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Le chapitre I : Marketing Direct approfondi (comprendra les sections
suivantes).
Section 1 : Concepts et caractéristiques du Marketing Direct (M.D).
I- Définition et concepts du M.D.
II- Caractéristiques du M.D.
Section2 : Objectifs et acteurs du M.D.
I- Objectifs du M.D.
II-Acteurs du M.D.
Section3 : Outils et démarche du M.D.
I- Outils du M.D.
II- Démarche méthodologiques du M.D
Section4 : Efficacité, avantages et limites du M.D
I- Evaluation et mesure de la rentabilité du M.D.
II-Avantages et limites du M.D.
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Chapitre I : le Marketing Direct approfondi.
Section1 : Définition, concepts et caractéristiques du M.D.
I-Définition et concepts.
Le Marketing Direct (M.D) est un Marketing individualisé et interactif qui
utilise un ou plusieurs médias dans le but d’obtenir une certaine réponse ou de
réussir une transaction. Le M.D est une démarche commerciale, personnalisée
et à distance se caractérisant par l’absence d’intermédiaire de négoce. Cette
démarche permet d’obtenir une réponse rapide et mesurable. C’est une
technique de communication et de vente consistant à diffuser un message
personnalisé et incitatif vers une cible individuelle, groupe d’individus ou
d’entreprises, en vue d’obtenir une réaction immédiate et mesurable. C’est
donc un Marketing qui touche directement la cible et qui permet le
développement de la réactivité chez le client.
En tant qu’approche le M.D doit comporter :
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par d’autres organismes et qui sont achetés ou loués par l’entreprise ou loués
gratuitement ;
7- le M.D procède à la réalisation de test en continu dans le but de contrôler en
permanence l’efficacité des divers paramètres (fichiers, offres, vecteurs de
communication utilisées) ;
8- la quantification immédiate des résultats exprimés en taux de remontée ou
de caractérisation.
En plus des ces caractéristiques, le M.D repose sur deux principes :
Pour le premier principe, il s’agit de l’utilisation de bases de données
permettant d’établir des contacts personnels et différenciés entre l’entreprise
et ses clients ou prospects ;
Le deuxième principe est constitué par le recours à toute technique de
communication qui ait pour effet :
de susciter une réponse immédiate ou du moins à cours terme ;
de fournir à la cible visée les moyens de transmettre directement cette
réponse à l’entreprise.
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clients et être à l’écoute de leurs attentes à travers des outils favorisant
l’interactivité et la remontée des informations.
À coté de ces quatre objectifs essentiels, le M.D vise aussi :
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les résultats découlant de la qualification : la cible a-t-elle été bien
choisie ? Quelle est la notoriété de l’entreprise ? Quels ont été les freins
aux prestations de l’entreprise exprimés par les prospects ?
des résultats quantifiés : un rappel du nombre de prospects contactés,
nombre de prospects intéressés, nombre de rendez-vous obtenus ou en
cours ;
les actions à prévoir : relance suite à l’envoi de mailings, élargissement
de la cible (ou choix d’une cible différente).
la construction du fichier-client ;
la qualification de ce fichier-client grâce au phoning ;
la réalisation d’un mailing ;
le suivi de l’action ;
l’élaboration du bilan de l’action.
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Par exemple la société SMF (Service Maternité Familles) est spécialisée dans la
vente d’adresses physiques Set email de femmes enceintes et de jeunes
mamans.
Cette société et d’autres du même domaine utilisent un certain nombre de
critères tels que :
Pour (collecter) récolter ces adresses physiques et les « email » la SME procède
par la distribution de trousses gratuites dans les maternités de France
contenant des échantillons pour le nouveau-né et un coupon à remplir par la
maman pour recevoir d’autres trousses de cadeaux.
Le même principe est adopté par une autre société française « Cadeau
Naissance » qui offre des mallettes roses aux jeunes mamans qui viennent
d’accoucher aves des échantillons et un coupon à remplir pour recevoir
d’autres mallettes.
