Introduction
Catégorisation
basée
sur
les
cibles,
certains
classés
selon
la
clinique.
Horizontal
:
par
maladie,
vertical
:
par
les
cibles
Liste
des
médicaments
:
-‐‑ des
noms
généraux
-‐‑ des
noms
commerciaux
Selon
les
pays,
on
utilise
plus
l’un
ou
l’autre
;
en
Belgique
on
est
entre
les
deux.
Des
quotas
en
Belgique
:
chaque
médecin
selon
sa
spécialité
est
obligé
de
prescrire
un
pourcentage
de
médicaments
génériques.
Mais
dans
ce
cas,
il
faut
connaître
les
noms
commerciaux,
et
la
dénomination
commune
internationale.
Dans
certains
pays,
on
n’utilise
même
pas
les
noms
commerciaux.
Toutes
les
listes
qu’on
aura
:
c’est
une
dénomination
commune
internationale.
Parfois
on
dira
des
noms
commerciaux
quand
le
nom
a
eu
beaucoup
de
succès.
DCI
:
pas
de
majuscule
><
commercial
a
une
majuscule
Commercial
suivi
de
«
tr
»
ou
de
®
Dans
la
liste
:
environ
350
noms,
mais
aussi
des
noms
de
catégories
1
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
Introduction
Définition
:
utilisation
clinique
des
médicaments
«
Clinique
»
:
si
on
parle
d’expérience
avec
des
PA
sur
des
cellules
dans
un
labo,
ce
n’est
pas
de
la
pharmacologie
clinique.
Quoiqu’il
y
a
un
lien
entre
le
labo
et
la
clinique.
«
Médecine
translationnelle
»
:
traduire
les
découvertes
scientifiques
en
usage
clinique
pour
soigner
les
gens.
C’est
une
utilisation
de
médicaments,
et
cela
nécessite
une
collaboration
avec
les
pharmaciens.
Ceux-‐‑ci
s’occupent
des
médicaments
avec
un
aspect
logistique
de
prescription,
distribution,
surveillance
de
l’utilisation
des
médicaments
dans
la
population.
Ce
n’est
pas
toujours
une
interface
facile
entre
médecin
et
pharmacien.
En
pharmacologie
clinique,
la
collaboration
est
plus
importante
:
c’est
l’endroit
où
elle
est
la
plus
cruciale,
pour
le
bien
du
patient.
On
a
renforcé
cette
collaboration
grâce
à
la
pharmacie
clinique
:
elle
a
de
plus
en
plus
d’intérêt.
C’est
surtout
pour
les
hôpitaux,
où
ils
vont
surveiller
les
traitements
en
collaboration
avec
les
médecins
:
s’assurer
des
doses
selon
les
conditions
(insuffisances,…).
Le
médecin
pourrait
le
faire,
mais
généralement
il
manque
de
temps
pour
cela.
Comme
c’est
une
science
qui
a
besoin
d’éléments
scientifiques,
ceux-‐‑ci
sont
principalement
la
pharmacocinétique
et
la
pharmacodynamie.
On
ne
peut
pas
faire
de
pharmacologie
clinique
sans
les
notions
relatives
à
PK
et
PD
:
notions
de
distribution,
élimination,
excrétion,
sécrétion,
…
Des
médicaments
qui
ont
la
mémé
cible
mais
profil
ADME
différent
peuvent
donner
des
appropriations
pour
certaines
situations
cliniques
différentes.
Ex
:
somnifère
de
demi
vie
de
3
ou
8
Heures.
Si
on
prend
de
3
heures,
parce
que
pas
le
temps
de
s’endormir.
Pour
d’autres,
insomnie
est
plus
importante
et
un
somnifère
avec
une
demi
vie
plus
longue
pourrait
être
utile.
Des
médicaments
de
même
cible
peuvent
aussi
varier
selon
la
sélectivité,
selon
la
puissance
:
ces
caractéristiques
peuvent
aussi
donner
des
profils
différents,
et
plus
intéressants.
Des
pharmacologues
cliniciens
sont
spécialisés
dans
la
pharmacocinétique,
d’autres
en
toxicologie.
C’est
une
partie
de
la
pharmacologie
mais
qui
peut
être
importante.
Normalement,
le
médecin
ne
devrait
pas
toucher
au
domaine
toxique
;
il
peut
y
avoir
des
effets
indésirables,
mais
pas
au
point
de
dire
toxique.
Le
cœur
de
la
pharmacologie
clinique
:
la
pharmacothérapie.
C’est
un
terme
général
qui
ne
se
substitue
pas
à
pharmacologie
clinique.
La
pharmacothérapie
est
le
fait
de
faire
de
la
thérapie
avec
des
médicaments.
Tout
comme
on
peut
traiter
avec
de
la
chirurgie,
ou
de
la
radiothérapie.
Pour
le
médecin
courant
la
pharmacothérapie
est
l’essentiel
de
son
activité,
et
le
médecin
doit
utilise
le
médicament
de
manière
rationnel
:
-‐‑ doit
être
approprié
à
la
maladie
-‐‑
doit
être
sûr
(=
min
d’effets
indésirables)
2
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
-‐‑ doit
être
efficace
qui
peut
être
de
l’effectivité
:
si
on
utilise
cette
distinction
entre
ce
qui
a
été
démontré
dans
des
études
cliniques
=
efficacité,
et
ce
qu’il
en
est
dans
la
vie
réelle
=
effectivité.
-‐‑ Le
patient
doit
être
adhérent
:
et
dedans,
la
relation
avec
le
médecin
est
essentiel
Si
on
ne
fait
pas
cela
de
manière
correcte,
risque
d’exposer
le
patient
à
des
effets
indésirables.
Actuellement,
il
y
a
encore
des
déviances
à
la
prescription
des
médicaments.
-‐‑ 7
%
des
prescriptions
en
médecine
extrahospitalière
contiennent
des
erreurs.
Par
ex
des
doses
pas
appropriées
au
patient
(âge,
condition,
autre
médication,
…)
-‐‑ 5%
des
hospitalisations
sont
dues
à
des
erreurs
médicamenteuses
-‐‑ ce
qui
résulte
à
50
000
morts/an
aux
USA
La
gestion
des
effets
indésirables
fait
partie
de
la
pharmacologie
clinique.
On
peut
admettre
que
si
on
ne
prend
pas
le
bon
médicament,
car
il
y
en
a
un
autre
qui
est
plus
adapté,
plus
effectif
:
on
peut
aussi
considérer
cela
comme
indésirables.
Les
interactions
médicamenteuses
(DDI)
et
avec
la
nourriture
(DDF)
vont
aussi
être
étudiées.
Par
exemple,
l’alcool,
le
jus
de
pamplemousse.
Le
pont
entre
la
pré
clinique
et
la
clinique
est
important
pour
le
développement
des
médicaments,
les
autorités
de
régulation
(FDA,
EMA).
La
régulation
des
médicaments
:
il
faut
être
prudent,
et
des
autorités
nationales
et
internationales
ont
été
crées
pour
gérer
les
choses.
Si
on
fait
le
total
de
tout
cela
:
la
médecin
pharmaceutique,
qui
concerne
l’implication
de
médecins
dans
le
développement
de
médicaments,
dans
les
firmes
de
régulations
et
dans
les
études
cliniques.
La
pharmacologie
clinique
et
la
médecine
pharmaceutique
sont
un
peu
différentes
et
elles
peuvent
être
des
spécialités
médicales.
Mais
en
Belgique,
il
n’y
a
pas
de
diplôme
à
l’heure
actuelle
pour
ces
deux
spécialisations.
ð Il
est
intéressant
de
connaître
et
d’avoir
une
vision
jusqu’à
la
fin
des
mécanismes
d’action,
des
cibles
et
des
sélectivités.
Ces
trois
termes
se
recoupent.
Il
y
a
des
tas
de
médecins
qui
utilisent
des
médicaments
en
n’ayant
pas
idée
des
cibles
et
des
modes
de
fonctionnement
des
médicaments.
Mais
cela
comporte
des
risques
3
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
4
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
5
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
6
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
3. Cibles
1. Le
SNA
Dans
son
cas,
on
parle
des
cibles
:
les
anticholinergique,
les
cholinergiques,
beta
bloquants,
beta
agonistes,
etc.
Puis
on
va
parler
des
conséquences
cliniques.
Mais
cela
n’est
pas
toujours
évident,
dû
aux
cibles
multiples
et
dans
différents
endroits
du
corps
2. Autres
médiateurs
périphériques
D’autres
exemples
ou
des
médiateurs
sont
libérés
par
des
terminaisons
et
vont
modifier
l’action
d’autres
cellules.
§ Médiateurs
peptidiques
:
Par
exemple,
les
encéphalines
:
une
des
catégories
médicamenteuse
les
plus
importante
de
la
pratique
courante
est
la
gestion
de
la
douleur.
Donc
les
opioïdes
sont
utilisés
et
se
trouvent
au
cœur
de
cette
approche.
Ce
sont
des
médicaments
qui
vont
moduler
les
récepteurs
aux
encéphalines
et
aux
endorphines.
L’angiotensine
:
on
va
essentiellement
bloquer
ou
ralentir
l’action
de
Ag2
et
effet
intéressants
pour
système
CV
La
vasopressine,
l’ocytocine
La
kinine,
GnRH,
substance
P,
somatostatine,
endothéline,
glucagon,
calcitonine,
insuline
Ces
médiateurs
sont
un
peu
partout
:
en
périphérie
et
dans
le
SNc.
§ Médiateurs
non
peptidiques
:
Certains
sont
des
cibles
L’histamine
avec
ses
différents
récepteurs
(surtout
H1
et
H2)
Adénosine
Cannabinoïde
Le
NO
:
c’est
une
cible
importante,
utilisé
de
manière
indirecte
en
partie
par
le
GMPc
et
en
partie
non.
3. Médiateurs
centraux
Les
traitements
qui
les
modulent
sont
des
traitements
du
SNC.
Cela
touche
des
maladies
neurologiques
et
psychiatriques.
C’est
la
modulation
des
récepteurs
à
:
§ la
dopamine
§ sérotonine,
§ au
GABA
§ au
glutamate.
§
4. Canaux
ioniques
Les
maladies
qui
vont
découler
de
la
modulation
des
canaux
ioniques
ne
sont
pas
évidentes
Par
exemple
La
NaKATPase
:
la
digoxine
7
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
8
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
1) Les
statines
La
catégorie
qui
tient
la
première
place
:
ce
sont
les
Statines,
toutes
catégories
confondues
;
elles
génèrent
le
plus
de
coûts
en
Belgique
(plus
de
140
millions
d’euros).
La
Belgique
est
un
gros
consommateur
de
statines,
et
ce
malgré
l’arrivée
des
génériques
:
au
moment
où
les
génériques
arrivent,
et
où
le
prix
doit
diminuer,
cela
ne
se
passe
pas
vraiment.
Mais
en
Belgique,
le
prix
de
nos
génériques
ne
sont
pas
si
avantageux,
et
des
nouvelles
statines
apparaissent
et
sont
démontrées
comme
«
un
peu
plus
efficaces
».
2) Les
prazoles
En
deuxième
place,
on
trouve
les
prazoles,
c’est
à
dire
les
inhibiteurs
de
la
pompe
à
proton
(105
millions
d’euros
par
an).
Ils
permettent
de
réduire
la
fréquence
des
ulcères
gastro
duodénaux
dans
la
population
belge.
Dans
leurs
bénéfices
attendus,
il
y
a
la
diminution
des
ulcères,
mais
aussi
les
reflux.
Parmi
les
gens
qui
prennent
des
prazoles,
surement
plus
de
gens
qui
les
prennent
pour
éviter
le
RGO
qui
est
une
situation
moins
grave
mais
qui
est
fort
symptomatique.
9
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
3) LABA
+
corticoïdes
Des
traitements
combinés,
c’est
à
dire
prescrits
dans
un
«
package
»,
on
le
prend
en
une
fois.
Ils
sont
couteux,
pas
génériques
et
ils
sont
difficiles
à
génériquer
car
par
inhalation.
Ce
sont
les
LABA
(beta
agonistes)
et
corticoïdes
inhalés.
4) Antidépresseurs
«
autres
»
Des
anti
dépresseurs
«
autres
»,
c’est
à
dire
que
ce
ne
sont
pas
des
inhibiteurs
sélectifs
de
la
recapture
de
la
sérotonine
(SSRI).
La
dépression
est
une
des
maladie
des
plus
importantes
de
la
société.
7) SSRI
Les
SSRI
sont
généralement
la
catégorie
par
laquelle
on
commence,
car
moins
d’effets
indésirables.
8) IECA
Ce
sont
les
inhibiteurs
de
l’enzyme
de
conversion.
Rem
:
Il
existe
des
produits
combinés
de
IEC
+
antagoniste
calcique,
antagoniste
du
récepteur
à
l’angiotensine
+
diurétique.
10
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
18) Sartans +
2. Le
cout
Il
peut
être
intéressant
surtout
si
on
la
compare
au
tableau
précédent.
Pour
le
top,
on
ne
retrouve
pas
les
mêmes
médicaments
que
ceux
qui
sont
dans
le
top
des
médicaments
les
plus
prescrits
en
médecine
générale.
Le
top
sont
des
médicaments
biologiques,
pour
des
maladies
pas
fréquentes
mais
à
un
cout
très
élevé.
11
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
3) Rosuvastatine
5) Pantoprazole
6) Rivaroxaban
7) Salmeterol
et
fluticasone
8) Interféron
beta
1
A
(biologique)
On
l’utilise
pour
une
maladie
pas
très
fréquente
:
la
sclérose
en
plaque.
Des
tas
d’approches
immuno
inflammatoires
très
intéressantes
se
sont
développées
pour
cette
maladie.
9) Oméoprazole
10) Formoterol
et
budesonide
12
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
13
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
En
gastro
entérologie
1. Les
prazoles
2. Les
bloquants
du
TNF
Avant
on
avait
des
systèmes
pour
diminuer
l’acidité
gastrique,
mais
beaucoup
moins
efficaces.
En
maladies
infectieuses
:
1. Les
inhibiteurs
de
la
protéase
de
HIV
2. Zidovudine
(HIV)
Il
y
a
un
gros
problème
avec
les
antibiotiques
:
il
n’y
a
pas
de
nouveautés,
ou
très
peu.
C’est
comme
si
on
avait
épuisé
toutes
les
cibles
possibles.
Mais
l’explication
est
car
ils
ne
génèrent
pas
de
bénéfices
financiers
pour
les
organismes
qui
les
produisent
:
donc
ils
ne
sont
pas
une
priorité,
et
ils
ne
sont
utilisés
que
pour
un
laps
de
temps
court.
Donc
on
commence
à
se
demander
si
il
ne
faudrait
pas
investir
via
l’état
dans
la
production
de
nouveaux
antibiotiques.
Par
contre,
quand
le
HIV
est
apparu
chez
des
personnes
jeunes,
cela
a
généré
des
recherches
énormes
grâce
à
des
fonds
publics
et
privés.
Et
cela
a
réussi.
On
a
trouvé
des
anti
rétro
viraux.
Depuis
2010
:
La
combinaison
de
produits
pour
l’hépatite
C
:
Sofosbuvir/Ledipasvir.
Grace
à
celle-‐‑ci,
on
élimine
le
virus
de
97-‐‑99%
des
patients.
En
Belgique,
on
contrôle
l’arrivée
de
ces
produits,
et
que
si
on
donnait
ce
médicaments
à
tous
ceux
qui
en
avaient
besoin,
cela
aurait
un
cout
pharamineux.
Du
coup,
actuellement,
on
choisit
les
patients
à
qui
on
va
le
donner.
En
génétique
C’est
pour
des
maladies
rares,
orphelines
(touchent
moins
de
5
par
10
000
habitants
en
Europe).
Même
si
ces
pathologies
sont
très
rares,
les
traitements
s’améliorent.
1. Algucerase
(orphelin)
2. Nitisonone,
Eculizumab
(orphelin
)
Et
Après
2010=
Ivacaftor
(orphelin)
En
pneumologie
1. Epoprostenol
:
traitement
de
hypertension
pulmonaire
(orphelin)
2. LABA
stéroides
Après
2010
Pirfenidone
:
pour
traiter
la
fibrose
pulmonaire
(orphelin)
En
néphrologie
1. Les
inhibiteurs
de
l’enzyme
de
conversion
2. EPO
14
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
En
Neurologie
1. Les
triptans
:
pour
traiter
la
migraine
2. Interféron
beta
et
natalizumab
:
agissent
sur
l’immunité
et
parviennent
à
corriger
la
sclérose
en
plaque
(la
sclérose
en
plaque
ne
répond
pas
aux
anti
TNF)
Oncologie
1. Imatinib
:
premier
médicament
cible
pour
la
leucémie
avec
chromosome
de
Philadelphie
2. Rituximab
et
Tastuzumab
Après
2010
:
inhibiteurs
de
check
points
Ophtalmologie
1. Agents
anti
VEGF
:
pour
traiter
la
dégénérescence
maculaire
liée
à
l’âge
à
on
devient
aveugle
!
On
a
trouvé
des
médicaments
qui
bloquent
le
VEGF
:
quand
la
forme
est
une
forme
«
humide
»
avec
des
vaisseaux
qui
percent,
c’est
très
efficace.
2. Latanoprost
:
traitement
du
glaucome
=
hyperpression
intra
oculaire
Ce
sont
des
dérivés
de
prostanoïdes
(agonistes)
Psychiatrie
1. SSRI
:
la
fluoxétine
:
anti
dépresseur
2. Neuroleptique
atypique
:
moins
d’effets
indésirables.
Le
premier
est
la
clozapine,
mais
a
pour
effet
indésirable
des
effets
sur
le
moelle
Rhumatologie
1. TNF
bloquants
2. Bisphosphates
Urologie
1. Sidénafil
2. Tamsulosin
et
Finasterid
:
pour
traiter
l’hypertrophie
prostatique
bénigne
liée
à
l’âge
c’est
une
combinaison
d’un
alpha
1
et
un
médicament
bloquant
la
5
alpha
réductase
15
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
16
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
17
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
6. EPO
Insuffisance
rénale,
chimiothérapie,
peut
être
dopant
7. Estrogènes
Traitement
de
substitution
(THS)
dans
le
cas
de
la
ménopause,
pour
empêcher
les
symptômes,
pour
protéger
peut
être
le
système
CV.
Cela
s’est
fait
pendant
très
longtemps,
sans
problème
majeur
évident,
sauf
que
après
analyse
épidémiologique,
on
s’est
rendu
compte
qu’on
ne
protégeait
pas
le
système
CV
mais
on
aggravait
les
problèmes
CV
!
Actuellement,
on
n’utilise
presque
plus,
sauf
dans
les
cas
extrêmes
de
symptômes
trop
importants.
Il
existe
aussi
des
risques
cancéreux
liés
à
la
prise
d’oestrogènes.
Il
y
a
d’autres
utilisations
des
oestrogènes
:
comme
contraceptifs.
8. Androgènes
On
traite
moins
souvent
l’andropause
que
la
ménopause.
On
peut
se
demander
si
une
substitution
n’a
pas
les
mêmes
effets
indésirables
que
chez
la
femme.
On
utilise
en
tout
cas
comme
substitution
dans
le
traitement
de
l’hypogonadisme
9. DHEA
On
peut
la
prendre
comme
substitution
pour
retrouver
la
dose
qui
est
présente
à
20
ans.
Ce
serait
«
l’hormone
de
jouvence
»
et
cela
aurait
toute
une
série
d’effets
bénéfiques.
18
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
10. Seulement
à
dose
pharmacologique
(qui
ne
sont
pas
de
substitution),
c’est
à
dire
des
doses
importantes
:
-‐‑ ocytocine
:
doses
ont
l’effets
attendus
de
l’hormones,
mais
ce
sont
des
effets
pharmacologiques
-‐‑ glucagon
-‐‑ calcitonine
-‐‑ somatostatine
-‐‑ mélatonine
-‐‑ GCSF
(stimulation
de
la
production
de
globules
blancs)
La
thérapie
de
substitution
hormonale
est
assez
évidente,
car
on
a
un
produit
qui
est
manquant.
19
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
20
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
On
peut
aussi
combiner
cette
inhibition
de
la
dégradation
à
une
substitution
grâce
à
la
L
DOPA.
4. Agonistes
dopaminergiques
On
peut
aussi
agir
au
niveau
de
l’activité
des
récepteurs
D2
:
trouver
des
agonistes
de
D2
dans
le
SNC,
qui
devraient
bien
pénétrer
dans
le
SNC,
et
pas
au
niveau
périphérique
Ce
sont
des
dopaminergiques
=
des
agonistes
dopaminergiques.
-‐‑ On
en
a
trouvé
d’abord
dans
des
extraits
de
plantes,
dans
l’ergo
du
seigle.
Dérivé
de
celui-‐‑ci
:
la
bromocriptine
qui
s’est
avéré
être
dopaminergique-‐‑que
avec
suffisamment
d’effets
centraux
par
rapports
aux
périphériques.
Mais
elle
est
peut
à
peu
abandonnée
car
comme
les
autres
produits
de
l’ergo,
n’est
pas
assez
spécifique
et
peut
donner
des
indésirables
-‐‑ D’autres
agents
non
dérivés
de
l’ergo
:
Apomorphin,
Ropinirole,
Pramiprexole
5. Anticholinergiques
Les
neurones
qui
répondent
au
récepteur
D2,
sont
aussi
généralement
sensibles
aux
récepteurs
muscariniques,
dont
l’action
est
opposée.
Donc
une
nouvelle
piste
est
d’utiliser
un
antagoniste
de
l’Ach
qui
elle
même
s’oppose
aux
effets
de
la
dopamine
:
on
peut
donc
utiliser
des
anticholinergiques.
Mais
ceux-‐‑ci
doivent
pouvoir
pénètre
dans
le
SNC,
sans
trop
d’effets
en
périphérie.
21
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
1. Antibiotiques
Lorsqu’on
pense
aux
AB,
on
pense
forcément
à
la
notion
de
résistance
:
cela
s’explique
par
l’utilisation
de
ces
produits
presque
systématiquement,
et
au
bout
d’un
certain
temps,
dans
les
communautés
vont
émerger
des
microbes
résistants.
Au
fil
du
temps,
depuis
une
centaine
d’années
(surtout
dans
les
50
dernières),
la
résistance
n’a
fait
qu’augmenter.
Ajd
on
se
trouve
avec
un
problème
sérieux
de
résistance
:
il
faut
donc
tester
la
résistance
aux
AB
des
germes
qu’on
rencontre.
Il
faut
gérer
la
résistance,
et
ce
via
les
infectiologues
et
les
microbiologistes.
1
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
lactamase
qui
dégrade
la
pénicilline.
Pourquoi
?
c’est
le
hasard.
Pour
les
pénicillines,
cela
dépend
de
l’exposition
qu’on
en
fait.
On
a
beaucoup
utilisé
les
pénicillines
chez
les
animaux,
ce
qui
a
sélectionné
les
bactéries
et
induit
des
bactéries
majoritairement
avec
des
beta
lactamases.
Il
existe
des
centaines
de
beta
lactamases
différentes.
Il
y
a
des
pénicillinases
=
beta
lactamase
que
pour
la
pénicilline.
D’autres
beta
lactamases
sont
moins
spécifiques
et
vont
toucher
le
cycle
beta
lactame
=
ESL
=
Extended
Spectrum
Lactamases.
Ce
mécanisme
de
résistance
aux
AB
par
enzyme
est
celui
qui
est
devenu
le
plus
embêtant.
Récemment,
on
a
mis
en
évidence
des
formes
de
beta
lactamases
très
puissantes
;
par
ex,
la
New
Delhi
Métalo
Protéase
MDM1.
Avec
cette
beta
lactamase,
on
a
trouvé
une
résistance
à
tous
les
AB
connus
!
• Certains
bactéries
développent
des
transporteurs,
dont
de
la
catégorie
ABC
et
qui
expulsent
le
produit
par
consommation
d’ATP.
L’expulsion
peut
se
faire
rapidement
et
le
produit
n’a
pas
le
temps
d’agir
Ex
:
le
MDR1
:
il
concerne
surtout
les
anti
cancéreux,
mais
il
peut
aussi
chasser
des
AB
• Des
modifications
de
la
perméabilité
membranaire
peuvent
rendre
plus
résistant
à
la
pénétration
d’AB,
dont
les
tétra
cyclines.
Celles-‐‑ci
sont
des
AB
intra
cellulaires
grâce
à
une
certaine
perméabilité
membranaire.
En
changeant
leur
perméabilité
membranaire,
certains
bactéries
sont
rendues
résistantes.
• Une
autre
source
de
résistance
est
l’apparition
de
mutations
des
sites
de
liaison
par
exemple
pour
les
aminoglycosides
et
l’érythromycine
(notamment
donné
par
transfert
de
plasmide)
• Enfin,
des
voies
métaboliques
se
développent.
Par
exemple
:
DHFR.
C’est
une
de
cibles
des
médicaments
anticancéreux
chez
l’homme,
mais
on
peut
la
cibler
chez
des
bactéries
et
agir
comme
AB
(DHFR
est
un
peu
différente
de
celle
de
l’homme).
Quand
on
la
cible
chez
la
bactérie,
elle
peut
développer
une
voie
alternative
ce
qui
lui
confère
sa
résistance.
ð la
résistance
va
se
développer
via
-‐‑ la
pression
de
sélection
-‐‑ la
résistance
de
transfert
(ex
les
plasmides),
par
conjugaison,
transduction
de
bactériophage.
Il
faut
donc
s’adapter
continuellement
avec
ce
qui
se
passe
dans
le
monde
et
surtout
dans
sa
région.
Ex
:
la
Belgique
a
le
double
de
résistance
que
aux
Pays
Bas
!
Car
les
médecins
écoutent
beaucoup
moins
les
consignes
qu’on
leur
donne,
et
ils
prescrivent
des
AB
à
la
pelle
et
à
large
spectre
:
ceux-‐‑ci
sont
beaucoup
trop
prescrits
!
Mais
il
y
a
de
l’évolution
dans
les
dernières
années.
2
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
1. Pénicilline
Pénicilline
Le
mécanisme
d’inhibition
de
la
synthèse
de
la
paroi
a
été
trouvé
au
même
temps
que
la
pénicilline.
La
première
utilisation
de
la
pénicilline
était
sur
des
militaires
en
zone
de
combat.
Découverte
par
hasard,
et
puis
à
permis
de
générer
des
produits
sur
son
exemple.
Le
cycle
beta
lactame
:
carré,
avec
un
N
et
O
sur
le
coté.
C’est
le
cœur
de
l’AB.
C’est
ce
cycle
qui
peut
être
ciblée
par
des
beta
lactamases
de
bactéries
résistantes.
3
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
4
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
Carbapénèmes
Par
exemple,
Imipénème
:
parfois
on
fait
des
combinaisons
d’emblée,
où
le
deuxième
produit
aide
le
premier
en
donnant
Imipénème
et
un
inhibiteur
de
sa
sécrétion
rénale
(cilastatine)
à
permet
une
meilleure
biodisponibilité,
Cl
diminuée,
demi
vie
pus
longue.
ð spectre
hyper
large
:
on
donne
pour
des
infections
d’origine
peut
claire
(fonctionne
sur
gram
+
et
-‐‑
)
Monobactames
(Ex
:
astréonam).
Spectre
:
les
gram
–
uniquement
5
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
Ampicilline
La
première
approche
est
de
développer
=
uniquement
administrable
par
voie
extra
orale
(IV)
et
utilisée
quand
dans
les
hôpitaux.
Mais
si
bactéries
ont
de
la
pénicillinase,
ne
fonctionnera
pas.
Amoxiciline
L’ampiciline
pas
bien
absorbée,
du
coup
on
a
produit
l’Amoxiciline
=
administrable
par
voie
orale.
En
principe,
c’est
l’AB
de
référence
pour
les
infections
banales
(ex
des
voies
respiratoires,
une
infection
urinaire).
Amoxiciline
et
clavulanate
:
Amoxiclav
On
a
ensuite
combiné
amoxiciline
et
clavulanate
:
cette
dernière
sert
à
bloquer
la
beta
lactamase.
On
parle
d’
«
Amoxiclav
».
C’est
l’AB
le
plus
prescrit
en
Belgique.
Son
nom
commercial
initial
est
l’Augmentin.
On
peut
se
dire
que
c’est
bien,
car
large
spectre
pour
toucher
toutes
les
bactéries,
mais
on
entre
dans
la
catégorie
de
sélection
par
pression.
Malgré
les
instructions
données
au
médecin,
on
ne
fait
pas
beaucoup
de
progrès
et
on
utilise
encore
beaucoup
les
AB
à
large
spectre.
Il
ne
faut
pas
oublier
aussi
qu’avec
les
AB
à
large
spectre,
on
touche
beaucoup
plus
la
flore
intestinale
:
et
c’est
un
problème
majeur
!
Pas
seulement
dans
les
jours
suivant
le
traitement,
mais
aussi
dans
les
mois,
et
les
années
qui
viennent
(pourrait
avoir
un
lien
avec
développement
d’obésité
!
).
Par
ex,
le
développent
d’un
infection
à
Clostridium
est
beaucoup
plus
importante.
E. Pénicillines
«
anti-‐Pseudomonas
»
Enfin,
on
a
trouvé
des
pénicillines
qui
avaient
une
activité
contre
le
Pseudomonas,
qui
a
des
conséquences
gravissimes
dans
les
hôpitaux.
On
n’utilise
ces
AB
que
si
on
a
vraiment
la
preuve
qu’on
a
Pyo.
Ces
AB
sont
à
spectre
très
large.
