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Résumé

EXHAURE PRODUCTION D’AIR COMPRIME & ELECTRIFICATION FOND

I / -EXHAURE

INTRODUCTION

I/-Notions d’hydrogéologie

II/- L’exhaure dans les mines souterraines et dans les carrières

III/- Les pompes d’exhaure 

IV/- Contrôle et surveillance d’exhaure

INTRODUCTION

L’eau est la  source principale et originelle de toute vie. Elle se présente, dans la
nature, sous trois états :

 Solide : neige et glace.


 Liquide : eau chimiquement pure ou chargée en solutés.
 Gazeux : à différents degrés de pression et de saturation

L’eau joue un rôle important dans l'activité minière. Elle est indispensable dans
beaucoup d’opérations et surtout au traitement du minerai. Aujourd'hui, la
flottation est le procédé le plus couramment utilisé pour enrichir les minerais
sulfurés, consomme avec recyclage, beaucoup d’eau.

Les venues d’eau pendant l’exploitation minière font parties des problèmes très
délicats qu’il faut maîtriser pour une bonne évolution des travaux, car elles
peuvent conduire même à l’arrêt de l’exploitation faute de les maitriser.

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En zone désertique, l'alimentation en eau constitue un frein pour
l'exploitation.

Cependant, en plus du coût financier qu'il représente, l'exhaure a des


conséquences importantes sur l'environnement.

L'activité minière perturbe en effet l'équilibre hydrogéologique qui prévalait


sur le site.

I/ - L’hydrogéologie

Le domaine de son étude repose sur deux branches des sciences de la terre la
géologie et l'hydrologie.

 L’hydrogéologie est une branche des sciences de la terre qui s'occupe de :
- la circulation des eaux dans le sol et le sous sol, de la recherche et du
captage des eaux souterraines.
- la connaissance des conditions géologiques et hydrologiques et des lois
physiques qui régissent l’origine, la présence, les mouvements et les
propriétés des eaux souterraines.

L’Eau souterraine
On entend par « eau souterraine » l’eau qui se trouve sous le niveau du sol et qui
remplit soit les fractures du socle rocheux, soit les pores présents dans les
milieux granulaires tels les sables et les graviers.

Contrairement à l’eau de surface, l’eau souterraine n’est pas canalisée comme un


ruisseau ou une rivière, mais elle circule en profondeur dans les formations
géologiques qui constituent l’espace souterrain

Le domaine de l'eau souterraine est représenté par les formations géologiques


dont les interstices sont en permanence saturés par l'eau.

Les formations renferment des pores (de petits espaces vides): La porosité.

Plus grande est la porosité, plus grande est la quantité d'eau que la formation
peut contenir.

1-Les origines de l’eau souterraine 

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L’eau a pour origines :

- Eaux météoriques : la plus part des eaux ont pour origines météoriques
c'est-à-dire proviennent des précipitations (pluies ; neiges ; grêle …) ;
- Eaux connées : les eaux que l’on trouve en profondeur dans la croute
terrestre (à partir de 1 à 2 km) sont dérivées des réservoirs d’eaux
météoriques qui réagissent avec les roches environnantes. Souvent cette
eau est présente depuis la formation des roches.
- Eaux juvéniles : sont des eaux qui proviennent directement des
profondeurs du manteau terrestre. Elles quittent généralement ce
compartiment lors du dégazage des volcans terrestres ; de la
cristallisation de magma ou des éruptions des sources hydrothermales. Les
molécules d’eau juvénile apparaissent ainsi pour la première fois de la
planète ; puis rejoignent le cycle de l’eau.
- Eaux géothermales : ce sont des eaux vadoses qui suivent un
cheminement compliqué ; se réchauffant en profondeur et remontant à la
surface.
- Eaux minérales : ce sont aussi des eaux vadoses ; parfois chargées en
gaz carbonique d’origine magmatique ; qui ont un trajet relativement long
entre les aires d’alimentation et les sources ou captages servant
d’exutoires.

-Les types de réservoirs 


Les caractéristiques du réservoir déterminent les propriétés de l’aquifère
(disponibilité et qualité de l’eau ; vulnérabilité de la ressource) :

Aquifère à porosité de texture :

 Roches détritiques meubles ou faiblement cimentées (sables et graviers…)


 Roches de types grenue (grès ; conglomérats ; certains calcaires…)
Aquifère à porosité de fracture :

Tout type de roches plus ou moins fracturées ou fissurées :

 Granitoïdes, séries métamorphiques (Socle, formations volcaniques) ;


 ensemble sédimentaires faillés (grès, marnes et calcaires) ;
Aquifère mixte :

Porosité matricielle drainée par une fracturation tectonique :

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grès et conglomérats faillés ;
karst de la craie : porosité matricielle associée à une fracturation élargie
par dissolution de l’encaissant ;
Types de réservoirs

-Les types de nappes 

Une nappe d'eau souterraine est une grande quantité d'eau présente dans


une roche sous terre, et plus précisément dans les fissures et espaces libres. On
appelle alors cette roche un aquifère.

-Les nappes libres : plus ou moins vulnérables aux pollutions de surface ;


surface libre.

-Les nappes captives : excellente protection vis-à-vis des pollutions


superficielles.

-Le cycle de l’eau 

L'eau se déplace constamment d'un point à un autre. Elle change même de forme
en cours de route, passant de la phase gazeuse (vapeur) à la phase liquide, de la
phase liquide à la phase solide, et de la phase liquide à la phase gazeuse. Le
périple sans fin de l'eau suit un cours appelé « cycle hydrologique » ou  cycle de
l’eau. l'eau 

Le cycle de l’eau commence par l’évaporation de l’eau de mer et de la surface de


la terre.

