personnel des Transports XXXXX, titulaire d’une autorisation de conduite, est en droit
d’utiliser le chariot élévateur.
- Les transpalettes électriques ne peuvent être utilisés qu’avec l’accord du responsable de quai ou de
son représentant, et dans les règles de sécurité, notamment : ne pas se faire transporter sur le
chariot, conduire le chariot en le dirigeant par la poignée de timon tout en marchant à côté bras
tendu.
f. RESPONSABILITE
- Le conducteur doit s’assurer que les opérations de chargement et / ou déchargement sont bien
terminées avant d’entreprendre de quitter le quai et de démarrer son véhicule.
- Avant de quitter le quai, le conducteur s’assure que le pont à bascule niveleur de quai soit
désolidarisé du véhicule et « rangé » en position repos.
- Récupérer ses papiers une fois l’opération de chargement et/ou de déchargement terminée.
- Enlever la cale de retenue du véhicule à quai. S’enlever du quai avec l’autorisation du responsable de
quai ou de son représentant, et fermer les portes.
Signatures :
Bonne route.
Date :
Nom : Signature :
Qualité :
Date :
Nom : Signature :
Qualité :
Les manutentions manuelles constituent les causes d’accidents du travail les plus fréquentes en
Logistique.
Il convient d’apporter la plus grande attention à l’organisation des tâches qui visent la manutention de
colis, de charges diverses.
La somme des poids manutentionnés durant une journée, une semaine, … peut être très élevée.
Une manutention excessive, avec des équipements de travail inadaptés et des postures inadaptées
constituent des facteurs de risques aggravant que le responsable en logistique ne saurait écarter de ses
responsabilités.
Gestes et postures
L’utilisation de ‘outil ou du moyen adéquat est nécessaire afin de garantir le bon niveau de sécurité de
son/ses utilisateur(s).
La logistique connaît des situations professionnelles qui peuvent amener à employer un engin de façon
inadaptée,
Exemples :
- Pour l’élévation de personne
- Pour le déplacement d’une charge (palette), …
- Pour le déplacement de personne.
Pictogrammes
Les pictogrammes, ou symboles graphiques, peuvent servir à décrire une situation, à prescrire un
comportement déterminé, ou encore à donner une indication de danger. Sur les lieux de travail, un
pictogramme appliqué sur un panneau participe à la signalisation de santé et de sécurité.
Les pictogrammes définis par cet arrêté peuvent être légèrement adaptés ou être plus détaillés, « à
condition que leur signification soit équivalente et qu’aucune différence ou adaptation n’en obscurcisse la
signification ».
Les panneaux doivent être installés « dans un endroit bien éclairé et facilement accessible et
visible » :
PANNEAUX D’INTERDICTION
Une couleur de sécurité‚ est une couleur à laquelle est attribuée une signification déterminée se rapportant
à la sécurité et à la santé.
Utilisation
- l’œil n’est pas également sensible à toutes les radiations du spectre visible, le contraste doit être élevé
entre le fond et les informations utiles dans le champ central de la tâche visuelle,
- certaines personnes présentent une anomalie de vision des couleurs. C’est pourquoi on associe souvent,
en matière de sécurité, des couleurs, des formes et des symboles.
L’utilisation de couleurs associées à des formes et des symboles est destinée à provoquer une attitude ou
une réaction propre à prévenir une situation à risque.
Cas particulier :
Pour disposer de signalisations adaptées à des installations particulières, on fait appel à d’autres couleurs
normalisées ou aux mêmes couleurs, en précisant leur signification, par exemple le repérage des
tuyauteries, les couleurs des voyants et boutons poussoirs.
Il est nécessaire :
- de nettoyer, d’entretenir et de vérifier les éléments de signalisation afin de garantir le niveau de contraste
nécessaire,
- de vérifier que la présence d’autres signalisations n’affecte pas la visibilité de la signalisation de santé et
de sécurité mise en place,
- d’apporter des mesures complémentaires de signalisation si une réduction des capacités visuelles liée
par exemple au port d’équipements de protection individuelle était constatée.
Il faut ajouter que les signaux lumineux doivent être vérifiés avant chaque mise en service et, ensuite, au
moins une fois par trimestre. Les alimentations de secours doivent, quant à elles, être vérifiées une
Obstacles mobiles :
Dénivelé :
Risques électriques
Date : ……………………………………
Points observés :
Contrôle d’accès…………………………………………………………………… OK NOK SO
Gardiennage…………………………………………………………………….… OK NOK SO
Etat des bassins de confinement………………………………………………… OK NOK SO
Issue de secours, répartition, balisage, accessibilité………...………………… OK NOK SO
Informations des visiteurs extérieurs………………………………..…………… OK NOK SO
Eclairage de sécurité……………………………………………………………… OK NOK SO
Organisation des circulations, tracées, pancartage, rambardes……………… OK NOK SO
Largeurs d’allées…………………………………………………………………… OK NOK SO
Trousse de première urgence, brancard, infirmerie………….………………… OK NOK SO
Tenue du registre des contrôles de sécurité…………………………………… OK NOK SO
………………………………………………………………………………………. OK NOK SO
Date : ………………………………
Points observés :
Affichage du plan d’évacuation……..………………………………….………… OK NOK SO
Affichage des consignes…………………………………………………….…… OK NOK SO
Existence des extincteurs, nombre, OK NOK SO
Date de la dernière vérification………………………………………..…………
Etat du RIA, dernier essai………………………………………….……...……… OK NOK SO
Etat du système sprinkleur, dernière visite de contrôle…….………………… OK NOK SO
Libre circulation dans toutes les allées……………………………..…………… OK NOK SO
Gestion appropriée de tous les déchets combustibles………………………… OK NOK SO
Fonctionnement des portes coupe-feu……………………………..…………… OK NOK SO
Stockage des palettes vides……………………………………………………… OK NOK SO
Dernier exercice d’évacuation le………………………………………………… OK NOK SO
Dernier entraînement sur feu réel le………………………………..…………… OK NOK SO
Date : …………………………………………
Points observés :
Niveau d’éclairement………………………………………………………..…… OK NOK SO
Respect des hauteurs maximales de gerbage autorisées…..………………… OK NOK SO
Dispositions adéquates concernant les matières dangereuses ……………… OK NOK SO
Dispositions adéquates concernant les matières inflammables……………… OK NOK SO
Dispositions adéquates concernant les aérosols……………….……………… OK NOK SO
Dispositions adéquates concernant l’incompatibilité avec l’eau……………… OK NOK SO
Dispositions adéquates concernant la cohabitation des piétons et des OK NOK SO
engins……………….………………………………………………………………
Stabilité des charges………………………….……………………………..…… OK NOK SO
Qualité des palettes………………………………………………………………… OK NOK SO
…………………………………………………….………………………………… OK NOK SO
……………………………………………………….……………………………….. OK NOK SO
Date : ……………………………………
Points observés :
Etat du sol dans les allées, dégradations, fissures, affaissements…………… OK NOK SO
Etat général du palettier, dernière visite semestrielle de contrôle le OK NOK SO
……………………………………………………………………….