Ex
:
ticarcilline,
pipéracilline
(+
tazobactame)
6
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
A. Les
glycopeptides
Vancomycine
Le
plus
connus
des
AB
glycopeptide,
qui
reste
encore
un
des
AB
majeurs
:
la
vancomycine
Rem
:
attention,
le
suffixe
«
mycine
»
est
utilisé
aussi
dans
d’autres
catégories
d’AB
!
• Par
administration
orale
ou
IV
Si
la
vancomycine
est
donnée
PO,
elle
est
très
peu
absorbé,
et
donc
utilisée
pour
traiter
des
infections
intestinales
qui
sont
résistantes.
Exemple
typique
:
le
Clostridium.
La
forme
IV
permet
d’agir
contre
d’autres
bactéries
gram
+
seulement.
• Il
y
a
aussi
de
germes
tels
que
staph
doré
qui
sont
vancomycine
résistants
(autres
mécanismes
que
beta
lactamase).
à
des
germes
«
VRSA
»
sont
apparus
• C’est
une
catégorie
d’AB
qui
a
connu
quelques
nouveautés
dans
les
dernières
années.
Teicoplanine,
telavancine
Ce
sont
d’autres
glycopeptides.
Rem
:
VRSA
=
Vancomycine
resistant
Staph
Aureus
;
MRSA
=
Methicillin
resistant
Staph
Aureus
B. Les
polymyxines
• Peuvent
attaquer
les
gram-‐‑
en
attaquant
les
phospholipides
dont
les
LPS
:
font
des
trous
dans
les
gram
-‐‑
.
• Tout
le
monde
est
d’accord
que
ces
AB
doivent
être
gardés
en
dernier
recours.
Colistine
La
colistine,
qui
a
tout
de
même
des
effets
toxiques
importants,
mais
est
active
sur
des
Staph
multi
résistant.
La
colistine
peut
aussi
être
utilisée
en
topique.
C. La
Fosfomycine
Fosfomycine
Elle
possède
une
concentration
urinaire
assez
élevée
(plus
élevée
que
dans
le
plasma)
:
en
une
dose
unique,
est
capable
d’éliminer
les
germes
urinaires.
C’est
un
des
premiers
choix
dans
le
traitement
de
l’infection
urinaire.
7
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
A. Le
Chloreamphénicol
:
ARNr
• C’est
le
plus
vieux
AB
:
il
a
permis
de
traiter
des
infections
graves
telles
que
la
méningite,
a
été
largement
utilisé
jusqu’à
ce
qu’on
découvre
sa
toxicité
médullaire
:
il
provoque
des
défaut
de
fabrication
de
toutes
les
lignées
(au
départ
surtout
les
GB).
On
peut
donc
avoir
une
aplasie
médullaire
(risque
pas
très
fréquent
mais
grave
!)
• Ajd,
on
n’utilise
plus
le
chloramphénicol
systémique,
mais
on
peut
encore
en
local.
Mais
dans
certains
régions
du
monde,
on
l’utilise
encore
car
il
est
facile
à
fabriquer
et
bon
marché.
C. La
Clindamycine
:
ARNr
• Peut
toucher
spécifiquement
les
anaérobies
alors
que
souvent,
d’autres
AB
n’agissent
pas.
• Mais
lors
d’une
utilisation
prolongée,
le
risque
de
Clostridium
difficile
est
beaucoup
plus
augmenté,
notamment
car
touche
les
germes
anaérobies
:
c’est
l’AB
qui
a
le
plus
de
risque
de
donner
infection
de
Cl
Difficile.
8
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
D. Oxazolidinones
:
ARNt
Linézolide
Spectre
large
du
coup
permet
d’utiliser
quand
des
résistances
aux
AB
Sont
tous
les
deux
à
large
spectre
Les
macrolides
sont
les
plus
anciens,
mais
inhibent
le
CYP
3A4
notament
?
on
est
donc
passé
vers
???
A. Les
amynoglycosides
• AB
hospitalier,
uniquement
IV
(év
IM)
:
très
efficace,
bactéricide
malgré
sa
cible
• A
longtemps
été
utilisé
en
première
ligne
pour
des
infections
graves
•
Son
spectre
peut
complémenter
ampicilline.
ð pratiquement
toute
septicémie
pourrait
se
traiter
par
Gentamycine
+
ampicilline
si
pas
trop
de
résistance
Ces
AB
doivent
être
utilisé
avec
précaution
car
sont
oto
(oreille)
et
néphrotoxique
:
donc
risques
de
lésions
de
l’audition
et
rénale
irréversibles.
La
façon
d’éviter
cela
est
de
faire
un
monitoring
thérapeutique
en
suivant
la
C
plasmatique
à
éviter
une
sur
exposition
:
on
dose
la
C
au
pic
et
au
truf
=
le
plus
bas
=
le
moment
avant
administration
suivante.
On
fait
très
attention
aux
personnes
qui
ont
une
IR,
car
le
produit
est
néphrotiques
ET
est
éliminés
par
voie
rénale.
Il
va
falloir
ajuster
les
doses
ou
ajuster
les
intervalles.
Mais
le
fait
d’être
un
IR
ne
l’empêche
pas
de
recevoir
amynoglycizide,
mais
nécessite
d’adapter
doses
et/ou
intervalles
Gentamycine,
tobramycine,
amikacine
Streptomycine
Est
devenu
fameuse
car
c’est
le
premier
médicament
testé
dans
une
étude
randomisée
à
l’aveugle
comme
traitement
de
la
tuberculose.
C’est
un
des
plus
oto
et
néphrotixique.
On
ne
‘l’utilise
pas
à
l’heure
actuelle,
sauf
pour
certains
cas
de
tuberculose
Néomycine
Elle
est
aussi
des
plus
toxique,
donc
pas
d’administration
systémique,
mais
par
voie
topique
il
est
encore
donné.
On
pourrait
aussi
éventuelles
le
donner
par
voie
orale
car
pas
réabsorbé,
mais
on
peut
l’utiliser
pour
faire
des
désinfections
du
TD
volontaires
(pas
vraiment
utilisé
sur
Clostridium)
:
quand
on
fait
des
résections
du
TD.
9
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
B. Les
tétracyclines
• Très
largement
utilisé
en
dehors
de
hôpital,
très
utilisé
en
pratique
courante
à
cause
de
son
spectre
:
dépasse
largement
les
bactéries
classiques
car
peut
toucher
les
mycoplasmes,
les
Chlamydia,
les
Rickettsioses,
les
spirochètes,
la
maladie
de
Lyme,
la
psittacose.
• Ils
pourraient
être
une
sorte
d’AB
modèle,
facile
à
utiliser
dans
toutes
les
circonstances
• Ils
sont
assez
bien
tolérés
sauf
pour
les
os
en
croissance
:
donc
on
ne
peut
pas
administrer
pendant
la
grossesse.
Les
conséquences
ne
sont
pas
dramatiques
comme
le
softénon,
mais
c’est
tout
de
même
une
tératogénécité
:
problèmes
au
niveau
de
os
et
des
dents.
Il
faut
donc
prendre
garde
chez
toutes
les
femmes
en
âge
de
procréer.
La
minocycline
Effet
anti
acnéique
:
attaque
certains
des
germes
qui
participent
à
l’acné.
Elle
n’a
pas
d’intérêt
particulier
par
rapport
aux
autres
tétracycline.
Bonne
pénétration
cutanée
Attention
aux
femmes
enceintes
La
Tétracyline
(tétracycline
=
le
nom
de
la
catégorie
ET
le
nom
d’un
AB
particulier)
Un
peut
moins
bien
absorbée
que
la
doxycyline
La
Doxycycline
La
plus
utilisée
des
tétracyclines
10
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
L’inhibition
de
DHFR
crée
un
déficit
en
FH4
nécessaire
à
la
synthèse
de
purines
et
de
pyrimidines.
1. Pyriméthamine
La
DHFR
bactérienne
est
aura
une
plus
grande
sensibilité
pour
ce
produit
Au
contraire,
la
DHRF
humaine
aura
une
plus
grande
sensibilité
au
5
fluoro
uracyle.
2. Triméthorpine
• Peut
être
utilisé
seul,
recommandé
pour
les
infections
urinaires
;
peu
d’effets
secondaires
• Effet
pas
très
rapide
mais
pourrait
être
utilisé
chez
des
personnes
à
infections
urinaires
répétées
:
où
on
pourrait
donner
un
traitement
prophylaxie
sans
trop
léser
la
flore
microbienne
intestinale.
• Si
on
veut
renforcer
l’action
du
produit,
on
utilise
un
sulfamide
(sulfaméthoxazole)
+
triméthoprine
:
le
co-‐‑trimoxazole
à
à
réserver
pour
les
infections
graves
B. Les
sulfamides
Les
médicaments
de
la
famille
des
sulfamides
commencent
par
«
sulfa
»
Cotrimoxazole
Une
des
combinaisons
d’AB
des
plus
efficaces,
mais
donne
des
effets
secondaires
importants
:
allergies,
…
• Les
sulfamides
ont
été
les
premiers
AB
!
Ils
ont
été
créés
vers
1910
qui
ont
donc
été
utilisé
dans
la
première
moitié
du
2àème
siècle,
mais
avec
quelques
accidents
:
la
réaction
allergique
des
sulfamides
est
différente
de
celles
de
la
pénicilline:
ce
sont
des
lésions
cutanées
qui
peuvent
arriver
!
Le
risque
peut-‐‑être
mortel
!
à
du
coup
avec
la
combinaison
=
cotrimoxazole
:
on
garde
cette
combinaison
pour
certains
cas
particuliers
• Ils
inhibent
le
dihydroptéroate
synthase.
La
structure
sulfanyl
amide
(qui
est
utilisée
pour
inhiber
le
processus)
ressemble
fort
à
la
structure
para
amino
benzoïque
(un
souffre
différent)
11
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
• A
partir
des
sulfamides
se
ont
été
développés
une
série
de
substances
à
actions
très
diverse
en
modifiant
légèrement
la
structure.
La
structure
sulfanyl
amide
est
très
simple,
imitatrice
d’un
substance
de
notre
organisme,
et
elle
a
donné
des
tas
de
produits
différents
avec
des
actions
qui
n’ont
rien
à
voir
entre
elles
:
surtout
des
inhibitions
enzymatiques,
mais
aussi
d’autres
:
-‐‑ Thiazides
:
diurétique
du
TDC
(transporteur
NaCl)
-‐‑ Des
diurétiques
de
l’anse
:
le
furozémide
(transporteur
NaK2Cl
)
-‐‑ Des
antidiabétiques
:
augmentent
la
sécrétion
de
l’insuline
par
un
récepteur.
=
Les
sulfonylurées
:
ce
sont
les
premiers
à
être
oraux
-‐‑ Celexocib
:
inhibiteur
de
COX
2
-‐‑ Acétazolamide
:
inhibiteur
de
l’anydrase
carbonique,
mais
peut
servir
dans
le
tubule
proximal.
A
un
effet
diurétique,
et
des
effets
de
diminution
de
la
pression
intra
oculaire,
et
peut
diminuer
des
pressions
intracérébrales
pour
traiter
le
mal
des
montagnes
-‐‑ Sulfazalazine
:
libère
de
l’acide
5
amino
salicylique
=
structure
très
proche
de
l’aspirine.
Effet
anti
inflammatoire
qui
peut
être
utilisé
dans
des
maladies
inflammatoires,
dont
des
maladies
systémiques.
(
!
aspirine
n’est
pas
anti
inflammatoire,
mais
amino
salicylique
de
structure
très
proche
l’est)
2) Plus
bas
dans
la
chaine
de
la
synthèse
de
l’ADN
12
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
• Quelques
effets
indésirables
:
cet
AB
peut
donner
de
façon
inattendu
une
rupture
de
tendon
d’Achille,
surtout
en
association
avec
les
corticoïdes.
Il
faut
donc
prendre
garde
chez
les
BPCO.
Ciprofloxacine
Inhibe
aussi
la
topo
isomérase
4
=
une
enzyme
de
maintient
de
l’ADN.
Mais
elle
induit
un
prolongement
du
QT
et
donc
risque
de
donner
des
fibrillations
auriculaires
avec
torsade
de
pointe.
La
ciprofloxacine
est
le
médicament
qui
induit
le
plus
d’allongement
du
QT
Levofloxacine,
moxifloxacine
B. Perturbation
de
l’ADN
microbien
par
des
mécanismes
pas
bien
connu
Méthronidazole
=
Flagyl
®
:
Permet
d’attaquer
des
formes
comme
le
trichomonas
qui
donne
des
infections
génito-‐‑
urinaire.
Peut
aussi
attaquer
le
Clostridium.
Petit
effet
indésirable
:
il
est
incompatible
avec
l’alcool,
et
peut
donner
une
réaction
de
VD
très
importante
avec
nausée
et
vomissement
Tinidazole
13
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
b. Traitement
anti-‐tuberculeux
La
TBC
reste
un
problème
même
en
Belgique,
surtout
chez
les
patients
immunodéprimés
(SIDA,
ou
à
cause
de
traitements
anti
rejets,
des
antinflammatoires,…).
Par
exemple,
le
traitement
anti
TNF
peut
réveiller
la
tuberculose.
Classiquement,
le
traitement
comprend
une
combinaison
de
4
produits.
• Deux
inhibiteurs
de
la
synthèse
d’acide
mycolique
Ils
agissent
comme
des
prodrogues
qui
sont
activées
par
un
gène,
une
enzyme
qui
dépend
du
germe.
Selon
la
tuberculose,
le
germe
peut
être
sensible
à
l’un
ou
l’autre.
Après
les
résultats
des
tests,
on
arrête
généralement
le
pyrazinamide.
Isoniazide
Prodorogue
activée
par
katG.
Elle
est
métabolisée
par
acétylation
:
il
faut
prendre
garde
à
la
catégorie
du
pateint
(poor,
high
metabolizer,
…)
.
Attention
à
sa
toxicité
hépatique
!
Pyrazinamide
Prodrogue
activée
par
pncA.
On
l’arrète
après
3
mois
• Un
inhibiteur
de
l’arabinosyltransférase
Ethambutol
Risque
de
névrites
optiques
On
peut
remplacer
par
la
streptomycine,
qui
a
une
efficacité
propre
14
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
15
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
2) Thizoles
Fluconazole,
voriconazole
16
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
Terbinafine
En
pommade,
aussi
possible
par
voie
orale.
Agit
sur
les
dermatophytes.
Pour
des
infections
des
ongles
:
possible
administration
locale
Pour
les
deux
derniers
:
on
a
du
chercher
et
ce
sont
des
relativement
nouveaux
:
Flucytosine
Prodrogue
de
fluorouracile,
inhibition
de
la
synthèse
de
beta
D
glycane
e. Echinocandines
(Ex
:
caspofungine)
17
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
5. Antihelminthiques
6. Antipaludéens
a. Primaquine
Primaquine
• Le
seul
médicament
qui
attaque
le
plasmodium
y
compris
dans
ses
phases
tissulaires
de
reproduction
est
la
primaquine.
C’est
un
shizonticide
tissulaires,
qui
entre
en
compétition
avec
la
NDAPH
que
ce
soit
dans
les
cellules
qui
ont
le
plasmodium
=
GR
et
hépatocytes.
• Si
déficit
en
NADPH,
l’effet
de
la
primaquine
est
largement
amplifié
sur
le
GR
et
risque
de
provoquer
une
hémolyse.
Ajd,
on
fait
attention
à
ce
problème,
et
on
vérifie
une
possible
déficience.
18
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
La
chloroquine
:
A
l’heure
actuelle
presque
plus
utilisée
car
il
y
a
de
nombreuses
résistances
dans
la
plupart
des
régions
du
monde.
Est
très
bien
supporte
Méfloquine
Si
résistance
aux
deux
précédents
Des
effets
secondaires
aux
niveau
du
SNC
:
donne
des
bouffées
de
psychose
Maintenant,
on
teste
l’individu
:
surement
des
liens
avec
la
pharmacogénétique
même
si
on
n’a
pas
encore
pu
prouver.
Doxycline
(tétracycline)
Pas
pendant
la
grossesse
!
Autres
protozoaires
Métronidazole
Pour
la
dysenterie
amibienne,
Giardia,
Trichomonas
CO-‐‑trimoxazole
Très
efficace
contre
la
pneumocystose
=
une
des
complication
du
SIDA.
Pyriméthamine
+
sulfadiazine
:
Utile
contre
la
toxoplasmose.
Généralement
on
ne
la
traite
pas,
sauf
si
elle
arrive
chez
une
femme
enceinte.
On
peut
donner
ce
traitement
pendant
la
grossesse
sans
risques
de
tératogénécité.
19
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
7. Antiviraux
C’est
un
domaine
en
expansion.
Il
y
a
eu
des
découvertes,
des
avancées
pour
le
HIV
mais
aussi
pour
les
autres
virus.
Il
est
très
difficile
d’attaquer
un
virus
qui
parasite
la
cellule,
mais
on
ne
peut
cibler
que
quelques
uns
des
mécanismes.
a. Vaccins
On
s’est
rendu
compte
que
la
vaccination
contre
les
virus
est
très
efficace,
même
plus
que
contre
les
bactéries.
Parmi
les
virus
anti
bactériens,
le
pneumocoque
a
montré
son
efficacité,
mais
pour
le
reste,
les
vaccins
contre
les
virus
sont
plus
efficaces.
Cela
a
donc
permis
de
contrôler
des
tas
de
maladies
virales
sans
devoir
traiter.
b. Les
interférons
Dont
l’interféron
alpha
:
on
l’a
fabriqué,
et
puis
on
l’a
testé
contre
différents
virus.
L’utilisation
de
l’interféron
seul
ou
même
combiné
avec
d’autres
produits
a
une
efficacité
relative,
mais
dans
le
cas
de
l’hépatite
B,
efficacité
suffisante
pour
contrôler
l’infection.
C’est
pourquoi
l’hépatite
chronique
et
la
cirrhose
du
à
l’hépatite
B
est
devenu
rare
dans
nos
régions.
Mais
ce
n’est
pas
la
même
chose
pour
l’hépatite
C.
L’interféron
a
un
temps
de
demi
vie
très
court
:
ne
séjourne
pas
longtemps
dans
le
plasma.
Pour
contrer
cela,
on
ajoute
du
poly
éthylène
glycol
=
PEG,
qui
réalise
une
pégylation
avec
l’interféron.
Cela
permet
de
faire
passer
la
demi
vie
vers
des
temps
plus
grands.
20
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
i. Anti
HIV
C’est
une
infection
qui
a
secoué
le
monde
entier,
qui
a
attend
une
catégorie
de
personnes
qui
a
priori
n’étaient
pas
susceptibles
d’être
malades
(des
personnes
jeunes).
Les
efforts
thérapeutiques
ont
été
gigantesques
!
Au
départ
de
rien
du
tout,
on
a
découvert
une
21
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
quarantaine
de
médicaments
différents,
en
combinaison
souvent,
qui
permettent
de
contrôler
l’infection.
Le
succès
a
été
du
à
une
investissement
public
aussi,
en
plus
de
l’investissement
privé.
Folflore
:
un
composant
dans
l’ail
a
été
montré
comme
diminuant
la
pénétration
du
virus
dans
la
cellule.
Maraviroc
C’est
un
inhibiteur
de
CCR5.
On
se
rend
compte
que
chez
certaines
personnes
seulement,
avec
à
la
fois
un
virus
CCR5
Trop
et
un
l’organisme
avec
suffisamment
de
récepteur
CCR5
:
un
test
génomique
permet
de
savoir
que
la
personne
a
une
bonne
probabilité
de
répondre
au
traitement
qui
inhibe
le
CCR5.
22
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
Abacavir
C’est
le
prototype
du
traitement
qui
pose
des
problèmes
pharmacogénétiques.
On
a
pu
contourner
les
problèmes
par
un
screening
des
polymorphismes
B5701
Lamivudine,
didanosine,
emtricitabine,
tenfovir,
..
23
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
24
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
Quelques
problèmes
et
questions
actuelles
liées
aux
traitements
• Vaccination
(succès
très
mitigé)
• Haut
taux
de
réisstance
«
basale
»
dans
certaines
régions
(UK,
USA
:
résistance
d’environ
10
%)
• Prophylaxie
post
exposition
Traitement
après
contact
suspect
(piqûre
cutanées,
contact
avec
les
muqueuse
ou
la
peua
lésée)
-‐‑ oui,
jusqu’à
1
semaine
après
le
contact
mais
idéalement
endéans
72h;
-‐‑ traitement
avec
3
produits
-‐‑ pendant
4
semaines.
-‐‑ vérifier
sérologie
jusqu’à
6
mois.
• La
PrEP=
Prophylaxie
pré
exposition
Méthodes
préventives
multiples
:
condoms,
seringues
propres,
circoncision,
traitement
des
femmes
enceintes,
et
PrEP
Un
exemple
de
PrEP
:
le
Truvada
(emtricitabine-‐‑tenofovir).
Ce
produit
combinant
2
médicaments
est
un
peu
controversé,
mais
a
été
recommandé
en
France.
• Il
y
a
des
intolérances,
des
risques,
des
effets
indésirables
liés
aux
traitements
qui
n’ont
pas
peu
être
contrôlés
des
le
début
car
on
l’a
vite
commercialisé
25
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
-‐‑ NRTI
:
atteinte
de
l’ADN
mitochondrial
à
acidose
lactique,
stéatose,
neuropathie,
lipoatrophie,
ostéomalacie
-‐‑ Efavirenz
:
dépression
-‐‑ PI
:
lipodystrophie,
élévation
des
TG,
risques
CV
-‐‑ Inhibiteurs
d’intégrase
:
myopathie
A
l’heure
actuelle,
beaucoup
de
recherches
se
font
pour
mieux
comprendre
les
médicaments
qui
existent
pour
chercher
à
mieux
les
gérer
26
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
1. Vue
d’ensemble
1
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
• Si
on
intervient
sur
Ach
:
des
effets
compliqués
car
on
ne
touche
pas
seulement
à
des
terminaisons
d’un
système,
mais
on
touche
dans
les
ganglions,
dans
les
muscles
lisses
et
striés,
dans
des
glandes,
…
• Les
R
nicotiniques
sont
présents
dans
les
muscles
et
les
neurones
à
Dans
ces
deux
localisations
ce
sont
les
mêmes,
mais
c’est
l’environnement
qui
change
:
il
possible
que
si
on
utilise
un
agoniste
ou
antagoniste,
il
n’aie
le
même
effet
sur
la
jonction
neuromusculaire,
ou
sur
un
neurone
intermédiaire
:
simplement
à
cause
de
l’environnement
!
• Pour
le
système
adrénergique
:
que
des
terminaisons
du
SNA
à
on
peut
utiliser
des
sous
types
de
R
adrénergiques
:
surtout
la
noradrénaline
:
peut
s’attacher
à
des
récepteurs
alpha,
beta,
• Cas
particulier
de
la
médullo-‐‑surrénale
:
fait
partie
du
SNA,
mais
la
différence
est
que
c’est
directement
la
cellule
médullosurrénale
sur
laquelle
se
termine
le
premier
neurone
qui
libère
un
NT
=
adrénaline,
et
elle
est
libérée
dans
le
sang
au
lieu
d’aller
agir
sur
une
cellule
à
coté
à
L’adrénaline
va
avoir
des
effets
systémiques
:
effets
adrénergiques
sur
différents
types
de
récepteurs
a. L’acétylcholine
:
Il
a
été
démontré
en
1921
que
l’Ach
était
un
des
médiateurs
principaux
du
SNp.
Cela
ne
signifie
pas
que
à
ce
moment,
on
avait
déjà
des
médicaments
:
il
en
existait
des
substances
influençant
l’Ach,
mais
il
a
fallu
du
temps
pour
faire
le
lien
entre
les
deux.
Mais
il
y
a
aussi
de
l’ACh
dans
le
SNc
2
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
b. Les
amines
• Les
catécholamines
:
ont
des
propriétés
plus
ou
moins
communes
-‐‑ Noradrénaline
-‐‑ Adrénaline
:
en
périphérie,
l’adrénaline
est
à
part,
elle
vient
de
la
médullo-‐‑
surrénale
-‐‑ Dopamine
:
elle
est
aussi
présente
dans
les
deux,
dans
le
SNc
et
SNp,
mais
son
action
principale
est
dans
le
SNc.
Donc
les
antagonistes
dopaminergiques
sont
surtout
dans
le
SNc
et
sont
donc
une
bonne
partie
de
la
famille
des
neuroleptiques
• Les
autres
amines
-‐‑ Sérotonine
:
en
périphérie
peut
se
trouver
au
niveau
de
certains
neurones,
mais
on
peut
aussi
le
retrouver
dans
les
entérocytes
=
cellule
non
neuronale.
L’autre
nom
de
la
sérotonine
=
la
5
hydroxy
tryptamine
:
permet
de
classer
les
récepteurs
de
la
sérotonine
-‐‑ Histamine
:
surtout
dans
le
SNc
comme
NT.
Surtout
SNC
?
On
peut
penser
que
c’est
surtout
dans
la
périphérie
pour
la
réaction
allergique
:
mais
dans
ce
cas,
ce
n’est
pas
un
NT,
c’est
une
action
paracrine.
à
Donc
problème
de
classement
:
histamine
=
NT
du
SNc
ou
médiateur
périphérique
non
neurologique.
3
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
e. Les
purines
-‐‑ Adénosine
-‐‑ ADP
-‐‑ ATP
g. Les
cannabinoïdes
Le
terme
est
imaginé
:
on
prend
une
substance
exogène,
le
cannabis,
qui
a
des
effets,
et
on
se
rend
compte
que
les
récepteurs
sont
aussi
soumis
à
de
substances
endogènes
-‐‑ Anandamide
-‐‑ 2
AG
(2-‐‑arachidonylglycérol)
4
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
h. Gaz
Ces
gaz
seraient
des
gaz
si
on
les
laissait
sortir
de
atmosphère,
mais
dans
notre
corps,
rarement
de
l’air
:
donc
sont
sous
forme
de
solution.
-‐‑ NO
:
surtout
pour
le
tractus
GI
-‐‑ CO
-‐‑ H2S
Dans
la
terminaison
synaptique,
l’activité
chimique
au
sein
d’une
synapse
quelle
que
soit
la
nature
de
la
cellule
post
synaptique
ne
change
rien.
C’est
une
chronologie
d’évènements
très
rapide.
1) Synthèse
du
NT
qui
se
fait
souvent
dans
le
soma
de
la
cellule
neuronale
situé
parfois
bien
loin
Ex
:
dans
SNA,
le
corps
du
neurone
peut
se
trouver
dans
la
moelle
ou
dans
le
SNC
La
synthèse
pourrait
être
modulée,
mais
pas
très
subtil.
5
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
2) Transport
le
long
de
l’axone
jusqu’à
la
terminaison.
Il
n’est
pas
beaucoup
modulé,
pas
très
précis.
3) Stockage
4) Synthèse
du
NT
final
Souvent,
dans
le
soma
:
on
synthétise
le
précurseur,
et
puis
il
va
être
transmis
dans
des
plus
grosses
vésicules
qui
vont
servir
à
l’exocytose.
Ainsi,
ça
permet
d’avoir
une
certaine
quantité
de
molécules
à
libérer
en
une
fois,
ce
qui
permet
de
frapper
un
grand
nombre
de
récepteurs
post
synaptiques
en
même
temps.
Si
pas,
ce
serait
une
diffusion
continue,
ou
semi
continue
et
ce
serait
beaucoup
moins
efficace
:
c’est
une
libération
quantique.
Etapes
3
et
4
peuvent
être
des
cibles
médicamenteuses.
5) On
va
avoir
la
libération
des
vésicules
dans
la
fente
généralement
sous
l’effet
d’un
potentiel
d’action.
Le
PA
aboutit
à
la
fin
à
une
entrée
de
Ca,
qui
induit
l’exocytose
de
granules.
On
pourrait
intervenir
à
ce
niveau.
6) Les
molécules
dans
la
fente
doivent
traverser
et
aller
toucher
des
récepteurs
post
synaptiques
qui
vont
être
de
nature
diverse
:
7
hélices,
2
hélices
transmembranaires,
des
canaux
ioniques,
…
Les
récepteurs
vont
déclencher
une
action
dans
la
cellule
sur
laquelle
ils
se
situent
Ce
sont
évidement
des
cibles
médicamenteuses
Rem
:
On
réserve
les
termes
agonistes
et
antagonistes
à
des
substances
qui
agissent
comme
le
ligand
endogène
sur
le
R
:
toute
autre
intervention
à
des
étapes
différentes
ne
devrait
pas
prendre
un
de
ces
deux
noms.
7) Dégradation
D’autres
actions
de
médicaments
vont
agir
dans
la
fente
:
sur
les
systèmes
de
dégradation
à
empêcher
l’enzyme
qui
dégrade
le
NT
dans
la
fente
d’agir.
Par
exemple
:
l’acétylcholine
estérase
qui
limite
dans
le
temps
l’action
de
l’ACh
de
manière
à
garder
un
effet
quantique.
8) Une
série
des
molécules
sont
reprises
dans
les
cellules
de
départ
:
Reuptake
2
possibilités
-‐‑ des
récepteurs
pré
synaptiques
:
pas
les
plus
importants,
qui
vont
moduler
les
actions
du
neurone
6
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
à
Généralement,
le
récepteur
pré
synaptique
est
un
peu
différent
du
récepteur
post
synaptique
-‐‑ une
recapture
par
des
récepteurs
différents
:
c’est
un
phénomène
pharmacologiquement
important.
Bloquer
la
recapture
était
un
outil
intéressant
à
Ce
faisant,
on
permet
à
la
molécule
de
rester
dans
le
fente
:
on
augmente
l’action
de
la
molécule
endogène
sans
devoir
inventer
un
agoniste.
C’est
comme
si
on
renforçait
la
transmission
normale.
