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Chapitre 2:Nombres complexes

I – Définition et représentation

Définition :
Un nombre complexe est un nombre de la forme x+iy avec x et y deux réels et i un nombre imaginaire tel
que i² = -1.
L’ensemble des nombres complexes est noté ℂ. Les règles de calcul dans ℂ sont les mêmes que dans .

Théorème (admis) :
 
On munit le plan d’un repère orthonormal direct (O, u , v ) .
A tout point M de coordonnées (x ; y), on associe de manière unique le nombre complexe x+iy.
Réciproquement, à tout nombre complexe x+iy on associe de manière unique le point M du plan de
coordonnées (x ; y).

Vocabulaire :
 
Le plan muni du repère (O, u , v ) est appelé plan complexe.
Le nombre complexe x+iy est l’affixe du point M et du vecteur OM . On écrit x  iy  z M  z OM .
Le point M est l’image du nombre complexe x+iy.
Si z = x+iy avec x et y réels alors :
 x est la partie réelle de z, notée Re(z)
 y est la partie imaginaire de z, notée Im(z)
 x+iy est la forme algébrique de z.
Tout point sur l’axe des abscisses est l’image d’un nombre complexe de la forme x  i  0  x  . Donc
on a  ℂ. L’axe des abscisses est l’axe réel.
Tout point sur l’axe des ordonnées est l’image d’un nombre complexe de la forme 0  i  y  iy . L’axe
des ordonnées est appelé axe des imaginaires purs.
Exemple :
A (3  2i) ; B (3) ; C (2  i) ; D (2i) .
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Théorème :
 Deux nombres complexes sont égaux ssi ils ont la même partie réelle et la même partie
imaginaire.
 Un nombre complexe est nul ssi sa partie réelle et sa partie imaginaire sont nulles.

Définition :
On considère un nombre complexe z de forme algébrique x+iy. Le nombre complexe x-iy, noté z est le
conjugué de z.
M’ ( z ) est le symétrique de M (z) par rapport à l’axe des abscisses.

II – Calculer dans ℂ

1) Somme et produit

Définition :
On considère deux complexes z et z’ de formes algébriques respectives x+iy et x’+iy’.
 La somme de z et de z’ est le complexe z+z’ = x+x’+i(y+y’).
 Si k est un réel, alors le produit de k par z est le complexe kz = kx + iky.
 Le produit de z et de z’ est le nombre complexe zz’ = xx’-yy’+i(xy’+yx’).

Exemples :
 -1 + 7i + 3 - 2i = 2 + 5i
 (-1 + 7i)(3 - 2i) = -3 + 2i + 24i - 14i² = 14 – 3 + 23i = 11 + 23i
Remarques :
Dans le plan complexe, on considère M (z) et M’ (z’).
On définit le point S par OS  OM  OM ' . Alors l’affixe de S est z + z’.


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 Pour k réel non nul, M’’ (kz) est l’image du point M par l’homothétie de centre O et de rapport k
car : OM ' '  k OM .


 R (iz) est l’image de M par la rotation de centre O et d’angle car OM .OR  x( y)  yx  0 et
2

OM  x²  y ² ; OR  ( y)²  x² donc OM = OR.

Propriétés : Preuve 1
Avec les notations habituelles :
 z AB  z B  z A ; z w t  z w  z t ; z kw  kzw
z A  zB
 Si I est le milieu de [AB] alors z I 
2
z A  z B  z C
 Si G est le barycentre de  ( A; ), ( B;  ), (C;  )  alors zG 
   

2) Quotient

Définition :
On considère un nombre complexe z non nul d’écriture algébrique x+iy.
On cherche un complexe z’ tel que zz’ = 1.
On remarque que :
zz  ( x  iy )( x  iy )
 x2  i2 y2 ( x²  y ²  0 car z non nul )
 x2  y2
z x  iy
Alors z  1 donc z '  .
x²  y ² x²  y ²

Définition :
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On considère z et z’ deux complexes avec z’ non nul
1 x'iy ' z 1
On pose  et  z  .
z ' x'²  y '² z' z'

Exemple :
1 1 3  2i 3  2i 3  2i 3 2
 z  3  2i alors       i.
z 3  2i  
3  2i 3  2i  3  4i ² 7 7 7
1 i  3 2  3 2  3 2
 1  i 
3 2 3 2
  i    i i    i   .
3  2i  7 7  7 7 7 7 7 7  7 7

3) Propriété du conjugué d’un complexe

Propriété :
Pour tous complexes z et z’ de formes algébriques z = x+iy et z’ = x’+iy’ :
 z  z ; z  z  2 Re( z )  2 x ; z  z  2i Im( z )  2iy ; zz  x²  y ²
z z
 z  z '  z  z ' ; zz'  z .z ' ; si z ' est non nul   
 z'  z'
 z est réel ssi z  z ; z est imaginaire pur ssi z   z

III – Module et arguments

Définition :
On considère un nombre complexe z non nul affixe d’un point M dans le plan muni d’un repère
 
orthonormal direct (O, u , v ) .
Si M a pour coordonnées polaires (r , ) , alors r est le module de z noté z et  est un argument de z noté
arg z.


