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ED 830
Ce document a été rédigé
par un groupe de travail
constitué d'ingénieurs
des services de prévention
des Caisses régionales
d'assurance maladie
et de l'INRS, sous
la coordination
de Jérôme Triolet
et Jean-Michel Petit.
CRAM de Rhône-Alpes :
P. Perrin
CRAM de Midi-Pyrénées :
Y. Galtier
CRAM d'Aquitaine :
S. Coubes
INRS :
Catherine Pringalle
2
SOMMAIRE
3
INTRODUCTION
4
INTRODUCTION
Règlements Recommandations
Objectifs
Équipements Risques Causes Normes
de prévention
Documents Équipements Procédure
Fosse Vérifier
de coulée le niveau
d’eau
1. Ensemble
du puits
5
INTRODUCTION
Fonction/Moyen :
Risques/Causes :
Règlement : Date :
Normes : Nom :
6
TERMINOLOGIE
7
TERMINOLOGIE
1 éperon
accessoire monté à la place des
fourches d’un chariot pour la manu-
tention des bobines
pic
outil métallique pointu pour le net-
toyage du four
quenouille
composant céramique, générale-
ment conique, constituant un bou-
chon amovible étanche au passage
pied du métal liquide
fagot partie du produit coulée en premier
ensemble de profilés (de récupéra- dans la coulée semi-continue verti-
racle
tion) cerclés en forme de fagot cale
accessoire métallique à très long
fardeau pied de bain manche pour l’écrémage, le décras-
billettes cerclées métal liquide laissée dans un four à sage ou le brassage
la fin d’un transvasement ou d’une
flux coulée réfractaires
mélange de sels de traitement, géné- éléments en briques ou en béton
ralement pulvérulent, ajouté au pince constituant l’intérieur du four et pou-
métal liquide accessoire dont la fonction de manu- vant être en contact avec le métal
tention est assurée par serrage entre liquide
frittage mors ou pointe
opération de cuisson d’un réfractaire
piquage rehausse
goulotte opération consistant à détacher les élément d’un four à creuset servant
chenal d’amenée du métal liquide bourrelets de crasses des parois du à préchauffer des charges ou élé-
four ment d’un four à creuset basculant
gunitage servant à maintenir le creuset et faci-
réparation à chaud des réfractaires plaque litant l’évacuation des gaz brûlés
par projection de matériaux à la produit de fonderie massif, de sec-
lance tion rectangulaire et de quelques ringard
mètres de longueur, elle peut être outil métallique destiné au nettoya-
lingot brute ou éboutée (tête et pied de ge du four
produit solide empilable de formes plaque)
diverses destiné à être refondu
poche rotateur
lingotière récipient métallique de transport de accessoire d’engin permettant de
récipient ou moule métallique de métal liquide avec ou sans couvercle retourner les produits transportés
section géométrique dans lequel le (pouvant être combiné avec un pous-
métal se solidifie point seur)
volume occupé par un kilogramme
lopin de bronze ou par 1/3 de kilogram-
séchage
morceau de billette me d’aluminium
opération d’évacuation de toute pré-
louche poteyage
sence d’humidité
outil à long manche et à grand dépôt d’un film réfractaire pour obte-
cuilleron hémisphérique nir un écran protecteur skip
système de chargement d’un four
margelle pousseur par basculement
pièce métallique située dans la péri- accessoire d’une chargeuse permet-
phérie du four et assurant la protec- tant d’introduire des produits mas-
tion du réfractaire sifs dans un four (pouvant être com- sow
biné avec un rotateur) lingot de récupération
mode opératoire
description des actes physiques à préparation (des charges) té
effectuer pour réaliser une opération opération consistant à sélectionner, lingot particulier dont la section est
sur ou à l’aide d’une machine peser et regrouper tous les consti- en forme de T
tuants de la charge
palonnier
dispositif supportant plusieurs procédure trémie portable
points d’accrochage destiné à la ensemble des règles écrites fixant les (en anglais flow-bin)
manutention de produits longs dis- moyens à mettre en œuvre pour petite capacité transportable vidan-
posés horizontalement atteindre un objectif geable par gravité
8
DONNÉES GÉNÉRALES
2.1. DESCRIPTION
D’UNE FONDERIE
D’ALUMINIUM
FLUIDES
ÉNERGIES
OPÉRATION MATÉRIELS 2
Avant d’aborder l’étude des risques Poches
Chargement
Chariots
encourus dans les fonderies d’alumi- du métal
Engins
nium et les méthodes de leur pré-
vention, il convient de décrire les
principaux matériels utilisés en se Electricité
référant à la figure 1. Cette figure Fusion Engins
Eau
Elaboration Pont
concerne à la fois les fonderies dites Combustible
Maintien Fours
de première et de deuxième fusion. Air
Elles peuvent être alimentées tota-
lement ou partiellement par du mé-
tal liquide (provenant directement Electricité Poche de dégazage
Combustible Traitement
Filtre
d’une unité d’électrolyse ou achemi- Cl2, Ar, N2 du métal
Dérouleur de fil
né par transports routiers spéciaux)
ou par du métal solide provenant
de recyclages internes ou d’approvi- Electricité
sionnement extérieur sous forme de Air
Coulée Machine de coulée
lingots ou de déchets. Les installa- Eau
tions de ces deux types de fonderies Combustible
sont assez semblables et peuvent
faire l’objet d’études de prévention Electricité
comparables. Fours
Air
Parachèvement Machine de sciage
Eau
Machine de pesage
Après préparation des charges puis Combustible
élaboration (fusion et traitement
métallurgique du métal liquide), la
solidification du métal est effectuée, Pince de préhension
Manutention
Pont
suivant le type de produit à obtenir, des produits
Chariots
par différents procédés de coulée.