Par
exemple,
les
récepteurs
pour
la
recapture
§ NET=
noradrénaline
§ DAT=
dopamine
§ SERT
=
sérotonine
de
transporteurs
de
recapture
d’amines
(catécholamines
ou
sérotonine)
9) Quand
molécule
a
été
re-‐‑captée
dans
la
cellule
présynaptique
:
il
faut
du
temps
pour
être
re-‐‑pompée
dans
les
vésicules
à
c’est
une
étape
où
elle
peut
être
dégradée
:
par
des
MOA
par
ex,
qui
sont
aussi
des
cibles
médicamenteuses
7
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
1. L’acétylcholine
C’est
logique
de
commencer
par
elle
car
historiquement
c’est
le
NT
le
premier
décrit.
Les
gens
se
sont
à
un
moment
rendu
compte
que
la
transmission
entre
les
neurones
n’était
pas
seulement
électrique,
mais
aussi
chimique.
Ils
se
sont
rendu
compte
que
l’Ach
pouvait
agir
sur
deux
récepteurs
différents,
et
que
dans
la
nature
on
avait
exploité
deux
substances
qui
agissaient
sur
chacun
de
ces
récepteurs
-‐‑ la
nicotine
-‐‑ la
muscarine
La
structure
de
l’Ach
n’a
rien,
pas
grand
chose,
à
voir
avec
la
structure
de
ces
deux
substances
agissant
sur
les
récepteurs
qui
sont
différent.
-‐‑ pour
la
muscarine
:
une
partie
semblable
avec
l’azote
-‐‑ pour
la
nicotine
:
plus
difficile
de
trouver
une
similitude
Il
se
trouve
que
les
récepteurs
sont
aussi
très
différents,
et
les
récepteurs
peuvent
être
activés
de
manière
très
différente
à
c’est
dans
l’évolution
:
on
a
gardé
qu’un
seul
médiateur,
mais
qui
a
des
récepteurs
très
différents
et
ayant
des
effets
très
différents
La
muscarine
:
c’est
uniquement
toxique
!
On
peut
être
intoxiqué
par
des
champignons
amanite
qui
possède
des
alcaloïdes.
«
Alcanoïde
»
=
substance
qui
peut
être
extraite
d’un
plante
de
manière
classique
(
=
obtenu
par
bain
dans
de
l’alcool,
ou
un
autre
solvant).
La
nicotine
:
on
l’utilise
dans
le
tabac.
C’est
le
principal
alcaloïde
du
tabac.
Les
effets
pharmacologiques
de
la
prise
de
dérivés
du
tabac
sont
majoritairement
liés
à
la
nicotine.
8
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
9
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
10
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
d’Ach.
Ce
sont
des
mécanismes
peu
spécifiques.
Il
y
a
des
R
pour
cette
toxine,
donc
ne
se
met
pas
n’importe
où.
à
Donne
un
effet
général
qui
sera
plus
muscarinique
que
nicotinique
-‐‑ La
toxine
botulique
de
type
A
La
toxine
botilique
de
type
A
bloque
l’exocytose.
C’est
une
action
protéasique
=
clivage
de
protéine
SNARE
=
une
des
protéines
principales
qui
contrôle
le
mouvement
des
vésicules
pour
l’exocytose.
C’est
un
blocage
qui
va
durer
longtemps.
On
ne
fait
pas
une
injection
tous
les
jours
:
dure
6
mois,
peut
être
même
un
an.
Cette
toxine
agit
que
à
l’endroit
ou
elle
est
injectée,
ne
diffuse
pas,
et
elle
va
continuer
à
agir
:
reste
là,
et
elle
continue
à
découper
des
protéines
pendant
des
mois
et
des
mois.
Il
y
a
un
intérêt
pour
les
contraction
musculaires
pour
les
rides,
mais
aussi
dans
d’autres
types
d’applications
plus
médicales
:
des
crampes,
des
torticolis
graves,
des
spasmes
au
niveau
de
certains
sphincter,….:
on
peut
injecter
cette
toxine
à
des
tas
d’endroits
différents,
elle
va
toujours
se
comporter
de
la
même
manière.
-‐‑ Le
gaz
sarin
:
inhibiteurs
de
l’Ach
estérase
11
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
a. Syndrome
nicotinique
• Fasciculations
musculaires,
crampes,
asthénie,
paralysie
des
muscles
striés,
arrêt
respiratoire
La
laprotoxine
a
dans
une
pour
bonne
partie
des
effets
muscariniques,
mais
dans
les
jours
et
même
plusieurs
semaines
après
l’injection
de
la
toxine,
de
effets
nicotiniques
au
niveau
des
muscles
se
mettent
en
place
:
fasciculations,
crampes,
paralysies
de
muscles
striés,
voir
arrêt
respiratoire.
• Hypertension
artérielle,
tachycardie
Le
système
nicotinique
est
présent
aussi
dans
les
intermédiaires
ganglionnaires
:
donc
cela
peut
donner
une
sur
stimulation
orthosympathique
avec
HTA,
TC
b. Syndrome
muscarinique
• Signes
oculaires
:
myosis,
hypersécrétion
lacrymale,
photophobie
• Signes
respiratoires
:
bronchospasme,
hypersécrétion
bronchique,
salivaire
nasale,
asphyxie
• Signes
digestifs
:
nausées,
vomissements,
épigastralgies,
spasmes,
diarrhées
• Signes
CV
:
bradycardie,
hypotension
artérielle
par
vasoplégie
Le
gaz
sarin
:
paralysies
des
muscles
striés
et
arrêt
respiratoire
:
il
agit
à
la
fois
au
niveau
de
la
jonction
NM,
et
il
induit
bronchospasme
avec
hypersécrétion.
Ce
sont
les
deux
provoquent
la
mort
par
asphyxie
c. Syndrome
encéphalique
• Troubles
du
comportement,
ataxie,
crises
convulsives,
coma
encéphalopathie
On
a
vu
que
l’Ach
est
en
balance
avec
la
dopamine
dans
la
maladie
de
Parkinson.
Mais
ici,
si
on
parle
de
toxicité
:
ACh
en
excès
dans
le
SNc
12
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
5. Cibles
médicamenteuses
13
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
tord.
On
faisait
aussi
cela
pour
distinguer
les
sorcières,
qui
mourraient
si
elles
en
étaient
vraiment
une.
On
s’est
rendu
compte
un
peu
par
hasard
qu’elle
avait
des
effets
avantageux
dans
une
maladie
:
la
maladie
d’Alzheimer.
Elle
a
été
utilisé
pendant
tout
un
temps,
jusqu’au
développement
de
produit
inspirés
de
cette
substance,
la
Rivastigmine.
• La
Rivastigmine
Elle
pénètre
dans
le
SNC
et
inhibe
l’Ach
estérase
en
bonne
partie
centrale
et
peu
en
périphérie
(cela
a
été
obtenu
par
travail
de
la
molécule).
Cela
a
des
effets
bénéfiques
seulement
:
gains
symptomatiques
dans
la
maladie
d’Alzheimer
démontrés
par
des
études.
Le
patient
gagne
une
marge
de
non
dégradation
qui
persiste,
de
manière
à
retarder
le
stade
avancé
de
la
maladie.
On
l’administre
souvent
sous
forme
de
patch
car
la
pénétration
directement
dans
le
sang
permet
d’éviter
une
concentration
élevée
dans
Le
TD.
Or,
inhiber
l’Ach
estérase
dans
le
TD
peut
donner
des
effets
digestifs
importants
(déjà
des
effets
sous
forme
de
patch)
• Des
inhibiteurs
irréversibles
:
les
organophosphorés
On
peut
imaginer
un
certain
intérêt
d’action
à
la
longue.
Ce
mécanisme
a
été
utilisé
pour
traiter
le
glaucome
(=
augmentation
de
la
pression
intra
oculaire).
On
ne
les
utilise
plus
car
l’inhibition
irréversible
est
quelque
chose
difficile
à
gérer.
Malathion
Traitement
contre
les
poux.
Mais
attention
à
la
toxicité
si
le
produit
entre
dans
le
corps.
à
Constitue
encore
50
%
des
insecticides
:
à
l’heure
actuelle,
on
l’utilise
pour
essayer
de
contrôler
dans
certaines
régions
les
insectes
qui
sont
des
vecteurs
de
maladies.
Ce
produit
n’est
pas
dangereux
à
long
terme
:
quand
il
est
libéré
dans
la
nature,
il
est
rapidement
clivé
en
un
phosphate
et
le
reste
de
la
molécule
qui
n’a
aucune
toxicité
en
elle
même.
Syndrome
muscarinique
ou
nicotinique
:
peut
être
lié
à
une
intoxication
d’insecticides
Gaz
sarin
:
il
existe
un
antidote.
La
particularité
de
ce
gaz
est
qu’il
peut
aussi
pénétrer
par
la
peau,
pas
seulement
par
les
poumons
!
Un
antidote
parvient
à
régénérer
l’Ach
estérase
:
malgré
la
phosphorylation
irréversible
par
le
gaz
sarin,
l’antidote
parvient
à
la
déphosphorer.
14
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
b. Cholinomimétiques
A
partir
de
l’Ach,
on
a
travaillé
sur
sa
structure
(modifier
des
méthyles,
etc),
pour
obtenir
des
dérivés
ayant
une
action
spécifique
désirée.
• Métacholine
et
carbacol
:
non
sélectifs
Pas
d’intérêt
du
tout
en
clinique,
mais
utilisés
pour
des
test
in
vitro
• Betanechol
:
agoniste
muscarinique
On
continue
de
l’utiliser,
mais
assez
peu
:
la
seule
indication
où
les
effets
désirés
sont
plus
grands
que
les
indésirables
est
celle
pour
l’atonie
vésicale.
L’atonie
vésicale
est
un
manque
de
contraction
de
la
vessie
induisant
une
vidange
difficile
:
il
faut
donc
composer
avec
les
effets
indésirables
possibles
(digestifs,
yeux,
respiratoires,
…)
• Pilacarpine
:
agoniste
muscarinique
Il
s’agit
d’un
alcaloïde,
peu
utilisé
-‐‑ On
l’utilise
pour
une
crise
de
glaucome
(PAS
en
chronique)
:
a
un
effet
immédiat,
on
met
dans
l’œil
-‐‑ On
peut
l’utiliser
de
manière
systémique
par
des
pastilles
à
sucer.
L’effet
est
majoritairement
dans
la
bouche,
mais
aussi
un
certain
effet
systémique.
L’effet
local
est
plus
important
et
est
utilisé
pour
les
lutter
contre
les
xérostomies
=
bouche
sèche,
pouvant
survenir
avec
la
maladie
de
Sjögren
(désordre
immunitaire,
empêche
la
glande
salivaire
de
fonctionner),
ou
suite
à
des
irradiations
de
la
tête
et
du
cou.
-‐‑ On
utilise
aussi
dans
un
test
à
la
sueur
:
on
met
une
goutte
sur
la
peau,
et
on
va
suer
à
cet
endroit.
On
peut
analyser
la
composition
de
la
sueur,
et
si
excès
15
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
Cela
provoque
des
contractions
musculaires
au
départ,
mais
si
on
laisse
le
produit
longtemps
et
à
concentration
suffisante
:
on
a
une
dépolarisation
permanente
de
la
jonction
NM
:
effet
paralysant
à
Paralysie
par
dépolarisation
continue
(le
muscle
ne
peut
pas
récupérer
:
paralysie
dans
une
positon
au
départ
de
contraction,
et
puis
plus
contracté)
à
l’autre
manière
de
faire
est
d’aller
bloquer
les
récepteurs
nicotiniques
16
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
17
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
d. Anti
nicotiniques
Il
y
a
deux
histoires
dans
le
blocage
des
R
nictotiniques
:
pour
les
ganglions
et
ceux
de
la
jonction
neuro
musculaire
• Ganglioplégiques
Un
intérêt
historique
mais
pas
pratique
:
les
premiers
anti
hypertenseurs
étaient
des
ganglioplégiques
=des
bloqueurs
ganglionnaires.
Ils
ralentissaient
la
neurotransmission
au
niveau
des
synapses
de
jonction
du
SNA,
en
particulier
ortho
sympathique.
C’était
18
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
une
bonne
technique,
mais
avec
des
effets
de
VD
brutale
un
peu
exagérée
(par
ex
le
passage
de
coucher
à
debout).
• Antagonistes
nicotiniques
dans
la
jonction
NM
Curare
Plante
d’Amérique
du
Sud
:
les
Indiens
pouvaient
paralyser
leurs
proies
ou
leurs
ennemis
avec
une
petite
quantité
de
curare.
L’alcaloïde
principal
:
d-‐‑tubocurarine.
Elle
a
été
utilisée
pendant
longtemps
dans
les
anesthésies
pour
induire
une
paralysie
musculaire
des
muscles
striés.
Elle
a
été
abandonnée
car
elle
provoquait
des
problèmes
de
réactions
pseudo
allergiques,
d’hypersensibilité
très
grave.
Atracurium
On
a
actuellement
tout
une
série
de
produits
comme
l’atraciurium,
c’est
à
dire
issus
de
la
structure
de
curare,
et
modifiés.
ð Ils
induisent
une
paralysie
par
blocage
de
récepteur
ð Effet
réversible
en
amenant
une
plus
grande
quantité
d’Ach
(><
succamétonium
:
on
ne
sait
pas
faire
revenir
le
muscle
à
son
état
contractile)
19
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
On
peut
agir
à
différents
niveaux
sur
la
synapse
adrénergique
:
1) La
synthèse
La
synthèse
des
NT
adrénergiques
se
fait
à
partir
de
tyrosine
hydroxylée
par
la
L
dopa.
2) Stockage
dans
les
vésicules
Les
composants
doivent
aller
se
stocker
dans
les
vésicules
:
cela
peut
être
inhibé
par
des
produits
qui
inhibent
des
transporteurs
à
VMAT
:
Mono
Amine
Transporteur
Vésiculaires.
Attention,
c’est
différent
des
transporteurs
de
recapture
!
Ils
peuvent
être
ciblés
séparément.
La
réserpine
:
le
ciblage
du
transporteur
vésiculaire
adrénergique
a
été
la
deuxième
étape
histoire
du
traitement
de
l’HTA
:
c’est
aussi
un
alcaloïde.
C’était
efficace,
mais
beaucoup
d’effets
indésirables,
dont
le
principal
=
provoquer
des
dépressions.
Rem
:
Des
anti
dépresseurs
sont
généralement
des
médicaments
qui
imprègnent
plus
les
jonctions
synaptiques
en
NT,
car
un
manque
de
Nt
peut
être
lié
à
un
manque
de
NT.
3) Des
interventions
au
niveau
des
composants
situés
dans
les
vésicules
à
des
endroits
subtils.
Les
trois
endroits
importants
qui
se
superposent
:
les
amines
sympathico
mimétiques
directes,
indirectes,
ou
un
inhibiteur
de
recapture
Les
amines
sympathico
mimétiques
directes
:
peuvent
agir
sur
le
récepteur
post
synaptique
20
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
Les
amines
sympathico
mimétiques
indirectes
peuvent
perturber
le
système
et
faire
agir
la
noradrénaline
endogène
de
manière
plus
importante.
ð Mais
la
distinction
entre
les
deux
n’est
pas
tranchée
:
Directe
=
la
substance
elle
même
a
activité,
Indirecte
=
favorise
l’activité
de
la
noradrénaline
endogène
Une
autre
manière
d’agir
:
agir
sur
le
TAAR1
(Trace
Amine
Associated
Receptor-‐‑1)
de
manière
indirecte.
Il
peut
être
solidement
activé
ou
modifié
par
de
médiateurs.
Plusieurs
de
ces
produits
sont
aussi
des
inhibiteurs
de
recapture,
en
plus
d’être
des
amines
symathico
mimétiques
directs
et/ou
indirects
à
le
profil
de
chacune
de
ces
amines
symathico-‐‑mimétiques
est
complexes
4) Inhibiteurs
de
la
dégradation
-‐‑ sur
COMT
:
elle
est
surtout
extra
cellulaire
-‐‑ surla
MAO
:
plutôt
intra
cellulaire
5) Agir
sur
le
R
alpha
2
qui
est
pré
synaptique
:
alpha
2
bloquants
ou
agonistes
à
des
effets
particuliers,
il
faut
le
considérer
à
part
6) Agir
sur
les
R
post
synaptiques
:
agonistes
et
antagonistes
alpha
(1-‐‑2)
et
beta
(1-‐‑2-‐‑3)
21
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
on
a
épuisé
toutes
les
substances
endogènes,
et
il
faut
des
semaines
ou
des
mois
pour
récupérer
de
la
situation
initiale.
L’éphédrine
est
uniquement
disponible
en
usage
hospitalier
:
pour
l’hypotension,
mais
on
a
d’autres
choix
thérapeutiques
avant
de
l’utiliser.
On
l’a
retiré
de
toutes
les
présentations
orales,
mais
elle
peut
se
retrouve
dans
des
substances
non
médicamenteuse
• Pseudo
éphédrine
Encore
disponible
en
Belgique,
elle
agit
principalement
via
les
récpeteurs
adrénergiques.
Les
deux
molécules
sont
les
mêmes
:
ce
sont
des
isomères,
mais
elles
ont
des
effets
démontrablement
différents.
La
pseudo
éphédrine
agit
beaucoup
moins
dans
le
SNC
et
comme
stimulant,
mais
elle
le
reste
dans
une
certaine
mesure,
il
faut
donc
se
méfier.
C’est
utilisé
comme
décongestionnant
via
la
vasoconstriction
surtout
si
application
locale
dans
le
nez
:
la
décongestion
se
fait
de
manière
importante
et
spectaculaire
(VC
plus
veineuse
qu’artérielle).
Elle
peut
aussi
avoir
cet
effet
même
quand
on
la
prend
de
manière
systémique
:
permet
d’aller
agir
sur
les
trompes
d’Eustache
aussi,
ce
qui
n’est
pas
possible
de
faire
de
manière
locale.
Petit
effet
bronchodilatateur
mais
pas
assez
pour
en
faire
un
traitement
anti
asthmatique.
Moins
d’effet
rebond
avec
la
forme
orale
que
dans
la
forme
topique
nasale,
ce
qui
la
rend
préférée
sous
la
forme
orale,
par
exemple
pour
le
traitement
de
sinusites.
On
en
a
souvent
dans
les
anti
toussifs
:
dans
l’idée
qu’une
patrie
de
la
toux
est
dûe
au
gonflement.
Mais
dans
un
point
de
vue
pratique,
on
ne
sait
pas
si
vraiment
démontré.
Tous
les
spécialistes
attirent
l’attention
sur
les
risques
qui
persistent
avec
l’effet
stimulant,
avec
des
cas
d’effets
indésirables
démontrés
comme
des
crises
d’HTA,
tachycardie,
insomnie,
anxiété,
psychose,
convulsions,
…
Ex
:
Clarinase
®
et
Rhinosinutab
®
=
PSE
=
Anti
H1
Sinutab
®
=
PSE
+
paracétamol
• Phényléphrie
Direct,
alpha
1
agoniste
essentiellement
:
ce
serait
le
VC
par
excellence
Moins
d’effets
stimulants,
mais
des
effets
HTA,
Tachycardie
En
IV
aux
soins
intensifs,
ou
des
gouttes
oculaires
si
forte
rougeur
(après
natation
par
exemple),
nasales.
22
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
23
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
• Phentermine
A
été
utilisée
et
arrêtée
en
Europe
et
aux
USA,
mais
elle
est
revenue
aux
USA
sur
le
marché
comme
coupe-‐‑faim.
On
pourrait
essayer
de
contrôler
l’appétit,
dans
le
traitement
de
l’obésité,
en
association
avec
un
autre
produit.
Au
départ,
on
l’a
retirée
du
marché
car
elle
a
provoqué
des
graves
ennuis
CV,
surtout,
quand
les
personnes
l’utilisaient
sous
une
forme
combinée
particulière
:
phentermine
–
fenfluramine
:
phen-‐‑fen
La
phentermine
=
une
ASI
clairement
• Tyramine
La
tyramine
dans
notre
corps
=
sous
forme
de
trace.
Mais
on
peut
être
exposé
à
des
quantité
beaucoup
plus
importantes
par
l’alimentation
:
viandes
fermentées
ou
marinées,
chocolat,
alcool,
ricotta,
yogourt,
…
Une
bonne
partie
sont
détruites
pas
des
MAO
classiques
du
TD,
et
seule
une
petite
quantité
va
pénétrer.
Mais
si
on
prend
un
inhibiteur
de
MAO,
on
s’expose
à
des
risques
importants,
car
la
tyramine
pourrait
passer
dans
le
corps,
un
partie
pourrait
passer
dans
le
SNC
et
agir
comme
un
agoniste
TAAR
1
(comme
les
amphétamines)
à
!!
Grosses
précautions
quand
on
prend
des
MAO
!
24
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
Le
methylphénidate
et
l’atomoxétine
:
induisnet
des
pertes
d’appétit
et
un
sommeil
mauvais
• Fenfluramine
Anorexigène
Inhibe
la
recapture
surtout
sérotonine
plus
que
noradrénaline
et
dopaine,
et
augemente
la
libération
de
sérotonine.
Se
rapproche
du
mécanisme
des
anti
dépresseurs
:
mais
les
trois
médicaments
ne
sont
pas
classés
comme
anti
dépresseurs,
ils
ont
pu
être
testé
mais
ne
fonctionnaient
pas
Mis
sur
le
marché
sous
forme
de
phen-‐‑fen,
mais
problèmes
très
graves
ont
fait
qu’on
les
a
retirés
du
marché
à
des
hypertension
pulmonaires
et
des
atteintes
au
niveau
des
valves
cardiaques
:
«
fibrose
cardiques
»,
pas
exactement
mais
des
anomalies
au
niveau
des
valves
qui
sont
une
sorte
de
fibrose,
de
modification
de
la
structure
des
valves,
du
à
une
activation
des
récepteurs
périphériques.
Le
récepteur
principalement
impliqué
=
le
5
HT
2B
=
en
cause.
C’est
un
effet
probablement
direct,
car
on
ne
sait
pas
dans
quelle
mesure
c’est
un
effet
indirect.
• Sibutramine
Anorexigène,
commercialisé
de
1995
à
2010
Inhibe
la
recapture
surtout
de
NA
plus
que
de
sérotonine,
mais
non
antidépresseur
(au
départ,
on
a
donné
comme
antidépresseur,
mais
on
s’est
rendu
compte
que
ne
fonctionnait
pas
bien,
mais
effet
anorexigène
à
plutôt
donné
comme
coupe
faim)
On
a
imposé
à
la
firme
de
faire
une
étude
=
étude
SCOUT
chez
10
000
patients
de
plus
de
55
ans
avec
des
problèmes
diabétiques
ou
CV
pendant
60
mois
:
on
se
demande
chez
ces
patients,
effets
bénéfiques
ou
défavorables
?
Les
résultats
de
l’étude
parus
en
2010
:
-‐‑ Les
patients
sous
placébo
perdent
au
début
du
poids,
et
puis
stagne
Les
patients
sous
traitement
perdent
4-‐‑5
kg
:
c’est
une
différence
hautement
significative
à
donc
une
perte
de
poids
-‐‑ La
PA
diastolique
:
elle
est
un
peu
plus
élevée
avec
la
silbutramine,
et
même
chose
pour
la
PA
systolique
25
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
à
des
«
vagues
»
=
au
moment
des
visites
chez
le
docteur.
Les
autres
sont
prises
à
domicile
:
hypertension
de
la
blouse
blanche.
-‐‑ FC
:
avec
la
sibutramine
:
74
Vs
70
chez
le
placébo.
A
la
longue,
cette
différence
chez
un
grand
nombre
de
patients
montre
une
stimulation
du
système
orthosympathique
-‐‑ Tout
cela
se
traduit
par
une
augmentation
du
risque
d’infarctus
ou
de
stroke
à
certains
disent
que
seulement
2
%
de
personnes
en
plus
avec
des
accidents…
Donc
ne
serait
pas
beaucoup..
Mais
il
n’y
a
pas
plus
de
décès
!
Quand
on
regarde
le
résultat
de
cette
étude
:
la
prise
du
médicament
=
prendre
un
risque
CV,
alors
que
perte
seulement
de
4
kg.
On
a
donc
retiré
du
marché.
Certains
26
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
pensent
qu’il
pourrait
servir
chez
des
sujets
jeunes
où
le
bénéfice
serait
supérieur
au
risque.
• Cocaïne
Inhibiteur
de
recapture
multiple
qui
n’est
pas
un
anti
dépresseur.
Excitant
illégal,
psychodysleptique,
addictif
à
«
psychodysleptique
»
:
déformation
de
la
réalité
Inhibe
la
recapture
de
NA
>
dopamine
>
sérotonine.
Utilisé
comme
anesthésiant
local
comme
pour
la
chirurgie
nasale
via
le
blocage
de
canaux
Na
à
c’est
une
«
aine
»=
diminutif
des
anesthésiants
Peut
avoir
des
effets
ortho
sympathiques
:
HTA,
augmentation
de
la
température,
du
risque
d’infarctus
et
d’AVC
27
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
28
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
b. Agonistes
alpha
1
:
• Phényléphrine
• Oxymétazoline,
tramzoline,
…
:
VC
nasaux
ex
:
Nesivine
®,
Rhinospray
®
Presque
tous
équivalents,
très
puissants,
locaux.
Mais
il
y
a
un
effet
rebond
à
maximum
5
jours
:
risques
de
vigilance
excessive,
agressivité,
…
liés
à
un
passage
systémique
• Etiléphrine
Alpha
1,
mais
aussi
un
effet
beta
1
à
c’est
un
stimulant
global
:
car
stimule
aussi
le
cœur
(chrono
trope
et
dromotrope)
=
Effortil
®
:
pour
l’hypotension
chronique
c. Agonistes
alpha
2
:
«
Des
antihypertenseurs
centraux
»
• Clonidine
C’est
un
médicament
antihypertenseur
central
qui
reste
utilisé.
On
n’en
n’a
pas
développé
beaucoup
d’autre,
car
on
pensait
avoir
un
effet
stimulant
uniquement
ce
récepteur
présynaptique
là
où
il
est
surtout
utilisé,
c’est
à
dire
dans
le
RVLM
(zone
Rostro
Ventro
Latéral
de
la
Médula=
le
centre
vasomoteur
du
tronc
cérébral).
à
Utilise
le
récepteur
alpha
2
pour
contrôler
le
système
ortho
sympathique
à
Si
on
stimule
ce
R
:
baisse
du
tonus
à
baisse
HTA
On
pensait
avoir
trouvé
un
hypertenseur
central
autre
que
l’alpha
menthyldopa,
un
autre
hypertenseur
central
mais
qui
c’est
révélé
avoir
des
effets
secondaires
de
de
dépression
et
anémie
hémolytique.
Mais
il
n’a
pas
eu
de
succès
:
il
est
peu
utilisé.
Le
problème
de
la
clonidine
sont
les
effets
indésirables
:
sédation,
bradycardie
et
sécheresse
de
bouche.
Des
effets
ne
sont
pas
extrêmement
dangereux,
mais
ils
sont
difficiles
à
gérer.
On
s’est
rendu
compte
qu’un
agoniste
du
récepteur
imidazole
avait
le
même
effet.
Donc
dans
le
RVLM,
le
système
utilise
2
récepteurs
différents
pour
maintenir
le
tonus
orthosympathique
au
repos.
29
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
30
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
31
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
• Noradrénaline
VC,
mais
aussi
stimulation
cardiaque
:
peut
apparaitre
un
bon
traitement
pour
un
choc
=
manque
de
perfusion
des
tissus
(on
amène
beaucoup
de
liquides
et
des
substances
pour
augmenter
la
PA)
à
dans
les
chocs,
différentes
catégories
dont
les
chocs
chauds
=
les
chocs
avec
VD
:
typiquement
les
choc
sceptiques.
C’est
un
état
de
choc
très
grave,
peut
être
mortel,
mais
il
y
en
périphérie
une
VD,
qui
fait
que
du
liquide
sort
des
vaisseaux.
Dans
ce
cas,
il
est
très
approprié
d’utiliser
une
noradrénaline.
C’est
la
situation
idéale
d’utilisation.
Mais
il
y
a
des
unités
de
soins
intensifs
qui
préfèrent
la
dolbutamine
à
la
place
de
la
noradrénaline.
• Dopamine
Iv
Elle
était
utilisée
pour
les
chocs,
mais
elle
ne
l’est
plus
aujourd’hui.
b. Agonistes
beta
1
Dobutamine
S’est
LE
traitement
de
la
défaillance
cardiaque
majeure,
ou
du
choc
cardiogénique
(ou
d’autre
type,
mais
pour
le
chaud,
on
préfère
souvent
la
noradrénaline)
c. Agonistes
beta
2
Vont
avoir
une
certain
fonction
VD
dans
les
muscles
en
activité,
dans
la
peau,
mais
visée
principale
dans
les
bronches
• LABA
Beta
2
mimétique
à
action
longue
:
pour
les
asthmes,
COPD
• Salbutamol
Beta
2
mimétique
à
action
courte
:
pour
les
crises
de
broncho
constriction
Ces
BD,
sous
certaines
forment,
peuvent
être
utilisés
pour
la
tocolyse,
c’est
à
dire
la
suppression
des
contractions
utérines,
dans
le
cas
de
contractions
prématurées
MAP
=
Menace
d’Accouchement
Prématuré.
Permettent
de
calmer
les
contractions
à
on
peut
utiliser
le
salbutamol
ou
ritodrine
Ce
sont
des
substances
qui
sont
asse
VD
des
muscles
en
activité
:
elles
sont
sur
la
l
«
mauvaise
»
liste
des
produits
dopants
=
celle
où
il
peut
y
avoir
des
indications
médicales,
mais
qui
peut
être
aussi
dopant.