Affichage de la charge maximale admissible par alvéoles…………………… OK NOK SO
Etat des échelles, traces de chocs, verticalité…...................………………… OK NOK SO
Hauteur des échelles de rive……………………………………………..……… OK NOK SO
Etat des lisses, traces de coups, fléchissement permanent ………………… OK NOK SO
Présence des clavettes de sécurité……………………………………………… OK NOK SO
Etat des butées arrière………………….………………………………………… OK NOK SO
Glissière de sécurité dans les allées de circulation…………………………… OK NOK SO
Protection des pieds d’échelles dans les allées de service… ………………… OK NOK SO
Grillage de protection arrière……………………………………………………… OK NOK SO
Etat des platelages sur passages piétons……………………………………… OK NOK SO
Date : ……………………………………
Points observés :
Tenue du carnet individuel d’entretien…………….……………………………… OK NOK SO
Tenue du registre de sécurité…………………………………………..………… OK NOK SO
Visites hebdomadaires…………………………………………………....……… OK NOK SO
Dernière visite semestrielle le………………………………………….………… OK NOK SO
Dernière visite annuelle le ………………..……………………………..………… OK NOK SO
Prise en compte des anomalies constatées……………………….…………… OK NOK SO
Existence de l’extincteur (zones de produits inflammables) ………………… OK NOK SO
……………………………………………………….……………………………… OK NOK SO
……………………………………………………………………………….……… OK NOK SO
Date : ………………………………………….
Points observés :
Volume de confinement des eaux…………………………………….………… OK NOK SO
Installation électrique pour atmosphère explosive……………………………… OK NOK SO
Fonctionnement de la porte coupe-feu…………………………….…………… OK NOK SO
Etat de la ventilation………………………………………………………………. OK NOK SO
Présence des extincteurs appropriés………………………………..…………… OK NOK SO
……………………………………………………………………..…………………. OK NOK SO
………………………………………………………………………………………. OK NOK SO
……………………………………………………….…………………………… OK NOK SO
Date : …………………………………………
Points observés :
Délivrance des autorisations de conduite aux caristes, visite médicale………… OK NOK SO
Distribution des consignes de sécurité aux postes concernés………………….. OK NOK SO
Equipement de protection, chaussures, casques, gants, lunettes……………… OK NOK SO
Formation aux postures de manutention………..………..……………………… OK NOK SO
Formation à la prévention des accidents………….……………………………… OK NOK SO
Formation des secouristes………………………………………………..………… OK NOK SO
Formation à la lutte anti-incendie……………………………………..…………… OK NOK SO
…………………………………………………….………………………………… OK NOK SO
La chaîne du froid
La chaîne du froid consiste à maintenir des aliments frais ou surgelés à une température basse qui leur
permet de rester sains tout en gardant leur goût initial et leurs qualités nutritionnelles. En effet, le froid
limite la propagation des micro-organismes (bactéries, levure, moisissure).
Les aliments frais périssables doivent être maintenus entre 0°C et 8°C selon leur nature et les produits
surgelés à -18°C.
Suite à des changements d’habitudes alimentaires, les produits sous température dirigée occupent une
place de plus en plus importante dans les caddies.
Si, de la production à la distribution, les étapes sont réglementées et contrôlées ; le consommateur doit
être vigilant pour maintenir la chaîne du froid jusqu’à l’assiette. Elle est en effet susceptible de se briser
rapidement en cas de variation de température trop importante.
Un aliment sain peut alors devenir un risque lors de sa consommation et se dégrader d’un point de vue
organoleptique et hygiénique. Des intoxications alimentaires peuvent survenir.
Ces dernières sont dues à la prolifération de certains germes comme la salmonella, la listeria ou le
staphylocoque…
Température de conservation :
Le choix des températures réglementaires de conservation de chaque denrée est basé sur des critères
précis et spécifiques de chaque grande famille.
Chaque type de denrée possède un facteur limitant dans le choix de la température de conservation.
Souvent il s'agit d'un micro-organisme qui peut être naturellement présent (plusieurs espèces non
pathogènes de salmonelles sont des hôtes normaux du tube digestif des volailles).
Dans ce cas, la température de conservation par le froid préconisée pour la denrée s'inspire des
connaissances microbiologiques du milieu critique de vie du micro-organisme, en gardant à l'esprit que le
froid ne permet qu'une inhibition c'est à dire un arrêt ou un ralentissement de la multiplication et que ce
phénomène est réversible sitôt que la denrée se trouve exposée à une température plus élevée,
coïncidant alors avec un milieu de vie optimal pour la bactérie.
Le poisson frais subit des phénomènes enzymatiques très fragilisant, aussi la conservation est-elle
demandée à la température de la glace fondante c'est à dire entre 0C et +2 C.
Les viandes hachées et les filets de poisson demandent également une température comprise dans cette
plage car le morcelage ou le filetage sont des transformations qui en déstructurant la chair la rende plus
vulnérable.
Les coquillages commercialisés vivants ne doivent surtout pas être entreposés aux mêmes températures
que les poissons, auxquels ils sont pourtant couramment associés pour des raisons commerciales
évidentes.
Surgelés :
La dénomination "surgelés" est liée au procédé technologique d'obtention qui allie trois critères majeurs :
- abaissement très rapide de la température permettant la sauvegarde des structures cellulaires et donc
une meilleure qualité organoleptique et une meilleure conservation,
- matières premières de choix,
- conservation à -18°C inhibant le développement de la plupart des micro-organismes, y compris les
moisissures.
