MonsJeurChlna.
Comment perdre
Les tribulations
d'un Anglais
en Chine
.............................. _ _
l'baftoù les classd affaires
A des avions .. destin.ation ou au
départ de la Oint: nt: désemplis-
sent pas,œ ~estsansdoUœ
promis à un grandamtir. L'hebdomadai'
ff: Tht Eœnomist ra d'ailleurs au • Livre
de ]'ann& _. On ne saurait en dfet trop
en conseiller la Iec.::tUl"t lWX hommes d'af·
faires occidenœux qui parttnt toUt fal
toutOammell'aswttdu« marthédu~
de •. Avec un humour tout britll.IlIlÎqule,
Je consultant ïun C1issold, !!ujoUld'bui
igéde 46 ans, raconte commentù s'est.
fo~ en <::bine durant une ciizai.M
d'années, faisant perdre à ses clients. des
investisseurs américains, la bagaœl1e de
450 millions de doUars.
Tiro Clissold était pourtant plein de
bonne volont~ Ob6édé par laChine ilpT6
un ptmÛer VO}'tI8t: de ~is mois m l~,
il apprendra le mandarin et y passera sei-
ze ans. Son boulot 1 Aider un richissime
self made man yan)œe. que le dcJu:œ n'a
jamais effieud, à d&nultiplit!' sa fortune
ri: ceJk de ses clientS, en iDvestissant en
Oint: avant ses CQncurrmts. MaIheuttU-
semmt, Tim CIissoId ne donne pa! le
DOm de cd. homme d'affaires ni œu:I de
touS ses i.nWiocuteun dlinois. En rtYaD-
cbe, les JI9IhS des entreprises sont rftls
mut COID:JDt les difficultés rmconafts
par ttS pionniers du capitalisme au pays
de Mao. - la 1umunts d'affairrs thinoif ont dmoanm-
450 mnUons d. dollars apr'. avoir
-." tatttortuneà Wall Str.et
de Tlm Cllssold.
Ed. Saint-Simon. 222 p.. lB € .
.. ·~dB;~~·~~t~~~·v~~P.1~·_·
hatun, la aune e:stbien l'E1do~ ~
mis, Iloi),dès 1993,« lU10bscurjrJbnautl·
dt \OOinuu impIJJnti d Honglamg Q besoin
_. d'environ.8 miIlionstkdDllms. mais [oô}
l'Eson iIi.tnxwaion QI ~ Wi ro:pporœ .
.~~p';is de4 miIlituds h. IU:sultat. en dao:
- "'-Wolèi ttoiifi!ri5~ Pal, nm et.uncofia:
boiatiui chinais~- Se: leu:OUm:11 lla t!te
'; de~~qht~tSXriœn.ement des'
aous:t:riitiotSdèraùiOiiibbïle; et".( ,,~t'
emploië1ii25 OOÔ~~*~'l,~·(..;..d:
Lei d&:ô'Î!.vmuesio1ft"tOiltiiîssi ""hit'
des. Entre Iëa&m'dn;'··'aè!i"'t~· ..., - .~1ei
mkmcesdesdffidêUii·$!2'J!ti"'c.~iift\l!!l
moDùtaz_;;:;Y;S::'lf",..
m~eurs d'entre aD; esëro&-pë?,ur lelib
autreS avec'la compliOtl: d~.ba8q~l~
mincle chinois totune vite au Cauchi--' ,
mar. M!melaplusclassiquedes~· Af{l
tes : proposer des rémunérations a~:,
ves. ne rn.attb.e pas l tous les coups. Leur
pire année, ces investisseurs pmfent la
bagatelle de 40 millions de dollars. et
.
Tun.lui, voit sa santé ruinée..
Comme Tim et Pat, le 1edeur est par--
fois un peu ptrdll dans les méandres des
magouilles 1I'IQlÛ in 0Una. Mais le
tableau d'ensemble est SlIisissa nt, et l'han-
~tt!de Thn force 1erespec::t. • Qp'tv..-jt.
done appris t Après ca huit ~jt stJÜ
"'_dUnoO<mdbwkaz.,
~pIut6t qu'dl< scuffr< d'un .... az ,;gIa
ramnmt appliquiu. Les apparcna:s CDmp-
"",plu< '1"" [" ~ [" ,;gIa.,nt Id
pour itnfausshs, el. lt: rndIleur ~ de
rbJssir t$C dtfain pudrt lafaœ d.li:ln advr:r-
sairt. • Alors qu'il aoyait naïvement que
la Chine était une diewure centralisée,
Thn Clissold n'a « vu ptUfDUl qu'U/lJ! som
dt CDnfwion institutionnafish !II.
Aujourd'hui,l'Am&icain est reparti,
mais Tim Clissold est resté. Plus ex:tlCte-
ment, il partage sa vie entre la Grande-
Bretagne.et la Chin~ continuant de
conseiller des investisseurs ocddentaux.
n
Pour lui,les choses sont CIairt:s : • t:St
az az
p=ibk gugnu l',"""" '" Chin4
mais c'tst a n'tst pasjao1L &lzuœup sont
trop optimistJ!s. »
Même si ce pa)'J a des faiblesses énor-
mes (pêle-mêle la pollution, la corrup--
tion,1a fragilité du s)'stème bancaire-),
Tim Clissold est bien plac! pourvoir les
progrès effectU& en ~ ans : « La Iigu.
latiDn t:St di.f/irt1ltt.1eS infrastrut:tura - en
partiaJlic ks tiliœmmuniaJtions ~U50nt
amiIiortt:s. ks tplS sont mitur itbJquh el.
gtœttjitJna.QI tuXeI.~ la niœs·
siJid'mou wu: vision d pWsJ.ong wm.e l',
analyse:-t-il. •