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UNIVERSITE CADI AYYAD ‫ﺟ ﺎ ﻣ ﻌ ﺔ ا ﻟﻘ ﺎ ﺿ ﻲ ﻋ ﯿ ﺎ ض‬

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Faculté des Sciences Juridiques ‫ﻛ ﻠﯿﺔ اﻟﻌ ﻠﻮ م اﻟﻘ ﺎﻧﻮ ﻧﯿﺔ‬
Économiques et Sociales ‫و اﻹ ﻗﺘﺼ ﺎد ﯾﺔ و اﻹ ﺟ ﺘﻤ ﺎﻋ ﯿﺔ‬
------ --------
Marrakech – Maroc ‫ اﻟﻤ ﻐ ﺮ ب‬- ‫ﻣ ﺮ اﻛ ﺶ‬

Cours d’introduction au Management


Et Études de cas
Premières Année des sciences Économiques
Semestre I
L’ENTREPRISE ET SON ENVIRNNEMENT

Par P.R. cherkaoui

Année universitaire
2020-2021

1
Objectifs du cours

Objectif Ø Vous serez capable de définir deux concepts : organisation et management


1 Cela permet à l’étudiant de définir l’organisation et d’initier à la notion de
management (origine étymologique et historique)

Objectif Ø Vous serez capable de cerner la notion d’entreprise et de comprendre la dynamique


2 des composantes de son environnement.
Cela permet à l’étudiant d’approcher l’entreprise en tant que système globale Finalisé,
ouvert à son environnement.

Ø Vous serez capables d’identifier les fonctions de l’entreprise et d’analyser les structures
Objectif organisationnelles.
3 Cela permet à l’étudiant de maitriser les principes fondamentaux de la gestion des
fonctions de l’entreprise.

PLAN
L’ENTREPRISE ET SON ENVIRNNEMENT

INTRODUCTION GENERALE : Importance des organisations et du management

1.Notion d’organisation
1.1Trois sens attribués à ce concept
1.2 Diversité de définitions et d’organisations
2. Définition et enjeux du management
2.1 Origine étymologique du concept
2.2 Origine historique du management

CHAPITRE I : le concept d’entreprise : définition et typologies

I- Définition de l’entreprise selon trois approches


I.1 L’approche économique ou classique
I.1.1 Unité de production des Biens et Services
I.1.2 Unité de répartition des richesses
I.2 L’approche sociale ou sociologique
I.2.1 Définition
I.2.2 Acteurs de l’entreprise
I.3 L’approche systémique ou globale
I.3.1 Définition du système et de ses éléments
I.3.2 L’entreprise est un système organisé , ouvert et finalisé
II- Objectifs de l’entreprise
III- Cycle de vie d'une entreprise
III.1 Phase l : Phase de création ou Fondation
III.2 Phase 2 : Croissance et développement
III.3 Phase 3 : Maturité.
III.4 Phase 4 : Déclin ou renouveau
III.5 Phase de retournement
2
IV-Classification des entreprises
IV.1 Critères juridiques
IV.1.1 Les entreprises du secteur public
IV.1.2 Les entreprises privées
IV.1.2.1 Les entreprises individuelles
IV.1.2.2. Les sociétés de personnes
IV.1.2.3. Les sociétés de capitaux
IV.1.2.4. La société à responsabilité limitée
IV.1.2.5. Les entreprises du secteur de l'économie sociale
IV.2 Critères basés sur l’activité de l’entreprise
IV.3 Critères dimensionnels
CHAPITRE II : l’environnement de l'entreprise

I- Présentation de l’environnement de l’entreprise


I.1 Définitions
I.2 Les États de l’environnement
I.3-Composantes de l’environnement
II- Le macro-environnement : Définition et diagnostic
II.1Définition
II.2 Le diagnostic du macro-environnement : Le modèle PESTEL
III- Le micro environnement : définition et analyse
III.1 Définition
III.2 Acteurs du microenvironnement
III.3 Le diagnostic du microenvironnement
IV- Méthode d’analyse de l’environnement : Le modèle SWOT

CHAPITRE III : l'organisation de l'entreprise : fonctions et structures


I- Les grandes fonctions de l’entreprise
I.1 La fonction de direction
I.2 La fonction des ressources humaines
I.3 La fonction financière
I.4 La fonction Approvisionnement-Logistique
I.5 La fonction de production
I.6 La fonction marketing (mercatique)
II- les structures organisationnelles
II.1 Présentation de la notion structure
II.2 Matérialisation d'une structure
III- Différents types de structures
III.1 La structure hiérarchique LINE ou pyramidale : (Fayol)
III.2 La structure fonctionnelle STAFF : (Taylor)
III.3 La structure divisionnelle
III.4 La structure Staff and Line ou hiérarchico-fonctionnelle
III.5 La structure matricielle ou multidivisionnelle
IV Déterminants de la structure

CONCLUSION : SYNTHESE
ETUDES DE CAS

3
INTRODUCTION GENERALE
importance des organisations et du management
Management et Organisation sont deux concepts étroitement corrélés. La réalisation des objectifs des
organisations dépend de la qualité du management. Il est donc essentiel de définir l’espace organisationnel
avant d’étudier le concept de management.
« Nous vivons tous dans des organisations » H. SIMON. HERBERT SIMON (1916 - 2001)1.

1. Notion d’organisation

Ø Trois sens peuvent être attribués à ce concept ambivalent :

L’activité d’organiser consiste notamment à élaborer une structure, des procédures, un


ordre propre au système. Il s’agit de :
Sens 1 ü Créer des règles, formaliser des relations entre humains, mais aussi entre
Activité
humains et machines.
(acte d’organiser) ü Définir des valeurs, les comportements souhaités, les objectifs.
ü Conduire le personnel : (tâches, relations, collaboration…)

L’organisation est le cadre que représente pour ses membres l’état d’un système après
Sens 2
l’acte d’organiser, notamment en termes de structures et de culture. C’est-à-dire :
Cadre de référence
Des relations et des interactions entre individus, informations, machines, ...
(état après l’acte
Des éléments culturels spécifiques à chaque système, concrets ou symboliques.
d’organiser)
Un ensemble d’instruments: organigramme, diagramme de fonctions … etc.

L’organisation est une institution sociale en tant que système organisé. Il s’agit
Sens 3
ü D’un système né formellement ou informellement.
Institution
ü Un système composé d’acteurs jouant différents rôles, remplissant diverses
(système)
activités.
ü Une institution : entreprise, hôpital, département administratif

Ø On peut le résumer en deux sens :

Sens 1 La façon selon laquelle cette entité est agencée (notamment: définition et répartition des
tâches entre les acteurs participants à l’action collective) et les processus qui produisent à
la fois l’entité et son agencement.

Sens 2 Une entité créée pour conduire une action collective (Exemple : une entreprise, une
association à but non lucratif, un hôpital, un parti politique…),
C’est le second sens de l’organisation que nous retiendrons tout au long de ce cours.

1
Économiste américain, prix Nobel d’économie en 1978. Il a appliqué l’analyse de gestion des entreprises avec l’application des
théories de sciences du comportement.

4
Ø Les définitions du mot organisation sont nombreuses et varient en fonction du cadre théorique
dans lequel on se place :

Organisation : est un ensemble (système) de personnes, de moyens, d’informations……


reliés entre eux de manière ordonnée. (structure)… ayant une mission, des objectifs définis
(finalité).
L’organisation regroupe tout ce qui crée de l’ordre dans un système sociotechnique ou
Définitions sociétal. Cet ordre suppose :
ü l’orientation du système vers un but, vers des résultats,
ü un cadre de référence comportemental,
ü une identité spécifique au système,
ü un fonctionnement interne propre.

ü Formelle (université, institut), Informelle (famille, groupe d’amis)


Diversité
ü Grande (État, armée), Petite (commerce de quartier)
d’organisation ü Ponctuelle (comité d’organisation), durable (club sportif), etc.

Pour être performantes les organisations doivent être convenablement gérées.


2. Définition et enjeux du management

Ø Pourquoi « Management » & « entreprise » sont souvent associées?

Parce que le rôle des entreprises est vital pour les individus, les sociétés
Parce que c’est dans l’entreprise et les États: Explosion de la productivité, création et distribution de
qu’est née le management.
richesses; progrès technologique.

Parce que l’entreprise est la forme d’organisation la plus répandue mais aussi la plus complexe.

Ø Le besoin de management :

L’organisation regroupe un certain nombre de personnes interdépendantes qui travaillent ensemble


pour atteindre des buts communs qu’ils ne pouvaient pas réaliser isolément.

La publication américaine Forbes, après plusieurs années d’études des firmes commerciales nord-
américaines, conclut que le succès des entreprises est presque toujours fonction de la qualité de leur gestion.
La Bank of America, affirme « plus de 90 % des faillites commerciales sont dues à l’incompétence et à
l’inexpérience des cadres ». Le management est ainsi à la fois la cause des échecs et des succès de la firme.

Ø Origine étymologique du management

vient de l’italien maneggiare : contrôler, manier, avoir en main,


ce nom prend sa racine dans le terme latin manus : main.
Management Au Moyen Age, le sigle « mn » est présent dans de nombreux documents
est une déclinaison du royaux. cette marque renvoie à l’idée de commandement, de pouvoir et
verbe anglais d’autorité. La troisième notion implicite est celle du manuel, du travail à la
« to manage » main.
En anglais le « a » peut se prononcer « a » ou « é ».De fait si l’on remplace
les a du mot manager par des « é » on retrouve deux mots français :

5
1er cas mé(a)nager (référence au ménage et au ménagement),
2ème cas mané(a)ger (référence au manège).
ménager et ménagement qui veulent dire ‘régler avec soin’ Le Robert
ménager le sens au XVI siècle était de conduire son bien, sa fortune avec raison. Il
consiste à gérer des ressources humaines et des moyens financiers
ménagement gérer les affaires du ménage
Manège faire tourner un cheval dans un manège

Le verbe manager est dans les dictionnaires de Français synonyme de :


ž diriger, administrer, gérer, mener, conduire, maîtriser, dompter, gouverner, mater, tenir, venir à bout,
arranger, manier, manœuvrer.
ž S'y prendre, se tirer d'affaire, s'en tirer, s'arranger, se débrouiller, trouver moyen de, parvenir à…

ž Bien que ce terme ait été adopté par l’Académie française avec une prononciation francisée, l’office
québécois de la langue française ne recommande pas l’emploi de cet emprunt intégral à l’anglais qui
n’ajoute rien de plus que les termes gestion et administration (d’après Wikipédia)

Ø Le management, concept voisin de gestion et de direction

ž Gérer et gestion proviennent du verbe latin gerere qui signifie, conduire


(au sens large de mener ou mener à bien), diriger et même gouverner.
Management/gestion ž Le management désigne les pratiques et le savoir-faire associés à
Confusion l’organisation du travail collectif et aux relations humaines avec une
attention particulière à la dimension qualitative.

ž La gestion focalise plutôt sur la conduite des affaires en général avec une
dimension quantitative (gestion comptable, gestion de patrimoine,
contrôle de gestion…).
Management/ ž Administrer et administration, proviennent du verbe administrare
administration qu’on peut définir comme gérer un bien, gérer en défendant les intérêts de
Confusion ceux qui nous confient leur patrimoine.

Les sens et nuances entre les termes manager, gérer, administrer, sont très proches. C’est tout à la fois
arranger, aménager, prendre soin de, conduire, gouverner, manier, etc.

ž Le management est constitué par deux dimensions fondamentales: gérer


Management/direction les moyens et diriger les hommes,
le management = gestion + direction.
Concept voisin - La gestion signifie l'organisation et l'optimisation des moyens disponibles pour
atteindre les objectifs.
- La Direction c'est la fixation d'un but st suivre une trajectoire déterminée.

