ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Elaboré par :
Sadok ZGOLLI
MATRICULE DE L’ETUDIANT
Réalisé au sein de
HK CONSULTING
Encadré par
Année universitaire
2020 - 2021
Dédicaces
A mon cher père Ahmed pour son immense soutien et ses sacrifices
Vous aviez toujours cru en moi, et c’est dans votre présence que j’ai puisé la
Volonté de continuer.
A toute ma famille.
A toutes mes chères amies et à tous mes chers amis, Amen Allah,
i
Remerciements
Au terme de mon projet de fin d’études, j’exprime ma profonde gratitude à Monsieur le Chef
département Slim Mohamed Aymen et monsieur le directeur des études Touati Oussama
à l’Université Libre de Tunis tout le cadre administratif et professoral pour leurs efforts
considérables, spécialement le département Génie électrique et Informatique Industriel.
J’adresse, aussi mes sincères considérations à Mr Ben Nakhla Hedi, Mr Khaldi Mohamed
Khalil, Ouertani Mohamed Amine mes parrains au sein de l’entreprise, pour m’avoir
donné l’opportunité de passer ce stage dans les meilleures conditions de professionnalisme,
matérielles et morales, et pour leurs directives à chaque fois qu’ils étaient sollicité.
Je remercie, également les membres de jury d’avoir accepté d’évaluer mon travail.
Mes sincères remerciements vont aussi à tout le personnel du bureau HK Consulting, pour
leur soutien et leur encouragement.
Vers la fin, il m’est très agréable d’exprimer toutes ma reconnaissance pour ceux qui m'ont
entouré de près ou de loin pendant mes années études de pour leur soutien, leur aide et,
surtout, pour leur sympathie. Qu’ils trouvent ici l’expression de ma profonde reconnaissance
et mon profond respect.
ii
Table des matières
Dédicaces ................................................................................................................................ i
Remerciements ...................................................................................................................... ii
I.5.2 La modélisation..................................................................................................................... 8
I.5.5 Le Cahier des Charges BIM : besoins spécifiques de la maîtrise d’ouvrage sur un projet
particulier .......................................................................................................................................... 10
iii
I.6 Cadre du projet ............................................................................................................................. 12
I.7 Conclusion.................................................................................................................................... 18
iv
II.4.8 L’indice de protection IP .................................................................................................... 28
v
II.8 Etude de l’éclairage extérieur ....................................................................................................... 41
II.12 Conclusion.................................................................................................................................... 54
vi
III.2.1 La protection électrique.................................................................................................. 55
vii
III.3.2.2 Facteur de correction K1 ........................................................................................... 68
viii
III.6.1.1 Raccordement sur un réseau radial MT : simple dérivation ...................................... 83
III.9 Conclusion.................................................................................................................................... 93
Bibliographie ....................................................................................................................... 95
ix
Annexe 1 Rapport d’étude d’éclairement Salle de classe....................................................
x
Liste des figures
Figure 19 - Eblouissement................................................................................................................ 26
xi
Figure 27 - Commande par ligne de Luminaires.............................................................................. 34
Figure 46 - Mise à la terre par dérivation sur le conducteur de protection (PE) .............................. 47
xii
Figure 55 - Types de court-circuit .................................................................................................... 65
xiii
Figure 83 - Le désenfumage ............................................................................................................. 93
xiv
Liste des tableaux
xv
Liste des abréviations
BT : Basse tension
NF : Norme française
CE : Communauté Européenne
MT : Moyenne tension
HT : Haute tension
MN : Maquettes numériques
xvi
PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
Présentation de l’entreprise
On peut citer parmi les références significatives de HK CONSULTING les projets suivants:
Etude d’éclairement.
1
INTRODUCTION GENERALE
Suivi Chantier.
Chaque projet qui leur est confié est minutieusement diagnostiqué afin de garantir le succès
de son aboutissement dans les plus brefs délais.
Ingénierie du Bâtiment.
Modélisation BIM.
Maitrise d'œuvre.
Pilotage, Suivi & Direction des Travaux.
Assistance à la mise en service.
Formation.
2
INTRODUCTION GENERALE
Introduction générale
La transition énergétique est aujourd’hui au centre des préoccupations et avec elle, on parle
aussi de maîtrise de la facture et de baisse de consommation. Quoiqu’il en soit, s’il y a bien
un acteur indissociable de ce processus, c’est le bureau d’études en électricité.
La part de l’électricité dans la facture énergétique peut varier d’une structure à l’autre mais
en général, il est toujours possible de réaliser des économies grâce à l’amélioration de la
performance énergétique. Le syndicat de l’énergie affirme même que ces économies peuvent
atteindre les 80% avec la rationalisation du réseau et la limitation du gaspillage.
Dans ce but, l’étude d’une installation électrique implique que l’on ait rassemblé toutes les
informations permettant de déterminer avec certitude les circuits et les caractéristiques
physiques et dimensionnelles des matériels.
3
INTRODUCTION GENERALE
Le rapport que nous présentons est une brève présentation des tâches effectuées durant ce
projet. Il est structuré en trois chapitres :
Dans le premier chapitre nous allons présenter les bureaux d’études, le concept du
BIM et le cadre du projet à réaliser en étudiant sa problématique.
Le deuxième s’intéresse à la partie éclairage des bâtiments, en comparant les résultats
du calcul à la main avec celles obtenue par les logiciels de conception (Dialux).
Le troisième chapitre synthétise la partie dimensionnement des départs de
l’installation électrique, des bilans de puissances, et des notes calculs élaboré par les
calculs manuels et par le logiciel CANECO, ensuite nous exposant les normes et les
équipements qui concerne les lots courant faible et sécurité incendie.
4
CHAPITRE I INTRODUCTION ET CADRE DU PROJET
I.1 Introduction
Nous commençons ce premier chapitre par la présentation de l’environnement du travail à
travers quelques généralités sur le bureau d’étude ainsi que le concept du BIM (Building
Information Modeling) ces avantages, ces outils, ces dimensions et ces niveaux et en fin le
développement du projet, de son cadre et du travail qu’on nous demande de réaliser tout au
long la durée du stage.
Ces expertises peuvent recouvrir entre autres les champs de l'analyse de l'existant (état des
lieux) ou bien la conception d'un produit ou l'organisation d'un service.
Les bureaux d'études ont un rôle d'assistance et de conseil auprès des collectivités publiques
ou des entreprises.
Les compétences des bureaux d'études peuvent être en relation avec des domaines
extrêmement variés tels que : le Génie civil, l’électricité, énergétique, Thermique etc.
L'activité des bureaux d'études relève du domaine des services : les prestations sont de
caractère intellectuel.
5
CHAPITRE I INTRODUCTION ET CADRE DU PROJET
I.3 Le besoin
A l’origine du projet, la maîtrise d’ouvrage (qui peut être une personne physique, morale, un
particulier ou une entreprise) possède un besoin bien spécifique (création d’une usine, d’une
habitation personnelle, etc…). Néanmoins, elle ne possède pas les compétences techniques
pour réaliser son ouvrage. Généralement, on fait alors appel à une maîtrise d’œuvre (souvent
un cabinet d’architecte pour les projets complexes) pour pallier ces problèmes.
Dans cette phase, l’architecte est demandé de présenter les résultats de sa première étude de
faisabilité du bâtiment souhaité en tenant compte des options de construction envisagées par
le maître d’ouvrage et en fonction des différents paramètres liés au terrain.
