3
4
R EMERCIEMENTS
Enfin, je remercie mon petit ami pour son soutien et ses relectures,
ainsi que ma famille et mes ami(e)s qui ont su m’épauler et me
soutenir tout au long de mes études.
5
6
S OMMAIRE
REMERCIEMENTS ............................................................................................................................. 5
SOMMAIRE........................................................................................................................................ 7
INTRODUCTION ...............................................................................................................................9
7
1.1. La gestion du temps ....................................................................................................................... 58
1.2. Le retour sur expérience ................................................................................................................ 59
1.3. Les difficultés rencontrées ............................................................................................................. 59
II. RETOUR SUR LES OUTILS ........................................................................................................................... 60
2.1. Les limites d’ArcGis ....................................................................................................................... 60
2.2. Les outils de cartographie d’ArcGis ............................................................................................... 61
2.3. L’apport d’Adobe Illustrator .......................................................................................................... 66
III. PERENNITE, CONTINUITE ET EVOLUTION DU PROJET ................................................................................. 67
3.1. Comment réutiliser la méthodologie appliquée ? ........................................................................ 67
3.2. Les poursuites possibles… ............................................................................................................. 68
CONCLUSION ................................................................................................................................. 73
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................................. 75
SITOGRAPHIE ................................................................................................................................. 75
ANNEXES ......................................................................................................................................... 85
8
I NTRODUCTION
P
ar ses diversités d’utilisation et ses différents domaines d’application, il est souvent
difficile de donner une définition exacte de ce que sont les SIG. Une multitude de
définitions existe. Nous pouvons quand même en retenir une, de Thierry JOLIVEAU,
qui me semble assez complète et correspondant au sujet de stage : « Un SIG est l'ensemble des
structures, des méthodes, des outils et des données numériques constitué pour rendre compte de
phénomènes localisés et faciliter les décisions à prendre dans un espace donné ». Au sein de
l’utilisation des SIG réside bien le phénomène d’aide à la décision et de compréhension d’un
territoire. Les utilisations peuvent bien entendu être variées, mais au final, c’est toujours dans
le but de prise de décision qu’ils sont utilisés.
La cartographie va de pair avec les SIG, dans le sens où, à partir des outils et des méthodes que
proposent les logiciels SIG et à partir des données numériques, il est possible de produire une
carte : de la sélection des données à la sémiologie et la mise en place de cette dernière.
Les SIG peuvent être utilisés dans plusieurs domaines : à la fois pour l’agriculture,
l’environnement, l’urbanisme, le marketing, l’hydrographie, les télécommunications, le
tourisme, les transports mais aussi dans le cas de la défense. La multiplicité des domaines
d’intervention des SIG « met en évidence le caractère général de l’information géographique et
illustre l’utilité de ses outils 1». Cependant dans ces différents domaines d’application, les SIG ne
sont pas toujours utilisés de la même manière. Il y a différents types d’usage comme l’écrit P.
BORDIN dans son livre :
1
BORDIN Patricia, SIG, Concepts, Outils et Données, Paris Hermès Science, 2002
9
- Le type étude-aide à la décision permet de « mettre en évidence des faits spatialisés, de
réaliser des analyses, de chercher des solutions à des problématiques, de comparer des
scénarios, etc. ». Il permet de savoir pourquoi ou comment un phénomène se passe en
un lieu donné. Il est alors possible de déterminer les lieux les plus déterminants pour
l’implantation d’une entreprise ou d’un magasin.
- Le type gestion et suivi, comme l’indique son objet, permet la gestion et le suivi des
informations. Cela peut permettre de gérer les objets géographiques et de planifier des
actions sur ces derniers. Par exemple, il est possible de répertorier les accidents de la
route afin de pouvoir suivre ces derniers sur un temps donné et de déterminer les
travaux à faire sur la route où il y a le plus souvent des accidents.
- Le type communication est un des outils permettant la présentation des résultats. Il
permet la transmission d’informations. Les atlas ont, par exemple, pour objectif de
communiquer une information.
2
Site de l’Open Data du département : http://data.loire-atlantique.fr
10
du Conseil général. Afin de doter chaque élu d’un nouvel outil, il a été décidé de créer des
cartes des cantons du département. Document inexistant auparavant, la carte cantonale décrit
la géographie physique et l’activité de la collectivité sur le territoire d’action du conseiller
général.
Dans ce rapport de stage sont donc présentées les différentes étapes pour mener à bien ce
projet. L’ensemble des réflexions, des recherches et des résultats y sont détaillés. La première
partie permet de cadrer le stage dans son environnement, à la fois à travers la présentation du
Conseil général mais aussi sur mon sujet de stage. Dans une seconde partie, la méthodologie
est expliquée afin de comprendre le déroulement, les étapes du stage ainsi que la conception
des cartes tout en rappelant les règles et principes de la cartographie. Enfin, la dernière partie
permettra de faire un bilan sur le stage ainsi que sur les outils et la pérennité du projet.
11
12
P ARTIE 1 : C ONTEXTE ET M ISSIONS
Depuis 2002, on dénombre environ 28 000 nouveaux habitants par an avec plus de la
moitié de ces derniers qui ont moins de 40 ans. C’est un dynamisme démographique
important qu’enregistre la Loire-Atlantique, ce qui justifie l’observation du territoire et
l’utilisation des SIG…
13
I. LES CARTES CANTONALES : PROJET PORTE PAR LE CONSEIL GENERAL
Les conseillers généraux sont élus par les électeurs des cantons. Ils définissent les principaux
axes de la politique du Département comme le RSA, les collèges, etc. L’assemblée
départementale est présidée par le Président du Conseil général, Philippe GROSVALET.
L’administration est pilotée par le Directeur général des services qui est actuellement Eric
ARDOUIN. Les 4400 agents du Conseil général assurent la mise en œuvre de ces politiques sur
le terrain, en contact avec les habitants ou dans les services centraux.
A chaque canton est associé un élu. En Loire-Atlantique, il y a 59 cantons. Ces derniers ont des
superficies très différentes : du canton de Nantes 1 avec une superficie d’environ 6 km² à des
cantons comme celui de Blain avec une superficie d’environ 30 km².
Sur la carte ci-après, il est possible de voir les cantons du département, ainsi que sa situation
géographique et l’occupation du sol sur le territoire.
3
Définition d’une collectivité territoriale (INSEE) : « Les collectivités territoriales sont des structures
administratives françaises, distinctes de l’administration de l’Etat, qui doivent prendre en charge les
intérêts de la population d’un territoire précis. »
14
Figure 1 : Carte des cantons du département de Loire-Atlantique (Source : Données du Conseil général)
15
1.1.3. Les directions du Conseil général
Les services départementaux de Loire-Atlantique sont organisés en 5 directions générales
déléguées :
Nous pouvons nous questionner sur la place et l’utilisation des SIG parmi ces directions. C’est
ce que nous allons voir maintenant.