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-Circulation des eaux souterraines
Tous les géo- matériaux sont poreux ou fissurés, plus ou moins perméables, plus
ou moins aquifères ; selon les dimensions des vides, leur interconnexion et leur
état de saturation, l’eau y est plus ou moins mobile : l’eau libre les remplit plus ou
moins et peut y circuler sous l’effet d’un gradient.

L'eau souterraine peut progresser de quelques centimètres à quelques mètres


par jour dans les aquifères de sable ou de gravier, et de dizaines de mètres par
jour et même davantage dans des aquifères constitués de roches très
fracturées.

-Loi de Darcy (écoulement vertical)

L’eau des rivières se déplace a des vitesses de 5à15km/h .dans un aquifère l’eau
se déplace de quelques centimètres par jour .l’eau souterraine ne se déplace que
s’il existe une différence de pression (ou un gradient hydraulique non nul) entre
deux points et si la porosité de la roche est bonne. La valeur du gradient
hydraulique détermine à quelle vitesse l’eau se déplace.

Pour une même charge hydraulique (même énergie potentielle), Darcy définit un
coefficient de perméabilité K, mesuré en m/s, dépendant du type de milieu
poreux.

La quantité d'eau transitant dans ce milieu est proportionnelle à la section totale


traversée A, au coefficient de perméabilité K du milieu et à la charge
hydraulique h et inversement proportionnelle à la longueur l du milieu traversé:

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Q(m3/s) = K(m/s).A(m2). h/l

h/l est la perte de charge par unite de longueur, appelée encore


gradient hydraulique i :

Q = K. A. i

La vitesse de filtration V est égale au rapport de la quantité d'eau passant en


une seconde sur la surface A. C'est également le produit du coefficient de
perméabilité par le gradient hydraulique:

V(m/s) = Q/A = K. h/l V= Q/ n A n : porosité

En général, l'eau souterraine se déplace depuis des zones de recharge vers des
zones d'évacuation, ces dernières étant les sources, cours d'eau, lacs, terres
humides, etc.

II/- L’exhaure dans les mines souterraines et à ciel ouvert 

Lorsqu'on exploite un gisement, il y a deux principaux cas:

- soit on travaille au dessus de la nappe phréatique, auquel cas il ne faut se


préoccuper que de l'eau de précipitation;

- soit on travaille sous le niveau de la nappe, auquel cas il faut rabattre la


nappe;

-Les objectifs de l’exhaure 


-Pomper l’eau de fond vers le jour ;

-Eviter l’inondation de la mine ;

-Garantir le bon déroulement de l’exploitation ;

1- L’exhaure dans les mines souterraines 


Pour exploiter le sous-sol riche en minerai ; les eaux souterraines doivent
être évacuées.
L’eau présente au fond est ramenée à la surface grâce à un ensemble de
techniques de pompage.
L’estimation des venues d’eau, leur collecte, le choix de pompes et de
canalisation sont des étapes principales.

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2- Limitation des venues d’eau 

* Au jour 
Si l’on constate que les eaux d’une rivière descendent en partie dans la mine  on
étudiera sa déviation si non, les moyens pour rendre son lit imperméable
(argile ; béton…) .

On veillera à ce que les affaissements de terrains dus à l’exploitation ne créent


pas des passages par lesquels les eaux tenteront à s’infiltrer au fond.

*Au fond 
Pour limiter les venues d’eau au fond ; il faut :

- Exploiter avec remblai si l’on veut limiter l’affaissement du toit et les


cassures.
- Cimenter les cassures et les fissurations ;
- Arrêter les venues d’eau par un serrement :
Le serrement est un ouvrage en maçonnerie obturant complètement la galerie.

- Etude de circuit d’exhaure 

*La récolte des eaux 


- Collecte des eaux dans des albraques.

- L’acheminement de l’eau jusqu’aux albraques :

L’écoulement de l’eau se fait dans des conduites ou dans des rigoles creusées le
long des galeries.la légère inclinaison (1/1000) des ouvrages permet un transport
assez rapide et continu de l’eau.

- Stockage de l’eau au niveau des albraques :

Les albraques sont des galeries qui rassemblent l’eau venant des fronts avant
leur pompage.

-Le pompage en front de taille :

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Ce sont des pompes de petite taille, résistantes, maniables, elles ont une
puissance qui généralement n'excède pas 6 kW. Des pompes fonctionnant
en air comprimé pour raison de sécurité.

-Les pompes de reprises :

Elles sont disposées à des intervalles réguliers dans les galeries , et


progressent avec l'avancement du creusement.
Ces pompes pour être efficaces, doivent avoir une puissance de 20 à
50kW, et une hauteur de refoulement comprise entre 20et 50m.

-Les pompes de puisard :

Ce sont des pompes d'un faible encombrement, capables de refouler un


liquide très abrasif à une hauteur de 30 à 60 m où il sera repris par une pompe
de relevage.

-Les pompes de relevage :

Ce sont des pompes en installation fixe, qui sont chargées de réaliser les
transferts entre niveaux, elles possèdent une bonne hauteur de
refoulement: 50 à 80m. et même plus .Elles dirigent leur flux vers
l'exhaure principale ou secondaire.

On distingue deux schémas : un exhaure directe ou un exhaure en


cascade.

L’exhaure dans les carrières 

Lorsqu'une carrière est ouverte ou approfondie dans une formation


minérale aquifère, il est fréquent d'y rencontrer l'eau, surtout si la nappe
phréatique a été atteinte lors des forages : cela nécessite le pompage de l'eau
advenant dans le front de taille d’exploitation.