Les prestataires logistiques démontrent leurs capacités à suivre et à enregistrer les données liées à la
traçabilité et à la chaîne du froid
Les contenants livrés sont déchargés directement dans les rayons ou dans les chambres froides ;
- les températures des produits sont contrôlées par sondage à chaque réception ;
- les températures des meubles et des chambres froides sont surveillées quotidiennement (indicateurs,
thermosonde) avec une évolution vers des équipements automatique à gestion centralisée ;
- l’ensemble des données est enregistré par le point de vente sur un cahier de traçabilité ;
- des conseils sont donnés au consommateur pour les achats sensibles (sac isotherme, temps de trajet,
etc…) ;
- des actions correctives sont immédiatement mises en place en cas de dépassement des tolérances.
- des contrôles sont effectués à réception par sondage sur toutes les livraisons ;
- les températures dans les chambres froides frais / surgelés sont gérées de manière centralisée ;
- les températures sont suivies de la livraison aux points de vente grâce à l’utilisation d’enregistreurs
autonomes ;
- l’ensemble de ces données est géré et archivé par le service technique;
- le quai de réception ainsi que la chambre froide sont à température dirigée ;
- des contenants réfrigérés sont utilisés pour la livraison. »
L'HACCP est avant tout une méthode, un outil de travail, mais n'est pas une norme. Une norme est un
document descriptif, élaboré par consensus et approuvé par un organisme de normalisation reconnu (ISO
par exemple).
Le principe de l'amélioration continue (la roue de Deming, le PDCA) a été inclus dans la méthode, on peut
ainsi définir l'HACCP comme un système de gestion.
L'HACCP est un système qui identifie, évalue et maîtrise les dangers significatifs au regard de la sécurité
des aliments.
Basée sur 7 principes, la mise en place de l'HACCP se fait en suivant une séquence logique de 12 étapes,
dont l'analyse des dangers et la détermination des points critiques pour leur maîtrise.
PRINCIPE 1 :
Procéder à une analyse des dangers.
PRINCIPE 2 :
Déterminer les points critiques pour la maîtrise (CCP).
PRINCIPE 3 :
Fixer le ou les seuil(s) critiques(s).
PRINCIPE 4 :
Mettre en place un système de surveillance permettant de maîtriser les CCP.
PRINCIPE 5 :
Déterminer les mesures correctives à prendre lorsque la surveillance révèle qu'un CCP donné n'est pas
maîtrisé.
L’entreprise de transformation des produits alimentaires devrait s’assurer qu’elle dispose d’experts et de
techniciens spécialisés dans le produit en cause pour mettre au point un plan HACCP efficace.
En principe, elle devrait constituer à cet effet une équipe pluridisciplinaire.
La portée du plan HACCP doit être définie. Cette portée doit décrire le segment de la chaîne alimentaire
concerné ainsi que les classes générales de dangers à couvrir (par exemple, couvre-t-il toutes les classes
de dangers ou uniquement certains dangers).
2. Décrire le produit
Il est nécessaire de procéder à une description complète du produit, notamment de donner des
instructions concernant sa sécurité d’emploi telles que compositions, structure physique/chimique (y
compris Aw, pH, etc.) traitements microbiocides/statiques (par ex. traitements thermiques, congélation,
saumure, salaison, etc.), conditionnement, durabilité, conditions d’entreposage et méthodes de
distribution.
Dans les entreprises dont la production est diversifiée, par exemple les traiteurs, il peut se révéler utile de
se concentrer sur des groupes de produits qui présentent des caractéristiques similaires ou sur des
phases de fabrication dans le but de mettre au point un plan HACCP.
L’usage auquel est destiné le produit doit être défini en fonction de l’utilisateur ou du consommateur final.
Dans certains cas, il peut être nécessaire de prendre en considération les groupes vulnérables de
population, tels que la restauration collective, par exemple.
C'est l'équipe HACCP qui doit être chargée d'établir le diagramme des opérations (voir « Constituer
l’équipe HACCP »). Ce diagramme comprendra toutes les étapes opérationnelles pour un produit donné.
Il est possible d'utiliser le même diagramme des opérations pour plusieurs produits lorsque les étapes de
transformation de ces produits sont similaires. En appliquant le système HACCP à une opération donnée,
il faudra tenir compte des étapes qui la précèdent et qui lui font suite.
6. Enumérer tous les dangers potentiels associés à chacune des étapes, effectuer une analyse des
risques et définir les mesures permettant de maîtriser les dangers ainsi identifiés (PRINCIPE 1)
Lorsqu’on procède à l’analyse des risques, il faut tenir compte, dans la mesure du possible, des facteurs
suivants :
Il convient d’envisager les éventuelles mesures à appliquer pour maîtriser chaque danger. Plusieurs
interventions sont parfois nécessaires pour maîtriser un danger spécifique et plusieurs dangers peuvent
être maîtrisés à l’aide d’une même intervention
Il peut y avoir plus d'un CCP où une opération de maîtrise est appliquée pour traiter du même danger.
La détermination d'un CCP dans le cadre du système HACCP peut être facilitée par l'application d'un
arbre de décision (exemple d'arbre de décision) qui présente un raisonnement fondé sur la logique. Il faut
faire preuve de souplesse dans l'application de l'arbre de décision, selon que l'opération concerne la
production, l'abattage, la transformation, l'entreposage, la distribution, etc. Il doit être utilisé à titre indicatif
lorsqu'on détermine les CCP.
Il convient de fixer et valider des seuils correspondants à chacun des points critiques pour la maîtrise des
dangers.
Dans certains cas, plusieurs seuils critiques sont fixés pour une étape donnée. Parmi les critères choisis, il
faut citer la température, la durée, la teneur en humidité, le pH, le pourcentage d'eau libre et le chlore
disponible, ainsi que des paramètres organoleptiques comme l'aspect à l'œil nu et la consistance.
Lorsque les seuils critiques ont été fixés à l'aide d'orientations HACCP élaborées avec toute la
compétence requise par des experts, il importe de veiller à ce que ces seuils s'appliquent pleinement à
l'opération spécifique ou au produit ou au groupe de produit en question. Ces seuils critiques devraient
être mesurables.
Un tel système de surveillance permet de mesurer ou d'observer les seuils critiques correspondant à un
CCP. Les procédures appliquées doivent être en mesure de détecter toute perte de maîtrise. En outre, les
renseignements devraient en principe être communiqués en temps utile pour procéder aux ajustements
nécessaires, de façon à éviter que les seuils critiques ne soient dépassés.