Dans ces cas, c'est-à-dire le cas de la SMF et le cas de « Cadeau Naissance », la
maman peut aussi remplir directement sur internet un formulaire pour recevoir
les échantillons par la poste.
D’autres sociétés préfèrent la location de fichiers. C’est le cas de la société
« Conso Lists » qui propose la location de fichiers.
Elle prépare des fichiers :
d’enfants ;
d’actifs ou seniors etc.
Pour élaborer les listes de ces cibles la société utilise des critères bien précis.
La société Conso List propose à des sociétés qui récoltent des données
personnelles sur Internet de lui confier la gestion commerciale de leur base de
données.
Il faut souligner, que le rôle des loueurs et vendeurs de fichiers est très
important aujourd’hui, surtout que la maitrise du fichier est indispensable pour
la réussite des compagnes de M.D. Le rôle de ces deux types d’acteurs consiste
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à mettre à la disposition des annonceurs les fichiers les mieux adaptés par
rapport à des objectifs de conquête de clientèle.
Les organismes de louage et de ventes de fichiers sont en mesure de fournir
aux entreprises clientes demandeuses des fichiers complets ou sur mesure
grâce à des répertoires exhaustifs d’entreprises et d’établissements dans le
domaine de l’agriculture, de l’industrie, du commerce, des services et des
organismes publics.
On peut donner, ici, comme exemples de fichiers :
4- Les routeurs :
Ce sont les prestataires qui assurent la préparation du courrier du marketing
direct. Ils s’occupent du façonnage, de l’assemblage, de l’adressage, du tri
postal, etc.
Les routeurs proposent deux types de prestations : Il s’agit :
du routage de presse, consistant à préparer l’expédition nominative des
revues et des journaux à leurs abonnés. Ce routage comprend :
- L’adressage ;
- La mise sous film plastique (ou bande)
- Le tri postal (séparation, mise en liasses, ficelage, mise en sec)
en respectant de la poste.
du routage de publicité directe qui comprend toutes les opérations
préparatoires à l’envoi de messages, de catalogues, d’offres
commerciales, de colis à des clients potentiels sélectionnés de façon
nominative. Ces prestations de base concernent :
- l’emballage, le pliage et l’adressage ;
- la mise sous enveloppe, le passage en machine à affranchir ;
- le tri postage suivant des normes postales définies pour les
catalogues, et pour les paquets.
Les routeurs offrent aussi des prestations complémentaires, comme :
la fourniture d’enveloppe ;
la localisation d’adresses ;
la personnalisation des messages ;
la gestion informatique des fichiers ;
la gestion des stocks et colisage ;
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la gestion des coupons-réponses ;
la gestion des « n’habitant plus à l’adresse indiquée » (les n.p.a.i).
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des associations d’agences de conseils en communication (AACC), qui
offrent des garanties de professionnalisme dans les conditions les plus
strictes ;
des associations de sociétés de conseil en communication électronique
(ACCE) dont la mission est de faire connaître la spécificité de la
communication électronique, d’assurer la promotion du métier des
sociétés de conseil en communication électronique, de perfectionner
leurs méthodes et leurs techniques et développer une coopération
constructive entre les entreprises ;
le syndicat des entreprises de vente par correspondance et à distance (le
SEVPCD) qui représentent les entreprises de vente par correspondance
et à distance. Il parle et agit en leur nom, exprime leurs volontés
communes, défend leurs intérêts et assure la promotion générale de la
profession.
le syndicat de marketing téléphonique (SMT) organisme qui regroupe les
sociétés exerçant la même activité, défend l’image de la profession face
aux pouvoirs publics, aux utilisateurs et aux consommateurs. Il vise, dans
son activité, aussi, de faire respecter le code déontologique.
le syndicat national de la communication directe (SNCD) : regroupe les
professionnels de la communication directe, soutient l’action de
valorisation de l’image professionnelle des usages de la profession
(création, par exemple d’un code déontologique).
l’union des annonceurs (UDA) regroupe, représente et défend les
annonceurs. Elle poursuit auprès de ces membres une mission
d’information, de réflexion, d’assistance et de conseil.
l’union française du M.D (UFMD) dont la mission est de promouvoir
l’ensemble des méthodes et techniques de M.D et en développe la
connaissance.