A ce point on doit fournir une description précise des différentes options retenues pour le
projet, et une estimation du coût et de la durée des travaux. Une certaine tolérance peur être
ménager en fonction de la taille du projet et de l’état d’avancement des travaux d’études.
6
CHAPITRE I INTRODUCTION ET CADRE DU PROJET
A cette étape nous allons vérifier les dernières mises au point effectuées en fonction des
options retenues par le maitre d’ouvrage, le choix des matériaux selon les différentes
prestations techniques et en conformité avec les réglementations, une étude
d’approvisionnement et un bilan thermique doivent être engagés.
Un chiffrage précis de l’ensemble du projet est alors finalisé. Les documents qui détaillent
les caractéristiques définitives du projet et des performances convenues sont rédiger de
manière formelle à fin d’obtenir le permis de construction.
Cette phase est principalement consacrée à l’élaboration des pièces écrites du Dossier
d’Appel d’offres. Durant cette période le bureau d’étude d’électricité doit élaborer les plans
détaillés courant fort, faible, études d’éclairements, bilan de puissance et schémas unifilaires
des armoires électriques.
Ce dossier va être utiliser pour consulter les entreprise d’exécution afin qu’ils fournissent
des offres techniques et financières.
Les études d’exécution ont pour objet la réalisation technique du bâtiment, ces plans sont
généralement élaborer par l’entreprise d’exécution, soit par ses ingénieurs ou par
l’intermédiaire d’un bureau d’étude, ce dossier doit contenir l’état de l’installation
(cheminements, implantations) conforme à leurs exécutions en chantier.
I.5.1 Contexte
Tout le monde connait probablement des logiciels qui permettent de dessiner très rapidement
en 3D. Ils sont généralement parfaits pour illustrer ce que n’est PAS le BIM : les objets
dessinés ne sont que des volumes, sans aucune forme d’intelligence. Une maquette 3D ne
7
CHAPITRE I INTRODUCTION ET CADRE DU PROJET
peut rentrer dans le cadre d’un processus BIM qu’à la condition d’être porteuse d’une base
de données associée à chaque objet.
Nous attirons donc votre attention sur ce détail de langage important, mais qui provoque de
nombreuses erreurs et incompréhensions au sujet du BIM : « BIM » et « maquette numérique
» ne sont pas des synonymes. La maquette numérique, à la condition qu’elle soit «
sémantisée », c’est-à-dire porteuse d’intelligence, est un outil au service du processus BIM.
I.5.2 La modélisation
Un autre point à bien comprendre tient à la nature même de ce qui compose cette maquette
numérique. Sur un plan DWG (AutoCAD) classique, la représentation du bâtiment est
obtenue grâce à des formes géométriques (traits, polygones, courbes, points, textes). Même
si certaines aides au dessin (accrochage aux extrémités des segments, contraintes
dimensionnelles entre formes géométriques) peuvent être assimilés à une forme
d’intelligence, celles-ci ne suffisent pas à conférer à ces dessins vectoriels les
caractéristiques suffisantes pour être qualifiées de maquette BIM.
Dans une maquette numérique BIM, on ne dessine pas des formes géométriques, mais des
objets. Pour tracer un mur, on utilise le bouton « Mur », pour tracer un plancher, la fonction
« Plancher ».
8
CHAPITRE I INTRODUCTION ET CADRE DU PROJET
Alors, que la majorité des chantiers sont actuellement réalisés au « Niveau 0 », certains le
sont au « Niveau 1 », mais cela ne concerne jamais tous les intervenants du projet et l’emploi
de la 3D ne relève actuellement que de « l’anecdote ponctuelle ».
Le BIM est présent dans toutes les phases d’un projet de bâtiment, de l’élaboration du
programme jusqu’à sa déconstruction. Sur le schéma ci-dessous, vous pouvez voir les
différentes étapes du cycle de vie d'un ouvrage. Avec l'idée de regrouper et de partager les
informations, il permet de maintenir une continuité à travers toute la vie de l’ouvrage.
L’autre intérêt du BIM est de pouvoir anticiper les erreurs, que ce soit à travers l’analyse
des collisions entre deux maquettes ou avec une meilleure coordination des équipes en
exécution grâce aux maquettes.
Et, même si les différents intervenants ne sont pas intéressés par le BIM de la même manière,
chacun y trouve tout de même son intérêt.
9
CHAPITRE I INTRODUCTION ET CADRE DU PROJET
Au cours d'un projet, il n’y a pas une maquette numérique unique, mais plusieurs. En phase
de conception, par exemple, les architectes, les bureaux d’études et les autres intervenants
génèrent chacun leur propre maquette numérique de conception. Cela permet d'atteindre les
objectifs du bâtiment selon la solution métier de chacun, de simuler et d'analyser la faisabilité
de l'édifice. Ces maquettes seront ensuite concaténées par le BIM Manager.
Au-delà de l’aspect graphique, les données, qui je le rappelle sont la base du BIM, sont
différentes suivant les contributeurs. Les maquettes permettront d'en analyser les
différents aspects.
Voici quelques exemples d’informations issues des maquettes numériques (MN) et les fins
auxquelles elles sont utilisées :
La MN Architecture
La MN Structure
La MN MEP
La MN de coordination
Pour les plus avancés, la Charte BIM pourra définir si des outils numériques de gestion de
patrimoine seront utilisés ainsi que la codification et la classification à respecter.
Ces éléments structureront les maquettes numériques des différents contributeurs suivant les
phases du projet.
Le cahier des charges est le pendant de la Charte BIM, mais pour un projet spécifique. En
général, nous retrouvons la structuration de la charte, mais chaque partie est interprétée
pour le projet.
10
CHAPITRE I INTRODUCTION ET CADRE DU PROJET
Les éléments principaux précisés sont les acteurs et les missions des Contributeurs BIM,
les échanges et les contrôles BIM attendus ainsi que les Objectifs BIM du projet.
La Convention BIM est le document réalisé par le BIM Management, en coopération avec
les différents contributeurs de la maîtrise d’œuvre. Ce document est nécessaire dans la
mesure où les thèmes couverts par celui-ci ne sont actuellement pas décrits par les documents
contractuels. Les effets juridiques et l’adhésion à la démarche sont inhérents à la
Convention BIM, car elle engage d’un commun accord ceux qui la reconnaissent.
La Convention BIM est une réponse au Cahier des Charges BIM, selon le schéma que
nous avons vu précédemment.
Elle doit être approuvée par toutes les parties contribuant au projet, quelle que soit la nature
de leur contribution à la Maquette Numérique.
I.5.7 Conclusion
Le BIM intervient sur l’ensemble du cycle de vie du bâtiment. À chaque phase, les
maquettes sont différentes, tant par leurs qualités graphiques que par les données qu’elles
intègrent. Cela est notamment dû au fait que les différents contributeurs ont des attentes
métiers différentes.
Toutefois, à un moment, ces maquettes sont réunies. On dit qu’elles sont concaténées. Le
but est de vérifier la cohérence du travail de chacun dans un ensemble qui ressemblera au
futur bâtiment.
