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Pr. B. Belmadani
AVANT – PROPOS
électriques spéciales.
definir, d’en préciser la limite spérieure par rapport aux autres machines,
particulière.
E-mail : Belmadani_dz@yahoo.fr
MOTEUR ASYNCHRONE
MONOPHASE
1-Constitution:
2/3 des encoches statoriques. L'enroulement rotorique d'un tel moteur est
2-Principe de fonctionnement:
entre deux valeurs extrêmes, qui peut être décomposé en deux champs
tournants, dont l'un est appelé champ direct tournant dans le même sens de
avec un glissement :
NS N
gi 2 gd .
NS
phases sont croisées et les rotors couplés sur le même arbre. Le champ direct
induit des courants, de pulsation g d s , dans le rotor, qui vont créer à leur tour
positif C d .
Le champ inverse agit d’une façon similaire que le champ direct, en induisant
2 2 2
2
constate qu’à l’arrêt g=1, les couples produits sont égaux mais de signe
contraire.
monophasé est nul et la mise en marche d’un tel moteur ne peut pas effectuer
3-Bobinage :
La phase auxiliaire (en traits interrompus sur la figure-5-) est logée dans le
tiers des encoches inoccupées par la phase principale (tracée en traits pleins).
Elle est réalisée en fil plus fin, et si elle est éliminée après le démarrage, on
peut y admettre une densité de courant élevée lui permettant de créer une
Le but recherché est de créer un champ tournant avec ces deux enroulements,
principal ( puisque ces deux enroulements sont déjà décalés dans l'espace de
90° électriques).
condition nécessaire pour faire démarrer un tel moteur est de créer un champ
tournant. De ce fait on doit avoir sur le stator des enroulements dont les axes
sont décalés dans l’espace et les courants qui les parcourent sont décalés dans
le temps.
principal, et le décalage dans le temps des courants est réalisé par l’insertion
l’espace.
B mp B ma B mp B ma
Bt cos( s t p) cos( s t p)
2 2
4-1-Lancement à la main :
dans le même sens que le moteur exerce alors un couple supérieur à l’autre ; il
Le déphasage des courants est trop loin de la valeur désirée, pour cet effet
I Ia Radd
Ip V
V
Ia
Ip
I
Figure-6- : Démarrage par enroulement auxiliaire résistif
Ia C
I Ia
V Ip V
I
Ip
On peut également utiliser un circuit tel que sur la figure-8-, avec deux
le facteur de puissance.
I Ia
V Ip C2
C1
induits dans ces anneaux par l'inducteur modifient la distribution du flux sous
les pôles, ce qui se traduit par l'existence d'un couple de démarrage assez
faible. Ces anneaux peuvent être considérés comme une variante simplifiée
d’une seule spire de cuivre en court circuit en forme de bague disposée autour
d’une portion de chaque pôle saillant. Cette spire entoure une partie 2 du
alternatif est induit dans la bague. Ce courant produit un flux a qui est
peut être assimilé à deux moteurs asynchrones. La F.E.M. induite dans les
réactance mutuelle est divisée par deux, l'une est due à la composante du
champ tournant direct et l'autre est due à celle du champ inverse. Le rotor
Ns N s m frd
g = gd = = = (1)
Ns s f
et la fréquence des courants induits dans l'enroulement du rotor est donc fri =
(2 g) f.
Pour le stator:
V = ( Rs + jXs )Is + Ed + Ei
gEd Ed
I'rd = 0.5( R'r + jgXr ) = 0.5[ (R'r /g)+ jX’r ] (4)
Pour cela on réduit les deux branches parallèles à des circuits séries
0.5Xm[(R'r/g) + jX’r]
Zd = j (R'r/g) + j(X’r + Xm) = Rd + jXd (6)
On trouve:
2
0.5R'r /g Xm
Rd = 1 + [gR'r /(Xm + X’r) ] 2 . X + X’ (7)
m r
champ direct.
(2 - g), on aura:
Xm 2
0.5R'r /(2 - g)
Ri = 1 + [(2 - g)R'r /(Xm + X’r)] 2 . (9)
Xm + X’r
champ inverse.
Les pertes Joule rotorique dues aux champs direct et inverse sont
respectivement:
P (Rd Ri)I s 2
Cem = = 9.55 (16)
s Ns
Pu Pu
Cu = = 9.55 (17)
m
opposés.
Les tensions appliquées sur les deux enroulements sont nommées avec des
symboles différents pour faire une analyse générale. D'habitude V p = Va, mais
l'enroulement principal.
F.E.M. induites. Les F.E.M. induites dans l'enroulement principal par les deux
sont:
sont:
kwa na
a = k n (22)
wp p
D'où, les F.E.M. induites dans l'enroulement principal par les composantes du
j Eda
par le champ direct : a = jaIaZd (23)
+ j Eia
par le champ inverse : a = +jaIaZi (24)
enroulements:
Ou encore
Vp = IpZpt ja( Zd Zi )Ia (30)
avec
Zpt = Zps + Zd + Zi = Rpt + jXpt (32)
VpZat + jaVa ( Zd Zi )
Ip = (34)
ZptZat a2( Zd Zi )2
VaZpt jaVp ( Zd Zi )
Ia = (35)
ZptZat a2( Zd Zi )2
auxiliaire.
Il = Ip + Ia (36)
V( Zpt + Zat )
Il = (37)
ZtpZta a2( Zd Zi )2
inverse est
Donc, le champ total direct dans l'enroulement principal est produit par le
angle entre eux. Le vecteur jaIa, est en avance de 90° sur le vecteur aIa et
direct:
inverse:
7-Utilisations:
de même puissance ;
triphasé ;
terme moyen :
monophasé est utilisé quand on n’a pas besoin d’un fort couple de
moteur à collecteur.
MOTEUR UNIVERSEL
1- Généralités :
Les moteurs monophasés ou triphasés à collecteur ont connu dans le
alors que le moteur d’induction donne normalement une vitesse non réglable.
Mais ils sont plus difficiles à construire que le moteur à courant continu car
moteurs à courant continu pour réaliser les équipements à vitesse variable, ont
collecteur.
courant continu, mais le flux inducteur étant alternatif, le stator doit être
feuilleté.
Dès qu’il s’agit d’un moteur de quelque puissance, le stator porte des
on pourrait construire la machine avec des pôles saillants sans que le principe
soit modifié.
des pôles inducteurs s’inverse, il en est de même de celle des pôles de l’induit,
un fonctionnement satisfaisant.
l’induit.
