Chapitre I

Représentation des signaux

physique et arithmétique binaire

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I.1. Signaux analogiques et signaux numériques

Un système de télécommunications reçoit une information (image, son, chiffre,

lettres) la transmet à travers l’espace vers un autre récepteur. Un automatisme mesure une
grandeur physique, la transmet à un dispositif qui la compare à la valeur de consigne puis
élabore un ordre qui agit sur les actionneurs pour faire évoluer la grandeur physique dans
le sens voulu. On pourrait citer d’autres exemples (radar, sonar, ordinateur, etc….). Tous
ces systèmes utilisent deux représentations des grandeurs qu’ils manipulent.

 Dans une représentation analogique, on mesure une simulation électronique du

phénomène tension ou courant proportionnel.
 Dans une représentation numérique, on mesure le signal à des instants discrets et on
représente l’amplitude des échantillons par un nombre binaire.

Représentation analogique Représentation Numérique, En binaire :

(1073)10 = (10000110001)2

Les problèmes poses par l’obtention d’une bonne précision donnent l’avantage à la
deuxième représentation, d’être peu sensible aux parasites lors des transmissions et d’être
bien adoptée aux circuits de calcul des ordinateurs.
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I.2. Systèmes de numérisation

I.2.1. Représentions des nombres

Quand on écrit (178,25)10 en numération décimale, cela signifie :

1 10 2 + 7  101 + 8 10 0 + 2  10 1 + 5 10 2

En numérations binaire (1011,01)2, signifie :
1 2 3 + 1 21 + 1 2 0 + 2  2 1 + 5  2 2
Plus généralement dans le système de numérisation de base B on écrit :
N B = (a n 1 ..............a3 a 2 a1 a0 a 1 a  2 a 3 .................)B
= a n 1 .B n 1 + ...... + a3 .B 3 + a 2 .B 2 + a1 .B1 + a0 .B 0 + a 1 .B 1 + a  2 .B  2 + + a 3 .B 3 .....

On utilise les systèmes de numérisation suivants :

 Base 2 avec les chiffres 0, 1 (éléments binaires (e.b) ou bit)
 Base 10 avec les chiffres décimaux 0, 1,………9
 Base 8 avec les chiffres octaux 0, 1, ………7
 Base 10 avec les chiffres hexadécimaux 0, 1, 2, ...9, A, B, C, D, E, F.

I.2.1. Conversion d’un système de numération en un autre

I.2.1.1. base binaire vers base décimale

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B=2 donne :
(100101)2 = 1.2 5 + 1.2 2 + 1.2 0 = 32 + 4 + 1 = (37)10
(100102 )2 = 1.2 5 + 0.2 4 + 0.2 3 + 1.2 2 + 0.21 + 1.2 0
= 1.2 5 + 1.2 2 + 1.2 0
= 32 + 4 + 1 = (37)10

(101)2 = 1.2 2 + 0.21 + 0.2 0 = = 4 + 0 + 1 = (5)10

(1101)2 = 1.2 3 + 1.2 2 + 0.21 + 1.2 0 = 8 + 4 + 1 = (13)10

I.2.1.2. Nombres décanaux

Le système de numération décimale est celui qu’on utilise habituellement. Il comporte 10

chiffres 0, 1,2,…9. Le poids positionnel est la position ou le rang de chaque chiffre dans
un nombre.
 Pour les entiers : sont les puissances positives de 10 allants de la droite vers la
gauche.
 Pour les fractions : sont les puissances négatives de 10 allants de gauche vers
droite.
Exemple : 432,15
 4 à un poids positionnel de 100 (102)
 2 à un poids positionnel de 10 (101)
 3 à un poids positionnel de 1 (100)
 1 à un poids positionnel de 0,1 (10-1)
 5 à un poids positionnel de 0,01 (10-2)

I.2.1.3. Nombres binaires

Le nombre binaire est un système à base 2 car il ne comprend que deux chiffres 0 et 1. On
l’appelle aussi bits
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Pour compter :

Binaire Décimal Octal Hexadécimal

0000 0 0 0
0001 1 1 1
0010 2 2 2
0011 3 3 3
0100 4 4 4
0101 5 5 5
0110 6 6 6
0111 7 7 7
1000 8 10 8
1001 9 11 9
1010 10 12 A
1011 11 13 B
1100 12 14 C
1101 13 15 D
1110 14 16 E
1111 15 17 F

D’après le tableau, on constate qu’il faut 4 bits pour compter de 0 à 15 en décimale.