11
CHAPITRE I INTRODUCTION ET CADRE DU PROJET
I.6.1 Contexte
12
CHAPITRE I INTRODUCTION ET CADRE DU PROJET
Surface : 19 800 m²
Bat. A1 – Cuisine/Restauration
Bat. A2 –Salle polyvalente
Bat. B – Atelier Energie
Bat. D – Economie et Social
Bat. G – Administration / Vie scolaire
Bat. I – Foyer Collégiens
Bat. L– Enseignement Général (L1A/L1B) et Loge gardien
Bat. M – Hall Sportif
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CHAPITRE I INTRODUCTION ET CADRE DU PROJET
Espaces extérieurs
Plateau sportifs extérieurs
14
CHAPITRE I INTRODUCTION ET CADRE DU PROJET
Sont considérés comme bâtiments recevant du public, toutes les constructions et tous les
locaux et espaces qui reçoivent des personnes ou dans lesquels se tiennent des réunions
privées ou ouvertes au public, à titre onéreux ou à titre gratuit. Sont considérées comme
faisant partie du public, toutes les personnes présentes dans le bâtiment à quelque titre que
ce soit.
Les bâtiments recevant du public sont classés dans des types, selon la nature de l'activité qui
y est exploitée, ces bâtiments recevant du public, quel qu'en soit le type, sont classés dans
cinq catégories, selon leur capacité d'accueil du public, comme suit :
La capacité d'accueil du bâtiment recevant du public est fixée, selon les cas, conformément
à l'un ou à l'ensemble des critères suivants :
15
CHAPITRE I INTRODUCTION ET CADRE DU PROJET
16
CHAPITRE I INTRODUCTION ET CADRE DU PROJET
17
CHAPITRE I INTRODUCTION ET CADRE DU PROJET
Le bureau d’étude HK Consulting est chargé de faire l’étude de la partie électrique (courants
forts et courants faibles), la partie sécurité incendie du projet décrit ci-dessus.
I.7 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté l’entreprise d’accueil du stage, le projet qui nous a été
confié, son cadre et sa problématique.
Dans le chapitre suivant, nous allons nous intéresser à la deuxième partie qui consiste à faire
l’étude de l’éclairage des bâtiments en questions.
18
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
II.1 Introduction
Quel que soit le type de bâtiment, l'objectif recherché lors de la conception de l'éclairage
artificiel est d’assurer le confort visuel des occupants tout en minimisant la consommation
électrique qui lui est liée. Un éclairage adéquat et approprié doit être assuré en tenant compte
des particularités, de l’impact des normes d'éclairement à appliquer, le choix du matériel et
les solutions techniques et pratiques à mettre en place.
La lumière est une énergie radiante perçue visuellement par l’œil. Elle provient de sources
naturelles (soleil, étoiles) ou artificielles (ampoule) ou d’un objet réfléchissant la lumière
comme la lune quand elle est éclairée par le soleil. La lumière est composée de plusieurs
couleurs allant du rouge au violet
qui correspondent à différentes
longueurs d’onde (Figure 9).
L’ensemble de ces longueurs
d’onde constituant la lumière est
appelé spectre, il est compris entre
380 et 780 nanomètre (1 nm = 10–
Figure 9 - Composition de la Lumière
9 m).
II.2.2 La vision
La vision est, tout naturellement, basée sur la façon dont notre système cérébral oculaire voit
des objets. L'œil soit parfois comparé à un appareil photo parce que les deux ont un objectif
et un récepteur sensible à la lumière.
19
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
Les valeurs d’éclairement rencontrées à l’extérieur peuvent varier de 0,25 Lux dans une nuit
claire à 100.000 Lux dans une journée bien ensoleiller.
Une source lumineuse crée des faisceaux de lumières dont l’intensité lumineuse n’est pas
forcément uniforme dans toutes les directions, elle diminue en allant du centre du luminaire
20
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
jusqu’ à ces bords et tombe à zéro à un moment donné, donc, plus le flux lumineux des
faisceaux et important, plus l’intensité
mesurer en candela est importante.
Le Lux est l’un des termes les plus connus et les plus mal utilisés l’lorsqu’il s’agit d’une
étude d’éclairement, il ne décrit que la quantité de lumière arrivant sur une surface, c’est la
mesure du niveau d’éclairage dont le mot technique est niveau d’éclairement.
Pratiquement le lux correspond à l’éclairement d’une surface de 1 mètre carrée par un flux
de 1 lumen (1lux=1lumen/mètre carré).
Puisque l’éclairement décrit la quantité de lumière reçue par la surface, ça ne nous dit rien
sur la luminosité de cette surface car cette dernière dépend de la quantité de lumière réfléchie
de la surface vers nos yeux ainsi que d’autres facteurs.
21
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
direction donnée et la surface apparente de cette source. Elle s’exprime en candelas par mètre
carré (cd/m2). L’œil humain perçoit des valeurs de luminance allant de 0,001 à 100 000
cd/m2, Le tableau suivant donne la luminance de quelques sources lumineuses :
Comme cette grandeur est la seule perceptible par l’homme elle est très utilisée pour mesurer
l’éblouissement (UGR), mais vu qu’elle est très difficile à quantifier ou calculer, les
normalisations internationales ont fixer des niveaux d’éclairement en lux qui garantissent
l’obtention des niveaux de luminances souhaiter.
IRC (ou Color Rendering Index CRI en anglais) est un indice qui mesure la tendance d'une
source lumineuse à bien rendre les couleurs. L'étude du rendu des couleurs a été initiée par
la Commission internationale de l'éclairage (CIE) en 1948.
La méthode de calcul est basée sur la comparaison de l'éclairement entre la source lumineuse
étudiée et la source lumineuse utilisée comme référence. La valeur moyenne de la différence
évalue la distorsion colorimétrique: c'est l'indice de rendu des couleurs (IRC).
8 couleurs tests ont été définies correspondent à des couleurs de saturation modérée et de
clarté moyenne semblable.
22
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
Pour chaque couleur-test, un indice spécifique de rendu de couleur peut être calculé. L’indice
général de rendu des couleurs Ra quant à lui est la moyenne arithmétique des indices
particuliers pour les 8 premières couleurs-tests. Les 6+1 autres couleurs-tests peuvent être
utilisées pour des indices spéciaux.
L’indice de rendu des couleurs IRC est compris entre 0 et 100, 100 étant l’IRC de la lumière
naturelle qui restitue toutes les nuances de couleur et 0 étant l’absence de couleur
reconnaissable. Une différence de 5 points sera perceptible pour l’œil humaine.
Ra < 25 Faible
90 < Ra Elevée
23
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
commerciale et les fiches techniques des luminaires comme degrés Kelvin (K).
24
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
Figure 18 - Diagramme
Simplifié
Constructeurs et utilisateurs sont de plus en plus sensibles aux notions de confort. Ils ont
ainsi développé des méthodes de calculs basées plus sur les luminaires que sur l’éclairement
qui permettent d’évaluer la qualité des installations en terme de visibilité et d’éblouissement.
Par l’éclairage intérieur, on utilise l’UGR (Unified Glare Rating ou méthode simplifiée
d’évaluation de l’éblouissement) qui est défini par une échelle allant de 10 (aucun
éblouissement) à 30 (éblouissement intolérable).
25
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
Figure 19 - Eblouissement
La durée de vie est un autre élément essentiel à prendre en compte l’ors de choix des
luminaires le tableau 4 ci-dessous est un comparatif entre les différentes technologies.
26
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
Classe I : a un câble de mise à la terre. Toutes les parties métalliques pouvant être
touchées de l’extérieur doivent être munies d’un conducteur de protection vers
l’extérieur. Celui-ci décharge en toute sécurité le courant résiduel.