C C
_ _
+ +
indiqué sur la figure-17-, où Ind est l’induit qui est un induit normal d’une
série avec l’induit ; Paux sont les pôles auxiliaires servant, comme dans les
Le circuit magnétique du moteur est en tôles d’acier pour réduire les pertes
par courants de Foucault. Les balais sont montés suivant la ligne neutre
théorique.
courant d’induit i a et la force magnétomotrice Fexc, créée par les pôles, sont
en phase. Mais le flux exc , engendré par la F.M.M. Fexc et passant par l’induit,
retarde sur le courant d’un angle voir figure-18- sous l’action des pertes
dans le fer et surtout sous l’action des courants dans les sections court-
moteur sur l’arbre de son induit peut être exprimée par la formule :
N.i a N.I am
Ct .p. exc sin t. sin(t )
N.I am
Ct p. m . sin 2 t
Dans ce cas le couple d’un moteur monophasé à excitation série reste positif
N.I am N.I am m
C moy .p. m . cos .p. cos
2 2
compensation Fc , des pôles auxiliaires Faux et la F.M.M. Fcom créée par les
exc .
La F.M.M. Faux crée le flux aux ; l’action de ce flux est la même que dans
par la F.E.M. E tr dans les sections commutées, retarde sur cette dernière d’un
angle déterminé par les paramètres de ces sections. De cette façon, suivant
tourne à la vitesse n et que les balais sont calés sur la ligne neutre théorique.
d’excitation principal m , est nulle ; la F.E.M. E rot , créée par le même flux, est
existent :
auxiliaires ;
rendue plus difficile que la commutation dans les moteurs à courant continu à
excitation série par le fait que, outre la F.E.M. de réaction E r , dans la section
Figure-21- : Compensation de E r et E tr
prend naissance.
des pôles auxiliaires à excitation série dont la polarité est établie comme dans
les machines à courant continu. Lorsque l’induit tourne dans le champ de ces
pôles dans la section commutée est créée une F.E.M. E cr opposée à la f.e.m. E r .
B cr
E cr 2. s .v a .l.
2
auxiliaire.
B c 2 . .A
: la perméance ;
On voit bien que lorsqu’on assure cette égalité les pôles auxiliaires à
charge.
f.e.m. de réaction. Il faut pour cela créer un flux c.tr en quadrature avec le
des pôles auxiliaires la f.e.m. E c.tr , créée dans la section commutée par le
transformation E tr :
E tr .c . 2 .f . s . m
On obtient :
.f . exc
B c.tr
l.v a
pôles auxiliaires ne sont pas saturés, c'est-à-dire qu’on peut admettre que
correspondent.
- Les courbes E tr et E c.tr ont la forme représentée sur la figure pour n=0
la f.e.m. E c.tr 0 , tandis que E tr peut atteindre une grande valeur selon
diminution du courant I.
moteur
d’un moteur monophasé à excitation série est analogue à celle d’un moteur à
relation ne change pas de nature, mais la courbe n f (C) se trouve plus bas
tensions aux bornes d’un moteur de pont roulant de 36,5 kW, 1000 tr/min.
Toutes les valeurs sont exprimées en pour cent de leurs valeurs pour la
charge nominale à la tension nominale. On voit d’après ces courbes que pour
Pour un tel mode de réglage on n’a pas besoin d’avoir des résistances de
continu.
linéaire.
courbes cos f (C) et f (C) pour différentes tensions aux bornes. Nous
voyons que lorsque la tension baisse, le couple sur l’arbre imposé, le facteur
A cette fin on construit des mteurs avec un entrefer aussi petit que
pas 100 kW l’entrfer est de 1,5 à 2,5 mm ; dans les moteurs de puissance
puissance de tels moteurs qui est un peu plus petit est compensé par
Le rendement d’un moteur universel est inférieur à celui d’un moteur série
à courant continu de même puissance. Cela s’explique par des pertes plus
par une résistance. Le calcul montre par ce tableau les pertes dans la
l’inversion du courant dans les sections mises en court circuit s’ajouterait celle
due à la f.e.m. engendrée dans ces sections par le flux primaire. Ce moteur
shunter ces pôles pour donner aux flux qu’ils créent la phase optimale.
fonctionnant en continu.
dans le fer rotorique s’ajoutent en alternatif les pertes dans le fer statorique.
3- Parce qu’on peut pas compenser le flux de l’induit et pas celui de l’inducteur
9- Utilisations :
Ce moteur est très utilisé en monophasé lorsqu’il s’agit de développer
couple très élevé au démarrage et aux basses vitesses et assure une certaine
vitesse à vide.
l’induit qui compense aux fuites près le flux de celui-ci ; le décalage des balais
pour avoir une commutation acceptable à toutes les vitesses sont utilisées.
de puissance.
bornes. Pour faire varier la vitesse on fait varier la tension aux bornes de la
machine.
1- Principe de fonctionnement :
Sont des moteurs fonctionnant selon le même principe que les moteurs
auraient été développés le long de l’entrefer. Ces moteurs ont ainsi une
Il est important de noter qu’il existe toute fois trois différences essentielles
la plaque.
linéaire peut avoir soit un stator fixe et un rotor mobile, auquel cas le
rotor sera plus court que le stator (supposé indéfiniment long), soit un
stator mobile et un rotor fixe, auquel cas le stator sera plus court que
appelés :
3-Effets d’extrémités :
Dans un moteur asynchrone rotatif, l’induction est distribuée sous la
forme d’une onde tournante qui, à l’échelle du pas polaire, ne présente nulle
Il n’en est plus de même dans les moteurs linéaires où l’induction ne peut
être représentée que très approximativement par une onde glissante ; elle
points de l’entrefer, car elle est perturbée par des effets d’extrémités,
que l’induction glissante crée par les enroulements inducteurs du stator est
B 0
x
B y 0 .
B Z B max . cos( 0 t 2 y)
0
f0 : Fréquence des courants inducteurs, en Hz;
2
polaire);
2
: Nombres d’ondes, en rd/m ;
. 0
v0 .f 0 : Vitesse linéaire de déplacement de l’onde dans la direction
2
y, en m/s.
Dans la théorie des champs glissants, on admet que la force exercée sur le
mécanique.