La présence d'eau dans les roches affaiblit la cohésion des particules et les
frottements entre ces dernières, ce qui entraîne une diminution de la stabilité
des gradins et est à l'origine des glissements des terrains.

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Il est donc nécessaire, d'une part, d'éviter la pénétration des eaux
météoriques et souterraines dans la carrière et d'autre part, d'assécher le
gisement, c'est-à-dire de déshydrater les roches encaissantes ainsi que le
minerai et d'abaisser le niveau hydrostatique dans les formations sous-jacents.

L’eau et les carrières : une influence réciproque

Afin d'éviter l'afflux des eaux météoriques, on creuse généralement des


fosses d'évacuation par lesquels ces eaux s'écoulent en dehors de la carrière.

Lorsque le niveau hydrostatique se situe à grande profondeur ou bien quand


il existe plusieurs horizons aquifères, l'assèchement souterrain consiste à
creuser en couche un réseau de voies de drainage souterraines communiquant
avec la surface par un puits ou une galerie à flanc de coteau. L'eau est pompée,
puis évacuée en dehors de la carrière.

Les gisements peuvent également être asséchés de la surface par


l'intermédiaire de forage avec pompage.

L’abattage par tir de mines impose l'emploi d'explosifs plus coûteux que le
classique mélange nitrate fuel, augmentant ainsi les coûts d'exploitation.

- Les pompes d’exhaure 

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Fonctionnement et classification des pompes 

 Une pompe est un appareil qui génère une différence de pression p entre

l’entrée et la sortie de la machine. Suivant les besoins, une pompe communique au


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fluide de l’énergie potentielle H et/ou de l’énergie cinétique V 2 g .

Le fonctionnement d'une pompe, consiste de transformer une énergie


mécanique en énergie hydraulique, qui sera communiquée au fluide.

Une pompe est un générateur de débit. Une pompe ne peut d’elle-même


produire une pression (résistance du liquide à la compression). La pression est
créée par la combinaison de la pompe (poussée de liquide) et d’un obstacle
(charge).

Classification des pompes 


On peut classer les pompes en deux grandes familles:

*les pompes volumétriques


Il y a séparation entre l’aspiration et le refoulement qui se fait par
diminution de volume.

Exemple : - Pompes alternatives ou à pistons: en ligne, radiaux, axiaux.

-Pompes rotatives : à engrenages, à vis, à palettes, etc.

*les pompes non-volumétriques

Elles sont dites aussi pompes roto dynamique.


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Ce sont des pompes a aubes dans lesquelles se produit un écoulement du liquide,
reçoit une énergie cinétique, suite à la rotation, cette énergie étant alors
transformée en pression.

Il n’y a pas séparation entre l’aspiration et le refoulement qui se fait par


entrainement du liquide à grande vitesse.

Exemples :

 Pompes centrifuges ;
 Pompes semi axiales, ou hélices;
 Pompes axiales.

Description des pompes centrifuges

-Avantages des pompes roto dynamiques

En comparaison avec les pompes volumétriques, les pompes roto dynamiques


sont très robustes, du fait de la suppression des forces d'inertie alternatives
présentes dans les pompes à pistons, qui sont très gênants.

Ces pompes sont d'entretien très simple, et qui est limité à un


remplacement des pièces d'usure (chemises d'arbre, bagues d'étanchéité, etc.).

Le rendement est généralement de l'ordre de 70%.

Il y a possibilité de construire des machines de très grande puissance sous


un encombrement réduit (de taille moyenne).

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- Caractéristiques des pompes 
-Type
-Pression maximale
-Débit volumique
-Gamme de vitesses de rotation (tr/min)
-Puissance
-Rendement global
-Fluide employé (viscosité)
-Conditions d’aspiration
-Cylindrée (m3/tr)

L’utilisation d’un type de pompes ou d’un autre dépend des conditions


d’écoulement du fluide. De manière générale, si on veut augmenter la
pression d’un fluide on utilisera les pompes volumétriques, et si on veut
augmenter le débit on utilisera les pompes centrifuges

- Les pompes volumétriques 

Principe de fonctionnement
Principe de base des pompes volumétriques

Sur les pompes volumétriques, la transmission de l’énergie vers le fluide se fait


de manière hydrostatique. Lors de la transmission hydrostatique de l’énergie, un
organe réduit un espace de travail rempli de fluide et achemine le fluide en
direction de la conduite. L’organe exerce alors une pression sur le fluide.

Le déplacement du fluide est dû aux transports d’un volume Vo à chaque


rotation.

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Les pompes volumétriques ou à capacité variable sont des pompes dans
lesquels l’écoulement du fluide résulte de la variation d’une capacité occupée par
le fluide.

Les pompes volumétriques sont généralement auto-amorçantes. Dès leur mise


en route elles provoquent une diminution de pression en amont qui permet
l'aspiration du liquide.

On peut décomposer le fonctionnement en deux étapes :

*L’aspiration 

Le liquide est aspiré au centre du rotor par une ouverture appelée


distributeur dont le rôle est de conduire le fluide depuis la conduite d’aspiration
jusqu’à la section d’entrée du rotor. La pompe étant amorcée, c’est à dire pleine
de liquide, la vitesse du fluide qui entre dans la roue augmente et par conséquent
la pression dans l’ouïe diminue et engendre ainsi une aspiration et maintient
l’amorçage.

