Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Signes-Diagnostic –Traitement
Objectifs
1- Définir une CA
2- Décrire 2 signes fonctionnels et 3 signes physiques de la CA
3- Enumérer 4 signes échographiques d’une CA
4- Enumérer 2 causes de cholécystite aigue
5- Enoncer les principes du traitement
Plan
1- GENERALITES
1.1 Définition
1.2 Intérêt
1.3 Rappel anatomique
1.4 Physiopathologie
1.5 Anatomie pathologie
2- SIGNES
4- TRAITEMENT
4-1 But
4-2 Moyens /Méthodes
4-3 Indications
4-4 Résultats
CONCLUSION
1- GENERALITES
1.1 Définition
1
C’est l’inflammation aigue de la vésicule biliaire, en relation soit avec une lithiase (cholécystite aigue
lithiasique) dans 90% des cas ; soit d’origine non lithiasique (cholécystite aigue alithiasique 10% des
cas
1.2 Intérêt
Epidémiologique : c’est une affection fréquente surtout au Maghreb où elle représente la 2 e
cause d’abdomen aigu après les appendicites. Les causes sont dominées par la lithiase biliaire
Diagnostic : il existe un polymorphisme clinique qui peut faire égarer le diagnostic ; il n’ya pas
de parallélisme anatomo clinique
Thérapeutique : c’est une urgence médico-chirurgicale. Le traitement radical est chirurgical qui
se fait presqu’exclusivement maintenant par voie cœlioscopique
Pronostic : la CA se caractérise par son incertitude évolutive. Le pronostic dépend du délai
diagnostic, du terrain de survenue. Dans notre contexte, ce pronostic est toujours réservé vu le
retard à la consultation
1.3 Rappel :
- Situation face inférieure du foie segment 4
- Dimensions 8cm long ; canal 2cm ; capacité 30cc
- Rapport ventro dorsale paroi abdominale, angle colique, genou supérieur du duodénum est
intra péritonéal
- Variation anatomique : canal cystique, artère cystique
2
L’obstacle au niveau du canal cystique entraine des répercussions locales et générales que nous
verrons dans le sous chapitre physiopathologie
1.4 Physiopathologie
Obstacle
Elimination persistance
3
Pyocholécyste empyème vésiculaire
Plastron vésiculaire
Perforation Fistulisation
2- SIGNES
C’est en urgence qu’on est amené à examiner un patient qui présente un syndrome douloureux
abdominal aigu et fébrile de l’hypochondre droit (HCD)
Douleur abdominale : il s’agit d’une douleur vive brutale prédominant à l’HCD ou à l’épigastre
irradiant dans le dos et l’épaule « bretelle ». elle est accrue par l’inspiration profonde dont elle
inhibe, d’intensité fluctuante. Elle dure plusieurs heures (> 6h). elle immobilise le malade. On
parle de colique hépatique apathique. Elle s’accompagne de nausées et de vomissements de
troubles du transit
L’interrogatoire précisera par ailleurs les antécédents de crises antérieures résolutives ; notion de prise
médicamenteuse ; le mode de vie, la sédentarité, l’alimentation hypercalorique à base de graisse
animale, une obésité
2-1-2 Signes généraux
La langue est saburrale, un sub ictère. Le syndrome infectieux est net fièvre 39-40°C ; pouls accéléré
en rapport avec la température. Il n’existe pas de frissons
4
2-1-3 Signes physiques : zone d’appel= abdomen
Malade en DD dévêtu, jambe et cuisse légèrement fléchis, les membres supérieurs le long du corps
Inspection retrouve une diminution de la mobilité abdominale au niveau de l’HCD, parfois une
voussure localisée à ce niveau
Palpation : une hyperesthésie cutanée réveille une douleur vive de l’HCD inhibant la respiration
profonde « MURPHY clinique » ; une défense voire contracture de l’HCD parfois on peut
percevoir une grosse vésicule tendue, douloureuse. Le reste de l’abdomen est souple
Le reste de l’examen physique est normal (percussion, auscultation, TR)
Devant ce syndrome douloureux infectieux aigu de l’HCD, on est en mesure d’évoquer le diagnostic de
CA que viendront confirmer les examens complémentaires
2-1-4 Examens complémentaires
Biologie
- Nfs = hyperleucocytose à PN
