M06 Tsti Transferts Thermiques

Résumé de Théorie et Guide de travaux Module n°-6 : TRANSFERTS THERMIQUES
Pratiques
ROYAUME DU MAROC
OFPPT
Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail
DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION
RESUME THEORIQUE
&
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES
Module N°6: TRANSFERTS THERMIQUES
SECTEUR : FROID ET GENIE THERMIQUE
SPECIALITE : TECHNICIEN SPECIALISE EN THERMIQUE

INDUSTRIELLE
NIVEAU : TECHNICIEN SPECIALISE
JUIN 2003
1
OFPPT/DRIF/CDCFROID/ISGTF
ISTA.ma
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de la formation professionnelle
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Pratiques
REMERCIEMENTS
La DRIF remercie les personnes qui ont participé ou permis l’élaboration de ce

Module de formation.
Pour la supervision :
GHRAIRI RACHID : Chef de projet du Secteur Froid et Génie Thermique
BOUJNANE MOHAMED : Coordonnateur de C D C du Secteur Froid et Génie

Thermique
Pour l’élaboration :
Madame MARFOUK AZIZA ISGTF DRGC
Pour la validation :
• MR : Abdelilah MALLAK : Formateur à l’ISGTF

• MR: Mohamed BARZI : Formateur à I’STA1 Marrakech
• MR :Mustapha BRAHIMI : Formateur à l’ ISTA H. Ennahda Rabat
• MR : Samir BELAID : Formateur à l’ISTA Kénitra
• MR. Lahcen TABATI : Formateur à l’ISTA Kénitra
• MR: Hassan BEZZAZ : Formateur à I’STA1 Marrakech
Les utilisateurs de ce document sont invités à

communiquer à la DRIF toutes les remarques et
suggestions afin de les prendre en considération pour
l’enrichissement et l’amélioration de ce programme.
Monsieur Said SLAOUI

DRIF
2
Pratiques
Sommaire page
Présentation du module
Résumé de théorie
I. Chaleur 6
I. 1. Généralités et définition
I. 2. Température
I. 3. Quantité de chaleur
I. 4. Transmission de chaleur
II. Transfert de chaleur par conduction

II. 1. Phénomène de conduction
II. 2. Loi de Fourier
II. 3. Conduction à travers la paroi d’un tube cylindrique
II. 4. Conduction à travers plusieurs surfaces
III.Transfert de chaleur par rayonnement

III. 1. Définitions relatives au rayonnement
III. 2. Lois du rayonnement
III. 3. Echange d’énergie par rayonnement entre deux surfaces
IV. Transfert de chaleur par convection

IV. 1.Phénomène de convection
IV. 2. Convection libre : loi de Newton
V. Echange de chaleur entre deux milieux séparés par une surface

V. 1. Flux thermique entre deux milieux séparés par une surface
plane
V. 2. Flux thermique entre deux milieux séparés par une surface
cylindrique
VI. Ehangeurs de chaleur

VI. Généralités sur les échangeurs
VI. 2. Echangeurs par surface
VI. 3. Calcul des échangeurs
Guide de travaux dirigés

TD1 : Conduction à travers un mur hétérogène
TD2 : Conduction à travers un câble électrique
TD3 : Calcul de flux de chaleur par rayonnement
TD4 : Isolation thermique et confort
TD5 : Refroidisseur à deux étages
TD6 : Refroidissement du benzène
Evaluation de fin de module
Liste bibliographique
3
Pratiques
OBJECTIF OPERATIONNEL DE PREMIER NIVEAU

DE COMPORTEMENT
COMPORTEMENT ATTENDU
Pour démontre sa compétence, le stagiaire doit calculer le flux de chaleur échangé

entre deux milieux selon les conditions, les critères et les précisions qui suivent
CONDITIONS D’EVALUATION
-A partir de consignes données par le formateur

-A l’aide de la documentation technique donnée par le formateur
-A partir de mises en situation
CRITERES GENERAUX DE PERFORMANCE
-Justesse de l’explication des différents modes de transfert de chaleur

-Exactitude de l’énoncé des lois de transfert de chaleur
-Calcul exact du flux de chaleur échangé entre deux milieux
4
Pratiques
OBJECTIF OPERATIONNEL DE PREMIER NIVEAU

DE COMPORTEMENT
PRECISION SUR LE CRITERS PARTICULIERS DE

COMPORTEMENT ATTENDU PERFORMANCE
A- Expliquer les différents modes - Identification du mode de transmission de

d’échanges de chaleur. chaleur - entre deux milieux.
B- Calculer le flux de chaleur échangé entre - Calcul exact du flux de chaleur entre deux
deux milieux. milieux séparés par une surface plane.
- Calcul exact du flux de chaleur entre deux
milieux séparés par une surface cylindrique.
C- Appliquer les bois de transmission de - Calcul exact du flux de chaleur échangé à

chaleur au calcul des échangeurs travers un échangeur.
thermiques. - Calcul exact des surfaces d’échange.
5
Pratiques
OBJECTIFS OPERATIONNELS DE SECOND NIVEAU
LE STAGIAIRE DOIT MAITREISER LES SAVOIRS, SAVOIR-FAIRE,SAVOIR PERCEVOIR

OU SAVOIR ETRE JUGES PREALABLES AUX APPRENTISSAGES DIRECTEMENT
REQUIS POUR L’ATTEINTE DE L’OBJECTIF DE PREMIER NIVEAU, TELS QUE :
Avant d’apprendre à expliquer les différents modes d’échange de chaleur (A) le

stagiaire doit :
1. définir le concept de température les unités de mesure et les appareils
2. définir le concept de quantité de chaleur et ses unités
Aavant d’apprendre à calculer le flux de chaleur échangé entre deux milieux (B) le
stagiaire doit :
3. calculer le flux de chaleur échangé par conduction
4. calculer le flux de chaleur échangé par rayonnement
5. calculer le flux de chaleur échangé par convection
Avant d’apprendre à appliquer les lois de transmission de chaleur au calcul des
échangeurs © le stagiaire doit :
6. connaître les différents types d’échangeurs et leur domaine d’utilisation
6
Pratiques
PRESENTATION DU MODULE
Le présent module s’inscrit parmi les modules de connaissances scientifiques du

technicien spécialisé en thermique industrielle.
Il a pour but de fortifier le potentiel d’apprentissage des stagiaires et de faciliter
leur insertion dans la culture professionnelle d’appartenance, tout en créant l’intérêt par
rapport au métier dés le début de la formation.
Il permet aussi aux stagiaires d’acquérir les connaissances fondamentales des
modes de transfert thermique et leurs applications industrielles dans un ordre de difficulté
croissant
Il se déroule selon les étapes suivante :
- Notion de chaleur
- Transfert de chaleur par conduction
- Transfert de chaleur par rayonnement
- Transfert de chaleur par convection
- Echange de chaleur entre deux milieux séparés par surface
- Echangeurs de chaleur
Le module est d’une durée de 90h dont :

- 70% de théorie
- 30% de travaux pratiques sous forme d’exercices et de travaux dirigés.
7
Pratiques
LA CHALEUR
INTRODUCTION
La chaleur est une forme d’énergie. Il est difficile de la définir de façon précise mais
ses effets sont bien connus : la sensation de chaud ou de froid, la fusion de corps, la
transformation d’état chimique, etc.…
La chaleur se manifeste selon deux critères :
- un critère « qualitatif » correspondant à la perception sensorielle que l’on peut
avoir de la manifestation de cette chaleur : c’est la température ;
- un critère « quantitatif » se traduisant en général par des effets plus ou moins
importants de l’action de cette chaleur.
1. Température
La perception de la température par le corps humain est trop imprécise pour permettre
d’en donner référence convenable. On a donc été amené à créer des systèmes de
repérage précis et constant. Ce sont les échelles thermométriques.
1.1.Echelles de température
La plus utilisée et la plus répandue est l’échelle Celsius. Elle est basée sur deux
critères facilement reproductibles et constants :
- La température de l’eau de la glace fondante : on lui a attribué la valeur 0 ;
- La température à laquelle l’eau bout à la pression atmosphérique : On lui a attribué
la valeur 100 ;
On a divisé l’intervalle obtenu en degrés et éventuellement en sous-multiples du degré,
ce dernier correspondant au centième de l’intervalle défini ci-dessus. Bien entendu on a
prolongé les graduations de part et d’autre de la plage de température0-100.
D’autres échelles sont ou ont été utilisées : l’échelle Fahrenheit en particulier, toujours
en usage dans les pays anglo-saxons. On peut facilement passer d’une échelle à l’autre
par un calcul simple ou des tables de correspondance.
Les formules de transformation des degrés Celsius en Fahrenheit sont :
(° F − 32) × 5 °C × 9
°C = ; °F = + 32
9 5
L’échelle utilisée par les scientifiques est l’échelle Kelvin. Elle part du zéro absolu qui
serait le niveau de température atteint si l’on pouvait retirer d’un corps la totalité de
l’énergie calorifique qu’il contient. Le zéro absolu correspond à –273°C. La formule de
transformation est donc :
T (Kelvin) = t° C + 273 .
N B : On retiendra le symbole T (majuscule) pour les degrés Kelvin, et t (minuscule) pour

les degrés Celsius.
8
Pratiques
1.2.Appareils de mesure de température
On mesure les températures avec des thermomètres et des pyromètres. Il en existe

des types divers. Nous nous bornerons à décrire très succinctement les plus répandus :
a) Thermomètre à colonne de liquide :