Les produits solides bruts provenant Figure 1. Synoptique d’une fonderie d’aluminium
de la coulée sont ensuite traités et
conditionnés lors d’une phase dite de
parachèvement avant une dernière
phase de transfert.
9
DONNÉES GÉNÉRALES
2 2.2. RISQUES
2.2.1. Généralités
- risques de chute de hauteur, dont
les conséquences peuvent être
aggravées par la simultanéité des
autres risques, dus notamment à la
bien que les phases où est manipulé
l’aluminium liquide ou encore chaud
sont particulièrement dangereuses.
La coulée représente ainsi 42 % des
présence des puits de coulée et de accidents et les brûlures environ
L’examen des accidents, quelles que fosses sous les fours ; 25 % du total des accidents.
soient leur gravité ou leur importan- - risques de chute de plain-pied ;
ce, survenus dans les sites où de l’alu- - risques mécaniques (cisaillement, Le tableau 1 confirme ces observa-
minium est élaboré, fait apparaître coupure, écrasement ou heurt d’ob- tions, les incendies ou débuts d’in-
que 20 % d’entre eux se produisent jet) présents partout où coexistent, cendie, les déversements accidentels
en fonderie. même temporairement, des opéra- et les projections explosives d’alumi-
teurs avec des parties d’installa- nium liquide représentant environ
Le risque le plus préoccupant, spéci- tion mobiles ou des produits en 50 % des incidents recensés dans
fique des fonderies d’aluminium, est mouvement. Ces risques sont parti- une fonderie d’aluminium durant
celui qui résulte des projections culièrement présents lors des pha- cette même période.
explosives susceptibles de se produire ses de préparation des charges, de
lorsque du métal liquide vient au parachèvement et de transfert ; Par ailleurs, on observe que les opé-
contact de l’eau de manière acciden- - risques d’électrisation et d’électro- rations de manutention sont à l’origi-
telle. Ce contact peut se produire cution, plus particulièrement aux ne d’environ 25 % du total des acci-
notamment par percée ou bascule- postes de travail où l’activité dents ou incidents.
ment d’un produit en cours de solidi- déployée peut engendrer des efforts
fication ou par débordement de de cisaillement, d’abrasion ou de
métal liquide. Ces projections explo- compression sur les parties vulné- 2.2.2. État des connaissances
sives peuvent provoquer de graves et rables des installations électriques, sur les projections explosives
importants dégâts par propagation permettant ainsi l’éventuel contact liées au contact intempestif
d’onde de choc, effet de souffle et de l’opérateur avec des conducteurs de l’aluminium liquide
projections balistiques et sont à l’ori- actifs dénudés ; avec de l’eau
gine des accidents les plus graves qui - risques de noyade (fosses de coulée
ont eu lieu dans des fonderies d’alu- remplies d’eau). De nombreux cas concrets de projec-
minium. L’état des connaissances tions explosives plus ou moins vio-
concernant ce risque fait l’objet du Répartition des accidents lentes ont été signalés par la littéra-
§ 2.2.2. ture dans les fonderies d’aluminium,
La répartition des accidents survenus dont quelques-uns parmi les plus
La présence de surfaces chaudes dans trois fonderies d’aluminium de typiques sont décrits au § 2.2.2.1.