P
F
gv 0
Les fems induites de vitesse valent (produite par une variation de flux
2
E 1 B1 l( v v 0 ) B max l( v v 0 ) cos 0 t ( y Y)
E B l( v v ) B l( v v ) cos t 2 ( y Y)
2 2 0 max 0 0
D’où :
2
E 2B max lg v 0 sin(g 0 t ) sin( Y)
2
E eff 2 .B max .l.g.v 0 . sin( Y)
35- :
1 2l
R .
e.dY
2
E eff 2
dP B 2max .l.g 2 .v 02 ..e. sin 2 ( Y).dY
R
E2 2
2 B2
P eff B 2max .l.g 2 .v 02 ..e. sin 2 ( Y).dY max .l.g 2 .v 02 ..e.
R 0
4
P B 2max 2 2
p .g .v 0 ..
le 4
B 2max
F .l.g.v 0 ..e.
4
vaut :
F .B 2max
f g.v 0
l.e. 4
5- Critiques :
1- On voit qu’il intervient dans les moteurs linéaires des effets
moteurs rotatifs.
6- Utilisations :
Les moteurs linéaires à induction ont de nombreuses applications dans le
d’air).
inducteur court dans la traction sur rail : le rotor est constitué par une
stator portant les inducteurs est installé sur le véhicule et guidé par
rapport au rotor.
L’alimentation des inducteurs en triphasé peut être réalisé soit par une
Ces moteurs sont appelés ‘linéaires à flux axial’. Une façon de créer le champ
glissant axial consiste à faire circuler des courants des courants triphasés
si on désigne par (demi longueur d’onde) l’intervalle entre deux bobines
2
vitesse : v 0 .f 0 .
1- Généralités :
Les degrés croissant d’automatisation dans les systèmes, et le
On peut définir le moteur pas à pas comme un moteur dont la partie mobile se
déplace d’une quantité élémentaire appelée « pas » chaque fois que le moteur
Un moteur pas à pas est caractérisé par sa résolution ou encore son nombre
2- Principe :
L’aiguille d’une boussole est placée à l’intersection des deux axes de
réluctance variable.
- Si on combine les deux principes on obtient un moteur pas à pas
hybride.
3-1- Constitution :
Le rotor est constitué par un aimant en ferrite ayant une perméabilité faible ;
rotor.
360
Np ;
r s
360 360
r et s
Zr Zs
Zr=2 et Zs=4
360
r 180
2
360
s 90
4
360 360 360
Np 4 Pas par tour.
r s 180 90 90
3-2- Fonctionnement :
stator. Quand on alimente les bobines, le rotor se place en face des bobines
3-3- Caractéristiques :
aimants du rotor ;
proportionnel au courant ;
3-4- Critiques :
au centre des bobines, lorsqu’on alimente, les une après les autres chacune des
4-1- Constitution :
rotor.
360
Np ;
r s
360 360
r et s
Zr Zs
Zr=6 et Zs=8
360
r 60
6
360
s 45
8
360 360 360
Np 24 Pas par tour.
r s 60 45 15
4-2- Fonctionnement :
stator (partie fixe) possède 8 pôles soit quatre paires de bobines ou phases.
Quand une phase est excitée, les dents du rotor tendent à occuper une
position tel que le flux qui le traverse soit maximal (la réluctance soit
minimale).
On peut constater que deux dents du rotor tendent à s’aligner avec deux
dents du stator. Lorsque la phase suivante est alimentée le rotor effectue une
4-3- Caractéristiques :
assez faible ;
- Le sens du courant dans les bobines n’a pas d’importance, car le sens de
phases) ;
4-4- Critiques :
- Hors tension le rotor est libre ce qui peut être un handicap pour ce type
de moteur ;
exige des entrefers très étroits ce qui suppose un usinage très précis.
- Il est plus souvent remplacé par des moteurs à aimant permanent ou par
5- Moteurs hybrides :
C’est un moteur qui associé les deux principes précédents ; on l’appelle aussi
rotor.
360
Np ;
r s
360 360
r et s
Zr Zs
Zr=5 et Zs=4
360
r 72
5
360
s 90
4
360 360 360
Np 20 Pas par tour.
r s 72 90 18
r s : en valeur absolue.
5-2- Fonctionnement :
Le moteur prend une position présentant la résistance magnétique
l’aimant permanent.
pôle soit, pour 5 pôles, 360/5=72°, soit par impulsion de 72/4=18° ; il s’agit
5-3- Caractéristiques :
- Très bonne résolution : jusqu’à 200 ou 400 pas par tour ;
courant ;
sens du courant.
5-4- Critiques :
- Hors tension le rotor est maintenu en position ;
- Peu utiliser dans les petits moteurs du fait de son prix élevé.
enroulements.
Ce sont des moteurs comportant des enroulements qui sont alimentés soit
Impulsion
s
Ce sont des moteurs comportant des bobines à point milieu ; dans chaque demi
Impulsions
Remarque :
Il existe divers types de moteurs pas à pas mais la principale différence est le
Bien que sur le schéma, 4 bobines ont été représentées, ce moteur agit
comme s'il ne possédait que 2 bobines. Ce moteur oblige d'alimenter soit une
bobine à la fois, ou les deux en même temps. À tout moment, donc, le moteur a
lui donner plus de force. Par contre, il est plus complexe de contrôler un
la polarité de la bobine.
comporte en quelque sorte deux bobines à points centraux, ces derniers étant
rigoureux car contrairement au moteur bipolaire, ici les deux bobines sont
capables d'interagir entre elles. Par exemple, si on alimente une des deux
répartit maintenant dans trois demi bobines, au lieu de deux demi bobines
ignore simplement les connexions centrales, et dans le second cas, on relie les
deux points centraux à la masse, pour alimenter l'un après l'autre les 4 autres
fils.
Le moteur à 8 fils est celui qui permet le plus de flexibilité, quant au nombre
7-Modes de contrôle:
Un moteur pas à pas peut être piloté de plusieurs façons, tout simplement car
a.2
a.3
a.4
En mode "full step - single coil", il n'y a qu'un seul enroulement parcouru par
b.2
b.3
b.4
Il maximise le couple du moteur, permet des révolutions rapides (voir plus bas)
et aussi d’autres avantages plus subtils (au niveau de la résonance) qui nous
Le mode "two -coils" compense la manque de couple (1,4 fois plus grand qu'en
multiplier par deux le nombre de pas qu’un moteur possède. C’est une sorte «
On « triche » donc en créant un troisième état dans les bobines, l’état neutre
(pas de courant). On multiplie ainsi par deux les combinaisons possibles sur les
enroulements, en mélangeant les pas des modes "single coil" et "two coils". De
par la même, on multiplie par deux le nombre de pas pour un même moteur.