C’est l’appareil que tout le monde connaît. Il est constitué par un tube de verre de très
petit diamètre fermé aux deux extrémités dont l’une renflée constitue une ampoule
(bulbe) contenant le liquide. On se sert communément d’alcool teinté en rouge, ou de
mercure.
Ces liquides se dilatent sous l’effet de la température ; leur volume augmente en
provoquant
une montée plus ou moins grande dans le tube de verre. Cette
montée étant proportionnelle à la température, la colonne qui se
forme atteint un niveau maximal qui indique la valeur de
température. L’alcool se dilate plus que le mercure. Avec le
premier on fait des thermo-mètres peu élevées (au max. 100°
environ). Avec le second on peut réaliser des thermomètres
b) thermomètre à dilation pour mesures industrielles :
montant assez haut (plus de600°), ce qui n’empêche pas d’en
ils sont basés sur le principe bien connu qu’un liquide ou un gaz remplissant entièrement
faire aussi pour des températures moyennes.
une capacité fermée déforment la paroi de celle-ci si elle est élastique, lorsqu’ils se
Les thermomètres à mercure sont plus précis que ceux à alcool.
dilatent sous l’effet de la chaleur. Dans la pratique un thermomètre de ce type est
C’est pourquoi ils sont préférés pour des mesures devant
constitué par un réservoir ou bulbe relié à un élément déformable par l’intermédiaire d’un
présenter quelque rigueur.
tube capillaire(à section très faible) Le réservoir et le tube sont très résistants et ne
déforment pas. Seul l’élément sensible qui permet la mesure se déforme. Sa déformation
est d’autant plus grande que la température est élevée. Cet élément entraîne un
mécanisme approprié portant une aiguille qui se déplace sur un cadran gradué en
degrés. Dans ce type d’appareil on utilise soit un liquide soit un gaz, les deux produisant
Ils sont basés sur le principe bien connu qu’un liquide ou un gaz
les mêmes effets à partir des mêmes principes avec des éléments constitutifs différents,
remplissant entièrement une capacité fermée déforme la paroi
bien entendu.
de celle-ci si elle est élastique, lorsqu’il se dilate sous l’effet de la
chaleur. Dans la pratique, un thermomètre de ce type est
ils sont basés sur le principe bien connu qu’un liquide ou un gaz remplissant entièrement
constitué par un réservoir ou bulbe relié à un élément
une capacité fermée déforment la paroi de celle-ci si elle est élastique, lorsqu’ils se
déformable par l’intermédiaire d’un tube capillaire(à section très
dilatent sous l’effet de la chaleur. Dans la pratique un thermomètre de ce type est
faible).Le réservoir et le tube sont très résistants et ne se
constitué par un réservoir ou bulbe relié à un élément déformable par l’intermédiaire d’un
déforment pas. Seul l’élément sensible qui permet la mesure se
tube capillaire(à section très faible) Le réservoir et le tube sont très résistants et ne
déforme. Sa déformation est d’autant plus grande que la
déforment pas. Seul l’élément sensible qui permet la mesure se déforme. Sa déformation
température est élevée. Cet élément entraîne un mécanisme
est d’autant plus grande que la température est élevée. Cet élément entraîne un
approprié portant une aiguille qui se déplace sur un cadran
mécanisme approprié portant une aiguille qui se déplace sur un cadran gradué en
gradué en degrés. Dans ce type d’appareil on utilise soit un
degrés. Dans ce type d’appareil on utilise soit un liquide soit un gaz, les deux produisant
liquide soit un gaz, les deux produisant les mêmes effets à partir
les mêmes effets à partir des mêmes principes avec des éléments constitutifs différents,
des mêmes principes avec des éléments constitutifs différents,
bien
bien entendu.
9
Pratiques
Quantité de chaleur
Pour prendre conscience de la quantité de chaleur il suffit de procéder aux
expériences simples ci-après :
a) Expérience 1 :
On allume un brûleur de fourneau à gaz. Son réglage ne sera pas modifié pendant
toute la durée des opérations .On pose sur le brûleur un récipient d’une capacité de
deux litres contenant un ½ l d’eau à la température du robinet ; on mesure le temps
qui s’écoule jusqu’à ce l’eau commence à bouillir. Il est de 5 minutes.
On recommence l’expérience en mettant 1 litre d’eau : le temps est de 10 minutes .
On met enfin 2 litres : le temps est de 20 minutes.
En conclusion, on a constaté que le temps écoulé pour chacune des expériences

doublait de l’une à l’autre comme la quantité d’eau. De la même façon la quantité de
gaz doublait, elle aussi, puisque le débit instantané du brûleur était contant et que son
temps de fonctionnement augmentait. C’est la combustion de ce gaz qui produisait la
quantité de chaleur dégagée pendant les expériences .
La quantité de chaleur absorbée par l’eau pour arriver à l’ébullition (donc qu’elle avait
emmagasinée) était elle aussi doublée à chacune des expériences.
b) Expérience 2 :
Dans l’expérience précédente, l’opération de chauffage était toujours la
même et se déroulait entre deux températures toujours identiques. L’élément variable
était la quantité d’eau.
La deuxième expérience, toujours à débit de gaz constant, se fait avec une quantité
d’eau fixe et
on prend en considération la variation de sa température, mesurée par un
thermomètre.
Au départ l’eau est à 10° , sa température est portée à 30° (20°de plus). Il s’écoule 2
mn ; pour atteindre 50° (40° de plus) il faudra 4 mn ; pour 70° (60° de plus) il faudra 6
mn ; enfin pour 90° (80° de plus), il en faut 8mn.
En d’autre termes on constate que le temps de chauffage est proportionnel à
l’élévation de la température. Il en est de même pour la quantité de chaleur dégagée
par le brûleur, et par voie de conséquence, pour la chaleur emmagasinée par l’eau.
Au total ,en superposant le résultat des expériences, on déduit que la

quantité de chaleur contenue dans un corps chauffé est proportionnelle à se masse et
à sa température.
Cela n’est vrai qu’autant qu’il n’y a pas de changement d’état, c’est à dire que le corps
chauffé pendant l’expérience reste solide, ou liquide ou gazeux.
2.1. chaleur spécifique des corps
Deux corps différents de même masse n’absorbent pas (et donc ne

contiennent pas) la même quantité de chaleur lorsqu’ils sont portés à la même
température. Par exemple, il faut beaucoup moins de chaleur pour chauffer 1 kg de fer
que pour chauffer 1 kg d’eau ; pour chauffer 1 kg d’air que pour chauffer 1 kg de mazout.
Pour évaluer la quantité de chaleur nécessaire au chauffage d’un corps quelconque, il
10
Pratiques
faut donc connaître la chaleur d’échauffement qui lui est propre. On désigne cette chaleur
par l’expression chaleur spécifique : c’est la quantité de chaleur nécessaire pour élever
de 1° c la température d’une masse de 1 kg du corps considéré.
Chaleur spécifique de quelques corps

Kcal/kg/° (et en kj/kg/°)
métaux Matériaux divers liquides

Kcal/kg/ Kj/kg/° Kcal/kg/ Kj/kg/° Kcal/kg/ Kj/kg/°
° ° °
Argent 0.057 0.23 Brique 0.3 1.25 Eau 1 4.18
Cuivre 0.095 0.39 graphit 0.2 0.83 Huile de 0.40 1.67
Étain 0.055 0.23 e machine
Acier 0.060 0.25
Nickel 0.100 0.42 Fioul 0.48 2
zinc 0.095 0.39 alcool 0.67 2.80
Gaz
Air 0.24 1
Anhydride 0.20 0.83
Carboniqu
e 0.52 2.17
méthane
Pour plus de précision, on emploie l’expression de « chaleur massique » lorsque l’on

désigne la chaleur d’échauffement de 1 kg du corps et de « chaleur volumique » celle de
l’échauffement d’un m 3 du corps (cas des gaz).
2.2. Unités et évaluation des quantités de chaleur
On exprime les quantités de chaleur en calories (ou en joules). On a défini la

calorie comme étant la quantité de chaleur permettant d’élever de 1° C , la
température d’un gramme d’eau. Cette unité étant trop petite pour l’usage courant, on
la remplace habituellement par le kilo-calorie (kcal) qui est la quantité de chaleur
permettant d’élever de 1° c ,la température de 1kg d’eau ou la millithermie, de même
valeur, sous multiple de la thermie (th) valant elle-même 1 000 kcal.
En conclusion de ce qui précède, on constate que la quantité de chaleur

contenue dans un corps, est définie lorsqu’on connaît sa chaleur spécifique, sa masse
et sa température.
Pour l’évaluer, dans la plupart des cas, on procède par le calcul en mesurant
distinctement la masse et la température, la chaleur spécifique étant supposée
connue.
11
Pratiques
Nous avons déjà vu les appareils permettant de mesurer les températures. Pour la
masse on peut soit peser avec une bascule, soit l’évaluer moyennant un compteur,
s’il s’agit d’un fluide ou gaz.
Exemple : supposons qu’on veut évaluer la quantité de chaleur nécessaire au

chauffage d’un fioul contenu dans une cuve de 5001. on veut porter ce fioul
initialement à 10°c à la température de 60°c. On sait que sa densité est de 0.9 et que
sa chaleur spécifique est de 0.48Kcal /Kg / °C.
L’élévation de température est de : 60-10 = 50°