Dans la mesure du possible, il faudra procéder à des ajustements de procédés lorsque les résultats de la
surveillance indiquent une tendance vers une perte de maîtrise à un CCP. Ces ajustements devront être
effectués avant qu'aucun écart ne survienne.
Des mesures correctives spécifiques doivent être prévues pour chaque CCP, dans le cadre du système
HACCP, afin de pouvoir rectifier les écarts, s'ils se produisent.
Ces mesures doivent garantir que le CCP a été maîtrisé. Elles doivent également prévoir le sort qui sera
réservé au produit en cause. Les mesures ainsi prises doivent être consignées dans les registres HACCP.
On peut avoir recours à des méthodes, des procédures et des tests de vérification et d'audit, notamment
au prélèvement et à l'analyse d'échantillons aléatoires, pour déterminer si le système HACCP fonctionne
correctement.
De tels contrôles devraient être suffisamment fréquents pour confirmer le bon fonctionnement du système.
La vérification devrait être effectuée par une personne autre que celle chargée de procéder à la
surveillance et aux mesures correctives.
Lorsque certaines activités de vérification ne peuvent être réalisées en interne, la vérification peut être
effectuée par des experts externes ou des tiers compétents au nom de l'entreprise.
Voici quelques exemples de procédures de vérification:
Exemples de dossiers :
• analyse des dangers
• détermination du CCP
• détermination du seuil critique.
Un système de registres simple peut être efficace et facilement communiqué aux employés. Il peut être
intégré aux opérations existantes et peut se baser sur des documents existants, comme des factures de
livraison et des listes de contrôle servant à consigner, par exemple, la température des produits.
Dans le cadre des activités logistiques, les risques suivants sont particulièrement suivis, voir le
schéma suivant (source INRS) :
Bruit
Le bruit est une nuisance très répandue sur les lieux de travail. Les travailleurs sont soumis au bruit dans
la plupart des secteurs d’activité, y compris les services : bois, métaux, fabrication d’éléments en béton,
BTP, plasturgie, agroalimentaire, utilisation d’outils portatifs, etc.
Sensibiliser et informer les travailleurs est une action fondamentale pour aider à prendre conscience des
risques liés au bruit et donc à s’engager dans une démarche participative pour le réduire. Des mesures,
souvent simples à appliquer, permettent de diminuer l’exposition des travailleurs.
Remarque : le bruit est également une source d’information importante pour certaines situations de travail.
Il peut donc être nécessaire de ne pas le supprimer complètement.
L’exposition quotidienne à de forts niveaux de bruit entraine fatigue auditive, pertes d’audition et, à terme,
surdité professionnelle. Co-facteur du stress, le bruit peut aussi entraîner d’autres effets néfastes pour la
santé comme des troubles cardiovasculaires, de l’hypertension, des troubles du sommeil ou de la
digestion. La consommation de certains médicaments ou l’exposition à certains produits chimiques,
notamment des solvants, peuvent aggraver les effets du bruit sur l’homme.
Pour vérifier si les salariés sont soumis au bruit, il est possible de mesurer les niveaux reçus avec un
sonomètre.
Différentes mesures, souvent simples à appliquer, vous permettent de diminuer l’exposition des
travailleurs au bruit. Votre accord ou votre plan d’action peut contenir par exemple des mesures parmi
celles proposées ci-dessous.
Agir sur la source du bruit, c’est-à-dire sur la machine ou l’équipement bruyant, est le moyen le plus
efficace pour lutter contre le bruit sur les lieux de travail. Certains changements techniques simples
peuvent s’avérer très efficaces :
- Choisir d’acheter des équipements moins bruyants puisque les niveaux sonores émis doivent être
affichés par les fabricants.
- Revêtir les parois du local (le plafond, mais aussi les murs et les cloisons) d’un matériau absorbant
fortement le son.
- Cloisonner et séparer les sources de bruit pour éviter que le bruit se propage dans un atelier.
- Encoffrer les équipements bruyants avec des isolants phoniques.
- Choisir une autre technique de production ou de réalisation de la tâche.
- Installer les opérateurs dans des cabines isolées phoniquement.
Sensibiliser et informer les travailleurs est une action fondamentale pour aider à prendre conscience des
risques liés au bruit et donc à s’engager dans une démarche participative pour les réduire.
Organiser le travail peut aussi aider à réduire le risque bruit, par exemple :
Dans l’organisation d’un chantier, éviter de faire cohabiter inutilement dans le planning des travailleurs
dont le travail émet du bruit avec d’autres travailleurs n’en faisant pas.
Dans l’atelier, alterner quand c’est possible les postes bruyants et non bruyants.
Eloigner ou déplacer des équipements bruyants. Cette solution de prévention est souvent simple et très
efficace.
Moderniser la fabrication ou la production permet souvent la mise en place de nouveaux procédés ou
équipements moins bruyants.
Aménager des locaux moins bruyants mis à disposition des travailleurs pour les pauses ou pour ceux qui
ont besoin de concentration dans leur travail.
Protection.
Chez les salariés exposés, l’estimation des pertes auditives est effectuée par un examen médical
(audiogramme) dont la périodicité dépend du niveau d’exposition.
Vibrations mécaniques
Pour les règles générales de décompte des effectifs voir la fiche sur les seuils.
Les vibrations transmises au système main-bras par des machines portatives, rotatives ou percutantes
(meuleuses, tronçonneuses, marteaux-piqueurs…), guidées à la main (plaques vibrantes…) ou par des
pièces travaillées tenues à la main.
Les vibrations transmises à l’ensemble du corps par les machines mobiles (chariots de manutention,
engins de chantier, matériels agricoles …) et certaines machines industrielles fixes (tables vibrantes…).
Cette exposition peut être associée à d’autres contraintes au cours de l’activité de travail : efforts
musculaires, postures contraignantes, conditions psychosociales et organisationnelles inadaptées (Cf.
Fiches Gestes répétitifs, Manutention manuelle de charges, Postures).