A noter que les pas « intermédiaires » ne sont contrôlés (maintenus) que par
En pratique, un moteur de 400 pas avec un couple X coûte bien plus cher qu’un
moteur de 200 pas avec un couple X/2, donc on voit tout de suite que le mode
problèmes de résonance : même s’il tourne très vite, on ne tombe jamais sur un
b.1
a.2
b.2
a.3
b.3
a.4
b.4
de l’axe de symétrie d’une paire de pôles rotor avec celui des pôles d’une phase
stator excitée (a par exemple sur la figure--), si on déplace le rotor d’un côté
phase LM maximum est stable, elle est dite de détente. Pour une position
quelconque du rotor le couple est produit par l’attraction magnétique des pôles
rotor les plus proches des pôles stator excités depuis le début de
total d’un pôle par l’autre ce qui conduit à un couple nul tant que cette situation
dure. C'est-à-dire qu’il y a production de couple sur un arc polaire égal au plus
L’expression du couple:
W ' Wm
Ce
r i cste
r cste
Si on admet que chaque phase est indépendante, sans mutuelle avec se voisines,
1
et en l’absence de saturation: W ' Wm .L( r ).i 2 , si L( r ) est l’inductance de
2
Alors:
1 dL( r )
C e .i 2 .
2 d r
Il est évident que pour obtenir un démarrage possible, quelle que soit la
position du rotor, il faut que le nombre de pôles stator 2ZS soit différent de
pour tous les axes de symétrie polaire conduisant à un couple nul quelle que soit
doit être plus grand que l’arc polaire du stator, ce qui assure lors du
Si on admet de plus qu’il n’y a pas de franges de flux, c'est-à-dire que le champ
infinie, alors l’inductance d’une phase, repérée par sa position (voir figure-
un écart angulaire égal au plus petit des arcs polaires rotor et stator.
2 s r
d
Zr 2
Et :
2 r s
f
Zr 2
LR
Ce 0 . ( N S .i) 2 sur f d
sur chaque pôle du rotor par tour. Pour une phase et n tours par seconde la
F=2.Zr.n
Cette expression est analogue à celle d’une machine synchrone classique qui
aurait 2.Zr paires de pôles, au lieu de présenter normalement ici une vitesse
Comme 2.Zr > Zs il s’ensuit que la vitesse de rotation du moteur pas à pas est
fréquence. Pour une puissance identique, le couple est donc multiplié par le
2.Zr
rapport 1 . C’est ce qu’on appelle l’effet vernier dû aux polarités globales
Zs
différentes du stator et du rotor. Mais il faut remarquer que les polarités sont
identiques à chaque instant puisque seuls deux pôles au stator et deux pôles au
Pour obtenir un couple constant sur un tour les m phases stator sont alimentées
donc :
2 2
p et N p 2.Z r .m
2.Zr.m N p
Par ailleurs p se déduit de la définition des pas polaires, appelés aussi pas
2 2
dentaires, stator s et rotor r selon l’expression
2.Zs 2.Zr
2
p r S
Zr Zs Np
2.Zs.Zr
Np
Zs Zr
c'est-à-dire le nombre de pas par seconde vaut: f p m.f d’après les définitions
précédentes.
En fait les hypothèses qui ont permis d’obtenir l’expression du couple pour une
impulsion représentent le cas idéal, mais le réalité est différente, il existe des
l’entrefer interpolaire une forme telle que l’inductance d’une phase évolue
sinusoïdal. Pour la suite il sera admis que le couple d’une phase est de la forme :
2
C e C M . sin(2 Zr.) C M . sin( .)
m. p
2 2
C e C M . sin ( P C M . sin ( 1)
m. P m P
d’équilibre sont représentées par les points M1, M2, M3 etc… lorsque le couple
charge.
L’allure du couple instantané est analogue à celle d’une tension d’un redresseur
Remarquons que:
1- Le signe du couple est indépendant du sens du courant qui peut donc être
2- Pour assurer une rotation uniforme continue, dans les deux sens, il est
trois pour éviter des zones mortes, à couples nul, entre les créneaux
couple nul.
à huit pôles : les enroulements des pôles opposés reliés en série forment une
comprend six pôles saillants. Le circuit magnétique est feuilleté, mais le rotor
à la figure-67- (a) pour donner une réluctance minimale, donc un flux maximal,
pour un courant donné. Si, à cette position, les bobines A sont désexcitées et
périodique des courants des bobines produit donc un couple, la vitesse est liée
temps, pour régler le niveau moyen du courant par hachage. Les thyristors T 1
Figure-69- : Alimentation
sont connectés à une borne commune maintenue par deux condensateurs égaux
à un potentiel qui est la moyenne de ceux des lignes d’alimentation. Selon les
thyristors hachent le courant pour régler son amplitude, les diodes conduisant
continu.
bobine, le rotor tourne de 18°. Pour obtenir une commutation rapide dans un
sont primordiales, plutôt que dans celles nécessitant un grand couple et une
puissance élevée pour les quelles ils ne conviennent pas. Les composants de
transistors MOS.
travail ;
sans réducteur) ;
- Le mode d’excitation : une (1) phase à la fois, deux (2) phases à la fois,
GENERATRICE TACHYMETRIQUE
ASYNCHRONE
permet de mesurer la vitesse de rotation d’un arbre sous forme d’une tension
proportionnelle à la vitesse.
L’un des enroulements du stator est alimenté par une tension V d’amplitude et
voit que E est nulle à l’arrêt (2 champs opposés) mais que, dès que le rotor
tourne, par exemple dans le sens direct, la f.e.m. due au champ direct
augmente, tandis que celle due au champ antagoniste diminue. La f.e.m. E n’est
relation E (N) soit à peu près linéaire dans certaines limites de mesures.
MOTEUR A HYSTERESIS
1- Phénomène d’hystérésis :
Lorsqu’on soumet un matériau ferromagnétique à un champ alternatif
l’induction).
On dit que le matériau s’est fixé sur un cycle d’hystérésis, représente par la
soit :
d
v e E. cos t n.
dt
E 2 .E eff
B max
nS n.2.fS
Quant au courant i qui circule dans le circuit, on peut le déduire des valeurs du
d’induction moyenne :
l
i f (H) H
n
par point sur la figure-79-les valeurs prises par le champ H, lorsqu’on décrit le
d’hystérésis
Lorsque B est nulle (point 1), le champ a une certaine valeur non nulle,
champ atteint aussi sa valeur maximale. Lorsque le champ devient nul (point3),
l’induction devient nulle (point 4), le champ prend une valeur opposée non nulle.
telle sorte que leurs somme représente à chaque instant le courant i. En fait,
les amplitudes des harmoniques peuvent prendre des valeurs très élevées,
par un simple cylindre en acier dur (à champ coercitif élevé) et le stator porte
courant dans un de ces enroulements doit être déphasé de 90° par rapport à
Soumis au champ tournant H , le rotor prend une aimantation induite
de moment magnétique M , qui présente un certain « retard hystérétique »
par rapport à H voir figure-81-. Le rotor est soumis à un couple :
C 0 .M H
Ce couple est très stable, et reste constant jusqu’à ce que le moteur ait
comme un moteur asynchrone à rotor massif (les courants étant induits dans
séparés).