Ø Le management peut se définir comme :

ž L'ensemble des méthodes employées pour diriger, gérer une organisation ou un projet en vue de la
réalisation d'un objectif et optimisation la mise en œuvre des ressource matérielles et humaines.
ž Le management est une succession des étapes dont chacune correspond à un processus : le
management consiste à prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler. (Objet de S2).

6
Ø L’origine historique du management

Les pratiques du management existent depuis les temps les plus reculés. Le management sous sa forme
moderne est le fruit d’une longue évolution historique aussi vieille que l’humanité.
Dans son ouvrage The Evolution of Management Thought, Daniel Wren a tracé l’histoire du management :

ž l’histoire du management remonte jusque cinq millénaires avant Jésus-Christ, chez les Sumériens,
qui produisaient des relevés pour faciliter les activités gouvernementales et commerciales.
ž Les anciennes civilisations grecque et romaine témoignent de bonnes pratiques de gestion et de
direction appliquées à la conduite des affaires politiques, à la construction de routes et au
développement de système de comptabilité…
ž Les égyptiens du pharaon ont élaboré un système d’organisation efficace qui se traduisait par la
mise en place d’inventaires, de déclarations et de recensements de tout ce qui concerne l’aspect
financier de l’État.
ž Le chef doit être craint de ses subordonnées qui seront ainsi disciplinés et obéissants,
ž La Révolution industrielle a marqué un changement radical de la conduite et de l’organisation du
travail: production de masse, recours à un salariat important.
ž Les principes d’Adam Smith touchant la production de masse par la spécialisation des tâches et la
division du travail ont encore accéléré le changement industriel.
ž En 1870, les grandes entreprises commençaient à prendre forme entre autres l'armée. Cette
organisation avait une structure de commandement contrôle. Ce système a servi de modèle aux
hommes qui créaient des chemins de fer, des acières, des banques modernes et des grands magasins.
ž L’émergence du management reste très contemporaine puisque c’est au début du 20ème siècle que l’on
peut situer les premières théories du management. C’est à partir d’une synthèse des travaux de
nombreux théoriciens que l’on peut présenter les fondements théoriques du management : Théorie
administrative de Fayol, gestion scientifique du travail de Taylor, gestion des relations humaines et
théorie de la contingence sont autant d’éléments fondateurs qui influencent toujours le management
du 21ème siècle.

7
CHAPITRE I :
LE CONCEPT D’ENTREPRISE : DEFINITION ET TYPOLOGIES

I- Définition de l’entreprise selon trois approches

Ø Il est difficile d’enfermer dans une définition unique le sens d’un mot comme entreprise.
L’entreprise est une entité complexe qui revêt à la fois une dimension économique, humaine,
sociétale et juridique.
Ø Il n'existe pas de définition universelle de l'entreprise. Elle dépend de l'approche que l'on choisit. Il
existe trois types d'approche : l'approche économique ; l'approche sociologique et l'approche
systémique.

I.1 L’approche économique ou classique


Une organisation économique qui transforme des ressources pour
L’entreprise produire des biens et services destinés à être vendus sur des marchés
est pour réaliser un profit.
Un lieu principal de production Une unité de production qui acquiert sur les marchés des facteurs de
et de répartition des revenus production qu’elle combine en vue de produire un bien ou d’offrir un
service, destinés à satisfaire une demande solvable exprimée sur un
marché.

I.1.1 Unité de production des Biens et Services


Pour fonctionner, l'entreprise a besoin de flux d'entrées : les inputs. Elle les transforme en outputs.

Inputs Matières premières, marchandises, services, capitaux, travail et informations.


Outputs Produits finis, marchandises, services et informations.
L’entreprise recherche le coût de production le moins élevé

Ø Les facteurs de production : éléments qui permettent la production.

Capital Ressources financières


Capital technique L’ensemble des biens d’équipement ou moyens de production durables
dont dispose l’entreprise (machines, locaux, matériel de transport…).
Le capital technique a besoin d’être renouvelé régulièrement : cette acquisition
de capital par l’entreprise correspond à l’investissement.
Capital circulant Ou encore facteur naturel est l’ensemble des biens transformés ou détruits
au cours du processus de production : l’énergie, matières premières…
Le capital humain désigne les capacités intellectuelles et professionnelles
Facteur Travail d’un individu, capacité propre a lui assuré des revenus monétaires futurs. Cette
(capital humain) 1 notion est assez intéressante car elle permet de parler d’investissement en capital
humain, à travers l’éducation ou la formation. Elle montre que les salariés d’une
entreprise sont autant un coût pour l’entreprise qu’une occasion
d’investissement rentable pour cette dernière.

1
Gary Becker, prix Nobel d’économie de 1992, est à l’origine de l’expression capital humain apparue aux Etats-Unis aux années
60.

8
Ø Production

La production vendue peut être mesurée par deux façons :


En volume nombre d’unités vendues
En valeur nombre d’unité vendue * prix de vente unitaire = chiffre d’affaire.
Bénéfice CA – l’ensemble des charges de l’entreprise.
En choisissant une combinaison productive, l’entreprise cherche à améliorer sa productivité.

Ø La productivité

est la comparaison entre la production réalisée et les moyens utilisés pour l’atteindre.
Définition L’entreprise réalise des gains de productivité, lorsqu’elle produit autant avec moins de
facteurs de production, ou elle produit davantage avec autant de facteurs de production
Elle peut être exprimée sous la forme d'un ratio de productivité rapportant le résultat
obtenu (extrant) à la consommation constatée des facteurs intrants.
Mesure En science économique, la productivité est le rapport de la production de biens ou
de services à la quantité de facteurs de production ou intrants (parmi lesquels, le capital et
le travail) utilisés pour produire ces biens ou services :
Catégories Productivité du capital
Productivité du travail
Productivité globale des facteurs

Ø Types de bien et/ou services

Bien matériel tangible on peut le toucher, le voir.

Service est une "aide" donnée à une autre personne en échange de quelque
chose. Exemples : L’hôpital (Soins médicaux, opérations…), l'école
(Transmission de connaissances)…

Services intangibles. Les services ne sont pas stockables et sont immatériels, contrairement
aux biens matériels.
Biens et services marchand est l'ensemble des biens matériel et immatériel qui sont destinés à être
vendu sur un marché
Biens et services non-marchand sont fournis gratuitement ou quasi-gratuitement.

Ø Classification des produits et services de l’entreprise

Selon l’usure, selon le degré ou le temps de destruction et selon l’usage qu’on peut classifier les produits et les
services de l’entreprise.
biens non durables ou périssables : Leur destruction intervient au
Biens directs premier usage comme la consommation de l’électricité par les
ou ménages, les produits d’entretien, les aliments …
de consommation finale
biens durables : Leur consommation dure plus longtemps comme
Biens une maison d’habitation, vêtements, mobilier, automobile …
matériels
biens de consommation intermédiaire : matières brutes, de
biens indirects produits semi-finis qui nécessitent une transformation pour
ou devenir des produits prêts à la consommation finale.
bien de production Par exemple : La farine subit une transformation pour devenir un
pain.
9
besoins d’équipement : sont des biens durables pouvant être
utilisés plusieurs fois à la fabrication d’autres biens. Exemple :
machine, transport, construction, installation …

biens Service de production : sont les services qu’utilise l’entreprise pour sa production par
immatériels exemple le transport des matières premières à la production.
(invisibles,
services) Services de consommation : ils sont destinés à la consommation finale

II.1.2 Unité de répartition des richesses


Lors de la transformation de la matière première en produit fini, l'entreprise crée de la richesse. Cette
richesse est appelée valeur ajoutée, elle représente la contribution réelle de l'entreprise au système
économique ou à la richesse nationale (P.I.B.).
V.A Production - C.I
C.I Biens et services achetés pour produire.
PIB Σ V.A des E/se résidentes ou nationales

Ø La valeur ajoutée permet de rémunérer : les Salariés par des salaires, les actionnaires par des
dividendes, les prêteurs par des intérêts, l'état par des impôts et les organismes sociaux par des cotisations. Le
reste représente une épargne pour l'entreprise et fait l'objet d'une réserve.
L’entreprise est donc une unité de répartition des richesses.

II.2 L’approche sociale ou sociologique

Le personnel d’une entreprise constitue sa ressource fondamentale. Il forme un groupe


L'entreprise : humain présentant des caractères spécifiques. Du point de vue interne, le groupe est
un groupement organisé. L’organisation est fondée sur l’établissement d’une hiérarchie et d’un réseau
humain organisé
de communications avec un dirigeant à sa tête.
L'entreprise constitue une entité sociale regroupant des individus
Relation liés par un ensemble de relation (en particulier hiérarchique mais
aussi de solidarité).
L'entreprise a deux fonctions :
L'entreprise : Integration Économique : Elle procure à ses salariés un revenu
une cellule Sociale : l’E/se permet aux individus d'être actifs, de
sociale communiquer, de se sentir utiles.
L'E/se est une collectivité humaine où se créent des relations de
Épanouissement coopération et des jeux de pouvoirs. Elle peut être un lieu de
- consensus ou de conflit. Lewin souligne que l'énergie d'un groupe
Frustration humain est consacrée :
ž au maintien du groupe en état ;
ž à la tache ou activité que l'individu doit réaliser.

Ø Les Acteurs de l’entreprise

Selon l’approche sociologique de l’entreprise, l’entreprise est composée de 3 acteurs principaux :

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Apporteurs de capitaux Dirigeants Salariés
« actionnaires » Managers
Logique
:purement financière (rentabilité maximisation des épanouissement et sécurité de
de leurs placements) performances de l’entreprise, l’emploi.
But
: garantir leurs gains et si possible : garantir leur place et à élargir : garantir leur emploi, si possible
les augmenter. Les apporteurs de leur pouvoir (capital et en réalisant un travail intéressant
capitaux sont attirés par des organisation). dans de bonnes conditions
placements de plus en plus matérielles et psychologiques.
rentables.
Source de pouvoir
capital. savoir-faire Force de travail.
Stratégie
Ils élaborent ainsi une stratégie Impliquer les salariés dans l’adhésion, c’est-à-dire de l’attrait
d’investissement ou alors de l’amélioration de la performance de la carrière.
retrait (en cas de perte). de l’organisation (gérer, animer,
motiver les acteurs de
l’organisation)
Pour que l’entreprise puisse fonctionner, compte-tenu des stratégies individuelles élaborées par les 3 acteurs
identifiés, il faut donc un consensus ou compromis organisationnel.

II.3 L’approche systémique ou globale

II.3.1 Définition et intérêt de l’approche

Définition Un système peut se définir comme un « ensemble d’éléments en interaction dynamique


Du système organisé en fonction d’un but ».

Définition L’approche systémique est une méthodologie relative à l’étude scientifique d’objets
De l’approche dans leur complexité. Elle analyse tous les éléments d’un système dans sa globalité.

ž L'organisation interne de l'E/se.


Intérêt de
l'approche ž L'E/se évolue dans un environnement qui a un impact sur elle.

ž L’approche systémique en entreprise est une discipline utilisée pour trouver des
solutions répondant à sa complexité et pour accompagner les perpétuels
changements qui surviennent dans son environnement.

Ø La théorie des systèmes considère que tout système est constitué de cinq éléments :

Inputs qui entrent dans le système : pour une entreprise, ce sont essentiellement les achats
effectués auprès des fournisseurs.

Processus une suite d'opérations au cours desquelles ces inputs sont transformés

Outputs des éléments plus élaborés qui ressortent du système : ce sont les ventes.

Environnement Tout système existe dans un environnement


Buts les entreprises cherchent à se développer et à assurer leur pérennité, leur survie, ce qui
passe par la recherche de bénéfices.