16
On distingue deux profils d’utilisateurs des SIG : les géomaticiens du service cartes et données
qui les utilisent quotidiennement et les agents d’autres services qui ont des besoins ponctuels
liés à leurs métiers.
Les trois missions principales du service sont de collecter, exploiter et diffuser les données
essentielles à la compréhension des territoires et des populations.
17
1.2.3. Des exemples de production SIG au Conseil général
L’objectif de la direction est donc « d’affirmer l’expertise du Conseil général sur son territoire et
ses compétences dans le cadre de son projet stratégique ». Dans cette logique, le service a mis en
place un certain nombre d’outils afin de répondre à la problématique d’une meilleure
connaissance du territoire. Ces outils sont destinés aux élus et aux agents du Conseil général,
mais aussi à la population ou aux partenaires externes via le site Internet du Conseil général.
Plusieurs types d’outils ont été créés : des atlas à la carte interactive en passant par l’entrepôt
de données.
Les atlas
Un certain nombre d’atlas ont été créés afin de
mieux connaître le territoire et les populations.
Ils sont disponibles à la fois sur le site du
Conseil général de Loire-Atlantique, mais aussi
sous format papier. Nous pouvons trouver :
A tout cela, nous pouvons ajouter les cartes qui sont réalisées tout au long de l’année pour des
demandes ponctuelles et particulières des services.
18
L@ Géo : la carte interactive du Conseil général
L@ Géo est un module de cartographie interactive disponible sur le site Intranet du Conseil
général. Il permet aux agents de la collectivité de consulter des données sur la géographie du
département (accès à différents fonds de plan tels que l’orthophotographie ou les différents
SCAN de l’IGN) ainsi que sur les domaines d’action du Conseil général (comme la localisation
des CMS ou collèges).
L’entrepôt de données
L’entrepôt de données Babord
permet de regrouper les principales
données statistiques sur le département.
19
Ce dernier comprend différents jeux de données statistiques provenant de l’INSEE ou autres
partenaires, mais aussi des données internes décrivant les activités et actions du Conseil
général. Il est possible d’y trouver des données sur de nombreux domaines comme l’action
foncière, la culture et le patrimoine, l’eau, l’éducation, l’économie, l’emploi, le sport, les
personnes âgées, le tourisme, les voies de communication, les transports, la solidarité, le
territoire, etc., c'est-à-dire l’ensemble des politiques publiques mises en œuvre par la
Département.
Figure 4 : Babord, entrepôt de données du Conseil général (Source : site Intranet de Conseil général)
A partir des données de cet entrepôt, il est possible de créer des cartes simplifiées, des
graphiques. Une explication de la donnée est aussi fournie.
20
Figure 5 : Babord, entrepôt de données du Conseil général (Source : site Intranet de Conseil général)
Des centres d’intervention routiers aux collèges, le Conseil général intervient dans de
nombreux domaines. Il est intéressant de faire un listing de ces missions et de déterminer
celles qui peuvent être représentées géographiquement :
21
II. PRESENTATION DE LA MISSION
Il est important d’anticiper la vie d’un produit : en réfléchissant à ses mises à jour et sa future
réutilisation. En effet, au-delà du contenu des cartes, une réflexion a été menée, tout au long
du stage, sur l’automatisation des tâches et la « chaîne de production » par laquelle elles vont
cheminer. Cela permettra de réduire le temps de traitement pour les mises à jour.
Quelques traits principaux de ma mission peuvent être cités comme fils conducteurs du stage,
à savoir :
La réflexion sur les besoins des élus ;
La réflexion sur la méthodologie pour la création des cartes ;
La réflexion sur l’automatisation des tâches ;
La production en série des 59 cartes cantonales.
4
CAUVIN Colette, Cartographie Thématique, Lavoisier, Paris, 2007.
22
végétation, le bleu pour l’eau, etc.) mais aussi des symboles « habituels » comme une croix
rouge sur fond blanc pour les hôpitaux ou un avion pour représenter les aéroports. Conserver
les couleurs du Conseil général pour certains symboles permettra aussi de rendre la lecture de
la carte plus facile.
Ce sont des règles « basiques » de la cartographie que l’on retrouve appliquées à une carte IGN
destinée à un randonneur ou un automobiliste. Cependant, il me semblait intéressant de
repréciser cela. Le cartographe – géomaticien doit avoir la capacité de prendre du recul sur son
travail et de se mettre à la place du futur utilisateur.
2.3.1. Le déroulement
Ne connaissant pas les missions du Conseil général, il a fallu dans un premier temps
m’approprier à la fois les outils disponibles, les données mais aussi apprendre à connaître les
missions du Conseil général. Ce dernier aspect a été important afin de pouvoir répondre au
23
mieux à la demande des élus. Une première étape a donc été de faire un état des lieux sur les
missions / actions et sur les données géographiques constituant le futur fond de plan.
Par la suite, un choix des données a été effectué. Ces dernières ont été intégrées à la
géodatabase. Un travail sur les échelles et sur la généralisation a été mené afin de créer des
groupes d’échelles selon la taille des cantons : en effet, selon la surface du canton, la
généralisation de l’information ne sera pas la même. En parallèle, des premiers tests
sémiologiques sur les cantons ont été effectués : choix de couleurs, charte graphique, création
de symboles et symbologie, étiquettes, etc.
Tout au long de ces dernières étapes, une recherche sur l’automatisation des tâches a été faite.
Enfin, après que tous les choix méthodologiques soient faits, l’étape de production a pu
commencer.
2.3.2. Le planning
Ci-dessous, il est possible de voir le planning qui avait été créé au début du stage.
Ne sont pas signalés dans ce planning plusieurs évènements ou réunions auxquelles j’ai pu
participer comme les rendez-vous bimensuels avec Olivier CHUPIN et Cédric CHARDON afin
de faire un point sur l’avancement du stage, les réunions de service, la formation à la base de
données du Conseil général (Babord) ou encore la journée ESRI France à Nantes (présentation
des produits, atelier de 3D et atelier sur les outils d’ArcGis).
24
P ARTIE 2 : LA PHASE OPERATIONNELLE
Pour obtenir une carte, il ne suffit pas d’un simple clic de souris… A partir des logiciels
SIG mais aussi de données géographiques, il est possible de créer une base de données
géographique où les données peuvent être stockées.
25
Cette seconde partie a pour but de comprendre les différentes tâches exécutées pour répondre
au projet. Du choix de données à la carte finale, plusieurs étapes se sont succédées.
L’information géographique étant de plus en plus riche, il est ainsi possible d’avoir plusieurs
couches représentant la même entité mais à des précisions différentes. Ainsi, dans le cas de
l’occupation du sol, il est possible de trouver celle de Corine Land Cover, celle de la BD MOS
ou encore l’habillage de l’occupation du sol de la BD Carto de l’IGN. A ces bases, il est possible
d’ajouter la Zone Végétation de la BD Topo de l’IGN. Toutes ces bases n’ont pas la même
précision et elles sont donc dédiées à des usages différents. Elles ne sont donc pas forcément
adaptées à toutes les échelles.