accessibles, des flammes des brû- la région Rhône-Alpes dans la pério-
leurs, de l’aluminium liquide et de de 1995-1997, présentée dans le Ces projections explosives, qui se pro-
produits solides accessibles encore tableau en annexe p. 48, montre duisent lorsque du métal liquide par-
chauds entraîne également des
risques de brûlures dans de nom-
breux postes de travail en fonderie. Tableau 1
Répartition par type de 204 incidents recensés
Outre les projections explosives d’alu- pour la période 1995-1997
minium liquide, le risque chimique dans une fonderie d’aluminium
peut se présenter sous la forme de produisant environ 100 000 tonnes d’aluminium par an
risques d’incendie ou d’explosion dus (Ces incidents n’ont pas été à l’origine d’accident de travail)
à la mise en œuvre des combustibles
liquides ou gazeux et à la présence Type d’incident % dans le type
de sources d’inflammation, ainsi que
sous la forme de risques d’intoxica- Incendie ou début d’incendie 37
tion dus à d’éventuelles émissions de
substances chimiques dangereuses Déversement accidentel d’aluminium liquide 17
dans l’atmosphère des lieux de tra- Projection explosive d’aluminium liquide 3
vail, sous forme solide (poussières),
liquide (aérosols) ou gazeuse. Incident lié au traitement des crasses 6
Incident d’origine électrique 7
Enfin, comme dans toute industrie
lourde, les risques suivants sont éga- Incident dû à un engin 21
lement présents : Incident de manutention (autre que dû à un engin) 3
- risques liés à la présence humaine
lors des manutentions ; Autres 6
10
DONNÉES GÉNÉRALES
11
DONNÉES GÉNÉRALES
2 MÉCANISME PHYSIQUE
DES EXPLOSIONS
sion, alors que les peintures bitumi-
neuses ou les résines époxydiques
chargées de brai empêchent les
explosions de se produire ;
- la probabilité et la violence de l’ex-
Le mécanisme physique des explosions est explicité à partir d’un plosion sont des fonctions crois-
exemple : celui du chargement d’un bol humide dans un pied de santes de la section d’écoulement et
bain de métal liquide. de la température du métal. Elles
sont également fonction de la quan-
Le bol humide, stocké à l’extérieur par exemple, retient en son tité et de la température du métal
cœur de l’humidité symbolisée par une goutte d’eau de la taille liquide qui atteint le fond des réci-
d’une bille (fig. a). pients et dépendent donc des dis-
tances parcourues par le métal
Le bol est immergé dans le pied de bain. Instantanément, la déversé dans l’air puis dans l’eau de
fissure par laquelle s’est introduite l’humidité est bouchée par de refroidissement ;
l’aluminium. L’eau va s’échauffer et se transformer en vapeur. À - dans le cas où les revêtements des
l’air libre, cette transformation liquide/vapeur se ferait avec une parois sont appropriés et le parcours
augmentation de volume d’un facteur 1 700 ! Autrement dit, la du métal dans l’air puis dans l’eau
goutte d’eau de la taille d’une bille deviendrait un nuage de est suffisant, aucune projection
vapeur de la taille d’un ballon de football. Dans cet exemple, le explosive n’est observée.
nuage de vapeur ne peut se développer. La pression à l’intérieur
de la cavité va augmenter et chercher à vaincre la résistance Outre ces études sur le phénomène
mécanique du bol. Les forces de pression demeurent toujours les lui-même, des essais relatifs au com-
mêmes, mais le bol s’échauffe et sa résistance mécanique portement de l’aluminium et de
diminue. Il va bientôt céder sous la pression. ses alliages ont permis de mieux
connaître leur capacité à provoquer
Le dégagement violent de la vapeur produit une explosion des projections explosives.
pouvant tuer, blesser ou brûler un opérateur et détruire la voûte
du four (fig. b). Il s’est écoulé environ dix minutes entre le
chargement et l’explosion. 2.2.2.3. Classification
des explosions
L’organisation internationale “The
Aluminum Association” (association
regroupant les principaux produc-
Fig. a. Le “bol humide”. Contient teurs d’aluminium nord-américains) a
de l’eau liquide (de la taille d’une bille). proposé à ses adhérents d’utiliser à
▼
12
DONNÉES GÉNÉRALES
Tableau no 2
Classification des explosions d’aluminium
Phénomènes
Un opérateur a été brûlé par la pro-
jection de métal causée par l’intro-
duction dans du métal liquide d’un
racle recouvert de chlorure de magné-
2
constatés sium provenant d’un décrassage pré-
Force 1 Force 2 Force 3
ou décrits cédent.
par les témoins
Lors d’un écrémage, en dégageant un
Lumière Faible Petit éclair Éclair intense
engin en marche arrière, l’extrémité
Bruit Crépitements Bruit intense Bruit du racle a heurté le conducteur du
insupportable chariot à fourches qui, descendu de
son engin, attendait pour enlever les
Vibrations Petits Vibrations Vibrations bols ; conséquences : contusions et
frémissements moyennes intenses, brûlures.
localisées à généralisées
une installation susceptibles Des opérateurs ont été brûlés par
d’atteindre l’émission de gaz de combustion hors
les bâtiments des portes, suite à l’accumulation de
gaz dans le four et au réallumage
Projections Portée inférieure Portée comprise Portée
brutal de celui-ci.
