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INTRODUCTION
commerciale :
CONCLUSION
Le débat budgétaire est une question qui fait couler beaucoup d’encre chaque année : Taux de
croissance, déficit budgétaire et commercial, endettement extérieur autant de questions qui
sont sujet de plusieurs controverses mais dont la finalité est par unanimité : comment stimuler
la croissance économique du pays qui est le seul moyen de son développement.
Le rapport publié récemment de la banque mondiale atteste que le Maroc ne pourra atteindre
le taux de 4,5% tel que fixé au niveau de la loi des finances de 2017, selon la même source, ce
taux n’affranchira pas le seuil de 4%.
Légitime est le fait de dire que le Maroc est un pays qui dépend du ciel, nous sommes
tributaires chaque année de notre pluviométrie. Le PIB agricole contribue à lui seul à plus de
50% dans la création de la richesse économique du Royaume.
Dans un environnement marqué par la pénurie des ressources naturelles, fortement impacté
par les effets néfastes de la pollution et l’utilisation massive et irréfléchie des ressources non
renouvelables, il est impératif et stratégique pour le Maroc de palier à sa dépendance vis à vis
du secteur agricole par la valorisation des autres secteurs, en l’occurrence le secteur industriel.
Certes le Maroc dispose d’une batterie d’atouts qui font de lui une destination privilégiée de
plusieurs investisseurs, un propos affirmé d’emblée par : l’avènement de Renault, Peugeot,
Boeing et la création des usines de fabrications.
Nonobstant, le secteur industriel marocain demeure l’un des secteurs porteurs de la croissance
économique nécessitant une attention particulière et ceci dans le but de l’ériger comme un
levier de développement économique. De ce fait, comment le Maroc peut faire du secteur
industriel un des principaux leviers de la croissance économique ?
Avant de donner réponse à notre question, il est opportun de se pencher sur l’état des lieux du
secteur industriel au Maroc afin d’en déceler les atouts et les faiblesses et présenter dans une
seconde partie quelles sont les actions que peut engager le Maroc pour édifier ce secteur
comme l’un des leviers de notre croissance économique.
Notre pays n’a pas épargné d’efforts pour réunir toutes les conditions nécessaires au
développement d’une industrie automobile nationale bien intégrée localement et dans les
Etant l’un des piliers importants du secteur industriel national, la branche automobile a vu son
Le Maroc occupe, pour la 5ème année consécutive, la 2ème place en Afrique après l’Afrique du
à meme de tirer profit des opportunités offertes à travers la mise en œuvre d’une offre
complète et compétitive.
Quant à la branche aéronautique, celle-ci occupe, certes, la 4 ème place en termes de valeurs
des X° , mais elle arrive en tete des branches ayant enregistré la plus forte augmentation de
Celles-ci ont connu, à leur tour, des progressions notables de 6.1 % pour la branche textile et
cuir, qui constitue le 2ème secteur industriel exportateur. Et de 8.8% pour la branche des
En effet et d’après les données de l’OCDE sur les échanges en VA, durant la période 2012-
2014, la part moyenne du Maroc s’est établie à 74%.
balance commerciale :
Par rapport au déficit commercial national, les échanges de biens industriels ont représenté
82% en moyenne sur la période 2008-2016. Ce sont les produits mécaniques et chimiques qui
Cette situation peut s’expliquer par la dynamique que connait ces deux secteurs et qui justifie
Dans le but de relever ces défis et de favoriser l’insertion réussie du Maroc dans les chaines
A cet effet, une batterie de mesures devraient etre mises en place pour améliorer le climat des
affaires au Maroc et faciliter les conditions d’implantation des investisseurs étrangers.
Non moins important, la promotion de la formation aussi bien initiale que continue dans les
filières techniques, le soutien à la recherche et à l’innovation, à travers notamment des
incitations au dépôt des brevets et à la R&D et les partenariats entre le secteur privé et la
sphère académique, sont autant de chantiers structurants de nature à favoriser
l’industrialisation.
Jusqu’ici, le développement industriel est concentré sur un nombre limité de poles urbains, à
constitue un levier stratégique très important pour une répartition plus équitable et durable de
la richesse.
l’investissement pour les projets implantés dans des régions les moins favorisées.
L’opérationnalisation de ces écosystèmes sera soutenue par plusieurs types d’appui public,
doté d’un engagement total de 20 M DHs à l’horizon 2020.
Du coté inclusif, En proposant des mesures incitatives aux entreprises, en faveur de l’emploi
d’handicap …)
De l’autre coté, le CESE propose conformément à l’ambition de faire du Maroc une « USINE
Ceci se renforce dans un cadre incitatif relatif aux avantages financiers et fiscaux en faveur
des entreprises industrielles les plus respectueuses de l’environnement, ainsi que pour les
industries vertes.