26
S’ajoute à la superficie des cantons, la forme d’un canton. En effet, si un canton
s’étend en longueur ou s’il est rond, à surface égale, la place nécessaire pour la
représentation cartographique n’est pas la même. L’échelle va donc varier. Le
schéma ci-dessous nous permet d’éclaircir ce qui a été dit précédemment : les
cantons de Chateaubriant et Moisdon-La-Rivière ne rentre pas dans un même
cadre lorsqu’ils sont à la même échelle. Il est alors nécessaire de changer l’échelle
du canton de Chateaubriant :
Ainsi, les échelles s’étendront de 1/5000 pour la plus grande (Nantes 1) à 1/54500
pour la plus petite (Blain). Rappelons qu’une grande échelle correspond à un
territoire réduit comme le canton de Nantes 1, alors qu’une petite échelle
correspond à un territoire vaste.
La généralisation
27
informations essentielles qu’elles véhiculent. 5 » La généralisation est donc une
simplification des éléments présents sur la fond de carte.
Ci-dessous, une planche a été créée afin de percevoir les données utilisées pour les
cartes cantonales à des échelles différentes. Chaque couche est alors visible à
plusieurs échelles : nous remarquons, par exemple, que la zone végétation
(encadrée en bleu) n’est plus une couche utilisable au-dessus de l’échelle 1 :20 000.
Cependant, à partir de cette échelle, une couche plus généralisée comme la BD
MOS niveau 1 (encadré en vert) peut permettre d’avoir une couche de végétation
mieux adaptée à l’échelle de représentation.
5
Site de l’ENSG définissant le terme de généralisation : http://fad.ensg.eu/moodle/course/view.php?id=127
28
Pour la généralisation, il est nécessaire de faire attention à plusieurs facteurs :
L’échelle : plus l’échelle est petite, plus il sera nécessaire de faire appel à la
généralisation ;
La complexité de la carte et de la région à cartographier : selon le nombre
d’informations à représenter et la diversité des couches, il sera nécessaire de
faire une généralisation.
La qualité des données : il est nécessaire d’avoir des données de bonne
qualité en entrée, correctement modélisées.
La destination de la carte. Ce sont des cartes à destination des élus qui ont
besoin de connaître les actions sur leurs territoires. Les missions du Conseil
général ne seront donc pas généralisées afin de conserver la précision de
l’information. Dans notre cas, les données généralisées seront les données de
fond de plan. Par exemple, dans le cas des routes, il y a peu d’importance à
garder le détail puisque la carte n’est pas destinée à être une carte routière et
le réseau routier permet juste à l’élu de se repérer dans l’espace. Les données
de fond de plan permettent d’avoir une idée du paysage, des traits essentiels
du canton.
Ces bases de données méritent donc d’être comparées afin de déterminer laquelle sera la plus
appropriée pour la représentation selon le canton et donc l’échelle de représentation. Les
couches les plus détaillées correspondront donc à des échelles plus grandes, alors que les
couches générales seront plus adaptées à des cantons de grande superficie.
Un tableau Excel a été créé afin de comparer ces couches. Cette comparaison a été faite à partir
du logiciel de SIG ArcGis. Il a alors été possible d’observer la précision des données, ainsi que
leurs superpositions entre elles. Les informations issues du catalogue de métadonnées ont
aussi été utilisées afin de connaître les mises à jour récentes.
29
Ainsi, pour la couche des cantons, nous avons le choix entre celles issus de données internes, celles de la BD Carto ou encore celles de la BD Topo.
C’est ce que nous pouvons voir ci-dessous :
30
Trois classes de données ont été distinguées :
les données de fond de plan ;
les données des sites d’implantation du CG ;
les données des missions du CG ;
Les autres données de fond de plan proviennent de la BD MOS6 (Base de Données des Modes
d’Occupations du Sol du département de Loire-Atlantique) du Conseil général. Cet inventaire
cartographique est assez proche de Corine Land Cover. Les différentes emprises d’occupation
du sol ont été créées à partir de photographies aériennes : il s’agit d’une photo-interprétation
basée sur l’orthophotographie aérienne de 2009. Il comprend 3 niveaux de nomenclature (du
plus fin au généralisé) correspondant à peu près à celle de Corine Land Cover. Cependant, elle
a été réalisée à une résolution plus précise que cette dernière (125 fois plus fine) et contient des
entités plus fines : la taille de la plus petite entité cartographiée est de 2000m².
Tout cela peut être expliqué par la carte ci-dessous. Nous pouvons voir que pour un même
canton (ici celui de Vertou-Vignoble), l’occupation du sol représentée par la BD MOS est
beaucoup plus détaillée que l’occupation du sol provenant de Corine Land Cover. Les entités
sont plus petites et permettent de distinguer les habitats dispersés, les cours d’eau ainsi que la
ripisylve les entourant, etc.
6
Modes d’occupation des sols en Loire-Atlantique disponible sur le site de l’OpenData du département :
http://data.loire-atlantique.fr/donnees/detail/?tx_icsoddatastore_pi1[uid]=127
31
Figure 11 : Cartes de comparaison entre la BD MOS et Corine Land Cover (Sources : Conseil général & IFEN)
Les données
Au cœur des données de fond de plan, nous pouvons trouver à la fois des données surfaciques,
linéaires ou ponctuelles qui permettent de décrire le paysage. Nous pouvons également trouver
des données de zonage administratif comme les limites communales, les cantons ou encore les
points représentant les villes principales. Puis il y a des données linéaires pour représenter les
réseaux ferrés et routiers.
32
1.1.2. Les données des sites d’implantation et des actions du Conseil général
Création de la couche
Après un tri de ces deux bases de données, nous nous sommes heurtés à une difficulté lors de
la comparaison de ces deux dernières : les deux bases de données ne recensaient pas les mêmes
bâtiments et certains bâtiments n’avaient pas la même adresse. Il a fallu appeler certaines
personnes concernées pour pouvoir avoir les bonnes adresses.
A partir de ces données, il a été possible de géocoder les lieux en fonction de leurs adresses. Le
localisateur d’adresse utilisé a été celui de la BD Adresse de l’IGN. Cependant, il aurait aussi été
possible d’utiliser le géocodeur de Google Mapsis7.
7
Site du « géocodeur » : http://www.batchgeocodeur.mapjmz.com/
33
Pour répertorier les couches utilisées selon les échelles, un fichier Excel a été créé. Il permet de
regrouper les données choisies ainsi que les modifications effectuées sur ces dernières.
Ainsi pour les milieux naturels, les choix de sémiologies restent les mêmes (à savoir la couleur
verte indiquée en dernière ligne). Par contre, nous n’utilisons pas la même couche selon
l’échelle.