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commande, la fréquence de commandes... Ce type d’outil est appelé Customer
Relationship Management (CRM).
À coté du CRM le M.D utilise une batterie d’outils. Il s’agit :
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l’annonce-presse : L’annonce presse peut servir en l’absence de fichiers
pour constituer une première clientèle ou pour élaborer des fichiers à
partir de coupons-réponses ;
La télévision et la radio : constituent des relais qui renvoient le
consommateur vers un numéro d’appel ou une adresse internet.
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sur le consommateur directement (base de données consommateurs)
et/ou de « mégabase » quand il s’agit d’intermédiaires. Au cours de cette
étape, il est question de sélectionner les segments de marché vers
lesquels l’offre sera mise en place en tenant compte de l’analyse du
marché et des résultats de cette analyse.
La troisième étape est celle dite de gestion de l’approche.
En effet, le M.D comporte une étape indispensable de gestion
opérationnelle des contacts. La base de données doit permettre de
réaliser des économies sur les différents postes de dépenses. Elle permet
aussi de suivre les flux financiers qui seront générés par l’investissement
réalisé dans le recrutement d’un client, c’est la notion de capital-client et
de life time value.
La quatrième étape est appelée « faire un offre ». C’est une étape de
configuration de l’offre selon les attentes identifiées. Les responsables
du Marketing vont se demander : sur quoi l’entreprise va-t-elle se
positionner ? Il s’agit de mener une étude non seulement des éléments
fondamentaux dans l’échange, à savoir le prix et le produit, mais aussi
d’éléments intangibles comme la personnalisation d’une relation
humaine avec le personnel en contact. Dans cette direction, le marketing
relationnel se développe pour établir une véritable relation qui
conduirait le client à plus de fidélité.
Parmi les appels effectués on distingue les contacts et les appels n’ayant
pas abouti (absence de correspondants).
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Les contacts argumentés comprennent :
Les contacts efficaces qui sont ceux pour lesquels le téléacteur a atteint
son objectif : à savoir, réussir une vente, prise de rendez-vous,
élaboration questionnaire...
Les contacts non réussis.
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La série de ratios chiffre d’affaire nombres d’appels.
𝑐ℎ𝑖𝑓𝑓𝑟𝑒 𝑑′𝑎𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒
R.C.A.A =
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑′𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑠
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𝑐𝑜û𝑡
R.C.E =
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑′𝑒𝑛𝑣𝑜𝑖𝑠
1- Avantages du M.D
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Les acheteurs peuvent interagir avec les vendeurs par téléphone ou sur le site
web pour obtenir exactement l’information sur le produit ou le servir qu’ils
désirent, puis passet à la commande.
Quels avantages le M.D présente - t-il pour les entreprises ? Le M.D appliqué
permet aux entreprises de se renseigner sur les produits dans un délai court et
obtenir des relations suivies avec les clients ou prospects sans intermédiaires.
Le M.D offre d’autres avantages importants aussi bien pour les entreprises que
pour leurs clients aussi bien en tant que cible regroupée ou comme prospect
individualisé. En effet, le M.D permet la précision de la cible, la
personnalisation de la relation, l’incitation des prospects à l’action, la
confidentialité des informations, la rapidité dans la réalisation des objectifs et
enfin d’assurer le contrôle et l’efficacité ou rentabilité.
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Ces résultats peuvent être évalués tout au long du déroulement d’une
campagne, à la fin de la campagne, et on sait que les résultats obtenus peuvent
être imputés directement à la campagne qui les a incités.
De compagnes de M.D peuvent également être conçues pour tous les budgets
et pour différents types d’offres.
