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Méthodes et conseils
pour passer à l’action !
CENTRAL TEST
I. L’ESSENTIEL
Notions de base
Communication non verbale
L’entraînement
Savoir écouter
Être en accord avec son corps
La rhétorique ou l’art de persuader
Notions de base
• Pourquoi communique-t-on?
o pour faire passer une information, une connaissance, une émotion, etc.,
o pour établir une base (un code) qui servira à une meilleure compréhension
mutuelle,
o pour influencer et amener le ou les interlocuteurs à agir selon sa volonté,
o pour se présenter à l'autre, afin qu'il/elle sache qui l'on est.
o La culture : Le code culturel s'avère sans doute parmi les éléments les plus
signifiants du contexte, surtout aujourd'hui alors qu'on a accès au monde entier en un
seul clic. Il importe de vérifier si les codes culturels correspondent et de s'ajuster en
conséquence pour établir une bonne communication.
Par exemple, ne vous offusquez pas de voir arriver votre ami japonais à un
enterrement, vêtu de blanc. Pour lui, cette couleur symbolise le deuil, il veut sans doute
rendre hommage au défunt.
o Le moment : Le moment que vous choisissez pour livrer un message peut s'avérer
déterminant. Par exemple, vous serez peut-être mal reçu si vous sollicitez votre chef de
service pour des congés en pleine période de « rush ».
• Le feed-back. C'est le message renvoyé par celui qui reçoit le message. Il sert à :
o confirmer ou infirmer la réception du message;
o demander des précisions;
o relancer la discussion;
o terminer la discussion.
S'il n'y a pas de rétroaction (feed-back), la communication ne peut aller plus loin.
Dans nos communications interpersonnelles et de groupe, une grande portion de ce que l'on
communique s'exprime autrement que par des mots. La gestuelle, les mimiques, le regard,
la posture, le ton, sont autant d'informations qu'on transmet ou qu'on peut percevoir chez
l'autre.
Le non verbal peut faciliter la communication, par exemple lorsqu'on indique du bras la
direction à prendre en même temps qu'on la nomme ou en hochant de la tête pour
démontrer qu'on comprend bien ce qu'on nous dit. Toutefois, dans bien des cas, ce qu'on ne
dit pas porte à interprétation. Un sourire pincé ou sarcastique, un regard fuyant, un
tapotement du pied peuvent nous donner des indications complémentaires, parfois même
contraires aux paroles prononcées.
En premier lieu, il faut communiquer ! Cela semble évident, mais les personnes qui éprouvent de
la difficulté dans ce domaine ont tendance à se retrancher derrière un mutisme qui n’aide en rien à
améliorer leurs capacités de communication.
Il faut alors s’entraîner ! Oser dire les choses est un premier pas (souvent le plus difficile, d’ailleurs),
le second étant de savoir comment les dire. Pour progresser sur ce plan, il est nécessaire de s’exercer
en « situation ». Recherchez les occasions d'utiliser et de parfaire vos capacités, que ce soit par écrit
ou en rencontrant des gens.
Le théâtre est un excellent moyen de travailler sa communication verbale, mais aussi de combattre sa
timidité. Une foule d’autres activités pourraient également vous convenir et vous aider à
communiquer de différentes manières : clubs, musique, chant, sports collectifs, ateliers d'écriture,
danse, etc.
Par ailleurs, efforcez-vous de prendre la parole dans votre activité professionnelle, d’exprimer vos
idées ou vos projets, toujours en essayant de rendre vos présentations intéressantes, vivantes,
dynamiques et simples.
Savoir écouter
La communication est une relation réciproque. Vous avez des choses à dire, votre interlocuteur aussi.
Il n’est pas nécessaire d’être un moulin à paroles pour bien communiquer ! Pour mieux comprendre
l’autre et échanger avec lui, il faut être sincèrement à son écoute.
• Observez
Repérez les gestes révélateurs, ces gestes qui vous permettront de reconnaître les réactions de
l’autre par rapport à votre discussion. Sachez voir s’il est énervé (il tapote la table de ses doigts), s’il
prend plaisir à votre discussion ou s’il s’ennuie (les yeux dans le vide, le bâillement, il regarde ses
ongles, perd le fil du discours…).