Figure 12 : Extrait du tableur Excel regroupant les données et le traitement à faire sur ce dernier par
échelle
Une géodatabase personnelle permet de stocker des données dans un fichier .mdb de
Microsoft Access sur le disque dur. Leur taille de stockage est limitée à 2 Go. Elles n’ont donc
pas une grande capacité de stockage et ne permettent pas à plusieurs utilisateurs de travailler
dessus en même temps.
Une géodatabase fichier permet de stocker les informations dans un dossier de fichiers sur
l’ordinateur. Il ne s’agit pas dans ce cas là d’une base de données comme la précédente. Le
34
volume maximal est de 1 To. Comme la précédente, elle ne permet pas de travailler à plusieurs
utilisateurs.
Enfin la géodatabase ArcSDE permet de stocker les données dans différents SGBD. C’est une
géodatabase multi-utilisateurs avec beaucoup de fonctionnalités.
Dans mon cas, une géodatabase fichier a été créée, puisque je suis la seule personne à
travailler sur le projet. Lors des prochaines mises à jour des cartes cantonales, il n’y aura
surement qu’une personne qui travaillera sur ce projet.
[…]
La sémiologie graphique est « l’ensemble des observations et des règles qui dirigent
l’utilisation rationnelle de la graphique. Elle se déduit de la structure et des propriétés
de la perception visuelle. 8» (J. BERTIN)
La sémiologie graphique peut donc être décrite comme des règles qui mettent en relation les
informations à représenter (signification) et les moyens graphiques associés à ces informations
(signe graphique). La sémiologie, par son langage visuel, universel, clair et cohérent, doit
faciliter la transmission des informations et aboutir à une carte accessible à tous.
« Un objet graphique est d’abord défini par sa position, sa localisation (X, Y) dans le
plan. […] Sa matérialité n’est rendue possible que par l’intermédiaire d’un graphisme,
c'est-à-dire d’une « tâche » visible, qu’il s’agisse d’un simple point ou d’un symbole
élaboré9. »
8
BERTIN Jacques. La graphique. In : Communications, 15, 1970. L’analyse des images. Pages 169-185.
9
DENEGRE Jean, Sémiologie et conception cartographique, Paris Hermès Science, 2005.
35
La « matérialité » est associée aux variables visuelles. Ce sont des « procédés utilisés dans la
transmission de l’information pour faire varier les signes graphiques » (J. DENEGRE). Ainsi, afin
de faire varier des entités ponctuelles, il est possible de changer :
- La forme : de la forme géométrique simple aux formes symboliques ;
- La taille : un même symbole peut avoir des tailles différentes. Ces tailles doivent être
perceptible par l’œil ;
- L’orientation : il s’agit de la direction d’un symbole (horizontal, vertical, oblique) selon
l’orientation de base de la carte ;
- La couleur ;
- La valeur : il s’agit du rapport entre le noir et le blanc perçu sur une surface ;
- La texture : « Cette variable visuelle est en fait une combinaison graphique entre des
éléments distincts unitaires (ponctuels ou linéaires) » (J. DENEGRE) ;
- La dynamique : animation du graphisme.
Ce sont donc ces variables visuelles qu’il va falloir faire varier pour la représentation des
missions ponctuelles du Conseil général, ainsi que pour le fond de plan.
Sur les logiciels de DAO ou de SIG, il existe deux standards colorimétriques : le RVB et le
CMJN. Les couleurs RVB sont utilisées pour les affichages sur les écrans, alors que le standard
CMJN ou quadrichromie permet de reproduire un large spectre de couleur pour les
impressions papiers. Si nous imprimons une carte travaillée en couleur RVB à l’écran, la sortie
papier ne rendra pas les mêmes couleurs qu’à l’écran. Précisions que le paramétrage de
l’imprimante peut aussi influencer ce résultat. Il faudra donc fournir, pour l’impression, des
fichiers cartographiques en CMJN.
Les couleurs, ainsi que le standard colorimétriques, ne sont donc pas choisies de manière
aléatoire. Les couleurs ont été choisies à partir d’un pantonier pour ce stage.
36
2.2.2. Réglages du problème CMJN / RVB
En ce qui concerne les cartes cantonales, un problème apparaît : elles ont pour but d’être
imprimées sous format papier pour les élus, mais aussi d’être consultées à l’écran (des tablettes
numériques des élus aux écrans des différents agents). Par conséquent, il a fallu trouver un
compromis pour que les rendus papier et écran soient les plus similaires possibles.
Nous avons d’abord défini les couleurs à l’écran en mode RVB avec l’aide d’un pantonier pour
s’affranchir du calibrage de l’écran (pour être sûr de la couleur choisie). Ainsi, nous avons
défini l’apparence du futur fichier numérique.
Pour les fichiers destinés à l’impression, nous avons utilisé une méthode permettant de
traduire en code CMJN les couleurs choisies à l’écran en mode RVB. A partir d’Illustrator, nous
avons utilisé un profil de rendu de la sortie, un profil ICC utilisé en Europe : euroscale coated
V2. Un profil ICC (International Coloc Consentium) permet de faire correspondre ce que l’on
voit à l’écran et ce qui sort sur papier. Le profil ICC relève les caractéristiques colorimétriques
de chacun des outils de la chaîne graphique et les traduit afin d’obtenir les mêmes couleurs sur
l’écran qu’en version papier.
37
- La Maison Départementale des Personnes Handicapées ;
- Les Unités Personnes Agées, Personnes Handicapées (PAPH) ;
- Les lieux culturels ou de patrimoine comme les musées, châteaux, etc. ;
- Les stations de traitement ;
- Les unités emploi.
Pour toutes ces missions, des logos ont été créés. Certains types de lieux étant peu nombreux,
il a été décidé que ces derniers auraient le même symbole que les bâtiments du Conseil
général. Cependant, une étiquette permettra de rappeler de quel bâtiment il s’agit.
Le tableau ci-dessous permet de rassembler les différents symboles qui ont été créés :
Bâtiments Administratif,
ASE, Assistante Centre Centre Station de
Collège
Maternelle, les labos, d’intervention d’intervention traitement MDPH
public
MDA, PAPH, centre Routier Maritime des eaux
culturel
Centres
Délégation Délégation Délégation Théâtre le
Médico Unité emploi
Solidarité Aménagement Ressources Grand T
Sociaux
Tableau 2 : Tableau regroupant les logos créés pour les cartes cantonales
38
2.3.3. Problème lié à la superposition des symboles
La représentation des bâtiments du Conseil général a posé quelques problèmes. En effet,
certains bâtiments peuvent être occupés à la fois par un CMS, mais aussi une délégation. Sur la
carte, nous avons donc une superposition des points et soit le CMS, soit la délégation peuvent
être cachés par l’autre. Il a donc été utile de connaître les symboles qui se superposent.