Supposons que les pertes par hystérésis soient de WH joules par tour et que
les aimants tournent à une vitesse de n tours par minute. L’énergie dissipée
dans le rotor en une minute est donc n.WH joules. Ceci équivaut à une
PH n.WH / 60 [ Watts]
Comme P PH , on obtient :
D’où :
WH
C
6,28
Avec :
1- Généralités :
Les moteurs à rotor plat sont des moteurs à courant continu dans lesquels on
Ticonal).
flux dans une carcasse ferromagnétique réalisée de telle sorte que l’induction
Le courant est envoyé dans le rotor par les 2 balais b1 et b2, et se répartit
radialement dans tous les conducteurs actifs. Les forces qui s’exercent sur
2- Bobinage :
On peut également utiliser des aimants permanents (4, 6 ou 8, successivement
voies (pour que les conducteurs actifs soient toujours parcourus par un
courant d’un certain sens lorsqu’ils font face aux aimants Nord, et de l’autre
4 pôles (p=2)
2 voies (a=1)
XI, puis XIII et X etc., lorsque le rotor tourne). Le circuit magnétique du flux
MOTEUR A REPULSION
1- Principe de fonctionnement :
Un moteur à répulsion est un moteur constitué comme un moteur à courant
a) Son induit est entièrement séparé du réseau, et les 2 balais sont d’une
part réunis par un court circuit et d’autres parts décalés par rapport à
la ligne neutre ;
parcourus par des courants induits qui débitent dans le court circuit. Lorsque
puisqu’il n’y a alors aucun courant induit (les f.e.m s’annulent deux à deux
à chaque instant).
neutre), puisque les forces s’annulent alors deux à deux (les f.e.m.
série ; son avantage réside dans le fait qu’on peut régler sa vitesse (dans un
collecteur (et pas seulement les balais) d’un induit de machine à courant
dispositif centrifuge qui réalise le court circuit sur toutes les lames. La
répulsion induction combines les avantages d’un bon couple de démarrage (en
répulsion) et d’une bonne stabilité de vitesse (en induction).
MOTEUR A RELUCTANCE
A DEMARRAGE AUTONOME
1- Généralités :
On a déjà vu qu’un moteur à réluctance était capable de développer un couple à
réluctance (de même que celui des moteurs monophasés à induction) est qu’ils
2- Fonctionnement :
1) Au démarrage, les 2 enroulements du stator sont branchés et créent un
AMPLIDYNE
1- Généralités :
Une amplidyne est une machine amplificatrice, à courant continu ou à courant
2- Dynamo de Rosenberg :
Est une dynamo à excitation séparée, dont l’induit est bobiné comme celui
a) Une paire de balais DD’ voir figure-90- le long de l’axe des pôles
l’inducteur par un courant If, celui-ci crée un flux D le long de DD’, qui se
traduit par une f.e.m. de vitesse entre balais Q et Q’ (comme dans une
machine à courant continue normale). Si le circuit n’est pas saturé, cette f.e.m.
vaut :
E Q K Q .I f
fabrication.
lequel provoque une réaction d’induit, ce qui traduit par un flux Q le long
de QQ’, et par conséquent par l’existence d’une f.e.m. entre les balais D et D’.
débit ID crée à son tour un flux de réaction 'D le long de DD’, qui s’oppose
alors au flux inducteur D dû à If. La f.e.m. entre les balais Q et Q’ vaut alors :
E Q K Q .I f K D .I D
vaut, d’après :
EQ K Q .I f K D .I D
IQ
Ra Ra
Et le courant ID vaut :
ED K D (K Q I f K D I D )
ID
R Ra R a (R R a )
3- Amplidyne:
Est constituée comme une dynamo de Rosenberg avec la différence que le
voir figure--.
Figure-91- : Amplidyne
La
a du circuit d’armature induit.
Ra
signal Vf et la réponse ED :
KQ KD
ED Rf Ra
(s) .
Vf 1 f .s 1 a .s
Dans les amplidynes courantes, la constante de temps a , qui est la plus grande
des deux, est de l’ordre de 0,1 seconde, ce qui montre la grande rapidité de
réponse du système.
KDKQ
Le gain en tension vaut : ;
R f .R a
KDKQ
Le gain en courant vaut :
R a (R R a )
K 2D .K Q2
Et le gain en puissance vaut : G peut atteindre des valeurs de
R f .R a2 (R R a )
l’ordre de 10 000.
1- Généralités :
Est un moteur asynchrone à cage d’écureuil, dont le stator porte deux
une tension alternative d’amplitude constante V, l’autre étant alimenté par une
Le rotor est spécialement construit pour avoir une résistance très élevée (de
déséquilibrées (en amplitude et en phase), le couple varie selon une loi assez
courbe marquée 2 et une action dans le sens inverse. Pour des valeurs
la relation ci-dessus.
2- Utilisations :
Les servo–moteurs biphasés sont utilisés dans les montages d’asservissement
de transfert entre un signal électrique variable et une action sur un arbre (VC
position d’un arbre qu’on veut contrôler). Leur rendement est très faible, d’une
cause des pertes Joule importantes dans le rotor (il est quelquefois
terme proportionnel au champ, c’est l’effet purement piézo électrique qui nous
électrostrictif.
un courant et si le cristal déplace une masse qui lui est liée rigidement. La
maximale du cristal qui reste qui reste en fait polarisé par une polarisation ou
dire que sous l’effet d’un champ positif par exemple, selon le sens antérieur
uniforme sur ces matériaux ils sont montés en sandwich entre deux électrodes
dissymétrie des raideurs des électrodes qui tendent à maintenir leur longueur.
Cet effet transverse peut donc être utilisé à son tour pour une conversion
électro mécanique d’énergie d’un second type soit sous forme d’onde de
flexion en associant côte à côte des éléments par paires et polarisés en sens
créant une onde mobile progressive. Pour cela il suffit d’associer deux
Les deux ensembles associés peuvent être des couronnes superposées ou deux
demi couronnes pourvu que les nœuds des ondes d’une phase coïncident avec
2-Modèles et paramètres:
Dans le cadre des hypothèses le rapport de l’allongement relatif au champ
telle que :
l
( ) z d l .E z
l
l l
( ) x ( ) y d t .E z
l l
voisines.