de métal à5m entre 5 m supérieure
et 15 m à 15 m
Lors de la coulée
Dégâts matériels Aucun Faibles Considérables
Deux accidents similaires ont eu lieu
avec des conséquences identiques
Lors de la préparation Un opérateur introduisait une bobine (écrasement et brûlures) :
des charges de fil dans un four à l’aide d’un cha- - l’opérateur est intervenu dans la
riot à fourches. En glissant, la bobine zone de chargement pendant le
Des éboutages de plaques ont été cycle automatique d’une louche ali-
a projeté du métal liquide dans l’al-
empilés sur une palette qui s’est rom- mentant une presse à injecter les
lée de circulation. Un conducteur
pue pendant la manœuvre. Un opé- métaux sous pression ; il s’est ainsi
d’un chariot porte-racle qui évoluait
rateur a été blessé au pied. trouvé dans la trajectoire de la
dans cette allée a été gravement
brûlé. louche transportant le métal ; après
Au cours d’une manutention de avoir été percuté, il a été coincé
métal liquide avec une poche de entre la louche et le bâti de la
2,5 tonnes équipée d’un bras bascu- Un écoulement de métal a provoqué
un court-circuit et le basculement machine ;
leur manuel, celui-ci s’est désolidarisé
du palonnier de suspension, la poche involontaire du four, ce qui a entraîné - lors d’une opération de démoulage
a tourné librement autour de l’axe, le la vidange de celui-ci au sol et la des- de plaque (mouvement vertical), un
déversement du métal a brûlé grave- truction du système hydraulique déplacement horizontal involontaire
ment l’opérateur. (immobilisation de l’installation pen- a provoqué le heurt des plaques voi-
dant 15 jours). sines entraînant leur basculement
Lors d’une collision entre un engin dans la fosse ; conséquence : dégâts
remorquant une poche de métal Une surchauffe liée à l’oubli de remi- matériels.
liquide et un chariot automoteur, le se en place du thermocouple de
choc a provoqué le déversement du voûte après la révision annuelle a Lors du transfert
métal liquide hors de la poche, ce qui provoqué une destruction de la voûte
a entraîné l’incendie de la remorque. du four de fusion. - Pendant une manutention au pont,
une plaque de plusieurs tonnes se
Un violent incendie s’est développé décroche de la pince multi-format et
Lors de l’élaboration tombe sur le sol de l’atelier.
dans une fosse de rétention commu-
Un accident de force 3 (cf. tableau 2) ne à trois fours, après perçage de l’un - Lors du stockage, la rupture de la
a eu lieu dans une usine de recycla- d’eux et fuite de métal liquide. Les fourche a provoqué la chute au sol
ge, tuant un employé et brûlant griè- organes de manœuvre (vérins) ont d’une plaque de 10 tonnes qui avait
vement deux autres, lors du char- été détruits et, dans chacun des trois été positionnée en bout de fourche ;
gement d’un paquet de déchets fours, dix tonnes de métal se retrou- conséquence : dégâts matériels et
contenant du nitrate d’ammonium. vèrent prises en masse. mise au rebut.
13
PHASES PRINCIPALES.
OPÉRATIONS ET FONCTIONS ASSOCIÉES
3 L’opération globale de production
peut être découpée en phases prin-
cipales, pour lesquelles il est néces-
saire de définir et d’organiser les
La constitution de la charge d’un four
va nécessiter la manutention de
quantités variables de différents pro-
duits aux formes et dimensions
- produits massifs plus ou moins
stables lors de leur manipulation
tels des plaques, tés, billettes,
blooms, éboutages de plaque,
moyens appropriés en hommes et en variées impliquant l’emploi d’équipe- ébauches de fil, chutes,
matériel. ments et accessoires spécifiques. - produits en feuilles enroulées ou
Le métal de base, l’aluminium, peut non, lingots isolés ou en pile,
Ces phases principales sont les sui-
vantes : se présenter sous les formes sui- - produits de récupération massif
- préparation des charges, vantes : (sow-bol), ou en vrac (coulures de
- élaboration, - métal liquide en poche spéciale pro- métal, chutes de rive, éboutages de
- coulée, venant directement des unités billettes, copeaux), contenus dans
- parachèvement et transfert. d’électrolyse, des bennes ou des big bags.
3.1. PRÉPARATION
DES CHARGES
3.1.1. Définition
Une charge de four est constituée de
métal (liquide ou solide), de produits
de recyclage et de produits d’addi-
tion. L’ensemble de ces produits aux
conditionnements divers doit être
réceptionné, sélectionné, classé, mar-
qué et pesé. La préparation des
charges doit permettre de rendre
accessibles à la manutention pour le
chargement la quantité nécessaire de
ces produits aux conditionnements
divers. Photo 2. Sows et bols d’aluminium
14
PHASES PRINCIPALES.
OPÉRATIONS ET FONCTIONS ASSOCIÉES
15
PHASES PRINCIPALES.
OPÉRATIONS ET FONCTIONS ASSOCIÉES
16
PHASES PRINCIPALES.
OPÉRATIONS ET FONCTIONS ASSOCIÉES
17
PHASES PRINCIPALES.