Classe II : a une double isolation de protection. Cette double isolation se trouve
souvent dans les câbles avec la fiche Euro.
Classe III : désigne les appareils qui fonctionnent avec une basse tension de
protection, c’est-à-dire avec des piles, des accumulateurs ou de l’énergie solaire.
Cette tension est inférieure à 50 volts. Dans cette classe, aucun conducteur de
protection ne peut être installé.
27
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
L’indice de protection IP désigne les degrés de protection procurés par une enveloppe de
matériel électrique contre :
L’indice IP est suivi par un premier chiffre qui caractérise la protection du matériel contre
la pénétration de corps solides étrangers.
28
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
La norme NF C 15-100 classe les locaux, attribuant à chacun un degré IP et IK adapté pour
assurer la protection des matériels électriques. Voici une liste non exhaustive des pièces du
logement et des indices à choisir :
Tableau 7 - IP et IK selon NF C 15-100
29
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
II.5.1 Définition
Contrairement aux autres sources lumineuses, les LED sont essentiellement des composants
électroniques dont la fonction principale est d'émettre de la lumière, cette technologie est
apparue pour la première fois en 1962.
Les LED individuelles haute puissance sont normalement supérieures à 1 W, ceux-ci sont
connus sous le nom de dispositifs de montage en surface, SMD.
Les LED HIGH-POWER sont constituées d’une base de LED SMD poussées au maximum
de leurs capacités sur laquelle on ajoute une lentille qui concentre la puissance lumineuse de
la source, cela permet d’obtenir un rendement supérieur à la LED SMD, donc une intensité
lumineuse (en lumens) supérieure elle aussi.
30
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
Il s’agit là d’un simple assemblage de plusieurs chips lumineux (type LED SMD) disposés
côte à côte pour former une grosse LED.
Les avantages sont multiples et en font à ce jour la LED la plus performante du marché !
II.5.3 Avantages
Le premier avantage et non des moindres de l’éclairage LED est sa faible consommation
électrique. Il est beaucoup moins énergivore que toutes les autres technologies présentes
actuellement sur le marché. Grâce à son meilleur rendement et la diminution du nombre de
points lumineux, l’éclairage LED permet de réduire la facture d'électricité.
Les ampoules LED ont une durée de vie bien plus importante (environ 50 000 heures de
fonctionnement) que les ampoules classiques (entre 1 000 et 15 000 heures). De fait,
les coûts de maintenance sont quasiment inexistants.
31
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
Certes plus chères à l’achat, les ampoules LED permettent de réaliser d’importantes
économies énergétiques et financières.
L’éclairage est le deuxième poste de consommation d’énergie électrique dans les bâtiments
après le chauffage et la climatisation, il présente d’après l’AFE presque 37% de la
consommation des bâtiments il est rentable donc d’essayer de diminuer cette consommation
spécialement quand elle n’est pas nécessaire d’une manière automatique et autonome.
Pour cette raison, nous avons proposé utilisé des systèmes de contrôle d’éclairage intelligent
dans les salles de classes du bâtiment L1, il s’agit d’un système de contrôle semi-automatisé.
II.5.5 Fonctionnement
Ce système permet de garder un niveau d’éclairement fixe dans les locaux, il est composé
de 4 volets principaux chacun est assuré par un organe spécifique :
32
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
Le système de gestion fonctionne seulement avec des luminaires led dimmable équiper d’un
driver dimmable, le protocole qu’on à utiliser pour cette communication est le protocole
DALI.
DALI (Digital Addressable Lighting Interface) est un protocole ouvert et standard (IEC
62386) développé et soutenu par différents constructeurs de ballasts électroniques, qui
permet de gérer une installation d'éclairage par l'intermédiaire d'un bus de communication à
deux fils.
II.5.5.2 Fonctionnalités
Lorsque l’utilisateur entre dans la pièce il allume la lumière au moyen d’un interrupteur situé
à l’entré.
Si la lumière de jour est suffisante pour maintenir le niveau d’éclairement demandé dans la
pièce le détecteur éteint automatiquement l’éclairage, en variation, il abaisse
progressivement l’intensité des éclairages avant de l’éteindre pour ne pas donner aux
occupants de l’espace une sensation d’obscurité.
33
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
En quittant la pièce, l’utilisateur éteins la lumière avec l’interrupteur, s’il oublie, le détecteur
éteindra automatiquement après un certain temps préprogrammé.
Un seul détecteur est suffisant dans une pièce à condition de le mettre dans la zone la moins
exposé à la lumière du jour mais plus on installe de détecteurs, plus la détection est fiable,
plus on peut commander les luminaires puisque la lumière de jour n’est pas intégralement
répartie dans un espace, donc un détecteur est associé à chaque trame de luminaires et mesure
la présence et la luminosité.
34
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
Le niveau d’éclairement moyen à maintenir dans une pièce est déterminer selon le type
d’activité à exercer, il est fixé dans la norme d’éclairage intérieur NF EN 12 464-2, quelques
exemples sont donnés dans le tableau ci-dessous.
Noter que les éclairements à maintenir sont des valeurs minimales pour l’exécution de la
tâche visuelle correspondant au type d’activité défini. En aucun cas on ne devra descendre
en dessous de cette valeur.
35
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
Pour caractériser les dimensions (ou plus exactement les rapports de dimensions) d'un local,
on utilise les deux notations suivantes :
∗
Indice du local 𝐾 = ∗( )
(II.1) Rapport de suspension 𝐽 = (II.2)
Dans les tableaux qu’on trouve dans les fiches techniques des luminaires, il a été sélectionné
dix valeurs standard pour K (0,6 - 0,8 - 1 - 1,25 - 1,5 - 2 - 2,5 - 3 - 4 et 5) et deux valeurs
pour j (0 et 1/3). Dans les calculs, si l'on obtient des valeurs différentes, il faudra parfois
interpoler.
Selon la couleur des plafonds, murs et sols la réflexion de la lumière deviendra plus ou moins
importante, on le traduit dans le calcul par le coefficient de réflexion donné dans le tableau
ci-dessous.
36
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
En cours d'utilisation, le flux lumineux émis par une lampe baisse : entre deux nettoyages,
les surfaces des lampes et du luminaire s'empoussièrent ; les matériaux qui composent le
luminaire peuvent vieillir ; les parois du local voient aussi leur couleur changer dans le
temps.
Les conditions de la dépréciation varient avec la nature de l'activité exercée dans le local, la
nature des lampes, la construction du luminaire, la fréquence des nettoyages, l’AFE indique
les valeurs suivantes à titre indicatif.
37
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
Pour éclairer la totalité du plan utile d'une pièce rectangulaire (a*b) au niveau d'éclairement
E, avec un luminaire de rendement total ρ, il faudra installer des lampes ayant au total un
∗ ∗
flux F donné par le formule 𝐹 = ∗
(II.3)
S=surface du local.
U= Le facteur d’utilance.
ρ= le rendement du luminaire.
d= facteur de dépréciation.
𝑁= (II.4)
∗
Les éclairements recommandés sont des éclairements moyens sur toute la surface du plan
utile, ce qui permet d'utiliser toute cette surface avec une grande souplesse dans la répartition
des emplacements de travail. Pour cela, il faut que soit respectée une certaine uniformité
d'éclairement sur l'ensemble du plan utile. L'uniformité dépend de la courbe de répartition
des luminaires et de leur espacement (par rapport à leur hauteur au-dessus du plan utile,
(figure 30). Les espacements à ne pas dépasser pour chaque type d'appareil afin d’obtenir le
facteur d'uniformité régler par la norme est généralement déterminer à partir de la courbe
photométrique. Il est défini par :
38
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
é
≥ 0,4 (II.5)
é
II.7.1 Définition
Une installation d’éclairage de sécurité est obligatoire dans tous les établissements recevant
du public (ERP) et/ou des travailleurs.