32
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
d. Agonistes
Beta
3
C’est
seulement
récemment
qu’on
a
exploité
ce
récepteur.
Ce
produit,
le
mirabégron
:
pas
une
percée
médicamenteuse
majeure
:
une
action
sur
la
vessie,
ces
récepteurs
relâchent
le
trigone
vésical.
Mais
son
effet
est
assez
modeste.
Donc
par
rapport
aux
traitements
existants,
ils
ne
font
pas
une
percée
thérapeutique.
Il
y
a
un
risque
d’HTA
avec
ces
produits.
Les
indications
des
beta
agonistes
sont
particulières,
mais
quelques
unes
intéressantes.
1) Indications
• Beta
1
sélectifs
:
on
les
utilise
majoritairement,
car
rare
qu’un
intérêt
de
beta
2
aussi
(mais
effets
secondaires
augmentés)
-‐‑ HTA
Parfois,
pas
chez
tout
le
monde.
A
causes
de
certains
effets
indésirables,
on
les
évite.
Certains
patients
répondent
mieux
que
d’autres.
Les
beta
1
sélectifs
ne
sont
pas
VD
!
Mais
au
contraire,
peuvent
donner
des
VC
en
périphérie
(car
prédominance
alpha
quand
beta
bloquant).
Le
mécanisme
qui
permet
le
baisser
HTA
via
les
beta
bloquants
1
sélectifs
§ La
baisse
de
la
fréquence
cardiaque
peut
jouer
un
rôle.
La
baisse
de
la
FC,
on
n’est
pas
sur
qu’effet
significatif…c’est
peu
clair
§ Effet
central
§ Effet
sur
les
récepteurs
beta
1
non
cardiaques
:
les
cellules
à
rénine
à
c’est
un
point
d’impact
important,
peut
être
le
plus
important
à
ils
sont
un
peu
bloqueur
de
ce
système
SRAA
33
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
-‐‑ Angor
Ce
serait
peut
être
la
première
indication
des
beta
bloquants,
car
pour
l’angor,
c’est
un
traitement
de
base
(><
HTA
:
d’autresoptions)
:
mise
au
repos
du
cœur,
pour
diminuer
la
consommation
en
oxygène
du
myocarde.
-‐‑ Post
infarctus
(augmente
la
survie)
Particulier,
car
on
traite
une
situation
post
infarctus,
pas
une
maladie
-‐‑ Insuffisance
cardiaque
Avant
qu’on
les
utilise
dans
l’IC
:
on
pensait
que
les
beta
bloquants
étaient
une
contre
indications
car
diminuent
le
débit
cardiaque
dans
un
système
où
le
cœur
est
déjà
défaillant.
Mais
on
a
montré
que
diminuer
la
consommation
en
O2
est
préférable
que
de
le
laisser
tel
quel.
Carvédilol
Le
premier
qui
a
montré
l’intérêt.
On
a
d’abord
pensé
que
petit
effet
alpha
bloquant
qui
VD,
de
manière
à
réduire
la
post
charge.
Nébivolol
:
même
chose
ð après
on
a
montré
aussi
l’amélioration
de
la
survie
avec
bisoprolol
et
métoprolol
=
des
beta
bloquants
purs,
pas
alpha
bloquants
!
Ce
sont
tous
des
lipophiles
:
pourrait
avoir
un
rôle
à
jouer
On
ne
peut
pas
mettre
tous
les
beta
bloquants
dans
le
même
panier
pour
leurs
effets
positifs
dans
l’insuffisance
cardiaque,
,
car
ils
n’ont
pas
tous
été
testés.
à
on
pourrait
donc
laisser
un
doute,
et
donc
ne
vouloir
utiliser
que
ceux
qui
ont
été
prouvés
-‐‑ La
prophylaxie
de
la
syncope
vaso
vagale
Pour
les
personnes
à
syncope
répétée,
socialement
ambetante
ou
dangereuse
à
marche
assez
bien
-‐‑ Glaucome
en
collyre
De
manière
à
faire
baisser
la
pression
intra
oculaire
• Non
sélectifs
beta
=
beta
1
et
beta
2
bloquants
:
propanolol
Via
ses
récepteurs
beta
2,
le
propanolol
a
des
effets
sur
:
-‐‑ Hyperthyroïdies
à
pour
soulager
les
tremblements
de
l’hyperthyroïdie
34
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
35
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
• Sotalol
Effet
anti
arythmique
propre,
agit
sur
la
repolarisation
• Labétalol
A
un
effet
alpha
bloquant
manifeste
en
plus
de
beta
bloquant.
Il
ne
va
pas
avoir
d’effet
VC
périphérique
car
il
bloque
aussi
les
alpha,
mais
en
pratique,
il
ne
s’est
par
révélé
comme
avantageux
:
pas
durée
d’action
longue,
peu
utilisé
à
l’heure
actuelle.
Indiqué
dans
l’hypertension
pendant
la
grossesse,
dont
en
fin
de
grosse
quand
des
risques
de
pré
éclampsie
et
d’éclampsie
Aussi
parfois
utilisée
en
IV
pour
contrôler
des
hypotension
volontaire
pendant
anesthésie
3) Effets
indésirables
Effets
indésirables
de
tous
les
beta
bloquants
:
peuvent
rendre
le
traitement
à
long
terme
difficile
-‐‑ bradycardie
voir
le
bloc
AV
-‐‑ la
décompensation
cardiaque
-‐‑ VC
périphérique
excessive
:
beaucoup
de
patients
traités
se
plaignent
d’avoir
les
extrémités
froides
-‐‑ Diminution
de
la
capacité
à
l’effort,
fatigue
-‐‑ Impuissance
-‐‑ L’effet
rebond
:
très
bien
démontré
pour
l’angor.
Si
traitement
beta
bloquant,
le
patient
doit
avoir
bien
compris
qu’il
ne
doit
pas
l’arrêter
!
Car
juste
à
cause
l’arrêt,
cela
peut
induire
un
angor
instable,
voire
un
infarctus
!
Il
peut
aussi
y
avoir
des
effets
rebonds
hypertenseurs,
mais
moins
grave
-‐‑ Bronchospasmes
si
beta
bloquant
non
sélectif
et
hypersensibilité
bronchique,
asthme
-‐‑ Troubles
du
sommeil,
cauchemars
si
beta
bloquant
lipophile
36
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
1. La
bradykinine
:
9
aa
On
trouve
la
bradykinine
dans
des
tas
d’inflammations.
C’est
un
VD
important,
et
dans
le
tissus
en
inflammation
avec
œdème,
gonflement,
on
a
de
la
bradykinine.
C’est
aussi
un
BC
impliqué
dans
l’inflammation
bronchique,
et
aussi
dans
la
douleur.
Mais
bizarrement,
malgré
cette
implication
démontrée
dans
des
tas
de
situations
inflammatoires,
les
antagonistes
de
la
bradykinine
ne
se
sont
pas
révélés
efficaces
!
C’est
souvent
le
cas
dans
de
nombreuses
situations,
ou
l’on
voit
des
tas
de
médiateurs,
et
c’est
les
études
pharmacologiques
qui
révèlent
lesquels
sont
les
plus
importants.
1
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
On
est
un
peu
dans
le
même
système
que
pour
le
SRAA.
La
bradykinine
est
libérée
par
la
kallikréine
au
départ
du
précurseur
kininog
!ne.
Une
fois
qu’on
a
de
la
kinine,
elle
est
dégradé
par
une
kininase
dont
la
plus
importante
est
l’ECA
=
enzyme
de
conversion
de
l’angiotensine
!
Dans
ce
cas,
c’est
pour
produire
un
métabolite
inactif
à
partir
de
la
bradykinine
qui
est
active,
alors
que
pour
l’Ag
II
cela
l’active
à
partir
d’AgI.
Quand
on
a
commencé
à
utiliser
des
IECA
pour
diminuer
l’Ag
II
:
on
s’est
rendu
compte
qu’un
effet
indésirable
était
la
toux.
En
fait,
ce
n’est
pas
lié
au
blocage
de
la
fonction
angiotensine
car
cet
effet
indésirable
de
toux
ne
survient
pas
avec
les
sartans,
mais
cela
s’est
avéré
être
dû
au
blocage
de
la
kininase.
Avec
les
IECA
:
augmentation
de
la
C
de
kinine,
et
un
endroit
où
cela
peut
se
marquer
est
dans
les
voies
respiratoires
supérieures
donnant
de
la
toux.
Ce
n’est
pas
dangereux,
il
suffit
d’arrêter
et
la
toux
s’arrête.
Ce
n’est
pas
une
raison
pour
ne
pas
prescrire
des
IECA,
mais
pour
changer
vers
les
sartans.
Indication
:
On
a
une
indication,
dans
une
maladie
où
la
bradykinine
est
très
impliquée
car
elle
est
sujette
à
une
suractivation
:
l’angioedème
inhibiteur
avec
un
déficit
en
C1
estérase
inhibiteur.
L’œdème
peut
s’étendre
à
des
régions
profondes,
avasculaires
:
on
peut
avoir
l’œdème
de
Quicke
=
quand
œdème
atteint
la
respiration,
l’arrière
gorge.
L’œdème
peut
atteindre
la
région
abdominale
et
atteindre
la
paroi
abdominale
:
donne
des
douleurs.
On
s’est
rendu
compte
que
un
inhibiteur
du
récepteur
B1
de
la
bradykinine,
l’icatibant,
donnait
un
effet
positif.
Mais
c’est
une
application
que
pour
cette
maladie
orpheline
!
Remarque
:
les
Tachykinines
Bradykinine
:
BC
lente,
mais
les
tachykinines
sont
à
action
rapide.
Il
y
a
plusieurs
types
de
récepteurs.
Les
«
pitant
»
Une
nouvelle
catégorie
de
médicaments
:
des
antagonistes
de
NK1
=
des
antagonistes
de
la
substance
P.
C’est
une
tachykinine.
Ce
sont
des
«
pitant
»
:
des
anti
émétiques.
Anti
vomitifs,
nauséeux
dans
les
chimiothérapie
:
car
les
récepteurs
NK1
sont
impliqués
dans
la
transmission
centrale.
C’est
une
situation
très
difficile
d’administrer
la
chimio
a
quelqu’un
qui
fat
des
vomissements.
On
donne
ce
traitement
en
association
à
un
sétron
=
le
traitement
anti
5
HT3
ð avec
cette
double
association,
outil
de
traitement
très
efficace
On
travaille
actuellement
auusi
sur
la
substance
P
et
son
R
pour
la
dépression
Antagonistes
de
neurokinine
A
sur
NK2
:
futurs
anxiolytiques
?
2
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
2. La
calcitonine
C’est
une
des
rares
cibles
ou
c’est
la
calcitonine
elle
même
est
administrée
à
un
des
rares
exemples
ou
on
utilise
des
médicaments
extraits
d’animaux
:
c’est
un
calcitonine
extraite
du
saumon
!
A
une
action
surtout
pour
le
métabolisme
phosphocalcique
en
contre
partie
de
la
PTH
:
elle
inhibe
les
ostéoclastes
et
la
réasborption
de
Ca2+.
Son
utilisation
peut
être
dans
le
traitement
de
l’hypercalcémie
ou
la
maladie
de
Paget
=
une
maladie
des
os.
3. L’Arginine-‐vasopressine
(AVP)
Sécrété
dans
la
neuro
hypophyse.
Desmopressine
:
agoniste
V2
Forme
de
vasopressine
modifiée
au
niveau
de
2
aa
pour
en
faire
uniquement
un
agoniste
V2
:
n’agit
donc
pas
au
niveau
des
vaisseaux.
C’est
une
hormone
purement
antidiurétique,
sous
forme
de
spray
nasal
ou
PO
o Pour
diabète
insipide
central
o Aussi
un
intérêt
fonctionnel
dans
l’énurésie
nocturne
:
chez
des
enfants
qui
en
raison
d’une
immaturité
vésicale
ont
des
pertes
d’urine
pendant
la
nuit.
Mais
si
on
administre
un
antidiurétique
et
que
la
personne
se
met
a
boire
de
l’eau
sans
soluté
:
risque
d’hyponatrémie
!
il
faut
donc
prendre
des
précautions
!
o Certaines
maladies
à
dysfonction
plaquettaire,
ou
la
maladie
de
von
Willebrand
ou
l’hémophilie
A
:
permet
de
renforcer
l’action
plaquettaire
d’agrégation
via
le
récepteur
V2,
etc
pour
un
effet
favorable
chez
ces
patients
pour
diminuer
le
risque
d’hémorragie.
Terlipressine
:
agoniste
V1
Prodrogue,
libère
une
autre
forme
de
vasopressine
=
lysine-‐‑VP
.
Très
peu
d’effet
V2
antidiurétique
mais
garde
effet
VC
Indication
:
surtout
un
effet
net
au
niveau
splanchnique
et
dans
les
muscles
lisses
de
l’œsophage.
Cela
permet
de
réduire
les
saignements
de
varices
œsophagiennes,
en
attendant
l’endoscopie
à
on
l’utilise
en
aigu
Tolvaptan
:
antagoniste
V2
Pour
traiter
des
SIADH
?
A
priori
oui,
mais
les
études
n’ont
pas
encore
été
concluantes
de
ce
coté,
car
des
hyponatrémies
sont
très
hétérogènes
3
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
La
firme
qui
développe
ce
produit
s’est
rendu
compte
d’un
autre
effet
de
ce
médicament
:
réduit
la
progression
de
la
polykystose
rénale
autosomique
dominante
=
ADPKD.
Cette
maladie
se
caractérise
par
le
développement
de
kystes
rénaux
dans
le
début
de
l’âge
adulte,
grossissent
et
aboutissent
à
des
IR.
On
s’est
rendu
compte
qu’on
pouvait
ralentir
la
progression
de
ces
kystes
en
faisant
boire
de
l’eau,
sans
médicaments
!
On
ne
sait
pas
exactement
comment
ça
se
passe.
Mais
ce
qu’on
a
trouvé
d’encore
plus
efficace
:
donner
un
médicament
qui
est
un
diurétique,
aquarétique
:
empêche
la
vasopressine
d’agir
et
fait
éliminer
de
l’eau
pure,
sans
ions
à
les
patients
doivent
boire
plus,
et
sont
dans
une
situation
de
diurèse
aqueuse
permanente,
et
cela
a
un
effet
de
ralentir
la
progression
4. Ocytocine
C’est
l’hormone
naturelle
qui
participe
à
l’accouchement
en
augmentant
les
contractions
utérines,
et
lors
du
post
partum
en
contractant
les
vaisseaux
(effet
anti
hémorragique).
L’ocytocine
endogène
suffit
pas
souvent
:
on
administre
donc
de
l’exogène.
Permet
de
déclencher
des
accouchements,
les
accéléré,
s’assurer
que
pas
d’hémorragies.
Sécrété
dans
neuro
hypophyse
5. Somatostatine
Aussi
une
utilisation
de
la
molécule
elle
même
C’est
ce
qu’on
appelle
l’inhibiteur
universel
dans
le
TD
:
inhibe
des
sécrétions,
de
la
motilité,
…
Indications
On
a
trouvé
que
si
on
reproduit
la
somatostatine,
on
pouvait
avoir
des
bénéfices
dans
:
o les
fistules
intestinales
et
pancréatiques
o des
hypersécrétions
endocrines
du
TD
(ex
:
sécrétion
de
gastrines,
d’insuline)
o permet
aussi
de
diminuer
les
saignements
de
varice.
On
a
aussi
développé
de
formes
d’action
plus
longues
:
Ocréotide,
lanréotide
~ Pour
des
tumeurs
endocrines
ou
carinoïde
du
tractus
GI
et
du
pancréas
~ Dans
l’acromégalie
:
pour
diminuer
la
sécrétion
d’HG
~ Même
une
implication
dans
les
diarrhées
chez
les
patients
atteints
de
SIDA
pour
l’ocréotide
4
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
a. Le
SRAA
1. Les
IECA
Le
système
commence
par
la
rénine
:
elle
n’aurai
aucune
action
propre
si
ne
trouvait
pas
l’angiotensinogène.
C’est
la
production
d’angiotensinogène
qui
est
la
partie
primaire
du
système.
La
rénine
est
contrôlée
dans
sa
fabrication,
et
produit
Ag
I.
L’enzyme
de
conversion
n’est
pas
un
endroit
de
contrôle
:
beaucoup
dans
la
circulation
pulmonaire
et
transforme
Ag1
en
Ag2.
Cette
enzyme
peut
devenir
une
cible
médicamenteuse
:
par
des
IECA
(pour
fabriquer
inhibiteurs
enzymes
:
facile
à
fabriquer)
=
les
prils
:
Captopril,
enalapril,
ramirpil,
lisinopril
Captopril
Le
premier
:
l’arrivée
du
captopril
en
utilisation
clinique
a
été
un
événement
très
important.
On
était
très
précautionneux
à
l’idée
de
bloquer
l’ECA,
un
système
qui
paraît
vital
dans
l’organisme,
et
surtout
chez
des
gens
qui
ont
le
système
activé
(//
beta
bloquants
dans
le
cas
d’IC).
Ici
on
veut
limiter
a
production
d’Ag2,
mais
on
ne
veut
pas
la
supprimer
totalement.
Les
ennuis
point
de
vue
de
la
PA
:
c’est
ce
qu’on
peut
craindre
en
premier
est
la
perte
de
l’effet
presseur.
Les
personnes
chez
qui
on
observait
des
hypotensions
fortes
étaient
des
gens
dont
le
système
était
activé
car
ils
avaient
reçu
beaucoup
de
diurétique.
Aujourd’hui
on
sait
que
quand
on
donne
un
pril,
il
y
a
des
effets
sur
fonction
cardiaque,
sur
les
vaisseaux,
éventuellement
sur
le
rein,
d’autant
plus
que
le
patient
a
été
stimulé
pour
des
volumes
insuffisants.
La
plupart
des
traitements
se
font
donc
par
des
doses
croissantes.
Pour
le
Captopril,
dans
l’IC
:
on
peut
commencer
par
des
doses
d’un
quart
de
la
dose
minimale
!
On
n’utilise
plus
beaucoup
le
captopril,
car
il
est
ancien,
et
on
aime
ce
qui
est
moderne….
C’est
surtout
parce
que
le
captopril
a
une
durée
d’action
assez
courte
:
il
faut
prendre
5-‐‑
6
fois
par
jour,
mais
du
coup
cela
a
l’avantage
de
pouvoir
ajuster
le
traitement
C’est
devenu
une
pierre
angulaire
du
traitement
de
maladies
où
l’excès
d’Ag2
est
néfaste
:
comment
savoir
si
cet
excès
est
bénéfique
ou
néfaste
?
Ou
si
c’est
d’abord
bénéfique
et
puis
néfaste
?
Par
exemple
pour
l’IC,
le
cœur
malade
doit
maintenir
la
PA
alors
que
le
cœur
n’en
n’est
plus
capable…
Du
coup
retenir
du
Na,
provoquer
une
VC
via
l’Ag2
:
c’est
positif
.
Mais
plusieurs
effets
néfastes
de
Ag
2
à
la
longue
:
la
VC
permanente
lèse
les
vaisseaux
et
le
cœur
car
la
post
charge
est
quelque
chose
que
le
cœur
doit
éviter.
Le
cœur
s’hypertrophie
alors,
et
défaillance
cardiaque
qui
progresse.
5
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
Mais
on
peut
se
dire
qu’au
début
quand
on
lance
le
traitement
:
on
n’est
pas
surs
de
l’efficacité
à
long
terme.
Comment
savoir
si
on
va
diminuer
la
mortalité,
les
complications,
..
;
?
De
grandes
études
dans
le
domaine
CV
:
des
études
les
plus
larges
du
monde
sur
des
milliers
de
patients
pendant
des
années.
Toutes
ces
indications
sont
soutenues
par
toutes
les
études
!
On
est
sûrs
du
médicament.
On
a
montré
que
des
HTA
traitées
avec
des
IECA
avaient
moins
de
complications
à
long
terme.
Pour
ce
genre
d’étude,
on
prévoit
des
sous
groupes
selon
âge,
région
du
onde,
le
sexe,…
On
s’est
rendu
compte
qu’il
n’y
avait
pas
la
même
efficacité
chez
tout
le
monde
:
chez
les
personnes
d’ethnies
noires,
il
y
a
moins
d’effet.
C’est
probablement
une
sensibilité
du
système
un
peu
différente
selon
l’origine
ethnique.
Il
n’y
a
pas
une
particularité
génétique
spécifique
qui
pourrait
être
pointée
qui
varie,
mais
c’est
plus
vague.
En
tout
cas
pratiquement
chez
tout
le
monde,
on
voit
les
HTA
traitées
avec
un
IECA
ou
un
sartan
car
l’action
est
pratiquement
la
même.
Utilisation
• L’HTA
• L’IC
:
on
ne
sait
pas
la
traiter
si
on
ne
bloque
pas
le
SRAA
(encore
plus
que
pour
l’HTA).
• L’infarctus
aigu
du
myocarde
:
si
quelqu’un
fait
un
infarctus,
on
craint
qu’à
terme,
les
effets
néfastes
se
manifestent.
Mais
à
la
longue,
on
voit
que
l’IECA
prévient
le
remodelage
du
VG,
et
les
complications
!
(démontré
par
les
grandes
études)
ð 3
indications
CV
formelles
• Une
autre
indication
formelle
:
elle
est
rénale
et
repose
sur
des
mécanismes
différents.
C’est
un
ralentissemnt
de
l’évolution
de
la
néphropathie,
surtout
diabétique
et
protéinurique.
Ag
2
est
importante
dans
l’évolution
dans
l’IR
de
part
le
fait
que
l’Ag
2
augmente
la
filtration
glomérulaire
par
son
action
VC
plus
importante
sur
AE
que
AA.
Cette
augmentation
de
la
filtration
glomérulaire
est
mauvaise
à
la
longue.
On
s’est
rendu
compte
que
si
on
hyper
filtre
à
partir
de
glomérules
normaux
ou
malades
:
l’effet
est
tout
aussi
mauvais.
Donc
si
une
néphropathie
est
en
cours,
on
peut
ralentir
son
évolution
en
faisant
quelque
chose
qui
semble
aberrant
au
départ
(c’est
à
dire
diminuer
la
filtration
glomérulaire),
mais
on
s’est
rendu
compte
des
bénéfices,
surtout
pour
les
maladies
rénales
ou
on
a
une
hyper
filtration
bien
démontrée.
Ex
:
le
diabète
=
commence
par
une
hyper
filtration.
Et
surtout
quand
les
néphropathies
étaient
protéiniques
:
quand
macro
albuminurie,
bénéfice
d’autant
plus
important.
6
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
Contre
indications
• La
grossesse
:
il
y
a
une
tératogénécité
Pas
de
type
malformation
des
membres,
mais
plutôt
dans
le
développement
du
rein.
Peut
parfois
être
subtil.
C’est
une
CI
formelle
!
à
intéressant
d’avoir
une
liste
des
médicaments
interdits
pendant
la
grossesse
Le
problème
:
quelqu’un
traité
par
IECA,
et
elle
ne
dit
pas
qu’elle
veut
être
enceinte
:
le
principal
risque
• Sténose
bilatérale
des
artères
rénales
Car
dans
ce
cas,
la
filtration
glomérulaire
dépend
de
l’Ag2
:
la
sténose
bilatérale
fait
que
les
zones
de
sécrétion
de
la
rénine
sont
continuellement
sous
perfusées.
Tant
que
la
sténose
est
là,
pas
possible
de
donner
IECA
ou
bloquer
de
Ag2.
• L’hyperkaliémie
Car
l’aldostérone
est
importante
:
elle
permet
l’excrétion
du
potassium
par
la
rétention
de
Na
(échange).
Quand
on
bloque
IECA,
nettement
moins
d’aldostérone.
(On
peut
échapper
aux
inhibiteurs
et
voir
encore
de
l’aldostérone)
Tout
blocage
de
l’aldostérone
direct
ou
indirect
comme
ici
expose
à
un
risque
d’hyperkaliémie
:
elle
peut
être
mortelle
au
delà
d’une
certaine
concentration.
L’hyperkaliémie
arrête
le
cœur.
L’hyperkaliémie
est
aussi
un
effet
indésirable.
Il
faut
aussi
penser
à
une
IR
qui
est
progressive,
et
peu
à
peu
ne
sécrète
plus
bien
le
potassium
:
il
faut
se
méfier
!
Effets
indésirables
• Toux
:
A
été
attribuée
à
la
présence
de
kinines
qui
voient
leur
concentration
augmenter.
L’IECA
est
une
kininase.
Si
on
utilise
par
contre
un
sartan
qui
bloque
les
R
à
l’Ag2
:
pas
cet
effet
à
pas
une
raison
de
commencer
par
un
sartan
que
IECA
à
c’est
le
seul
élément
qui
les
différencie
:
même
efficacité
Il
est
recommandé
de
commencer
par
IECA,
et
si
une
toux
se
développe
passer
aux
sartans
• Hypotension
sévère
à
la
première
dose
si
SRAA
suractivé
(si
insuffisance
cardique)
;
perte
de
fonction
rénale
• Hyperkaliémie
7
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
2. Les
sartans
Le
Losartan
:
le
premier,
suivi
d’autres
:
valsartan
On
les
appelle
aussi
les
ARA
;
ont
les
même
indications
et
risques
que
IECA
(sauf
toux),
mais
pas
de
bénéfice
de
les
associer.
Il
a
été
prouvé
par
des
études
que
pas
d’intérêt
de
les
associés
:
c’est
soit
inutile,
voir
dangereux
comme
dans
la
néphropathie
diabétique
!
On
a
découvert
que
la
rénine
a
des
propres
récepteurs
(différent
de
l’angiotensinogène
!),
des
récepteurs
à
rénine
et
à
pro
rénine,
mais
leur
rôle
est
mal
connu.
L’insuffisance
cardiaque
traitée
par
IECA
ou
sartans
peut
y
“échapper”
(effet
bénéfique
s’atténue
ou
disparaît):
dans
ce
cas,
ajouter
un
antagoniste
de
l’aldostérone
(spironolactone)
est
efficace
(mais
aggrave
le
risque
d’hyperkaliémie)
Aliskiren
Quand
on
a
découvert
un
inhibiteur
direct
de
la
rénine
=
bloqueur
de
l’action
enzymatique
de
la
rénine
ET
qui
l’empêche
d’agir
sur
ses
récepteurs
:
l’aliskiren.
Il
ne
s’est
pas
révélé
fantastiquement
intéressant
:
oui
effet
hypotenseur,
mais
pas
d’intérêt
et
pas
conseillé
dans
une
association.
Il
a
un
petit
intérêt
propre,
mais
sans
plus.
b. L’ANP
C’est
une
cible
depuis
longtemps
:
beaucoup
de
raisons
ici
d’utiliser
un
agoniste
plutôt
qu’un
antagoniste.
Mais
jusqu’à
présent,
pas
un
grand
succès.
L’ANP
endogène
est
libéré
lors
du
strech
des
oreilles
(ex.
IC
avec
engagement
des
oreillettes)
ou
hypernatrémie.
Effet
natriurétique
et
vasodilatateur.
On
a
essayé
de
faire
un
ANP
recombinant
de
28
aa
et
2
ponts
cystéine.
Le
produit
a
été
testé
et
approuvé
au
Japon
pour
l’IC
mais
pas
ailleurs
:
quand
on
a
est
à
plus
large
échelle,
n’a
pas
marché.
Mais
il
y
a
une
nouveauté
de
2014
:
combinaison
de
valsartan
et
sacubitril,
un
inhibiteur
de
néprilysine
=
une
endopeptidase
qui
dégrade
l’ANP.
Si
on
bloque
cette
enzyme
qui
détruit
l’ANP,
on
en
augmente
la
C.
Le
produit
inhibiteur
n’avait
pas
une
grande
efficacité,
mais
associé,
il
s’est
avéré
meilleur.
L’étude
a
aboutit
à
a
mise
sur
le
marché
du
produit.
Beaucoup
on
critiqué
l’étude,
car
ils
ont
pris
en
comparaison
la
combinaison
et
l’enalapril
seul
(alors
que
plus
8
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
logique
de
faire
contre
le
valsartan
seul).
Il
y
un
bénéfice
:
moins
d’hospitalisation
lors
d’un
traitement
de
4
ans
des
IC
avec
fraction
d’éjection
abaissée.
Dans
les
faits,
le
médicament
a
été
approuvé
aux
USA
et
en
UE
mais
il
doit
encore
faire
ses
preuves
sur
le
terrain.
L’indication
:
l’IC
avec
fraction
d’éjection
abaissée.
c. Les
endothélines
Cette
endothéline
repliée
sur
elle
même,
avec
deux
ponts
cystéines
:
très
semblable
à
des
sarafotoxines
qui
sont
présentes
dans
des
venins.
Les
conditions
dans
lesquelles
l’endothéline
intervient
dans
l’organisme
ne
sont
pas
claires.
L’endothéline
est
le
VC
le
plus
puissant
de
l’organisme
(via
ET-‐‑A).
C’est
aussi
un
natriurétique
par
des
actions
intra
rénales
via
les
ET-‐‑B.
Les
endothélines
sont
strictement
paracrines.
Il
y
a
3
endothélines
:
ET1,
ET2
et
ET3.
ET
1
est
le
médiateur
principal
:
un
VC
important
via
ETA,
et
ETB
un
peu
mais
participe
à
quelques
actions.
Bosentan
:
antagoniste
non
sélectif
Il
inhibe
ETA
et
ETB
=
non
sélectif,
mais
n’a
pas
montré
d’intérêt
dans
l’HTA.
Par
contre,
dans
le
cas
de
l’HTA
pulmonaire,
très
efficace
!
L’hypertension
pulmonaire
artérielle
est
une
de
ses
indications.