L’exposition aux vibrations concerne plusieurs millions de travailleurs. Elle peut entraîner pour les cas les
plus sévères diverses pathologies :
- vibrations transmises à l’ensemble du corps (lombalgies - sciatiques ou cruralgies par hernies
discales)
- vibrations du système main-bras (ensemble de symptômes appelé « syndrome des vibrations »)
Sont visés ici certaines substances ou produits, en l’état ou au sein d’un mélange, qui, en raison de leurs
effets observés sur la santé de l’homme ou de l’animal, sont qualifiés d’ACD.
Ceux-ci comprennent notamment les agents cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction
(CMR)
Les ACD peuvent être produits ou utilisés de façon volontaire. Ils peuvent aussi être émis au cours d’un
procédé (poussières, fumées, vapeurs, etc.) ou être indissociables de l’activité de l’entreprise sans qu’ils
soient générés par cette activité (agent de péage d’autoroute, fumées de diesel).
Les substances chimiques ou leurs mélanges sous forme de gaz, de liquide, de solide, peuvent provoquer
des effets plus ou moins graves sur la santé soit en cas de contact, unique ou répété, avec la peau, soit
par inhalation ou par ingestion :
Caractérisation
Toutes les substances qui font l’objet d’une classification et les substances non classées mais qui peuvent
présenter un danger pour la santé et la sécurité des personnes.
Certains composés chimiques (fumées de soudage, poussières de bois…), qui, notamment en raison de
leur forme, présentent un danger pour la santé des personnes.
Il y a un lien direct entre l’exposition à des ACD particuliers et l’apparition de certaines affections.
En outre, des valeurs limites d’exposition professionnelle (VLEP) peuvent être définies pour certains ACD.
Les VLEP concernent des expositions prolongées (VLEP [8 heures]) ou de brève durée (VLCT [15
minutes]). Ces niveaux de concentration ne doivent pas être dépassés dans l’atmosphère afin de
préserver la santé des travailleurs.
Les VLEP évoluent avec l’avancée des connaissances en toxicologie. Leur respect ne garantit donc pas
contre le risque d’apparition de maladies : il est, par conséquent, recommandé de maintenir la
concentration atmosphérique en polluant la plus faible possible.
Ces valeurs atmosphériques peuvent être complétées par des valeurs limites biologiques (IBE qui
prennent mieux en compte la pénétration d’un produit par inhalation mais aussi par voies cutanée et
digestive (non négligeables).
Postures pénibles
Les « postures pénibles définies comme position forcée des articulations » sont principalement celles qui
comportent des angles extrêmes des articulations (ex : le bras au-dessus de la ligne des épaules est une
posture extrême pour l’épaule). Cependant, le maintien de position(s) articulaire(s) durant de longues
périodes génère des contraintes physiques locales (posture des bras sans appui, maintien prolongé d’une
posture accroupie ou le dos penché en avant,…) et globales (station statique prolongée).
Caractérisation
Il n’existe pas de posture idéale. En fonction de la durée, de la répétitivité des postures et du type
d’activité, chacun perçoit les limites des postures qu’il adopte.
Méthodes et outils de diagnostic ou d’évaluation pour évaluer les postures de travail contraignantes
Technique
Socio-économique
Démarche de prévention
La prévention des risques nécessite la participation des concepteurs de machines, de postes de travail et
des situations de travail. Votre accord ou votre plan d’action peut contenir par exemple des mesures parmi
celles proposées ci-dessous.
- Concevoir les postes et choisir en amont les équipements permettant d’éviter les postures pénibles (ce
point est particulièrement important lors de la phase conception à l’occasion de l’introduction d’une
nouvelle machine, technologie, activité… ;
- Supprimer le risque (Ex : organiser le poste de travail afin de ne plus lever les bras au-dessus des
épaules) ; réduire l’amplitude des mouvements, respecter les angles articulaires de confort (Ex : placer
les outils et conteneurs plus près du travailleur) ;
- Organiser des rotations de postes afin de varier les postures. Réduire la pénibilité lors d’un travail
debout ne peut se résumer à la mise à disposition d’un siège, en réponse à une obligation légale,
même si ce siège est supposé “ergonomique”.
Actions techniques
On considérera qu’un lieu de travail est bien aménagé, quand le travailleur aura la possibilité de choisir
parmi diverses positions et d’en changer fréquemment :
L’organisation de l’espace de travail constitue un autre aspect important. Le travailleur doit avoir
suffisamment d’espace pour se déplacer et changer de position. Des tables de travail et des sièges
réglables sont vivement conseillés. Il est particulièrement important de régler la hauteur du poste de
travail, afin qu’il convienne à la taille de l’opérateur et à la tâche à effectuer. Un bon réglage permet
d’exécuter les tâches dans des positions moins contraignantes.
Les appui-pieds fixes ou amovibles permettent au travailleur de transférer le poids de son corps d’une
jambe à une autre. Un soutien du coude pour le travail de précision aide à réduire la tension dans les bras
et le cou et la partie haute du dos.
- Le maintien d’une position assise ou debout pendant l’exécution des tâches constitue une source
fréquente d’inconfort et de fatigue. Pour éviter la fatigue, le changement de position doit être prévu
dès la conception du poste et l’organisation de l’activité pour permettre au travailleur d’alterner entre la
position debout, la position assise et la position assis-debout plus adaptée à un travail physique ;
- Envisager l’alternance des activités à forte et à faible contrainte et les rotations de postes.
- Introduire des pauses pour permettre aux travailleurs de récupérer (prévoir des salles de repos).
- Organiser des temps de récupération peut aussi servir à réguler l’activité au plan individuel et collectif.
- Suivre et exploiter les propositions et demandes des travailleurs.
On définit l’incendie comme une combustion qui contrairement au feu se développe sans aucun contrôle.
La grande majorité des établissements industriels et logistiques présentent des facteurs de risques
d’incendie multiples, liés à la qualité de construction, d’entretien et de maintien aux normes des bâtiments,
aux procédés de fabrication et bien sûr a la nature et la quantité des marchandises en dépôt.
En matière de risque incendie, la législation est très contraignante, notamment en matière de construction
et d’autorisation d’exploiter dans le cas de manipulation et d’entreposage de matières dangereuses mais
aussi en ce qui concerne l’organisation des moyens de lutte contre l’incendie et d’évacuation.
Mécanisme de l’incendie
Au contraire, suivant la nature ou l’accroissement de ces facteurs, l’incendie peut se propager de manière
dramatique
- Une arrivée d’air importante à l’ouverture d’une porte ou d’une fenêtre
- Des matériaux plus ou moins combustibles
- L’accroissement de la température (énergie d’activation) qui par exemple par distillation libère des
produits très combustibles et souvent très volatils.