Le nombre décimal maximal obtenu en utilisant une quantité de n bits est égal à 2n  1 .
Pour quatre bit, on a : 24  1 = 15

I.3. Poids positionnel

Dans nombre binaire, le bit situé le plus à droite est le bit de poids le plus faible (LSB :
Least signifiant Byte (Bit de poids faible)). Le bit situé le plus à gauche est le bit de poids
le plus fort (MSB : Most signifiant Byte (Bite de poids fore)). On peut donc écrire :
2 n 1 ,...... 2 3.2 2.21.,2 0.2 1.2 2.2 3 ,...... 2  n
Exemple 1101101
MSB  1 1 0 1 1 0 1  LSB
26 25 24 23 22 21 20
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Les valeurs décimal correspondante est :
(1101101)2 = 1 2 6 + 1 2 5 + 0  2 4 + 1 2 3 + 1 2 2 + 0  21 + 1 2 0 = 109

Lorsqu’il s’agit d’une base hexadécimale, on écrit :

( A3D )16 = A 16 2 + 3 161 + D  16 0

= (2621)10

(EEA2 FB )16 = E  16 5 + E  16 4 + A  16 3 + 2 16 2 + F 161 + B  16 0

= 14  16 5 + 14  16 4 + 10  16 3 + 2  16 2 + 15  161 + 11 16 0
= (.................)10

I.3.1. Base 10 vers base B

Une première méthode consiste à soustraire successivement la plus grande puissance

binaire.
Exemple:

363 = 1 2 8 + 107
 6
107 = 1 2 + 43
 43 = 1 2 5 + 11 363 = 1 16 2 + 107
 
 3
2
107 = 16  2 + 11
 11 = 1  2 + 3 ;
 11 = B  16 0
 3 = 1 21 + 1 

 1 = 1 2 0
8 7 6 5 4 3 2 1 0
 363 = 1 2 + 0  2 + 1 2 + 1 2 + 0  2 + 1 2 + 0  2 + 1 2 + 1 2
 (101101011 )2 = (363 )10 = (16 B )16 = (443 )9

Une deuxième méthode consiste à diviser par B autant de fois que cela est nécessaire pour
obtenir un quotient nul, on, écrit les restes dans l’ordre inverse où ils ont été obtenus.

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I.3.2. Base 2n vers base 2 et Base 2 vers Base 2n

A’ l’aide de n.e.b, on convertit chaque chiffre en base 2 et on juxtapose les résultats :

Base 16 :
MSB  3 A 9  LSB
 (363 )16 = (0011101010 01)2
0011 1010 1001
Base 8
MSB  2 6 4  LSB
 (264 )8 = (010110100 )2
010 110 100
Dans la conversion inverse, on découpe le nombre en tranche de n chiffre que l’on
4
convertit : n = 4  2 = 16

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I.3.3. Arithmétique Binaire

Quand un calculateur effectuer une opération arithmétique, deux contraintes

interviennent :
 Les circuits travaillent sur des nombres qui ont toujours la même longueur. (Format),
par exemple dans une machine de 8 bits (on 8 éléments binaires ou 8.e.b11). Le
nombre 10111 doit être compléter par des zéros : 00010111
 Les circuits ne manipulent que deux nombres à la fois, pour calculer S= X+Y+Z. Ils
effectuent X+Y=S puis S+Z= S

En effectuant une addition, une retenue (Carry) peut apparaître dans une soustraction,
il peut aussi y avoir une retenue (Borrew), enfin, si en manipulant des nombres trop
grands pour le format, on obtient un dépassement de capacité (Overflow) diffèrent d’une
retenue, il doit être signalé par un drapeau (FLAG).

I.3.4. Quatre opérations

Les mêmes règles de calcul s’appliquent dans tous les systèmes de numération,
l’arithmétique binaire ressemble à celle des nombres décimaux.

Addition : Re tenue : Soustraction : Re tenue :

0+0=0 0 00 = 0 0
0 +1 =1 0 0 1 = 1 1
1+ 0 =1 0 1 0 = 1 0
1+1 = 0 0 1 1 = 0 0

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Multiplication : Re tenue : Dision : Re tenue :
00 = 0 0 0 : 0 = Impossible Impossible
0 1 = 0 0 0 :1 = 0 1
1 0 = 0 0 1 : 0 = Impossible Impossible
11 = 1 0 1:1 = 1 0

Exemple :

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