Le
bosentan
est
aussi
utilisé
dans
la
prévention
des
ulcères
digitaux
dans
la
scérodermie.
Il
a
certains
effets
indésirables
:
rétention
hydrosodée,
et
parfois
hépatotoxicité.
Macitentan
:
antagoniste
non
sélectif
Un
nouvel
antagoniste
non
sélectif.
Ne
semble
pas
être
important
d’être
sélectif
ou
non.
Utilisé
pour
l’HTA
pulmonaire.
C’est
rare,
mais
quand
survient
est
très
néfaste
pour
le
fonctionnement
du
cœur
droit.
Les
personnes
développent
des
complications
progressives
et
cela
peut
aboutir
au
décès.
Un
des
problèmes
des
antagonistes
de
l’endothéline
:
une
rétention
hydrosodée
possible
(car
endothéline
a
un
role
diurétique).
Tous
les
antagonistes
du
récepteur
à
l’endothéline
ont
des
effets
tératogènes
chez
l’animal.
On
ne
le
donne
donc
pas
non
plus
chez
les
femmes
enceintes
!
Remarque
:
L’Hypertension
artérielle
pulmonaire
et
ses
traitements
9
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
Bosentan
:
pas
d’intérêt
dans
le
HTAP
pour
cause
d’emboles
Sidénafil,
tadafil
Inhibiteurs
de
phosphodiestérase
de
type
5
(IPDE5)
:
cela
permet
d’augmenter
le
GMPc.
Vasodilatateurs
qui
s’avèrent
très
utiles
et
marqués
pour
l’HTAP
plutout
que
pour
l’HTA
systémique.
Ils
traitent
aussi
le
mal
des
montagnes.
Riociguat
:
Mécanisme
d’action
similaire
à
d’autres
en
stimulant
la
guanylate
cylcase,
libérant
le
GMPc
:
cela
permet
de
produire
une
VD.
Effet
dans
l’HTP
et
notamment
la
forme
thrombo
embolique.
ð l’HTAP
est
surtout
sensible
à
l’action
de
GMPC
Iloprost
Analogue
de
la
prostacycline,
en
inhalation
:
effet
VD
et
effet
anti
aggrégant.
Selexipag
:
Nouveau,
agoniste
du
R
de
la
prostacycline,
PO
2
x
par
jour
Epoprosténol
Si
forme
grave.
C’est
une
prostacyline
«
naturelle
».
Donnée
en
IV
continue
:
en
hospitalisation
ou
par
système
de
pompe.
Tous
ces
médicaments
ont
été
produits
par
une
seule
firme.
10
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
1. Histamine
On
pourrait
à
priori
la
classer
dans
le
domaine
de
l’inflammation,
car
si
on
se
demande
à
quoi
sert
l’histamine
endogène,
dans
quelles
fonctions
elle
est
impliquée
:
normalement,
ce
sont
des
fonctions
inflammatoires.
A
chaque
fois
qu’on
a
de
l’inflammation,
on
trouve
de
l’histamine.
Mais
aucun
des
traitements
anti
histaminique
n’est
anti
inflammatoire
!
La
pratique
a
montré
que
les
anti
histaminiques
anti
H1
sont
anti
allergiques
!
• Le
Récepteur
H2
Autre
récepteur
de
l’histamine,
qui
n’a
rien
voir
avec
inflammation
et
allergie.
Sa
fonction
physiologique
est
la
sécrétion
acide
de
l’estomac.
Il
y
a
une
«
impunité
relative
»
du
blocage
de
la
sécrétion
acide.
L’H2
a
un
rôle
physiologique
:
les
cellules
sécrétant
l’histamine
servent
de
jonction
entre
les
influx
para
sympathiques
et
les
cellules
pariétales
fabriquant
l’acide.
Les
anti
H2
=
les
«
tidines
»
:
cimétidine,
ramitidine.
Cela
a
été
une
étape
importante
dans
la
voie
de
traitement
des
ulcères.
Avant,
le
traitement
des
ulcères
passait
par
la
chirurgie
:
résection
du
nerf
vague,
…
La
découverte
des
tidines
a
permis
de
faire
un
bond
important.
Les
tidines
ont
été
un
peu
laissé
de
coté
au
profit
des
IPP
=
inhibiteurs
de
la
pompe
à
protons,
mais
ceux-‐‑ci
commencent
à
avoir
de
plus
en
plus
de
rétracteur.
Il
est
possible
que
l’on
retourne
dans
les
tidines
même
si
leur
inhibition
est
moins
bonne
Rappel
:
La
découverte
de
l’anti
H2
a
été
une
découverte
systématique
de
pharmacologue
par
James
Black
:
est
parti
de
l’histamine,
et
a
cherché
à
développer
des
bloqueur
H1,
H2
pour
avoir
une
haute
sélectivité
H2
et
sans
action
H1.
Cela
a
été
développé
sur
base
de
rien
du
tout.
• Le
Récepteur
H3
Récepteur
pré
synaptique,
auto
récepteur
inhibiteur
important
dans
le
SNc.
Des
études
sont
en
cours
avec
un
anti-‐‑H3,
le
pitolisant,
pour
le
traitement
de
la
narcolepsie,
Parkinson,
schizophrénie.
• Le
récepteur
H4
Présent
sur
les
cellules
hématopoïétiques
et
les
éosinophiles.
11
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
b. Le récepteur H1
• Contractant
du
TD,
des
muscles
lisses
bronchiques,
de
l’utérus
• Contraction
des
cellules
endothéliales
post
capillaires
et
VD
artériolaire
via
le
NO
:
à
Donne
une
hyper
filtration
dans
l’interstitium
:
un
œdème
qui
peut
se
développer
très
vite.
Dans
certaines
situations
allergiques,
l’œdème
se
développe
sous
nos
yeux.
à
Mais
il
n’est
pas
prouvé
que
histamine
fait
des
«
trous
»
entre
les
cellules
épithéliales
• Adhésion
leucocytaire
• Stimulations
sensitives
liées
au
prurit
(«
itching
»)
et
aux
réflexes
vasomoteurs
• Libération
d’adrénaline
par
la
surrénale
• Stimulation
des
sécrétions
glandulaires
salivaire,
nasale,
lacrymale.
12
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
Si
l’allergie
vient
par
voie
aérienne
et
passe
dans
les
yeux
ou
dans
le
nez
:
va
créer
des
réactions
au
niveau
de
la
muqueuse
des
yeux
avec
un
larmoiement
oculaire,
des
problèmes
d’écoulement
nasal,
éternuements,
toux,
excès
de
salivation…
à
cette
sphère
occulo-‐‑naso-‐‑buccale
est
particulière
:
on
parle
de
rhume
des
fois,
mais
plus
exact
de
parler
de
rhinite
allergique.
C’est
une
maladie
fréquente,
qui
couvre
une
partie
de
l’année
(selon
les
pollens,
peut
être
quelques
mois,
voir
plus)
13
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
ð donc
l’effet
sédatif
peut
dépendre
de
l’effet
anti
H1
central
+
d’autres
récepteurs
qui
sont
stimulés
par
promiscuité
On
peut
se
permettre
un
peu
d’effet
sédatif
quand
il
y
a
présence
de
prurit
:
quand
on
dort,
diminution
de
la
sensation…
On
peut
donner
des
anti
H1
sédatifs
:
pour
le
mal
des
transports.
Ceux
qu’on
reçoit
sans
prescription
:
effet
sédatif
On
a
essayé
d’en
fabriquer
les
moins
sédatifs
possibles.
Aujourd’hui,
certains
sont
moins
sédatifs
que
les
premiers,
mais
toujours
des
plaintes.
Mais
c’est
au
cas
par
cas.
• Dans
les
anti
H1
sédatifs
:
-‐‑ pour
le
mal
des
transports
-‐‑ les
troubles
labyrinthiques
:
problèmes
de
nausées,
d’équilibre
pour
origine
du
labyrinthe.
Ces
troubles
peuvent
venir
de
problèmes
ischémiques,
etc
chez
les
personnes
âgées
Les
quatre
suivants
sont
utilisés
pour
ces
applications
:
-‐‑ Prométhazide
-‐‑ Dimenhydrinate
(en
vente
sans
ordonnance)
-‐‑ Diphénhydramine
-‐‑ Méclozine
Tous
ceux
là
sont
utiles
et
ont
un
effet
sédatif
et
anti
cholinergique
surajouté.
L’effet
anti
cholinergique
est
bien
utile
dans
le
mal
des
transports.
Mais
il
faut
pouvoir
se
le
permettre,
car
les
anticholinergiques
soulagent
le
mal
de
transports,
mais
ont
aussi
des
effets
anti
cholinergiques
qui
peuvent
être
gênant,
notamment
en
cas
d’hypertrophie
prostatique.
Parfois,
à
cause
de
la
promiscuité
avec
des
récepteurs
alpha
1
:
risques
d’hypotension.
Parfois,
à
nouveau
à
cause
de
la
promiscuité,
les
anti
H1
peuvent
toucher
des
récepteurs
sérotoninergiques
:
si
ils
sont
inhibés,
cela
peut
augmenter
l’appétit
et
donc
induire
une
prise
de
poids.
Il
y
a
même
des
produits
qui
ont
été
développé
avec
une
visée
orexigène.
Des
firmes
ont
essayé
d’utiliser
des
effets
périphériques
des
anti
H1,
qui
peuvent
d’abord
être
pris
comme
des
effets
indésirables,
mais
qui
vont
par
la
suite
être
exploité
(par
ex,
intérêt
orexigène
de
récepteurs
sérotoninergiques).
On
peut
trouver
des
anti
H1
comme
somnifères.
Dans
les
sirop
pour
la
toux
:
on
essaye
de
déconseiller
l’utilisation
des
anti
H1
dans
la
toux,
mais
on
le
retrouve
presque
dans
tous
les
sirop…
ð il
ne
faut
pas
utiliser
volontairement
d’anti
H1
sédatif
pour
traiter
la
toux
ou
l’insomnie
(pourtant
c’est
fréquent)
!
14
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
Des
pommades
avec
des
anti
H1
de
manière
à
les
administrer
de
manière
locale:
c’est
aussi
déconseillé,
à
juste
titre,
car
l’application
locale
est
photo
sensibilisante.
Si
on
va
au
soleil,
cela
peut
provoquer
des
réactions.
Pour
des
piqures
de
guêpe,
d’insecte,
c’est
déconseillé,
car
il
y
a
aussi
des
réactions
d’HS
qui
aggravent
les
choses.
Dans
les
grosses
réactions
aux
insectes,
les
corticoïdes
sont
d’une
bonne
application.
Cas
particuliers
pour
certains
anti
H1
:
certains
anti
H1
avaient
comme
effet
la
prolongation
du
QT,
ce
qui
est
lié
aux
canaux
potassiques
dans
la
repolarisation
cardiaque.
L’utilisation
de
ces
anti
H1
a
donc
engendré
des
complications.
Quand
la
prolongation
du
QT
se
produit
jusqu’à
torsade
de
pointe
et
fibrillation
auriculaire
:
peut
provoquer
le
décès.
On
a
retiré
du
marché
les
antihistaminiques
quand
le
risque
s’était
avéré
important,
mais
on
garde
certains
tout
de
même.
Les
nouveaux
n’ont
généralement
pas
cet
effet.
• Quelques
anti
H1
non
sédatifs
-‐‑ cétirizine
:
inventé
par
UCB
(Union
Chimique
Belge)
(Zirtec
®
)
-‐‑ lévocétirinize
:
dans
les
précédents
médicaments,
les
formes
dextrogyres
et
lévogyres
étaient
mélangées,
mais
ici
on
sépare
les
deux
et
on
ne
garde
que
la
L
cétyrygyne
=
ce
qui
est
actif
(Xyzall
®
)
-‐‑ desloratadine
(Aerius
®
)
-‐‑ ébastine
(Estivan
®)
-‐‑ rupatadine
(Rupatall
®
)
a. Les
nucléotides
C’est
un
domaine
où
il
y
a
des
recherches.
1. ADP
Un
grande
classe
médicamenteuse
qui
découle
:
les
inhibiteurs
du
P2Y12
=
le
récepteur
de
l’ADP
sur
les
plaquettes
qui
induisent
l’agrégation
plaquettaire.
Ce
sont
des
anti
agrégeants
plaquettaires
plus
efficaces
que
l’aspirine.
On
sait
que
l’aspirine
a
dose
faible
à
cet
effet
anti
agrégeant
utile,
mais
ne
suffit
pas
:
si
on
augmente
les
dose
d’aspirine,
n’augmente
pas
l’effet
anti
agrégeant
et
il
faut
passer
à
d’autres
produits.
15
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
Clopidogrel
On
a
commencé
par
découvrir
le
clopidogrel
:
toujours
très
utilisé.
Quelques
problèmes
pharmacocinétiques
à
cause
de
CYP2C19
:
le
clopidogrel
est
une
pro
drogue
qui
doit
être
activée
en
métabolite
actif
;
or
CYP2C19
a
des
variations
génomiques
.
Donc
pas
le
même
effet
chez
tout
le
monde,
et
il
peut
y
avoir
des
interférences
avec
des
bloqueurs
de
CYP2C19.
On
cherche
à
développer
des
médicaments
qui
n’ont
pas
cette
difficulté.
Prazugrel
Ticagrelor
C’est
un
modulateur
allostérique
négatif
On
utilise
ces
anti
agrégeant
plaquettaires
chez
tous
les
patients
qui
ont
déjà
eu
des
accidents
vasculaires
cérébraux,
infarctus,
…
Mais
des
risques
hémorragiques
associés.
2. ATP
Le
récepteur
P2X
à
l’ATP
:
c’est
un
canal
ionique.
Des
recherches,
mais
pas
d’utilisation
pour
l’instant.
b. Les nucléosides
Adénosine
L’adénosine
elle
même
:
différents
types
de
récepteurs
(A1,A2,A3),
différents
effets
variables.
L’adénosine
peut
être
libérée
et
sortir
de
la
cellule,
mais
la
majorité
est
formée
à
l’extérieur
de
la
cellule
par
déphosphorylation
d’ADP,
de
l’ATP.
-‐‑ Vasodilatation,
notamment
coronaire
(A2A)
Action
paracrine
qui
a
comme
particularité
d’être
VD
coronaire
à
Cela
a
une
application
clinique
pour
les
stress
test
dans
les
cas
où
il
n’est
pas
possible
de
le
réaliser
via
vélo
d’appartement
ou
course
à
pied.
Le
stress
peut
être
induit
par
une
VD
coronaire
:
si
on
administre
un
VD
coronaire,
on
regarde
quelles
sont
les
artères
qui
se
dilatent
le
mieux
:
on
peut
voir
les
artères
saines
=
se
dilatent
bien,
et
les
artères
malades
=
ne
se
dilatent
pas
bien.
-‐‑ Vasoconstriction
AA
glomérulire
(A1)
Une
action
particulière
de
l’adénosine
:
un
seul
effet
VC
sur
l’artériole
afférente
glomérulaire
sur
les
récepteurs
A1.
Cela
se
passe
dans
le
contexte
16
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
17
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
vasculaire
cérébrale
».
L’idée
était
donc
d’augmenter
l’irrigation
par
VD
cérébrale
et
coronaire
grâce
à
la
papavérine.
Actuellement,
cette
histoire
tombe,
mais
n’a
pas
totalement
disparu.
Aujourd’huin,
on
voit
des
indications
pour
des
insuffisances
vasculaires
périphériques
avec
obstructions
multiples.
On
peut
aussi
utiliser
pour
la
dysfonction
érectile
:
en
intra
caverneux
ou
en
gel.
La
papavérine
représente
l’exemple
typique
du
spasmolytique.
Méthylxantines
Inhibiteur
non
sélectif,
elles
inhibent
aussi
les
récepteurs
à
l’adénosine
et
ont
des
effets
sur
des
récepteurs
centraux.
Quand
on
teste
ces
méthylxanthines,
elles
n’ont
pas
mêmes
effets
Effets
stimulants
et
BD
Théophylline
Effet
BD
:
Différentes
formes
d’administration.
On
l’utilise
encore
aujourd’hui.
Caféine
Théobromine
(thé,
chocolat)
Pentoxiflyine
Inhibe
aussi
A2
Proposé
dans
l’insuffisance
vasculaire
périphérique,
peut
être
utilisé
par
voie
orale,
indiqué
pour
la
claudication
intermittente
L’effet
central
principal
:
la
caféine
et
la
théobromine
=
les
méthylxanthines
actives
dans
le
café,
dans
le
thé
et
le
chocolat
!
b. Inhibiteurs
sélectifs
Toute
une
histoire
avec
peu
de
succès
:
les
seuls
à
succès
=
ceux
du
PDE5.
• Inhibiteur
de
PDE3
:
Un
petit
succès
sur
les
inhibiteurs
du
PDE3
:
certains
sont
utilisés
dans
des
unités
de
soins
intensifs
pour
augmenter
l’AMPc
intra
cellulaire,
ce
qui
induit
une
VD
et
un
effet
inotrope
+.
Milrinone
En
perfusion
IV
courte,
pas
d’action
sur
le
beta
1
!
Son
effet
VD
peut
être
difficile
à
gérer
si
IC,
peut
provoquer
des
hypertension,
effet
inotrope
+
peut
provoquer
arythmies
supra
et
ventriculaires
et
manque
oxygène.
Des
unités
de
Si
estiment
que
les
effets
négatifs
sont
supérieurs
aux
bénéfices
et
ne
l’utilisent
pas.
18
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
4. NO
et
GMPc
Si
on
utilise
un
VC
comme
la
noradrénaline
:
les
vaisseaux
se
contractent.
(sur
le
graphique
:
vers
le
haut
=
VC)
Si
on
met
ensuite
de
l’Ach
en
présence
maintenue
de
NA
:
après
une
certaine
concentration
atteinte
de
10^-‐‑6
ou
-‐‑5
apparaît
une
VD(ce
sont
des
concentrations
qu’on
trouverait
dans
une
fente
synaptique
mais
pas
dans
le
circulation)
à
L’Ach
n’est
pas
un
VD
naturel,
mais
cette
VD
fonctionne
très
bien
Par
contre,
si
on
lèse
l’endothélium
:
on
a
une
VC
!
ð donc
cette
VD
est
endothélium
dépendant
!
ð Via
la
libération
du
facteur
de
EDRF
19
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
Cela
a
d’abord
été
découvert
par
des
techniciens
qui’
n’obtenaient
pas
le
résultat
attendu
:
car
l’un
était
précautionneux
avec
l’endothélium,
et
l’autre
pas.
La
VD
peut
être
inhibée
par
l’Hb
et
les
anions
super
oxydes
O2-‐‑
En
1983
:
on
observe
une
augmentation
du
GMPc
dans
le
muscle
lisse
après
administration
d’Ach.
1987
:
le
NO
est
découvert
Le
NO
est
le
vasodilatateur
qui
va
augmenter
le
GMPc.
On
a
montré
très
rapidement
qu’il
est
prélevé
sur
l’arginine
grâce
à
une
NO
synthase
qui
va
donner
du
NO
libre
:
produit
de
la
citruline.
La
citruline
peut
se
reconstituer
au
départ
d’acide
aspartique
pour
reconstituer
de
l’arginine
à
quantité
d’arginine
suffisante
en
permanence
L’enzyme
qui
fait
le
travail
:
la
NO
synthase
Il
y
a
un
inhibiteur
compétitif
de
la
NO
synthase
:
I-‐‑NAME.
20
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
Au
départ,
on
a
découvert
la
NO
synthase
dans
l’endothélium,
mais
elle
s’est
révélée
aussi
être
utilisée
dans
les
neurones
de
manière
constitutive
:
c’est
la
NOS
neuronale.
Il
y
a
des
neurones
nitrergiques
au
niveau
du
pylore
pour
gérer
son
ouverture.
Dans
le
SNc,
aussi
des
rôles
mais
pas
exploités
pharmacologiquement.
Il
y
a
aussi
des
NO
synthases
inductibles
(iNOS).
C’est
la
NO
synthase
qui
sert
à
l’inflammation.
On
s’est
rendu
compte
que
ce
système
est
utilisé
dans
un
objectif
antibactérien,
immunitaire.
La
NO
synthase
dans
les
cellules
inflammatoires
est
induite
et
est
synthétisée
de
manière
plus
importante
et
devient
plus
active
via
des
interférons,
des
interleukines,
…
Elle
produit
du
NO
en
grosse
quantité.
Peut
être
que
cet
NO
produit
par
des
cellules
inflammatoires,
en
touchant
de
vaisseaux
aux
alentours,
pourrait
avoir
des
effets
VD
aussi
:
notamment
pour
des
inflammations
systémiques
avec
un
choc
sceptique.
Mais
l’effet
principal
du
NO
par
induction
est
anti
infectieux
via
les
anions
super
oxydes
qui
sont
produits
au
même
temps
(bloque
l’effet
VD)
et
surtout
le
peroxyde
nitrique
ONOO-‐‑
:
c’est
une
des
substances
les
plus
touques
que
l’on
a
en
soit
et
qui
permet
de
tuer
par
oxydation.
La
partie
anti
infectieuse
n’est
pas
exploitée
pour
l’instant.
C’est
un
système
qu’on
aurait
plutôt
envie
de
préserver.
Le
système
qui
est
exploité
est
la
NO
synthase
endothéliale,
constitutive,
qui
libère
un
peu
de
NO
(eNOS).
à
Regarder
les
graphiques
:
abscisses
en
heure
pour
NOS
induite,
et
en
secondes
pour
eNOS
!
Les
cellules
endothéliales
sont
activées
:
la
NO
synthase
est
constitutive,
mais
elle
peut
être
plus
activée
par
histamine,
ADP,
thrombine,
alpha
2,
…
Cela
peut
se
passer
dans
des
situations
physio
ou
physiopathologiques.
21
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
(L’Ach
n’est
pas
mise
car
elle
est
utilisée
pour
les
test
in
vitro
)
Il
y
a
des
situations
où
on
peut
augmenter
la
production
de
NO
:
le
système
CV
penche
plus
vers
la
VD,
en
cas
d’exercice
physique,
en
cas
d’oestrogènes
et
en
cas
de
shear
stress.
Celui-‐‑ci
est
normalement
présent
en
permanence.
La
disparation
du
shear
stress
serait
une
situation
pathologique
extrême.
Disparition
des
oestrogènes
stimule
également.
Une
partie
du
NO
peut
être
transporté
par
l’Hb
:
perd
alors
son
effet
VD.
Si
l’endothélium
produit
du
NO,
c’est
un
gaz,
donc
peut
aller
vers
le
système
vasculaire
ou
vers
les
muscles
lisses.
Si
il
est
transporté,
il
pourrait
avoir
des
effets
à
distance.
Les
effets
VD
:
via
la
guanylate
cyclase
qu’il
va
activer
avec
production
de
GMPc
qui
produit
les
effets
vasorelaxant,
anti
migration
musculaire,
anti
prolifératifs
à
exercice
physique,
oestrogènes
=
des
protecteurs
vasculaires
à
long
terme
!
22
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
Le
nitrite
d’amyle
est
aussi
un
antidote
du
cyanure
par
son
effet
oxydant
de
l’Hb,
qui
capte
le
cyanure.
Dans
le
courant
du
20ème
siècle,
on
a
développé
deux
formes
encore
utilisées
aujourd’hui
:
-‐‑ Nitroglycérine,
trinitrine
(synonymes)
On
peut
mettre
dans
des
composants
gluants
pour
éviter
qu’elle
n’explose.
La
nitroglycérine
peut
donner
du
NO
-‐‑ Dinitrate
d’isosorbide
Les
deux
existent
sous
des
tas
de
formes
différentes
:
généralement,
on
préfère
les
comprimés
sublingaux
de
manière
à
éviter
un
premier
passage
via
une
absorption
buccale.
Il
y
a
aussi
des
sprays
buccaux.
Si
jamais
les
angoreux
ont
des
traitements
chroniques
:
des
comprimés
oraux,
des
systèmes
transdermiques
ou
des
solutions
pour
perfusions.
Un
des
problème
des
dérivés
nitrés
:
la
tachyphylaxie.
Il
y
a
une
habituation
au
produit
qui
fait
que
après
24h,
plus
le
même
effet.
Il
faut
donc
faire
des
pauses
:
par
ex
avec
perfusion,
on
fait
des
pauses
la
nuit.
Même
chose
avec
PO
et
transdermiques.
Il
y
a
des
céphalées,
des
risques
d’hypotension
(
!
contre
indication
avec
les
IPDE5
tels
que
le
viagra)
Molsodomine
Aussi
un
donneur
de
NO
5. Autres
récepteurs
23
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
Une
grande
particularité
de
tous
les
récepteurs
à
7
hélices
transmembranaires
:
grande
désensibilisation
à
un
grand
exemple
:
le
récepteur
beta
1
:
quand
activé,
endocytose,
dégradation
ce
qui
fait
que
le
traitement
chronique
aux
beta
1
n’est
pas
un
traitement
de
l’IC
24
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
Beaucoup
de
produits
endogènes
et
exogènes
qui
interviennent
sur
ces
récepteurs
:
celui
dont
on
va
parler
le
plus,
ce
sont
les
glucocorticoïdes
synthétiques.
Oestrogènes,
androgènes,
progestérones
:
le
même
type
de
procédé.
La
vitamine
A-‐‑
D
:
sont
dans
le
type
2
1. Type
1
• Glucocorticoïdes
:
voir
inflammation
• Minéral
corticoïdes
(aldostérone)
:
Fludrocortisone
Un
analogue
:
effet
minéral
corticoïde
plus
important
que
l’effet
glucocorticoïde
=
anti
inflammatoire
à
permet
de
retenir
du
Na
dans
l’organisme
:
des
situations
particulières
avec
des
insuffisances
de
volume
circulant
chronique
Spironolactone
Antagoniste
du
récepteur
à
l’aldostérone
uniquement
et
est
hyperkaliémiant.
Il
existe
d’autres
antagonistes
:
éplérone,
canrénoate,
…
• AR,
ER,
PR
:
Récepteurs
des
hormones
de
la
reproduction
2. Type
2
• Hormones
thyroïdiennes
Ce
sont
des
produits
substitutifs
ou
qui
peuvent
mettre
au
repos
el
système
TSH
par
rétro
contrôle
négatif
:
gloitre,
nodules
thyroïdiens
qui
sont
eu
thyroïdiens.
25
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
• Vitamine
D
Son
intérêt
est
de
remplir
les
déficiences.
Le
déficit
en
vitamine
D
aurait
des
effets
néfastes
pas
seulement
limités
aux
os.
Il
y
a
des
campagnes
qui
poussent
à
prendre
de
la
vitamine
D,
dosé
selon
la
concentration
sanguine.
Généralement,
on
donne
la
forme
colécalciférol
D3.
On
peut
aussi
donner
le
calcifédiol
(25-‐‑OH-‐‑D3)
ou
du
calcitriol
(1,25-‐‑
diOH
D3),
la
forme
bio
hydroxylée
si
IR.
On
peut
donc
donner
la
vitamine
D
pour
des
déficiences
ou
en
cas
d’ostéoporose
:
en
cas
d’ostéoporose,
on
donne
de
toute
manière,
même
si
les
dosages
montrent
que
tout
juste
assez
!
On
surcharge
en
vitamine
D.
Le
seule
problème
peut
être
l’hypercalcémie
:
il
faut
donc
être
prudent.
• Vitamine
A
ou
rétinol
On
ne
le
donne
que
dans
des
circonstances
rares.
On
peut
avoir
une
déficit
en
vitamine
A
dans
des
cas
de
cholestases
car
ne
permet
pas
de
passage
dans
le
TD
des
sels
biliaires
qui
permettent
l’absorption
de
tous
les
produits
lipidiques
via
la
formation
de
micelles.
En
cas
de
manque
de
vitamine
A
:
problème
de
vision
dans
la
pénombre.
Il
faut
de
la
prudence
:
la
prise
de
vitamine
A
peut
induire
une
hypertension
intra
crânienne,
tératogénécité.
à
Le
récepteur
au
rétinol
est
le
RAR
=
récepteur
à
l’acide
rétinoïque.
Des
dérivés
médicamenteux
de
l’acide
rétinoïque
activent
en
partie
le
RAR
et
en
partir
le
RXR.
Le
RXR
est
similaire
au
RAR
:
effet
très
intéressants,
mais
très
tératogènes
!
Remarque
:
Récepteurs
RXR
(Pregnane
X
Receptor)
(agonistes)
et
les
risques
tératogènes
Isotrétinoïne
La
substance
la
plus
tératogènes
et
la
plus
dangereuse
vu
le
type
de
patient
qui
la
reçoit.
On
le
prescrit
pour
l’acnée,
en
PO
:
il
faut
des
mesures
très
strictes
pour
éviter
les
grossesses
car
l’effet
tératogène
est
presque
systématique
(minimum
1
mois
avant
grossesse)
Acitrétine
Utilisé
dans
le
traitement
du
psoriasis,
ichtyose,
maladie
de
Darier
(traitement
oral)
:
hautement
tératogène,
pas
de
grossesse
avant
2
ans
!
Trétinoïne
=
ATRA=
all-‐‑trans
retinoic
acid
Utilisé
que
sous
forme
de
crème
:
traitement
local
de
l’acné.
Les
concentrations
atteintes
n’ont
dans
ce
cas
pas
de
risque
majeur.