11
II.3.2 L’entreprise est un système organisé , ouvert et finalisé

Ø L’entreprise est un système organisé :


L’entreprise est une unité structurée, constituée d’organes hiérarchisés et spécialisés, et d’un certain
nombre de liaisons les reliant.
Cette approche de l’entreprise permet de mieux comprendre l’organisation interne d’une entreprise.

Les organes :
-Les organes permanents : directeur, service personnel,
La structure d'une comptable…
organisation est l'ensemble -Les organes non permanents : comités d’études d’information
Unité des organes par lesquels une et de coordination, commissions d’enquête -Les organes
structurée E/se organise, répartis et réglementaires : conseil d’administration
Les liaisons
coordonne ses activités.
- Hiérarchiques : autorité d’une personne sur la totalité de
C'est le squelette de l'E/se. l’activité
Elle est schématisée par - Fonctionnelles : autorité de compétence d’une personne sur
l'organigramme. une autre, limitée à son domaine de spécialité.
- De conseil : il s’agit de spécialistes qui assistent un membre
de la hiérarchie dans ses décisions.
Placée sous l'autorité d'un centre de décision, l'E/se poursuit sa finalité dans un cadre de liens
hiérarchiques, fonctionnels et de conseils

Ø L’entreprise est un système ouvert

ž L’E/se est en relation avec son environnement par des flux d’entrée et des flux de sortie.
ž L‘environnement d’une E/se est l‘∑ des agents économiques avec lesquels elle entretient des
relations ( régulières, épisodiques, volontaires ou subies)
ž De cet environnement, elle obtient les ressources dont elle a besoin (énergie, matières premières,
capital, personnel…).
ž Une fois transformées en produits, elle les redirige vers son environnement, ainsi l’E/se
influence cet environnement
ž Cet environnement lui permet de prendre des actions et des décisions.
L’E/se comme système ouvert, évolue au sein d’une société et interagit avec des
organisations concurrentes, des clients, des fournisseurs…
De cet environnement, elle obtient les ressources dont elle a besoin. Une fois transformées
Évolutif en produits, elle les redirige vers son environnement, ainsi l’entreprise influence cet
environnement. Cet environnement lui permet de prendre des actions et des décisions
nécessite à compléter l’approche traditionnelle.
Le système n’est pas fixe, il change sous la contrainte pour s’adapter aux évolutions de
Dynamique son environnement. Son évolution est déterminée par ses composants mais aussi par son
environnement.
Un système complexe car ouvert : l’entreprise est constamment en relation avec un
nombre important de partenaires vers lesquels (et à partir desquels) elle échange des biens,
Complexe des services, des hommes, des informations...
L’entreprise doit faire face à la complexité croissante des phénomènes économiques,
sociaux et technologiques. On ne peut prédire un comportement uniquement à partir des
éléments qui la constituent.

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Ø L’entreprise est un système finalisé

Définition La finalité de l’entreprise est la raison pour laquelle a eu lieu sa création, c’est un idéal
abstrait qu’il faut concrétiser dans des objectifs, pour faire fonctionner l’entreprise.
finalité personnelle objectif des fondateurs et des dirigeants de l’entreprise : Pouvoir,
Types Profit, Prestige, Indépendance, Sécurité, Croissance
de finalité à caractère Finalité économique : (survie et développement de l'E/se)
finalités institutionnel Finalité sociale (satisfaction du personnel)
Finalité sociétaire (intégration dans l'environnement)

II- Objectifs de l’entreprise

Ø C’est le résultat que l’entreprise souhaite atteindre.


Ø Ils sont concrets et quantifiables.
Objectifs à long terme grandes orientations de l’E/se fixés par la direction générale.
(stratégiques)
Objectifs à moyens termes objectifs fixés par l’encadrement.
(tactiques)
Objectifs à court terme permettent l’application des objectifs stratégiques et tactiques.
(opérationnels)

III- Cycle de vie d'une entreprise


L’entreprise, comme toute organisation traverse une série de stades, de sa conception jusqu’à son
déclin. Les managers qui ont marqué l’histoire sont ceux qui ont su concentrer leurs efforts et être efficaces
dans les moments clés à chacun des stades.
III.1 Phase l : Phase de création ou Fondation
La première phase comprend l’ensemble des activités nécessaires à la création formelle de l’entreprise.
Elle voit la mise en place d’un business plan et repose sur l’identification d’investisseurs et partenaires
potentiels. On distingue plusieurs étapes dans la création :

Qu'elle naisse de l'expérience, du savoir-faire, de la créativité ou


Trouver l'idée d'un simple concours de circonstance, l'idée prend souvent la
Idée forme d'une intuition ou d'un désir qui s'approfondit et mature
avec le temps.

Vérifier la bonne adéquation entre le projet personnel et les


Monter le projet exigences liées à l'exploitation de cette idée.

Objectif : Bien connaître et comprendre le marché


Faisabilité Intérêt : Vérifier que le produit intéresse les clients, Évaluer le
commerciale potentiel du marché.
5 volets : marché, produit, prix, distribution, publicité et la
promotion des ventes
ž Valider et paramétrer la production ou la prestation du
Études de concept du projet
faisabilité Faisabilité technique ž Configurer en détail le système technique du projet
ž Estimer les coûts de développement et de production du
projet – Faire l’état des revenus et dépenses du volet

13
Il convient de réunir suffisamment de capitaux pour que tous les
Faisabilité financière besoins de l‘E/se soient financés intégralement par des ressources
financières (capitaux propres, emprunts, prêts personnels, aides,
subventions…).
Rédaction du Présentation de l'idée - Résultats des études de faisabilité - Plan de financement
business plan
ž Des dispositifs publics mise en place à l’initiative de l’État
Recherche de ou des collectivités locales. Elles peuvent prendre
partenaires Partenaires financiers différentes formes: Aides financières; allègements
fiscaux; exonérations de charges sociales; aide au conseil;
mise à disposition de locaux.
ž Initiatives privées : Essaimage
Démarches Formalités de création Guichet unique
administratives simplifiées

Dans cette phase, les entrepreneurs se penchent généralement davantage sur les aspects techniques et
relatifs au produit.
Ils se consacrent à la fabrication et à la vente, tandis que les tâches de management sont souvent
négligées. La phase de création se caractérise également par une communication intensive avec les
collaborateurs, ainsi que par un temps de travail élevé et des salaires modérés. Les réactions du marché sont les
principaux facteurs de motivation et de décision de l’entrepreneur. Le personnel d’encadrement agit en fonction
du comportement des clients.

III.2 Phase 2 : Croissance et développement

Ø La plupart des E/ses nouvellement créées ne connaissent pas une forte croissance dès le départ.
Ø Elles passent par une phase de création animée allant du commencement de l’activité jusqu’à
l’établissement d’une croissance entre la deuxième et la cinquième année d’exercice.
Ø Cette période se caractérise par une croissance de la demande et des ventes, ainsi que par
l’augmentation du nombre de collaborateurs.
Ø Elle peut se trouver accélérée par des avancées technologiques, un marketing innovant, une forte
demande sur le marché ou l’inattention des concurrents.

III.3 Phase 3 : Maturité


Ø L’entreprise se trouve à présent dans une phase de croisière. Elle répond à l’évolution des souhaits de
la clientèle. La structure organisationnelle interne et les activités de production sont efficaces.

Ø La volonté de s’améliorer diminue, les processus sont bien installés, l’attention se porte davantage sur
les aspects internes tels que les conflits entre les nouveaux collaborateurs et les anciens, le client n’est
plus au centre des préoccupations.

III.4 Phase 4 : Déclin ou renouveau


Ø Avec le temps, des changements sont nécessaires pour chaque entreprise.
Ø Toute entreprise qui refuse de changer se dégradera. Les fondateurs peuvent être fatigués et hésitent à
changer ou à prendre des risques (Déclin).
Ø Un renouveau s'impose. Il se produit :

Si l‘E/se est transmise à la génération suivante ou, Si l‘E/se ne demeure pas dans la famille, à une propriété et
à une direction de l'extérieur.
Les produits/services passant les phases précédentes, les ventes augmentent plus lentement et finissent par se
stabiliser, vient ensuite la période du déclin marquée par un certain changement naturel concernant les valeurs
sociales, culturelles et les besoins.

14
Le déclin déclenche souvent une crise de croyance ou une confusion concernant les valeurs de
l’entreprise. La perte de créativité, de loyauté et du personnel compétent est une conséquence naturelle. Ceci
mène dans un très court terme à la période critique.
III.5 Phase de retournement

Face à la menace de sa disparition, l’entreprise peut rebondir grâce à une «renaissance» ou revitalisation.
Cette nouvelle dynamique peut s’appuyer sur l’une des trois démarches présentées ci-dessous, qui permettent
d’enclencher une nouvelle phase de développement. L’entreprise n’est donc pas condamnée à disparaître (au
sens d’une liquidation) après avoir atteint un certain degré de maturité.
Cette phase peut s’appuyer sur l’une des trois démarches

Développement de nouveaux Envisager des prestations supplémentaires, de nouveaux produits, ou


produits ou services un approfondissement des relations commerciales.
Conquérir de nouveaux marchés ou de nouveaux segments de clientèle
avec des produits et services existants. Cette stratégie vise à gagner des
Entrée sur de nouveaux marchés parts sur le marché dans son ensemble. L’offre de produits ne change
pas, mais doit éventuellement être adaptée aux contraintes locales du
marché
Diversification la conquête de nouveaux domaines d’activité grâce à de nouveaux
produits ou services adressés à une nouvelle clientèle n’est possible
que si l’entreprise dispose de ressources financières suffisantes grâce à
ses activités actuelles.

IV-Classification des entreprises

Chaque entreprise constitue une réalité originale qui se distingue des autres. Une entreprise se définit
par :
- Son nom qui est sa raison sociale.
- Son adresse qui est son siège social. Mais plusieurs critères peuvent être retenus pour classer les entreprises.
En raison de la diversité des entreprises, de multiples classifications sont opérées.

Définition d’une classification traits communs permettent de regrouper les entreprises en catégories
homogènes au regard d’un ou plusieurs critères d’analyses.

Intérêt de classification Les typologies sont destinées à classer des entreprises, à partir de
différents critères. Elles permettent:
ž Une représentation simplifiée de la réalité,
ž Une comparaison dans le temps et dans l’espace,
ž A une E/se de situer ses performances par rapport à des unités
de la même classe qu’elle.

Critères de classification Critères juridiques, en fonction de l’activité, Critères dimensionnels

IV.1 Critères juridiques

Définition de la La structure juridique d’une entreprise est l’adoption, par le ou les propriétaires du
structure juridique patrimoine de l’entreprise, d’un statut légal qui détermine d’une part la répartition
des pouvoirs dans l’entreprise et d’autre part les rapports avec les tiers.