*L’accélération 

Les pompes volumétriques permettent d'obtenir des hauteurs


manométriques totales beaucoup plus élevées que les pompes centrifuges. La
pression au refoulement est ainsi plus importante. Le débit est par contre
généralement plus faible mais il ne dépend pratiquement pas des caractéristiques
du réseau. Le rendement est souvent voisin de 90 %.

Dans le cas ou le fluide est un gaz, ces machines portent le nom de

compresseurs, si elles produisent de fortes pressions, et de surpresseurs, si

elles servent à produire un grand débit sous une pression donnée.

*Les types de pompes volumétriques 

On distingue deux grands types :

 les pompes volumétriques rotatives


 les pompes volumétriques alternatives
Les pompes rotatives

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Pompes volumétriques alternatives

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- Avantages

• Construction robuste

• Pompage possible de liquide très visqueux

• Rendement élevé

• Amorçage automatique en fonctionnement normal

• Obtention de faibles débits facile à mesurer sous pression élevée (pompes


doseuses alimentaires)

- Inconvénients

• Appareils plus lourds et plus encombrants

• Impossibilité d’obtenir de gros débits sous faible pression

• Impossibilité en général de pomper des liquides chargés

• Prix d’achat plus élevé

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• Frais d’entretien plus élevés

- Les pompes centrifuges 

-Principe de fonctionnement 
La transmission de l’énergie se fait de manière hydrodynamique. Au contraire de
la transmission hydrostatique de l’énergie avec la pompe volumétrique. Lors de la
transmission hydrodynamique de l’énergie, le fluide est accéléré par la roue de la
pompe centrifuge.

C’est pourquoi la roue de la pompe centrifuge doit se déplacer rapidement et


donc avoir une vitesse de rotation élevée.

Les turbo- pompes génèrent un grand débit Q mais une faible différence de
pression p .

Si le fluide est un gaz, elles s’appellent compresseurs si elles servent à la


compression, et soufflantes ou ventilateurs si elles produisent un débit à partir
d’une faible différence de pression.

Ce schéma illustre le principe de fonctionnement d’une pompe centrifuge

-Constitution 
Les pompes centrifuges sont de construction très simple en version de base.
Elles sont essentiellement constituées d’une pièce en rotation le rotor appelée
aussi roue ou hélice qui tourne dans un carter appelée corps de pompe ou volute.

Le schéma indique les principales composantes d’une turbo-pompe.

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les composants d’une pompe centrifuge.

Le moyen le plus simple et le plus répandu pour véhiculer des liquides est
la pompe centrifuge, qui est aussi le moyen le plus économique.

Environ 80% des pompes utilisées dans l’industrie sont des turbo- pompes.

- Les composants d’une pompe centrifuge

-Un distributeur : C'est l'entrée de la pompe, le plus souvent un simple cône


convergent dans lequel le fluide augmente de vitesse. L'entrée de la roue est
appelée : l'ouïe.

-La roue (ou rotor, ou turbine): C'est un moyen, fixé sur un arbre (axe de
rotation), et porte des aubes à sa périphérie. Elle tourne à l'intérieur de deux
demi coquilles constituent le corps de la pompes.

-Le diffuseur : Situé à la sortie de la roue, c'est une pièce divergente dans
laquelle la vitesse diminue ou profit de la pression. Il est prolongé (ou suivit) par
un colimaçon ou volute qui est un conduit spiral qui canalise (ou collecte) le fluide
sortant.

- Avantages

• construction simple, peu de composants mobiles, longue durée de service

• débit de refoulement facile à ajuster par une soupape à la sortie de la


pompe ou par la vitesse de rotation

• vitesse de rotation élevée, entraînement direct possible par moteur


électrique ou turbine

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• limiteur de pression intégré, pas de soupape de sécurité requise

• fonctionnement très silencieux grâce à un bon équilibrage des masses et


à l’absence de masses oscillantes

• refoulement continu sans pulsations

• acheminement possible de matières solides

• conviennent à des puissances élevées

• concentration élevée de la puissance et petit espace de construction


Inconvénients des pompes centrifuges

• pas auto-amorçantes (des types spéciaux tels que la pompe à canal


latéral peuvent être auto-amorçantes)

• risque de cavitation avec de l’eau chaude ou des pressions d’aspiration


faibles

• le débit volumétrique dépend de la pression de refoulement

• plusieurs étages requis pour les pressions de refoulement

 machines de construction simple, peu d’entretien

 prix d’achat modéré, coût de maintenance faible

 bons rendements (de 70 à 80 %)

 adaptées à toutes sortes de liquides (clairs, chargés, corrosifs…)

 débit continu (contrairement aux pompes alternatives qui ont un débit

pulsé)

 vitesse de rotation allant de 750 à 3000 tr/min, donc facilement entraîné

par un moteur électrique.

- Inconvénients

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 impossible de pomper un liquide trop visqueux (roues tournent sans

entraîner le fluide)

 production d’une pression différentielle faible (0.5 à 10 bar)

 la pompe ne s’amorce pas elle-même.

*Les différents montages 

Il existe deux types de montage :

 En aspiration
 En charge

-Hauteur géométrique d'aspiration ha :

distance verticale qui sépare le niveau du liquide à l'aspiration, du plan de


référence.

-Hauteur pratique d'aspiration Ha :

hauteur d'aspiration qui, pratiquement, ne dépend que des conditions de


l'installation à l'exclusion de la pompe

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- différentes types de pompes centrifuges 

Il existe différentes formes de roues et d’aubes qui induisent une classifi
cation de ces machines

 Des  rotors fermés  ou  rotors  ouverts ;


 On peut monter plusieurs roues sur le même arbre ce qui
permet d’augmenter la pression de refoulement
On les appelle pompes multicellulaires ou multiétagées.