Par
contre,
on
l’utilise
parfois
sous
forme
orale
pour
des
traitements
de
leucémies
et
dans
ce
cas
c’est
tératogène
On
peut
utiliser
ces
récepteurs
pour
traiter
le
myélome
multiple
=
cancer
de
la
personne
âgée
:
donc
pas
très
significatif
Mais
aussi
pour
l’acné,
lepsoriasis
:
ce
sont
des
problèmes
de
jeunes,
donc
il
faut
faire
très
attention
26
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
à
à
mettre
dans
la
liste
des
médicaments
à
proscrire
lors
de
la
grossesse
On
trouve
également
des
agonistes
de
ces
récepteurs
:
-‐‑ agonistes
endogènes:
progestérone
et
dérivés
-‐‑ agonistes
exogènes:
dexaméthasone
(un
glucocorticoïde),
rifampicine,
millepertuis
(plante)
Effets:
augmentation
de
l’expression
de
CYP3A4
et
de
protéines
“détoxifiantes”
comme
glutathione-‐‑S-‐‑transférase
et
les
transporteurs
d’efflux
OATP2
et
MDR1
27
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
rétention
hydro
sodée.
Il
a
fallu
prendre
des
décisions
:
la
rosioglycasone
a
été
retirée
du
marché,
car
problèmes
d’IC.
Cela
a
été
une
grosse
déception.
Pioglotazone
:
peu
utilisé
mais
encore
sur
le
marché,
avec
probablement
les
mêmes
risques.
Aujourd’hui,
les
glicazones
ne
sont
plus
tellement
envisagés
pour
le
diabète.
Glitazars
:
Agoniste
double
alpha
et
gamma
On
s’est
dit
:
un
traitement
qui
joue
à
la
fois
sur
les
lipides
comme
les
fibrates,
et
anti
diabétiques
:
pourrait
être
intéressant
!
Donc
on
a
créé
des
agonistes
doubles
:
les
glitazars.
Leur
développement
à
commencé,
des
études,
mais
elles
ont
été
arrêtées
car
on
s’est
rendu
compte
qu’il
y
avait
plus
de
mortalité
que
dans
le
placébo
!
Donc
ce
n’est
pas
parce
qu’on
a
des
mécanismes
qui
paraissent
intéressants,
et
qu’on
se
dit
qu’ensemble
ne
pourrait
être
que
mieux,
que
forcément
cela
va
fonctionner
!
28
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
Diminution
activité
NaKATPase.
à
concentration
en
Na
intrac
↗
à
un
peu
plus
de
Ca
rentre
dans
la
cellule
via
l’échange
contre
un
Naà
augmentation
du
Ca++
intra
cellulaire
:
le
seuil
calcique
augmente
petit
à
petit
ð inotrope
positif.
Partie
osidique
+
stéroïde
+
lactone
• Effets
indésirables
:
-‐ Attention,
atteint
aussi
la
fonction
de
conduction
:
conduction
anormale,
bloc
auriculo-‐‑ventriculaire
possible,
extrasystole
ventriculaire,
tachycardie
ventriculaire
à
donc
utilisation
délicate.
1
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
-‐ Nausée
-‐ Troubles
visuels
Troubles
du
rythme
aggravés
en
cas
hypokaliémie
(pas
étonnant
puisque
échange):
Patients
à
risque
?
Oui
car
svt
les
IC
sont
traité
par
diurétiques.
Le
rein
règle
le
pool
de
potassium
(principalement,
car
le
pool
de
potassium
est
aussi
réglé
en
partie
par
l’équilibre
acido-‐‑basique
avec
l’entrée
et
la
sortie
du
K+
des
cellules)
à
si
on
donne
un
diurétique,
le
potassium
va
sortir
(furosémide,
thiazide)
:
essayer
d’utiliser
des
diurétiques
d’épargne
potassique
pour
limiter
hypokaliémie
MAIS
malgré
tout
faire
des
prises
de
sang
de
contrôle.
• Digoxine
=
le
prototype
du
médicament
NTI
(narrow
therapeutic
index)
=
à
marge
thérapeutique
étroite
;
nécessite
un
dosage
plasmatique.
On
dispose
d’Ac
anti-‐‑digoxine
à
bloquer
la
digoxine
en
cas
de
signes
d’intoxication
manifeste
(fréquent
et
grave).
• Interaction
(DDI)
multiple
car
substrat
de
P-‐‑glycoprotéine
(MDR)
:
compétition
• Cl
rénale
:
ajuster
les
doses
Donc : 2 csq :
-‐ Ne
peut
pas
être
utilisé
dans
toutes
les
IC
car
toutes
ne
vont
pas
en
tirer
avantage.
Il
faut
une
IC
où
le
système
coronaire
est
bon
;
car
si
insuffisance
coronaire,
le
myocarde
risque
d’être
ischémié
(car
inotrope
+,
donc
↑
la
consommation
en
O2
du
cœur)
et
cela
va
juste
aggraver
les
choses.
-‐ Principale
indication
:
IC
avec
fibrillation
auriculaire,
surtout
si
IC
(et
sans
I
coronaire)
bien
car
le
digitalique
va
faire
diminuer
la
FC.
2) H+/K+
ATPase
:
Dans
l’estomac
et
dans
le
rein,
mais
les
cellules
de
l’estomac
ont
une
bcp
plus
grande
affinité.
Pompe
bloquée
par
les
prazoles
=
inhibiteurs
de
la
pompe
à
proton
(IPP)
• Mécanisme d’activation
Voie
orale
:(
!
sensible
à
acidité
gastrique)
à
emballage
gastro-‐‑résistant
à
absorption
intestinale
à
sang
jusqu’à
l’estomac:
tjs
prodrogue
2
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
En
passant
à
travers
la
cellule
pariétale
(estomac)
:
devient
actif
à
milieu
acide
nécessaire
à
la
dernière
étape
de
son
activation
(protonation
et
ê
quadircyclique).
Ce
milieu
acide
est
à
l’extérieur
de
la
cellule
(cellule
pariétale
pH
relativement
non
acide
7.2)
:
on
imagine
alors
que
le
médoc
trouve
l’acidité
nécessaire
dans
les
espaces
festonnés
de
la
paroi
apicale
de
la
cellule
pariétale.
Liaison
covalente
irréversible
:
juste
à
l’ext
de
la
cellule.
Pont
disulfure
entre
la
molécule
et
la
pompe
à
proton.
Durée
d’action
(pH
remonte
à
presque
neutre)
>
24h
malgré
t
½
v
de
8h
:
expliqué
par
cette
liaison
irréversible,
donc
peut
ne
prendre
le
médoc
que
1
fois
par
jour.
• Indication
:
-‐ Dyspepsie
(troubles
de
la
partie
supérieure
du
TD,
avec
souvent
une
sensation
d’acidité),
-‐ RGO
(forme
+
grave
de
dyspepsie)
-‐ Ulcères.
-‐ Aide
à
éliminer
H
pylori
:
car
on
↗
le
pH
pdt
des
périodes
prolongées
(or
HP
a
besoin
d’acidité).
Mais
svt
les
IPP
seuls
ne
suffisent
pas,
il
faut
ajouter
un
AB.
Rem
:
on
ne
cible
pas
la
cause
des
ulcères
(qui
est
H
pylori).
• Effets
indésirables
:
Mais
EI
de
mieux
en
mieux
démontrés
:
surtout
effets
à
la
longue
(car
ac
gastrique
a
un
rôle)
Rôle
de
Ac
gastrique
:
-‐ éliminer
des
bactéries
(E.Coli
de
la
tourista,
Cholera,
salmonella,
clostridium
difficile
(perturbation
de
la
flore
par
ces
IPP
permet
son
expansion))
-‐ ↘
absorption
de
Fe
:
anémie
ferriprive
-‐ ↘
absorption
de
Ca
:
fractures
-‐ ↘
absorption
vit
B12
:
besoin
de
facteur
intrinsèque
(tj
excrété
mais
a
besoin
d’acide
pour
bien
s’associer
à
la
vit
B12
et
la
transporter
jusqu’à
l’iléon)
-‐ ↘
absorption
Mg
-‐ ↗
R
de
colite
à
Cl.
Difficile
et
turista
-‐ Polype
des
glandes
fundiques
(mais
pas
de
K)
:
↗
de
la
concentration
en
gastrine
(car
il
n’y
a
plus
de
feedback
–
de
l’acidité
sur
la
production
de
gastrine,
or
celle-‐‑ci
est
mitogène)
-‐ Insuff
R
chronique
:
prouvé
en
2016,
dû
à
néphrites
interstitielles
à
bas
bruit
?
-‐ ↗
R
de
démence
(
?)
:
alzheimer
3
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
Non ciblées déjà testé mais on a pas encore trouvé le bon rapport risque / bénéfice.
ENaC
(tubule
collecteur,
ASDN)
:
bloquée
par
amiloride
(un
diurétique
d’épargne
potassique)
Concurrence
par
rapport
aux
médocs
qui
bloquent
aldostérone.
Bloquer
aldostérone
ou
le
canal
lui-‐‑même
revient
au
même
car
l’aldostérone
contrôle
le
canal
Enac.
à
donc
souvent
combinaison
thiazide
+
spironolactone
ou
thiazide
+
amiloride
.
Nb
:
Acetazolamide,
diurétique
du
TP,
inhibe
anhydrase
carbonique
et
pas
un
canal
ionique.
On
élimine
du
glucose
(encore
plus
que
la
glucosurie
déjà
établie)
des
diabétiques.
Amélioration
CV
:
On
a
demandé
des
études
post
autorisation
pour
vérifier
l’inocuité
CV
et
là,
surprise
supplémentaire
:
pas
dangereux
et
même
bénéfique.
En
soi,
encore
logique
car
si
on
normalise
le
glucose,
pour
un
diabétique
c’est
d’office
positif
(car
un
des
facteur
de
risque
CV).
CBIP
:
comité
pharmaco
belge.
Ne
croit
pas
à
cette
étude
car
ils
pensent
que
l’objectif
recherché
n’était
pas
de
vérifier
le
bénéfice
mais
seulement
l’inocuité
donc
que
de
ce
fait
on
ne
peut
pas
tirer
ces
ccl
là.
Il
existe
aussi
un
problème
de
prix.
4
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
Introduction
:
Très
présents
surtout
dans
des
cellules
nerveuses
(+
CML,…)
,
contrôlées
par
le
voltage
Rem
:
chlore
nn
voltage
dépendant,
rarement
visé
• Canaux
contrôlés
par
le
ligand
(ligand-‐‑gated)
=
R
inotropes
-‐ Cationiques
o R
nicotinique
de
l’ACh(laisse
passer
le
Na+)
:
inhibé
par
le
curare
o R.
P2X
de
l’ATP
:
non
visé)
o Périphérique
et
SNC
:
5-‐‑HT3
à
la
sérotonine,
inhibé
par
les
sétrons
o SNC
:
R
au
glutamates
(AMPA,
NMDA,
kaïnate)
:
inhibé
par
quelques
anesthésiants
-‐ Anionique
o SNC
:
GABAa
:
nbrx
o SNC
:
R.
à
la
glycine:
inhibé
par
la
strychnine
• Autres
gatings:
ex.
par
second
messager
intracellulaire
(canal
KATP),
mécanosensibles
• Canaux
Cl-‐‑
:
peu
visés
• Voltage-‐‑dépendants:
Na+,
Ca2+,
K+,
HCN,
TRP
(H+
:
non
ciblés)
a. Inhibition
• Par
voie
externe
:
par
les
toxines
ex.
tétrodotoxine
(TTX)
paralysant
Le
petit
poisson
globe
(blowfish)(met
réputé
au
Japon)
:
la
TTX
(toxine
mortelle
rien
qu’avec
qq
mg)
est
dans
des
bactéries
saprophytes.
Torafugu
et
fugu
hiki.
Il
faut
que
leurs
couteaux
ne
soient
employés
que
pour
ces
poissons.
Le
chef
doit
réussir
à
enlever
toutes
les
épines
et
certaines
parties
du
poisson,
sinon
mort
du
client.
Ce
poisson
a
son
canal
Na+
muté
de
sorte
qu’il
est
devenu
insensible
à
la
TTX.
5
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
• Par
voie
interne
:
médicaments
qui
agissent
plus
ou
moins
de
la
même
manière
que
la
TTX
mais
diminue
l’activité
(vs
inhibition
complète)
o Anesthésiques
locaux
:
lidocaïne
(cfr
chap
5
Neal)
o Antiarythmiques
de
classe
I
:
lidocaine,
quinidine,
disopyramide,…
Rem
:
lidocaine
parfois
utilisé
en
systémique,
sourtout
dans
infarctus
quand
myocarde
très
instable
o Nombreux
anti-‐‑epileptiques
b. Les
Anti-‐épileptiques
Indispensable
mais
utilisation
délicate
(
!
durant
la
grossesse
:
mais
on
ne
peut
pas
ne
pas
tter
car
crises
très
graves
pour
fœtus).
Autres
indications
existent
Il
existe
des
anti
épileptiques
qui
inhibent
et
d’autres
qui
n’inhibent
pas
les
canaux
sodiques.
• Anti
épileptiques
qui
inhibent
les
canaux
calciques
:
Ø Les
anciens
Valproate
(sel)
=
ac
valproïque
(acide)
:
Active
aussi
GABAa,
et
inhibe
le
recet
au
glutamate
et
canaux
T
(2).
Anti-‐‑epileptique
surtout,
+
prévention
de
la
migraine.
Attention
aux
EI
et
surtout
tératogénicité
:
principalement
développement
cérébral
(-‐‑20,
-‐‑30
unité
de
QI),
tous
les
autres
anti-‐‑épileptiques
pareil
mais
lui,
particulièrement
fort
.
Donc
femme
qui
souhaite
un
bébé
:
doit
arrêter
le
valproate
(pas
toujours
suffisamment
bien
compris,
expliqué,..)
Phénytoïne
Carbamazépine
:
Utilisé
aussi
pour
traiter
les
douleur
neuropathique
(ex.
compression,
sciatique,
neurpath
diabétique,…)
(ainsi
que
Gabapentine
&
pregabaline
cfr.
point
suivant)
6
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
7
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
2) Signalisation
calcique
Rappel
:
Signalisation
MP
très
imperméable
au
Ca
:
EC
libre
:
1,25
10^-‐‑3
M
><
IC
:
10^-‐‑7
M
Il
existe
ainsi
une
centaine
de
CaBP
(binding
proteins)
dont
la
calmoduline,
troponine
C,
synaptotagmine,
annexines,
etc.
Le
Ca2++
intra
cellulaire
contrôle:
contraction,
sécrétion,
métabolisme)=>
pas
revu
en
cours
Le
canal
ca++
n’est
normalement
pas
visé
par
les
médicaments
sauf
exception
(mais
pas
prévu
pour)
par
certains
anesthésiants
en
inhalation.
Une
mutation
de
ce
canal
RyR1,
dans
la
vie
de
tous
les
jours,
aucun
problème
à
Mais
peut
causer
un
accident
d’anesthésie=
hyperthermie
par
contraction
musculaire
généralisée,
1/20
000
sujets
(ttnt
antidote:
dantrolène
IV=
décontractant
musculaire
)
1. Classe
L
Activés
à
-‐‑20
mV
;activation
lente,
à
low
voltage
Canaux
calciques
L
:
ils
bloqués
par
les
antagonistes
calciques
(nom
est
pourri
car
on
antagonisme
pas
le
calcium
mais
un
canal).
• Les
Dihydropyridines
=
les
«
dipines
»
:
nifédipine,
félodipine,…
:
Nifédipine
:
le
1er,
il
est
VD
donc
anti
HTA,
anti-‐‑angoreux
(=/
dérivés
nitrés
et
B-‐‑
bloquant,
qui
sont
les
2
autres
des
3
grands
anti-‐‑angor),
anti-‐‑spasmes
(angor,
œsophagiens,
syndrome
de
Reynaud,…)
8
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
2. Classe
N
Bloqueur
=
ziconitide
(anti-‐‑douleur
intra-‐‑thécal)
3. Classe
T
9
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
3) Canaux
K+
a. Voltage
dépendant
hERG
Pas
visé
volontairement
par
des
médicaments
(sauf
anti-‐‑arythmique)
mais
bcp
de
substances
ont
une
«
promiscuité
»
pour
ce
canal
(malgré
structures
très
différentes
des
molécules
qui
s’y
collent).
Problème
car
ce
canal
impliqué
dans
la
repolarisation
(espace
QT)
à
en
conséquence,
des
effets
indésirables
de
plusieurs
médicaments
:
allongement
DT,
torsade
de
pointes,
fibrillation
ventriculaire,
…
Maintenant
on
essaie
de
prévenir
ces
effets,
donc
si
l’allongement
du
QT
est
trop
important,
on
considère
que
le
bénéfice
du
médicament
est
insuffisant
par
rapport
aux
risques
et
il
est
retiré.
Gaz
anesthésiants,
créant
une
hyperpolarisation
neuronale
(les
rend
donc
moins
sensibles)
<
fluidité
lipidique
?
On
pense
plutôt
maintenant
que
du
aux
canaux
K
.
Probablement
aussi
le
diéthyléther
(paracelsus
en
1540
endort
des
poulets
avec
de
l’éther,
redécouvert
en
1840).
d. Inward-‐rectifying
:
• ROMK
rénal
:
non
ciblé
• GPCR-‐‑régulé
:
non
ciblé
• K-‐‑atp
=
Kir6.X
:
-‐ Inhibition
:
10
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
Mécanisme
(reproduit
la
physiologie):
glucose
sg
entre
dans
les
ilots
bèta
via
GLUT
2
→
↑
ATP
→
fermeture
des
canaux
K+
(=
ce
que
le
médicament
mime
!)
→
dépolarisation
→
ouverture
canaux
Ca
++
voltage
dépendant
→
le
Ca
++
augmente
→
exocytose
des
vésucules
contenant
l’insuline.
-‐ Activation
11
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
5) Canaux
TRP
:
Transient
Receptor
potential,
cationiques
laissent
passer
le
NA+
et
K+
• Particularité
importante
des
canaux
TRP
:
ce
sont
des
canaux
sont
thermosensibles.
Ils
s’activent
à
certaines
températures
(parfois
très
précises)
:
Donc
si
toutes
choses
égales
par
ailleurs,
ce
sont
des
sortent
de
thermomètres
qui
réagissent
à
différentes
températures
et
provoquent
toute
sortes
de
réactions
différentes
en
fonction
de
la
température
.
Surtout
présents
dans
les
neurones
de
la
sensibilité
(aussi
dans
ceux
du
gout,
oreille
interne,
prostate,….
)
• On
a
également
découvert
que
les
recepteurs
TRP
étaient
aussi
des
effecteurs
gazeux
:
NO,
CO2,
CO,
H2S,
O2
Ex.
Le
NO
a
pour
cible
la
guanylate
cyclase
mais
aussi
les
TRP
Ex
un
des
TRP
(A1M7C6)
est
sensible
à
des
cc
en
O2
différent
à
permet
d’orchestrer
des
réactions
différentes
en
fonction
de
l’état
d’oxygénation
(hyper,
hypooxie,
etc.)
D’autres
substances
de
l’environnement
:
ex
l’ail
:
le
gout
d’ail
passe
pas
par
les
R
TRPV1
donc
selon
la
manière
d’activer
le
R,
la
vitesse,
l’intensité,
on
voit
qu’un
même
R
donne
des
goûts
différents.
12
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
6) Canaux
chlore
1. CIC-‐‑1
:
muscle
striés
à
important
dans
la
myothonie
congénitale
(
il
est
muté)
2. CIC
–
Ka,
Kb
:
rein
et
oreille
interne
3.
CIC
–
3,
-‐‑5,
-‐‑7
:
acidification
des
vésicules
intracellulaires
4. Ca-‐‑CIC
5. Point
de
vue
pharmacologique,
un
seul
important
=
le
canal
CFTR
:
-‐ Muté
dans
la
mucoviscidose.
-‐ C’est
un
canal
complexe,
avec
une
structure
complexe
et
des
tas
de
régulations.
(1480
AA,
modulé
par
AMPc,
ATP…)
-‐ Ce
canal
a
été
bcp
étudié
puisque
la
mucoviscidose
est
une
maladie
très
fréquente,
ça
a
servi
puisque
en
2012
a
trouvé
un
médicament
=
ivacaftor.
Ivacaftor
:
médicament
étonnant
puisqu’il
permet
de
rétablir
l’activité
d’un
canal
muté
(mutation
G551D
(mutation
celtique)),
malheureusement
ne
fonctionne
pas
pour
tous
les
types
de
mutations
du
CFTR
et
la
mutation
la
plus
fréquente
chez
nous
n’y
est
pas
sensible
(délétion
F508).
Mais
quad
ça
marche,
le
patient
voit
vraiment
sa
condition
s’améliorer.
Cout
du
ttt
:
250000€/an
-‐ D’autres
activateurs
de
CFTR
mutés
apparaissent.
13
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
Ces
deux
substances
ont
deux
structures
vraiment
très
proche
et
ont
pourtant
des
actions
diamétralement
opposées
• Gama-‐‑hydroxybutyrate
:
GHB
:
Ttt
efficace
de
la
narcolepsie
(problème
du
sommeil
:
s’endormir
pdt
la
journée)
a. Classification
des
psychotropes
14
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
7) Antiépileptiques
8) Etats
spastiques
9) Migraine
10)
Inhibiteurs
des
cholinestérases
(néostigmine,
pyrodostigmine)
11)
Maladie
d’Alzheimer
12)
Maladie
de
Huntington
13)
Sclérose
latérale
amyotrophique
(SLA)
14)
Sclérose
en
plaque
(”mutliple
sclerosis”
-‐‑
MS)
Classification
transversale
(donc
par
fonction
?)
mais
parfois
se
superpose
à
une
classification
verticale
(donc
par
médicament
?).
Ex
:
GABA
est
à
la
fois
anxiolytique,
sédatif
et
hypnotique
de
par
son
mécanisme
d’action.
En
4
cercles
:
classification
faite
par
un
ingénieur,
une
des
meilleure
classification
:
-‐ Neuroleptiques
(=
anti-‐‑psychotique)
-‐ Hallucinogènes
-‐ Stimulants
SNC
-‐ Dépresseurs
SNC
15
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
Atomoxétine
:
Substance
la
plus
centrale,
endroit
où
tout
se
superpose.
Médicament
utilisé
dans
l’ADHD
:
agit
via
inhibition
de
la
recapture
donc
↗
imprégnation
catécholamines,…
• Entouré
en
bleu
:
médicaments
à
effet
aussi
antidépresseurs
:
-‐ Sédatif
hypnotique
et
anxiolitique
:
benzodiazépine
-‐ Analgésique
<
morphine
-‐ Antidépresseur
:
plus
éparpillés
car
excitateur
ou
inhibiteur
Tri
et
tétracyclique
:
bloquer
sélectifs
de
la
recapture
de
la
sérotonine
SSRI
• Rouge
:
prescrits
mais
à
risque
:
-‐ Très
stimulants
:
cocaïne,
éphédrine,
méthylxantine
(café,
chocolat..
quand
même
moins
dangereux),
théophyline
-‐ très
inhibiteurs
:
les
barbituriques
(presque
abandonnés
car
très
dépresseurs
et
délicat
d’utilisation)
-‐ GHB,
barbituriques
-‐ Cannabis
et
certains
canabinoïdes
:
hallucinogène,
psycho
dissociatif.
3
formes
qu’on
peut
prescrire
(canadiol,
THC,
extraits
de
cannabis
même)
Dissociatifs
:
dissocier
personne
et
environnement
Rapport
de
Mr
Roquès
au
ministre
de
la
santé
(rapport
très
imp
!)
=
Echelle
de
dangerosité
pour
contrôler
utilisation
des
produits.
Gamme
de
risque
de
-‐ dépendance
:
risque
majeur
de
tous
les
psychotropes,
quand
le
patient
arrête
il
nécessite
un
sevrage,
qui
se
manifestera
de
différente
façon
(ex
café
=>
mal
de
tête)
16
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
Le
plus
grave
=
héroïne,
mais
en
soit
vient
seulement
de
la
morphine.
L’alcool
et
le
tabac
sont
aussi
repris
et
relativement
haut
sur
l’échelle
alors
que
produits
très
courants.
Cocaïne
dans
le
top.
Café
et
thé
donne
certaine
dépendance
(mais
dommage
physique
minime).
Le
kath
:
moins
licite,
mâché
en
Ethiopie.
è Superposable
et
superposé
:
dès
qu’on
modifie
la
chimie
cérébrale,
ce
n’est
pas
anodin.
Bcp
d’effets
indésirables
et
de
complications,
…
c. Synapse
glutamate
-‐ Synapse
excitatrice.
-‐ Glutamate
présynaptique
à
postsynaptique
:
action
très
différentes.
-‐ Recapture
possible
(mais
pas
cible
médicamenteuse
majeure).
-‐ Rem
:
en
plus
des
éléments
pré
et
postsynaptique,
on
a
un
troisième
élément
modulateur
dans
le
SNC
=
les
cellules
gliales,
elles
peuvent
moduler
la
quantité
de
glutamate
on
le
pompant
+-‐‑
rapidement.
-‐ Les
récepteurs
postsynaptique
:
laissent
passer
différents
ions
et
peuvent
être
activés
par
d’autres
aa
(asp
et
glycine=
co
agonistes),
ils
peuvent
aussi
moduler
le
système.
On
peut
moduler
ainsi
l’action
du
glutamate
lui-‐‑même
à
cible
médicamenteuse
dans
le
futur
?
17
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
Anesthésiants :
Tilétamine bcp chez les vétérinaires, problèmes d’abus pour raisons licites.
Leur
utilisation
implique
un
effet
hallucinogène
de
type
dissociatif
à
abus
:
toxicomanes.
Cela
s’explique
par
leur
mécanisme
d’action.
Mémantine
:
bloque
la
synapse
activatrice,
étonnant
mais
pourtant
ça
améliore
mais
observation
empirique,
pas
d’explications
théoriques.
Morphinique antitussif :
Dextrométorphane
• Quelques
benzodiadépines.
2. Rôles
globaux
de
la
synapse
glutamate
:
ne
sont
pas
la
cible
des
médicaments
-‐ Mémorisation,
apprentissage
-‐ Douleur
-‐ ↘
seuil
convulsif
-‐ Neurotoxicité
18
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
d. Synapse
GABA
-‐ Impact
plus
important
que
la
synapse
glutamate.
-‐ Médicaments
:
potentiateurs
allostériques
(
!pas
des
agonistes)
=
n’agissent
pas
au
même
endroit
que
le
ligand
GABA.
-‐ Recapture
possible
mais
non
ciblée.
-‐ R
multiples
:
B,
A,
C
sont
les
principaux.
Dans
les
GABA
a
on
a
plusieurs
types
car
segments
TM
multiples
qui
peuvent
se
composer
différemment.
En
fonction
du
produit
allostérique,
on
va
activer
+-‐‑
un
sous-‐‑
type
de
R.
1. Rôles
globaux
de
la
synapse
GABA
Ici
(opposé
à
glutamate),
il
y
a
une
similitude
entre
les
rôles
naturels
du
GABA
dans
le
corps
et
l’effet
recherché
par
les
médicaments
qui
ciblent
cette
synapse.
-‐ Sédation
-‐ Anxiolyse
-‐ Amnésie
-‐ ↗
seuil
convulsif
-‐ Myorelaxation
19
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
Rem :
-‐ Bicuculine
:
n’est
pas
un
médicament.
Inhiber
GABAa
qui
permet
aux
synapses
excitatrices
d’être
plus
efficaces.
Provoquer
des
épilepsies
chez
l’animal
en
expérimentation.
-‐ Potentialisateur
allostérique
de
GABAa
:
GABAa
est
la
cible
importante
pour
bcp
de
médocs,
+
substance
naturelle
dérivée
de
l’amanite
tue
mouche
=
Muscimole
effet
muscarinique
et
dysleptique
central.
-‐ GABA
b
:
petit
récepteur
moins
important
que
GABA
a.
Cible
pour
le
Baclofène
:
activateur
GABAb
Ttt
de
la
spasticité,
du
hoquet,
et
de
l’alcoolisme
(en
France,
pense
qu’il
diminuerait
l’accoutumance,
l’envie
de
boire.
Par
contre,
on
a
un
traitement
de
la
crise
liée
au
sevrage
(violence,
hallucination,
convulsions)
plutôt
par
des
benzodiazépines
(=
potentiateurs
allostériques
de
GABA
a)
A. Site
d’action
Site
du
GABA
est
tjs
au
milieu,
entre
sous
unités
alpha
et
beta
><
benzodiazépines
entre
alpha
et
gamma
à
donc
pas
de
compétition,
pareil
pour
les
suivant
:
Propophol
et
barbituriques
:
sur
bèta
uniquement
Neurostéroïdes
:
modulent
activité
cérébrale
aussi
via
un
autre
site
que
GABA.
On
ne
les
mime
pas
ac
des
médicaments
extérieurs.
Anesth
volatiles
:
Ethanol
è Déterminer
si
il
y
a
compétition
ou
pas
:
Ici,
BZD
et
alcool
n’utilisent
pas
les
mêmes
sites
donc
double
l’activation,
augmentent
encore
l’activation
du
canal
en
plus
de
son
activation
endogène
de
base
donc
benzodiazépines
et
alcool
sont
très
dangereux
à
terriblement
sédatif
20
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
B. Effets
-‐ Hypnotiques
et
sédatifs
(tous;
effet
surtout
via
récepteur
α1)
-‐ Myorelaxants
(certains;
effet
α1)
-‐ Anxiolytiques
(surtout
les
BZD;
effets
α2
et
α3)
-‐ Anticonvulsifs
(tous
les
barbituriques;
certains
BZD;
α2
et
α3)
-‐ Amnésiants
(un
petit
nombre;
effet
α5
extrasynaptique)
Les
différentes
sous
classes
de
récepteurs
alpha
ont
des
fonctions
différentes
mais
pas
de
distinction
absolue.
