Complément 2 nv
Petites questions
1. Soit A ∈ Mn (K). Montrer que 0 est une valeur propre de A si, et seulement si, A est
non inversible.
3. Soit A ∈ Mn (R). Montrer qu’il existe toujours au moins un scalaire α tel que A − αIn
soit inversible.
6. Soit A ∈ M2 (C).
Montrer que A est soit semblable à unematriceB1 de la forme
λ1 0 λ 1
B1 = , soit à une matrice B2 de la forme B2 = .
0 λ2 0 λ
7. Soit P un polynôme annulateur d’un endomorphisme u d’un espace vectoriel E.
(a) Est-il vrai que si λ est une valeur propre de u alors λ est une racine de P.
(b) Est-il vrai que si λ est une racine de P alors λ est une valeur propre de u
11. On sait que λ ∈ K est une v.p. de A ssi λ est racine (dans K) du polynôme caractéris-
tique de A. Montrer aussi que
λ ∈ K est une v.p. de A ssi λ est racine (dans K) du polynôme minimal de A.
1
13. Soit A ∈ Mn (C). Montrer que les assertions suivantes sont équivalentes,
Exercice 2.1.
(a) Montrer que si λ est une valeur propre de uF alors λ est une valeur propre de u.
(uF est l’endomorphisme de F induit par u.
(b) Soit λ une valeur propre de u. Donner une condition nécessaire et suffisante pour
que λ soit une valeur propre de uF , et déterminer dans ce cas Eλ (uF ).
Exercice 2.2.
Discuter suivant les valeurs des paramètres a, b, c la diagonalisabilité de la matrice
1 a b
A= 0 1 c
0 0 −1
5 2 −4
Exercice 2.3. Soit la matrice réelle A = 0 1 0 ∈ M3 (R).
4 5 −3
2. Déterminer (A − I3 )2 et (A − I3 )3 .
Exercice 2.4.
2
1. Soit A un élément Mn (R).
A peut être considéré comme un élément de Mn (C). On considère ses valeurs propres
dans C.
Montrer que si le nombre complexe λ est une valeur propre de A, alors λ est aussi une
valeur propre de A avec la même multiplicité et que si v ∈ Cn est un vecteur propre de
A associé à la valeur propre λ, alors v est un vecteur propre de A associé à la valeur
propre λ.
3 0 0
2. Diagonaliser A = 0 2 −5 dans M3 (C).
0 1 −2
Exercice 2.5.
Soit A ∈ Mn (R) telle que A2 = −In .
Exercice 2.6.
On rappelle que si P est un polynôme et D = diag(λ1 , ..., λn ) alors
P(D) = diag(P(λ1 ), ..., P(λn )) et que P(BAB −1 ) = BP(A)B −1 .
Soient B = (e1 , e2 , ..., en ) la base canonique de Cn , n ≥ 1, et f l’endomorphisme de Cn
défini par f (ei ) = ei+1 pour 1 ≤ i ≤ n − 1 et f (en ) = e1 .
est diagonalisable.
Calculer det A.
(ind.: exprimer A comme un polynôme en la matrice canoniquement associée à f ).
Exercice 2.7.
Soit E un espace vectoriel de dimension finie n non nulle.
On dit qu’un endomorphisme u de E est nilpotent s’il existe un entier naturel p tel que
up = 0.
Dans ce cas, le plus petit entier r tel que ur = 0 s’appelle indice de nilpotence de u.
Notons que r ≥ 1 car u0 = idE
3
1. Justifier l’existence de l’indice de nilpotence d’un endomorphisme nilpotent u ∈ L(E).
( i ) u est nilpotent,
(ii ) χu (X) = X n ,
(iii) il existe une base dans laquelle la matrice de u est triangulaire supérieure stricte.
3. Justifier que si u ∈ L(E) est nilpotent alors son indice de nilpotence r vérifie: r ≤ n
(n = dim E.)
2. Pour k ∈ {1, ..., p}, vérifier que Fk est stable par u. Soit alors vk l’endomorphisme de
Fk induit par u et hk = vk − λk idFk
3. Soit 1 ≤ k ≤ p.