La masse à chauffer est de : 500 X 0.9 = 450 kg
Chaleur nécessaire : 450X 0.48 X 50 =10800 kcal
10800 X 4.18 = 45144 kJ
Il existe aussi des compteurs de chaleur qui donnent directement les quantités
recherchées. Ils sont utilisés surtout sur les circuits d’eau chaude ( eau de chauffage
ou eau sanitaire).
Ils sont constitués par un compteur de débit de fluide et un thermomètre. Les valeurs
des deux sont « lues » par un système intégrateur qui exprime directement la quantité
de chaleur passant ou dépensée par le système par une unité de temps déterminée.
3- Transmission de chaleur
Deux corps à températures différentes échangent de l’énergie sous forme de

chaleur jusqu’à disparition complète de leur différence de température on dit alors
que l’équilibre thermique est atteint0
Cet échange de chaleur (transfert thermique) se fait suivant trois modes de transmission
fondamentaux :
3.1. CONDUCTION
Le phénomène de conduction pure se rencontre essentiellement dans les

solides.
Exemple: propagation de la chaleur le long d’une barre de fer dont une extrémité est
soumise à l’action d’une flamme.
3.2. RAYONNEMENT
Tous les corps emettent par leurs surfaces de l’énegie sous forme de radiations
éléctromagnétiques Si cette énergie rayonnée est reçue par un corps absorbant pour
ses longueurs d’onde ,elle se transforme en chaleur.
Exemple : le Soleil chauffe la Terre par rayonnement.
3.32- CONVECTION
Les échanges de chaleur par convection mettent en jeu le déplacement de le

matière et se rencontrent essentiellement dans les fluides (gaz-liquides).
Exemple : chauffage de l’air d’une salle par un convecteur (radiateur).
12
Pratiques
En réalité, tout échange thermique s’effectue simultanément sous les trois modes de
transfert qui se concurrencent. L’échange est alors la somme des trois effets. Lorsque
l’un des modes est prédominant, on néglige les deux autres.
Exercices d’application
1) transformer :
a- en degrés kelvin : -une température de 37°c
-une température de 45°c
b- en degrés Celsius : -une température de 51°F
-une température de 373K
c- en degrés Fahrenheit : -une température de 125°c
-une température de 210K
d- en degrés kelvin - une température de 87°F
2) Transformer :
a) en KJ - 2750 cal
-1805 th
-34780 kcal
b) en kcal - 9720J
-642 th
-19738 cal
3) calculer en kcal et en kJ la quantité de chaleur nécessaire pour réchauffer de :

* 18°C à 52 °C une masse d’acier de 45 kg
* 15°C à 135°C une masse de 2.6 Tonnes de fioul
* 8°C à 74°C un volume de 8700 m3 d’air
4) un réchauffeur d’air tubulaire utilise de l’eau chaude comme fluide de chauffage. Il

débite
800 m3 d’air à l’heure. Cet air est aspiré à une température de 8°C et refoulé à une
température de 50°C. La température de l’eau chute de 90°C à 60 °C . 85% de la chaleur
est effectivement utilisée pour chauffer l’air.
Calculer le débit horaire d’eau.
13
Pratiques
Transmission de chaleur
par conduction
I)Phénomène de conduction :
La conduction thermique est caractérisée par un transfert de chaleur avec

support
matériel mais sans déplacement de matière. Ce phénomène s’observe facilement en
maintenant dans la main une barre métallique dont on chauffe l’une des extrémités : au
moment précis où l’on met la barre dans la flamme, on ne perçoit pas l’effet de la chaleur,
après un laps de temps qui varie selon la nature du métal et les dimensions de la barre,
on perçoit l’effet de la chaleur.
De l’énergie thermique s’est donc propagée le long de la barre qui a servi de support,
sans déplacement du matériau. Il y a eu conduction thermique.
La conduction thermique est donc un processus par lequel la chaleur s’écoule à travers
un matériaux, ou entre milieux en contact.
La chaleur s’écoule toujours du milieu à haute température vers le milieu à faible
température.
II) Loi de fournier
1) régime permanent :
Dans l’étude des trois modes de transmission de chaleur, on considérera que les
situations caractérisées par le régime permanent :il s’agit de systèmes pour les quels
l’équilibre thermique est atteint : la température en un point de l’espace ou d’un matériau
ne dépend pas du temps elle ne dépend que de la position géométrique du point.
2) Loi de Fourier :
Considérons le cas simple d’un mur homogène traversé par de la chaleur.
On suppose que le mur est une masse solide limitée
par deux faces planes et parallèles, dont les dimensions
sont très grandes par rapport à la distance qui les sépare
Soient tc tF les températures de chacune des faces tc Q S

Chaque face est supposée à température constante :
Ce sont des surfaces iso thermiques. tF
S est l’air des faces et e l’épaisseur du mur
e
Supposons que tc > tF
l’expérience montre que pour un mur de matériel donné, la quantité de chaleur qui
s’écoule de la face chaude vers la face froide pendant un laps de temps donné est
proportionnel à l’écart
(tc - tF), proportionnelle à la surface S, proportionnelle au temps θ et inversement
proportionnelle à l’épaisseur e : c’est la loi de Fourier :
14
Pratiques
S
Q = λ (tC − t F ) × θ
e
Le coefficient λ qui caractérise le matériau dont est fait le mur s’appelle :

coefficient de conductivité thermique.
λ s’exprime en kcal/hm°c ou w/ m°c ou w / m.k
Remarque : kcal/ h = 1.16 w
La loi de Fourier : Q= λ (tc - tF) x S/e θ s’applique uniquement aux surfaces planes.
3) Flux thermique :
Le rythme avec lequel l’énergie Q est transmise à travers le mur est désigné par
l’expression : flux thermique est représenté par :
Φ = Q/θ = λ (tc - tF) × S/e
Cette grandeur a les dimensions d’une puissance et s’exprime en W ou Kcal/h ou KJ/h
4) Résistance thermique :
On définit la résistance thermique du mur : R telle que :
Φ = (tC - tF) / R (expression générale)
1 e
Donc R= × (valable uniquement pour les surfaces planes)
λ S
La résistances thermique R désigne la capacité du mur à s’opposer au transfert de

chaleur par conduction.
R s’exprime en K/w ou °c/w ou °c X h / Kcal
5) densité de flux :
On définit la densité de flux comme étant le flux de chaleur qui traverse l’unité de
φ
surface du mur . φS = (w/m² ou kcal/h.m²)
S
Exercice d’application 1:
Calculer la perte de chaleur par conduction à travers un mur de pierre

d’épaisseur 0.35m, de hauteur 3.5m et de longueur 5.7m, les températures des faces
sont 22°c et 7°c
on donne : λ pierre = 0.805 kcal.h-1.m-1.°C-1
Rép : Φ = 690 kcal/h
15
Pratiques
III- Conductivité thermique :
En général, les conductivités thermiques des gaz sont relativement faibles.
Tableau 3-1 : Conductivité thermique de

quelques gaz
λ × 10² W/(m.K)
Gaz -30°C -10°C 0°C 20°C 50°C
Air 2,2 2,3 2,4 2,55 2,77
Argon 1,49 1,58 1,65 1,72 1,92
Hydrogène 15,5 16,7 17,5 18,1 19,8
Gaz
carbonique
(CO2) 1,23 1,3 1,45 1,55 1,85
Vapeur
d’eau 1,6 1,75 1,95
Krypton 0,83 0,85 0,90 5
Néon 4,2 4,45 4,5 4,7 2,75
Azote 2 2,25 2,35 2,55 2,85
Oxygène 2,3 2,4 2,5 2,65
Fréon 12
(CF2Cl2) 0,7 0,85 0,90 0,93
Dans le cas des liquides, la mesure de λ est rendue difficile par la présence
des effets de la convection.
Tableau 3-2 : Conductivité thermique de

quelques liquides
W / (m . K)
Liquide 0°C 20°C 100°C
Eau 0,56 0,6 0,68
Mercure 8,2 8,7 10,5
Huile de
graissage 0,147 0,145 0,137
Fréon 12
(CF2Cl2) 0,073 0,073
Ethylène glycol
C2H4(OH)2 0,24 0,25 0,26
Dans le cas des solides ce sont les métaux qui sont les meilleurs conducteurs
de chaleur.
16
Pratiques
Tableau 3-3 : Conductivité thermique de quelques métaux et alliages

λ λ
Métaux W / (m . K) Métaux W / (m . K)
Argent pur 420 nickel 90
Cuivre 375 Fer 65
Or 315 Acier (10% de carbone) 40
Aluminium 204 Uranium 27
Tungstène Constantan (60% Cu,
170 40% Ni) 23
Magnésium 150 Zirconium 21
Zinc 112 Acier inoxydable 16
Laiton (70% Cu, 30%
Zn) 110
Tableau 3-4 : Conductivité thermique de quelques isolants

Métaux W / (m . K) Métaux W / (m . K)
Verre 1,2 Plâtre 0,7
Béton 1,75 Bois 0,2
Sol moyen sec 0,14 Polystyrène 0,025
Mica 0,36 Laine de verre 0,035
Caoutchouc 0,16 Neige poudreuse 0,1
Glace (0°C) 2,2 Coton 0,069
IV - Conduction à travers paroi d’un tube cylindrique
λ est la conductivité thermique moyenne

du matériau constituant le tube.
On suppose :
θ1 > θ2
un flux thermique traverse donc le tube
de la face interne vers la face externe
sur toute la longueur l du tube
1- Expression du flux :
l’expression du flux est :
2π l
φ = × λ × (θ 1 − θ 2 )
r2
ln
r1
17
Pratiques
2) Résistance thermique :
θ1 − θ 2
On définit la résistance thermique du tube Rt telle que : φ =
Rt
1 r
D’où : Rt = × ln 2 ( k/w ou h.k/kcal )
2π l λ r1
3)Densité du flux thermique :
La densité du flux est définie par :