Plus
anciens,
quasi
plus
utilisés
(première
classe
de
médicaments
fabriquée,
surtout
comme
somnifères
mais
effets
néfastes>
effets
bénéfiques
:
intoxications
+++
=>
mnt
remplacé
comme
somnifère
par
les
BZD)
Thiopental
(pentholal
®)
:
Deux
utilité
:
dans
le
cocktail
euthanasiant
(avant
utilisé
aussi
comme
produit
anesthésiant)
et
comme
«
sérum
de
vérité
»
à
dose
moins
importante.
Antidotes
des
BZD
:
flumazénil.
Antagoniste
du
médicament,
pas
du
GABA
car
antagoniste
compétitif
du
site
BZD/Z-‐‑drugs
sur
GABAa
:
à
éviter
chez
les
utilisateurs
chroniques
de
bzd
(R
de
convulsions
car
effet
de
sevrage
rapide).
Utile
chez
les
personnes
dans
le
coma
mais
attention
difficile
à
gérer.
Pas
actif
sur
les
antitussifs,
le
coma
alcoolique.
!
Comme
produit
à
action
courte,
ça
va
engendrer
un
sevrage
rapide.
3. Z-‐‑drugs
:
Ex.
zolpidem.
Les
somnifères
les
plus
courants
avec
les
BZD,
aux
USA
les
supplantent
pap.
(affinité
pour
la
sous
unité
alpha,
comme
les
BZD)
4. Neurostéroïdes
endogènes
5. Multiples
anesthésiques
centraux
(fluranes
)
6. Alcool
(éhtanol)
!!
21
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
Midazolam
iv,
intéressant
quand
on
a
besoin
d’une
petite
«
déconnection
»,
le
patient
est
moins
conscient
de
son
environnement,
+
effet
amnésiant.
Ex
pour
les
endoscopies,
coloscopies.
Diazépam
(valium
®),
=
prototype,
nitrazépam,
l’action
peut
durer
plusieurs
jours
car
tous
les
métabolites
sont
actifs.
Intérêt
en
cas
de
sevrage,
voir
me^me
sevrage
de
BZD
(car
problème
=
action
courte,
effet
d’accoutumance
et
de
sevrage
car
dès
que
la
cc
dans
l’organisme
diminue
trop
vite,
cela
fait
ressentir
un
manque
><
à
l’action
longue
ou
la
dose
diminue
très
progessivement).
Donc
bien
npour
le
sevrage
d’alcool,
de
BZD
à
action
courte.
Drogue
du
viol:
flunitrazépam.
ex.
rohypnol
®,
encore
disponible
comme
générique,
classé
dans
les
stupéfiants
(on
ne
peut
pas
les
avoir
en
pharmacie
la
nuit
et
il
faut
que
le
médecin
note
en
toutes
lettre
la
dose
à
administrer).
Effet
amnésiant
et
hypnotique
très
puissant.
• Myorelaxants
Tétrazépam
:
Médicament
qui
était
très
utilisé
en
Belgique
mais
qui
a
malheureusement
été
retiré
du
marché
car
effets
cutanés
++.
Sa
durée
d’action
était
courte
donc
par
ex
en
cas
de
lumbago,
on
pouvait
être
au
boulot
le
lendemain.
Diazépam
:
très
longue
durée
d’action,
contraction
musculaire
très
importantes
du
dos
(
!
on
ne
peut
pas
prendre
la
voiture,
se
déplacer
pdt
qques
jours).
Myorelaxants
directs
:
baclofène,
dantrolène
sont
réservés
aux
spasticité
spinale
(en
plus
de
la
toxine
botulique),
torticolis.
Très
puissants.
22
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.Moeris
Extraits
de
plantes
(sont
autorisés
comme
médicaments
mais
n’ont
pas
fait
l’objet
d’analyses
aussi
poussées
RCT,
etc.)
=
médicaments
d’usage
traditionnel
:
valériane,
cratageus,
passiflore
:
enregistrés
comme
médicaments
d’usage
traditionnel
(analyse
pas
aussi
poussée,
prouver
que
c’est
safe).
23
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐2017
E.
Moeris
1
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐2017
E.
Moeris
2
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐2017
E.
Moeris
(
5-‐HT1A
(vaisseaux,
SNC)
+
certains
neuroleptiques
atypiques
(aripiprazole,
quetiapine,
clozapine)
A
retenir
de
cette
dia
:
Cette
catégorie
concerne
quelques
grandes
classes
de
produits
:
Triptans
:
jouent
sur
les
5HT1
-‐ Vaisseaux
et
SNC
-‐ Agoniste
:
font
une
vasoconstriction
:
antimigraineux
car
migraine
=
phénomène
vasculaire
:
d’abord
vasocc
→
petites
ischémies
→ vasodilations par réaction → crée
douleurs pulsatiles : là que les triptans aident en vasocc. Au
départ,
on
avait
peur
que
la
vasocc
soit
systémique
(
!coronaires)
mais
non,
c’est
safe.
-‐ Sumatriptan
Neuroleptiques
atypiques
(car
cible
habituelle
des
neuroleptiques
(anti
psychotiques
=
D2)
:
Ici
joue
sur
les
5HT2A
récepteurs
présents
un
peu
partout.
3
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐2017
E.
Moeris
-‐ Intéressant
car
les
neuroleptiques
de
départ
ont
bcp
d’effets
indésirables,
donc
on
est
content
d’avoir
trouvé
les
atypiques
car
mécanisme
d’action
fort
différent
mais
garde
un
effet
anti-‐psychotique.
-‐ Substances
qui
activent
ce
récepteur
:
LSD,
chamipgnons
(mescaline)
=>
parmi
les
plus
hallucinogènes
-‐ Donc
logique
que
bloquer
ce
récepteur
donne
des
:
§ Neuroleptiques
atypiques
:
risperidone,
clozapine
§ Qques
antidépresseurs
:
trazodone,
etc.
4
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐2017
E.
Moeris
5
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐2017
E.
Moeris
2. Neuroleptiques/antipsychotiques
-‐ 1952
:
Découverte
de
la
prométhiazine,
puis
chlorpromazine
(a
abouti
à
la
fermeture
de
bcp
d’hôpitaux
pschiatriques
car
avant
on
avait
aucun
ttt).
Majorité
des
patients
psychotiques
mnt
peuvent
vivre
une
vie
acceptable
(malgré
des
rechutes,…)
-‐ 1976
:
découverte
du
mécanisme
d’action
:
1
recepteur
comme
cible=
récepteur
D2,
antagonisme
D2
(et
moindre
de
D3)
de
la
dopamine.
Csq
:
diminuent
les
surémotions,
l’anxiété,
les
systèmes
de
récompenses
qui
font
faire
des
actes
inadéquats,
mais
aussi
du
coup,
diminuent
certaines
fonctions
cognitives
à
anti-‐psychotiques
plutôt
sédatifs
(tend
vers
les
caract.
du
malade
de
Parkinson)
Actifs
sur
schizophrénie,
troubles
bipolaires,
…
a. Effets
systématiques
-‐ ↗
sécrétion
de
la
prolactine
:
car
recepteur
D2
agit
sur
l’hypophyse
→
lève
l’inhibition
PIF
(prolactine
inhibiting
factor)
à
gynécomastie
chez
homme,
infertilité,…
-‐ voie
parkinsonienne
:
mouvements
extrapyramidaux
et
troubles
de
la
motricité
automatique,
voir
jusqu’à
la
catalepsie
et
la
dyskinésie
tardive
(motricité
défaillante)
après
des
mois
de
ttt,
↘
coordination
des
mvnts,
peut
être
irréversible.
à
on
essaie
de
limiter
la
durée
des
ttnts
et
de
passer
à
des
antipsychotiques
de
seconde
classe
-‐ toxicité
CV
à
long
terme
(encore
mal
expliquée)
-‐ ↘
seuil
convulsif
-‐ syndrome
malin
des
neuroleptiques:
se
passe
chez
certains
pas
d’autres
:
situation
grave
:
crampes,
rigidité
musculaire
(↗
CPK
(enzymes
musculaire)),
fièvre,
instabilité
du
SNA
(PA
instable,
transpirations
diffuses),
troubles
cognitifs
brusques:
agitation,
délire,
coma.
le
tout
du
au
blocage
D2,
D3,
D4
(+
composante
génétique)
6
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐2017
E.
Moeris
2) Neuroleptiques
atypiques
Moins
d’EI
comme
les
symptômes
extrapyramidaux,
ça
réduit
la
dyskinésie
tardive.
Traite
plutôt
les
symptômes
négatifs
(replis
sur
soi,
incapacité
à
prendre
des
initiatives,…)
-‐ Découverte
en
1990
-‐ Antagonisme
D4>D2
:
antagoniste
des
récepteurs
D2
like
de
la
dopamine.
-‐ Antagonisme
5HT2A
(et
pour
certains
agonisme
5HT1A)
:
mécanisme
principal
+
antagonisme
sérotoninergique.
-‐ Peuvent
ê
actives
sur
les
symptômes
négatifs
Clozapine
:
la
première,
qui
a
failli
faire
couler
la
classe
car
n’était
pas
très
sélective
+
EI
grave=
!
1%
agranulocytose
:
incapacité
de
faire
des
GB
donc
forte
augmentation
des
infections.
On
peut
encore
l’utiliser
car
certains
y
répondent
mieux
mais
avec
beaucoup
de
7
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐2017
E.
Moeris
prudence
;
on
fait
des
dosages
des
GB
pour
vérifier
que
ne
chutent
pas,
et
préviens
le
patient
que
si
apparition
d’un
mal
de
gorge,
il
doit
venir
immédiatement
à
car
première
manifestation
d’une
diminution
des
GB.
Aussi
antagoniste
M1,
alpha
1,
H1
Actuellement
très
nombreux
:
ex.
rispéridone
(mr
Janssens),
olanzapine,
quétiapine,
aripiprazole
EI
:
bcp
–
d’effets
extrapyramidaux
mais
quand
même
pas
sans
danger
:
-‐ Prise
de
poids,
jusqu’à
éventuellement
développer
un
diabète
-‐ Hyperlipidémie
-‐
↗
du
risque
d’
AVC
-‐ Mortalité
pourrait
donc
être
plus
élevée
..
Mais
regarder
quel
bénéfice
le
médoc
apporte
en
terme
de
qualité
de
vie.
8
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐2017
E.
Moeris
3. Antidépresseurs
Les
4
classes
Tous
assez
découverts
assez
vites
les
uns
après
les
autres.
Très
prescrits.
• IMAO
(1956)
:
iproniazide.
Inhibiteurs
de
la
monoamine
oxydase.
Très
efficace
• Tricycliques
(imipamine)
(1958)
:
effets
indésirables
anticholinergiques
et
CV.
Très
efficace
• Sel
de
lithium
(1960)
:
stabilisateur
de
l’humeur,
fonctionnnent
vraiment
très
bien
dans
les
troubles
bipolaires.
Carbonate
de
lithium
svt
(pour
meilleure
absorption)
Pour
l’histoire
:
Ils
ont
été
découverts
en
Angleterre
dans
des
puits
de
villages
où
tous
les
gens
étaient
heureux
J
alors
que
dans
les
autres
villages
à
côté
différents
=>
Pq
?
car
dans
ces
puits
il
y
avait
du
lithium.
Rem
:
à
la
meme
époque
découverte
de
bzd
Effets
indésirables
(dus
au
fait
que
le
lithium
=
un
ion
donc
peut
facilement
se
glisser
dans
certains
processus
de
transport
ex.
de
la
gl
thyroïde):
hypothyroidie,
diabète
insipide
néphrogénique
(Réponse
vasopressine
(ADH)
sur
le
rein
ne
fonctionne
plus
bien).
Rem
:
les
tremblements
peuvent
déjà
ê
présents
aux
premières
doses
mais
normalement
ça
passe.
Marge
thérapeutique
étroite
:
dosage
plasmatique
obligatoire.
En
cas
d’intoxication
:
tremblement,
ataxie
=
troubles
de
l’équilibre,
dysarthrie.
• SSRI
:
sérotonin
selecive
reuptake
inhibitor
:
inhibiteur
sélectif
de
la
recapture
de
la
sérotonine.
1963
1er
SSRI=
catégorie
d’anti
dépresseurs
qui
a
supplanté
toutes
les
autres.
FLuoxétine
(prozac
®)
(1950-‐1960
:
époque
de
gloire
des
psychotropes)
9
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐2017
E.
Moeris
a. Non
sélectifs
Mais
effets
très
différenrs
entre
les
médicaments
Cocaine
Sibutramine
:
anorexigène
(mais
arrêté
entre
temps
car
effet
CV)
Modafinil
:
amélioration
de
la
vigilance,
l’état
d’éveil.
Indication
:
narcolepsie,
autres
possibilités
(vu
le
mécanisme
d’action)
:
ex.
militaires
devant
rester
éveillé
pdt
une
garde,
etc.
b. Sélectifs
NA/dopamine
Très
excitants,
1
seul
utilisé
dans
cette
catégorie
:
Bupropion
:
antidépresseur
et
sevrage
tabagique.
!
mécanisme
NA-‐dopamine
doit
inciter
à
la
prudence
à
long
terme.
d. Sélectifs
NA
Réboxétine
(patients
agés),
atomoxétine
(ADHD
seulement).
Inhibe
uniquement
les
récepteurs
de
la
NA
=>
n’est
PAS
antidépresseur
(exception
=
dépression
de
la
personne
âgée,
mais
on
est
pas
sûr
alors
que
plus
de
bénéfice
que
les
autres
anti
dépresseurs),
efficace
pour
l’ADHD
10
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐2017
E.
Moeris
e. Sélectifs
sérotonine
=
SSRI
(troisième
groupe)
Fluoxétine,
paroxétine,
sertraline,
citalopram,
fluvoxamine…
Millepertuis
:
plante
mais
même
effets
médicaux
démontrés
antidépresseurs,
mécanisme
d’action
probablement
le
même.
Deux
problèmes
:
EI
et
efficacité
très
faible
sur
le
dépression
EI
:
-‐ Syndrome
sérotoninergique
(personnes
agitées,
modifications
du
comportement,
etc.)
-‐ Anorexie,
fatigue,
troubles
sexuels
:
très
fréquent
-‐ ↘seuil
convulsif
-‐ Nervosité,
risque
suicidaire
:
Paradoxal
pour
un
antidépresseur
!
surtout
chez
adolescents,
on
essaie
donc
de
↘
leur
utilisation
chez
les
ados.
En
fait
c’est
surtout
un
effet
de
passage
à
l’acte,
en
prenant
ce
médicament
ils
vont
faire
qqch
qu’ils
pensaient
faire
sans
avoir
eu
le
courage
:
se
suicider,
crimes,…
-‐ Sevrage
:
pas
toujours
facile.
Surtout
si
arrêt
brusque
peut
avoir
des
symptômes
gênants,
convulsions,
etc.
-‐ Le
SSRI
peut
induire
l’épisode
maniaque
chez
les
bipolaires
(ne
laisse
plus
qu’apparaître
le
versant
maniaque
puisque
à
«
suprimé
»
celui
dépressif.
11
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐2017
E.
Moeris
-‐ Analyse
le
nombre
d’études
publiées
correctement
(=
même
infos
entre
celles
données
à
la
FDA
et
celles
publiées)
Parmi
les
36
études
négatives
:
seulement
3
n’avaient
pas
été
publiées
correctement
(22
pas
du
tout,
11
vec
des
erreurs)
><
38
positives
:
37
publiées
correctement.
-‐ Degré
de
surestimation
de
l’effet
antidépresseur
:
Les
auteurs
ont
ensuite
calculé
le
degré
de
surestimation
de
l’effet
antidépresseur
du
médecin
qui
s’informe
par
rapport
à
ce
que
la
FDA
connait
;
entre
20
et
70%.
Le
Fluoxétine
est
le
moins
biaisé,
alors
que
dans
les
nouveaux
antidépresseurs,
la
surestimation
peut
aller
jusqu’à
70
%
(dc
si
le
médecin
pense
que
70%
d’amélioration
avec
le
médoc,
en
vrai
ça
pourrait
être
zéro
%…)
Malgré
ça,
utilisation
massive
de
psychotropes
et
antidépresseurs
(entre
autre
en
Belgique)
12
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐2017
E.
Moeris
Pourcentage
plus
important
chez
les
femmes.
A
75
ans,
40%
des
femmes
.
Est-‐ce
vraiment
utile
?
Tout
aussi
alarmant
!
Plus
de
10%
des
femmes
Wallonnes
et
cela
augmente
avec
le
temps
!
C’est
totalement
anormal.
13
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐2017
E.
Moeris
4. Les
opioïdes
1) Histoire
-‐ Culture
de
pavot
:
probablement
le
plus
vieil
exercice
pharmaco,
depuis
le
néolithique.
-‐ Contient
:
morphine,
codéïne,
thébaïne
(alcaloïdes
analgésiques),
papavérine
(spasmolytique),
noscapine
(antitussif)
-‐ Morphine
:
caractérisée
en
1805,
synthétisée
en
1850.
On
a
voulu
développer
de
meilleurs
molécules
:
diéthylmorphine
(héroïne)
;
commercialisée
à
partir
de
1898.
Rapidement
dérive
:
héroïnomanie
(injection)
2) Les
opioïdes
-‐ Récepteurs
:
couplé
aux
protéines
G
à
↘
AMPc
-‐ Présents
dans
le
SNC
(δ,
κ,
μ,
ORL-‐1),
moëlle
épinière
(κ,
μ,
ORL-‐1),
tube
digestif
(μ)
-‐
Puis
on
a
trouvé
des
peptides
opioïdes
bioactifs
endogènes
qui
contrôlent
les
voies
de
la
douleur:
dysnorphine,
endorphines,
encéphalines,
etc.
a. Effets
morphiniques
Désirables
et
indésirables
(en
fonction
de
la
situation)
:
• Centraux
-‐ Analgésie
-‐ Sédation
-‐ Dépression
du
centre
respiratoire
!!!
(gérable
!!!
:
Avant
on
recommandait
une
précaution
extrême,
on
pensait
qu’on
risquait
de
tuer
le
patient
si
on
se
plantait
de
dose,
mais
mnt
on
a
réalisé
qu’on
ne
va
pas
arrêter
son
centre
respi,
on
sait
que
même
un
insuffisant
respiratoire
terminal
peut
tolérer/avoir
des
effets
positifs
respiratoires
(peut
l’aider
à
respirer)
sous
morphine
(
><
aux
barbituriques,
eux
vraiment
dépresseurs
du
centre)
-‐ Euphorie,
dépendance,
accoutumance,
sevrage
pas
vmt
hallucinogène.
Pas
important
dans
ttnts
courts
-‐ Nausée,
jusqu’aux
vomissements
surveillance
pour
voir
si
excès
• Périphériques
-‐ Constipation
++
:
colon
à
impaction
Parfois
quand
hygiène
et
laxatifs
ne
fonctionnent
pas,
il
faut
un
moyen
pharmaco
14
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐2017
E.
Moeris
propre
:
antagoniste
du
recpeteur
μ
mais
qui
ne
passe
pas
dans
le
SNC.
Mis
sur
le
marché,
en
2015
(USA),
du
naloxégol,
un
antagoniste
μ
pegylé
(la
pégylation
évite
le
passage
dans
le
SNC)
➙
pour
la
constipation
induite
par
opioïdes
(semble
meilleur
que
méthylnaltrexone
existant)
-‐ Miosis
-‐ VD
veineuse
:
utile
dans
le
ttnt
de
l’œdème
aigu
du
poumon,
-‐ Hypotension
orthostatique
-‐ Spasme
du
sphincter
d’Oddi
:
rarement
jusqu’à
obstruction
des
voies
biliaires
(jamais
d’ictère)
mais
effet
démontré.
Morphine
ou
M+
:
(chlorhydrate,
sulfate;
iv,
po,
libération
prolongée…)
=
référence
des
puissant
aux
USA:
oxycodone
souvent
utilisée
On
classe
par
catégorie
car
il
faut
aller
crescendo.
15
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐2017
E.
Moeris
Méthadone
(demi
vie
de
15-‐150h
:
très
long)
:
puissant
Ttt
typique
de
la
dépendance
aux
opioïdes
(car
demi
vie
très
longue
donc
permet
de
diminuer
tout
doucement
la
dose,
l’effet
diminue
aussia
lors
progressivement
sans
effet
de
rebond)
Buprénorphine
:
puissant,
agoniste
partiel
(mais
reste
puissant
à
la
dose
qu’on
utlise),
existe
en
patch
Fentanyl
:
puissant
lui
et
d’autres
–fentanil
svt
utilisés
en
anesthésie,
existe
aussi
en
patch
3) Échelle
analgésique
OMS
Le
traitement
de
la
douleur
doit
se
faire
de
manière
progressif,
par
étapes
:
1. Approche
périphérique
:
paracétamol
500
mg
ou
1g
!
hépatotoxique
à
certaine
dose
(surtout
chez
alcooliques)
alternative
:
(aspirine
:
mais
gestion
+
difficile),
AINS
(ibuprofène),
coxibs
=>
à
tendance
à
donner
des
AI
quand
on
a
l’impression
qu’il
y
a
une
cause
inflammatoire
à
la
douleur
ex
chez
le
dentiste,
mais
n’a
jamais
été
prouvé
que
dans
ces
cas,
AI
marchaient
mieux
que
paracétamol.
2. Ajouter
ou
passer
à
morphinique
léger
:
codéine,
tramadol,
tilidine
3. Morphinique
puissant
oral
ou
transdermique
:
buprénorphine,
fentanyl
4. Morphinique
en
SC
par
pompe
antidouleur
(continu
ou
à
la
demande
du
patient),
IV
ou
intrathécal
La
difficulté
de
la
morhine
s’est
son
administration
16
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐2017
E.
Moeris
4) Solutions
supplémentaires
:
1. Selon
la
cause
:
Ex
:
-‐ crise
de
goutte
à
AINS,
colchicine
ou
corticostéroïde
(meilleurs
que
morphine)
-‐ migraine
à
ergotamine
ou
triptans
-‐ douleur
viscérale
à
spasmolytique
comme
le
butylhyoscine
ou
mébévérine
ou
huile
de
menthe
poivrée
(à
fait
ses
preuves)
2. Adjuvants
:
surtout
si
douleur
neuropathique
(car
Rp
–
bonne
à
la
morphine)
Anti-‐epileptique,
antidépresseur
tryclique
ou
duloxétine,
neuroleptique,
BZD
(si
composante
anxiolytique
augmente
la
douleur,
myorelaxation,
sédation),
corticoïde
(AI
très
général)
3. Solutions
extrêmes
:
peut
faire
appel
à
des
anesthésiants
(ex.
kétamine
ac
effet
mixte
anesth
et
antidouleur),
analgésie
spinale
(injecter
à
sortie
de
nerfs),
cannabinoides
(aucune
étude
n’a
montré
que
va
améliorer
la
situation.
En
Belgique
:
Sativex®
autorisé
pour
les
spasticités
de
MS
seulement)
:
ttnt
physqiues,
acupuncture,
hypnose,
neurochirurgie.
17
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
Ils
peuvent
faire
partie
d’un
seul
événement,
ou
parfois
une
partie
peut
être
plus
importante
que
l’autre.
Au
niveau
des
cibles
médicamenteuses
on
a
un
énorme
choix
:
mais
on
ne
sait
pas
quelle
cible
plus
importante
pour
tel
ou
tel
type
d’inflammation
:
il
faut
démontrer
par
expérimentation
que
le
développement
d’un
certain
médicament
sera
bénéfique
pour
une
certaine
inflammation
lié
à
une
certaine
maladie.
1
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
Les
plus
importants
:
la
famille
des
prostaglandines.
Au
départ,
pas
prévisible
de
savoir
quel
sera
le
meilleur
effet
selon
qu’on
bloque
telle
ou
telle
substance.
En
tout
cas,
bloquer
la
synthèse
des
prostaglandines
c’est
révélé
être
le
meilleur
mécanisme.
On
n’agit
pas
sur
l’interaction
sur
le
récepteur
;
car
chacune
ou
presque
à
son
propre
récepteur,
alors
que
bloquer
la
synthèse
par
la
cylo
oxygénase
est
vraiment
utile
:
la
principale
substance
bloquée
est
ainsi
la
PGE2.
Une
deuxième
substance,
assez
inattendue,
qui
est
apparue
intéressante
comme
cible
dans
certaines
maladies
inflammatoires
auto
immunes
:
le
TNF
alpha
et
son
blocage.
Au
début,
cette
substance
a
été
découverte
dans
les
tumeurs,
mais
agir
dessus
a
permis
un
avantage
majeur
dans
le
traitement
de
certaines
maladies.
Deux
autres
cibles
apparues
intéressantes
mais
pour
des
situations
particulières
:
-‐‑ les
leucotriènes
:
la
seul
situation
où
on
les
a
bloqué
et
apporté
du
succès
:
certaines
formes
d’asthme
-‐‑ le
chimiotactisme
via
le
facteur
du
complément
:
le
blocage
en
fin
de
chaine
de
C5
s’est
avéré
intéressant
dans
2
,3
maladies
particulières
Pour
le
reste,
pas
d’intérêt
pharmaco
démontré.
Ex,
la
bradykinine,
on
pensait
avoir
des
propriétés
intéressantes,
mais
non.
Même
chose
avec
histamine
et
sérotonine
:
quand
on
les
bloque,
ce
ne
sont
pas
des
anti
inflammatoires.
2
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
1. Les
corticostéroïdes
Le
premier
médicament
anti
inflammatoire
puissant
:
les
cortico
stéroïdes.
Les
corticostéroïdes
:
«
les
stéroïdes
fabriqués
par
le
cortex
surrénal
».
Mais
le
cortex
surrénal
fabrique
plusieurs
sortes
de
stéroïdes
:
les
corticostéroïdes
qui
ont
un
effet
glucocorticoïde,
sur
le
métabolisme
du
glucose,
comme
le
cortisol
=
hydrocortisone,
et
l’aldostérone,
minéral
corticoïde
pour
rétention
de
sodium
et
eau.
Il
a
aussi
des
androgènes,
qui
sont
aussi
des
cortico
stéroïdes
Mais
par
habitude,
le
terme
cortico
stéroïde
réfère
à
glucocorticoïde.
Dans
la
chaine
physiologique
des
événements
pour
fabriquer
le
cortisol
et
autres
:
l’ACTH
qui
vient
de
l’hypophyse
et
stimule
l’axe.
On
peut
aussi
l’utiliser.
Au
début,
on
l’a
développé
au
même
temps
avec
le
cortisol,
mais
ne
s’est
pas
monté
plus
intéressant
que
le
cortisol,
car
la
production
de
glucocorticoïde
endogène
par
stimulation
exogène
n’est
pas
suffisante.
Il
faut
vraiment
apporter
des
doses
exogènes
importantes
de
cortisol
pour
avoir
l’intérêt
anti
inflammatoire.
Il
est
assez
facile
de
classer
les
dérivés
de
la
progestérone,
les
androgènes
et
les
dérivés
des
oestrogènes.
3
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
Les
dérivés
surrénaliens
:
viennent
de
la
progestérone
et
17
OH
progestérone
-‐‑ production
du
cortisol
à
sécréter
-‐‑ production
de
corticostérone
:
très
peu
sécrétée,
précurseur.
SI
on
la
retrouve
dans
le
sang,
elle
a
des
effet
minéral
corticoïdes.
Cortisone
et
cortisol
:
les
deux
produits
existent,
la
seul
différence
est
un
hydrogène
en
plus
dans
le
cortisol.
D’ou
le
nom
aussi
d’hydro
cortisone
pour
parler
de
cortisol.
La
surrénale
fabrique
les
deux
:
il
y
a
une
hydrogénation
automatique
en
présence
de
l’eau
(pas
enzymatique),
mais
il
y
a
beaucoup
plus
de
cortisol
qui
est
formé
que
cortisone.
2. Mécanismes
d’action
Le
récepteur
unique
du
glucocorticoïde
est
nucléaire
:
il
est
capable
d’aller
se
lier
à
l’ADN
dans
le
noyau.
Mais
ce
n’est
pas
son
seul
mécanisme
d’action.
Le
récepteur
GR
:
il
est
protégé
par
les
protéines
HSP
90
en
attendant
son
ligand,
et
elles
partent
quand
se
passe
la
liaison
avec
le
ligand,
ce
qui
lui
permet
d’aller
migrer
dans
le
noyau.
Il
va
aller
se
lier
avec
ADN
et
faire
effet
surtout
de
transactivation.
Les
zones
où
cela
se
passe
sont
appelées
des
GRE
=
Element
Repondant
aux
Glucocorticoïdes.
Il
y
en
a
beaucoup
dans
l’ADN
:
cela
permet
de
montrer
assez
rapidement
une
augmentation
de
l’expression
(via
ARN
augmenté
)
de
toute
une
série
de
produits
anti
inflammatoire.
L’anion
anti
inflammatoire
des
corticoïdes
est
très
large
(ex
:
NPK1,
…)
Il
y
a
d’autres
éléments
:
par
ex,
cela
induit
augmentations
des
récepteurs
beta
2
adrénergiques
en
présence
de
corticoïde.
On
voit
un
lien
entre
traitement
de
asthme
et
effets
:
augmentation
des
R
bronchodilatateurs.
Un
effet
aussi
de
gluconéogenèse.
Le
glucocorticoïde
induisent
aussi
des
trans-‐‑répressions
:
on
imagine
que
ce
sont
des
gènes
inflammatoires.
Il
y
a
donc
une
down
régulation,
sans
qu’il
y
a
vraiment
de
laison
à
l’ADN,
mais
c’est
une
liaison
de
protéine-‐‑protéine
:
notamment
les
enzymes
qui
acétylent
les
histones
=
une
désacéctylase
histone.
Cela
induit
au
final
une
diminution
e
protéines
inflammatoires.