3-Equations de base :
En première approximation, pour une excitation quelconque, les équations
A.V-Z.v=F
Y.V+A.v=I
F est la force résultante utile égale à la force électrique créée par le champ,
déduit que A peut aussi s’exprimer en C/m. Le courant total I est fourni par la
A une charge nulle correspond un court circuit. Il est aussi possible de ne pas
Il est possible aussi de préciser l’impédance Zm. En effet dans le cas d’une
A.V=F
A.v=I
dx
C'est-à-dire A. I qui s’intègre par rapport au temps en :
dt
A.x=q
Si q est une quantité d’électricité, alors peut être mise sous la forme :
K K
AV Kx q soit V 2 q
A A
Donc la forme q=Cm.V, ce qui permet de définir la capacité équivalente de
A2
l’élément sous la forme : C m
K
d2x
m. 2 Kx F AV
dt
m d 2q K F
2
. 2 2 .q V
A dt A A
Equation analogue à celle d’un système L,C en série sous la tension V, ce qui
m
Lm
A2
Et l’impédance propre Zm comme la mise en série de ces deux composants
1 1 K
f0 LmCm
2 2 m
Aux fréquences usuelles ces pertes peuvent cependant être négligées, sinon il
Les stators les plus courants actuellement sont de deux types, différenciés
Langevin qui amplifie les allongements du quartz. Le second type est basé sur
4-1-Moteurs à oscillateur :
discoïdes creux, à polarisation axiale, pressés l’un contre l’autre par des
longueur totale du dispositif est choisie égale à une demi longueur d’onde de la
correspondantes évidemment.
Le système de rochet est schématisé par une diode qui court circuite la
l’axe de rotation, c'est-à-dire que l’effort est quasi normal au plan du disque
contact avec l’adaptateur, sous l’effet de la force résistance celui-ci est forcé
vaut :
l X 0
l X 0 X 0 . sin( m t 0 ) Y0 . sin( m t 0 ).tg
Le couple instantané s’en déduit pour la durée du contact ainsi que le couple
transversal pour entraîner par friction un rotor pressé contre lui. Le moteur
mouvement est assuré par des forces tangentielles aux contacts des crêtes
d’élaboration.
tels que le nombre de pôles du moteur est 2m=n. un seul de ces modes est
h Em
fn .
3.2 v
De Di
une longueur d’onde telle que . pour les m périodes l’onde sur la
2 m
périphérie moyenne.
équivalent simplifié par phase peut être donné sous la forme indiquée figure-
omise du fait que dans nos hypothèses la vitesse étant constante les forces
En fait Cl est souvent négligeable vis-à-vis de Rf. Par ailleurs il est préférable
analogue à celle de force pour l’oscillateur. En effet pour une phase on peut
poser :
Te
A t .Vl
2
D’où : I l A t . m
D’où :
A t R m .A
5-Caractéristiques principales:
Les figures suivantes donnent les allures des variations du couple Te en
l’ordre de 0,8.
Paramètres Dimensions
Diamètre extérieur 60 mm
Longueur totale 60 mm
Puissance absorbée 5W
Rendement à Pu max 16 %
Outre leur taille miniature, l’intérêt de ces actionneurs tient aussi au fait
motorisation sans arbres ce qui peut être utilisé dans les systèmes optiques.
l’ordre de la ns.
3000 tr/min et des rendements de l’ordre de 80% avec une courbe couple
l’abrasion.
précontraint par les électrodes pour travailler de façon symétrique, mais quoi
Le moteur à onde de flexion est lui aussi sujet à friction et usure malgré des
actuellement.
dans le plan force vitesse ou couple vitesse comme pour les machines
classiques.
du point de Curie de 300°C. Cette limite n’est pas gênante le plus souvent mais
Ces machines trouvent leur application dans les environnements sensibles aux
médicale etc.…) puisqu’elles ne génèrent aucun flux parasite, dans les systèmes
rotatifs sans bruit puisque les ultrasons des fréquences d’alimentation sont
inaudibles.
MICRO MOTEURS
ELECTROSTATIQUES
à polarisation induite.
commande fournie par le potentiel appliqué aux conducteurs, ce qui réduit les
voir figure.
1 1 1 V 2 .S
Pe . 0 .E 02 d’où une force F . 0 .E 02 .S . 0 2
2 2 2 e0
vaut :
1
Pe . 0 .E 02 où E 0 est encore le champ dans l’air. D’après le théorème de Gauss
2
1 S e.1 2 e e
F . (V ) avec L 0
2 0 .L2
0
e.1
Le terme est la tension d’électret.
pour être l’objet d’une induction électrique D 0 .E P qui induit une force qui
et d’expression:
1
We' .V 2 .c( x )
2
We' 1 C( x )
F
.V 2 .
x V cste 2 x
0 .S x
Avec : C( x ) (S S x )
e e
1 l
F ( 0 )V 2 Avec l: profondeur du condensateur.
2 e
Dans tous les cas de figure la force est attractive puisque la tension V
intervient au carré.
provoque le claquage par arc électrique de l’air sous le champ E 0 qui est
proportionnel à V.
les variations du champ disruptif crête E d dans l’air entre deux électrodes
indique que pour des valeurs de cette dernière inférieure à 4m , E d peut
lors d’une miniaturisation, les forces de type électrique diminuent moins vite
2-Modèles et paramètres:
Théoriquement comme les actionneurs électromagnétiques, les actionneurs
asynchrone.
polyphasées dans le temps. Par ailleurs le rotor peut être un dipôle électrique
constant.
polyphasé à même nombre de pôles que le stator. Par dualité avec les machines
champ statorique.
machines sont telles que seules les machines à réluctance diélectrique variable
coupe d’une telle machine à capacité variable et que l’on pourrait baptiser
fixé par les couplages capacitifs avec les électrodes voisines, ce qui provoque
phase par des tensions égales mais de signe opposé par rapport au potentiel de
Le couple développé par une phase attirant les dents rotoriques en regard se
variable correspondant:
1 1
We .Q.V .C( r ).V 2
2 2
We 1 2 C
Te .V .
r 2 r
D’où :
Te Pr .C.V 2 . cos(2Pr . r )
En fait comme pour ces machines la forme réelle du couple n’est pas
phase.