La communication passe par la parole mais également par les gestes et les expressions du visage. La
communication non verbale, révélatrice de votre personnalité, peut marquer votre interlocuteur plus
que vos propos, même inconsciemment. Pour une bonne communication, les aspects verbaux et non-
verbaux doivent être en harmonie.
Tentez d’éliminer les signes de nervosité qui peuvent transparaître. Par exemple, balancer
frénétiquement la jambe, triturer vos doigts, faire tourner vos bagues, vous ronger les ongles,
replacer nerveusement vos cheveux derrière vos oreilles, vous toucher le visage de manière
répétitive, tapoter votre attaché-case, etc.
Certaines personnes restent au contraire figées, les mains dans les poches ou les bras pliés. Ceci
est un signe de protection.
Le regard ne doit être ni fuyant ni agressif. Pendant un échange, assurez-vous de bien regarder
votre interlocuteur dans les yeux, aussi bien lorsque vous vous adressez à lui que lorsque vous
l'écoutez. Cependant, votre regard ne doit pas être insistant, l’essentiel est de regarder votre
interlocuteur aux moments clés du dialogue (attente d’une approbation...). Certaines personnes
timides ou bien issues d’une culture différente (culture asiatique) peuvent interpréter un regard
insistant comme une agression, voire une marque de domination. Sachez donc doser votre regard
selon votre interlocuteur.
La rhétorique est l’art d’utiliser les subtilités du langage pour exprimer ses idées, dans le but de
convaincre et de persuader ses interlocuteurs. La pratique de cette discipline permet d’analyser le
contenu d’un message, de déjouer les arguments des autres, de formuler des hypothèses solides,
d’amener les autres à adhérer à son point de vue ou son opinion. Elle prend le relais lorsque la
logique ne suffit pas.
Chacun, au fur et à mesure qu’il développe sa perception du monde, forge sa propre rhétorique. Mais,
si personnelle soit-elle dans son expression, la rhétorique s’appuie sur des règles et des méthodes qui
s’affirment depuis qu’Aristote les a établies !
Nous disposons de quatre moyens pour amener quelqu’un à penser ou à faire quelque chose :
• l’exercice du pouvoir
Plus précisément, l’autorité, le chantage, la violence, la force, etc. Ce moyen est souvent le plus
efficace pour convaincre, mais certainement pas pour persuader.
• la séduction
Souvent utilisée en publicité par exemple.
• l’argumentation
Il s’agit du moyen le plus efficace pour persuader l’autre.
• la manipulation
Elle permet de modifier le comportement de l’autre, mais pas nécessairement sa pensée. C’est
entre autres le cas de la propagande et de la désinformation.
• faites de l’effet
Qu’il s’agisse de marteler une phrase importante à tout moment dans votre discours ou d’utiliser
l’humour au moment approprié, les effets sont nécessaires pour garder l’attention de votre
auditoire. Plus encore, ils peuvent souvent renforcer vos arguments et influencer. D’autre part,
n’oubliez pas de ménager des pauses, ce qui contribuera à donner de la consistance à votre
discours.
Qu’il s’agisse d’une négociation ou d’une recherche d’emploi, la réussite de l’entretien est une étape
essentielle. Pour cela, il faut suivre un certain nombre de principes* :
Après l’entretien Ne pas donner de suite, sous Relancer votre client (ou votre employeur
prétexte que vous êtes potentiel) une semaine après, par
débordé(e). téléphone ou même par e-mail.
* Voir aussi la section « Réussir son entretien d’embauche », dans la méthode « Construire et affiner
son projet professionnel » (offerte avec les tests Atout Métier, Atout Recrutement).
L’exposé doit être préparé à l’avance et doit suivre quelques règles élémentaires. Il doit comporter
une introduction, un développement (souvent en deux parties) et une conclusion.
L’introduction représente le premier contact avec le public et la première approche du public avec
le sujet. Elle vise à capter l’attention de l’auditoire, à l’accrocher. Elle doit poser le problème qui
va être abordé et exposer son enjeu. Elle contiendra également une annonce du plan ou du
déroulement de l’exposé.
• Le plan chronologique.
Les deux parties de l’exposé correspondent à deux périodes différentes.
• Le plan dialogique
Plan selon une base thèse/antithèse, c’est-à-dire à partir des « pour » et des « contre ».