Lorsque la roue tourne, l’équilibre mécanique doit être parfait. Or, au cours
du fonctionnement, la roue subit de la part du fluide une dépression qui tend à
faire déplacer l’axe du rotor vers l’aspiration

- Le choix d’une pompe centrifuge 

Le choix d'un type de pompe doit être fait en accord avec les
caractéristiques hydrauliques de l'installation envisagée (débit, hauteur
manométrique), mais aussi des conditions particulières d'utilisation.

-Les eaux chargées

Lorsqu'on pompe des eaux chargées, il faut que le flux ait une vitesse
suffisante afin qu'il n'y ait pas sédimentation des particules augmentant les
pertes de charges, et favorisant l'abrasion.

Les valeurs empiriques suivantes indiquent la vitesse minimum à maintenir


pour différents types de particules.

Les particules La vitesse minimum

Fines de forage 1.5à2m/s


Sable fin 2.4à3m/s
Sable 3.4à3.7m/s

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Des valeurs supérieures sont à prendre lorsque les canalisations sont
verticales, ou lorsque la concentration en particules est importante.

- Calcul des pertes de charge

Ce sont des pertes qui sont causées parfois quand le liquide circule dans les
canalisations, en fait elles reviennent à augmenter la hauteur à laquelle doit
refouler la pompe.

- Régimes d'écoulements
La nature du régime d’écoulement d'un fluide est déterminée par la valeur
du nombre de Reynolds.

Nombre de Reynolds : c'est une grandeur sans dimension, il combine trois


caractéristiques importantes de l'écoulement et du fluide : la vitesse, le
diamètre hydraulique de conduite et la viscosité.

Donc :

Avec :

 v= viscosité cinématique en (m²/s)


 V= vitesse en (m/s)
 D= diamètre hydraulique du conduit en (m)

 Pour Re <Re,cr : le régime est laminaire;


 Pour Re > Re,cr : le régime est turbulent;
Re,cr: nombre de Reynolds critique, dont lequel correspond à une vitesse
d'écoulement critique bien déterminé Vcr; et :Re,cr≈2300.

Deux genres de pertes de charge :

- Les pertes linéaires

Dues aux frottements dans les conduites droites.

- Les pertes singulières

(Les pertes de charges locales) qui sont dues à la présence des organes;
ayant une fonction particulière pour l'écoulement, telles que coudes (changement

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de direction), robinets ou vannes (modifient les sections d'écoulement),
élargissement ou rétrécissement,…

-Calcul de perte de charges 

D'après la relation suivante de BERNOUILLI, découle les deux types des


pertes de charge :

Avec:

- H: hauteur totale;
- v: la vitesse d'écoulement ;
- z: la côte ou la hauteur de position;
- p: la pression statique;
- ρ: la masse volumique;
- g: accélération de la pesanteur=9.81m/s²;

*Pertes linéaires

Pour calculer ces pertes, on utilise la relation suivante :

Avec:

- λ: Le coefficient de pertes reparties


- L: longueur de la conduite
- D: diamètre intérieur
Donc pour déterminer ∆h, nous devons déterminer d'abord le coefficient λ,
qui

Dépend du régime d'écoulement ; et on distingue deux types :

- Régime laminaire
Pour le régime laminaire on calcule λ par l'utilisation de la relation
suivante:

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Avec : Re: nombre de Reynolds;

- Régime turbulent

La valeur de λ est déterminée, numériquement par des approximations


successives; en utilisant la formule générale de COLEBROOKE :

Avec:

k=ε: rugosité apparente, et ε/D: rugosité relative.

Mais cette méthode est fastidieuse, c'est pour cela, qu’on utilise des
méthodes graphiques, à l'aide des abaques (exemple: abaque de COLEBROOKE).

*Pertes charges singulières

Pour déterminer ces pertes on utilise la relation suivante:

Avec:

K: coefficient des accessoires

La valeur de K pour des accessoires différents:

Accessoires K

Vanne papillon ouvert 0.1à0.3

Vanne sphérique 0.8à0.2

Clapet anti retour 2à5

Courbe de canalisation 0.5à1.5

Sortie canalisation 1

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Elargissement 0.026à0.5

Rétrécissement 0.008à0.16

Entrée et sortie chaudière changements brusques de sections, 8 à 12


entrée et sortie, vanne, tuyauterie de dérivation, piquage, du
vase d'expansion.

Le tableau donne le coefficient de perte de charge singulière K , pour un certain

nombre de singularités.

la perte de charge totale du circuit:

ΔH = ΔHl + ΔHs

En conclusion, pour diminuer l'ensemble des pertes de charge dans une


canalisation afin de diminuer les coûts de fonctionnement dus aux pompes, il faut
:

 diminuer la longueur de canalisation

 diminuer le débit de circulation

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 augmenter le diamètre des canalisations

 faire circuler des liquides les moins visqueux possible

 utiliser des matériaux de faible rugosité

- Les courbes caractéristiques d’une pompe 

On distingue trois types de courbe :

 La courbe débit hauteur H= f(Q)


 La courbe de puissance absorbée P= f(Q)
 La courbe de rendement Ƞ =f(Q)

-La courbe débit hauteur 

La courbe débit hauteur présente les variations de la hauteur manométrique


totale d’élévation susceptible d’être fournie par la pompe en fonction de débit.
Ces courbes sont des paraboles.

-La courbe de puissance 

La courbe de puissance absorbée par la pompe est également d’allure parabolique.