ρ = φ/S
On définit donc la densité du flux rapportée à la surface interne du tube :
φ φ λ
ϕ1 = = = × (θ1 − θ 2 )
S1 2 π l r1 r
r1 ln 2
r1
La densité du flux rapportée à la surface externe du tube :
φ φ λ
ϕ2 = = = × (θ1 − θ 2 )
S2 2 π l r2 r
r2 ln 2
r1
Exercice d’application 2 :
Calculer la perte de chaleur par conduction à travers la paroi d’un tube cylindrique en
cuivre de (10/12) : - diamètre intérieur = 10 mm
- diamètre extérieur = 12 mm
et de longueur 15 m sachant que température de la paroi interne est 100°c et celle de la
paroi externe 99.8°c
λ Cuivre = 330 kcal / h.m °c
Rép. φ = 34 120 kcal / h
18
Pratiques
V- Conduction à travers plusieurs surfaces planes homogènes :
a) Murs en série :
Considérons plusieurs murs limités par des plans parallèles constitués des
matériaux de conductivités différentes, mais en contact parfait
Soient les coefficients de conductivités et les épaisseurs de chaque murs
On suppose qu’il n’y a pas de pertes de chaleur. Donc chaque mur est traversé le même
flux
Pour le mur 1
λ S
φ = 1 (θ c − θ1 )
e1
Pour le mur 2
λ S
φ = 2 (θ1 − θ 2 )
e2
Pour le mur 3
λ3 S
φ = (θ 2 − θ F )
e3 λ λ λ
1 2 3
D’où : ⇒
⇒ Φ
⎧ Φ θC
φ e1 ⎫ θ1
⎪θ C − θ 1 = ⎪ θ2
⎪ S λ1 ⎪ θF
⎪⎪ φ e2 ⎪⎪
⎨θ 1 − θ 2 = ⎬ e1 e2 e3
⎪ S λ2 ⎪
⎪ φ e3 ⎪
⎪θ 2 − θ F = ⎪
⎪⎩ S λ3 ⎪⎭
φ ⎡ e1 e2 e3 ⎤
en additionnant membre à membre, on obtient : θ C − θ F = ⎢ ⎥
S ⎣ λ1 λ2 λ3 ⎦
θC − θ F
d’où l’expression du flux : φ = ×S
e1 e2 e3
+ +
λ1 λ2 λ3
La relation précédente peut s’écrire :
θC − θ F
φ =
e1 e e
+ 2 + 3
λ1 S {
{
λ2 S {
λ3 S
R1 R2 R3
19
Pratiques
Si on pose Req = R1 + R2 + R3 : résistance thermique équivalente ; on retrouve

l’expression générale du flux
θC − θ F
φ =
Req
Les résistances thermiques des trois murs sont placées en série et leur sommes
constitue la résistance thermique équivalente des 3 murs accolés :
b) murs en parallèle :
soient R1, R2, R3 les résistances thermiques des 3 murs. Φ3

⇒
λ3
φ = φ1 + φ2 + φ3 Φ2
= (θC - θF)(1/R1 + 1/R2 + 1/R3) ⇒ λ2 S3
Φ1
Si on pose : ⇒ λ1 S2
1/Req = 1/R1 + 1/R2 + 1/R3 θC Φ=
S1 ⇒
On obtient : Φ1 + Φ2 + Φ3
φ = (θC - θF)/Req (expression générale) θF
e
Req constitue donc la résistance équivalente des murs placés en parallèles
c) Résumé général :
Si des résistances thermiques sont en série, alors leur résistance équivalente est
égale à leur somme
Si des résistances thermiques sont en parallèle, alors l’inverse de résistance
équivalente est la somme de leurs inverses (à appliquer à toute surface).
20
Pratiques
Exercice d’application 3 :
Considérons un mur constitué par une couche de béton de 10 cm d’épaisseur,

d’un isolant de laine de verre de 5 cm d’épaisseur et d’un revêtement de plâtre de 2 un
d’épaisseur. La surface externe du béton en contact avec l’air intérieur est à 20 °C , la
surface externe du béton est à 5 °c.
1) calculer le flux thermique passant par m² du mur
2) calculer les températures à l’intérieur du mur
Réponse :
1) Rplâtre = 2,86 × 10-2 °C.m²/w
RLaine verre = 1,43 °C.m²/w
RBéton = 5,7 × 10-2 °C.m²/w
Φ = 9,87 w/m²
2) θ'1 = 19,7 °C
θ'2 = 5,6 °C
21
Pratiques
TRANSFERT DE CHALEUR
PAR RAYONNAGEMENT
I-Sensation de rayonnement :
Lorsque la température ambiante n’est pas très élevée on a quand même une
impression (sensation) de chaleur si le soleil brille. Si un nuage passe devant le soleil,
instantanément on a une impression de froid. Pourtant, la température ambiante est
restée la même. Le rayonnement du soleil qui nous réchauffait à été capté par le nuage.
II- Définitions relatives au rayonnement :
1)Tout corps émet dans toutes les directions des radiations

calorifiques(rayonnement).
Tout autre corps placé en regard du premier captera ces radiations et s’échauffera s’il est
à une température inférieur à celle du premier. Il y a alors échange de chaleur par
rayonnement du corps le plus chaud vers le corps le plus froid.
On dit que le corps le plus chaud est émissif et le corps le plus froid est absorbant.
2)Le pouvoir émissif d’un corps est la quantité de chaleur rayonnée par l’unité de
surface du
corps, dans l’unité de temps, à une température donnée. C’est une grandeur analogue à
une densité de flux calorifique.
3) Le pouvoir absorbant d’un corps est le rapport entre la quantité de rayonnement
qui frappe le corps et la quantité de rayonnement absorbée.
Le corps noir a par définition, un pouvoir absorbant égal à 1 : il est capable d’absorber
tous les rayonnement qui les frappent.
4) Le coefficient de rayonne ξ (ksi) d’un corps est la quantité d’énergie rayonnée
dans toutes les directions par unité de surface du corps, dans l’unité de temps et par
degré de température absolue.
III- Lois du rayonnement :
1) le milieu dans lequel se fait le rayonnement n’intervient pas comme support.

A B
t1 t2
Le corps B recevra (à une faible distance) une quantité de chaleur sous forme de
rayonnement émanant du corps A.
22
Pratiques
Elle sera peu différente si l’espace compris entre les deux corps était du vide.
2)Tous les corps, qu’ils soient solides, liquides ou gazeux sont susceptibles de
rayonner.
Exemples :* rayonnement d’un barreau métallique porté à l’incandescence,
*rayonnement des gaz de combustion d’un générateur de chaleur,
*rayonnement d’une masse de métal en fusion,
3) La transmission de chaleur par rayonnement dépend des conditions d’émission et

de réception.
a) L’émission :
L’énergie rayonnée dans l’unité de temps est déterminée par la formule :
φ = S ε σ T4 Loi de Stephane Boltzman
φ : flux de chaleur rayonné

ε : facteur d’émission (compris entre 0 et 1)
σ : constante de Stéphan Boltzman
σ = 5,657 × 10-8 w/m².K4
= 4,92 × 10-8 kcal/h.m².K4
S : surface du corps
T : température absolue du corps (K)
Rque : ∗ ξ = ε σ
∗ corps noir ⇒ ε = 1
b) La réception :
La réception dépend des facteurs suivants :
*Surface offerte aux radiations : plus la surface est grande, plus l’échange est
important.
*Distance entre le corps émissif et le corps absorbant : l’échange diminue très
rapidement avec la distance si l’échange ne s’effectue pas dans le vide.
*Nature de la surface de réception : une surface noire mate absorbe le maximum de
radiations. Si elle est plolie elle en absorbe moins (pertes par réflexion).
Remarque :les corps que l’on rencontre dans les foyers industriels (chaudières,
fours ;…) sont des corps « gris » dont le facteur d’absorption est compris entre0.8 et
0.95.
IV) Echange d’énergie entre deux surfaces :
1)Cas de deux surfaces planes parallèles, de même aire ,

faiblement distancées :
Le bilan thermique entre les deux surfaces est donné par la relation :
23
Pratiques
φ = S ε12 σ ((T1 )4 - (T2 )4 )

S= l’air de chacune des surfaces.
ε12 = ((1/ ε1)+( 1/ ε2))-1
Si t1 > t2 le bilan indique que c’est S(2) qui reçoit de l’énergie.
Si t1 < t2 , c’est la surface S(1) qui reçoit plus d’énergie qu’elle n’envoie sur S(2)
3) Cas d’une surface S1 complètement entourée par une très grande surface
S(2)
Tous le rayonnement émis par S1 est reçu par S2.