Des
effets
non
génomiques
ont
été
décrits
:
le
récepteur
glucocorticoïde
serait
membranaire,
ou
presque
(
pas
transmembranaire,
insertion
dans
la
MP
pas
possible
dû
à
sa
structure)
:
des
effets
de
signalisation,
notamment
dans
les
lymphocytes
T,
qui
peuvent
être
bloqués
sans
qu’on
voie
d’intermédiaire
nucléaire.
4
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
Aussi
des
effets
dans
le
cytosol
via
des
signaux
Junk.
ð Tout
participe
à
un
effet
anti
inflammatoire
et
immuno
suppresseurs
:
les
deux
effets
sont
très
proches,
pas
de
frontière
précise.
3. Corticoïdes
synthétiques
Des
chimistes
ont
travaillé
sur
la
structure
du
cortisol
et
cortisone,
et
ont
essayé
de
développer
des
produits
:
-‐‑ soit
les
mêmes
:
on
a
fabriqué
le
cortisol,
la
corticostérone,
mais
ce
ne
sont
pas
les
produits
qui
se
sont
révélés
les
plus
intéressants,
car
ont
aussi
des
effets
minéralo
corticoïdes
Pour
rappel
le
cortisol
est
capable
de
se
lier
au
R
minéralocorticoïde
(1
:1),
mais
celui
ci
est
protégé
par
des
beta
hydroxy
stéroïde
DH
qui
empêchent
le
cortisol
d’agir.
-‐‑ soit
modifiés
:
d’un
point
de
vue
pharmacologique,
intéressant
d’activer
que
le
glucocorticoïde
ou
que
le
minéralo
corticoïde.
Cela
a
pu
se
faire
qu’avec
de
très
petites
modifications
chimiques,
et
on
a
aussi
augmenté
la
demi
vie.
5
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
6
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
Si
on
passe
d’une
molécule
à
l’autre,
il
faut
connaître
l’acticité
intrinsèque
de
chaque
molécule
pour
adapter
la
dose
et
garder
la
même
activité
totale
et
garder
le
même
effet.
-‐‑ Les
plus
puissants
anti
inflammatoire
:
beta
et
dexa
méthasone.
-‐‑ La
fludrocortisone
:
la
seule
qui
a
un
rapport
largement
en
faveur
minéralo.
-‐‑ Cortisol
endogène
:
demi
vie
d’une
heure
et
demie.
Cortisone
Historique
:
la
cortisone
=
le
premier
purifié.
C’est
un
des
prix
Nobel
les
plus
rapidement
donné
après
la
découverte.
En
premier,
on
l’a
injecté
à
un
patient
atteint
d’arthrite
rhumatoïde,
et
succès.
(Puis
l’ACTH
fut
essayée)
L’hydrocortisone
=
le
cortisol
En
deuxième
lieu
fabriqué,
a
rapidement
été
utilisé
que
en
substitutif
sous
forme
systémique,
et
existe
en
forme
locale
pour
pommade.
Le
problème
minéralocorticoïde
est
apparu
:
on
a
vu
rétention
d’eau
et
de
sel
:
problème
majeur
Prednisone
et
prednisoline
On
a
alors
développé
prednisone
et
prednisolone
:
on
perd
un
peu
de
minéralo
activité,
et
on
gagne
de
la
gluco,
mais
par
rapport
dingue
Traimcinolone
et
Méthylprednisolone
Il
a
fallu
triamcinolone
avec
un
fluor
en
C9
et
méthylprednisolone
:
on
s’est
débarrassé
de
l’action
de
rétention
hydro
sodée
!
Actuellement
si
il
faut
un
traitement
systémique
substitutif
:
on
donne
médrol
=
méthylprednisolone.
On
donne
PO,
IV,
IM,
…
Le
cas
en
Belgique
(pour
d’autre
cela
peut
être
triamcinolone,
dépend
des
pays).
Doxamethazone
et
beta
méthasone
La
gestion
de
leur
activité
est
difficile,
l’ajustement
des
doses
:
donc
on
évite
à
sauf
la
doxométhasone
peut
être
utile
pour
des
cas
extrêmes
de
traitement
courts
mais
qui
doivent
être
très
puissants
:
pour
l’œdème
cérébral,
pour
les
gens
qui
ont
une
tumeur
cérébrale
par
exemple.
Mais
après
quelques
temps,
des
effets
corticoïdes
apparaissaient
:
maladie
de
Cushing.
Ces
effets
indésirables
de
l’administration
de
corticoïdes
qui
donnent
un
syndrome
de
Cushing
sont
une
limite
au
tacitement,
car
a
des
conséquences
esthétiques
et
surtout
des
conséquences
dommageables
sur
les
organes.
7
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
8
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
-‐‑ Anti
allergique
en
spray
dans
les
rhinites
allergiques
:
mais
attention
à
la
longue
peut
abimer
la
muqueuse
Les
3
autres
catégories
sont
de
situations
particulières
:
c. Œdème
cérébral
Toutes
les
formes
répondent
à
la
doxaméthason.
Par
exemple,
si
on
va
dans
les
montagnes
très
élevées,
certains
sujets
font
facilement
un
mal
des
montagne
qui
peut
donner
un
œdème
très
sévère
!
Donc
ils
doivent
prendre
la
doxaméthasone
dans
leur
poche.
Permet
de
gagner
un
nombre
d’heures,
peut
être
quelques
jours.
Doxaméthasone
:
il
faut
faire
une
prescription
avec
dose
adéquate
et
demander
préparation
par
pharmacien
d. Cancers
hématologiques
Les
cancers
ou
les
cellules
sont
sensibles
aux
corticoïdes:
lymphomes
et
leucémies.
On
donne
des
grosses
doses
de
manière
«
pulse
»
:
on
donne,
puis
on
arrête,
puis
on
redonne.
Le
myélome
multiple
:aussi
sensibles
aux
corticoïdes.
Effet
anti
émétique
pour
certaines
chimio
:
donc
on
peut
donner
aussi
dans
le
cadre
d’autres
cancers
sous
forme
de
traitement
secondaire.
e. Prénatatal
Quand
surfactant
insuffisant
et
développement
pulmonaire
pas
suffisant
chez
bébé
et
menace
d’accouchement
:
en
injectant
à
la
maman
des
corticoïdes,
booste
la
maturation
du
surfactant.
9
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
10
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
On
a
supprimé
la
production
d’ACTH
par
FBN,
et
cela
prend
du
temps
à
se
remettre.
On
risque
donc
automatiquement
après
certaines
durées
de
traitement,
une
insuffisance
surrénale
aigue
:
cela
met
dans
le
patient
d’incapacité
de
fonctionnement
importante.
En
général
on
fixe
la
limite
du
moment
où
l’axe
est
complètement
bloqué
suite
au
traitement
à
10
jours.
Si
on
utilise
un
traitement
corticoïde
à
dose
élevée
pendant
mois
de
10
J,
on
peut
arrêter
totalement
le
traitement
le
11ème
jour.
Mais
si
le
traitement
dure
plus
longtemps
il
faut
diminuer
les
doses
progressivement,
si
on
en
le
fait
pas
c’est
une
erreur
médicale
!
• Inhibition
de
la
croissance
chez
l’enfant
On
peut
en
partie
contrer
cet
effet
par
administration
d’hormones
de
croissance.
Les
effets
suivants
sont
typiquement
les
effets
de
la
maladie
de
Cushing
:
• Diminution
de
consommation
périphérique
de
glucose
et
gluconéogenèse
:
hyperglycémie
et
peut
aboutir
au
développement
d’un
diabète
à
il
faut
être
prudent,
même
quand
traitement
court
• Catabolisme
protéique
:
atrophie
musculaire
et
au
niveau
de
os,
ostéopénie
et
puis
ostéroporose
:
on
voit
des
fractures
à
On
prend
des
mesures,
surtout
quand
on
sait
que
le
traitement
sera
un
peu
long
:
donner
du
Ca,
de
la
vitamine
D
et
des
bipshosphates.
On
voit
aussi
une
fragilisation
au
niveau
de
la
peau
:
vergetures,
télangiectasies.
• Redistribution
des
lipides
:
visage
rond
et
gonflé,
ou
bosse
de
bison
à
On
ne
sait
pas
l’empêcher
• Acné,
hirsutisme
par
activité
androgène
• Baisse
de
résistance
à
certaines
infections
Il
faut
surveiller
la
TBC,
car
elle
peut
se
réveiller.
On
regarde
RX
tho,
IDR.
Les
Candida
peuvent
se
réveiller
:
des
mycoses
vaginales,
buccales.
Des
virus
:
on
peut
traiter
une
inflammation
qu’on
pense
AI,
mais
qui
en
réalité
est
viral
!
Par
ex,
au
niveau
des
yeux,
on
pense
que
AI,
mais
que
en
réalité
une
kératite
herpétique
et
on
donne
cortisone
:
peut
flamber
et
donner
des
effet
irréversibles
!
Et
l’autre
problème,
les
corticoïdes
vont
cacher
les
effets
de
l’infection,
qui
va
se
développer
à
bas
bruits
car
on
cache
l’inflammation.
Et
quand
on
s’en
rend
compte,
c’est
déjà
très
avancé
!
11
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
12
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
Les
«
non
stéroïdiens
»
:
pour
les
séparer
des
GC
dont
on
vient
parler
à
les
non
stéroïdiens,
le
nom
a
été
donné
à
ceux
qui
bloquent
les
prostanoïdes
:
les
AINS
AINS
vont
bloquer
les
COX,
qui
synthétisent
des
substances
dérivées
de
l’acide
arachidonique
Le
stock
dérivé
d’acides
arachidonique
provient
du
stock
de
phospholipides
membranaires,
grâce
à
une
phospholipase.
Celle
ci
est
induite
par
des
situations
inflammatoires
:
une
liste
très
longue
de
signaux
inflammatoires
qui
déclenchent
une
activité
phospholipase
A2
et
cyclo-‐‑oxygénase
d’acide
arachidonique.
PAF
:
n’est
pas
compris
dans
les
prostanoïdes
car
ne
dérive
pas
de
acide
arachidonique
à
pas
ciblé
spécifiquement
par
médicament,
à
part
les
GC
ð Pour
tout
le
reste
:
on
peut
parler
de
prostanoïdes
pour
l’ensemble,
mais
on
réserve
le
terme
de
«
prostaglandines
»
=
produites
par
les
COX.
Mais
le
thromboxanes
et
la
prostacycline=
PGI2
ont
aussi
un
autre
nom
Ils
ont
des
rôles
particuliers
:
thromboxanes
=
agrégeant
plaquetaire
et
VC
,
PGI2
=
anti
agrégeant
et
VD
:
effet
ying
et
yang.
Il
y
a
trois
catégories
de
substances
anti
inflammatoires
:
-‐‑ GC
tout
au
début
-‐‑ Les
AINS
:
boquer
la
synthèses
des
prostaglandines
-‐‑ Les
lukasts
:
bloqueur
des
R
aux
leucotriènes
13
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
• Anti
agrégation
plaquettaire
:
On
n’a
qu’une
seule
substance
:
aspirine
=
AAs
:
elle
va
bloquer
plus
la
production
de
TX2
que
de
PGI2,
alors
que
AAs
a
une
action
sur
COX
irréversible.
à
le
TX2
est
produit
par
les
plaquettes
qui
n’ont
pas
noyaux
:
leur
quantité
est
fixe.
Si
COX
est
bloquée
dans
plaquette,
c’est
irréversible.
à
pour
cellule
endothéliale
qui
produit
la
PGI2
:
cellule
capable
de
re
synthétiser
de
la
COX
pour
rétablir
ð cela
dépend
de
la
dose
utiliser
:
dose
faible
=
dose
anti
agrégeante
=
en
dessous
de
100
mg/jour
:
si
plus
haut,
on
pourrait
tout
bloquer
et
perdre
l’effet
anti
agrégeant
><
300-‐‑500
mg
pour
effet
anti
pyrétique
14
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
• La
VD
pulmonaire
:
La
VC
pulmonaire
est
produite
par
TXA2
à
Pour
la
VD
pulmonaire,
on
exploite
des
agonistes
de
PGI2
-‐‑ inhalation
(iloprost)
ou
IV
-‐‑ traitement
de
dernier
recours
dans
l’HTP
• Inflammation
:
blocage
des
COX
Surtout
COX2
:
car
c’est
la
forme
inductible
par
l’inflammation,
qui
voit
sa
quantité
augmenter
dès
qu’il
y
a
une
inflammation.
CoX
1
est
constitutive
et
reste
stable.
Pour
l’inflammation,
on
cherche
à
inhiber
la
forme
inductible.
Mais
avec
tous
les
AINS,
on
bloque
les
deux
formes
:
on
a
une
série
d’ennuis
liés
à
l’inhibition
de
COX,
qui
interviennent
dans
:
-‐‑ protection
de
la
muqueuse
gastrique
-‐‑ protection
de
la
fonction
rénale
L’enzyme
constitutive
pour
ces
fonctions
est
importante
:
si
on
la
bloque,
effets
indésirables.
Si
on
avait
des
produits
qui
ne
bloquent
que
COX
2
:
on
pourrait
éviter
ces
problèmes
:
les
COXibs
:
ne
bloquent
que
COX2
:
est
ce
qu’on
dit
qu’ils
font
partie
des
AINS
ou
pas
?
à
dépend
des
livres
:
on
conseille
généralement
de
les
mettre
à
part
On
pensait
avoir
trouvé
la
solution
miraculeuse
pour
éviter
les
problèmes
et
conserver
l’effet
anti
inflammatoire
:
mais
cela
ne
s’est
pas
avéré
être
tout
à
fait
le
cas.
Malgré
tout
un
risque
gastrique,
diminué
certes,
mais
présent
tout
de
même.
On
a
constaté
un
autre
effet
indésirable
:
un
risque
CV
assez
inattendu.
Les
personnes
qui
ont
une
maladie
CV
ont
des
risques
plus
important
de
faire
des
complications
telles
infarctus,
AVC.
Le
premier
COXib
=
rofecoxib
a
du
être
retiré
du
marché
à
cause
de
cela
!
Le
nombre
de
mort
s’est
montré
plus
important
que
si
les
gens
n’avaient
pas
pris
le
médicament.
C’est
donc
une
des
grandes
déceptions
de
découvertes
de
médicaments,
alors
qu’on
pensait
que
cela
ne
pourrait
être
que
mieux.
• Allergie
Les
lukast
:
dont
le
montelukast,
utilisé
pour
pour
l’allergie
• Douleur
et
fièvre
Pas
d’indication
de
douleur
et
fièvre
des
COxibs
étant
donné
leur
balance
particulière,
sauf
cas
particulier
:
on
les
garde
juste
comme
anti
inflammatoire.
15
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
16
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
17
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
2. AINS
Ce
sont
les
anti
inflammatoires
de
référence
;
ils
sont
aussi
analgésiques
et
antipyrétiques.
On
utilise
pour
les
inflammations,
sauf
quand
on
sait
que
cette
inflammation
ne
répond
pas
aux
AINS
Par
exemple,
l’asthme
est
connue
comme
ne
répondant
pas.
Pas
de
suffixe
Ibuprofène,
Naproxène
Le
deux
les
plus
utilisés
en
belgqiue
Piroxicam
Anti
inflammatoire
à
très
longue
durée
d’action,
pourrait
être
intéressant
pour
traiter
des
inflammations
chroniques.
Certaines
formes
en
gel
:
pour
des
articulations,
pour
des
inflammations
assez
proches
de
la
peau.
En
massant
bien,
on
pourrait
faire
pénétrer.
Les
gels
ne
sont
pas
inutiles,
mais
souvent
ne
pénètre
pas
bien.
Contre
indication
-‐‑ Ulcère
gastroduodénal
non
traité
!
un
antécédent
n’est
pas
une
CI,
du
moment
qu’on
ajoute
un
IPP
-‐‑ Troisième
trimestre
de
grossesse
-‐‑ Prise
d’anticoagulants,
antiagrégants
Les
risques
de
saignements
pourraient
augmenter,
pas
facile
à
prévoir
Effets
indésirables
-‐‑ Ulcérations
GD
Risque
plus
faible
avec
ibuprofène
200
mg
faible
dose
Nabumétone
:
molécule
récente,
la
firme
a
montré
que
le
risque
d’ulcère
GD
est
plus
faible
Tous
les
AINS
peuvent
se
prescrire
au
même
temps
qu’une
protection
si
on
considère
que
patient
à
risque.
Par
ex,
patient
de
plus
de
65
ans
est
a
risque,
antécédents
de
ulcère
GD,
souffrant
de
reflux,
…
:
on
peut
donner
IPP
ou
misoprostol.
Mais
l’anti
H2
n’est
pas
considéré
comme
suffisamment
protecteur.
-‐‑ Une
hypersensibilité
de
forme
respiratoire
:
notamment
de
l’asthme
allergique
au
médicament
AINS
et
aspirine
:
peuvent
tous
les
deux
donner
cet
asthme
-‐‑ Néphrite
interstitielle
:
une
forme
de
réactivité
anormale
d’hypersensibilité
au
niveau
du
rein
provoquée
par
des
AINS.
Dans
certains
cas
peut
devenir
chronique
18
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
ð le
double
problème
de
diminution
de
la
protection
rénale
par
prostanoïdes
et
cet
effet
de
néphrite
interstitielle
:
le
risque
d’insuffisance
rénale
est
majoré
-‐‑ Risque
plus
élevé
d’infarctus
et
accidents
Encore
plus
démontré
pour
les
CoXibs
-‐‑ Mal
fonction
des
diurétiques
et
IECA
en
présence
des
AINS,
les
organes
répondent
moins
-‐‑ Fertilité
diminue
chez
la
femme
Les
COXibs
Etoricoxib
:
pour
les
crises
de
gouttes.
Mais
les
crises
de
goutte
répondent
bien
aussi
aux
corticoïdes
et
aux
AINS
:
on
peut
traiter
de
plusieurs
manières,
donc
pas
obligé
de
traiter
par
COXibs
19
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
20
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
• Colchicine
Ne
traite
que
la
crise
de
goutte
Elle
se
lie
à
la
tubuline,
peu
spécifique,
mais
conséquences
surtout
sur
les
cellules
qui
sont
très
motiles
:
notamment
les
macrophages
qui
se
mettent
en
contact
des
cristaux
d’acide
urique.
Pas
du
tut
anti
douleur,
analgésique
en
temps
que
tel,
mais
coupe
la
douleur
en
supprimant
l’inflammation.
• Les
anti
TNF
Découverte
:
le
TNF
alpha
impliqué
dans
AR,
IBD
et
psoriasis.
Bloquer
le
TNF
soit
par
une
protéine
de
fusion
qui
capte
le
TNF
et
l’empèche
d’agir
=
etanercept,
ou
via
des
AC
monoclonaux
=
Infliximab
et
adalimumab.
Cela
a
permis
de
révolutionner
la
prise
en
charge
des
patients
!
Cela
a
permis
de
contrôler
l’évolution
de
la
maladie.
Il
faut
gérer
un
risque
d’infection,
qui
est
gérable,
sauf
pour
la
TBC
:
le
TNF
a
un
rôle
particulier
pour
maintenir
le
bacille
de
Koch
dans
le
corps
si
le
patient
a
eu
la
TBC.
Il
faut
donc
vérifier,
et
si
il
a
eu
TBC
:
il
faut
donner
un
traitement
préventif.
On
vérifier
donc
IDR
et
radio.
Infliximab
et
adalimumab
:
ce
sont
deux
des
médicaments
qui
génèrent
le
plus
de
dépense
dans
les
couts
de
la
sécurité
sociale
!
Cette
année
apparaissent
des
bio
similaires
de
ces
eux
produits,
qui
vont
changer
la
dynamique
du
cout.
• Les
anti
inter
leukines
Plusieurs
sont
très
récents
C’est
devenu
une
cible
officiel
:
des
tas
de
firmes
se
sont
mises
à
développer
des
bloqueurs
d’interleukines,
qui
vont
trouver
comme
cibles
de
maladies
dont
on
a
parlé.
Ce
sont
des
Ac
monoclonaux
pour
la
plupart
Anti
Ø IL1R
Il
1
impliqué
notamment
dans
la
fièvre
et
dans
des
mécanismes
fondamentaux
de
l’inflammation,
mais
ce
n’est
as
une
cible
vraiment
intéressante.
Pour
AR
:
pas
vraiment
intéressant
Ø IL1beta
On
l’a
développé
pour
des
maladies
très
rares
:
le
syndrome
périodique
associé
aux
cryopyrines,
dans
celle
là
l’IL1
a
un
rôle
fondamental.
Dans
ce
cadre,
l’effet
anti
IL1beta
est
spectaculaire.
IL1
dans
athérosclérose
:
bloquer
l’IL1
empêche
le
développement
de
l’athérosclérose
:
mais
ce
n’est
pas
aussi
facile
à
développer
dans
cet
objectif
car
il
faut
de
nombreuses
études
contrôles,
etc.
Au
contraire
on
est
assez
sur
pour
le
21
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
syndrome
périodique
associés
aux
cryopyrines
:
c’est
pourquoi
la
firme
a
décidé
de
développer
plus
dans
ce
sens,
alors
que
l’application
est
beaucoup
plus
petite.
On
a
aussi
trouvé
un
intérêt
pour
diverses
arthrites.
Ø IL2
R
sur
les
cellules
T
(CD25)
On
utilisait
pour
les
rejets
de
greffes,
mais
maintenant
on
utilise
pour
la
sclérose
en
plaque.
Ø IL4
R
Pour
la
dermatite
atopique
:
c’est
une
nouvelle
indication.
C’est
un
anti
inflammatoire
très
ciblé.
La
dermatite
atopique
est
une
maladie
très
fréquente
Ø IL5
Deux
médicaments
le
ciblent
:
c’est
contre
les
éosinophiles.
Donc
pour
les
asthmes
éosniphiliques
peuvent
répondre
quand
ils
ont
résisté
aux
traitements
classiques.
Ø Il6
R
Intérêt
pour
AR
Ø IL17-‐‑23
Pour
spondylarthrite
enkylosante,
psoriasis
• Médicaments
sans
cible
bien
démontrée
Ils
sont
surtout
anti
inflammatoires,
ils
sont
pour
la
plupart
nommés
comme
«
immunomodulateurs
»
Pirfénidone
:
Un
produit
inhibe
la
fibrose
pulmonaire
à
le
TGF
beta
est
impliqué
dans
la
fibrose
:
on
peut
utiliser
pour
la
fibrose
pulmonaire.
Mais
par
exemple,
pas
d’action
pour
la
cirrhose.
Thalidomide
Histoire
de
tératogénécité
:
il
se
lie
à
une
ubiquitine
ligase
qui
est
impliqué
dans
le
développement
des
membres,
et
donc
chez
les
fétus
induit
la
phocomélie.
Le
produit
est
revenu
sur
le
marché,
car
il
a
des
mécanismes
particuliers
:
anti
angiogénique,
en
bloquant
des
cytokines
dans
des
situations
inflammatoires.
Il
est
aussi
pro
oxydant,
…
Il
a
tous
ces
effets
qui
se
sont
révélés
intéressants
dans
le
myélome
multiple.
C’est
une
maladie
de
personne
âgée,
donc
la
probabilité
de
grossesse
est
presque
nulle,
donc
pas
trop
de
risque.
22
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
23
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
4. Immunosuppresseurs
1. Peu
sélectifs
1. Les
GC
Via
les
interleukines
et
prolifération
lymphocytaire,
effet
immunosuppresseur
à
le
patient
est
immunodéprimé
:
peut
voir
resurgir
des
infections
virales,
la
TBC
à
beaucoup
d’effets
indésirables
2. Inhibiteurs
de
la
prolifération
lymphocytaire
Ce
sont
des
anti
métabolites
:
la
plupart
sont
aussi
des
anti
cancéreux,
et
à
dose
plus
faible,
on
a
vu
un
intérêt
pour
lutter
contre
le
rejet
de
greffe.
-‐‑ Azathioprine
Antipurines
et
intercalant
l’ADN
-‐‑ Cyclophosphamide
Un
alkylant
de
l’ADN
provoquant
de
l’apoptose
C’est
un
des
traitements
du
lupus
de
forme
grave
:
les
corticoïdes
la
contrôlent
bien
à
dose
élevées
avec
les
effets
indésirables,
mais
pour
éviter
ce
problème,
on
ajoute
un
IS
par
pulse.
Grace
à
cela,
on
a
pu
diminuer
les
corticoïdes,
de
telle
sorte
que
dans
les
lupus
on
peut
faire
un
traitement
de
base
de
corticoïdes
assez
faible.
Un
métabolite
est
toxique
pour
la
vessie
et
peut
donner
des
cystites
hémorragiques
(des
antidotes
existent).
-‐‑ Mycophénolate
mofétil
Anti
guanosine,
inhibe
inositol-‐‑P
DH
En
concurrence
avec
tacrolimus
pour
le
numéro
1
des
IS
les
plus
utilisés
-‐‑ Méthotrexate
Antifolates,
inhibe
DHFR
-‐‑ Léflunomide,
tériflunomide
Anti
uridine,
inhibent
DHODH
3. Inhibiteurs
de
calcineurine
Ils
ont
été
utilisé
dans
le
rejet
des
greffes,
et
ont
permis
de
réaliser
les
greffes
sans
rejet,
ce
qui
a
été
une
véritable
révolution.
Cyclosporine
:
le
premier
LA
découverte
qui
a
permis
de
remplacer
un
rein.
Généralement
le
traitement
doit
être
continué
à
vie.
On
a
découvert
ce
médicament
dans
des
mousses
de
montagnes
en
Norvège.
24
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
25
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
Le
risque
est
faible,
mais
il
existe
!
La
première
réaction
a
été
de
se
dire
qu’on
ne
pouvait
pas
le
traitement,
donc
on
l’a
retiré
du
marché.
Mais
les
associations
de
patients
ont
demandé
de
remettre
sur
le
marché
malgré
les
risques
:
le
produit
a
été
ré
autorisé
et
il
est
à
nouveau
sur
le
marché.
On
a
des
tests
qui
permettent
de
savoir
si
on
a
été
en
contact
avec
le
virus
JCV,
et
permet
de
voir
si
des
risques
de
développer
la
maladie.
-‐‑ Une
autre
intégrine
est
une
cible
:
pour
la
maladie
des
yeux
secs,
où
c’est
une
déficience
au
niveau
de
la
lubrification
oculaire,
dont
une
partie
est
clairement
immunitaire.
-‐‑ Fingolimod
Inhibe
le
récepteur
sphingosine-‐‑1-‐‑P
=
impliqué
dans
la
sortie
des
lymphocytes
des
nœuds
lymphatiques
à
en
boquant
le
R,
on
séquestre
les
lymphocytes
dans
les
nœuds
lymphatiques.
Utilisé
pour
la
sclérose
en
plaque
-‐‑ Eculizumab
=
Anti-‐‑C5
Le
complément
intervient
pour
des
tas
des
situations,
une
ou
deux
situations
avec
rôle
majeur
de
C5
:
hémoglobinurie
nocturne
paroxystique
=
urines
rouges
le
matin
à
c’est
tout
à
fait
bloqué
par
des
anti
C5
Une
autre
implication
:
syndrome
d’hémolyse
urémie.
Cela
donne
une
IR
et
c’est
urémique
:
il
y
a
différentes
formes,
et
la
forme
atypique
est
due
à
une
anomalie
congénitale.
En
Belgique,
que
5
ou
6
patients
qui
l’ont,
et
le
médicament
est
totalement
efficace,
mais
le
traitement
coute
500
000
euros
/an
!
26
Pharmacologie
clinique
:
B.
Flamion
2016-‐‑2017
E.
Moeris
• Imiquimod
crème
Active
le
TLR-‐‑7
:
parvient
à
générer
une
réponse
immunitaire
plus
importante.
On
a
constaté
que
ce
produit
permet
de
traiter
des
cancers
locaux
comme
le
carcinome
baso
cellulaire.
Aussi
effet
contre
les
condylomes.
• Le
premier
vrai
immuno
modulateur
:
ipilimumab
Inhibe
une
protéine
de
surface
des
ly
T
et
empêche
de
se
lier
à
B7
sur
les
CPag
:
cela
permet
de
lever
l’inhibition
des
CPAg
induite
par
les
cellules
cancéreuses.
C’est
le
premier
anticancéreux
qui
a
permis
de
traiter
des
mélanomes
métastatiques
à
régresser
et
ne
plus
évoluer
:
succès
extraordinaire,
alors
que
le
médicament
n’a
aucun
effet
lui-‐‑même
sur
la
cellule
cancéreuse
!
On
ne
le
considère
pas
comme
un
check
point
inhibiteur.
• Les
check
points
inhibiteurs
Visent
surtout
la
lésion
PD1-‐‑PDL1
sur
les
cellules
dendritiques,
macrophages
qui
sont
mis
au
repos
par
les
cancers
à
si
on
bloque
ces
liaisons,
on
fait
revivre
l’immunité
anti
cancéreuse,
dont
les
natural
killers.
Nivolumab,
pembrolizumab
:
ont
montré
des
effets
encore
plus
importants
dans
les
mélanomes
que
ipilimumab,
et
on
est
en
train
de
prouver
l’effet
dans
les
cancers
qu’on
veut
cibler.
Car
on
ne
peut
pas
présumer
que
fonctionnera
d’office.
à
c’est
une
révolution
dans
l’approche
du
cancer
:
certains
pensent
que
le
futur
du
traitement
anti
cancéreux
va
reposer
sur
une
stimulation
du
système
immunitaire
du
patient
avant
tout.
27
Questions de pharmacologie
AMBROISE DE SELLIERS·VENDREDI 12 MAI 2017
3. Quel serait les indications d’un médicament que l’on obtiendrait par l’inhibition de
ces enzymes?
- PCSK9
- Glutamate décarboxylase
- Lipooxygénase-5