2- Inconvénients du M.D
Le M.D comporte des faiblesses qui sont souvent les résultats d’une mauvaise
utilisation de ce moyen de communication.
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Chapitre II- Le Marketing mix(M.m)
Plan :
IV-Problèmes du M.m
I- Elaboration du M.m
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Introduction
La politique du produit ;
La politique du prix
La politique de communication ;
La politique de distribution.
A- Définition.
Ces décisions et actions sont traditionnellement prises dans le cadre des quatre
politiques précitées. Il s’agit là des quatre dimensions fondamentales du
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Marketing et qui constituent « le Mix-Marketing », appelé aux 4P représentant
les initiales des quatre termes anglais représentant les variables du Mix, à
savoir : Product, Price, Promotion et Place. Il a été parfois proposé d’élargir le
Mix à d’autres variables représentées par des P complémentaires dont les
termes an Anglais sont : People, Process et PHysical support.
Mais cet élargissement du Mix pour devenir les 7P a été juge inutile, si on
considère que les 3 nouveaux P étaient déjà inclus dans les 4 initiaux.
Pour être plus clair dans la définition du « Mm » on peut dire que le Marketing-
mix désigne dans le cadre d’une entreprise ou d’une marque, l’ensemble
cohérent de décisions
C-Evolution du (M.m)
1- Le marketing-mix élargi
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un role très important car il parle au nom de la marque et reflète l’image
de l’entreprise;
2-Le modèle à 10 P
Au début des années 2000, le modèle du marketing mix étendu allait se voir
encore élargit à trois autres variables introduites par Seth Godin. IL s’agit de 30
représentant: la permission marketing, la vache pourpre et le partenariat.
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II- Les concepts clés du M-m
A- Le concept de produit
1- Définition
En marketing, le produit est toute chose offerte sur le marché pour être
acquise, consommée ou utilisée ... et pouvant satisfaire un besoin précis. Il
s’agit d’objets physiques, de services, idées et de personnes. Un produit
désigne donc aussi bien un objet matériel qu’un bien intangible ou un service. Il
répond à un besoin identifié des consommateurs et s’inscrit dans la stratégie
de positionnement d’une marque, notamment en termes de prix.
2- L’identification du Produit
Un produit peut être identifiée par plusieurs éléments, chacun de ces éléments
a un rôle marketing fondamental, mais c’est essentiellement la cohérence
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entre ces attributs qui va dynamiser ma réussite du produit : on parle de mix-
produit comprenant :
3- La politique du produit :
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d’une conception, création, production et commercialisation réussies du
produit considéré sur le marché.
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La maturité est une étape où les ventes connaissent un fort ralentissement.
Elles se stabilisent, surtout que les besoins du marché sont arrivés à saturation.
Les bénéfices sont, alors, à leur maximum. La communication, dans ce cas, vise
surtout la fidélisation des clients. En fin de cette phrase il est nécessaire de
vérifier le taux de profit du produit, qui peut commencer à décliner.
+Types de diversification
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Une entreprise peut souhaiter diversifier ses risques si le secteur sur lequel elle
opère ne présente plus d’opportunités intéressantes à exploiter. Elle doit donc
viser un secteur particulièrement attrayant.
Il s’agit de faire jouer des synergies en exploitant des facteurs clés de succès de
l’entreprise ;
On distingue :
Les produits leaders ou produits phares qui sont ceux qui font le plus
gros chiffre d’affaires ; ce sont aussi les produits les plus chers ;
Les produits d’appel qui ont pour rôle d’attirer le client pour l’achat
direct ou indirect d’un produit leader. Il s’agit de produits à prix
promotionnels. C’est le cas, par exemple, d’un voyagiste qui mettra les
prix le plus attractifs de ses séjours sur la première page de son
prospectus pour inciter le consommateur à le lire, mais le reste du
prospectus est composé d’articles plus chers ;
Les produits d’image : il s’agit de produits imaginés pour nourrir la
marque et la faire évoluer. Ce sont des supports de communication qui
ne font pas beaucoup de chiffre d’affaire. Exemple, les grands couturiers
mettent dans leurs défilés des modèles qui montrent leur talent, mais
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qui n’ont pas de débouchés commerciaux suffisants par les rentabiliser.