39
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
Cette fonction est assurée par les blocs d’évacuations (figure 34).
Figure 34 - Bloc d'évacuation
Cette fonction est assurée par les blocs d’ambiances (figure 35).
Figure 35 - Bloc d'ambiance
Le tableau ci-dessous résume les règles d’implantations des blocs d’éclairage d’évacuation
et d’ambiances :
Tableau 11 - Règles d'implantation éclairage de secours
40
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
L’éclairage public ça sert d'abord à voir et être vu il révèle les zones de circulation et leurs
abords et permet d'identifier les piétons ou les obstacles il sert aussi à mieux comprendre
l'organisation de la ville comme espace commerçants voie piétonne jardins public enfin il
met en valeur les bâtiments et rend les espaces publics plus sûrs confortables et conviviaux.
L’objectif dans tout ça c’est de répondre aux besoins de la ville tout en réduisant les coûts
de fonctionnement et les coûts reliés à la consommation d'énergie.
Pour ne pas compromettre le confort visuel procuré par une luminance élevée, il est
nécessaire d’éviter les éblouissements.
41
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
Le point lumineux représenté dans la figure constitue l’une des parties les plus importantes
et les plus sensibles du réseau d’éclairage public. En effet, c’est la partie qui porte la source
lumineuse et qui est la plus exposée aux pannes et aux aléas. Elle nécessite une attention
particulière, tant au niveau conception qu’au niveau maintenance. Un point lumineux est
composé essentiellement d’un luminaire, d’une
crosse et d’un mât.
Pour identifier l’implantation appropriée à un espace public, il est primordial de tenir compte
des paramètres suivants, indiqués dans la (Figure 38).
42
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
Il existe 4 types principaux d’implantation des points lumineux dans l’éclairage public. Ces
types sont décrits dans les sections qui suivent.
Dans ce type d’implantation, tous les luminaires sont implantés sur un seul côté de la route.
On l'utilise principalement lorsque la largeur de la route est inférieure ou égale à la hauteur
des candélabres. La luminance de la partie de la
chaussée située loin des luminaires est
inévitablement plus faible que celle située du
même côté. Ce type d'installation est
habituellement utilisé pour l'éclairage d'une
route constituant une chaussée simple à double
sens de circulation (Figure 39). Figure 39 - Implantation unilatérale
43
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
Dans ce type d’implantation, les luminaires sont situés de chaque côté de la route, en
implantation alternée (ou zigzag). On l'utilise principalement lorsque la largeur de la route
est comprise entre 1 et 1,5 fois la hauteur des candélabres. Un soin particulier devra être
apporté à l'uniformité des luminances de la chaussée.
En effet, l'alternance de zones sombres puis éclairées
peut produire un effet 'zigzag' désagréable. Ce type
d'installation est habituellement utilisé pour une route
constituant chaussée simple à double sens de
circulation (Figure 40).
Figure 40 - Implantation en
II.8.4.3 Implantation bilatérale vis-à-vis quinconce
Ce type d’implantation est caractérisé par des luminaires implantés des deux côtés de la route
et en opposition. On l'utilise principalement lorsque la largeur de la route est supérieure à
1,5 fois la hauteur des candélabres.
44
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
Le tableau 12 synthétise les principaux types d’implantation des points lumineux en fonction
de la hauteur des feux et la largeur de la chaussée.
La figure ci-dessous est une illustration des résultats de calculs d’éclairements des zones de
stationnements extérieur.
45
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
II.8.5.1 Canalisation
Les canalisations entre la boîte de raccordement et le luminaire sont réalisées en câbles tels
que U 1000 R2V, H 07 RN-F, H05 RR-F, FR-N 05 VV5-F.
Les schémas ci-après donnent des exemples d’installation pour la protection contre les
contacts indirects assurant ou non la sélectivité.
46
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
Les masses simultanément accessibles doivent être reliées à la même prise de terre.
Les candélabres conducteurs doivent être mis à la terre quelle que soit la classe des
matériels qui les équipent ; cette mise à la terre peut être réalisée par l’une des solutions
suivantes ou par une combinaison d’entre elles par une liaison à un conducteur nu en cuivre
de 25 mm² de section servant à la fois de prise de terre et de liaison équipotentielle entre les
différents candélabres ; dans ce cas, le conducteur ne doit pas être coupé à chaque candélabre
la liaison de chaque candélabre est assurée par une dérivation prise sur le conducteur de
protection de manière indémontable (figure 46).
47
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
48
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
On rappel notre but est de déterminer le flux total nécessaire pour maintenir le niveau
d’éclairement recommander.
𝒉𝒖 = 𝟐, 𝟐𝒎
∗ , ∗ ,
𝐾=( = = 1,73 (II.7)
)∗ ( , , )∗ ,
𝐽= =0 (II.8)
Le facteur de suspension J est nul car nos luminaires sont encastrés au plafond.
Le niveau d’empoussièrement dans notre local est faible donc nous choisissons un facteur
d= 1,25
49
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
( ∗ ∗ ) ( ∗ , ∗ , ∗ , )
∅𝑡 = = (II.9)
( ∗ ) , ∗
∅𝒕 = 𝟐𝟕𝟔𝟒𝟒 𝒍𝒎
∅
𝑁= = = 5,5 (II.10)
∅
𝑵 = 𝟔 𝑳𝒖𝒎𝒊𝒏𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔
50
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
Les rapports complet d’études d’éclairement sont dans le dossier technique, vous trouvez ci-
dessous le résultat obtenue pour la salle qu’on vient d’étudier théoriquement.
51
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
Les figures ci-dessous représente les résultats obtenue sous formes de courbes isophotes,
graphes de valeurs et image réelle.
52
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
Dans ce projet tous les appareils devront avoir le marquage CE, Signifie : Communauté
Européenne, le marquage CE est une condition préalable à la vente d'un produit dans l'UE.
Avec lui, les fabricants et les distributeurs sont responsables de confirmer que les « exigences
de base » sont respectées. Cela se produit sans centre de test neutre, et conformes à la norme
NF EN 60-598. Tension d’alimentation des appareils : 250V ~ / 50Hz.
53
CHAPITRE II ETUDE D’ECLAIREMENT
Les appareils seront obligatoirement équipés de ballast électronique ou driver LED extérieur.
II.12 Conclusion
Après avoir fait plusieurs essais à l’aide du logiciel DIALUX, avoir élaboré des calculs
manuels et les comparer les résultats obtenus, on a abouti à une solution pour l’éclairage des
bâtiments qui respecte les normes et les recommandations, pour l’éclairage intérieur,
l’éclairage extérieur et l’éclairage de sécurité.
54
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
Courant Faible
III.1 Introduction
Le travail de conception débute par la répartition et l’implantation des équipements
électriques sur le plan, le choix du cheminement des canalisations, ensuite la phase de
dimensionnement de l’installation au moyens des logiciels de calculs. Ce chapitre consiste
principalement à dimensionner les départs ainsi configurés sur les schémas unifilaires, ainsi
que l’implantation des équipements de courant faibles et de sécurité incendie pour répondre
aux besoins des clients tout en respectant les normes et les règles de sécurité.