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Choisir sa structure juridique est une des premières décisions de l'entrepreneur. De
Intérêt du choix d’une ce choix, découlent les régimes social et fiscal, ainsi que les conditions dans
structure juridique lesquelles il sera ultérieurement possible de céder tout ou partie de l'entreprise.
C'est donc une décision essentielle.
critères de la propriété de l'entreprise ou composition du capital
Capital Public : l'état possède tout ou au moins 50% du capital de l'entreprise
Critères Capital Privée: La majorité du capital de l'entreprise est détenu par des
actionnaires privée (individu ou entreprise)
E/ses du secteur public / E/ses privées
E/ses du secteur de l'économie sociale
Le statut juridique E/se individuelle/E/se sociétaire

IV.1.1 Les entreprises du secteur public


Entreprises Définition Sont des entreprises dans lesquelles l’Etat détient l’intégralité du capital et le
publiques pouvoir absolu de gestion.
Formes Régie
Office
Établissement public
Entreprise publique
Entreprises Définition ce sont des entreprises contrôlées par les pouvoirs publics (choix
semi- d’investissement, niveau des prix, emploi…) mais où des personnes privées
publiques participent au financement ou à la gestion.
Formes Sociétés mixtes
Concessions

IV.1.2 les entreprises privées

On distingue les entreprises individuelles dans lesquelles un seul propriétaire assume tous les risques
financiers (c’est le cas des artisans et des commerçants) ensuite il y a les sociétés où plusieurs associés assument
tous les risques (société de personnes) ou une partie seulement (société de capitaux : SA, SARL).
IV.1.2.1 Les entreprises individuelles

Ø Présentation d’une entreprise individuelle

Définition Appelées aussi « entreprises sans personnalité juridique », ce sont des entreprises
entreprises soumises au pouvoir de direction et de décision d’une seule personne à laquelle elles
individuelles appartiennent. Sur le plan juridique, l’entreprise est un prolongement de la personne de
leur propriétaire. Elle n’a donc pas d’existence distincte de celle de son propriétaire.
L'entreprise individuelle regroupe généralement les entreprises agricoles,
artisanales, et commerciales personnelles. L'entreprise individuelle peut adopter la forme
Composition sociétaire en constituant une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée.
L'entreprise individuelle est celle qui n'a qu'un seul propriétaire, l'exploitant. L'entreprise
n'a pas de patrimoine, elle n'est pas l'employeur de ses salariés. C'est l'employeur qui est
titulaire des droits et des obligations attachés à l'entreprise.

Formalités de Les formalités de création de l'entreprise sont réduites au minimum. Il suffit de demander
création de son immatriculation, en tant que personne physique, auprès du centre de formalités des
l'entreprise entreprises dont relève l'activité.
les patrimoines professionnel et personnel sont juridiquement confondus. L'entrepreneur
est responsable des dettes de l’entreprise sur l’ensemble de ses biens y compris ceux qu’il
a acquis avec son conjoint, s’il est marié sous le régime légal de la communauté réduite
aux acquêts.

16
Ø Présentation d’une entreprise sociétaire

Définition Créer une société revient à donner naissance à une nouvelle personne, juridiquement
distincte du ou des associés fondateurs.
- L’entreprise dispose de son propre patrimoine. En cas de difficultés de l’entreprise, en
l’absence de fautes de gestions graves qui pourraient être reprochées aux dirigeants, les
biens personnels de ces derniers et naturellement des associés seront à l’abri de l’action
des créanciers de l’entreprise, à l'exception de la société en nom collectif dans laquelle
Caractéristiques chaque associé est solidairement et indéfiniment responsable avec la société.
- L'utilisation des biens de la société à des fins personnelles peut entraîner des poursuites
au titre de l'« abus de biens sociaux ».
- Au niveau fiscal, la société peut être imposée personnellement au titre de l’impôt sur les
sociétés (IS) soit de plein droit, soit sur option.
Formes La forme sociétaire regroupe les sociétés de personnes, les SARL et les sociétés de
capitaux. Il y a séparation des apporteurs de travail et de capital. La direction est assurée
par les apporteurs de capitaux ou leurs mandataires.

IV.1.2.2. Les sociétés de personnes

Les sociétés de petite dimension peuvent se constituer sous la forme de sociétés de


Définition et personnes. Une société de personnes a deux traits caractéristiques :
caractéristiques ž Les associés sont responsables des dettes de la société sur leur patrimoine propre
(responsabilité illimitée) ;
ž Les associés, en échange de leurs apports, reçoivent des parts sociales. Ce sont
des titres qui ne peuvent pas être cédés en raison de la responsabilité des associés.

Formes Société en nom collectif (SNC) Société en commandite simple (SCS)


Les SCS comportent deux types
Les associés ont tous la qualité de d’associés à savoir :
commerçants, mettant en commun leurs ž Les commandités : ce sont des
ressources et acceptent conjointement de associés qui acceptent d’être
partager les risquent, les responsabilités indéfiniment et solidairement
responsables des engagements de la
Le capital d’une société en nom collectif société
est divisé en parts sociales de même ž Les commanditaires qui sont des
valeur nominale. simples bailleurs de fonds (apporteurs
de capitaux) dont la responsabilité est
La cession des parts sociales exige un limitée à leur apport
accord unanime de tous les associés. La SCS est géré par un, plusieurs ou tous les
associés commandités. La cession des parts
Nombre d'associés : 2 minimum d’une SCS exige l’accord unanime de tous les
associés.
Capital minimum et/ou maximum : pas Nombre d'associés : 2 minimum
de capital minimum Capital minimum : pas de capital minimum
Responsabilités des associés :La
Responsabilités des associés : La responsabilité est illimitée et solidaire pour
responsabilité est illimitée certains et limitée au montant des apports
Droits d'enregistrement Environ100 DH pour d'autres.

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IV.1.2.3. Les sociétés de capitaux

Les sociétés de capitaux ont été constituées pour réunir des capitaux importants.
Définition Elles sont caractérisées par :
et ž La responsabilité limitée des associés : ceux-ci ne sont responsables qu’à
caractéristiques concurrence du montant de leurs apports ;
ž Les titres remis aux actionnaires sont des actions négociables, c'est-à-dire,
librement transmissible à des tiers.
la société anonyme (S.A) société en commandite par actions (SCA)
Une forme sociale où la responsabilité des Le capital est divisé en actions. La société
associés est limitée au montant de leurs est constituée entre :
apports, représentés par des actions qui ž Un ou plusieurs commandités, qui
peuvent être cessibles. ont la qualité de commerçants et
Formes ž Nombre d'associés :5 minimum répondent indéfiniment et
ž Capital minimum :300.000 DH solidairement des dettes sociales,
pour les SA fermées ou 3.000.000 ž Des commanditaires qui ont la
DH pour les SA ouvertes qualité d’actionnaires et ne
ž Responsabilités des associés : supportent les pertes qu’à
responsabilité limitée au montant concurrence de leurs apports.
des apports

IV.1.2.4. La société à responsabilité limitée

Définition La S.A.R.L est une société constituée par une (S.A.R.L à associé unique) ou
plusieurs personnes qui ne supportent les pertes qu’à concurrence de leurs apports en
échange desquels elles reçoivent des parts sociales non négociables.
La S.A.R.L est un type intermédiaire entre les sociétés de capitaux et les sociétés
de personnes. En effet, elle cumule pour le ou les associés les avantages de ces deux
Caractéristiques formules :
ž La responsabilité des associés est limitée au montant des apports ;
ž Les titres remis aux associés sont des parts sociales qui ne peuvent être cédées
qu’avec le consentement majoritaire des autres associés, ce qui évite
l’introduction de tiers inconnus dans la société.

IV.1.2.5. Les entreprises du secteur de l'économie sociale

Définition Ces entreprises s'appuient sur des principes de solidarité et non sur une recherche exclusive
du profit.
Les coopératives sont des entreprises collectives. Leurs
membres, associés à égalité de droits et d’obligations, mettent en
commun travail et éventuellement capital pour satisfaire eux-mêmes
Coopératives leurs besoins sans dépendre du marché et sans rechercher le
profit. Dans une coopérative, le pouvoir de décision obéit au
principe : « une personne une voix » et ne se fonde nullement sur
l’apport des coopérateur
Formes Mutuelles agissent dans le secteur de la prévoyance sociale. Elles ont un but non
lucratif.
Associations à entreprises privées dont les bénéfices doivent être intégralement
but non lucratif réinvestis.

18
IV.2 Critères basés sur l’activité de l’entreprise

Ø La classification par secteurs rassemble les E/ses ayant la même activité principale.
Classification de Colin Clark:
Secteur primaire regroupe les entreprises liées à l’exploitation du milieu naturel, et aboutissant à la
mise à disposition de matières premières (agriculture, pêche, extraction minière)
Secteur secondaire rassemble les entreprises qui réalisent la transformation des matières premières
en biens de production ou en biens de consommation (industrie, BTP…)
Secteur tertiaire Inclut les entreprises réalisant la production de services (commerces, banques,
assurances, transport…)
Secteur quaternaire regroupe les entreprises de production de HAUTE TECHNOLOGIE
(Spatial, aéronautiques..)

Ø La classification par la nature d’activité ou domaine d’activité rassemble les E/ses selon les actions
réalisées.
Cette classification repose sur le découpage des entreprises en six catégories plus ou moins hétérogènes :
Entreprises agricoles Opérations liées `a l’agriculture et `a l’´élevage (secteur primaire)
Entreprises industrielles Secteur secondaire
Entreprises commerciales assurent la distribution des produits : (secteur tertiaire). Elle achète des biens
qu’elle revend sans transformation
Entreprises prestataires de fournissent des services de production (logiciels des sociétés d'informatique)
service et de consommation (transport, hôtellerie...). .
Établissements de crédit effectuent des opérations de Banque (Réception des dépôts, l'octroi de crédits,
les transactions sur les marchés...). . (secteur tertiaire).
Entreprises d'assurance couvrent leurs clients pour certains risques (assurances-vie, assurances
dommages) et effectuent des opérations financières. (secteur tertiaire).

Ø La classification par branches privilégie une logique de produits et regroupe les fractions d‘E/se
fabriquant la même famille de produits

Définition d’une branche regroupe les unités de production fabriquant la même catégorie de
d’activité produits.

Classification par branches privilégie une logique de produits et regroupe les fractions
d'entreprise fabriquant la même famille de produits

Une même entreprise peut se trouver classée dans plusieurs branches ; elle est par contre toujours
classée dans un même secteur, celui qui correspond à son activité principale.

IV.3 Critères dimensionnels

La dimension de l'entreprise ou la taille de l'entreprise peut être appréhendée à partir :

Effectif permet d’apprécier l’importance du facteur de production travail


Chiffre d’affaires mesure la part de marché de l’entreprise
Valeur ajoutée mesure la richesse créée à l’intérieur de l’entreprise.
Capitaux propres mesurent entre autres l’importance des fonds apportés par les propriétaires.
Résultat de l’entreprise traduit la rentabilité de l’entreprise.

19
Selon l’effectif : Le nombre de salariés constitue le principal critère de classification entre petites,
moyennes et grandes entreprises. C'est un critère simple et facile à mesurer.
On distingue ainsi :
Au Maroc Union européenne
PME dont l’effectif est inférieur 200 PME dont l’effectif est inférieur 250

la très petite entreprise: 1-9 employés La microentreprise: effectif inférieur à 10 employés


la petite entreprise: 10-49 employés la petite entreprise : effectif inférieur à 50 employés
La moyenne: 50-200 employés La moyenne: 50-250 employés
Grande entreprise : supérieur à 200 employés Entreprise intermédiaire : 251 à 500 employés
Grande entreprise supérieur 500

20
CHAPITRE II : L’ENVIRONNEMENT DE L'ENTREPRISE

L’entreprise existe dans un environnement dont elle fait partie intégrante. Les activités de l’entreprise
(environnement interne) se développent en interdépendance étroite avec l’environnement externe qui lui impose
des contraintes. D’une façon générale, on distingue l’environnement interne et externe.

Ø L’environnement externe de l’entreprise


L’environnement externe de l’entreprise comprend tous les éléments qui sont
Définition extérieurs a l’entreprise, et qui sont susceptibles d’exercer une influence sur elle.
Par « éléments » il faut entendre des acteurs (entreprises, institutions, clients,
Composition fournisseurs, etc.) mais aussi un ensemble de variables plus générales, telles que la
technologie, l’économie, etc., dont les évolutions résultent du jeu des acteurs.
L’entreprise est soumise à de nombreuses contraintes provenant de son
Objectif de l’analyse milieu qu’elle ne maîtrise pas. « Son objectif est de réduire cette incertitude ; par
de l’environnement conséquent, elle se doit d’analyser et de comprendre son environnement » (J.R.
externe EDIGHOFFER 1998, P. 22).