Le seul but est d’exploiter les retombées médiatiques pour vendre les
articles de prêt-à-porter ;
Les produits-avenir ou « produits qui préparent l’avenir » : ce sont des
produits destinés à remplacer un produit leader ou à ouvrir de nouveaux
marchés ;
Les produits régulateurs appelés à compenser les fluctuations des ventes
des produits leaders ;
Les produits tactiques qui ont pour rôle de gêner la concurrence ou bien
de répondre à une réaction de la concurrence.
Tous les produits d’une gamme ne concoururent pas de la même manière à son
succès. Deux axes d’orientation permettent d’analyser ces différents produits.
Il y a :
L’axe rentabilité ;
Les produits phares, caractérisés par une forte évolution des ventes et
une bonne rentabilité ;
Les produits de base qui ont une faible ou moyenne évolution des
ventes, mais leur rentabilité est bonne ;
Les produits prometteurs qui se caractérise par de fortes ventes, mais sa
rentabilité est faible ;
Les produits à risque dont les ventes et la rentabilité sont faibles.
À ces deux axes s’ajoute l’analyse du volume des ventes de chaque produit
comparées au total des ventes sur la matrice.
En fonction de cette analyse (c'est-à-dire des deux axes et des volumes des
ventes par produit, le responsable marketing doit, lors de l’élaboration du plan
marketing annuel, arbitrer sur les produits à créer, à pousser, à maintenir ou à
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supprimer. Il affirme son analyse et ses recommandations par la comparaison
avec :
La concurrence ;
Le marché.
b) La stratégie d’innovation
C’est une stratégie qui permet d’orienter les décisions sur la façon dont les
ressources doivent être utilisées pour répondre aux objectifs en termes
d’innovation et ainsi d’offrir de la valeur et un avantage concurrentiel. Une
stratégie d’innovation identifie les technologies et les marchés que l’entreprise
devrait mieux développer et exploiter pour créer la valeur.
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Disproportion des budgets par rapport aux ventes.
B- Le concept de prix
1- La politique du prix
La première situation fixe le prix de vente de son produit et que paieront les
acheteurs finaux. C’est le cas de la vente directe (l’entreprise fixe alors les PVC,
prix de vente consommateurs) ou lorsque l’entreprise peut imposer à ses
distributeurs un prix final. Dans ce dernier cas, le producteur fixe à la fois le prix
de vente distributeur et le PVC, et fixe aussi de fait les marges du distributeur.
+Fixation des prix sur la base des couts : la méthode la plus simple
consiste à fixer le prix en ajoutant au cout total du produit une marge
défini à l’avance sous forme de taux. Ce taux est très variable selon le
secteur d’activité et à l’intérieur du secteur.
+Si cette méthode est utilisée seule sans prendre en considération la
demande et la concurrence, elle ne peut conduire à un prix qui maximise
la rentabilité. Pourtant c’est une pratique courante, surtout que :
Les coûts sont généralement plus aisés à estimer que la demande ;
Si tous les concurrents adoptent cette méthode on évite généralement la
guerre des prix très couteuse.
Il est possible de recourir à une autre méthode fondée sur les coûts mais qui
consiste à déterminer le prix qui permet d’obtenir un taux de rentabilité donné,
compte tenu du volume de vente attendu.
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Il s’agit, dans ce cas d’analyser les attitudes des clients potentiels à
l’égard du prix. Pour la fixation du prix, on fait recours à l’estimation du
prix jugé acceptable par le plus grand nombre de client potentiels. Ce qui
équivaut aussi à mesurer la valeur perçue du produit par les clients
potentiels.
Le recours à l’élasticité.
La méthode utilisant l’élasticité de la demande consiste à déterminer la
courbe d’élasticité de la demande par rapport au prix.
