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Structures - Exercices
Petites questions
Exercice 1.
Z(G) = {a ∈ G | ∀ x ∈ G : ax = xa}
(1) (a)
(i) e ∈ Z(G) ⊂ G.
(ii) Soit a, b ∈ Z(G)
∗ On a ∀ x ∈ G, abx = axb = xab. Alors ab ∈ Z(G).
∗ On a ∀ x ∈ G, ax = xa. On multiplie à gauche et à droite par a−1 pour
obtenir xa−1 = a−1 x. On en déduit que a−1 ∈ Z(G).
1
2
Exercice 2.
!
cos θ − sin θ
G = {Aθ = | θ ∈ R}
sin θ cos θ
(1) ? Pour tout θ ∈ R, on a det(Aθ ) = 1. Alors G ⊂ GL2 (R).
? I2 = A0 alors I2 ∈ G.
3
!
cos(θ + θ0 ) − sin(θ + θ0 )
? Soit θ, θ ∈ R. Aθ × Aθ0 =
0
= Aθ+θ0 ∈ G.
sin(θ + θ0 ) cos(θ + θ0 )
En particulier Aθ × A−θ = A(θ+(−θ)) = A0 = I2 et donc A−1
θ = A−θ ∈ G.
(2) Ici faites attention au loi de chaque groupe et l'élément neutre associé. Pour R c'est
la loi '+' et pour G c'est une loi '×'. Le neutre de G est I2 et non 0.
Pour tout (θ, θ0 ) ∈ R2 ,
Exercice 3.
Pour n ∈ N∗ , on note :
Un = {z ∈ C∗ , z n = 1}.
2kπ 2kπ
(1) Un = {ei n , k ∈ [|0, n − 1|]} = {z0k , k ∈ [|0, n − 1|]} avec z0 = ei n c'est un
sous-groupe de C∗ .
2kπ
Il est cyclique, engendré par z0 = ei n
2ikπ
(2) Soit l'application ϕ : Z → Un dénie par : ϕ(k) = e n .
4
n ∈ N∗
? U ⊂ C et 1 ∈ U.
∗
0
? Soit z, z 0 ∈ U . il existe n, n0 ∈ N∗ tels que z n = 1 et z n = 1 ; on a
0 0 0 1
(zz 0 )nn = (z n )n (z n )n = 1 et (z −1 )n = n = 1.
z
Il en résulte que U est un sous-groupe de C∗ .
Exercice 4.
(1) :
(a) L'équation 3x + 5 = 0 s'écrit aussi dans Z/10Z :
3x = −5 = 5 (∗)
Mais 3 est inversible dans Z/10Z d'inverse 7, alors (∗) s'écrit, en multipliant
par 7 :
x = 7 × 5 = 5.
(b) x2 + 2x + 2 = 5
Sachant que 2 = −3, l'équation s'écrit x2 + 2x − 3 = 5 qui se factorise de la
manière suivante : (x − 1)(x + 3) = 0
qui signie, en utilisant le fait que l'anneau Z/5Z est intègre car 5 est premier,
x − 1 = 0 ou x − 3 = 0
qui signie :
x=1 ;x = 3.
2. Soit à resoudre le système :
(
x ≡ a [m]
(S) .
x ≡ b [n]
x0 = 5 × 10 × 4 + 2 × 13 × (−3) = 122
Exercice 5.
Exercice 6.
Dans cet exercice nous voulons refaire quelques démonstrations de propriétés de cours
déjà utilisées dans les exercices précédents ! La propriété de la question 4) n'est pas
dans le programme. Soit n ∈ N, n ≥ 1.
(1) Supposons que k est un générateur du groupe Z/nZ. Il existe alors p ∈ Z tel que
1 = pk . Cela signie qu'il existe p ∈ Z tel que 1 = pk,
ou encore, signie qu'il existe p, q ∈ Z tels que 1 = pk + qn. Ainsi n ∧ k = 1.
Inversement, supposons que k et n sont premiers entre eux. Alors il existe
p, q ∈ Z tels que 1 = pk + qn et cela implique, comme dans le premier sens,
1 = pk. Finalement, pour tout x ∈ Z on a x = x.1 = xpk. Il en résulte que k est
un générateur du groupe Z/nZ.
(2) Si k est premier avec n alors d'après la question précédente, k appartient au
groupe multiplicatif (Z/nZ)× . Comme card((Z/nZ)× ) = ϕ(n), on en déduit que
ϕ(n)
k = 1. Cela signie k ϕ(n) ≡ 1[n] (Théorème d'Euler).
(a) Ici m et q sont premiers entre eux alors par l'isomorphime dans le théorème
des chinois, ϕ(mq) : le nombre d'éléments inversibles dans l'anneau Z/mqZ
est égale au nombres d'éléments inversibles dans l'anneau Z/mZ × Z/qZ, qui
est égale à ϕ(m)ϕ(q), car un élément (u, v) de Z/mZ × Z/qZ est inversible ssi
u est inversible dans Z/mZ et v est inversible dans Z/qZ.
Les ensembles dans cette réunion sont deux à deux disjoints, alors
8
X
n= ϕ(d).
d|n
Exercice 7.
√
1 3
Rappel : j=e 2iπ/3
=− +i , j 3 = 1, 1 + j + j 2 = 0, j = j2.
2 2
2iπ
On dénit l'ensemble A = {a + b j | a, b ∈ Z} où j désigne le nombre complexe j = e 3 .
(1) (i) 1 = 1 + 0j ∈ A ⊂ C.
(ii) Soit z, z 0 ∈ A, il existe a, b, a0 , b0 ∈ Z tels que z = a + bj et z 0 = a0 + b0 j . on a
? z − z 0 = (a − a0 ) + (b − b0 )j ∈ A
| {z } | {z }
∈Z ∈Z
? z.z 0 = (a + bj)(a0 + b0 j) = aa0 + (ab0 + a0 b)j + bb0 j 2 . sachant que j 2 = −1 − j
on déduit que
z.z 0 = (aa0 − bb0 ) + (ab0 + a0 b − bb0 )j ∈ A.
On en déduit que A est un sous-anneau de C.
(2) N (z) = zz . Vérier d'abord que N (zz 0 ) = N (z)N (z 0 ).
(a) Soit z = a + bj ∈ A, avec a ∈ Z et b ∈ Z
N (z) = (a + bj)(a + bj) = a2 + ab(j + j) + b2 jj = a2 − ab + b2 ∈ Z.
De plus la norme d'un nombre complexe esr positif, on en déduit que
N (z) ∈ N.
Exercice 8.
(1) Soient x, y ∈ A tels que γa (x) = γa (y) c-à-d ax = ay. Comme A est intègre et
a 6= 0A on a x = y. On déduit alors que γa est injective.
Par ailleurs, card(A) est ni alors γa est bijective.
(2) Soit a un élément quelconque de A − {0A }. D'après la question précédente
l'application γa est bijective, par conséquent 1A admet un antécédent par γa .
D'où l'existence de b ∈ A tel que ab = 1A . Ainsi, tout élément non nul de A est
inversible et par suite A est un corps.
Exercice 9.
Soit A un anneau. On dit qu'un élément a de A est nilpotent s'il existe k ∈ N∗ tel que
ak = 0.