I-Présentation de l’environnement de l’entreprise


L’entreprise en tant que système est ouverte sur son environnement externe, source de menaces à
appréhender mais aussi d’opportunités à saisir. La performance d'une entreprise vient de sa compréhension de
son environnement et de sa capacité à s'y adapter.
I.1 Définitions
Dictionnaire économique et L'environnement peut se définir comme l'ensemble des forces extérieures
social, édition Nathan 1994. qui agissent et qui réagissent au profit ou à l'encontre de l'entreprise
L’environnement de l’entreprise est défini « par rapport à tout ce qui est
R. De Bruecker (1995, p. 26). situé en dehors : la technologie, la nature des produits, les clients et les
concurrents, les autres organisations, le climat politique et économique,
etc. »

I.2-Composantes de l’environnement
C’est en fonction du degré d’influence des éléments plus ou moins fort que l’on peut distinguer trois
niveaux d’environnement : macro, méso et micro.
Dans un souci de commodité pour l'analyse de son influence sur l'entreprise, on distingue: le macro-
environnement et le microenvironnement.

Le macro-environnement ou environnement général. Il est commun à un grand


Macro nombre d‘E/ses exerçant des activités différentes.
-environnement Il intègre les aspects, sociologiques, économiques, juridiques, techniques… tant
nationaux qu’internationaux.
Le microenvironnement ou environnement immédiat ou spécifique. Il est propre
Micro à chaque entreprise ou secteur d'activité. Il constitue un moyen d’action sur lequel
-environnement l’entreprise peut agir par sa stratégie. Il est composé des clients, des réseaux de
distribution, des concurrents, des fournisseurs et des partenaires.

En effet, depuis quelques décennies, nous assistons à des profondes mutations du système industriel et
de nouveaux paradigmes se révèlent : montée des services, information en réseaux, mondialisation de
l’industrie, complexification des processus technologiques. Ces évolutions ont fait naître une nouvelle
approche : le méso-environnement

21
II- Le macro-environnement : Définition et diagnostic

La compréhension du macro-environnement de l'entreprise permet de mieux la connaître. La description de


ces caractéristiques donne l'occasion de mieux concevoir les rapports existants entre l'entreprise et ce dernier.

II.1 Définition

Le macro- Le macro-environnement est défini comme un ensemble de facteurs externes


environnement et degré à la firme qui ont une influence sur ses opérations mais sur lesquels la firme
d’influence de ses exerce un faible contrôle (J.D. Thompson, 1967).
éléments Il comprend les variables qui vont influencer l'entreprise alors que celle-ci,
même de grande taille, ne pourra avoir qu'une influence très faible voire
nulle sur ces variables.

Compositions Il intègre les aspects, sociologiques, économiques, juridiques, techniques…


tant nationaux qu’internationaux.

II.2 Le diagnostic du macro-environnement : le modèle PESTEL


L’analyse du macro-environnement a pour but de dégager les caractéristiques susceptibles de modifier les
stratégies de l’entreprise. Le modèle PESTEL propose un chek-lists des différentes variables de
l’environnement1 :
Le modèle PESTEL

Catégorie Type de facteurs


Politique Stabilité gouvernementale, politique fiscale, régulation du commerce extérieur,
protection sociale.
Économique Cycle économique, politique monétaire, évolution du PNB, inflation, chômage,
taux d’intérêt, revenu disponible
Socioculturel Démographique, distribution des revenus, attitudes face au travail, au loisir,
niveau culturel, évolution des styles de vie
Technologique Dépenses publiques de R&D, dépenses privées de R&D, nouvelles avancées
technologiques, vitesse des transferts technologiques, taux d’obsolescence.
Écologique Lois sur la protection de l’environnement, retraitement des déchets,
consommation d’énergie.
Légal Lois sur les monopoles, droit de travail, législation sur la santé, normes de
sécurité

L'entreprise doit prendre en compte les composantes et l'évolution de ces six environnements pour
définir sa stratégie :

1 Le modèle PESTEL. Johnson G, Frery F, Scholes H, Stratégique,Pearson Education, 2002.

22
Ø Environnement politique
Stabilité gouvernementale Elle peut être cruciale quand une entreprise décide d’entrer sur un nouveau
marché.
Contrainte réglementaires L’existence de mesures protectionnistes peut rendre un pays ou une zone
inintéressante pour des entreprises étrangères. Exemple : l’Union
européenne favorise le commerce entre les pays membres.
Politique fiscale L’adoption de conditions fiscales avantageuses par certains pays permet
d’attirer sur leurs territoires un grand important d’entreprises.

Ø Environnement économique
L’analyse économique porte sur conjoncture globale et permet de savoir si on évolue en période de croissance
ou en déclin. Il s’agit de connaitre le système économique dans lequel évolue l’entreprise (système capitaliste
ou socialiste par exemple) mais il s’agit surtout de l’évolution des principales variables économiques (inflation,
croissance économique, évolution du taux de change…) qui a une incidence sur la politique de l’entreprise
(politique d’investissement, délocalisation…).

PIB Le produit intérieur brut est un indicateur économique qui permet de mesurer le niveau
de production d’un pays.
Un pays est considéré comme « développé » lorsqu’il dépasse les 20 000 dollars US de
PIB par an et par habitant.
Taux d'intérêts (c'est un déterminant de l'investissement des entreprises),
Taux d’intérêt Taux d’inflation (inflation est défavorable pour l’entreprise, celle ci ne sera pas
compétitive par rapport aux entreprises étrangères, Perte de pouvoir d'achat pour le
Et consommateur),
Inflation. Afin de lutter contre une hausse des prix qui entraîne un taux d’inflation élevé, il est
possible d’augmenter les taux d’intérêt afin de soutenir l’économie.
Taux de change Les variations du taux de change peuvent avoir des conséquences positives ou négatives
sur le résultat d’une E/se.
Coûts salariaux Les coûts salariaux vont avoir un impact sur la compétitivité des E/ses et de ses coûts de
production
Revenu Le revenu disponible est un indicateur du pouvoir d’achat des consommateurs dans un
disponible. pays.

Ø Environnement socioculturel : le niveau social et culturel.


Il comprend les modes de vie, les valeurs morales, les courants de pensées de la société qui influencent les
besoins économiques de la clientèle de l’entreprise .

-La distribution des individus selon leur âge, leur sexe, leur statut marital, leur
revenu, leur religion peut déterminer leurs comportements d’achat .
Démographie -L’évolution démographique qui peut avoir une influence sur le niveau de la
demande du marché : le vieillissement de la population qui peut orienter
l’entreprise vers une production spécifique aux besoins des personnes âgées.
Hommes et femmes Une répartition plus ou moins égalitaire des rôles entre H/F, l’existence ou non
dans la société, d’une mobilité ou géographique sont autant de phénomènes sociaux qui vont avoir
Mobilité une répercussion sur la consommation de certains produits ou services.
géographique

23
Temps et argent La répartition entre le temps de travail et de loisir et le niveau d’éducation dans
accordé au loisir et une société orientent les individus vers la consommation de certains biens.
Niveau d’éducation
changement de mode consumérisme (attitude très offensive des consommateurs)
de vie et
de consommation,

Ø Environnement technologique
L’évolution technologique peut influencer l’activité de l’entreprise au niveau organisationnel mais
également au niveau des processus de conception, développement et production. L’analyse porte sur les
dépenses de l’Etat en R&D, les investissements privés sur la technologie, la politique de protection de brevets
et la vitesse des transferts technologiques.

Des techniques Elles peuvent accroitre l’efficacité des activités de production (robotisation),
nouvelles informatisation….
Il a suscité beaucoup de changements dans de nombreux secteurs, dont l’énergie,
Progrès technique le transport, de l’exploration spatiale, et les NTIC.
Il est courant d’utiliser la notion de « système technique » pour caractériser les
technologies usitées dans une période.
Lancement de Le taux d’obsolescence indique à partir de quel moment un produit doit être
nouveaux produits et remplacé car usagé.
taux d’obsolescence
Investissement public C’est un indicateur du niveau de compétitivité d’un pays ou d’une entreprise et
et privé en R&D illustre sa capacité à maintenir son avantage concurrentiel.
Vitesse de transfert des Le développement des technologies de l’information et de la communication a
technologies. rapidement permis des délocalisations en réduisant les distances et le temps.

Ø Environnement écologique
Il reflète à la fois l'évolution des règlementations liées à la protection de l'environnement et celle des
nouvelles attentes des clients sur la dimension éthique des entreprises. On peut aussi y intégrer les ressources
naturelles que va utiliser l'entreprise.

les lois sur la protection de l’environnement,


le management des déchets,
le recyclage, la pollution de l’air ...
Quelques tendances actuelles
la pénurie des ressources naturelles; l’accroissement du taux de pollution; l’augmentation des coûts
énergétiques;

Ø Environnement Légal : Les facteurs juridiques et institutionnels


Toute entreprise devra respecter les lois, règlement et autres décrets qui vont régir l'exercice de l'activité
économique.

24
Les lois sur les monopoles (loi interdisant l’abus de position dominante),
Les lois sur la protection de l’environnement,
Le droit du travail,
La législation sur la santé,
Les normes de sécurité.

Ø L’environnement international
- La mondialisation a eu pour impact d’exercer de nouvelles pressions sur
les entreprises. On assiste depuis le début des années 80 à une
mondialisation des échanges. La construction européenne (libre circulation
La mondialisation et son des hommes, des marchandises et des capitaux depuis 1993), la chute du
impact sur l’entreprise mur de Berlin et l'ouverture des pays de l'Est donnent une nouvelle
dimension à la notion d'espace économique.
-Les entreprises doivent réfléchir, planifier, organiser et diriger à l’échelle
mondiale plutôt qu’à l’intérieur des seules frontières de leurs pays.
La gestion pratiquée Les gestionnaires des multinationales doivent tenir compte de la langue,
dans un Environnement des coutumes et des lois en vigueur dans chacun des pays où elles sont
international implantées.

III Le micro environnement : définition et analyse

L’étude de l’environnement spécifique constitue le contenu essentiel des études de marché réalisées par
les entreprises.

III.1 Définition
Le microenvironnement constitue l'environnement proche de l'entreprise. On le
Définition qualifie également de spécifique car il est propre à chaque entreprise ou secteur d'activité.
La notion de l’environnement spécifique fait souvent intervenir la notion des parties
intéressées ou prenantes Il regroupe les éléments qui vont avoir une influence directe sur
l’entreprise mais sur qui celle-ci pourra aussi agir.
Composition Il est composé des acteurs intervenant dans l'entourage immédiat de l'entreprise:
concurrents; fournisseurs, intermédiaires, clientèle; état et divers types de publics.
On peut distinguer le microenvironnement sous la forme de plusieurs structures :
-Structure concurrentielle (nombre, taille et comportement des concurrents),
Diversité de -Structure sociale (degré de syndicalisation, existence des conventions),
structures -Structure technologique (importance des économies d'échelle, du nombre de brevets),
-Structure commerciale (rôle des circuits de distribution, pratique de la segmentation des
marchés)...

III.2 Acteurs du microenvironnement

Ø Partenaires

Fournisseurs les fournisseurs fournissent l’entreprise des ressources nécessaires à la production.


Les fournisseurs de matières, d’équipements, de services (conseils, assurances, ) ou
d’information (banques de données, etc.)
C'est toute institution qui participe à la distribution, à la vente ou à la promotion des
produits de l’entreprise auprès du marché final.