On a z = r = OM et arg z =  = (u , OM ) (2  ).

Remarques :
 Si z = 0 alors OM = 0 donc on pose 0 = 0 mais 0 n’a pas d’argument.
 Si z est réel, alors son module est sa valeur absolue.
 z M  OM
 z  z'  z  z'

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Exemples :
A (2i) ; B (3) ; C (2  2i) .
z A   2i  2 ; zB  3  3 ; z C  2  2i  2²  2²  8  2 2 .
 
arg z A  arg( 2i)   2  ; arg z B  arg 3  0 (2 ) ; arg z C  arg( 2  2i)  (2 ) .
2 4

M cos   i sin   alors cos   i sin   cos ²  sin ²  1  1 et argcos   i sin     (2 ) .
Donc M est un point du cercle trigonométrique.

Théorème :
Pour tout nombre complexe z non nul dont l’image M a pour coordonnées cartésiennes (x ; y) et pour
coordonnées polaires (r ;  ), on a :
r  x ²  y ²
 x  r. cos  
 équivaut à  x y
 y  r. sin  cos   et sin  
 r r
Forme algébrique : z  x  iy
Forme trigonométrique : z  r (cos   i. sin  )

Exemple :
1 3
Soit z   i . Trouvons une forme trigonométrique de z.
3 3
1 3 2
 Calcul du module de z : z    .
9 9 3
21 3 2   
 Alors z    i    cos  i sin  . On a arg z  (2 ) .
32 
2  3 3 3 3

Théorème : Preuve 2
 Un nombre complexe est nul ssi son module est nul.
 Deux nombres complexes non nuls sont égaux ssi ils ont le même module et le même argument
modulo 2  .

Propriétés : Preuve 3
Pour tous complexes z et z’ non nuls :
 zz'  z . z' et arg( zz' )  arg z  arg z' (2 )

Pour tout entier naturel n : z n  z arg( z n )  n. arg z (2 )


n
 et
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1 1 1
  et arg    arg z (2 )
z z z
z z z
  et arg   arg z  arg z ' (2 )
z' z'  z' 

IV – Equations du second degré à coefficients réels

Théorème : Preuve 4
On considère a, b et c des réels avec a  0 . On pose   b²  4ac . C’est le discriminant du trinôme du
second degré az² + bz + c où z est un nombre complexe.
 Si  > 0 alors le trinôme a deux racines réelles distinctes :
b  b 
z1  et z 2 
2a 2a
 Si  = 0 alors le trinôme a une racine réelle :
b
z (racine double)
2a
 Si  < 0 alors le trinôme a deux racines complexes :
b  b
z1  et z 2  ou  est un complexe dont le carré est  z1 et z 2 sont complexes
2a 2a
réels et conjugués.

Exemple :
On veut résoudre l’équation 3z ²  z  5  0 dans ℂ.

On calcule le discriminant   1  60  59   


2
59i . L’équation a deux solutions : z1 
1  i 59
6
et

1  i 59
z2  .
6

V – Notation exponentielle d’un nombre complexe

Motivations :
On note  la fonction définie sur par  ( )  cos   i sin  .
  Pour tous  et  ' réels :     '  cos   '  i sin   ' .
  ( ) a pour module 1 et pour argument  .
 ( ' ) a pour module 1 et pour argument  ' .
Alors  ( ). ( ' ) a pour module 1 et pour argument    ' .
Donc  ( ). ( ' )  cos   '  i sin   ' .
Donc  ( ). ( ' )      ' .
 En supposant que l’on peut dériver  sur comme si elle était à valeurs réelles, pour tout réel
 :  ' ( )   sin   i cos   icos   i sin    i. ( ) . Donc  vérifie l’équation différentielle
f '  if .
 Ces deux points nous poussent à adopter la notation suivante :  ( )  Ce i avec  (0)  1 donc
 ( )  e i  cos   i sin  .