Dans les propriétés de la géodatabase, il faut tout d’abord mettre à niveau la géodatabase afin
de pouvoir utiliser la règle de topologie citée précédemment :
Il faut être prudent : une géodatabase mise à niveau vers la version 10 ne peut plus être
transformée vers une version inférieure. Il est donc nécessaire de copier la géodatabase.
Cependant pour cette topologie, il est indispensable de passer à la version 10.
39
Nous créons alors la topologie :
Ci-après, il est possible de voir la carte qu’on obtient et qui nous permet de voir les erreurs.
40
Figure 15 : Carte des superpositions de points, à partir de la topologie (Source des données : Conseil général)
41
2.3.4. Méthode pour éviter les superpositions
A partir du résultat de la topologie, il est possible de voir que 21 points se superposent. A cela,
nous pouvons ajouter les points dont les coordonnées géographiques ne se superposent pas,
mais qui sont géographiquement très proches et qui entrainent une superposition des
symboles de représentations. Nous pouvons voir cela à partir de l’image ci-dessous. L’échelle
de représentation est bien entendu respectée.
42
Décaler la représentation des points
Le décalage de la représentation des points permettrait de décaler les symboles sans pour
autant perdre l’information géographique de chaque point.
Dans les propriétés de la couche, il est alors possible de déplacer en X ou en Y chaque type de
point. Cependant, si on choisit de déplacer un bâtiment administratif, alors tous les bâtiments
administratifs seront décalés.
10
Site d’ArcOrama expliquant les évolutions notables d’ArcGis 9.3 :
http://www.arcorama.fr/2008/11/arcgis-desktop-93-evolutions-sur-les.html
Vidéo sur l’outil de dispersion ponctuel d’ArcGis 9.3 ArcInfo (outil cartographique de cette version) :
http://88.191.74.143/arcorama/videos/nouveautes93/09_Representation_Dispersion_Ponctuels.html
43
Les représentations
Les représentations permettent de « gérer individuellement la symbologie de
chaque entité. Elles offrent davantage de libertés lors de la conception
cartographique. Une représentation est vue par ArcGis comme un type de
symbologie. Plusieurs représentations peuvent être affectées à une même
couche11.»
Nous avons, dans notre cas, créé une représentation à partir de la symbologie créée
à partir d’Illustrator et importé par le gestionnaire de style dans ArcGis.
priorité, il est possible d’utiliser l’outil de Figure 18 : Impression écran des classements
d'étiquettes
« classement des étiquettes par priorité ».
11
Pdf expliquant les représentations :
http://www.esrifrance.fr/sig2007/iso_album/coursrepresentation_sig2007.pdf
44
Grâce à ce dernier, on peut régler la priorité
d’affichage des étiquettes entre elles.
Cependant, j’ai connu un autre souci :
certaines étiquettes superposaient des entités
ponctuelles. Un autre outil permet de gérer les
étiquettes et les entités à la fois (image ci-
contre).
Le grand nombre d’étiquettes ne permet donc pas une automatisation totale mais les divers
outils d’ArcGIS permettent de s’en rapprocher.
III. L’AUTOMATISATION
La boîte à outils des modèles Builder sera directement intégrée dans la géodatabase. Chaque
couche aura un modèle Builder lui étant associé : il s’agira des traitements à faire sur cette
couche.
Les modèles Builder sont des outils centraux dans le cadre de la production en série des cartes
cantonales et pour les mises à jour de ces dernières.
45
Exemple de modèles
Précédemment, nous avons pu voir qu’un tableur avait été créé afin de connaître les couches
choisies ainsi que les traitements à faire sur ces dernières et la représentation cartographique
leur étant associée. C’est à partir de ce tableau que nous allons faire les modèles Builder.
Pour la création du modèle Builder, il suffit de savoir ce que nous voulons appliquer à quelle
couche. Ici, en bleu, il s’agit de la couche à modifier (la couche d’origine de la BD MOS niveau
2). Nous demandons au logiciel de générer une nouvelle couche à partir de cette dernière en
prenant en compte une requête SQL qui impose de récupérer les entités qui ont comme
attributs « Bois et Forêt » dans la colonne « L_Niveau ».
46
Figure 21 : Impression écran de la création d'un modèle Builder
47
Exemple du bâti
Figure 23 : Impression écran du tableau Excel des traitements des données (2)
Dans le tableur des couches sélectionnées pour les cartes cantonales, il est indiqué que pour le
bâti, il faut dans un premier temps fusionner chaque couche afin qu’elles soient moins lourdes
et moins longues à l’affichage. Puis par la suite, il faut combiner ces couches, c'est-à-dire, à
partir des 5 couches d’origine, en obtenir plus qu’une contenant toutes les entités des 5 autres.
Il est possible de faire un modèle Builder pour effectuer ces traitements automatiquement :
48
Une fois les fusions faites sur les 5 couches d’origine, il suffit de les combiner :
49
3.2. La sauvegarde des styles
Afin de permettre une automatisation des tâches, il est possible de conserver les styles sous
deux formes :
- dans un gestionnaire de style ;
- à partir de fichiers de couche, un par couche géographique symbolisée ;
50
IV. LES ETAPES DE LA PRODUCTION DE LA SERIE
Le schéma ci-dessous permet de résumer les différentes étapes de projet et de la production
des cartes. Après avoir fait des choix de données, d’échelles de travail et de sémiologie, il a fallu
passer à l’étape de production des cartes en série. Dans cette partie, ces étapes vont être
détaillées.
Cependant, j’ai décliné ce fichier en plusieurs autres mxd : un par échelle. Sur les 59 cantons,
nous utilisons 18 échelles : de 5000ème pour les cartes des cantons urbains à 54000ème pour les
cantons les plus grands. Le fait d’avoir un fichier .mxd par échelle est important. En effet, pour
la dispersion automatique des points et afin d’éviter les superpositions, il est nécessaire d’avoir
un document cartographique par échelle puisque la dispersion des points impose d’avoir une
51
couche de points par échelle. Il est impossible d’appliquer l’outil à plusieurs reprises sur la
même couche.
Après avoir réalisé les documents cartographiques par échelle, il suffit de zoomer sur les
cantons concernés, d’adapter le titre de la carte ainsi que d’autres aspects de la jaquette et de la
carte.
Il est nécessaire de passer sous Adobe Illustrator afin d’ajouter plusieurs éléments impossibles
à ajouter sur ArcGIS :
52
Les logos des ponctuelles de la carte. Les ordinateurs n’étant pas assez puissants, il a
fallu sur ArcGIS travailler avec de simples ponctuelles carrés et de couleurs et exporter
les cartes avec ces ponctuelles. Ce n’est que sur Illustrator qu’il est possible de tous les
remettre.