25
Les commerçants qui achètent et revendent en leurs noms pour leur
compte.
Types Les agents qui peuvent être courtiers ou vendeurs qui négocient
Intermédiaires d'intermédiaires l'achat ou la vente des marchandises sans en prendre possession
Il faut maîtriser les canaux de distribution. Dès qu'un intermédiaire
est mal géré, il peut devenir plus fort que le producteur et peut
même commencer même à contrôler le prix sur le marché.
La clientèle est l'élément clés de l‘environnement micro-économique d'une l’entreprise.
La clientèle n'est pas une entité homogène..
Le marché de consommation est constitué des ménages, des organisations
qui achètent pour leur consommation.
Le marché industriel est constitué de ceux qui achètent dans la perspective
de produire.
Clientèles Types de Le marché de distribution est constitué de ceux qui achètent dans les but
clientèles de revendre. Nous avons à ce stade toutes les formes d'intermédiaires qui
concourent à la distribution de notre produit.
Le marché public est constitué des différentes administrations qui achètent
dans l'exercice de leurs ministères aux fins d'assurer l'intérêt public.
Les marchés internationaux s'étendent au dé là des frontières.

Ø La concurrence

La concurrence directe Les entreprises fabriquant le même produit et s ’adressant à la même clientèle
La concurrence indirecte Les entreprises fabriquant des produits substituables à ceux de l’entreprise
La concurrence sur les Les autres entreprises qui s ’approvisionnent sur les mêmes marchés en amont
autres marchés: (travail, capitaux, équipements…)

Ø Le public

Le monde financier Toutes les entités qui fournissent les ressources financières à l‘entreprise
(banques, actionnaires, sociétés d'investissements, etc...)
Les médias Transmission des informations, des opinions. L‘entreprise est très
sensible au rôle joué par la presse et son influence sur la bonne réalisation
des objectifs commerciaux.
L'administration et les Institution d'un cadre juridique, administration fiscale, inspection du travail,
pouvoirs publics syndicats de salaries …

Ø Les marchés : La proximité des différents marchés:

Une entreprise de première transformation privilégiera l’accès aux matières premières. L’entreprise de
service se situera à proximité de sa clientèle.

III.3 Le diagnostic du microenvironnement

Contrairement à l’environnement général, pour qui l’entreprise a des moyens limités pour l’influencer,
l’environnement immédiat peut être influencé par les actions de l’entreprise.
Il s’agit de faire une analyse concurrentielle qui porte sur : la rivalité des concurrents directs, la menace
des nouveaux arrivants, la pression exercée par les produits de substitution, le pouvoir de négociation des clients
et le pouvoir de négociation des fournisseurs.

26
IV Méthode d’analyse de l’environnement : Le modèle SWOT

Une meilleure connaissance des deux environnements permet à l’entreprise de définir avec plus de
précision et de clairvoyance sa stratégie et lui éviter ainsi de prendre des Décisions.

Le modèle SWOT ou L’analyse MOFF :

Objectif du Ce modèle est un instrument d’analyse de l’environnement interne à la base des


modèle points internes forts, faibles et de l’environnement externe de l’entreprise représenté
par les menaces et opportunités.
SWOT: Strenghts – weaknesses – opportunities – threats
MOFF : Menaces – opportunités – faiblesses - forces

Les forces sont les caractéristiques du microenvironnement qui permettent à


l’entreprise d’avoir une position forte sur le marché.
Exemple: un processus de production moderne, une très bonne qualité des produits.
Explication
Les faiblesses sont liées à une insuffisance dans l’entreprise qui entrave le déroulement
normal de l’activité. Exemple: faible qualité des produits, coût élevé de production

Une menace résulte d’une tendance défavorable du macro environnement qui peut
conduire, si aucune mesure corrective n’est prise, à la stagnation, à l’abandon forcé
d’un produit ou même à la fermeture de l’entreprise.

Une opportunité résulte d’une tendance favorable du macro environnement qui peut
se traduire par un nouveau champ d’actions commerciales dans lequel une entreprise
compte bénéficier d’un avantage concurrentiel.

27
Ø Présentation du modèle

28
CHAPITRE III : L'ORGANISATION DE L'ENTREPRISE : FONCTIONS
ET STRUCTURES
Dans l’entreprise, les fonctions correspondent aux actions nécessaires pour atteindre un but. Chaque
fonction regroupe un certain nombre de taches, d’activités de nature différente mais concourent a un même
résultat. Chaque fonction est envisagée comme une étape du processus de production.
I Les grandes fonctions de l’entreprise
L’intervention des différentes fonctions peut être hiérarchisée de la façon suivante:

la fonction de direction définit le programme d’action


la fonction financière se procure les capitaux nécessaires
la fonction personnel se procure les moyens en hommes qualifies
la fonction approvisionnement les moyens matériels de production
La fonction technique combine les facteurs pour obtenir les résultats
la fonction commerciale prend en charge le produit fini pour assurer sa commercialisation

I.1 la fonction de direction


Définition Pour Fayol, administrer «c’est prévoir , organiser, commander coordonner et contrôler ».
(POCCC).
Objectifs Elle organise l'entreprise; elle met en place des sous-systèmes, structures, méthodes et
procédures nécessaires pour atteindre les objectifs.
Elle rassemble, gère, anime les forces et les ressources nécessaires à la réalisation du
projet d'entreprise.
La connaissance de la réalité: diagnostic interne et externe (environnement)
La définition des grandes orientations stratégiques: objectifs généraux de l‘E/se à LT.
La politique générale : options qui seront mises en œuvre à M et à LT dans les différentes
fonctions de l'entreprise.
L'organisation des moyens: En prévoyant
Missions de la Les programmes : plan de réalisation concret permettant d’harmoniser les moyens
direction nécessaires pour atteindre un objectif.
Les budgets : traduction financière d'un programme. C'est aussi un moyen de contrôle de
cohérence du programme.
La définition de la structure: Définition d'un organigramme ainsi que la hiérarchie des
responsabilités.
La conduite des hommes: Elle recouvre le style de commandement dans l'entreprise, les
techniques de GRH
Le contrôle: Il s'agit d'évaluer les résultats obtenus par rapport aux buts fixés

Ø Différents modes de direction


La direction centralisée: la concentration du pouvoir de décision entre les mains d'un nombre
limité de personnes de la direction générale.
La direction décentralisée La décentralisation regroupe deux éléments: la délégation du pouvoir de
décision et l'autonomie des unités.

29
I.2 La fonction financière
La fonction financière assure l'équilibre financier de l'entreprise, en réalisant
Définition dans le temps la conciliation entre les ressources disponibles et les besoins
de financement (emplois-investissements)
ž Le financement interne
Par l'autofinancement
Les cessions des immobilisations .
Types de financement ž Le financement externe
Par l’augmentation du capital :
Par endettement :
Émission des obligations sur les marchés financiers

I.3 La fonction des Ressources Humaines

Définition La GRH désigne l'ensemble des moyens mis en œuvre pour garantir en permanence à
l'entreprise une adéquation entre ses ressources et ses besoins en personnel, sur un plan
quantitatif comme sur le plan qualitatif.

Aspect quantitatif:
Aspect qualitatif:
la GRH
s'articule L’articulation de ces deux aspects se décline par la suite dans les différents domaines relatifs
autour de à la gestion des ressources humaines:
deux ž La gestion des effectifs
variables: ž La gestion de la rémunération des personnels
ž La gestion des carrières:
ž La gestion administrative:

I.4 La fonction Approvisionnement-Logistique

assurer la continuité et la fiabilité des flux de matières premières, produits finis ou semi-finis,
Rôles depuis la conception d'un produit jusqu'à sa réception par le client.

La logistique est la fonction qui assure la circulation des flux et du stockage à l’intérieur de
l’entreprise et la gestion des flux physiques que ce soit en matières premières
(approvisionnement) ou en produits finis en passant par le stockage. Elle a pour but la mise en
place, au moindre coût, d’une quantité de produits, à l’endroit et au moment où une demande
Logistique existe.

Logistique en Amont (Achats-approvisionnement ): Les approvisionnements consistent à


déclencher et gérer les commandes et le stockage des matières premières.
La logistique en Amont est essentiellement tournée vers les fournisseurs

Logistique en Aval et la gestion des stocks : Entre l’entreprise et le client se situe la logistique
aval qui a pour objet de mettre le produit fini à la disposition du client.

30
Ø Politique d’achat
ž Qualité,
ž Prix,
Critères de choix du ž Délai de livraison,
fournisseur ž Sécurité (régularité de l’approvisionnement)
ž Conditions de paiement,
ž Service après-vente :déterminant pour les équipements exigeant
une maintenance régulière

Ø Gestion des stocks

But La gestion des stocks a pour but de minimiser le coût de stockage en agissant sur
la quantité à commander.
La gestion matérielle de plus en plus automatisée
des stocks
La gestion comptable mesure tous les flux d’entrée et de sortie des stocks pour connaître l ’état des
des stocks stocks, de contrôler le mouvement des stocks et d’aider à la gestion économique
des stocks
La mesure des stocks peut-être physique (inventaire en quantité)ou monétaire (inventaire en valeur).
Elle permet de mesurer le stock moyen et le taux de rotation des stocks
niveaux de stocks stock de sécurité: prémunir l ’E/se contre le risque de non-respect du délai de
livraison, de livraison incomplète….
stock d’alerte : niveau de stock qui déclenche la procédure de passation d ’une
commande

Ø Gestion des flux – Supply Chain

La logistique cherche à maîtriser les flux physiques de marchandises tout au long du


processus de production.

Objectifs Une bonne gestion des flux physiques de marchandises consiste à déterminer s’il vaut
mieux d’effectuer un plus grand nombre de livraisons de petites quantités à
périodicité rapprochée ou une livraison plus importante mais moins fréquemment : il
faut ainsi équilibrer les coûts de transport et les coûts de stockage, les critères de
flexibilité et de rapidité.

Logistique de production (amont)


Logistiques de ž Achats et transport de matières premières
production et de ž Circulation interne des matières et des pièces entre les postes de travail
distribution ž Stockage des encours et des produits finis (entrepôts)

Logistique de distribution (aval)


ž Transport des PF chez les clients et distributeurs
ž Stockage chez le distributeur

31
I.5 la fonction de production

Définition du système Le système de P° décrit l’ensemble du processus grâce auquel l’entreprise


de production produit un bien ou un service apte à satisfaire une demande à l’aide de facteurs
de production (Travail, Capital) acquis sur le marché.

Objectif en termes de quantités produites :


L’entreprise doit satisfaire la demande qui lui est adressée et donc adapter sa
capacité de P° au volume des ventes

Objectif en termes de qualités :


La production doit aussi être de qualité en termes d’utilisation de ressources
Objectifs associés à la afin de respecter le critère d’efficience attaché au système productif.
gestion de production
Objectif de coûts :
Le système productif doit donc proposer les plus faibles coûts de P° possibles
de manière à garantir la compétitivité de l’entreprise.

Objectif de délais :
Il détermine dans de nombreux cas les délais de livraison à la clientèle. Ils
dépendent également de l’approvisionnement des unités de production.