La puissance absorbée par la pompe est donnée par la formule suivante 

Avec :

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Pcv : puissance absorbée en CV ; Q : débit en l/s ; Hmt : la hauteur
manométrique totale

N : le rendement de la pompe

(1 CV = 75kg.m/s = 0,737 KW.)

La formule générale pour tout liquide fait intervenir la densité.

-La courbe de rendement 

La courbe de rendement d’allure parabolique passe par l’origine o ; et par un


maximum pour le débit nominale de la pompe.

Le rendement d’une pompe est donné par la formule suivante :

Ƞ = (Pu) / (Pa) C'est-à-dire Ƞ = Q H p g / Pa

 Q : le débit volumique en m3/s


 H : La hauteur manométrique totale en (m)
 P : la masse volumique en kg/m3
 g : l’accélération de pesanteur en m/s2
 Pa : la puissance absorbée par la pompe en (w)

Remarque
La hauteur manométrique Hm, la puissance Pa et le débit Q varient en fonction
des

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paramètres (vitesse et diamètre du rotor, nat
ure du fluide, …). les variations de H en fonction de la vitesse de
rotation

- Point de fonctionnement d'une pompe 

La détermination du point de fonctionnement d'une pompe permet de


connaître le débit et la hauteur manométrique engendrée par une pompe donnée
débitant dans un réseau ou une conduite donnée.

Cette détermination s'effectue facilement en traçant sur un même graphique la


courbe caractéristique de la conduite (qui représente pour chaque débit la
somme de la hauteur géométrique et des pertes de charges dans la conduite) et
la courbe H - Q caractéristique de la pompe.

Au point d'intersection S de ces deux courbes, la hauteur manométrique de la


pompe sera égale à la somme de la hauteur géométrique totale dans la conduite.

*Point de fonctionnement

Pour déterminer le point de fonctionnement d’une pompe, on considère les

caractéristiques des deux systèmes couplés suivants :

- la pompe, de caractéristique H  f1 (Q) , fournie par le constructeur ou obtenue

expérimentalement par l’utilisateur.

h f  f 2 (Q)
- l’installation, de caractéristique , déterminée par le calcul. Les pertes

hf
de charges représentent la charge qu’il faut vaincre pour faire circuler le

fluide dans l’installation.

27
Le débit étant le même dans l’installation et la pompe, le point de

fonctionnement se situe donc à l’intersection des deux caractéristiques.

*Couplage de pompes

En général on peut brancher des pompes soit en série, pour accroître la

pression différentielle, soit en parallèle pour obtenir un plus grand débit.

- Couplage en série

Dans un montage en série, le débit est le même dans chaque machine i.e.

qu’il est limité par le débit de la pompe de plus faible capacité

La caractéristique hauteur manométrique H versus le débit Q est obtenue en

additionnant graphiquement les caractéristiques de chaque pompe.

On a les relations suivantes :

QAB  QA  QB Débit

H AB  H A  H B Hauteur manométrique

28
PAB  PA  PB Puissance

 QAB H AB

PAB Rendement

- Couplage en parallèle

Un montage en parallèle est toujours réalisé avec des pompes distinctes ;

II/ - L’AIR COMPRIME

Introduction

- L’air comprimé s’utilise de différentes manières, notamment en tant que source


d’énergie.

- Son usage se répand également dans d’autres milieux comme le milieu médical

Deuxième source d'énergie industrielle, après l'électricité, l'air comprimé doit


bénéficier d'études particulières pour optimiser sa production et son utilisation.

Ceci d'autant plus que, malgré les idées reçues, l'air comprimé n'est pas une
énergie gratuite. C'est pourquoi, les réseaux qui véhiculent l'air comprimé
constituent logiquement un enjeu d'importance, pour chaque entreprise, en
termes de coûts d'exploitation et de maintenance. La pression atmosphérique
normale de l'air s'élève à 1,013 bar au niveau de la mer (0 m d'altitude). Elle sert
généralement de référence pour la mesure des pressions mais elle est variable
suivant l'altitude.

L'air est disponible partout en quantité illimitée. IL est compressible et élastique.

L’air n’est pas un seul et unique gaz, il est composé de plusieurs gaz selon des
proportions .

29
La composition actuelle de l’air sec est :
– 78% de diazote
– 21% de dioxygène
– 0,93% d’argon
– 0,034% de dioxyde de carbone
– de nombreux autres gaz en petite quantité…

LES Lois physiques fondamentales pour l’air comprimé

a) La loi de Mariotte et Gay-Lussac:

La loi de Mariotte et Gay-Lussac est la loi la plus significative dans le domaine de


la pneumatique industrielle : P.V = a.T P : pression absolue (Pa) V : volume (m3)
T : température absolue (K) a : constante

Cette relation est utilisée par le compresseur : un volume d'air constant est
aspiré dans les chambres du compresseur dont le volume diminue. Cette
diminution de volume engendre l'augmentation de la pression et de la
température de l'air absorbé.

III. Production d’air comprimé

Il existe plusieurs technologies de compresseurs : à vis, à piston ou centrifuge .

- Le compresseur
 Le terme est utilisé pour désigner toute machine qui, grâce à une gmentation
de pression, est en mesure de déplacer des fluides compressibles tels les gaz .
Produire de l'air comprimé peut se faire par deux méthodes:

*La compression dynamique (transformation de la vitesse de l'air en


pression): compresseurs centrifuges et compresseurs axiaux.
*La compression volumétrique (réduction de volume à l'aide d'un élément
comprimant): compresseur alternatifs (le plus souvent à piston) et rotatifs
(compresseurs à vis, à palettes, à engrenages et à anneaux liquides).