Chaque circuit est constitué par la canalisation et la protection, il doit répondre à plusieurs
critères :
55
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
Une surcharge électrique se produit lorsqu’une quantité trop importante de courant passe
dans des fils électriques. Ces derniers s’échauffent et peuvent fondre, au risque de provoquer
un incendie.
Un court-circuit est un phénomène électrique qui se produit notamment lorsque deux fils
électriques sont mis en contact direct, le plus souvent suite à un défaut d’isolation. Il se
traduit par une augmentation brusque de l’intensité du courant qui peut aller jusqu’à
provoquer un incendie.
Un courant de fuite est un courant qui passe des conducteurs d'un circuit électrique à la terre
ou à des éléments conducteurs (carcasse ou poutre métallique, etc.).
Ce courant de fuite peut être causé par un défaut d'isolation, l'humidité, des dépôts plus ou
moins conducteurs, etc. Il représente une perte d'énergie inutile et peut parfois être dangereux
pour les personnes.
III.2.2 Le sectionnement
La position "sectionnée" d'un appareil apte au sectionnement doit être clairement identifiée :
Son but est de séparer et d'isoler un circuit ou un appareil du reste de l'installation électrique
afin de garantir la sécurité des personnes ayant à intervenir sur l'installation électrique pour
entretien ou réparation.
56
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
Commande fonctionnelle.
Coupure ou arrêt d'urgence.
Coupure pour entretien mécanique.
La coupure d'urgence est destinée à mettre hors tension un appareil ou un circuit qu'il serait
dangereux de maintenir sous tension (choc électrique, incendie).
L'arrêt d'urgence est une coupure d'urgence destinée à arrêter un mouvement devenu
dangereux. Dans les deux cas :
57
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
Cette fonction est destinée à assurer la mise et le maintien à l'arrêt d'une machine pendant
des interventions sur les parties mécaniques, sans nécessiter sa mise hors tension. Elle est
généralement assurée par un dispositif de commande fonctionnelle.
Le tableau ci-dessous récapitule les aptitudes des différents appareils à remplir les fonctions
de base.
58
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
Dans cette partie nous allons détailler ces étapes une par une.
Pour obtenir la section des conducteurs de phase, il faut déterminer une lettre de sélection
qui dépend du conducteur utilisé et de son mode de pose déterminer un coefficient K qui
caractérise l’influence des différentes conditions d’installation. Ce coefficient K s’obtient en
multipliant les facteurs de correction, K1, K2, K3.
La lettre de sélection dépend du conducteur utilisé et de son mode de pose, elle est
déterminée par le tableau suivant :
59
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
Il dépend de l’influence mutuelle des circuits placés côte à côte, d’où, il prend en compte la
lettre de sélection, la disposition des câbles jointifs et le nombre de circuit ou de câbles
multiconducteurs.
60
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
Après avoir déterminer tous les coefficients, on applique la formule pour déterminer le
facteur de correction globale K.
𝑲 = 𝑲𝟏 ∗ 𝑲𝟐 ∗ 𝑲𝟑 (III.1)
Iz est le courant admissible maximale que pourra véhiculer dans le conducteur sans
échauffement.
𝑰𝒛 = 𝑰𝒃 𝑲 (III.2)
Après avoir déterminer ces 3 facteurs, on utilise l’abaque ci-dessous pour déterminer la
section minimale nécessaire pour le conducteur.
Il donc suffit de lier la lettre de sélection avec le type de l’isolant du câble et l’abaque montre
le courant de canalisation que peut supporter chaque section.
Noter que l’abaque est valable pour les conducteurs de longueurs inférieurs à 100m.
61
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
L’impédance d’un câble est faible mais non nulle, donc, lorsqu’il est traversé par un courant,
il existe une chute de tension entre son origine et son extrémité.
La norme NF C 15-100 impose que la chute de tension entre l’origine d’une installation BT
et tout point d’utilisation ne dépasse pas les valeurs données dans le tableau ci-dessous :
62
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
Pour calculer la chute de tension, on doit appliquer une des formules ci-dessous selon la
nature de notre alimentation comme le montre le tableau suivant :
Avec :
Les valeurs dans le tableau ci-dessous représentent la chute de tension dans 100m de câble
en en réseau 400V triphasé, donc pour un réseau triphasé 230V il faut multiplier les valeurs
par (√3) et pour un réseau monophasé 230V on multiplie par 2.
63
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
Ce tableau peut être utilisé pour les longueurs de câbles différents de 100m, il suffit donc
d’appliquer le coefficient L/100.
Après avoir déterminer la chute de tension dans les conducteurs pour la section choisie, il
est indispensable de vérifier si elle est conforme à la valeur fixée par la norme. Dans le cas
où elle est supérieure à la valeur recommandée, on doit choisir la section supérieure et
vérifier de nouveau.
III.2.4.3.1 Définition
Le courant de court-circuit est une surintensité produite par un défaut ayant une impédance
négligeable entre des conducteurs actifs présentant une différence de potentielle en service
normale.
Chaque installation électrique doit être protégée contre les courants de courts circuits, la
valeur du courant maximale de court-circuit nous permet de déterminer :
III.2.4.3.2 Origine
64
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
Monophasé
Biphasé
Triphasé
𝐼𝑐𝑐 = 𝑈 (III.3)
√3 ∗ (𝛴𝑅𝑡) + (𝛴𝑋𝑡)
65
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
Il existe aussi un abaque qui nous permet de déterminer une valeur approximative de Icc
sans calcul, et pour un réseau triphasé de U=400V et selon la longueur du câble et la section
du conducteur.
III.2.4.4.1 Définition
66
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
III.3.1 Prérequis
67
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
Caractéristique du réseau :
Dans ce cas, il s’agit d’un câble en cuivre, multiconducteurs, qui passe en premier temps
dans des vides de constructions puis, en deuxième temps sur des chemins de câble non
perforée, d’où la lettre de sélection B (tableau 14).
La lettre de sélection B et le mode de pose dans les vides de construction conduit à un facteur
de correction K1=0,95 (tableau 15).
Pour la température ambiante on a T=30°, car la canalisation passe par des vides de
construction dans la cuisine, est avec une protection de câble en PVC, le facteur de correction
est de l’ordre de K3=1 (tableau 17).