Objectif de flexibilité :
Le système productif doit tenir en compte les évolutions de l’environnement
productif de l’E/se

Ø Organisation de la fonction de production

Principaux services opérationnels Principaux services fonctionnels

ž Service fabrication ž Bureau des études


ž Service expédition ž Bureau des méthodes
ž Service de manutention ž Bureau d’ordonnancement
ž Service outillage ž Bureau de contrôle de la production
ž Service entretien ž

32
Ø Classification des modes de production
Production sur Le système de P° est géré à partir des prévisions de demande
Selon stocks
la Production à la Production à la commande : le système de P° ne démarre qu’à partir
destination commande d’une demande ferme
Entre ces deux Il existe des solutions mixtes qui panachent production sur stock
extrêmes (modules standards) et une production à la commande (assemblage final et
personnalisation).
Selon Unitaire Fabrication d’unités ou de petites séries. Le produit est directement
la quantité ou par petits livré au client sans stockage – biens dont l’unicité est nécessaire (film) ou
produite lots d’équipement important (immeuble).
De grands lots Production de « masse ». Elle peut se faire en ateliers séparés ou sur
ou de grande une ligne d’assemblage (automobile).
série
Selon le Production La fabrication comprend plusieurs étapes qui se succèdent
processus discontinue obligatoirement mais le processus peut être interrompu (automobile).
technique Les opérations techniques sont indivisibles. Ce type d’organisation se
Continue caractérise par un flux important et régulier de matières entrant dans un
système et subissant des transformations successives en continu (Boisson)

Ø Nouvelles formes d’organisation de travail


Objectif Les nouvelles formes d’organisation du travail cherchent le meilleur
compromis possible entre le gain de productivité et une plus grande
flexibilité de l’outil de production permettant de mieux satisfaire la
demande.
La recherche de la qualité Cette recherche de qualité totale est symbolisée par le principe des « 5
totale zéros » : Zéro défaut, Zéro panne, Zéro délai, Zéro stocks , Zéro papier.
Développer des relations plus fortes avec ses fournisseurs de manière à ce
Le concept du « juste-à- que ceux-ci adaptent leur mode de production selon les principes du « juste-
temps » à-temps ».
L’appareil de production de l’E/se doit disposer d’un certain degré de
flexibilité lui permettant de s’adapter aux variations de la demande que ce
soit en terme de volumes ou en terme de produits.

Ø Politiques de la production

Internalisation L’entreprise peut choisir entre « faire » le produit

Externalisation ou le «faire faire » par une autre entreprise

I.6 la fonction marketing (mercatique)

Ø Définition et objectifs
Définition Le marketing une discipline de l’action qui conduit à des prises de décision.
Objectifs Visant à déterminer les besoins des consommateurs mais aussi à les créer
Visant à adapter l’entreprise aux besoins des consommateurs

33
Ø Démarche mercatique
regroupe l’ensemble des actions relatives à la notion d’étude de marché
La nature de l’offre des concurrents présents
Connaissance du marché La politique commerciale des concurrents
L’analyse des comportements liés à l’acte d’achat ;
L’étude des besoins des consommateurs
Les moyens d’étude du marché : Étude documentaire, Étude qualitative,
Étude quantitative.
Marketing Mix La mise en place d’une politique de marketing reposant sur un ensemble de
politiques (les 4P).
La politique du produit
La politique du prix
La politique de distribution : place
La politique de communication : Publicité /Promotion
Fonction commerciale Existence d’un service commercial identifié et organisé

Ø Politique du produit
L’image du produit : aspect physique du produit complété par une dimension
psychologique.
Le conditionnement du produit : emballage
Caractéristiques du La marque : élément distinctif qui sert à identifier et si possible à différencier. nom,
produit symbole représentatif, dessin
La gamme : ensemble des produits qui répondent au même besoin. Une gamme
est caractérisée par sa largeur ( nombre des différents produits de la gamme) et sa
profondeur ( nombre de variantes pour un élément de la gamme.
Méthodes de Approche par les coûts ou le prix de vente correspond à l’addition du coût de
fixation du prix approche financière revient et de la marge.
Politique d’alignement ou fixation du prix à partir du marché, le prix du produit
approche commerciale doit être mis en relation avec les prix des produits
concurrents

Ø Politique de Distribution

Un canal de distribution Chemin parcouru par le produit pour atteindre le consommateur final.
est l’ensemble des canaux par lesquels s’écoule un bien entre le producteur
Un circuit de distribution et le consommateur

Canal court 1 seul intermédiaire (une centrale d’achat)


Type de canal de Canal long 2 intermédiaires ou plus (grossiste + détaillant)
distribution Marketing Aucun (ventes directes : représentants, téléachat, vente par
Direct téléphone, internet…)

Ø Politique de communication
-Faire connaître un produit
Objectifs de la politique -Favoriser les ventes
-Attirer des clients potentiels
Publicité Action de diffusion du message. Elle est l’instrument de communication le
plus privilégiée visant à informer et/ou influencer le consommateur.
Promotion des ventes L’ensemble des techniques qui tendent à réaliser un accroissement rapide
des ventes, pendant une courte période, en offrant aux distributeurs ou aux
consommateurs un avantage exceptionnel.

34
le développement des Associer le nom d’une E/se, d’une marque ou d’un produit à un support
relations publiques événementiel et associer le nom de l’événement à celui du parrain qui en
assure en contrepartie toute ou partie du financement

II Les structures organisationnelles


L’organisation d’une entreprise implique sa structure organisationnelle mais aussi l’organisation
technique de sa production ainsi que des aspects humains liés aux relations de l’homme au travail.
L’organisation doit ainsi formaliser la division du travail en tâches distinctes et assurer la coordination entre ces
tâches. Une structure est aussi le reflet d’une culture dominante au sein de l’entreprise.

II .1 Présentation de la notion structure

La structure d’une entreprise permet l’organisation de ses activités. Toute structure qui
Pourquoi décompose une entreprise en parties et sous-parties doit permettre de mieux cerner les
structurer? tâches, de faciliter le travail de chaque acteur et de préciser le type de relation entre
chaque service.
Selon Desreumaux, la structure organisationnelle est « l'ensemble des dispositifs par
lesquels une entreprise répartit, coordonne, contrôle ses activités et, au-delà, oriente
ou tente d'orienter le comportement de ses membres » [ Desreumaux, 1987].
Selon Mintzberg, la structure se définit comme « la somme des moyens employés pour
diviser le travail en tâches distinctes »
La structure regroupe les différents organes et les relations entre eux (hiérarchiques ou
Définitions de fonctionnelles). En fait, il s'agit de la répartition des tâches, des responsabilités, des
la structure pouvoirs et des communications dans l'entreprise.
organisationnelle il n'existe pas de structure idéale dans l'absolu mais que chaque entreprise doit chercher
la meilleure structure possible compte tenu de ses spécificités.
La structure est définie par sa forme fonctionnelle, son degré de formalisation, son
degré de standardisation, son niveau de prise de décision, sa sphère de communication
, la différenciation , l'intégration .

II.2 Matérialisation d'une structure

La matérialisation d'une structure est un schéma représentatif à un moment donné de la structure interne
de l'entreprise. Une structure est formalisée et représentée par un organigramme.
Þ Organigramme
L’organigramme est la représentation schématique de la structure interne d’une
entreprise.
Une lecture horizontale : révèle l'importance de la spécialisation fonctionnelle, en
Définition indiquant le nombre et l'appellation des services existant dans l'entreprise.
Une lecture verticale : précise le nombre de niveaux hiérarchiques entre les cadres
dirigeants et les ouvriers.
La hiérarchie : Elle correspond aux relations de commandement entre un chef et ses
subordonnées. La place de chaque individu dans la structure est déterminée par le contenu
de son poste.
Critères de place La compétence : Un individu expérimenté, compétent occupera le poste où sont
de chaque exploitées au mieux ses qualités. Ce principe conduit à une spécialisation des membres
travailleur de l’entreprise
dans Les objectifs : L’entreprise est divisée en un certain nombre de services ou départements
l’organigramme ayant un ou plusieurs objectifs à atteindre. Chaque service composé d’un groupe de
salariés, est responsable de ses résultats.
Les produits de l’entreprise : Une entreprise dont la production est diversifiée, est
segmentée en plusieurs départements dont toutes les activités sont centrées sur un type de
produit particulier.
35
III- Différents types de structures
III.1 La structure hiérarchique LINE ou pyramidale (Fayol)

Un subordonné ne reçoit d'ordre que d'un homme, à qui il doit rendre compte Exp Structure
hiérarchique d'un régiment d'armée.
Elle se base sur cinq principes :
Unité et permanence du Chaque membre de l’entreprise dépend d’un chef unique, seule
commandement habilité à lui donner des ordres
Unité de direction L’entreprise poursuit un seul but, une seule direction, clair et précis
Clarté de la hiérarchie Les liaisons hiérarchiques sont simples et respectées par tous.
Principe L’information suit la ligne hiérarchique
Autorité et Le chef donne les ordres et a le pouvoir d’exiger l’obéissance
responsabilité
Centralisation Les informations sont dirigées vers le plus haut niveau hiérarchique
à savoir le chef d’entreprise.
- Organigramme simplifié et clair, Répartition claire des responsabilités, Facilite le
Avantages maintien de la discipline, unicité de commandement, Ressources concentrées ;
spécialisation des compétences.
Inconvénients -Rigidité, lenteur de l'information, difficile à mettre en place (notamment dans un
environnement complexe), ne favorise pas la prise d'initiative, cloisonnement, lourdeur

La structure hiérarchique encore appelée LINE peut être représentée par un schéma en ‘étendard’ ou
une forme en bannière ou pyramidale.
Organigramme :

Direction
générale

Direction Direction Direction


administrative technique commerciale

Directeur des Directeur


études d’usine

Atelier
Atelier tissage
confection

Atelier 1 Atelier 2 Atelier 1 Atelier 2

III.2 La structure fonctionnelle STAFF : (Taylor)

Cette structure repose sur :


- La structure fonctionnelle réside dans le principe de spécialisation.
- L’absence de l’unité de commandement : Chaque responsable peut intervenir dans le
domaine de sa compétence auprès des éléments dépendant d’autres spécialités. Principe de
Principes pluralité des supérieurs hiérarchiques pour un même salarié.
-La délégation de pouvoir et d’autorité à des responsables fonctionnels
-L’entreprise est divisée en départements ayant pour mission de réaliser et de contrôler une
fonction particulière. Toute activité relevant d’une fonction dépend de la direction

36
compétente quelle que soit la place du salarié qui l’exécute. La direction générale assure la
coordination.
Spécialisation Une distinction est observée entre les tâches de conception (confiées
aux cols blancs), et les tâches d’exécution (confiées aux cols bleus).
Rationalisation du Une étude scientifique conduit à une décomposition du travail en
travail tâches élémentaires, dont le temps d’exécution est mesuré
Principes de (chronométrage)
l’O.S.T Rémunération Les systèmes de rémunération instaurés sont des rémunérations aux
pièces ou des primes de rendement. Toute baisse de productivité peut
entraîner des amendes
Contrôle Chaque étape de la production, chaque mouvement de l’ouvrier sont
contrôlés
Avantages Conseils à différents spécialistes, qualité d'exécution, rendement plus élevé.
Inconvénients -Risque de conflit, contradiction dans les ordres, structure rigide et donc lente à réagir
(modes de communication lourds), l'organisation perd en clarté, Pouvoir dilué, En cas
d'erreur, difficulté pour retrouver la cause, centralisation forte, faible communication
transversale.
Organigramme :

III.3 La structure divisionnelle

La division est basée sur les domaines d'activité. EXp Produits, technique, distribution,
type de clients...
Principe Chaque division dispose de ses ressources et est gérée comme un système semi-autonome.
Dans chaque division, on peut trouver une structure fonctionnelle.
-L’entreprise est ici organisée autour du bien ou service final qu’elle produit.
- Chacune des divisions de la structure organisationnelle de l’entreprise peut à son tour
être structurée selon le modèle de la structure fonctionnelle.
IL s’agit donc d’une décentralisation du pouvoir, décentralisation des décisions.
Ce type de structure est de plus en plus utilisé par les grandes entreprises
Avantages -Proximité des marchés entraînant une souplesse et une capacité d'adaptation.
- Structure décentralisée, structure adaptable, se prête à la diversification

Inconvénients Dispersion des ressources, dés économies d’échelle, faible spécialisation

37
Directi
on
Divisio Divisio Divisio
n1 n2 n3

Achats Achats Achats

Fabric Fabric Fabric


ation ation ation
Mercat Mercat Mercati
ique ique
Perso Perso Person
nnel

III.4 Structure Staff and Line ou hiérarchico-fonctionnelle

Cette structure est la fusion des deux modèles ( hiérarchique de FAYOL et fonctionnel de
TAYLOR) pour en supprimer les inconvénients. Ce modèle combine l’avantage de l’unité de
commandement et de la spécialisation.
Pour la structure hiérarchique avec état-major, l’unité de commandement assure la
Principe cohésion de l’entreprise, et l’équipe de spécialistes (Staff ou fonctionnels) se charge de
conseiller les responsables dans leurs choix et leurs décisions.
Il existe deux niveaux dans cette structure :
-Un niveau de décision et d’exécution : le line composé d’opérationnels.
-Un niveau de réflexion et d’aide à la décision : le staff composé de fonctionnels.
-L’entreprise cherche à conserver l’unité de commandement mais la structure prend appuie sur
des organes spécialisés qui aident à la prise de décision
Avantages -L'unicité de commandement est toujours conservée, L'état-major aidera le supérieur
hiérarchique à prendre des décisions surtout stratégiques, Décision prise par des spécialistes…
Limites risque important de relations conflictuelles entre les opérationnels (line) et les conseillers
(staff), structure lourde et coûteuse à faire fonctionner, productivité des services fonctionnels
(état -Major) non mesurable.