30
Inconvénients de la production d’AC.
-rendement énergétique faible
-étanchéité difficile à réaliser
-c’est un comburant
Quelques utilisations de l’ A C
- Les perforatrices
-Les sondeuses…..
-les clés à chocs,…….
IL assure l’alimentation de certains circuits : commande d’embrayage ,de
freins,
Refroidissement des moteurs ,tricônes ,évacuation des cuttings des fours,…

EXEMPLEDE FONCTIONNEMENT DE COMPRESSEUR A PISTON


1: Le piston est au (PMB), le clapet d'aspiration vient de se fermer, le cylindre est rempli d’air.

2: Le piston remonte diminuant ainsi le volume occupé par l’air, c'est la phase de compression, la
pression dans le cylindre va en augmentant, le clapet de refoulement reste fermé tant que la
pression dans le cylindre est inférieure à la haute pression. c'est la course inefficace au
refoulement.

3: La pression est devenue légèrement supérieure à la H.P., le clapet de refoulement s'est


ouvert, le piston évacue l’ AC.

4: Le piston au (PMH), l'espace entre le piston et le fond de cylindre s'appelle espace mort. Le
clapet de refoulement s'est refermé.

5: Le piston redescend, mais il n'y a pas encore d'aspiration car l’air contenue dans l'espace
mort est   à une pression supérieure à la B.P. C'est la course inefficace à l'aspiration.

6: L’air contenu dans le cylindre est détendu à une pression inférieure à la B.P., le clapet
d'aspiration s'est ouvert laissant ainsi passer l’air dans le cylindre. C'est la course efficace à

31
l'aspiration.

Caractéristiques d’un compresseur


*Débit théorique (volume engendre / unité de temps dans un cylindre)

Q = S.C.n.N m3/h S:surface du piston (m2)

C : course (m)

n : nombre de coups /h

N : nombre de cylindres

*Taux de compression

Շ = Pr / Pa Pr : pression de refoulement

Pa : ‘’ d’aspiration

*Rendement volumétrique

ηv = 1- (0,05. Շ)

η = V aspiré / V balayé

En conclusion :

L'air comprimé est une source d'énergie essentielle pour la plupart des
industries qui, cherchant à améliorer leurs gains de production, utilisent des
équipements pneumatiques de plus en plus pointus. Dans cet objectif, s'assurer
de la propreté de l'air est crucial. La meilleure qualité d'air possible permettra

32
aux entreprises une meilleure productivité et une réduction des coûts de
maintenance. il convient d'installer les composants nécessaires au bon traitement
de l'air :

- des filtres - des régulateurs - des graisseurs - des séparateurs et autres


accessoires.

III/ -ELECTRIFICATION FOND

Les formes d’énergie utilisées dans les exploitations minières :

ELECTRICITE & AIR COMPRIME

Les principales raisons qui donnent à l’éléctricité un intérêt croissant :

- Prix de revient (moins élevé /A C)

- Frais d’entretien moins élevés

- Régularité de marche

- Puissance importantes (pour la mécanisation)

- Facilite de liaison (asservissement de plusieurs moteurs )

- Télé contrôle ( convenable avec l’éléctricité )

- Automatisation

CABLES ELECTRIQUES

33
Un câble électrique comprend toujours une partie active métallique
(âme conductrice) dont le rôle est de conduire le courant électrique,
et une ou plusieurs couches concentriques de matériaux isolants et
protecteurs.

Ame conductrice

Elle peut être massive, rigide ou souple ou, même, extra souple (câble
de soudure). Elle est en cuivre, en aluminium ou en alliage d’aluminium.

Isolation

Elle est également appelée « enveloppe ». Son rôle est électrique. Le


matériau d’isolation doit avoir des caractéristiques électriques
appropriées avec l’utilisation du câble.

Les isolations sont extrudées (PVC, PR, EPDM). On réalise également


des enveloppes-gaines (matériel roulant de chemin de fer).

Assemblage

C’est le cas des câbles à plusieurs conducteurs. Les conducteurs sont groupés de
façon géométrique. Quand le câble a plus de 5 conducteurs, on assemble les
conducteurs en plusieurs couches.

Une couche comporte toujours 6 conducteurs de plus que la couche précédente si


les conducteurs ont le même diamètre.

l’assemblage de 2 à 5 conducteurs laisse un vide important entre les conducteurs.


Ce vide est comblé par un bourrage. Ce dernier sert également à donner aux
câbles une section circulaire. Le bourrage peut être extrudé ou posé en même
temps que l’on assemble les conducteurs.

Repérage des conducteurs

Pour raccorder, sans erreur, les conducteurs d’un câble, il faut pouvoir les
différencier avec certitude. Plusieurs possibilités sont utilisées :

 conducteur de couleur
 conducteur noir avec numéro imprimé en blanc

34
 conducteur pilote et directionnel. Ce type de repérage est habituellement
réservé aux câbles à 7 conducteurs et plus.

Bourrage

Le bourrage a pour but de remplir les interstices entre les conducteurs afin de
donner au câble une forme cylindrique.

Protection du ou des conducteurs


Le degré de protection requis pour un câble dépend de l’environnement dans
lequel il sera posé et donc de son utilisation courante .

Gaine

C’est la protection la plus simple. Elle est extrudée (Polychloroprène, sans


halogène, par exemple). Elle peut également faire bourrage.

La gaine peut être composée de deux couches entre lesquelles est insérée une
tresse ou un guipage très clair, de fils textiles, destinés à la renforcer
longitudinalement. Cette technologie est réservée à certains câbles souples.