Avec la relation :
dQ( t )
I( t )
dt
dQ V Q
dt R R.C
des principaux paramètres pour une géométrie rotor de rayon extérieur 50m
Inertie: J 10 20 m 2 kg
Les techniques les plus utilisées sont le micro usinage de surface de silicium et
par exemple dans des moules crées par lithographe utilisant un rayonnement
synchrotron d’attaque.
sur le substrat.
Une amélioration utilisant des couches métalliques d’or permet d’atteindre des
épaisseurs de 100m .
3-Caractéristiques et limitations:
La principale limite de ces micro moteurs vient des frottements du rotor sur
d’origines solides d’une part mais aussi aérodynamiques du fait des vitesses
leffet de forces radiales non équilibrées qui décentrent le rotor par rapport à
son axe théorique de rotation et d’autre part sous le poids du rotor lui-même
posé sur le substrat et par les forces d’attraction axiales rotor substrat dus
recherchés pour diminuer cette composante par utilisation d’un double stator
rapide du système.
recherches par liaison flexible à celle-ci sont en cours, si bien qu’il n’existe pas
fonction de la fréquence.
l’accès à des vitesses de l’ordre de: 200000 à 400000 tr/min pour des
seront résolus.
EXERCICES et SOLUTIONS
résistance 4 .
90° ?
Solution :
1) Les deux bobinages sont décalés dans l’espace de 90°, et d’autres parts
on a :
I Ia Za
Ip
V
Zp Rotor
Ia Za C
I
V Ip
Zp
Rotor
Zp 4 j.6,28
Za 5 j(4,71 X)
Pour que les courants soient déphasé de 90° il faut que les angles de
p a 90
Calcul de p :
6.28
tg p 1,57 p 57,2 a 57,2 90 32,8
4
4,71 X 1
tg a 0,645 X 7,93 Donc : C 400F
5 X
4) Pour que le champ soit circulaire, il faut que les courants Ia et Ip, en
avoir :
Za jZp
Ia Za C
I
V Ip
Zp Radd
Rotor
D’où :
1
Soit : C 365F .
X
centrifuge.
0,5.R r
Z d j.0,5.X m en parallèle avec ( j.X r )
g
0,5.R r
Z i j.0,5.X m en parallèle avec ( j.X r )
2g
1,8
Z i j.28 ( j.1,3) 0,84 j.1,27
1,95
Avec : V 1150
V = ( Rs + jXs )Is + Ed + Ei
I S I dp I ip 4,34 53,24A
La puissance électromagnétique:
Les pertes joules rotoriques dues aux champs direct et inverse sont:
Le rendement:
194,7
0,65
299,3
Exercice3:
de démarrage est :
Au démarrage : g (2 g ) 1
1 12 j.13,5 1
Z12 ( ) (1,9 j.2,6) 1,39 j.3,94
2 1,6 2 2
115 j
E ip (1 ) 67,8132V
2 1,6
I dp 11,77 54,93
I ip 4,37 19,7
2
C déma (3,28).(11,77 2 4,37 2 ) 4,15 N.m.
60.
j
Ia (I dp I ip ) 5,3718
1,6
Solution:
1725 tr/min, 115 V, 60 Hz. Lors d’un essai à rotor bloqué, éffectué à tension
Courant I p 4A I a 1,5A
Puissance active Pp 60 W Pa 30 W
Calculer :
115V.
Solution:
1- Puissance apparente :
S p E.I p 23.4 92V.A
Facteur de puissance :
Pp 60
cos p 0,652
Sp 92
Facteur de puissance :
Pa 30
cos a 0,870
S a 34,5
S P 2 Q 2 90 2 86,7 2 125V.A.
démarrage à 115V :
115
I T 5,43. 27,2A .
23
A vide :
Courant 0,26 A
Puissance absorbée 15 W
Au démarrage :
Courant 0,35 A
Puissance absorbée 24 W
Couple 10 mN.m
En charge :
Puissance absorbée 21 W
Puissance macanique 6W
Solution:
Le glissement est :
n S n 3600 2900
g 0,194 19,4%
nS 3600
A pleine charge :
Tension 115 V
Puissance 250 W
Courant 5,3 A
Rendement 0,639
Au décrochage :
Courant 13 A
A vide :
Tension 115 V
Courant 4A
Pertes 105 W
Au démarrage :
Tension 115 V
Courant IS 23 A
Courant Ia 19 A
Courant IT 29 A
Couple 6 N.m.
Condensateur 320F
Solution:
S=E.I=115.5,3=610 VA
P=S.FP=610.0,64=390 W
livrée à la machine. Pour ce faire, traçons sur un même graphique les ondes de
instantanée oscille entre une valeur crête de +1000 W et une valeur minimale
puissance mécanique (250 W). Ces périodes d’accélération coincident avec les
peuvent parfois créer des bruits inacceptables. Pour cela, on intercale, entre
isolement mécanique.
Solution:
même nombre de spires disposés à 90° électriques l’un par rapport à l’autre. Il
stator.
ligne : 16,8A ;
A- Alimentation diphasée:
machine ?
cos D et cos N ?
B-Alimentation monophasée:
n2
1- Déterminer les valeurs du condensateur C et du rapport des
n1
Solution:
A- Alimentation diphasée:
être également créée par la composition vectorielle de deux f.m.m. d’axe fixe
instantanée :
p V1 . 2 . sin t.I 1 . 2 sin(t ) V1 . 2 . sin(t ).I 1 . 2 . sin(t ).
2 2
Soit :
D 76,5
Soit :
N 33,1
3- les seules pertes prises en considération étant les pertes Joule rotoriques,
Ce cercle passe par les points N et D qui ont même ordonné puisqu’ils mettent
HC = 6,98 A
NC R 3,94 2 6,98 2 8A
K 1 K 1
I1 ( ).16,8 ( ).16,8 29,1A
2 2
K 1 K 1
I2 ( ).16,8 ( ).16,8 16,8A
2 2
B-Alimentation monophasée:
n 2 n1
U NM .U NB
n1
Soit :
U NA U NB n1
tg N
U NM U NM n 1 n 2
n2
Comme N 33,1 , on en déduit : 0,534
n1
Soit :
IC 4,7. sin 33,1
C 64,36F
.U MA 314.127
3.127
tg D
n 2 n 1
.127
n1
n 2
La valeur négative de indique que le point M’ doit être choisi sur
n1
n 2
l’enroulement NB, avec 0,584
n1
caractéristiques nominales :
Rendement : 0,85 ;
Fréquence : 50 Hz.
courant de 7 A.
nominal.