Le flux échangé dans ce cas, très souvent rencontré (objet dans un four, dans une
chambre,…),est donné par la relation suivante :
S1 ; T1
φ = S1 ε1 σ ((T1 )4 - (T2 )4 )
S2 ; T2
Exercices d’application
I) Calculer la quantité d’énergie émise par rayonne par un corps noir de surface
0.9 m² s’il est à une température de 700°C puis 1500°C
Rep. : Q1 = 45.6 KW Q2 = 504 KW
II) Soient deux plaques de même surface, l’une à t1 = 100°Cet l’autre à t2 = 20°C
a. calculer le flux maximal échangeable par m² .
b. Calculer le flux dans le cas où les plaques sont en aluminium poli :
ε1 = ε2 = 0.04
Rep:
a) Φmax= 680 W
b) Φ = 13.6 W
24
Pratiques
CONTROLE CONTINU:
1) Identifier le mode de transfert thermique qui intervient dans les cas suivants :
a) chauffage d’un local par un radiateur
b) echauffement d’une barre métallique par l’ action d’une flamme
c) echauffement de la Terre par le Soleil
2) On chauffe 5 Kg d’eau de 20°C à 100°C à la pression atmosphérique. La chaleur

massique spécifique de l’eau est C= 1Kal / Kg°C
calculer la quantité de chaleur reçue par l’eau
3) calculer le flux de chaleur émis par un corps de surface 0.9 m² est de facteur
d’émission 0.1 sachant que sa température est de 700°C
constant de stéphane Boltzmane :
σ = 5,657 × 10-8 w/m².K4
4) la paroi d’un four est composée de 3couches juxaposées :

12 cm de brique refractaire à l’intérieur,10 cm de brique ordinaire et 15 cm de brique de
magnésie à l’extérieur.
Si la surface intérieure est à 827°C et la surface extérieure est 112°C, quelle est la
chaleur perdue par conduction à travers la paroi de surface 1 m².
On donne :
λ Kcal / h. m. °c
Brique refractaire : 0.177

Brique ordinaire : 0.223
Brique de magnésie : 3.08
25
Pratiques
TRANSFERT DE CHALEURPAR CONVECTION
I) Phénomène de convection
Les transferts de chaleur par convection se produisent dans les fluides. Ces derniers
sont constitués par les liquides et les gaz.
Un fluide est dépourvu de rigidité : il peut subir de grandes déformations sous l’action de
forces même très faibles.
Un fluide ne possède pas de forme propre, il prend la forme du récipient qui le contient.
Le passage d’une forme à une autre se fait par écoulement. Cette propriété de pouvoir
ainsi s’écoule est la fluidité.Cette qualité est variable suivant le fluide considéré.
Il y’a convection lorsqu’un fluide, parce qu’il ne possède pas une température homogène,
se met en mouvement.
C’est le cas de l’air d’un local échauffé par la paroi chaude d’un radiateur : la couche d’air
en contact direct avec la paroi chaude se dilate, sa masse volumique diminue ,elle
devient alors plus légère qu’une autre couche plus froide est passe vers le haut. Une
couche d’air plus froide vient la remplacer et le processus continue naturellement. On
parle alors de convection libre ou naturelle.
Lorsque le mouvement est favorisé par des moyens extérieurs, comme c’est le cas avec
les pompes de circulation les ventilateurs…etc. ; on parle de convection forcée.
II) Convection libre :

La transmission de chaleur entre un fluide à la température tf et une face solide à la
température tp se fait par convection.
Le flux thermique échangé est donné par la loi de NEWTON :
Φ = h.S.(tp-tf)
S : surface d’échange
Le coefficient de proportionnalité h est le coefficient moyen d’échanges par convection.
Les unités de h sont : Kcal / h. m². °C ou w / m². °C.
Cette équation signifie que le flux thermique qui passe de la paroi au fluide ou vice versa
est proportionnel à l’écart de température entre la paroi et le fluide.
Le coefficient h dépend de plusieurs facteurs :

- nature du fluide
- vitesse moyenne du fluide
- forme de la surface d’échange.
Conclusion : le calcul des coefficients d’échange est très difficile ,on fait souvent appel à
des formules empiriques.
III) Convection dans l’air :
Les échanges dans l’air libre étant des cas fréquents, il existe des formules
pratiques pour les mesurer.
26
Pratiques
Pour l’air, au voisinage de la température ambiante, le coefficient h est donné par les
formules suivantes ( en W/m2.°C ) :
*Pour des plaques verticales :

h = 1. 4 (θ /d)1 /4
*Pour des plaques horizontales:
_ partie chaude vers le haut :
h = 1.14 (θ /d)1 /4
_ partie chaude vers le bas :
h = 0.51(θ /d)1 /4
*Pour des cylindres:
h = 1.3(θ /d)1 /4
Avec: θ : difference de température entre la paroi et l’air ;
d : dimension de référence de la paroi en contact avec l’air ,suivant laquelle ont
lieu les échanges de chaleur.(voir figure).
Exercices d’application :
1) Un tube horizontal de 30 cm de diamètre et de 3 cm de longueur est à une

température de 250°C dans une salle où température ambiante est 15°C. Calculer le flux
thermique échangé par convection libre.
Rép : h = 6.9 W/m2.°C
Φ= 4580W
2) Le mur d’une habitation a 26cm de hauteur et 10cm de longueur. Sous

l’échauffement du soleil, la température de sa face extérieure atteint 40°C. La
température de l’air étant 200°C, calculer la chaleur échangée par le mur avec l’air
extérieur en convection libre.
Rép : h = 1.9W/m2.°C
Φ= 2300W
27
Pratiques
ECHANGE DE CHALEUR ENTRE DEUX MILIEUX

SEPARES PAR UNE SURFACE
I) Flux thermique entre deux fluides séparés par une surface plane
Soient 2 fluides, l’un à la température θm1 et l’autre à la température θm2 , séparés

par
une surface plane.
S est l’air de la surface .
On suppose que θm1 > θm2 .
1) Expression du flux thermique
Le flux thermique est tel que :

Φ = S.h1.( θm1- θ1) =λ.S/e.( θ1- θ2)= S.h2.( θ2- θm2)
Donc : θm1- θ1= Φ / S.h1
θ1- θ2 = Φ / λ.S/e
θ2- θm2= Φ / S.h2
En additionnant membre à membre, on obtient :
28
Pratiques
θm1- θm2 = Φ / S.(1/h1+e/λ+1/h2)

d’où l’expression du flux thermique : Φ = (θm1- θm2).S/(1/h1+e/λ+1/h2)
2) Coefficient global de transmission K
Le coefficient global de transmission K est défini tel que :

Φ = K.S.(θm1- θm2)
Donc :
K-1 = 1/h1+e/λ+1/h2
Si on pose:
R1=1/h1S ; Rm= e/ λ .S ; R2=1/h2S
Résistance thermique Résistance thermique
Résistance thermique
du fluide 1 de la surface du
fluide 2
La Résistance thermique equivalente est alors :
Req=R1+Rm+R2
Exercice d’ application :
Une chambre dont la température est 20°C communique avec l’extérieur où règne une
température de –10°C par une fenêtre en verre de 2 m2 de surface et 4 mm d’épaisseur.
λ verre= 0.6 Kcal/h.m.°C
h air int – verre = 10 Kcal/h.m2.°C
h air ext – verre = 20 Kcal/h.m2.°C
a) Calculer la résistance thermique de la fenêtre et le flux de chaleur à travers celle ci
en négligeant les résistances thermiques des interfaces.
En déduire la température de chaque face de la fenêtre .
b) Même question en tenant compte des résistances thermiques des interfaces.
Rep : a) RF =3.3 10-3 °C.h/Kcal
Φ = 9.1 103 Kcal / h
θ1= 20°C θ2= -10°C

b) R1 = 0.05 °C.h/Kc ; R2= 0.025 °C.h/Kcal ; Req = 0.078 °C.h/Kcal
Φ = 385 Kcal / h
θ1= 0.75°C θ2= -0.5°C
29
Pratiques
II- Flux thermique entre deux fluides séparés par une surface
cylindriquecirculaire
30
Pratiques
31
Pratiques
ECHANGEURS DE CHALEUR
I– Généralités :
Nous pouvons distinguer 2 sortes d’échangeurs :
A – les échangeurs par mélange :
1°- Principe :
Deux fluides , à des températures différentes , se mélangent .L’échange peut se faire

sans changement d’état ( c’est le cas de la désurchauffe de la vapeur par de la vapeur
la saturée ) ou avec changement d’état ( c’est le cas de la désurchauffe de la vapeur par
de l’eau).
2°- Avantage :
L’efficacité d’un tel échangeur est maximale . Toute la Chaleur du fluide chaud est
utilisée pour chauffer le fluide froid .
3°- Inconvénients :
Les applications d’un tel échangeur sont assez limitées pour les raisons suivantes :
- les deux fluides doivent être de même nature ,
- les deux fluides doivent être à des pressions voisines,
- après chaque réchauffage, la totalité du fluide doit être reprise par des
pompes .
4°- Application :
- désurchauffe de la vapeur,
- refroidissement d’un réservoir de détente des purges,
- réchauffage de l’eau dans une dansla bâche d’un dégazeur.
B – les échangeurs par surface :
1°- Principe :
Les deux fluides ne sont pas en contact direct : un des fluides est en général
canalisé dans un faisceau de tubes , l’autre circule autour de ces tubes .
2°- Avantage :
La nature des fluides n’importe plus .Ils peuvent être de nature très différente
(huile et eau) .Ils peuvent être aussi à des pressions très différentes .
OFPPT/DRIF/CDCFROID/ISGTF 32
Pratiques
3°- Inconvénients :
- Il existe nécessairement un écart de températures entre le fluide réchauffé et le

fluide refroidi. L’utilisation de la chaleur lors de l’échange n’est plus totale. Cet écart peut
être réduit en augmentant les dimensions de l’échangeur, ce qui ne va pas sans
augmenter son prix . Il existe une dimension optimale de l’échangeur conduisant à un
écart de température acceptable pour un prix de revient raisonnable.
- L’utilisation d’un échangeur par surface entraîne une perte de charge, dans le
circuit des deux fluides, préjudiciable au rendement de l’installation.
4°- Application :
- Condenseur
- Réchauffeurs d’eau
- Réfrigérants (huile, eau, …)
- Générateur de vapeur : chambre de combustion, surchauffeur,
économiseur, réchauffeur d’air.
II – Les échangeurs par surface :
1°- Généralités :
En considérant le sens de parcours du fluide chauffant, par rapport au sens de

parcours du fluide chauffé, nous pouvons classer les échangeurs par surface en deux
grandes catégories :
a) Ceux pour lesquels les sens de parcours sont parallèles :
Deux cas sont alors à considérer:

