Quelques notions :
La psychologie de développement se caractérise par l’étude des changements cognitifs, perceptifs, motrices, tout au long de
la vie (période pré-natale jusqu’à la mort) + périodes de stabilités.
Ces changements proviennent de facteurs endogènes, c.a.d propre à l’indv : maturation biologique. Mais également
exogènes (externes) : les relations sociales, familiales, scolaires, physique (objets) et d’autre part des facteurs culturels.
→ les facteurs endogènes et exogènes sont en perpétuelles interactions.
( Piaget s’intéresse à la genèse (psychologie génétique) = construction, connaissances. Il s’intéresse à l’environnement
physique : assimilation, accommodation)
L’individu se développe pas seul, et n’apprend pas tout seul. Ses connaissances se construisent par des interactions sociales.
Elles sont très importantes dans le développement (enfant sauvage, syndrome d’hospitalisme, Spitz)
Wallon ( 1879 – 1962 ) : philosophe, psychologue, pédagogue, s’intéresse au dvpmt de l’enfant et aux
questions d’éducation
Bibliographie
1879 : naît à Valenciennes dans une famille aisée
1899 : étudie la philosophie (Bergson) puis l’enseigne, Bergson s’intéresse à la question de la
conscience et de la vie intérieur, puis va enseigner la philosophe + étudier la médecine. Il porte une
intérêt important sur les troubles moteurs et mentaux chez l’enfant et se spécialiste en psychiatrie de
l’enfant
1908 : soutient sa thèse sur le délire de persécution puis exerce comme neuropsychiatre dans un centre
de consultation dédié aux enfants arriéré-mentaux (retard mental).
Contexte de guerre : médecin de guerre → lésions et troubles mentaux
1920 : se tourne vers la psychologie et va enseigner la psychologie à la Sorbogne
1922 : va créer et diriger un le Laboratoire de Psychobiologie de l’enfant (Paris), pendant 25 ans
1925 : présente sa thèse ‘sur les retards et anomalies du développement moteur et mental »
→ ouvrage L’enfant turbulent
S’intéresse :
– au développement psychobiologique de l’enfant, il réfute l’idée d’un dvpt purement biologique
(influence du social sur le biologique). Il va donner un poids imprt au facteur socio dans le dvlpmt de
l’enfant / l’individu
– Aux questions d’éducation et à la psychologie appliquée
1944 : secrétaire général du l’éducation Nationale
1947 : projet de réforme « Langevin-Wallon », projet de réflexion, mais n’aboutira pas, il a été pensé
sous l’occupation et dans 23 personnes ont rédigé un projet qui visé à dépasser l’école « «moyenne » de
l’époque et mettre en place une école démocratique accessible à tous (accès social, social, intellectuel).
→ s’adapter aux capacités de l’enfant
Parmi les caractéristique sont mis en place aujourd’hui, niveau d’acquisition, pensée en cycle.
On réfléchissait à réduire les effectifs des classes : cdt° optimal de l’apprentissage + suivit +
enseignement de connaissance générale et plus spécifique. → évoluer formation des maîtres
Dans ce projet apparaît l’idée de psychologue scolaire, organe du contrôle et du perfectionnement :
professionnel aidant l’enfant à se révéler, à dvlp ses capacités/potentiel et l’orienter.
=> Wallon a beaucoup influencé le milieu de l’éducation
1948 : créé et dirige la revue « Enfance », revu trimestrielle sur des thèmes particuliers (Jacqueline
Jacquelle)
1962 : meurt à l’âge de 83 ans
Comparé à Piaget et Vivogsky, la théorie sur la psychologie de l’individu de Wallon est beaucoup plus
globale, il va ajouter des facteurs sociaux, cognitifs, affectif = Appréhender l’être humain dans sa
globalité : enfants normales et anormales
. Œuvres principales
– L’enfant turbulent (1925) – Les origines du caractères chez l’enfant (1934)
– L’évolution psychologique de l’enfant (1941) – De l’acte à la pensée (1942)
– Les origines de la pensée chez l’enfant (1945
Les émotions :
Concept central dans l’œuvre de Wallon, elles marquent l’entrée dans la vie psychiques, autrement dit,
elles constituent les premiers signes chez le nourrisson, le nouveau-né, de vie psychique.
Pour Wallon, l’émotion va soudé l’individu à la vie sociale, c’est un outil de socialisation. L’enfant va
pourvoir manifester ses émotions par le mouvement (pas volontaire). L’émotion est indissociable du
mouvement puisqu’elle trouve ses racines dans l’équipement biologique du bébé.
« L’étoffe des émotions est l’activité tonique ».
Elles ont à la base une caractère biologique car elles sont à l’origine des réactions de sensibilité
organiques, stimulations internes ou externes
→ ex : contraction des viscères, des muscles/perte d’équilibre, chatouille
Sous l’action de la maturation biologique mais aussi du milieu social, ses émotions vont devenir de +
en + complexes, vont se différencier et donc s’organiser dans des situations particulières.
- Caractère social : L’émotion « soude l’individu à la vie sociale »
→ moyen de communication primitif (communication non verbale apparaît av le langage), moyen de se
faire comprendre et de comprendre l’autre car c’est l’action sur l’environnement
=> Elles vont permettre le passage du biologique au psychologique*.
B. La conscience du Moi
1. La pensée syncrétique : état d’indifférenciation
Pour W, lorsque l’enfant vient au monde, 1er mois de la vie, le bébé va être dans une symbiose affective
La pensée va être syncrétique, très globale.
L’enfant n’a pas conscience lui même et de l’autre, il ne fait qu’un avec son environnement extérieur
→ pas conscience de soi, de l’autre = ne se différencie pas de l’autre
2. L’émergence du couple « moi »/ « Autre »
. Un noyau « Moi » avec autour un satellite « Autre »
L’Autre = Socius, partenaire du moi dans la vie psychique. Il va être l’intermédiaire entre le moi (vie
interne) et les autres (vie externe). C’est grâce au socius, que la prise de conscience du Moi va émerger
Puis il va y avoir une vrai différentiation dès le 3ans, stade du personnalisme
Le couple « moi-socius » continue d’exister mais évolue : le Moi s’affirme, prend un place plus
importante, tandis que l’autre occupe une place secondaire.
Tout cela fait place à l’individualisation, l’individu prend conscience de lui même et se différencie des
autres et de son environnement.
Opposé de Piaget, l’individu doit avoir conscience de lui même afin d’avoir conscience des autres.
Pour Wallon s’est l’inverse : d’abord conscience des autres puis conscience de soi (pensée syncrétique.
Pour Vygotski également, on part du social pour aller jusqu’à l’individuel ( permet d’être plus
autonome)
Psg d’un stade à l’autre → crise/rupture survient (2 grds crises : personnalisme à 3 ans et l’adolescence
En résumé :
Le développement, selon Wallon, est une construction de l’enfant où le moi psychique prend le devant
de la scène. Le développement personnalité résulte d’une dialectique d’une succession de phase, stades,
où alterne intériorisation et extériorisation, fusions et séparations, imitations et oppositions