𝐾 = 𝐾1 ∗ 𝐾2 ∗ 𝐾3 = 0,95 ∗ 0,7 ∗ 1
𝑲 = 𝟎, 𝟔𝟕
68
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
Le courant admissible Iz 𝐼𝑧 = 𝐼𝑏 𝐾
Selon l’abaque (tableau 18), isolant en PVC3, la lettre B et Iz 19,7A on choisit la section qui
correspond à Iz directement supérieur à Iz calculé soit 28A d’où, la section nécessaire est :
𝑺 = 𝟒 𝒎𝒎²
D’où
∆𝑈 = √3 ∗ 13,2 ∗ 0,015 ∗ (0,036 ∗ 0,82 + 1,2 ∗ 10 ∗ 0,57) = 0,0053
∆𝑈% = 0,53%
∆𝑈% = 2,12𝑉
69
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
Vérification par l’abaque (tableau 21) : S=4mm² et Ib>12,5 =16A, on applique le rapport
L/100
On à :
(III.6)
- 𝑿𝒋𝒅𝒃 = 0,15 ∗ 𝐿 = 𝟎, 𝟏𝟓𝒎Ω (III.7)
1 cable principale de section S =95mm² : et de longueur L = 65m :
- La réactance du câble 𝑹𝒄𝟏 = 𝜌 ∗ 𝐿 𝑆 = 18,51 ∗ 65 95 = 𝟑𝟒, 𝟒𝒎Ω
- La réactance du cable 𝑿𝒄𝟏 = 0,09 ∗ 𝐿 = 0,09 ∗ 65 = 𝟓, 𝟖𝟓𝒎Ω
1 cable principale d’alimentation extracteur S =6mm² : et de longueur L = 15m :
70
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
D’où
𝑹𝒕 = ∑𝑅 = Rtr + Rjdb + Rc1 + Rc2 = 2,62 + 2,9 + 34,4 + 69,4 = 𝟏𝟎𝟗, 𝟑𝟐𝐦Ω
Et
𝑿𝒕 = ∑𝑋 = Xtr + Xjdb + Xc1 + Xc2 = 9,82 + 0,15 + 5,85 + 1,35 = 𝟏𝟕, 𝟏𝟕𝐦Ω
𝐼𝑐𝑐 = 𝑈 = 400
√3 ∗ (𝛴𝑅𝑡) + (𝛴𝑋𝑡) √3 ∗ (109,32) + (17,17)²
𝑰𝒄𝒄 = 𝟐, 𝟏𝑲𝑨
Ib = 13,2 A.
Iz = 19,7 A.
Icc = 2,1 KA.
S = 4 mm².
Le calibre du disjoncteur à choisir est 25A car il est le calibre immédiatement supérieur au
courant admissible dans la canalisation.
Vu que le courant maximale admissible par la section choisie S=4mm² est 35A. le câble est
correctement protégé par le disjoncteur 25A.
Le pouvoir de coupure du disjoncteur PDC doit être supérieur à Icc or PDC est de 6KA qui
est le pouvoir directement supérieur à 2,1KA.
71
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
La figure ci-dessous de l’interface du logiciel Caneco BT permet de voir que les données
que nous avons insérées dans le logiciel sont identiques aux données utilisées pour le calcul
manuel.
72
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
Les bâtiments qui nous concernes sont alimentées par le transfo N°1 situé dans le bâtiment
Z.
73
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
𝑆 =𝑆 +𝑆 +𝑆 +𝑆 +𝑆 +𝑆 +𝑆 +𝑆 +𝑆 +𝑆 (III.8)
𝑆 = 𝑆 ∗ 𝐾1 ∗ 𝐾2 ∗ 𝐾3 (III.9)
Avec :
K1 : Coefficient de foisonnement.
K2 : Coefficient de réserve
K3 : Coefficient de température
Les paramètres techniques des transformateurs sont indiqués sur leur plaque signalétique et
sur le procès-verbal de l’essai de routine réalisé en usine, parmi ces données on a :
Le transformateur peut fonctionner sans interruption à une tension ne dépassant pas de plus
de 5 % la haute tension assignée correspondant à la position du changeur de prises. Dans un
tel cas, la puissance du transformateur ne change pas.
74
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
Cette liaison permet à l’huile de s’écouler entre les deux récipients quand son volume
change.
Elle n’entre pas directement en contact avec l’atmosphère grâce à un dessiccateur au silicagel
qui absorbe toute l’humidité de l’air et l’empêche de pénétrer dans la cuve.
Les cuves de transformateurs immergés dans l’huile sont capables de résister à une pression
interne d’environ ±300 hPa sans subir de déformation permanente.
Les transformateurs sont conçus pour résister sans dommage à tous les effets mécaniques et
thermiques d’un court-circuit conformément à la norme 60076 de la CEI ou à la norme
polonaise PN-IEC60076-1.
La soupape de sécurité est tarée pour une surpression de 0,030 à 0,035 MPa (0,3 à 0,35 at).
Signaux :
75
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
Revit est un logiciel de conception de bâtiment édité par la société américaine Autodesk qui
permet de créer un modèle en 3D d'un bâtiment pour créer divers documents depuis la phase
conceptuelle à la visualisation et à l'analyse, jusqu'à la fabrication et à la construction.
On a utiliser Revit pour élaborer les plans des réseaux, réservations et des terminaux, voir
dossier technique.
En représente notre conception dans un plan d’étude qui indique la disposition finale des
équipements, dans cette partie du projet nous avons réalisé 2 types de plans :
76
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
Navisworks permet d’obtenir une vue d'ensemble du projet à l'aide des solutions
Navisworks. Combinez les données de conception créées dans les produits logiciels
AutoCAD et Revit et d'autres applications avec des modèles créés par d'autres outils de
conception. Ensuite, affichez ces fichiers avec le logiciel de visualisation et la détection des
interférences, la simulation temporelle 4D, le rendu photo réaliste.
77
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
Il permet de :
Par souci d’efficacité, le logiciel CANECO BT est utilisé pour faire les calculs relatifs au
dimensionnement de l’installation, c’est un logiciel de conception automatisé des
installations électriques suivant la norme NF C 15-100, il permet le calcul et le
dimensionnement économique des circuits.
78
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
Un bilan de puissance est une opération qui consiste à effectuer un bilan du courant en
évaluant la consommation de chaque appareil et équipement électrique à son niveau jusqu’à
la source. Le calcul du bilan de puissance d’une installation électrique permet donc :
79
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
Les notes de calcul CANECO BT détermine, de façon économique, les sections de câbles et
tout l’appareillage de protection. Il produit les schémas et les documents nécessaires à la
conception, la réalisation, la vérification et la maintenance des installations électriques. Sa
base de données constructeurs est mise à jour en permanence. Leader européen, Caneco BT
80
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
a obtenu quatre avis techniques (NFC15-100, BS, RGIE et NIN) qui attestent la conformité
normative de ses calculs
Pour représenter de manière claire et synoptique cet ensemble, on a développé une sorte de
langage universel qui permet de représenter schématiquement l’organisation des
canalisations, câbles et appareils par une série de symboles.
81
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
82
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
Le poste est alimenté par une dérivation du réseau radial (aérien ou enterré), aussi appelé
réseau en antenne, de distribution moyenne tension. Ce type de réseau permet une
alimentation unique pour les récepteurs comme indique la (figure 65).
L’alimentation du poste est insérée en série sur la ligne du réseau de distribution moyenne
tension en boucle, et permet le passage du courant de la ligne via un jeu de barres. Ce type
de raccordement permet deux alimentations possibles pour les récepteurs.
83
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
84
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
Comme la cité scolaire est étendue sur une surface de 19 800 m² il était impossible pour nous
d’alimenter tous les bâtiments à partir d’un seul transformateur, même en augmentant les
sections des câbles principales, pour cette raison nous étions obligé d’installer un deuxième
poste transformateur.
Les deux postes sont situées dans les locaux techniques Z (pour le transfo 1) et Y (transfo 2)
séparer par une distance de 300m, on a choisi l’emplacement de ces locaux techniques de
façon à respecter les normes de sécurité et de minimiser les distances entre les TGBT et les
bâtiments.
Il nous reste à déterminer la section du câble MT reliant les 2 postes transformateurs, ces
câbles sont généralement déterminés à partir d’un abaque selon la tension et la longueur.
Dans le local transformateur MT-BT de puissance 800 KVa le câble MT est arrivé depuis
un poste de livraison et on a installé les cellules.