Elle correspond à la variation de la demande « D » du produit provoquée
par la variation, à la hausse ou la baisse, de 1% du prix « P ». Elle est
exprimée par le rapport des variations relatives de la quantité demandée
et du prix.
D2 − D1 P2 − P1
e= /
D1 P1
∆D ∆P
e= /
D P
L’élasticité étant alors nulle (c’est le cas pour les carburants de voitures).
L’élasticité peut être positive, mais très rarement.
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Deuxièmement :
La valeur perçue :
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Sur les marchés oligopoles tels que celui des produits électroménagers ou
des produits de télécommunication, les concurrents évitent, généralement,
de se battre sur les prix, et font, plutôt recours à la politique d’alignement
sur le leader afin d’éviter des mesures de rétorsion.
Elle combine les méthodes précédentes qui ne doivent pas être utilisées de
façon indépendante.
4- La stratégie de prix
Souvent les consommateurs (clients) sont très sensibles au prix. Ce qui fait que
le prix est une variable stratégique. La politique de prix n’est donc qu’un moyen
pour atteindre les objectifs de volume, de rentabilité, d’image et aussi de
gamme.
a) La stratégie de pénétration
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dans les phrases ultérieures de son cycle de vie. Elle se justifie dans les cas
suivants :
b) La stratégie d’écrémage
Elle consiste à adopter des prix plutôt bas pour certaines catégories de clients à
conquérir ou pour certaines zones man couvertes, et des prix plutôt élevés
ailleurs. L’objectif est de toucher à la fois les segments les plus rentables de la
clientèle et les autres, en différenciant.
d) La stratégie d’alignement
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C- Le concept de place ou de distribution
La distribution est l’ensemble des activités qui font passer un produit de son
état de production à la consommation.
1) La politique de distribution
Des ces exigence découle une multitude d’opération, que quelques entreprises
décident d’assurer par leurs propres moyens la distribution, mais quand il s’agit
de grands canaux de distribution, on se réfère à des professionnels qui
prennent en charge cette tâche et forment différents circuits de distribution.
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+Le choix d’une stratégie de distribution pour le fabricant
Toute stratégie chez les distributeurs dépend des objectifs visés par chaque
distributeur et de son environnement. Les choix stratégiques des distributeurs
concernent autant leur position dans le canal que la politique suivie en matière
de formule de vente. Ils se traduisent par une mise en œuvre cohérente, du
marketing mix du distributeur.
1- La communication
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+La communication évènementielle :
Ainsi, certains auteurs distinguent les relations publiques internes des relations
publiques externes. D’autres n’hésitent pas à classer les techniques, de
relations publiques internes (RPI) dans la communication interne et les
techniques de RP externes (RPE), selon la cible visée, dans la communication
économique et financière, la communication évènementielle, etc. D’autres
encore les considèrent comme un vecteur de communication institutionnelle.
Ces différentes classifications qui s’entrecroisent justifient le recours à une
approche globale.
Quels qu’en suivant leurs contours, les relations publiques (RP) ont pour
objectif de faire connaître, et comprendre l’action de l’entreprise, pour la faire
admettre, pour susciter des réactions favorable afin d’obtenir le concours des
publics. Les effets de la RP portent sur les trois composantes de l’attitude qui
correspondent aux modèles d’apprentissage ; à savoir :
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la compréhension : faire connaître et comprendre l’action de
l’entreprise ;
la sympathie : faire admettre et apprécier ;
le concours : obtenir le concours public. Les actions à mener sont
différentes selon le niveau d’apprentissage à stimuler. Elles seront
d’autant plus difficiles à mettre en œuvre que le concours des publics est
recherché.
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Bibliographie :
8- Hervé Rioche ;
2ème éd ; De Boek.
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15- P. Kotler ; « Le marketing selon Kotler » ; Edition Village Mondial ; 2005.
Paris ; 2014.
Edition ; Paris.
Webographie :
5- www.be-students.com/économie_droit ; www.marketing-
stratégique.com/méthodologie_fixation_prix
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