53
Ci-dessous, la carte du canton d’Ancenis :
54
Ci-dessous, la carte du canton de St-Nazaire Est :
55
56
P ARTIE 3 : B ILAN ET P OURSUITES
Les photographies aériennes permettent d’avoir une image d’une certaine partie de la
terre. En ce qui nous concerne, il s’agit de l’image aérienne du canton de Nantes 1. Cette
dernière nous permet d’avoir une vision globale de l’occupation du sol. Il est alors facile
de distinguer l’Erdre, la végétation, les routes, ainsi que les bâtiments.
57
Cette troisième partie va nous permettre de faire un point sur le stage, afin d’avoir un retour
critique sur le travail effectué. Nous allons aussi pouvoir faire un retour sur les outils et les
difficultés rencontrées. Enfin, nous essaierons de trouver des poursuites possibles d’études.
Ci-dessous le planning montre en bleu le planning initial. Les rectangles en vert représentent
le temps réel passé sur chaque tâche.
58
1.2. Le retour sur expérience
A partir du planning, il est possible de voir que, d’une manière générale, c’est la première
partie qui a été plus longue que prévu. Cette dernière correspond à la définition du projet, la
mise en place de la méthodologie et à la préparation des données : ce fut le plus long à mettre
en place. Plusieurs erreurs de gestion de temps ont été détectées :
- Une d’elles a été de penser que le traitement des données serait plus rapide.
Cependant, même avec la création des modèles builder, les traitements ont été très
longs dû au poids des différentes couches et à la lenteur d’exécution des tâches sur les
ordinateurs ;
- Ensuite, les choix sémiologiques ont été plus longs que prévu puisqu’il a fallu faire des
tests d’impression, et cela à plusieurs échelles, puis il a fallu que ces choix soient
validés.
- De plus, la plupart des tâches ont été faites en même temps : au départ, je pensais faire
une tâche après l’autre, mais en réalité, les choix de données, d’échelles ou encore la
généralisation, sont des tâches à réaliser simultanément puisqu’il s’agit de tâches
complémentaires. En effet, lors du choix de données, il est nécessaire de voir à quelle
échelle une donnée est adaptable.
La période de production de cartes n’a pas été aussi longue que prévu. D’une certaine manière,
il est possible de dire que cela est positif : en effet, si la production a été assez rapide, cela peut
signifier que le travail de préparation réalisé au préalable a été bien effectué.
59
Les difficultés matérielles telles que la puissance des ordinateurs parfois un peu trop
faible ou encore les versions limitées des logiciels ; Ce sont ces difficultés que nous
allons détailler par la suite.
Afin d’avoir des outils cartographiques qui permettent d’améliorer le rendu cartographique, il
faut avoir une version ArcInfo qui ouvre les droits d’accès à la boîte à outils de cartographie.
Dans la partie 2.2, certains outils seront détaillés et mis en avant puisqu’ils ont été testés et /
ou utilisés pour le projet.
Dans la partie 2.3, l’apport du logiciel de DAO qu’est Illustrator sera détaillé.
60
2.2. Les outils de cartographie d’ArcGis
Les prérequis nécessaire à l’utilisation de cet outil sont d’avoir défini une échelle de référence
et d’avoir une couche qui contient une représentation13.
12
Possibilité de voir les autres modèles sur le site de l’aide d’Esri :
http://help.arcgis.com/fr/arcgisdesktop/10.0/help/index.html#//00700000002n000000
13
Les représentations permettent de « gérer individuellement la symbologie de chaque entité. Elle offre
davantage de libertés lors de la conception cartographique. Une représentation est vue par ArcGis
comme un type de symbologie. Plusieurs représentations peuvent être affectées à une même couche ».
Les représentations peuvent être créées à partir d’une symbologie. PDF expliquant les représentations :
http://www.esrifrance.fr/sig2007/iso_album/coursrepresentation_sig2007.pdf
61
Ci-dessous, il est possible de voir que les symboles se superposent :
Grâce à l’outil, ils vont se répartir dans l’espace selon un algorithme. Ici, nous utilisons le
modèle « Square » à 20 points.
62
Si nous changeons la distance de 20 points à 10, nous obtenons ceci :
Avantages Inconvénients
Dispersion automatique : il n’y a pas Tous les objets ponctuels doivent être
besoin de transformer la couche en objets dans la même table attributaire ;
géographiques ; Disponible uniquement sur ArcInfo : il
Il permet de garder les coordonnées faut donc avoir accès à cette licence ;
géographiques des entités Ne peut être utilisé que sur des couches
d’entités ponctuelles qui ont une
représentation !
L’outil « Fusionner des chaussées séparées » permet de générer une nouvelle classe
d’entités comportant des entités routes à une seule ligne au lieu de routes à plusieurs voies
divisées.
Ci-dessous, nous pouvons voir un exemple de l’application de cet outil. Il s’agit d’une
représentation des routes principales (en bleu les autoroutes, en rouge les nationales, en jaune
63
les départementales). Dans la première image, il est possible de voir les superpositions des
routes et une représentation cartographique pas très nette.
D’avoir un champ qui indique si nous souhaitons fusionner ou pas le champ : « champ
de fusion ». Ce champ est à créer au préalable (ajouter un champ de type entier court).
Toutes les entités qui auront un « 0 » dans ce champ ne seront pas traitées par l’outil.
Dans mon cas, j’ai donc sélectionné les autoroutes, les routes quasi-autoroutes et les
routes à deux chaussées et je leur ai mis automatiquement un « 1 » pour qu’elles soient
traitées par le logiciel.
De rentrer une distance de fusion maximale : « Distance de fusion ». Après avoir
calculé (manuellement) à l’aide de la règle d’ArcGis la distance entre deux voies d’une
même route, il suffit de rentrer cette valeur dans la case « distance de fusion » afin
d’annoncer au logiciel que nous ne voulons fusionner des voies qui sont à une distance
supérieure à 16m.
64
Lorsque nous exécutions l’outil, nous obtenons l’image ci-dessous. Nous pouvons remarquer
que la représentation cartographique est de meilleure qualité. Nous ne perdons pas
l’importance de la route (autoroute, nationale ou départementale) car les couleurs permettent
de connaître cette information. Nous n’avons plus de superpositions.
Inconvénient de l’outil
Pour un souci de poids des couches, j’avais fusionné la couche des routes principales par
rapport à leurs numéros et leurs noms de rue. Cependant, pour utiliser cet outil, il ne faut pas
avoir au préalable fusionné les routes, puisque l’outil ne pourra pas « re-séparer » les segments
lui-même… Cependant, il est possible de faire une fusion des routes selon leur classement
administratif, leur numéro et leur nom de rue après avoir utilisé l’outil.
Il est nécessaire d’avoir une version ArcInfo pour pouvoir avoir cet outil.
65
Figure 40 : Utilisation de l'outil "Eclaircir un réseau routier"
Pour pouvoir utiliser cet outil, il faut être muni d’une version ArcInfo.
- La création de la symbologie ;
- La création de la première page et de l’habillage de la carte ;
- La création de la légende ;
- Et, pour permettre une transformation des couleurs de RVB à CMJN.