- VS accélérée
- CRP élevée
- Les transaminases hépatiques modérément élevés
- La Lipasémie est normale ; sels et pigments biliaires dans les urines
Imagerie
Rx ASP : peut montrer des calcifications dans l’aire vésiculaire élimine une autre urgence
chirurgicale : pas de niveau, pas de pneumopéritoine
Echographie abdominale : est l’examen clé, non invasif, reproductible. Visualisation de la
vésicule biliaire à travers la paroi abdominale à l’aide d’une sonde émettant des échos reliés à
un moniteur échographe
Résultats
5
- Distension vésicule biliaire
- Epaississement de la paroi > 5mm
- Image de calcul avec cône d’ombre
- Murphy échographique
2-1-5 Evolution
L’évolution d’une CA est imprévisible. Elle est favorable sous traitement médical. On assiste à une
amélioration des signes cliniques tant sur le plan fonctionnel que physique ; mais l’avenir est
compromis, car des récidives infectieuses surviendront
Non traitée, l’évolution se fera vers les complications que nous verrons dans les formes cliniques
Ainsi se caractérise cette forme prise pour TDD ; mais la CA peut revêtir d’autres formes cliniques
- Formes symptomatiques
Formes sur aigues= cholécystite gangréneuse associe des signes généraux sévères avec
syndrome toxi infectieux (adynamie, faciès terreux, langue rôtie, pouls filant et dissocié,
tendance au collapsus, oligurie et diarrhée) et des signes locaux très atténués. On observe
surtout chez les diabétiques
Formes occlusives = syndrome occlusif fébrile
Formes ictériques (LVBP ou MIRIZZI)
Formes larvées décapitées par les antibiotiques
Pneumocholécyste = diabétique : douleur syndrome toxique ; ASP = image gazeuse typique
- Formes compliquées
Péritonite biliaire généralisée
Plastron vésiculaire
Abcès vésiculaire
Fistule bilio-digestive
3- DIAGNOSTIC
3-1 Positif
Clinique
6
- Signes fonctionnels
- Signes généraux
- Signes physiques
- Antécédents
Paraclinique
- Echographie
- ASP
Affections médicales
- Hépatites virales ou alcooliques
- Péri hépatite à chlamydia (FITZ HUGH CURTIS)
- Pneumopathies de la base droite
- Porphyrie aigue
Affections chirurgicales
- Perforation d’ulcère gastroduodénale
- Appendicite sous hépatique
- Pancréatite aigue
- Abcès amibien du foie
- Occlusion du grêle
Affections médicales
- Hépatite virale
- Hypo protidémie
- Ascite
Affections chirurgicales
- Cholécystite chronique
- Vésicule porcelaine
- Cancer de la vésicule biliaire
7
Cholécystite aigue alithiasique (CAAL)
- Malade de la réanimation stress
- Des immunodéprimés (virales)
- Autres :
Typhique
Volvulus de vésicule
Diaphragme vésicule
La cholécystite aigue diagnostiquée doit être traitée dont il existe de nombreuses modalités
4-TRAITEMENT
4-1 BUT
4-2 MOYENS/METHODES
Médicaux :
- Hospitalisation
- Glace sur l’HCD
- Diète
- Rééquilibration hydro électrolytique selon les données cliniques et biologiques
- Les antalgiques (noramidopyrine 500mg ivd lente fois 3/j
- Les antibiotiques (ceftriaxone 1g ivd fois 2 /j), métronidazole inj)
- Les antis coagulants Enoxaparine
Radio interventionnelle = évacuation sous écho guidée ou scannoguidée d’un abcès péri vésiculaire
Chirurgie
- Malade en DD sous AG/ l’abord peut se faire par voie classique chirurgie ouverte (médiane sus
ombilicale ou sous costale) ou par voie cœlioscopique si on a l’installation
- Exploration
- Cholécystectomie
- Cholécystostomie ; puis cholécystectomie secondaire
- Exploration de la VBP
- Traitement de l’iléus biliaire
- Traitement de la péritonite
4-3 INDICATIONS
8
3- Formes non compliquées = cholécystectomie à chaux ou à froid
4- Formes compliquées
Plastron = refroidir+ chirurgie
Péritonite = cholécystectomie + traitement péritonite+ prélèvement pus
Ictérique = exploration VBP + cholécystectomie
Iléus biliaire = cholécystectomie – fermeture fistule duodénale – traitement occlusion
4-4 RESULTATS
CONCLUSION