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Définition :
Pour tout nombre complexe z non nul de module r et d’argument  , on pose :
z  r (cos   i. sin  )  rei : notation exponentielle de z.

Exemples :

i    
 e  cos    i sin    i .
2

 2  2
 i
e  cos   i sin   1 ou encore e i  1  0 : formule d’Euler.

Remarques :
 La notation exponentielle permet de retrouver les formules d’addition et de duplication vues en
trigonométrie.
En effet pour tous  et  ’ réels :
 ei (  ')  ei  ei '  addition
 e 2i  e i   2
 duplicatio n
cos   '  Recos   i. sin  cos  'i. sin  '

 cos  . cos  ' sin  . sin  '
 On a les égalités :
 ei (  ')  ei  ei '
 i 1
 e  i
e
i (  ') e i
 e 
e i '
 
 e in  e i
n

Exemples :
 2 2
2 2  i 
 i

  5
2  2i  2 2  2 2e 4 i i i
   
 2e 4 6
 2e 12 .
3i  3 i i
2   2e 6
 2 2

 e 2i  cos(2 )  i sin(2 )    cos   i sin  


e 2i  e i
2 2
 cos ²  2i cos  sin   i ² sin ²
 cos ²  sin ²  2i cos  sin 
Donc cos(2 )  cos ²  sin ² et sin(2 )  2 cos  sin  .
cos(2 x)  2 cos ² x  1  1  2 sin ² x

VI – Application à la résolution de problèmes géométriques

1) Arguments et angles orientés

Propriété : Preuve 5
A, B et C sont des points du plan distincts deux à deux d’affixes respectives z A , z B et z C .
 
argz B  z A   u, AB  2  .
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 z  zA 
 arg C 
  BC , AC  2  .
 zC  z B 

Remarques :
 z  zA 
 A, B et C (distincts) sont alignés ssi arg C   0   .
 zC  z B 
 z  zA  
 A, B et C (distincts), (BC) et (AC) sont perpendiculaires ssi arg C     .
 C
z  z B  2
 M (z) appartient au cercle de centre    et de rayon r ssi z    rei avec   0;2  .
 
En effet : M  z    r , u, M  arg( z   )   (2 ) .
Autrement dit z    rei i.e. z    rei .

Exemple :
 
A (i) ; B (2  i) ; C 1  i 3  1 . 

Alors AB, AC  arg  zC  z A
 arg

1 i 3 1  i 
 arg
1 i 3 
 2 
zB  z A 2i i 2 3

2) Transformations planes

Théorème (translation) : Preuve 6


On considère M (z), M’ (z’) et B (b).
L’égalité z'  z  b équivaut à dire que M’ est l’image de M par la translation de vecteur OB .
z'  z  b est l’écriture complexe de cette translation.

Théorème (homothétie) : Preuve 7


On considère M (z), M’ (z’),    et k un réel non nul.
L’égalité z'  k z    équivaut à dire que M’ est l’image de M par l’homothétie de centre  et de
rapport k.
z'  k z    est l’écriture complexe de cette homothétie.

Exemple :
(1  3i) .
L’homothétie de rapport 2 et de centre  transforme M (z) en M’ (z’) tels que :

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z '(1  3i )  2( z  (1  3i ))
i.e. z '  1  3i  2 z  2  6i
i.e. z '  2 z  1  3i
L’image de K (7  i) est le point d’affixe z'  2(7  i)  1  3i  14  2i  1  3i  13  5i .

Théorème (rotation) : Preuve 8


On considère M (z), M’ (z’),    et  un réel.
L’égalité z '  e i z    équivaut à dire que M’ est l’image de M dans la rotation de centre  et
d’angle  .
z '  e i z    est l’écriture complexe de cette rotation.

Conséquences :
 ABC est un triangle équilatéral ssi

 B a pour image C dans la rotation de centre A et d’angle , ssi
3

z B  z A  .
i
zC  z A  e 3

OU

 B a pour image C dans la rotation de centre A et d’angle  , ssi
3

i
zC  z A  e 3
z B  z A  .

 ABC est rectangle et isocèle en A ssi




, ssi z C  z A  e 2 z B  z A  .
i
B a pour image C dans la rotation de centre A et d’angle
2

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 B a pour image C dans la rotation de centre A et d’angle  , ssi
2

i
zC  z A  e 2
z B  z A  .