66
III. PERENNITE, CONTINUITE ET EVOLUTION DU PROJET
3.1.2. La géodatabase
La géodatabase permet de regrouper les données des cartes cantonales ainsi que les styles en
un même dossier.
Il sera possible de les réutiliser pour recréer de nouvelles cartes cantonales soit en réutilisant
les données ou les styles s’y trouvant, soit en rajoutant ou modifiant de nouvelles données.
67
Il sera également possible de les réutiliser afin d’éviter une nouvelle période de recherche
sémiologique (de couleurs). Il suffit d’intégrer le style créé au sein du logiciel SIG, puis de
réutiliser les propriétés déjà définies ou encore les logos.
Un certain nombre d’outils a donc été mis en place dans le but d’automatiser au maximum les
tâches et de pouvoir les réutiliser lors de la mise à jour des cartes.
Ces cartes cantonales thématiques pourraient permettre aux spécialistes des différents services
d’avoir des cartes spécialisées dans leurs domaines.
68
3.2.3. Des cartes cantonales interactives
Il existe déjà, au Conseil général, un module de carte interactive créé à l’aide d’ArcGIS Server.
Cependant, il m’a été demandé à la fin de mon stage d’étudier ce qu’il était possible de faire
avec ArcGIS Online : c’est une des solutions de partage de carte interactive que propose Esri.
J’ai donc créé un compte gratuit (pendant 1 mois) et commencé à étudier ce qui était possible
de faire sur ArcGIS Online. J’ai pu apprendre à me servir de l’outil et donc créer une carte. Les
impressions écran, ci-dessous, permettent de décrire ce travail.
Nous pouvons voir le groupe créé « Conseil général de Loire-Atlantique » qui contient une
carte des cantons…
Figure 43 : Impression écran des cartes cantonales sur ArcGIS Online (1)
Figure 44 : Impression écran des cartes cantonales sur ArcGIS Online (2)
69
Téléchargement des couches provenant du logiciel SIG :
Figure 45 : Impression écran des cartes cantonales sur ArcGIS Online (3)
En résultat, nous pourrions avoir un lien qui nous amène sur une galerie de carte du Conseil
général où il y aurait la carte cantonale qui contiendrait à la fois une description de la
géographie du territoire et les missions – actions du Conseil général sur ce dernier.
Figure 46 : Impression écran des cartes cantonales sur ArcGIS Online (4)
70
Figure 47 : Impression écran des cartes cantonales sur ArcGIS Online (5)
Je n’ai eu que quelques heures pour étudier ArcGIS Online. C’est un outil intéressant pour
créer des cartes interactives rapidement et facilement sans forcément passer par la
programmation. De plus, il permet de ne plus dépendre du serveur du Conseil général, mais de
celui d’Esri.
Dans le cadre du Conseil général, ArcGIS Online permettrait, dans un premier temps, de
visualiser les cartes cantonales afin de s’en servir comme carte interactive. Plus l’utilisateur
augmenterait l’échelle, plus il y aurait d’informations sur le territoire et une forte précision de
l’emplacement des bâtiments du Conseil général. A l’inverse, la carte se généralisera. Il serait
possible de permettre à l’utilisateur de choisir les informations qu’il souhaiterait voir sur la
carte : il suffirait à l’utilisateur de cocher ou décocher une couche selon s’il veut la voir affichée
sur la carte ou non. Il serait donc intéressant de creuser l’idée de ces cartes puisque les élus
pourraient les utiliser directement de leurs tablettes numériques.
71
72
C ONCLUSION
La première étape de mon stage a consisté à la mise en place des données, aux choix
sémiologiques, à la création de la légende, à l’automatisation des tâches, etc. : en résumé, à la
méthodologie de production en série des cartes cantonales. Cette partie était une tâche assez
lourde puisque les choix de données n’étaient pas tout le temps facile, qu’il fallait savoir
répondre à plusieurs attentes et qu’il fallait tout organiser de manière claire et précise afin que
ma méthodologie puisse être réutilisée dans l’avenir. C’est dans la découverte du SIG d’un
organisme qu’il est possible de se rendre compte de la complexité du travail fourni et de
l’attente.
La deuxième partie de mon stage était la partie de production en série des cartes. Il s’agissait
d’une période beaucoup plus simple qui a été beaucoup plus rapide grâce à la méthodologie
mis en place auparavant.
Les cartes cantonales sont un outil qui me paraît indispensable pour que les élus connaissent
au mieux leurs cantons et ce qui s’y passe. Ce fut un travail intéressant à mener qui peut se
développer davantage notamment avec les cartes interactives.
73
Il a été possible de découvrir de nouveaux outils sur le logiciel de SIG, de développer
mes connaissances dans le domaine des SIG, mais aussi dans celui de la DAO avec
l’utilisation d’Adobe Illustrator. De manière générale, il m’a été possible de creuser
davantage mes compétences issues de mes études. J’ai pu m’apercevoir très vite que
c’est en pratiquant le logiciel tous les jours que nous apprenons davantage.
Il a été intéressant de mener un projet du début à la fin et d’avoir une vision à long
terme de ce dernier. Lors d’un projet scolaire, nous ne pensons pas forcément à la
réutilisation du projet. Cependant, ici, il m’a fallu penser au futur de ce dernier et aux
perspectives envisageables sur celui-ci : d’où le travail d’automatisation et celui
commencé sur la production des cartes cantonales sur ArcGIS Online.
De plus, il m’a été possible de me rendre compte du temps d’exécution d’un projet : de
la définition du projet, la mise en place des données et de la méthodologie, à la
production des cartes. Au départ, un peu effrayée par le peu de temps qu’il me restait
pour la production des cartes, j’ai pu me rendre compte que si la méthodologie était
bien mise en place, la production des cartes par la suite est rapide et efficace.
74
B IBLIOGRAPHIE
BERTIN Jacques, La graphique. In : Communications, 15, 1970. L’analyse des images. Pages 169-
185.
BORDIN Patricia, SIG, Concepts, Outils et Données, Paris Hermès Science Publications, 2002.
ZANIN Christine & TREMELO Marie-Laure, Savoir-faire une carte, Aide à la conception et à la
réalisation d’une carte thématique, Belin SUP, 200.