- Les deux fluides circulent dans le même sens, c’est la circulation
antiméthodique.
- Les deux fluides circulent en sens opposé, c’est la circulation
méthodique.
b) Ceux pour lesquels les sens de parcours sont croisés :
Pratiques
2°- Echangeurs à circulation antiméthodique (co-courant):
Dans un tel échangeur les 2 fluides circulent dans le même sens. A l’entrée de
l’échangeur, le fluide chauffant le plus chaud (température Te ) est mis en contact, par
l’intermédiaire du faisceau tubulaire, avec le fluide à réchauffer le plus froid (température
te).
L’écart de température entre le fluide chaud et le fluide froid est d’abord maximal.
L’échange de chaleur sera donc maximal à l’entrée de l’échangeur .
Cet écart diminue progressivement au fur et à mesure que les fluides avancent dans
l’échangeur. Il en sera de même des échanges de chaleur.
Si la surface d’échange de l’échangeur était illimitée l’écart des températures finirait
par s’annuler. On obtiendrait une température de réchauffage égale à celle que l’on
pourrait obtenir dans un réchauffeur par mélange. Cette température est égale à Ta. On
peut dire que les deux fluides tendent vers cette température sans jamais l’atteindre. On
dit que la droite d’ordonnée Ta est une asymptote commune aux deux courbes de
variation de température.
CONCLUSION :
1°) Dans un tel échangeur, les échanges de chaleur ne se font pas régulièrement tout le
long du parcours. Ils sont maximaux à l’entrée du réchauffeur et très faibles à la sortie.
2°) La température de sortie du fluide chauffé est toujours inférieure à la température de

sortie du fluide chauffant. Cette limite peut être un inconvénient.
3°) la variation de la température des tubes entre l’entrée et la sortie de l’échangeur peut
être représentée par un certaine courbe définie par le rapport suivant :
Tt − t e ∆tt f
= ∆ttf : Ecart de température du tube et du fluide chauffé
Te − t e ∆t fe à l’entrée
∆tfe : Ecart de température des deux fluides à l’entrée.
Pratiques
Ce rapport dépend du rapport des coefficients de convection des fluides chauffant

et chauffé. Il reste constant tout le long du parcours.
Ce mode d’échange offre donc l’avantage de limiter la température des tubes
situés dans la partie la plus chaude du fluide chauffant à une valeur acceptable pour leur
tenue.C’est la raison pour laquelle on l’utilise dans les parties les plus exposées des
surchauffeurs secondaires.
3°- Echangeurs à circulation méthodique (contre-courant) :
Dans un tel échangeur les parcours se font toujours parallèlement mais dans des sens
opposés.
Autrement dit, lorsque le fluide à réchauffer pénètre dans le réchauffeur, il est d’abord
en contact, par l’intermédiaire du faisceau tubulaire, avec le fluide de chauffage le plus
froid.
On constate que, dans un tel échangeur, l’écart de température ∆tf entre le fluide
chauffant et le fluide chauffé reste sensiblement constant dans tout l’échangeur.
La constance de cet écart conduit à une amélioration du rendement du réchauffeur.
D’autre part, on voit qu’avec un tel échangeur, on peut obtenir une température de
sortie ts du fluide à réchauffer supérieure à la température de sortie Ts du fluide chauffant
(ts > Ts).
Enfin, en considérant le même rapport entre les coefficients de convection des deaux
fluides que pour l’échangeur à circulation antiméthodique, on peut tracer une courbe de
température du métal des tubes. Cette courbe nous montre que la variation de
Pratiques
température des tubes entre l’entrée et la sortir est beaucoup plus importante que dans le
cas de l’échangeur antiméthodique. Ceci nécessite, à la construction du réchauffeur, de
prévoir la possibilité de libre dilatation du faisceau de tubes pour la variation de
température considérée.
D’autre part, la surface d’échange dans la zone de sortie (zone A) de l’échangeur
peut être portée à des températures suffisamment élevées pour être nuisibles à la bonne
tenue du métal.
Il ne sera donc pas rare de voir, dans de tels échangeurs, des métaux de nature
différente constituer les surfaces d’échange, les métaux les plus nobles étant placés côté
sortie du fluide à réchauffer.
Applications :
Les applications d’un tel mode de circulation sont très nombreuses dans une
centrale :
- réchauffeurs d’eau,
- réfrigérants,
- réchauffeur de gaz,
- réfrigérant d’hydrogène, …
CONCLUSION :
La circulation par courants opposés (circulation méthodique) est toujours la plus

avantageuse du point de vue rendement de l’échangeur.
Par contre, elle peut conduire à porter localement la paroi, à la sortie de l’échangeur, à
une température élevée. Cette considération peut, dans certains cas, la faire rejeter (cas
des surchauffeurs de générateur de vapeur).
4°- Les échangeurs à circulation croisée :
Les résultats de la circulation croisée peuvent être comparés à un facteur correctif

prés (dont la valeur est fournie par des courbes) à ceux de la circulation à courants
opposés (méthodique).
Le cas type d’échangeur à circulation croisée nous est fourni par le condenseur. On
rencontre également ce mode de circulation dans certains échangeurs de générateurs de
vapeur.
Pratiques
CALCUL DES ECHANGEURS
I – Expression du flux :
Toutes les grandeurs physiques liés aux fluides et dépendant de la température sont
déterminées pour chaque fluide à la température moyenne de celui-ci (moyenne
arithmétique entre la température d’entrée et celle de sortie).
Le coefficient de transmission global est pris constant tout le long de l’échangeur.
1) Fonctionnement à co-courant :
Soit un échangeur de longueur Le.Faisons le bilan thermique dans une partie

élémentaire de l’échangeur de langueur dL située à la côte L de l’entrée.
F.C
E S
F.F
θ' θ' + dθ'
q'v
F.C θ θ+dθ
qv
L d L + dL
L
LE
Le bilan thermique consiste à écrire que le flux de chaleur perdu par le fluide
chaud lors de son passage entre les plans aux températures θ et θ + dθ est intégralement
passé à travers la paroi de séparation dans deux fluides, soit :
( − ) q v × ρ × c × d θ = U × dS × (θ − θ ' ) (1)
avec : qv : débit volumique du fluide chaud
ρ : masse volumique du fluide chaud
c : chaleur massique du fluide chaud
U : coefficient de transmission global de l’échangeur
Remarque : Le signe (-) :pour tenir compte du fait qu’algébriquement dθ est négatif.
L’équation (1) ⇒
dθ U dS dS
= − = −U
θ −θ ' qv × ρ × c qc
qc
Pratiques
La température θ' du fluide froid est liée à la température du fluide chaud par la
relation :
Qreçue = Qcédée
A la côte L, cette relation s’écrit :
q c (θ e − θ ) = q ' c (θ '−θ ' E ) avec q' E = q'v × ρ ' × c'
q
d’où θ ' = c × (θ E − θ ) + θ ' E
q 'c
on peut alors écrire, en intégrant pour l’échangeur de surface totale d’échange S :
S U . dS θS dθ
− ∫
0 qc
= ∫θ qc
θ − (θ E − θ ) − θ ' E
E
q 'c
θS dθ
= ∫θ qc q
(1 + )θ − ( c θ + θ ' E )
E
q 'c q 'c
Soit alors :
U ×S 1 qc q
− = ln [ (1 + )θ − ( c θ E + θ ' E ) ]θθ SE
qc q q 'c q 'c (2)
1+ c
q 'c
Or le bilan thermique global entre l’entrée et la sortie de l’échangeur donne :
q c (θ E − θ S ) = q 'c (θ ' S − θ ' E )
L’équation (2) devient :
U ×S 1 θ S − θ 'S
− = ln
qc qc θ E − θ 'E
1+
q 'c
de même :
1 1 θE − θS
= =
qc θ 'S − θ 'E (θ E − θ S ) + (θ ' S − θ ' E )
1+ 1+
q 'c θE − θS
d’où la relation :
U ×S θE − θS θ − θ 'S
− = × ln S (3)
qc (θ E − θ ' E ) − (θ S − θ ' S ) θ E − θ 'E
* θE – θ'E : représente l’écart de température entre le fluide chaud et le fluide froid à
l’entrée de l’échangeur, on le note ∆θE
* De même : θS – θ'S représente l’écart de température entre le fluide chaud et le
fluide froid à la sortie de l’échangeur, on le note = ∆θS
Pratiques
La relation (3) s’écrit alors :