La conclusion n’est pas vraiment là pour clore le sujet mais plutôt pour l’ouvrir vers d’autres pistes de
réflexion.
• Il est important de ne pas lire son texte, ce qui a pour effet de lasser l’auditoire.
• Il n’est pas nécessaire de rédiger l’exposé en entier. Il est en revanche préférable, lors de votre
présentation, de garder sous vos yeux le plan complet de l’exposé, accompagné des notes qui vous
permettront de reconstituer l’ensemble de votre discours. Ce plan comprendra les idées principales et
les exemples qui y sont associés.
• Vous devez regarder l’ensemble de l’auditoire, balayer du regard toute la salle. Vous pouvez
revenir sur une personne en particulier que vous appréciez ou qui vous rassure, mais ne négligez pas
les autres, car vous risquez de perdre leur attention et même leur appui.
Privilégiez un vocabulaire à la fois simple, juste et précis. Préférez les phrases courtes afin que
l’auditoire ne perde pas le fil de votre raisonnement. Illustrez vos arguments par des exemples
bien choisis pour une compréhension plus claire et plus concrète.
Evitez les termes trop littéraires qui alourdiraient votre propos, ainsi que les termes trop
techniques. S’ils sont indispensables, expliquez-les de façon simple et rapide afin qu’on puisse
vous suivre.
N’abreuvez pas votre public de chiffres trop nombreux, qui seront oubliés dans les minutes qui
suivent. Limitez-vous et inscrivez les plus importants (et ce à quoi ils correspondent) au tableau,
afin que le public puisse les noter correctement ou distribuez-les sur un document imprimé d’une
page.
La préparation
Une bonne préparation est nécessaire. En premier lieu, connaissez votre sujet, en l’occurrence la
personne interviewée. Préparez ensuite un certain nombre de questions (préférez les questions
courtes) en rapport avec les thèmes que vous voulez aborder avec la personne.
Ensuite, prenez rendez-vous. Pour des raisons pratiques, il n’est pas rare que l’entretien s’effectue
par téléphone. Dans ce cas, il est préférable de poser le sujet et de laisser à la personne interviewée
le temps nécessaire pour préparer ses réponses.
Le déroulement
Apprenez à être réactif(ve), à relancer l'entrevue selon les réponses et n'hésitez pas à supprimer
certaines questions, si vous sentez qu’elles ne cadrent plus avec le déroulement de l’entretien. De
même, improvisez de nouvelles questions, si le cœur vous en dit et si l'occasion s'y prête. Le tout est
d’être très attentif(ve) et à l’écoute. Les expressions du visage, ou par exemple les soupirs sont
également très révélateurs et vous permettront de réajuster vos questions si nécessaires.
Evitez les questions fermées, celles auxquelles on ne peut répondre que par oui ou par non et qui
ainsi n’ont pas grand intérêt pour le public.
N’hésitez pas à vous faire préciser un terme employé ou une phrase qui vous paraît obscure. De
même, si vous sentez que l’entretien prend un tour trop abstrait, demandez à la personne d’illustrer
ses propos par des exemples, afin de la ramener dans le domaine du concret.
Certaines personnes ne sont pas à l’aise avec un magnétophone. Si vous avez l’intention
d’enregistrer l’interview, assurez-vous au préalable que la personne n’y voit pas d’inconvénient.
Sinon, il ne vous reste plus qu’à prendre des notes.
Vos notes doivent être essentiellement composées de mots-clés ou de phrases brèves importantes. Il
ne s’agit pas de retranscrire mot pour mot ce qui est dit. Cela serait une perte de temps et gênerait la
dynamique de l’interview. Pour éviter les fautes d’orthographe au moment de la rédaction (s'il s'agit
d'une interview destinée à un média écrit), demandez à ce que l’on vous épelle les noms propres et
les termes techniques que vous ne connaissez pas.
La fin de l’entretien
Cela va de soi, pensez à remercier la personne interviewée pour le temps qu’elle a bien voulu vous
consacrer et précisez-lui que vous lui ferez parvenir un exemplaire de la publication qui contiendra
l’interview.
« La communication efficace », Richard Arcand et Nicole Bourbeau, Les Editions CEC (adaptation
européenne : Editions De Boeck Université).
« Maîtriser l’argumentation », Bernard Meyer, collection Cursus aux éditions Armand Colin.