S ITOGRAPHIE
Aide en ligne du logiciel ArcGis, disponible de mars à juin 2012 :
http://help.arcgis.com/fr/arcgisdesktop/10.0/help/index.html#/na/00r90000001n000000/
75
76
T ABLE DES M ATIERES
REMERCIEMENTS ............................................................................................................................. 5
SOMMAIRE........................................................................................................................................ 7
INTRODUCTION ...............................................................................................................................9
77
2.3.1. Des symboles pour certaines données .....................................................................................................37
2.3.2. Construction des symboles ...................................................................................................................... 38
2.3.3. Problème lié à la superposition des symboles ........................................................................................ 39
2.3.4. Méthode pour éviter les superpositions .................................................................................................. 42
2.4. Les étiquettes ................................................................................................................................. 44
III. L’AUTOMATISATION.................................................................................................................................. 45
3.1. Les modèles Builder ........................................................................................................................45
3.2. La sauvegarde des styles ................................................................................................................ 50
3.2.1. Le gestionnaire des styles ......................................................................................................................... 50
3.2.2. Les fichiers de couche ............................................................................................................................... 50
IV. LES ETAPES DE LA PRODUCTION DE LA SERIE .............................................................................................. 51
4.1. La mise en place des .mxd .............................................................................................................. 51
4.2. D’ArcGIS à Adobe Illustrator… ...................................................................................................... 52
4.3. Les cartes finales ............................................................................................................................. 53
CONCLUSION ................................................................................................................................. 73
78
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................................. 75
SITOGRAPHIE ................................................................................................................................. 75
ANNEXES ......................................................................................................................................... 85
79
80
T ABLE DES I LLUSTRATIONS
FIGURE 1 : CARTE DES CANTONS DU DEPARTEMENT DE LOIRE-ATLANTIQUE (SOURCE : DONNEES DU CONSEIL
GENERAL) ....................................................................................................................................................... 15
FIGURE 5 : BABORD, ENTREPOT DE DONNEES DU CONSEIL GENERAL (SOURCE : SITE INTRANET DE CONSEIL
GENERAL) ....................................................................................................................................................... 21
81
FIGURE 30 : CARTE CANTONALE D'ANCENIS ........................................................................................................... 54
FIGURE 31 : CARTE DU CANTON DE ST-NAZAIRE EST ............................................................................................... 55
FIGURE 32 : PLANNING CORRIGE APRES LE STAGE ................................................................................................... 58
FIGURE 33 : BOITE A OUTIL CARTOGRAPHIQUE D'ARCGIS....................................................................................... 61
FIGURE 34 : IMPRESSION ECRAN, DISPERSION DES POINTS (1) ................................................................................. 62
FIGURE 35 : IMPRESSION ECRAN, DISPERSION DES POINTS (2)................................................................................. 62
FIGURE 36 : IMPRESSION ECRAN, DISPERSION DES POINTS (3) ................................................................................ 63
FIGURE 37 : IMPRESSION ECRAN, FUSIONNER DES CHAUSSEES SEPAREES (1) ............................................................ 64
FIGURE 38 : UTILISATION DE L'OUTIL "FUSIONNER DES CHAUSSEES SEPAREES" ...................................................... 64
FIGURE 39 : IMPRESSION ECRAN, FUSIONNER DES CHAUSSEES SEPAREES (2) ........................................................... 65
FIGURE 40 : UTILISATION DE L'OUTIL "ECLAIRCIR UN RESEAU ROUTIER"................................................................ 66
FIGURE 41 : IMPRESSION ECRAN, ECLAIRCIR UN RESEAU.......................................................................................... 66
FIGURE 42 : LISTE DES MODELES BUILDER CREES.................................................................................................... 67
FIGURE 43 : IMPRESSION ECRAN DES CARTES CANTONALES SUR ARCGIS ONLINE (1) ............................................. 69
FIGURE 44 : IMPRESSION ECRAN DES CARTES CANTONALES SUR ARCGIS ONLINE (2)............................................. 69
FIGURE 45 : IMPRESSION ECRAN DES CARTES CANTONALES SUR ARCGIS ONLINE (3) ............................................. 70
FIGURE 46 : IMPRESSION ECRAN DES CARTES CANTONALES SUR ARCGIS ONLINE (4) ............................................ 70
FIGURE 47 : IMPRESSION ECRAN DES CARTES CANTONALES SUR ARCGIS ONLINE (5) .............................................. 71
82
T ABLE DES T ABLEAUX
TABLEAU 1 : CHOIX DES DONNEES SELON L'ECHELLE ............................................................................................... 33
TABLEAU 2 : TABLEAU REGROUPANT LES LOGOS CREES POUR LES CARTES CANTONALES ........................................ 38
TABLEAU 3 : AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE LA DISPERSION AUTOMATIQUE DES POINTS ................................ 63
83
84
A NNEXES
85
Annexe 1 : Organigramme du Conseil général
86
Annexe 2 : Les modèles Builder
Cette annexe permet de détailler les différents modèles Builder.
Les communes
Pour les communes, il s’agit, à partir de la couche COMMUNE de la BD Topo de l’IGN, de créer
une nouvelle couche ne contenant que les communes du département de Loire-Atlantique.
Pour cela, il faut utiliser l’outil « Générer une couche » qui permet de sélection les entités
concernées (à partir d’une requête SQL intégrée du type : « DEPART » = ‘Loire-Atlantique’)
puis l’outil « Copier les entités » qui permet de récupérer la couche temporaire créée
précédemment et d’en faire une nouvelle couche d’entité.
La zone végétation
La zone végétation de la BD Topo est intéressante à cartographier à certaines échelles.
Cependant son nombre d’entités fait de cette couche, une couche très lourde et qui met donc
du temps à s’afficher. Grâce à l’outil « Fusionner », il est possible de fusionner les entités
d’une même table afin d’obtenir une couche plus légère :
87
Les surfaces en eau
A partir de la BD MOS niveau 1 (Conseil général) et de l’outil « Générer une couche », nous
sélectionnons les occupations du sol qui correspondent aux surfaces d’eau (requête SQL :
« L_Niveau » = ‘Surfaces en eau’). Puis, nous créons une couche à partir de l’outil « Copier des
entités ».
88
Les parcs d’activités
En ce qui concerne les parcs d’activités, nous partons de la couche BD_ZA du Codela (mise à
jour régulièrement par Perrine). Cependant, nous ne prenons par la couche entière, mais les
zones actives ou complètes. Ce pourquoi nous imposons une requête SQL :
Remarque : nous laissons aussi le projet de l’aéroport puisqu’il s’agit d’un projet important qui a été voté.
Par la suite, il faut créer une nouvelle couche à partir de la sélection précédente. Nous utilisons
encore l’outil « Copier des entités » :
89
Le modèle Builder correspondant à cette couche est le suivant :
90
Les routes secondaires
Pour les routes secondaires, il s’agit des mêmes opérations que celles des routes principales.
91
Les cours d’eau
Pour une représentation simplifiée des cours d’eau (couche TRONCON_COURS_EAU issu de
la BD Topo), l’utilisation de l’outil « Générer une couche » est intéressante puisqu’elle
permet de créer une couche fictive créée à partir d’une requête SQL (ici, la requête est :
« REGIME » = ‘Permanent’ ou « POS_SOL » <> ‘-1’). Afin d’obtenir une couche à partir des
entités sélectionnés, nous utilisons l’outil « Copier des entités ». Enfin, nous effectuons une
fusion (outil « Fusionner ») pour obtenir une couche moins lourde qui s’afficherait plus vite à
l’écran.
92
93