∆ θ S − ∆θ E
q c × (θ E − θ S ) = U ×S
∆θ S
ln
∆θ E
Le terme qc x (θE – θS) représente le flux de chaleur cédé par le fluide chaud lors de
son passage dans l’échangeur.
∆θ S − ∆θ E
Le rapport ∆θ S est la moyenne logarithmique ∆θm de la fonction ∆θ = θ
ln
∆θ E
– θ'
Le flux de chaleur échangé se met alors sous la forme :
φ = U × S × ∆θ m
Avec :
∆θ S − ∆θ E
∆θ m =
ln ( ∆ θ S / ∆ θ E )
2) Fonctionnement à contre-courant :
Un calcul analogue à celui effectué pour le co-courant conduit à une expression du

flux de chaleur de la même forme :
φ = U × S × ∆θm
∆θS et ∆θE ont la même signification.
Mais, attention :
S E
θS F.C θE ∆θS = θS – θ'E
∆θE = θE – θ'S
θ'E F.F θ'S
θS F.C θE
Pratiques
(l’entrée de l’échangeur est par convention réservée au côté par où entre le fluide chaud)
3) Comparaison entre les deux modes de fonctionnement :
Exemple : θE = 300 °C θS = 200 °C

θ'E = 20°C θ'S = 100°C
*Contre-courant :
(200 − 20) − (300 − 100)
∆θ m = = 189 , 8 °C
200 − 20
ln
300 − 100
*Co-courant :
(200 − 100) − (300 − 20)
∆θ m = = 174 , 8 °C
200 − 100
ln
300 − 20
Pour un échangeur double tube donné, le flux de chaleur transféré est plus important
dans le cas du fonctionnement à contre-courant, par suite à la valeur élevée de ∆θm.
Chaque fois que les deux modes de fonctionnement sont possibles, ce qui n’est pas
toujours le cas on préférera naturellement le contre courant.
Mais dans la pratique, certaines conditions d’exploitation peuvent imposer un
fonctionnement à co-courant (pour éviter par exemple des dépôts par solidification, …).
Exercices d’application1 :
I) De l’acide sulfurique circule avec une vitesse de 0,8 m/s dans l’espace annulaire
d’un échangeur tubulaire constitué de deux tubes de diamètres 18/21 et 50/60.
Sachant que la température de l’acide passe de 85 °C à 21 °C, déterminer le flux de
chaleur cédé à l’eau de refroidissement .
Données : Acide sulfurique : ρ = 1840 kg/m3
c = 0,36 kcal/kg.°C
Rép : Φ = 1,9 x 105 kcal/h
II) Déterminer la surface d’échange nécessaire pour refroidir en continu 30.000 kg/h
d’une solution de 66 °C à 39 °C en utilisant 29.500 kg/h d’eau de refroidissement à 12 °C,
et ce dans le cas d’un fonctionnement à co-courant puis à contre-courant.
Données : Csolution = 0,9 kcal/kg.°C Ceau = 1 kcal/kg.°C
Coefficient global de transmission : U = 2100 kcal/h.m².°C
Rép :
Co-courant : S = 21,2 m²
Contre-courant : S = 12,34 m²
Pratiques
II – Efficacité d’un échangeur :
1) Fonctionnement à contre-courant :
On définit l’efficacité d’un échangeur fonctionnant à contre-courant comme étant le
rapport entre le flux de chaleur effectivement transféré à travers l’échangeur et le flux
maximal transférable dans le cas d’une surface d’échange infinie.
On définit :
- Une efficacité de chauffage si le but est de chauffer le fluide froid.
- Une efficacité de refroidissement si le but est de refroidir le fluide
chaud.
*Efficacité de refroidissement :
Si la surface d’échange était infinie, on aurait : θS = θ'E

d’où le flux maximal transférable est : Φmax = qc . (θE – θ'E)
et le flux effectivement transféré : Φ = qc . (θE – θS) d’où d’où
d’où :
θ E − θ S
η =
θ E − θ 'E
r
*Efficacité de chauffage :
Si la surface d’échange était infinie, on aurait : θ'S = θE

d’où le flux maximal transférable est :: Φmax = q'c . (θE – θ'E)
et le flux effectivement transféré Φ = q'c . (θ'S – θ'E)
θ 'S − θ 'E
ηc =
θ E − θ 'E
2) Fonctionnement à co-courant :
L’efficacité est toujours définie comme le rapport entre le flux de chaleur effectivement
échangé et le flux maximal échangeable dans les conditions d’une surface d’échange
infinie.
Dans ce dernier cas, les deux fluides sortiront à la même température θlim.
d’où : qc . (θE – θlim) = q'c . (θlim – θ'E)
or, ( θE – θ'E) = (θE – θlim) + (θlim – θ'E)
d’où :
1 qc
θ lim = θE − (θ E − θ ' E ) avec Z =
1+ Z q 'c
θE −θS θ 'S − θ 'E
donc ηr = et ηc =
θ E − θ lim θ lim − θ ' E
Pratiques
Module : TRANSFERT THERMIQUE
GUIDE DES TRAVAUX DERIGES
Pratiques
I)TD1 : CONDUCTION A TRAVERS UN MUR HETEROGENE
1.1 :Objectif (s) visé (s) :
- Appliquer la loi des résistances thermiques en série pour le calcul du flux de

chaleur
1.2.Durée du TP : 45 mn
ENONCE DU TD
le mur d’une maison est constitué d’une couche de brique de 22cm est d’une autre
couche de brique de 11 cm , les deux couches sont reliées entre elles par une épaisseur
de mortier de 1 cm. Le mur est recouvert sur la face interne d’une couche de plâtre de 1
cm et porte sur sa face externe un crépi de 1,5 cm .En prenant comme conductivités
thermiques :
λ 1= 0,4 kcal / h.m.°C pour le plâtre
λ 2= 0,45 kcal / h.m.°C pour le brique
λ 3= 0,7 kcal / h.m.°C pour le mortier
λ 4= 0,5 kcal / h.m.°C pour le crépi
Calculer pour une surface de 125 m2 :

a-la résistance thermique de chaque couche (5 couches)
b-la résistance thermique équivalente
c-le flux thermique pour une différence de température entre la face interne et la face
externe du mur de 5°C-
Rép : a) R plâtre = 2*10-4 h °C/ kcal

R brique 1 = 3,9*10-3h.°C / kcal
R brique 2 = 1,9*10-3h.°C / kcal
R mortier =1,1*10-4 h.° C/ kcal
R crépi =2,4*10-4 h.°C/ kcal

b) Req = 6,3*10-3h.°C/ kcal - C ) Φ =794 kcal/ h
Pratiques
II) TD2 : CONDUCTION A TRAVERS UN CABLE
II.1 Objectif(s) visé (s) :
- Appliquer les lois de conduction à travers un tube cylindriqu
- Utiliser les notions théoriques pour résoudre un problème pratique
II.2. Durée du TP :
1h 15 mn
ENONCE DU TD
Un câble électrique cylindrique est constitué par un conducteur en cuivre de
rayon
r1= 0,5 cm. Il est entouré d’une gaine de caoutchouc de rayon r2= 1cm, de conductivité
thermique λ 1= 0.13 W/m.K , puis d’une gaine de coton de rayon r3=1,1cm et de
conductivité thermique
λ 2=0.07 W/m. Lorsque la température à la surface extérieure du coton est maintenue à

20°C, on ne veut pas dépasser 100°C au niveau du cuivre.
Quel courant maximal peut en faire passer dans le câble.
Re : résistance électrique de l’unité de longueur du conducteur = 2*10-4 ohm
Rép :
R caoutchouc 0,85 °C/w
R coton: 0,21°C/w
Req = 1,06°C/w
Φ = 75,5watts
Pour conserver l’équilibre thermique défini par les températures imposées, l’énergie
thermique évacuée par conduction doit être égale à celle produite par effet Joules :
P=Re( I max)2 = Φ
D’où : Imax =600A
Pratiques
III)TD3 : CALCUL DU FLUX DE CHALEUR PAR RAYONNEMENT
III.1.Objectif(s) visé(s) :
Appliquer les lois du rayonnement au cas d’un cylindre dans un four.
III.2.Durée du TP : 1h
ENONCE DU TD
Calculer la quantité de chaleur que reçoit par rayonnement un cylindre plein en

laiton oxydé (100 mm de diamètre extérieur et 500 mm de hauteur ), à une température
T1= 200 °C s’il est contenu dans un chambre en brique de très grandes dimensions par
rapport à elles du cylindre à une température T2 = 1000°C
→ facteur d’émission cylindre = 0,6
Rép : Φ = S cylindre x cylindre x σ ((T1 )4 - (T2 )4 )

S cylindre = 0.173m2
Φ = 13155 Kcal /h
Pratiques
IV) TD4 : ISOLATION THERMIQUE ET CONFORT
IV.1.Objectif(s) visé(s) :
Appliquer les lois de conduction et de convection pour calculer le flux de chaleur
entre l’air intérieur et l’air extérieur d’un bâtiment .
IV.2.Durée : 3h
ENONCE DU TD
-La température intérieure : θi=+20°C
-la température extérieure : θe= -10°C
1)Isolation :
a) Calculer la résistance thermique total Req 1 qui s’oppose à l’échange de chaleur

entre le milieu extérieur .
b) On remplace la lame d’air par 4,5 cm de fibre minérale. cal culer Req2 .
c) On définit le gain de calories par ŋ = (Req2-Req1) / Req2