Ces principes élémentaires sont à la base des méthodes de lutte contre l’incendie.
Exemple d’une norme internationale qui explique l’interaction des systèmes apportant un système efficace
de lutte et de protection :
Tout commencement d’incendie doit être combattu le plus rapidement et le plus efficacement possible
c’est pourquoi toute personne apercevant un début d’incendie doit être capable de donner l’alarme et de
mettre en œuvre les moyens de premier secours.
Première intervention :
Il est logique que le tout le personnel soit formé et entraîné au maniement des extincteurs. La première
intervention va permettre au personnel sur place d’attaquer un feu dès qu’il est découvert avec les moyens
légers dont ils disposent.
Seconde intervention :
On la retrouve généralement dans les établissements de grande taille ou dans lesquels la nature du risque
la rend obligatoire et met en œuvre des moyens importants de lutte contre l’incendie. Les équipiers de
seconde intervention sont spécifiquement formés à la lutte contre l’incendie (ils ont généralement reçu une
formation de sapeur-pompier.)
• La formation et l’information.
• Les consignes incendie et plan d’évacuation.
Le personnel non entraîné s’affole rapidement ou au contraire prend le temps de faire un détour par les
vestiaires en cas d’incendie. Il utilise mal les moyens de lutte contre le feu quand il les utilise. Il gêne les
équipes d’intervention en évacuant en désordre et ne se rassemble pas au point de rassemblement.
Des exercices réguliers d’évacuation sont donc indispensables.
Conséquences de l’incendie
- Sur l’homme :
Résistance au feu
Quatre critères servent à évaluer la résistance au feu des éléments de la construction d’un bâtiment. La
réglementation concernant les constructions est destinée à assurer la sécurité des équipes de luttes
contre l’incendie (sapeurs-pompiers) lorsqu’ elles pénètrent dans les locaux.
- La résistance mécanique sous charge (comportement mécanique au feu)
- L’étanchéité aux flammes et aux gaz inflammables ou chauds
- L’émission ou non de gaz inflammables au niveau de la face non exposée
- L’isolation thermique (la face non exposée au feu ne doit pas dépasser 140 °C en moyenne et 180
°C) maximum en un point précis.
Le plan de prévention
Définitions
Inventaire : fait d’établir le compte, la récapitulation de quelque chose. Revue et étude minutieuse.
Danger : Propriété ou capacité intrinsèque par laquelle une chose (par exemple : matières, matériel,
méthodes et pratiques de travail) est susceptible de causer un dommage.
Risque : Probabilité que le dommage potentiel se réalise dans les conditions d’utilisation et ou
d’exposition et l’ampleur éventuelle de ce dommage. Le risque est donc la combinaison de la probabilité
d’occurrence et de la gravité la plus élevée d’un dommage possible.
L’objectif de l’audit préliminaire est de vous permettre de faire le point sur la mise en place dans votre
entreprise des divers dispositifs obligatoires en matière de sécurité et de prévention.
L’inventaire
L’identification va se réaliser à partir des unités de travail définies précédemment et des taches identifiées.
La première étape va consister à détecter les tâches pouvant être considérées comme potentiellement
dangereuses.
Exemple :
Il convient ensuite de mesurer l’ampleur éventuelle des dommages correspondants aux risques identifiés.
Nous utiliserons dans un premier temps deux critères pour y parvenir, un critère de fréquence et un critère
de gravité des dommages possibles.
Dans un second temps, nous appliquerons un coefficient réducteur qui nous permettra de prendre en
compte les mesures de prévention existantes et nous conduira au document unique.
Exemple :
Situation de
Danger / nuisance Fréquence Risques Gravité Criticité Rang
danger
Contusions, 4
Chute de colis 4 10 40
blessures à la tête
Contraintes
Colis volumineux 1 10 10 5
articulaires
Eclairage insuffisant 2 Chute, fracture 100 200 3
Déchargement Port de charge
4 Lombalgies, TMS 100 400 2
de vrac répétitif
Manipulation Ecrasement,
4 100 400 2
palettes fractures, échardes
Fil de baladeuse
2 Chute, électrocution 1000 2000 1
d’éclairage
…
Cette troisième échelle proposée par la méthode AMDEC peut également être utilisée mais vient parfois
compliquer la réalisation du document unique. Si vous souhaitez l’utiliser, il conviendra de multiplier le
résultat obtenu ci-dessus par l’indicateur de détectabilité.
Il convient d’intégrer les mesures de prévention existantes en réévaluant le risque résiduel après mise en
place des mesures de prévention (Suppression ou consignation des dangers, protections collectives,
protections individuelles, signalement des dangers)
Le document unique de synthèse constitue une image synoptique de la cartographie des risques dans
l’entreprise.
La somme de tous les risques identifiés dans l’entreprise est un excellent indicateur de la criticité globale
de l’entreprise en matière de risques professionnels. Attention cependant, en aucun cas cet indicateur ne
doit être utilisé pour comparer une entreprise à une autre.
On peut également dans ce tableau remplacer les coefficients par des couleurs afin d’en faciliter la lisibilité
par le plus grand nombre.
On choisira par exemple :
Rouge pour les risques mortels
Orange pour les risques susceptibles d’entraîner une incapacité permanente
Bleu pour les risques d’accident avec arrêt
Vert pour les accidents bénins
- L'employeur est tenu de déclarer l'accident dans les 48 heures et de verser une indemnité journalière à
la victime pendant son incapacité temporaire qui est égale à la moitié du salaire pour les 28 jours qui
suivent l'accident et au deux tiers (2/3) à partir du 29ème jour.
• Document d’enregistrement
L’enregistrement au niveau de l’entreprise s’étend aux accidents du travail et aux maladies auxquels ne
s’applique pas l’obligation de déclaration (cf. le document de déclaration), et en particulier aux accidents
n’entraînant pas d’arrêt de travail. L’évènement sera donc consigné sur un document interne à l’entreprise
(ex : livre d’infirmerie..) afin de faire un suivi en cas de rechute ou d’éventuelles séquelles post-accident.
Sur ce document devra apparaître l’identité du salarié, la date, l’heure, les circonstances et les causes de
l’accident et la nature des lésions.
