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préétablis
Les coûts préétablis permettent de prévoir les coûts des périodes suivants, d’évaluer
rapidement un coût et de contrôler les conditions de l’exploitation en les comparant
aux coûts réels.
Définitions :
• Coût préétabli : « coût évalué a priori soit pour faciliter certains traitements
analytiques soit pour permettre le contrôle de gestion par l’analyse des écarts » (PCG
82).
• Coût standard : « coût préétabli avec précision par une analyse à la fois technique et
économique ; il présente généralement le caractère d’une norme » (PCG 82).
• Coût prévisionnel : il est fondé sur l’analyse des coûts passés. Il résulte d’une étude
statistique.
◆ Exemple
Le budget flexible
Le budget flexible présente des coûts budgétés en fonction de différentes
hypothèses d’activité.
◆ Exemple
❏ Limites
Lors de l’analyse des écarts entre les coûts préétablis et les coûts réels, la prévision
peut aussi être remise en cause.
Il s’agit donc d’un outil de pilotage permettant de repérer des anomalies, afin d’aider,
le cas échéant, à choisir le actions correctives appropriées. L’analyse des écarts est
réalisée en mettant en évidence la différence entre un budget exécuté et un budget
prévisionnel.
Dans ce cadre, plusieurs types d’écarts peuvent être dégagés puis analysés :
Écart global sur coûts standards: c’est la différence entre les dépenses réelles et le
budget qui aurait dû être dépensé si le niveau d’activité avait été conforme aux
prévisions. Cet écart peut lui-même ensuite être décomposé en deux sous-écarts, l’un
lié aux différences de prix, l’autre aux différences de quantité (cet écart est
également appelé écart sur temps lorsqu’il s’agit de temps passé et non de volume
ou quantité consommés).
Analyse des écarts élargie au suivi budgétaire dans le cas d’un budget de coûts
variables et directs (exemples : budget de main-d’œuvre, budget de
consommables…).
La
méthode de l’analyse des écarts sur coûts préétablis et/ou coûts standards permet
de répondre aux objectifs suivants :
Parvenir à une gestion contrôlée par la détermination et l’interprétation
des écarts pour prendre des mesures correctives ;
Aider le cas échéant à la fixation des prix ;
Fournir une incitation directe à la recherche de meilleures
performances ;
Rapprocher l’analyse de coûts de la démarche budgétaire.
Acteurs concernés:
1. Les responsables d’un budget ou d’un service à qui reviendra la charge
d’expliquer les écarts observés entre les
2. objectifs fixés et les réalisations.
3. La hiérarchie et les responsables de la préparation et de l’exécution
budgétaire.
Cela suppose que l’activité ne soit pas nouvellement créée et qu’un référentiel ait pu
être constitué.
Coûts idéaux (coûts standards théoriques).
Ces coûts sont calculés à partir de l’analyse théorique de l’objet et du travail
nécessaire. Par exemple, le coût standard de personnel peut être établi à partir de
l’évaluation du temps de travail standard ou jugé acceptable pour remplir une tâche.
Conclusions:
L’écart d’exécution budgétaire est négatif, ce qui signifie que les dépenses réelles ont
été inférieures au budget prévu. En première analyse, on pourrait conclure que la
situation est donc favorable. Toutefois, une étude plus poussée fait apparaître des
sous-écarts défavorables ; ainsi, le surcoût horaire de rémunération du personnel
(800) et surtout la productivité moindre (surcoût de 16 000), alors que l’économie par
rapport au budget prévu aurait dû s’élever à 20 000 si les standards de temps et de
coût horaire avaient été respectés.
Cet exemple montre donc l’intérêt d’une décomposition fine des écarts en écarts
élémentaires afin d’en faire ressortir les causes essentielles, leur importance
respective, pour pouvoir ensuite engager un dialogue avec les différents acteurs
concernés et en déduire un plan d’action si nécessaire.