Solution:
U E R.I j.L..I
E est la f.e.m. analogue à celle que l’on trouve pour une machine en courant
réactance.
cos 0,688
n : nombre de conducteurs ;
D’où la valeur de :
C 1,075
k 2
2 2,22.10 2 N.m.A 2
I 7
p 8000
E .n.N. 2..N.k.I 2,22.10 2 .2.. .7 130,1V 128,7 V
a 60
D’autres parts,
L..I U. sin 220. sin 46,6 159,75V
D’où :
L. 22,8
De même :
E R.I U.co 220.0,688 151,26V
D’où :
R 3,3
Exercice11: Un moteur pas à pas avance de 2,5° par pas, combien d’impulsions
Solution :
Solution :
1 2 dL
La formule C I donne le couple à réluctance de ce moteur à excitation
2 d
particulière.
réluctance.
moteur est de 500 tr/min. Négliger les résistances et les pertes des
d’un couple positif, et qu’ils se bloquent tous les deux pour couper le courant
Solution :
60 30
Le rotor met un temps de : . 0,01s 10ms pour parcourir 30°.
500 360
d (Li) di dL dL
L’expression : v L i , dans laquelle i est la f.c.e.m., donne
dt dt dt dt
i0 à t 0.
1,5
Pour i 100A à t 1,5ms et le rotor a parcouru ( ).30 4,5 . A cette position,
10
d (Li) di dL
L’équation v0 L i donne : ln(0,0024 0,6 t ) ln(0,6i) 1,938 .
dt dt dt
d (Li)
Durant l’étape suivante de conduction, on revient à la condition de : 160
dt
Durant l’étape suivante de blocage, i chute jusqu’à 60A au bout d’un temps
dépassé les 30° de couple positif. Les deux thyristors se sont bloqués à 27°
du courant selon la formule : v.i.dt . L’énergie est fournie durant les périodes
0-1,5 ms et 4,2-5,8 ms et renvoyée durant la période 9-12,1 ms. L’énergie
nette par cycle est d’environ 17J, d’où une puissance de 850 w/phase sur un
temps total de 20 ms. La puissance totale des quatre phases est de 3 400 w à
figure -- :
Données :
Avec : b S br ;
: Rotor minimal ;
r : Rayon du rotor ;
: Potentiel magnétique ;
0 : Angle polaire
position ?
Solution :
le rayon d’alésage
0 1 0
1
0
0 1
1
D’où : 0 0
Calcul du Couple :
1
d ( . 1 )
1 d 2 1 d 1 2
C . . . 2 .(2.1 ) 2 .1
2 d 2 d d
Figure-142- : Angles et 0
Déterminons l’expression de 1 :
.ds S
1 0.
e
bS
Soit : 0 2. arcsin( 2 )
r
1er cas : 0 0
S l.r.( 0 )
l.r
1 0 . .( 0 )
Et le couple :
0 .l.r 2
C .1
2ème cas : 0 0
S l.r.( 0 )
Et le couple :
0 .l.r 2
C .1
S 0 et 1 0
Donc le couple :
C0
i 1 cons tan te 1A
On alimenta la bobine 1 avec :
u 1 cons tan te 12V
Solution :
bobinage 2.
2 L 2 .i 2 L 12 .i 1
Et :
L 12 N 1 .N 2 . 12
Donc :
d
u 2 N 1 .N 2 . ( 12 .i 1 )
dt
Hypothèses :
est :
De là on tire :
f . f
12
f
1 f
Avec :
0 . rf .S f
f
lf
Et :
0 .S
Comme S f S S.
On obtient ainsi :
0 .S
12
lf
fr
Le choix de l’origine du temps est arbitraire ici pour t=0 l’entrefer est
minimum.
0 .S
12
lf
r.(1 cos(.t )) min
fr
d 12
On a : u 2 N 1 .N 2 . .i 1
dt
Avec :
d 12 0 .S.(r.. sin(.t ))
2
dt lf
fr r (1 cos(.t )) min
D’où :
N 1 .N 2 . 0 .S.r.. sin(.t )
u2 2
.i 1
lf
r.(1 cos(.t )) min
fr
Application numérique :
31,583. sin(314,16t )
u2
1,1 cos(314,16t )2
On a :
d1
u 1 R 1 .i 1
dt
Avec :
Et :
L 1 N 12 . 1
Comme :
D’où :
d
u 1 R 1 .i 1 N 12 . ( 12 .i 1 )
dt
Et :
d
u 2 N 1 .N 2 . ( 12 .i 1 )
dt
Donc :
d u R .i
( 12 .i 1 ) 1 2 1 1
dt N1
De là on tire :
N2
u2 (u 1 R 1 .i 1 )
N1
di d 12
u 1 R 1 .i 1 N 12 1 . 12 .i 1
dt dt
d di
u 1 R 1 N 12 . 12 .i 1 N 12 . 12 . 1
dt dt
Soit :
di 1 R 1 1 d 12 u1
2 . .i 1 2 0
dt N 1 . 12 12 dt N 1 . 12
Les coefficients n’étant pas constants, cette équation doit être résolue par
voie numérique.
Exercice16:
L’enroulement d’un moteur pas à pas possède une inductance de 2,4 mH et une
figure--.
E b R.I N 0,3.10 3V
Lorsque Q2 est fermé, Q1 est ouvert et sachant que la chute de tension dans
Le courant doit atteindre sa valeur nominale (10A) en 0,4 ms. Donc, le taux de
croissance est :
i 1 10
25000 A/s
t 0,4
D’autre part
i 1 E 1 E 2
t L
Donc
4 E2 4 E2
250000
2,4mH 0,0024
E 2 25000.0,0024 4 56V
s’ensuit que:
Q1 et Q2 se ferment à t=0
Q1 s’ouvre à t=0,4 ms
Q2 s’ouvre à t=5 ms
Q1 et Q2 ouverts à t= 5,41 ms
Exercice17:
Un moteur à hystérésis utilisé dans une horloge possède 32 pôles. Les pertes
Calculer :
Solution:
2- Vitesse synchrone :
120.f 120.60
nS 225tr / min
2.p 32
Puissance maximale :
n S .C 225.0,127 3
P 3W ou ( 4millihorsepower )
9,55 9,55 746
appareils suivants :
1- Perceuse portative ;
3- Aspirateur ;
4- Ventilateur de 10 W ;
7- Minuterie.
Solution:
BIBLIOGRAPHIE
1- G. McPherson & R.D.Laramore, An Introduction to Electrical machines