OPÉRATIONS ET FONCTIONS ASSOCIÉES
3 LES PRINCIPAUX
TYPES DE FOURS
actuelle permet également de
vidanger les fours par divers
systèmes de pompage ou de
Certains fours peuvent être chargés à
l’aide d’installations mécanisées plus
spécialisées :
- bennes à fond escamotable (coquil-
Les fours siphonnage ; la vidange des les ou lamelles), palettes ou trémies
de type réverbère fours basculants se fait par pour le chargement des fours à
verse et les systèmes de voûte escamotable,
Les fours de ce type, fixes ou - bennes basculantes ou tapis d’ali-
basculants, servent aussi bien fermeture décrits pour les fours
fixes peuvent être présents ; le mentation pour le chargement par
au maintien qu’à la fusion. Ils la cheminée.
comprennent : basculement est en général
- une structure porteuse, fixe ou assuré par des vérins
hydrauliques habituellement au À ces apparaux de manutention,
basculante, constituée de la s’ajoutent les chariots automoteurs
carcasse métallique, de la sole, nombre de deux et calculés
pour résister à la défaillance de équipés en vue d’opérations plus spé-
des murs et de la voûte ; cette cifiques telles le brassage, l’écrémage
l’autre ; dans les fours
structure en acier est garnie de et le décrassage du métal liquide. Ces
traditionnels, ils lèvent le four
réfractaire ; le garnissage de chariots portent des râcles, sont équi-
par le fond, ce qui nécessite une
surface est de nature à résister pés d’éperons ou de bras mobiles.
fosse profonde pour les loger
aux chocs mécaniques et à
tandis que, dans les fours
l’attaque du métal liquide ; sa
récents, ils sont implantés
peinture extérieure peut être un 3.2.3.3. Fluides gazeux
latéralement à l’extérieur et
élément de sécurité quand sa soulèvent le four par le haut ; de traitement du métal liquide
dégradation signale un certains fours anciens, équipés
vieillissement défaillant du Ces gaz (chlore, azote, argon, etc.)
de vis sans fin à moteurs sont injectés dans le métal liquide
garnissage ; électriques, présentent
- des ouvertures de chargement : lors de certaines étapes de l’élabora-
l’inconvénient de risquer de ne tion. Leur mise en œuvre dans les
les portes (frontales dans les pouvoir inverser le basculement
fours traditionnels, latérales fours suppose des réseaux d’alimen-
en cours de coulée ; il y a alors
facilitant les opérations dans des tation, des vannes et des systèmes de
lieu de prévoir des systèmes de
conceptions plus récentes) sont contrôle dans la zone des fours. Le
fermetures étanches ;
en acier protégé par un stockage et la distribution de ces
- des systèmes de chauffe
garnissage ; l’étanchéité est utilisant diverses sources fluides seront traités dans le § 4.5.
réalisée par conception du fait d’énergie ; le fioul lourd BTS
du poids de la porte ; la no 2 (voir le fioul léger) ou le
présence d’un joint intérieur est 3.2.3.4. Installations
gaz naturel à moyenne ou de traitement des crasses
devenue rare mais leur basse pression sont les plus
encadrement est parfois refroidi couramment utilisés ; les Les crasses sont traitées de façon à ce
à l’eau ; d’autres technologies brûleurs se répartissent en deux que la plus grande partie du métal
sont employées pour le catégories : un ou plusieurs soit récupérable sous une forme non
chargement qui peut s’effectuer, brûleurs de fusion, pilotés en oxydée. Pour ce faire, les traitements
selon les types de four, par fonction de la température des les plus utilisés sont :
voûte amovible (chargement fumées ou du bain et un brûleur - le refroidissement rapide (épandage
très rapide, surtout pour des de maintien modulé en fonction sur une aire aménagée ou passage
fours de grande capacité), par de la température du bain ; les dans des tubes tournants refroidis à
la cheminée (ce qui permet contrôles de sécurité l’eau),
notamment le séchage des comportent, entre autres, la - le transfert dans des enceintes sous
charges et une économie mesure des températures de gaz inerte pour refroidissement,
d’énergie) ; voûte, des fumées et du bain et - le traitement dans des fours à bain
- des dispositifs de la détection de flamme ; de sel...
transvasement et de vidange, l’énergie électrique est parfois
différents selon que le four est utilisée pour assurer le maintien Ces installations font principalement
fixe ou basculant : pour les fours en température, les résistances courir des risques de brûlures et d’in-
fixes, la vidange peut s’effectuer étant incorporées à la voûte ; halation de fumées.
par gravité, à travers un trou, les gaz de combustion sont
en partie basse ; des évacués à l’extérieur par une
quenouilles ou tampons, cheminée permettant le
manœuvrés manuellement ou basculement du four. 3.2.4. Risques et moyens
mécaniquement permettent de de prévention
l’obturer ; la technologie suite page 21
Les risques inhérents à cette phase
sont essentiellement :
18
PHASES PRINCIPALES.
OPÉRATIONS ET FONCTIONS ASSOCIÉES
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OPÉRATIONS ET FONCTIONS ASSOCIÉES
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PHASES PRINCIPALES.