Les accidents résultent rarement d’une cause unique. Ils sont plus généralement la conséquence d’une
combinaison de facteurs.
Pour ce faire, la réalisation d’une méthode d’analyse comme l’arbre des causes permet d’analyser un
accident à posteriori. Il s’agit de remonter les causes de l’incident ou de l’accident du travail jusqu’à
trouver son origine.
L’objectif est d’identifier les circonstances qui ont conduit à l’accident, afin de mettre en place des mesures
permettant d’éviter que l’événement ne se reproduise.
L’arbre des causes est une méthodologie créée par l’INRS dans les années 1970 qui permet de relier les
causes à l’effet (l’accident du travail) en listant les faits : le tronc serait l’accident et les causes seraient les
branches.
- Les contributeurs :
Après la survenue d’un accident, les acteurs de la prévention des risques dans l’entreprise peuvent être
conviés à participer à l’élaboration de l’arbre des causes (responsable sécurité, CHSCT/représentant du
personnel, responsable hiérarchique de l’accidenté, l’accidenté lui-même, les témoins…). Un arbre des
causes vise à comprendre un accident (du travail ou non), la démarche ne consiste pas à juger ni à
trouver un coupable mais à identifier les causes de l’événement.
- Diagramme des 5M :
Très visuel, ce diagramme permet de noter chaque fait sur une feuille de façon concise, concrète et
avérée (une action, un état…) : « L’ouvrier manipule un marteau », « le sol est glissant ». Pas d’opinion,
de jugement ou d’hypothèse.
Il se construit le plus souvent en remontant les faits dans le temps, depuis l’accident jusqu’à ce qui se
passait avant. On le construit donc de droite à gauche afin que le sens de lecture (de gauche à droite)
corresponde à la chronologie des faits. Pour chaque cause trouvée, il faut se poser les 2 questions
suivantes.
• « Est-ce nécessaire que ce fait se produise pour que le fait suivant survienne ? » (Pour éviter les
informations inutiles)
• « Est-ce suffisant que ce fait se produise pour expliquer la survenue du fait suivant ? » (Afin d’éviter les
omissions)
Une fois les causes racines identifiées, on peut mettre en place les actions correctives pour éviter que
l’accident se reproduise.
Mme X s’est blessée/coupée à la cuisse avec un cutter. Elle est en effet chargée de prendre les produits
finis correspondant à la commande afin de préparer le chargement du camion et doit vérifier leur
conformité en référence, quantité… Parfois, elle ouvre un échantillon pour en vérifier le contenu.
Qu’a-t-il fallu pour qu’elle se blesse ?
Diagramme des 5M :
Donc 5 branches partent de l’accident. Pour chaque branche, il faut identifier les causes : Pourquoi range-
t-elle son cutter dans sa poche ?
Une fois les causes identifiées, on proposera de mettre un étui, porté à la ceinture pour ranger le cutter et
éviter ainsi à la salariée de se couper en rangeant son cutter dans sa poche (dont la lame était mal
rentrée).
Définition :
« Un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité
des générations futures à répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de
« besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis à qui il convient d’accorder
la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale
impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. »
Lorsque l’on parle d’impact environnemental des activités logistiques, on a souvent tendance à penser
particulièrement au transport routier. Cependant, c’est tout au long de la chaîne logistique que les efforts
sont mis, aussi bien au niveau du magasin qu’au lieu de production. Ainsi, on voit apparaître de plus en
plus de techniques et de solutions permettant non seulement de réaliser des économies d’échelle pour les
distributeurs, mais également de répondre de façon ingénieuse aux nouvelles normes de développement
durable en vigueur.
Pour une entreprise, s’engager dans une démarche de développement durable, c’est aussi un moyen de
communication pour se démarquer de la concurrence.
Les principes du développement durable reposent sur une gestion globale des besoins humains, pensée
sur le long terme, de l’échelle locale à celle de la planète. Cette gestion vise à créer un équilibre entre
croissance économique, bien-être des personnes et respect de l’environnement.
Social : satisfaire les besoins humains (en matière de santé, logement, consommation, éducation…) et
répondre à un objectif d’équité sociale.
Environnement : préserver, améliorer et valoriser l’environnement et les ressources naturelles sur le long
terme.
A ces trois piliers s'ajoutent la notion de " bonne gouvernance ", définie par le Programme des Nations
Unies pour le développement : " La gouvernance peut être considérée comme l'exercice des pouvoirs
économique, politique et administratif pour gérer les affaires des pays à tous les niveaux. La bonne
gouvernance est participative, transparente et responsable. Elle est aussi efficace et équitable. Elle assure
que les priorités politiques, sociales et économiques sont fondées sur un large consensus dans la société
et que les voix des plus pauvres et des plus vulnérables sont au cœur du processus de décision sur
l'allocation des ressources pour le développement. "
Dans une vision intégrée de développement durable, la problématique des déchets ne peut pas être
traitée comme un objet isolé, ni même se limiter aux seuls aspects de valorisation et d'élimination. Elle doit
être placée dans une perspective holistique de gestion des risques et des ressources, qui couvre tout le
cycle de vie du déchet, depuis sa génération jusqu'au traitement final.
• Type de pollution
La pollution récurrente :
- Pollutions des eaux et des sols : problématique de la récupération des eaux souillées par les véhicules,
engins de manutention, etc.
- Bruits liés aux déplacements des véhicules de transport, engins de chargement/déchargement, etc.
- Intégration paysagère
- Parcours des camions pour rejoindre l’entrepôt
• Moyens de lutte
- Mise en place de moyens de détection et de lutte contre l’incendie (détecteurs incendie, détecteurs
fumée, exutoires de fumées, cantonnement des secteurs de feu, robinets incendie armés et poteaux
incendie, réserves d’eau, installation de sprinklage etc…) à faire vérifier périodiquement.
- Mise en place de séparateurs à hydrocarbures sur les aires de circulation ou stationnement,
récupération des eaux incendie, récupération des eaux pollués et déchets
- Lors de l’exploitation de l’entrepôt, mise en place d’un plan de circulation et de règles de stationnement
adaptées, notamment en période nocturne…
• Moyens de prévention
- Pour le bruit, éloignement des habitations et si nécessaire dispositions acoustiques particulières lors de
la conception de l’entrepôt.