Direction
générale
Études et
conseil

Direction Direction Direction


commerciale personnel financière

38
III.5 La structure matricielle ou multidivisionnelle

La structure matricielle réunit une structure temporaire par projets et une structure stable
par fonctions.
Principe Combine le découpage par fonction et par division : chaque individu a 2 supérieurs, un
chef de projet évoluant en fonction des besoins et un supérieur permanent
-Très efficace pour développer les activités nouvelles et coordonner les activités multiples
et complexes.
Avantages -Coordination assurée par les responsables de projet.
-L'expertise est assurée par les services fonctionnels.
-Mise en commun des ressources affectées ensuite selon les projets
-Gestion souple des ressources disponibles
Inconvénients -Source de conflits.
-Problèmes d'encadrement et de communication
-Ne correspond pas aux grands groupes qui décentralisent la production, la
commercialisation et la publicité, etc...
-Dualité de commandement
-Problèmes de coordination globale de l’action de la firme
-Coûts d’organisation

IV Déterminants de la structure
Pour qu'une structure soit efficace, il faut qu'il y ait adéquation étroite entre les facteurs de contingence
et les paramètres de conception d'une structure. On distingue six différents facteurs de contingence.

Plus une organisation est âgée, plus son comportement est formalisé. Le travail est bien
âge de maîtrisé, et a tendance à être répété, ce qui favorise l'établissement de procédures.
l'entreprise Il existe une corrélation positive entre l’âge et le degré de formalisation de l’organisation
(bureaucratie de Max Weber)
Plus la taille de l’entreprise est importante, plus la propension à diviser le travail et à se
coordonner par supervision hiérarchique est élevée.
Taille de une entreprise dont l’activité croit, s’internationalise ou encore se diversifie verra son
l'entreprise nombre d’employés augmenter, les tâches se multiplier ce qui implique de nouveaux
moyens de coordination et par conséquent la modification de structure.

39
Dans un système de production à l'unité (petite structure), le travail n'est pas standardisé,
formalisé. La communication se réalise par ajustement mutuel entre ouvrier et supérieur
Système direct.
technique Dans une grande entreprise, le comportement de l'homme est imposé par la machine,
entraînant un travail répétitif, standardisé, formalisé. La coordination se fait par des
procédures.
L’organisation est influencée par les choix technologiques et techniques (influence
endogène);De même, de manière exogène, l’environnement technologique (ex, progrès
technique) peut bouleverser l’organisation de l’entreprise (J.Woodward). en effet plus
les composantes de l’activité (matières équipements,..) sont complexes plus la structure
aura besoin de décentralisation et des rapports informels entre les membres.
-Stable : choix d’une structure centralisée et spécialisée souvent de type mécaniste
formalisée
Environnement -dynamique incertain : choix d'une structure organique, non formalisée
-Simple ou alors complexe (décentralisation fortement conseillée car la demande n'est
pas prévisible).
-Accueillant ou alors hostile (décentralisation).
-Monomarché ou plurimarché ( le choix d'une structure divisionnelle) (Lawrence et
Lorsch)
Elle a une influence souvent déterminante car elle agit sur les capacités
d’intégration des membres de l’entreprise. Plus une culture favorise la distance
Culture hiérarchique (respect et prestige accordés au chef), plus la structure naturelle
pourra être centralisée et pourra fonder son fonctionnement sur la multiplication
des niveaux hiérarchiques
Plus le contrôle extérieur est puissant (par exemple, actionnaire majoritaire), plus la
structure de l'entreprise est formalisée et standardisée. Dans ce cas, le dirigeant exige des
Pouvoir preuves écrites des actions, car il n'est responsable de ce qui arrive à l'entreprise.
Le besoin de pouvoir de certains dirigeants pousse quelque fois à une centralisation
extrême.
Les choix de structure sont donc induits par les projets stratégiques des dirigeants et par
leurs systèmes de préférences et de croyances en matière de management, notamment
quant à la distribution du pouvoir dans la structure.
ž La stratégie détermine la structure (Chandler)
-En fonction de l’évolution de l’entreprise et de son développement, elle développe des
stratégies (ex, croissance externe), ce qui induit des modifications au niveau de
l’organisation.
Stratégie -En fonction de son orientation stratégique, l’entreprise adapte sa structure :
Une stratégie de spécialisation : une structure fonctionnelle
Une stratégie de diversification :une structure divisionnelle
ž La structure peut également induire des stratégies:
Ex, une structure matricielle peut renforcer des stratégies d’innovation parce qu’elle
facilite les échanges de savoirs entre salariés.

40
ETUDES DE CAS

Étude de cas N°1 : L’ENTREPRISE : KAME-BISCOT

Kame-Biscot est une entreprise située dans le quartier industriel sidi Ghanem de Marrakech. Créée il y a une
dizaine d’années par les sœurs Elouidriri (karima et Meriam) en apportant un capital de 200 000 DH en part égale
(société mixte). Cette entreprise a pour activité principale la fabrication du biscuit bio marocain avec une touche
d’innovation.
L'entreprise s'est positionnée rapidement sur le marché régional. Elle est connue spécialement par quatre
produits destinés aux enfants avec un label « biscuit fait à la maison » avec des produits conservateurs bio.
Un biscuit coûte à l’entreprise en moyenne 2 DH. En emballage individuel, la société fait en sorte que le prix ne
dépasse pas les 3,5 DH au maximum, mais un grand nombre de références est commercialisé à 3 DH. Les grossistes
et les détaillants détiennent de leur côté des marges qui varient entre 20 et 25% du prix de vente.
Dans le cadre du plan d’appui de l’Etat et des organismes internationaux pour encourager l’entrepreneuriat
féminin, Kame-Biscot envisage de lancer un projet de développement visant à s’élargir sur le marché national et
s’introduire sur le marché international. La finalité de l’entreprise est de consolider sa part sur ces marchés et
d’augmenter son chiffre d’affaire.
Une étude du marché, préalable à toute prise de décision, a mis en évidence un regain d’intérêt par les
consommateurs des biscuits sans ajout de produits conservateurs industriels. Le plan d’action qui sera mené par
l’entreprise envisage deux types décisions :
- élargir la clientèle sur le territoire national : Casablanca, Rabat, Tanger, Agadir.
- commercialiser les produits dans une première phase en France.
Cependant, l’entreprise n’a pas pu suivre cette évolution ni en termes de structure organisationnelle, ni en
termes de politique de Marketing.
L’entreprise a gardé la structure hiérarchique. La direction est assurée par les deux sœurs.
Son personnel ne dépassant pas une trentaine de salariés. Ce nombre peut dépasser 50 employés dans le cas de
grandes commandes spéciales.
Questions :
1- Etat des lieux
2- Définissez la notion de classification des entreprises tout en s’appuyant sur le cas de Kame-Biscot
3- A votre avis, à quelle phase du cycle de vie se situe l’entreprise ?
4- Faites une analyse du macro environnement de l’entreprise par le modèle PESTEL?
5- Faites une analyse du microenvironnement ?
6- Quel mode de direction Kame-Biscot adopte –t-elle ?
7- Comment peut-on qualifié le mode de production de cette entreprise ?
8- vous êtes prié d’appuyer les sœurs Elouidriri dans la concrétisation de leur projet de développement.
Pour cela :
41
- Définissez les termes soulignés
- Définissez les étapes essentielles de la politique de Marketing visée par l’entreprise.
Étude de cas N°2 : Entreprise AKSBAR et Fils

L’entreprise AKSBAR et Fils, bonneterie en demi-gros (commerce d'articles d'habillement en tissu à


mailles) installée à Tanger, crée en 1996, est dirigée par Mohammed AKSBAR, gérant.

Son fils AHMED est chef du service des ventes. Son fils REDA est chef du service des achats.
L’entreprise emploie une vingtaine de salariés. Néanmoins, durant, certaines périodes telles que le lancement
d’un nouveau produit, la promotion d’une catégorie de produits, l’entreprise fait appel à des employés
temporaires.
La direction envisage de se lancer dans un programme de restructuration profonde de l’entreprise. Elle a pour
objectif d’augmenter sa part de marché de 40%.

Sa stratégie visera d’ici deux ans à:

- élargir l’activité de l’entreprise en optant pour la production de bonneterie


- augmenter l’effectif et de créer de nouveaux postes
- Introduire de nouvelles machines et de moderniser son système technologique

1- Présentez l’état des lieux


2- Définissez les termes en gras
3- A votre avis, quelle structure organisationnelle adopte cette entreprise ? définissez cette structure tout en
mettant en relief ses inconvénients.
4- Énumérez les fonctions qui sont assurées dans l’entreprise tout en déterminant les services fonctionnels et
les services opérationnels.
5- Recherchez dans l’entreprise AKASBAR et fils des exemples de liaison hiérarchique, de liaison
fonctionnelle, de liaison d’information, de liaison représentative.

Étude de cas N°3 : Entreprise Baby Apple

L’entreprise Baby Apple est une S.A installée à Tanger, et spécialisée dans la fabrication des compotes
pour bébés (une sorte de confiture faite avec des fruits cuits ou frais et peu de sucre).
Les matières premières utilisées par la société comportent des caractéristiques particulières vu que le produit
fini est destiné à une population spécifique. La vision des managers est de produire Saint, Bio quel que soit le
coût.
Son effectif a atteint trois cent personnes qui sont partagées entre plusieurs services.
La structure organisationnelle adoptée par la société est la structure hiérarchico-fonctionnelle.

L’entreprise envisage de dépasser les frontières marocaines et d’exporter ses produits vers la Tunis et la
Mauritanie. Cette décision stratégique a mobilisée l’ensemble des ressources de l’entreprise pour la mettre en
place.

Questions :
1-Etat des lieux
2-Définissez les termes en gras
3-Définissez la notion de classification des entreprises tout en s’appuyant sur le cas de Baby Apple
4-Faites une analyse du macro-environnement (modèle PESTEL) et du microenvironnement de l’entreprise.
5-Enumérez les fonctions les plus importantes de l’entreprise Baby Apple tout en déterminant les services
fonctionnels et les services opérationnels.

42
BIBLIOGRAPHIE

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