OPÉRATIONS ET FONCTIONS ASSOCIÉES
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PHASES PRINCIPALES.
OPÉRATIONS ET FONCTIONS ASSOCIÉES
produits chimiques peut également de fuite du liquide hydraulique. Pour Des appareils de protection respira-
conduire à des explosions au contact limiter ce risque, outre les mesures toire isolants autonomes destinés
de l’aluminium liquide. Des accidents déjà décrites au § 3.2.4.1.3 pour évi- aux équipes d’intervention seront
de ce type se sont produits avec des ter le déversement accidentel d’alu- disposés dans des endroits facile-
oxydants puissants (nitrates, chlo- minium liquide dans la fosse située ment accessibles et non exposés
rates...). Seuls un contrôle rigoureux sous le four, l’huile utilisée doit être (situés en fonction des points de
des charges avant enfournement et du type difficilement inflammable. risques et des possibilités d’interven-
une procédure de type assurance tion) et le personnel sera formé à leur
qualité sont susceptibles de limiter ce utilisation. Des consignes préciseront
3.2.4.2.2. Risques d’intoxication les conditions de surveillance du
risque.
ou d’asphyxie réseau d’alarme et des moyens de
Dus à d’autres causes Dus au chlore protection.
Le déversement accidentel d’alumi- Le chlore est, à température ambian- Des visites et des exercices réguliers
nium liquide dans la fosse située te et à pression atmosphérique, un et formalisés permettront de s’assurer
sous le four peut entraîner l’inflam- gaz de couleur jaune verdâtre, plus du bon respect des consignes (et du
mation de l’huile des vérins logés lourd que l’air, d’odeur piquante et caractère opérationnel des équipe-
dans cette fosse, notamment en cas suffocante, perceptible à une concen- ments d’intervention).
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PHASES PRINCIPALES.
OPÉRATIONS ET FONCTIONS ASSOCIÉES
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PHASES PRINCIPALES.
OPÉRATIONS ET FONCTIONS ASSOCIÉES
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PHASES PRINCIPALES.
OPÉRATIONS ET FONCTIONS ASSOCIÉES
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PHASES PRINCIPALES.
OPÉRATIONS ET FONCTIONS ASSOCIÉES
3.3.3.3. Équipements
de manutention
Les opérations de démoulage des
plaques ou des billettes, parfois
de grandes dimensions, nécessitent
l’emploi de moyens de manutention
lourds, en général des ponts et leurs
accessoires. Ces moyens de levage et
de transport vont permettre de trans-
férer les produits de coulée dans la
zone où s’effectuera le parachève-
ment.
28
PHASES PRINCIPALES.
OPÉRATIONS ET FONCTIONS ASSOCIÉES
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PHASES PRINCIPALES.
OPÉRATIONS ET FONCTIONS ASSOCIÉES
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PHASES PRINCIPALES.
OPÉRATIONS ET FONCTIONS ASSOCIÉES
31
PHASES PRINCIPALES.
OPÉRATIONS ET FONCTIONS ASSOCIÉES
3 LES ÉQUIPEMENTS
DE PROTECTION INDIVIDUELLE
EN PRÉSENCE D’ALUMINIUM LIQUIDE
Deux types de tenues adaptées au travail habituellement effectué en présence d’aluminium liquide dans
les fonderies d’aluminium peuvent être proposés. Ces tenues sont conçues pour protéger contre les
risques de projections d’aluminium liquide, d’inflammabilité et de contacts avec des surfaces chaudes.
Tous les équipements de protection individuelle qui les composent doivent porter le marquage CE et être
accompagnés d’une notice explicative précisant leurs performances et leurs limites de protection.
L’analyse du risque poste par poste doit permettre de déterminer les protections individuelles
appropriées. À l’issue de cette analyse, un choix sera fait parmi les composants des tenues types
suivantes :
La tenue de type 1
Cette tenue de base est constituée à partir d’un ensemble d’équipements de protection individuelle
devant être portés durant les différentes phases de transformation de l’aluminium liquide (élaboration,
coulée).
32
PHASES PRINCIPALES.
OPÉRATIONS ET FONCTIONS ASSOCIÉES
La tenue de type 2
3
Elle se compose d’équipements de protection conçus pour être portés au cours d’activités où le risque
d’exposition aux projections de métal en fusion et aux flammes est élevé. Cette tenue doit être portée
au-dessus de la tenue de type 1 en ce qui concerne les vêtements et en remplacement de celle-ci pour
les gants.
Chaque poste de travail étant spécifique en terme de risques et de contraintes, il est important, lors du choix
des modèles de protecteurs, de procéder à des essais au porter, afin d’évaluer le niveau de protection réel
en situation de travail, mais aussi l’acceptabilité et le confort offerts par les tenues proposées.