Armures

C’est la protection contre les chocs .Les armures peuvent aussi jouer le rôle
d’écran pour l’écoulement des courants de court-circuit. Les armures sont
toujours métalliques ; elles peuvent être réalisées de différentes façons :

 armure en feuillards d’acier

Le feuillard est une bande de 0,2 mm, o,5 mm ou 0,8 mm d’épaisseur suivant le
diamètre du câble, et de largeur comprise entre 20 et 50 mm .

 armure en feuillards d’aluminium

Identique au type ci-dessus mais en alliage d’aluminium. Elle est utilisée sur les
mono conducteurs, pour éviter les pertes dues aux courants de Foucault. Elle
peut jouer le rôle d’écran.

 armure en fils d’acier galvanisé

35
Pour réaliser ce type d’armure, on enroule autour du câble un certain nombre de
fils d’acier galvanisé, dont le diamètre est compris entre 1 et 3 mm suivant le
diamètre du câble.

Ecrans

Les écrans ou blindages ne sont pas destinés à la protection mécanique mais à la


protection électrique. Ils sont constitués de 1 ou 2 rubans de cuivre ou
d’aluminium enroulés en hélice, ne laissant aucun espace libre, ou par une nappe
de fils électriquement réunis par une contre spire en ruban.

Ils peuvent être également réalisés par une tresse en fils de cuivre.

Le rôle des écrans peut être différent suivant les types de câbles :

 faire barrière aux champs électrostatiques extérieurs aux câbles ;


 répartir équipotentielle ment le champ électrique à l’intérieur du câble
 écouler les courants capacitifs ainsi que, en cas de défaut, le courant de
court-circuit.

Ex .

Les câbles électriques : pour quels usages ?

Un câble électrique est un ensemble de plusieurs fils fonctionnant côte à côte ou


groupés, qui est utilisé pour transporter un courant électrique. Ainsi, selon la
destination dudit câble (en fonction du type d’approvisionnement qu’il doit
assurer), il doit satisfaire à des impératifs,et peut être installé selon des
normes .

Les câbles électriques du fond

36
Un câble électrique de mine doit satisfaire aux impératifs que lui impose
l’exploitation:

- Résistance à l’humidité et à l’eau

- Résistance aux chocs ( accidentels, chutes de pierres ;éboulements ,..)

- Resistance à l’usure ,à la traction ,à l’ enroulement et déroulement répétés ,..

Les câbles alimentent différentes machines ou appareils :

- Appareils fixes (transformateurs,….)

- Appareils semi-fixes (convoyeurs , sondeuses …)

- Appareils mobiles (chargeuses,am50 , rabots, … )

On distingue des câbles :

- souples - semi souples - armés

La souplesse du câble dépend de :

- la nature du cuivre

- le diamètre des fils

- types d’assemblage

- le pas d’assemblage

RESEAU ELECTRIQUE FOND

En général dans un réseau électrique fond on distingue:

-les câbles

-Les organes de coupure ( HT)

-les transformateurs

-les coffrets

- les organes de coupure (BT)

- Les moteurs

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Dans un circuit on a trois fonctions essentielles 

•la fonction isolement permet la séparation des circuits du réseau ( sectionneur )


• la fonction commande permet l'ouverture et la fermeture du circuit (contacteur) 
• la fonction protection assure la protection contre les surcharges

et les courts-circuits (relais thermique , les fusibles).

Appareils de protection :

Chaque installation doit être protégé contre :

- Les court–circuit. et - Les surcharges.

Ces deux défauts entraînent toujours une augmentation énorme du courant.

les organes de coupure :

Le disjoncteur

C’est un dispositif de protection des installations électriques. Conçu pour révenir


des risques d'incendies en coupant le courant en cas de court-circuit ou de
surcharge sur la ligne. même rôle qu'un fusible sauf qu'il peut être réenclenché.
( grand pouvoir de coupure) .

On distingue : disjoncteur divisionnaire et disjoncteur différentiel. Le premier


protège les installations, alors que le second protège les personnes en prévenant
des risques d'électrocution.

Dans les réseaux du fond le rôle des disjoncteurs est de protéger les tètes de lignes.

Les discontacteurs à pouvoir de coupure faible protègent en général un seul


moteur.

Discontacteur

C’est un pareil électrique servant à la fois de disjoncteur et de contacteur .

Interrupteur

Ce sont des sectionneurs renforcés permettant de couper le courant.

Le sectionneur

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IL permet de séparer, de façon mécanique, un circuit électrique et de son
alimentation.

Le sectionneur, à la différence du disjoncteur ou de l'interrupteur, n'a pas de


pouvoir de coupure, ni de fermeture.( sert à l’inversion du courant).

Contacteur

Il assure la fonction de commutation. Il permet de fermer ou d'ouvrir un circuit


électrique de puissance en charge et à distance. Il sert à établir ou interrompre
le passage du courant dans un "circuit de puissance" ; il est commandé depuis le
"circuit de commande".

NB . pour les moteurs et les transformateurs (voir cours d’électricité)

Pour chaque hauteur manométrique on additionne graphiquement, horizontalement, les


caractéristiques de chaque pompe.

On a alors :

QAB  QA  QB Débit

H AB  H A  H B Hauteur manométrique

PAB  PA  PB Puissance

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 QAB H AB

PAB Rendement

Contrôle et surveillance de l’exhaure

-Contrôle de fonctionnement de l’installation des pompes d’une façon


rigoureuse.

-Nettoyage des rigoles systématique

-Arrêter des pompes lorsqu’ aucun débit n’est requis.

-Mettre en application un programme d’entretien (quotidien, mensuel, ..)

-Elaborer un planning d’exhaure en vu de la gestion de la consommation


d’énergie.

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