Calculer ŋ
Pratiques
2)Confort :
Il est admis par les physiologistes que dans le cas des murs, l’écat de température
entre le milieu ambiant et la paroi du mur ( θi -θp) doit être inférieur à 3°C pour que
l’échange par rayonnement entre notre corps et la paroi s’effectue normalement, sans
impression de froid
a) Montrer que seul les murs comportant l’isolant en fibre minérale autorisent le confort
thermique
b) Tracer la courbe de distribution des températures à l’intérieur du mur, pour les 2 cas .
B - VITRAGE :
1) Soit un vitrage simple se composant d’une vitre de 10 mm d’épaisseur.
a) calculer le coefficient de transmission global U1
b) calculer la quantitéde de de chaleur qui s’échappe par m2 de vitrage pour une

température intériuere de 20°C et une température extérieure de –10°C
2) On réalise un double vitrage de la façon suivante :

Vitre de 5mm – Lame d’air de 20mm - Vitre de 5mm
a) Calculer le coefficient de transmission global U2
b) Calculer la quantité de chaleur qui s’échappe par m2)
c) Calculer le gain de calories défini par : U1-U2
U1
Données : Matériaux λ (kcal /h.m.°C)
Enduit ciment 1
Agglos – pleins 1,2
Carreaux de plâtre 0,4
Enduit plâtre 0,4
Fibres minérales 0,035
Verre 1
Résistances thermiques (m2.h.°C/kcal)

Larme d’air (≥2cm) : 0,18
1/hi : 0,13
1/he : 0,07
Rép :
A - Mur :
1°) a) Req1= 1/ hi + ei / λ i + 1/he = 0,64 h.m2 .°C/ kcal
Pratiques
Pratiques
Pratiques
V ) TD5 : REFROIDISSEMENT DU BENZENE.

1) objectif(s) visé s()
Calculer la surface d’échange et l’efficacité d’un échangeur
2) durée : 1h30
ENONCE DU TD :
Du benzène à la température de 70 °C, circule avec un débit de 3000 kg/h dans un
échangeur tubulaire simple où il va être refroidi par de l’eau qui entre à 15°C avec un
débit de 2000 Kg/h
1°) Fonctionnement à co-courant :

a) Déterminer la température limite θlim que l’on obtiendrait avec un échangeur de
surface infinie.
b) En s’imposant une température de sortie du benzène de 37°C, déterminer la

température de sortie de l’eau ainsi que la surface d’échange nécessaire
c) Calculer l’efficacité de refroidissement ŋr
2°) Fonctionnement à contre courant :

a) Pour les mêmes conditions de température, déterminer la surface d’échange
nécessaire
b) Calculer l’efficacité de refroidissementŋr
Données : C benzène = 0,44 kcal/ kg.°C

Ceau = 1kcal / kg. °C)
Echangeur : U=750 kcal /hm2°C
Rép : 1) a) θlim=36
b) θ’2 = 36,8°C ∆θm= 9,8°C S = 5,9
c) ŋr =0,997
2) a) ∆θm= 27,2 °C S= 2,1 m2
b) ŋr =0,6
Pratiques
EVALUATION DE FIN DE MODULE
Exercice 1
Le mur d’une maison constitué d’une couche de brique de 22cm est recouvert sur
la face interne d’une couche de plâtre de 1cm d’épaisseur et sur la surface externe de
1,5cm de crépi
Données :
Matériaux Coefficient de conductivité λ
(kcal / h.m.°C)
plâtre 0,4
brique 0,45
crépi 0,5
* Coefficient de convection entre la face interne du mur et l’air intérieur : hi
=7,69kcal/h.m2.°C
* Coefficient de convection entre la face externe du mur et l’air
extérieur :he=14,29kcal/h.m2.°C
*Température de l’air intérieure : θ i = +20°C
*Température de l’air extérieur : θe = -10°C
*Surface du mur : 10m2
1)Donner l’expression du coefficient global de transmission
2)Calculer de coefficient .
3)Calculer le flux de chaleur échangé entre l’air intérieur et l’air extérieur à travers le mur
considéré.
EXERCICE 2
La paroi d’un four en briques réfractaires(facteur d’émission 0,75) est en regard

d’un mur en briques de construction (facteur d’émission 0,45) de même aire.
Calculer le flux de chaleur échangé par unité de surface si la température de la paroi
externe du four est 60°C et celle du mur est 17°C
Constante de stéphan Boltznan : σ = 4,92*10-8 kcal /h m2 k4
EXERCICE3
Par inculcation dans un tube d’aciers entouré de vapeur se condensant à 104°C,

une huile est portée de 18°C à 28°C
Données : - Tube * diamètre intèrieur12,5mm
* diamètre extérieur :16mm
* longueur :2,4
*coefficient de conductivité : λ =40kcal /h.m.°C
- Huile *C=0,5 kcal /ky.°C
* débit : 270ky/h
Pratiques
*Coefficient de convention tube- vapeur : he= 5000 kcal/ hm2 °C

1)Calculer le flux de chaleur échangé .
2)Calculer le coefficient global de transmission Ue
3)En déduire le coefficient de convention tube- huile hi
4)Calculer la température de la paroi interne du tube θp
LISTE DES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Ouvrage Auteur Edition
Traité de chauffage et de H. Rietschel DUNOD

climatisation W. raiss
P.Dal Zatto
Mémotech : J.M.LARRE DUNOD
Génie énergique A. MERET
L. PICAU
LE RECKNAGEL : RECKNAGEL PYC

Manuel Pratique du Génie SPRENGER
Climatique SCHRAMEK
Notice Technique sur les Electricité de FRANCE

Centrales Thermiques Service de la Production
Fascicule N°=2B Thermique

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Résumé de Théorie et Guide de travaux Module n°-6 : TRANSFERTS THERMIQUES

Module N°6: TRANSFERTS THERMIQUES

SECTEUR : FROID ET GENIE THERMIQUE

SPECIALITE : TECHNICIEN SPECIALISE EN THERMIQUE

NIVEAU : TECHNICIEN SPECIALISE

Diffusion du savoir & capitalisation des expériences.

Partageons notre savoir

Devenir la plate-forme leader dans le domaine de la Formation Professionnelle.

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- Badr FERRASSI : http://www.ferrassi.com

La DRIF remercie les personnes qui ont participé ou permis l’élaboration de ce

BOUJNANE MOHAMED : Coordonnateur de C D C du Secteur Froid et Génie

Madame MARFOUK AZIZA ISGTF DRGC

• MR : Abdelilah MALLAK : Formateur à l’ISGTF

Les utilisateurs de ce document sont invités à

Monsieur Said SLAOUI

II. Transfert de chaleur par conduction

III.Transfert de chaleur par rayonnement

IV. Transfert de chaleur par convection

V. Echange de chaleur entre deux milieux séparés par une surface

VI. Ehangeurs de chaleur

Guide de travaux dirigés

Evaluation de fin de module

OBJECTIF OPERATIONNEL DE PREMIER NIVEAU

Pour démontre sa compétence, le stagiaire doit calculer le flux de chaleur échangé

-A partir de consignes données par le formateur

CRITERES GENERAUX DE PERFORMANCE

-Justesse de l’explication des différents modes de transfert de chaleur

OBJECTIF OPERATIONNEL DE PREMIER NIVEAU

PRECISION SUR LE CRITERS PARTICULIERS DE

A- Expliquer les différents modes - Identification du mode de transmission de

C- Appliquer les bois de transmission de - Calcul exact du flux de chaleur échangé à

OBJECTIFS OPERATIONNELS DE SECOND NIVEAU

LE STAGIAIRE DOIT MAITREISER LES SAVOIRS, SAVOIR-FAIRE,SAVOIR PERCEVOIR

Avant d’apprendre à expliquer les différents modes d’échange de chaleur (A) le

Le présent module s’inscrit parmi les modules de connaissances scientifiques du

Le module est d’une durée de 90h dont :

Les formules de transformation des degrés Celsius en Fahrenheit sont :

N B : On retiendra le symbole T (majuscule) pour les degrés Kelvin, et t (minuscule) pour

1.2.Appareils de mesure de température

On mesure les températures avec des thermomètres et des pyromètres. Il en existe

a) Thermomètre à colonne de liquide :

En conclusion, on a constaté que le temps écoulé pour chacune des expériences

Au total ,en superposant le résultat des expériences, on déduit que la

2.1. chaleur spécifique des corps

Deux corps différents de même masse n’absorbent pas (et donc ne

Chaleur spécifique de quelques corps

métaux Matériaux divers liquides

Pour plus de précision, on emploie l’expression de « chaleur massique » lorsque l’on

2.2. Unités et évaluation des quantités de chaleur

On exprime les quantités de chaleur en calories (ou en joules). On a défini la

En conclusion de ce qui précède, on constate que la quantité de chaleur

Exemple : supposons qu’on veut évaluer la quantité de chaleur nécessaire au

L’élévation de température est de : 60-10 = 50°

Deux corps à températures différentes échangent de l’énergie sous forme de

Le phénomène de conduction pure se rencontre essentiellement dans les

Les échanges de chaleur par convection mettent en jeu le déplacement de le

3) calculer en kcal et en kJ la quantité de chaleur nécessaire pour réchauffer de :

4) un réchauffeur d’air tubulaire utilise de l’eau chaude comme fluide de chauffage. Il

La conduction thermique est caractérisée par un transfert de chaleur avec

II) Loi de fournier

Soient tc tF les températures de chacune des faces tc Q S