Le port d’une tenue de protection adaptée peut revêtir une importance vitale dans certaines phases
délicates du processus de transformation de l’aluminium lorsque toutes les autres mesures de prévention
ont échoué comme le montre cet incident survenu en 1995. Au démarrage d’une coulée continue verticale,
à la mise en marche du descenseur, le faux fond s’est décalé latéralement d’environ 5 cm à la sortie de la
lingotière. Un déversement de métal liquide dans la fosse s’en est suivi, provoquant une explosion. Bien
qu’ayant reçu d’importantes projections d’aluminium liquide, le fondeur, protégé par une tenue de type 2,
n’a pas été blessé.
Pour les autres activités non exposées à l’aluminium liquide, il convient également de faire l’analyse du
risque et de choisir les équipements de protection individuelle appropriés (cf. ED 275, ED 279, ED 319,
ED 529, ED 780, ED 798, ED 811).
33
PHASES PRINCIPALES.
OPÉRATIONS ET FONCTIONS ASSOCIÉES
3 3.4.2. Zones
La zone où s’effectue le parachève-
ment comprend des aires d’implanta-
tion des équipements et des aires de
reprise des produits entre les diverses
phases du parachèvement. Elle est
située à l’écart de la zone accueillant
les machines de coulée, en aval.
La zone dédiée au transfert en vue du
stockage ou de l’expédition des pro-
duits finis se situe en aval de la zone
de parachèvement. Elle est constituée
des aires de stockage intérieures ou
extérieures des produits finis et des
aires d’évolution des équipements de
manutention les desservant.
Photo 17. Stockage de bobines de fil sur une aire couverte
3.4.3. Équipements
L’équipement permettant de réaliser
le parachèvement des pièces issues
de la fonderie comprend notamment :
- des installations de traitement ther-
mique,
- des installations de sciage, usinage,
meulage, pesage,
- des systèmes de contrôle,
- des équipements de conditionne-
ment,
- des moyens de manutention : ponts
roulants et leurs accessoires, cha-
riots automoteurs et leurs acces-
Photo 18. Eboutage d’une plaque lors du parachèvement (installation de sciage) soires, grues et leurs accessoires.
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PHASES PRINCIPALES.
OPÉRATIONS ET FONCTIONS ASSOCIÉES
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4 4.1. GÉNÉRALITÉS
La sécurité et la santé des salariés
doivent être prises en compte dès la
Ressources
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4.2. IMPLANTATION
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Les fosses de four doivent être dimen- Vu les risques de projections explo- Les locaux destinés à être affectés au
sionnées de façon à présenter une sives d’aluminium liquide, on veillera travail doivent comporter à hauteur
capacité de rétention supérieure au à assurer et à maintenir l’étanchéité des yeux des baies transparentes
contenu du four qu’elles accueille- de la couverture vis-à-vis de l’eau de donnant sur l’extérieur (hauteur d’al-
ront et conçues pour empêcher tout pluie. On choisira notamment des lège ≤ 1 m).
déversement dans les galeries tech- dispositifs ouvrants (exutoires de
niques. fumées, dispositifs de ventilation) Les façades doivent par ailleurs
s’opposant par conception de façon ménager des portes distinctes pour
Le béton employé pour la construc- permanente aux pénétrations de le passage des engins et pour celui
tion des fosses de four doit présenter pluie. des piétons. On prévoira des portes
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Figure 9. Principe de protection contre la foudre par cage de Faraday maillée (d’après SP 1076)
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Figure 10
g.h– 1) en multipliant ce taux par la et celles des sources d’émission. Il est - d’une isolation permanente multi-
puissance totale (exprimée en kW) souhaitable de confirmer la théorie fonction (thermique et acoustique)
des véhicules à moteur thermique par des essais sur maquette. des façades et notamment du toit,
admis à circuler dans la fonderie. Par - du préchauffage éventuel de l’air de
précaution, on considère que leur compensation neuf à introduire
fonctionnement est permanent. dans le bâtiment pour assurer le
4.7.2. Ambiance thermique fonctionnement des installations de
Émission de CO aux postes de travail captage et de ventilation générale
par les installations fixes ambiante (cf. § 4.7.1 ; ED 657 ;
Les équipements et caractéristiques ED 718),
Le taux d’émission de CO calculé des locaux de travail doivent per- - d’installations ponctuelles de chauf-
pour les fours (fuites) est applicable mettre d’adapter la température à fage ou de rafraîchissement de l’air
aux autres installations fixes (brû- l’organisme humain pendant le temps (cf. ED 718),
leurs, poches de traitement et filtra- de travail, compte tenu des méthodes - d’éventuels systèmes de récupéra-
tion, traitement des réfractaires...). Le de travail et des contraintes phy- tion d’énergie.
CO dégagé est proportionnel à la siques supportées par les travailleurs.
puissance de chauffe des fours (cf.