- La conception des bâtiments par rapport au risque incendie (distance d’isolement par rapport aux tiers,
compartimentage de l’entrepôt par des cellules de taille limitée, isolement des cellules par des murs
coupe-feu, voies pompiers…).
- Contre le feu, les systèmes de protection par air appauvri en oxygène (consiste à injecter en continu de
l’azote).
Durée : 1 heure
ENONCE
Question 1 : (5 points)
Question 2 : (5 points)
Décrivez la responsabilité civile et pénale des salariés telle que mentionnée dans l’article 293
Question 1
Le salarié est responsable dans le cadre de son travail de son acte, de sa négligence, de son impéritie ou
de son imprudence. Il est soumis aux textes réglementant la déontologie de la profession et à l'autorité de
l'employeur dans le cadre des dispositions réglementaires.
(Source : Code de travail 2004 / CNSS)
Question 2
Article 293 : Le fait pour les salariés, dûment informés selon les modalités prévues par l’article 289 ci-
dessous, de ne pas se conformer aux prescriptions particulières relatives à la sécurité ou à l’hygiène
pour l’exécution de certains travaux dangereux au sens de la présente loi et de la réglementation prise
pour son application, constitue une faute grave pouvant entraîner le licenciement sans préavis, ni
indemnité de licenciement, ni dommages-intérêts.
Question 3
Article 24 : De manière générale, l'employeur est tenu de prendre toutes les mesures nécessaires afin de
préserver la sécurité, la santé et la dignité des salariés dans l'accomplissement des tâches qu'ils
exécutent sous sa direction et de veiller au maintien des règles de bonne conduite, de bonnes mœurs et
de bonne moralité dans son entreprise.
Il est également tenu de communiquer aux salariés par écrit lors de l'embauchage, les dispositions
relatives aux domaines ci-après ainsi que chaque modification qui leur est apportée :
- le règlement intérieur
- la convention collective de travail
- les dispositions légales et les mesures concernant la préservation de la santé et de la sécurité,
et la prévention des risques liés aux machines.
- le numéro d'immatriculation à la Caisse nationale de sécurité sociale
- l'organisme d'assurance les assurant contre les accidents de travail et les maladies
professionnelles
Durée : 1 heure
ENONCE
Question 1 : (5 points)
Question 2 : (5 points)
Faites une liste des moyens de prévention pour les risques listés précédemment.
Question 1
Question 2
- Les manutentions manuelles : formation gestes et postures, port des EPI, adaptation du poste de
travail, essai de mécanisation des opérations.
- Les manutentions mécanisées : utilisation adaptée, formation des utilisateurs, vérifications
périodiques, port des EPI,
- Les chocs liés à la circulation : plan de circulation, formation des utilisateurs d’engin, …
- Les risques liés aux incendies, intrusion : système de surveillance incendie-intrusion, formation aux
premiers secours, moyens de lutte contre le feu approprié,…
Question 3
- les tâches,
- les moyens en place
- le niveau du risque
- une analyse historique
Plus généralement :
- Les formations obligatoires à jour
- Les vérifications des équipements réalisés
- Un affichage et une sensibilisation régulière
Durée : 2 heures
ENONCE
A partir de l’arbre des causes suivant, lister les points de prévention à mettre en place :
1 point par éléments de prévention.
Le formateur attribue 1 point pour chacun des éléments apparaissant dans le tableau suivant :
Durée : 2 heures
ENONCE
Durée : 30 minutes
ENONCE
« Un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité
des générations futures à répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de
« besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis à qui il convient d’accorder
la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale
impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. »
Social : satisfaire les besoins humains (en matière de santé, logement, consommation, éducation…) et
répondre à un objectif d’équité sociale.
Environnement : préserver, améliorer et valoriser l’environnement et les ressources naturelles sur le long
terme.
Durée : 2 heures
ENONCE
Question 1 :
Question 2 :
Décrivez la responsabilité civile et pénale des salariés telle que mentionnée dans l’article 293
Question 3 :
Question 4 :
Question 5 :
Travail 1 :
- Arrivé depuis peu dans une entreprise, vous avez dû faire face à un accident de travail, certes bénin,
mais qui a démontré la difficulté de votre nouvel employeur à formaliser précisément la gestion d’un
accident du travail.
Travail 2 :
- Vous devez transmettre à votre directeur général une note qui présenterait le contenu d’une fiche
d’intervention « premier secours »
Question 1
Le salarié est responsable dans le cadre de son travail de son acte, de sa négligence, de son impéritie ou
de son imprudence. Il est soumis aux textes réglementant la déontologie de la profession et à l'autorité de
l'employeur dans le cadre des dispositions réglementaires.
(Source : Code de travail 2004 / CNSS)
Question 2
Article 293 : Le fait pour les salariés, dûment informés selon les modalités prévues par l’article 289 ci-
dessous, de ne pas se conformer aux prescriptions particulières relatives à la sécurité ou à l’hygiène
pour l’exécution de certains travaux dangereux au sens de la présente loi et de la réglementation prise
pour son application, constitue une faute grave pouvant entraîner le licenciement sans préavis, ni
indemnité de licenciement, ni dommages-intérêts.
Question 3
Article 24 : De manière générale, l'employeur est tenu de prendre toutes les mesures nécessaires afin de
préserver la sécurité, la santé et la dignité des salariés dans l'accomplissement des tâches qu'ils
exécutent sous sa direction et de veiller au maintien des règles de bonne conduite, de bonnes mœurs et
de bonne moralité dans son entreprise.
Il est également tenu de communiquer aux salariés par écrit lors de l'embauchage, les dispositions
relatives aux domaines ci-après ainsi que chaque modification qui leur est apportée :
- le règlement intérieur
- la convention collective de travail
- les dispositions légales et les mesures concernant la préservation de la santé et de la sécurité, et la
prévention des risques liés aux machines.
- le numéro d'immatriculation à la Caisse nationale de sécurité sociale
- l'organisme d'assurance les assurant contre les accidents de travail et les maladies professionnelles
Question 4
Plus généralement :
- Les formations obligatoires à jour
- Les vérifications des équipements réalisés
- Un affichage et une sensibilisation régulière
Question 5 :
« Un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité
des générations futures à répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de
« besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis à qui il convient d’accorder
la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale
impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. »
Travail 1 :
Travail 2 :