85
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
Dans ce local nous avons mis en place le tableau générale basse tension(TGBT), son rôle est
d’alimenter les armoires électriques des différents bâtiments.
Le passage des câbles entre les tableaux et le regard de tirage basse tension est enterré dans
des buse.
86
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
III.7.1 Introduction
On appelle « courant faible » les réseaux de câbles qui vont distribuer de l’information, mais
aussi permettre de communiquer : réseaux câblés, antennes hertziennes, paraboles, réseaux
audiovisuels, installations multimédia (TV, home-cinéma...), téléphonie, domotique,
interphones, vidéosurveillance, alarmes, Ethernet (diffusion de l’internet en filaire, par
opposition au Wifi).
III.7.2 Equipements
III.7.2.2 Prise TV
La prise TV vous permet de raccorder un téléviseur à une antenne via un câble coaxial. Elle
est compatible TNT et ultra haute définition. Dans ce tutoriel vidéo, découvrez comment
installer facilement une prise TV en toute sécurité.
Le standard utilisé varie selon les pays, mais la norme est le RJ11.
87
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
Une borne Wi-Fi, un point (d'accès) Wi-Fi (Access Point : AP) ou bien un hot spot, est un
matériel qui donne accès à un réseau sans fil Wi-Fi permettant aux utilisateurs de téléphones
mobiles, de tablettes tactiles ou d'ordinateurs portables de se connecter à Internet. L'accès
ainsi fourni peut-être gratuit ou payant pour l'utilisateur.
III.7.3 Distribution
La circulation des courants faibles, dans une installation électrique, est en règle générale
associée à un réseau RJ45.
Le réseau RJ45 doit être réalisé en étoile, chaque prise RJ45 devant être reliée à un tableau
de communication ou armoire de brassage. Les câbles RJ45 sont composés de 4 paires de
fils torsadés, mais il faut noter que les câbles peuvent aussi être droits.
Le coffret ou tableau de communication, regroupe toutes les arrivées en courant faible d'une
habitation, à savoir tout ce qui concerne la VDI (Voix, Données, Images) : Internet,
Téléphone, Télévision. Son rôle consiste à mettre en réseau tous les appareils de
communication d’un bâtiment.
III.8.1 Introduction
Une installation de détection incendie a pour objectif de déceler et signaler, le plus tôt
possible, d’une manière fiable, la naissance d’un incendie, afin de réduire le délai de mise
en œuvre de mesures adéquates de lutte contre l’incendie, Les établissements doivent être
protégés contre les incendies.
88
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
III.8.3 La détection
89
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
90
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
III.8.5 L’évacuation
L’alarme sonore doit être audible ou/et visible par tous afin de prévenir les occupants
d’évacuer les lieux, c’est un signal sonore 2 tons défini par la norme NF S 32-001 en plus
d’un flash lumineux.
91
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
Figure 82 - Le Compartimentage
III.8.7 Le désenfumage
Le désenfumage a pour objet d’extraire, en début d’incendie, une partie des fumées et des
gaz de combustion afin de maintenir praticables les cheminements destinés à l’évacuation
du public et de faciliter l’intervention des secours, il peut se réaliser naturellement ou
mécaniquement.
92
CHAPITRE III ETUDE TECHNIQUE CFO CFA
Figure 83 - Le désenfumage
III.9 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons établi le bilan de puissance, celui-ci nous a permis d’élaborer
les notes de calculs pour optimiser la réponse au besoin des récepteurs et de les protéger
d’une manière économique est fiable, on a également établi les schémas unifilaires de
câblage de l’armoire électrique.
En outre, on a parlé des équipements qu’on à implanter dans les lots courants faibles et
sécurité incendie pour répondre aux exigence des normes en questions.
Par ces étapes, nous avons clôturer notre étude de l’installation électrique de la cité scolaire
de Saint George de L’Oyapock.
93
CONCLUSION GENERALE
Conclusion générale
Dans le cadre de mes études à l’Université Libre de Tunis de j’ai acquis un bagage théorique
et technique et il m’a donné l’aptitude de pouvoir mener aisément les tâches qui m’ont été
confiées.
Cette expérience dans le domaine de l’installation électrique dans le secteur des bureaux
d’études a été très enrichissante surtout que j’ai eu l’occasion de travailler sur plusieurs
projets pendant la période de stage et que j’ai touché la phase appel d’offres et la phase
exécution.
Ce PFE a été pour moi l’occasion d’aborder plusieurs facettes des professions offertes à un
ingénieur diplômé de l’Université Libre de Tunis : les bureaux d’études, les entreprises
d’exécution, les services techniques dans les métiers du bâtiment. J’ai pu ainsi me rendre
compte du caractère polyvalent de ma formation.
94
Bibliographie
Ouvrages imprimés
[2] Cahier technique N° 158 Schneider Electric : Calcul des courant de court-circuit.
[4] Guide technique Merlin Gerin Moyenne tension : guide de conception MT.
Site Internet
[2] Association française de l’éclairage, « Lumière et santé, les effets de la lumière sur
l’homme, les dernières études », Le Blog de l’AFE [en ligne], [consulté le 15 avril 2021],
Disponible sur : https://www.afe-eclairage.fr/blogdelafe/lumiere-et-sante-les-effets-de-la-
lumiere-sur-lhomme-les-dernieres-etudes
[3] Le Guide de l'Installation Electrique en format Wiki, [en ligne], [consulté le 11 mai
2021], Disponible sur : https://fr.electrical-installation.org/frwiki/Accueil
95
Annexe 2
Norme d’installation électrique
Annexe 3
Norme de dimensionnement d’un départ
Annexe 4
Rapport Caneco BT départ compresseur
Folio Libellé Indice Date Folio Libellé Indice Date
Repère TGBT_TR1
Désignation
TGBT Transfo 1 Bâtiment Z
Normal Secours
I Totale 1154,73 A
I installée 96,71 A
TAB
DU max 0,28 %
Désignation Z
Neutre 2X(1x300)
Séparé
PE/PEN
Ib 1154,73 A 96,71 A
Constructeur mg19fr1.dug mg19fr1.dmi
Protection NS1250N NG125N
Micrologic 2.0
Type A I/S
Contacteur
PROTECTION
Relais thermique
Déclencheur 4P3D 4P4D
Calibre Tempo 1250 A 20 ms 100 A
Ir Im / Isd 1187,5 A 11875 A 960 A
Magnétique IDn Electronique Standard (C) 1000 mA
Icu/Pdf Association 50 kA 25 kA Sans
Affectation des phases 123 123
Désignation
Normal Secours
I Totale 96,71 A
I installée 14,37 A
DU max 1,89 % M
Désignation chaude EL 4
Neutre
Séparé
PE/PEN
Ib 96,71 A 14,37 A
Constructeur mg19fr1.dmt
Protection P25M
Contacteur
PROTECTION
Relais thermique
Déclencheur 3P3D
Calibre Tempo 25 A
Ir Im / Isd 20 A 300 A
Magnétique IDn Standard (C)
Icu/Pdf Association 15 kA Sans
Affectation des phases 123 123
=TGBT_TR1
NS1250N
TT
=TGBT_A1 CUISINE
NG125N
53,6kW
65 m
U1000R2V (90°C)
5G35
=TGBT_A1 CUISINE
TT
=EP_EL04
P25M
7.5kW
15 m
U1000R2V (90°C)
4G4