§ 3.2.4.2.2). L’objectif est donc la réalisation d’une
ambiance thermique modérée en 4.7.3. Bruit
température et, éventuellement, en
4.7.1.4. Méthodes de calcul hygrométrie et en vitesse d’air (cf.
ED 718). On tiendra compte : 4.7.3.1. Généralités
Par expérience, on sait que le tirage - des dispositions du Code de la Le niveau maximal compatible avec
thermique permet de respecter glo- construction, la protection de l’ouïe est de :
balement les objectifs de base de la - des dispositions du Code du travail, - 85 dB(A) pour le niveau d’exposi-
ventilation. Ponctuellement, il y a - de la norme NF X 35-203 précisant tion quotidienne,
cependant lieu de s’assurer que la des fourchettes de températures - 135 dB(A) pour le niveau de pres-
température et la concentration acceptables en fonction du type sion acoustique de crête.
moyenne en polluants dans tous les d’activité des personnes et des sai-
points de l’atelier où évolue le per- sons. Dès que ces seuils sont atteints, des
sonnel sont satisfaisantes. Le CO est dispositions correctives sont à mettre
le polluant pilote à prendre en consi- Des données plus précises sur le com- en œuvre.
dération pour évaluer localement la portement humain à la chaleur et sur
qualité de la ventilation. les valeurs limites d’exposition sont Les locaux où doivent être installés
rapportées dans la note documen- des machines ou appareils suscep-
Étant donné la complexité des pro- taire ND 1886. tibles d’exposer les travailleurs à un
blèmes de ventilation, il est recom- niveau d’exposition sonore supérieu-
mandé de s’adresser à un bureau Cet objectif pourra être réalisé par re à 85 dB(A) doivent être conçus,
d’études spécialisé, sur la base d’un association : construits ou aménagés, de façon à
cahier des charges donnant les carac- - d’une ventilation naturelle fondée réduire la réverbération du bruit sur
téristiques aérauliques du bâtiment sur les principes cités dans le § 4.7.1, les parois de ces locaux, lorsque la
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TOXICITÉ DE l’ALUMINIUM
ET VALEURS LIMITES
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L’aluminium est considéré comme du soudage, de la fonderie, de Les sels solubles de l’aluminium,
peu dangereux pour la santé l’électrolyse) et il convient à notamment les chlorures, les
lorsqu’il se présente sous forme chaque fois d’en tenir compte. fluorures et les sulfates,
de poussières métalliques et de Des atteintes neurologiques ont présentent un caractère irritant
composés insolubles relativement également été observées chez nettement plus marqué que
purs. Toutefois, des cas de fibrose des sujets traités par des sels l’aluminium métallique ou ses
pulmonaire ont été signalés chez d’aluminium. Les concentrations composés insolubles.
des ouvriers exposés à sanguines et tissulaires relevées
l’aluminium en poudre. D’autres sont dans ces cas nettement plus Le tableau ci-dessous, regroupe
atteintes respiratoires (asthme, élevées que celles pouvant les valeurs limites d’exposition
hyperréactivité bronchique, ...) résulter d’une exposition professionnelle concernant
sont possibles si ce métal est professionnelle et ce risque l’aluminium et certains
associé à d’autres polluants (cas paraît donc faible. de ses composés.
Aluminium métal 10 / 10
Aluminium pulvérulent
(poussières alvéolaires) 5 1,5 /
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ANNEXE
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ANNEXE
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BIBLIOGRAPHIE
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BIBLIOGRAPHIE
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fondamentales, principes généraux de conception - des fluides par couleurs conventionnelles. Fév. 1986.
Partie 1 : terminologie de base, méthodologie. Déc. 1991. NF X 08-104 - Couleurs - Usines sidérurgiques - Repérage
NF EN 292-2 - Sécurité des machines - Notions des fluides circulant dans les tuyauteries. Oct. 1987.
fondamentales, principes généraux de conception - NF X 35-107 - Dimensions des accès aux machines
Partie 2 : principes techniques et spécifications. Juin 1995. et installations. Août 1985.
NF EN 294 - Sécurité des machines - Distances de sécurité NF X 35-203 = NF ISO 7730
pour empêcher l’atteinte des zones dangereuses par les
membres supérieurs. 1992.
NF EN 349 - Sécurité des machines - Écartements minimaux Ces normes peuvent être obtenues en s’adressant à :
pour prévenir les risques d’écrasement de parties du l’Association française de normalisation (AFNOR).
corps humain. Sept. 1993. Tour Europe. 92080 Paris La Défense cedex.
NF EN 60204-1 - Sécurité des machines - Équipement
Divers
électrique des machines - Partie 1 : règles générales.
Fév. 1993. Foudre ; risques et prévention. SP 1076. CRAM LYON. 1993.
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COMPOGRAVURE
IMPRESSION, BROCHAGE
I M P R I M E R I E C H I R AT
42540 ST-JUST-LA-PENDUE
JUILLET 1999
DÉPÔT LÉGAL 1999 N° 7081
IMPRIMÉ EN FRANCE