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Très important et à retenir

Pour tout nombre complexe z,


 z  zz
2

 z est toujours positif et z  0  z  0 .


 z  z  z
 Si z est un nombre réel, alors le module de z coïncide avec la valeur absolue de z .
 Si z est un imaginaire pur, alors le module de z est égal à la valeur absolue de sa partie
imaginaire.
 Si M est le point d’affixe z, alors OM  z .
 Si z est un nombre complexe non nul de forme trigonométrique z  r (cos  i sin  ) ,
alors z  r .
 Pour tout réel  , e i  1 et arg( e i )    2 .
Pour tous réels  et  ' et pour tout entier naturel n , on a :
1. e i  e i
2. e i (  )  e i
3. e i  e i '  e i (  ')
 
4. e i
n
 e in
e i
5. i '
 e i (  ')
e

e i  e i e i  e i
 Pour tout réel  , on a la formule d’Euler : cos   et sin  
2 2i
Soient z et z’ deux nombres complexes non nuls de formes exponentielles z  r e i et
z '  r ' e i ' et soit n un entier naturel non nul . Alors :
z  r e i
 z  r e i (  )
z  z '  rr' e i (  ')
z n  r n e in
1 1  i
 e
z r
z r i (  ')
  e
z' r '
 Formule de Moivre (cos   i sin  )n  cos(n )  i sin(n )

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Exercice d’application 1
1) Déterminer l’ensemble des points M du plan dont l’affixe z vérifie : z  5i  6
Soit A le point d’affixe z A  5i . Alors , pour tout nombre complexe z,
z  5i  z  z A . Donc : z  5i  6  z  z A  6  AM  6 . On en conclut que
l’ensemble des points M répondant à la question est le cercle de centre A et de rayon 6 .
2) En déduire l’ensemble des points M du plan dont l’affixe z vérifie : z  5i  6
z  5i  6  z  z A  6  AM  6 l’ensemble des points M répondant à la question
est le disque de centre A et de rayon 6 .

3) Déterminer l’ensemble des points M du plan complexe dont l’affixe z


3z  i
vérifie : 3
z 1 i
Il faut tout d’abord éliminer le point A d’affixe 1  i , car pour cette valeur de z le
quotient précédent n’existe pas . Ensuite, pour tout z  1  i , on peut écrire :
3z  i 3z  i i
3  3  3z  i  3 z  1  i  3 z   3 z  1  i
z 1 i z 1 i 3
i
 z  z 1 i
3
i
En appelant B le point d’affixe , la dernière égalité équivaut à : BM = AM . On en conclut
3
que l’ensemble des points M cherché est la médiatrice  du segment [AB] privée
éventuellement du point A qui a été exclu dès le début . Mais comme A   , l’ensemble des
solutions est toute la droite  .

Exercice d’application 2
Soient z  1  i et z '  3  i .
z
1. Calculons arg( z ) , arg( z ' ) , arg( zz' ) et arg  :
 z' 
 Comme z  1²  1²  2 , alors
 1 1   2 2  
z  2 i   2  i   2  cos  i sin  . D’où
  4
 2 2  2 2  4

arg( z )   2  .
4
2
 De même z '  3  (1) 2  2 . Alors :
 3 1    
z '  2  i   2 cos( )  i sin(  . D’où arg( z ' )    2 .
 2 2  6 6 6

 Il en découle que arg( z  z ' )  arg( z )  arg( z ' )   2  et que
12
z 5
arg   arg( z )  arg( z ' )   2  .
 z'  12

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2. Les calculs précédents permettent alors de calculer le cosinus et le sinus de et de
12
5
. Pour cela, il suffit de déterminer les formes algébriques et trigonométriques de
12
z
z  z ' et de :
z'

 Comme z  z '  z  z '  2 2 et que arg( z  z ' )   2 , alors la forme
12
   
trigonométrique de z  z ' est : z  z '  2 2  cos  i sin  . Mais sa forme
 12 12 
    
algébrique est z  z'  1  i  3  i  3  1  i 3  1 . Par identification, on 
 3 1  3 1
obtient alors : cos  . et sin 
12 2 2 2 2 12
z 2 5 5 
En suivant la même démarche, on a :   cos  i sin  d’une part et
z' 2  12 12 
z 1 i (1  i)( 3  i) 3 1 3 1
   i d’autre part . En identifiant, on
z' 3  i ( 3  i)( 3  i ) 4 4
5 3 1 5 3 1
conclut alors que cos  et que sin 
12 2 2 12 2 2
2) Calculons  
6
3  i en déterminant son module et un de ses arguments :
 
3 i
6
 3 i
6
  
 2 6  64 et arg ( 3  i) 6  6 arg( 3  i)  6  ( )  
6
 2 
Donc :    64 cos   i sin    64 .
6
3 i

3)

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